"Marseille dit à l'Europe ce que veut dire une capitale européenne de la Culture", a déclaré le député italien Marco Scuria (PPE) au cours d'une conférence de presse, détaillant "l'implication de la société civile" dans un projet porteur "de développement et de croissance".
Le parlementaire transalpin est le rapporteur d'un projet de loi qui doit édicter les prochaines orientations du label imaginé dans les années 80 par la ministre grecque de la Culture, Melina Mercouri, et son homologue français, Jack Lang, dans le but de rapprocher les citoyens de l'Union européenne.
"Il y a une transformation de la Ville (de Marseille), il y a un avant et un après", a dit pour sa part le chef de la délégation, le député européen espagnol, Santiago Fisas. Le Barcelonnais a estimé que l'année capitale avait eu un effet comparable sur "les transformations culturelles et urbaines" de la cité phocéenne à celui produit 20 ans plus tôt par les JO sur la capitale catalane.
Le parlementaire espagnol s'est dit impressionné par les événements organisés autour du centre culturel de la Friche de la Belle de mai, qu'il a cité comme "un projet exemplaire d'intégration d'un quartier populaire".
"Une demande que nous faisons est de poursuivre cet effort qui ne porte pas simplement sur la culture d'élite mais aussi sur la culture populaire", a ajouté M. Fisas.
Enfin, la député européenne française, Marie-Christine Vergiat (GUE/NGL), a déclaré "que la pérennité des actions (était) quelque chose d'important" dans le cadre de ce label. Elle a exprimé le voeu notamment que, pour "la pérennisation des actions, les quartiers nord soient privilégiés".