A Marseille, le rideau n’est toujours pas tombé sur la capitale européenne de la culture que celle du sport est déjà dans les starting-blocks. La ville a décidé de candidater pour obtenir ce label en 2017 afin de poursuivre "l’expérience réussie" de 2013 : "C’est ce Marseille dynamique et ouvert sur le monde que nous aimons et que nous voulons promouvoir à travers notre candidature", affirme le maire Jean-Claude Gaudin.
Soutenu par l’ensemble des collectivités locales, cette candidature permettra "de renforcer le rayonnement de Marseille", affirme Jean-Noël Guérini. Autre avantage, selon le président du conseil général : "C’est un carburant pour déclencher des investissements à Marseille et en Provence". Lesquels ? Pour l’instant, aucune infrastructure n’a été mentionnée. Le projet d’Arena de 15 000 places dans le quartier d’Arenc reste au stade de l’étude.
Une coquille vide ?
Attribué par l’Association de capitale européenne du sport (Aces), un organisme de l’Union européenne, le label est décerné chaque année en Europe. Mais la ville sélectionnée par l’Aces ne reçoit pas automatiquement de fonds européens, même si elle peut faire des demandes de subsides dans ce cadre. "Ça nous donnera évidemment un accès beaucoup plus facile aux subventions européennes", estime cependant Richard Miron, adjoint UMP aux sports de la ville de Marseille.
Autre mystère, ce label semble encore assez peu connu : jusqu’ici, qui savait que la ville d’Anvers (Belgique) était Capitale européenne du sport cette année ? Qu’importe, le dossier de candidature de Marseille devra être remis en juin prochain à l’Aces. Le nom de la ville sélectionnée sera divulgué au mois de novembre 2014.
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