Il y a quelques mois encore, nombreux sont celles et ceux qui présentaient chirac comme le "moindre mal", face à le pen, comme un "barrage" face au fn. Que penser, donc, d'un "barrage" aux idées d'extrême-droite, qui serre la main d'un dictateur? La poignée de main entre chirac et ben-ali illustre, au contraire, combien, à lO, nous avons eu raison dans notre choix : ni le pen, ni chirac!
Depuis des décennies, à gauche comme à droite, nos dirigeants reçoivent les dictateurs (ou sont reçus) en grandes pompes. Le sang que ces gens là ont sur les mains, les prisonniers politiques, enfermés pour un simple délit d'opinion, cela pèse tellement peu, face aux intérêts des grands trusts.
Car, bien sûr, chirac n'est pas venu, vous vous en doutez bien, les mains vides!
Le pire, c'est que, sans honte, il va jusqu'à déclarer, devant un parterre de journalistes, que le premier des droits de l'homme, c'est de manger à sa faim, d'avoir du travail... pour justifier sa poignée de mains dégueulasse!
Non loin de là, une journaliste fait la grève de la faim, pour faire libérer son mari.
Les chirac, jospin, raffarin, fabius et consorts n'ont aucune déontologie. Tout ce qui leur importe, c'est ce que leurs maîtres capitalistes leur ordonnent. Ils ne renâclent devant rien, même pas serrer la main d'un dictateur infâme, pour servir les intérêts de leur bourgeoisie.

--Message edité par pedro--

Il suffit de regarder les actualités cinématographique de la sombre période d'avant la seconde guerre mondiale pour entendre des Monsieur Hitler a fait ceci, Monsieur Hitler a fait celà. Monsieur Mussollini a fait ceci, Monsieur Mussollini a fait celà. Et ces chers dictateurs reçuent en grande pompe.