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ActualitésL'Uruguay en barrage, l'Argentine perd la tête13 octobre 2005par FIFAworldcup.com
A Montevideo, la Celeste a mis un terme à 16 ans d'infortune contre l'Argentine en s'imposant sur le score de 1-0, obtenant ainsi la cinquième place de la CONMEBOL, qualificative pour le barrage contre l'Australie. Intermittente, l'équipe nationale d'Argentine a offert un nouvel épisode de sa crise d'identité, ce qui lui a valu de perdre la tête de la poule. L'équipe nationale d'Uruguay a vécu une soirée de rêve à Montevideo, souffrant énormément avant de remporter le clásico du Río de la Plata et se qualifiant ainsi pour le barrage contre l'Australie. La Celeste de Jorge Fossati s'est imposée sur le score de 1-0 à la morne Argentine de José Pekerman, qui n'en finit pas de chercher son rythme et qui a cédé la tête de la poule au Brésil. Le seul but de la rencontre a été inscrit par Álvaro Recoba au début de la seconde mi-temps. Il a permis aux Uruguayens de se confondre dans le bonheur, un bon moyen de fêter le 75e anniversaire de la première finale de la Coupe du Monde de la FIFA, en 1930, également remportée par les Charrúas sur leurs voisins. Mais le match n'a rien eu d'un long fleuve tranquille pour les pupilles de Fossati, qui abordent pourtant la rencontre avec des idées très offensives, matérialisées par la présence de trois attaquants devant Álvaro Recoba, le meilleur joueur des 10 premières minutes. La pression exercée par la Celeste asphyxie une Argentine particulièrement placide, mais le but ne vient pas. Or, des mauvaises nouvelles arrivent déjà en provenance d'Asunción, où la Colombie a pris très tôt les devants, contraignant les locaux à la victoire. Les Albicelestes, en bleu hier soir, profitent de ce coup reçu par leurs hôtes pour reprendre le contrôle du cuir, grâce à la méticulosité de Juan Román Riquelme, l'envie de Luis González et la puissance de Carlos Tévez. Pourtant, c'est bien un milieu de terrain défensif qui s'offre la première occasion nette. Mais Sebastián Battaglia manque d'adresse au moment d'affronter Fabián Carini, ce qui n'est pas pour déplaire au nombreux et nerveux public qui a rempli le stade Centenario. Recoba libère le Centenario Fébriles, dominés par l'urgence, les locaux commencent à mélanger vitesse et précipitation, tels Richard Morales ou Marcelo Zalayeta. Les occasions de but n'abondent pas, sauf celle mal négociée par Recoba en fin de mi-temps face à un Roberto Abbondanzieri bien placé.
El Chino ne le savait pas encore, mais il allait avoir sa revanche, assez vite d'ailleurs. Dès le début de seconde période, Diego Forlán remet un superbe ballon dans les pieds de l'électron libre de l'Inter, qui trompe Abbondanzieri et marque ainsi son premier but des éliminatoires (1-0 ; 46’). Le Centenario explose, le plus dur est fait. Cette ouverture du score trouble un peu les idées des Uruguayens, qui ratent deux occasions nettes avant de disparaître de la partie. L'Argentine accepte de reprendre la main, mais sans trop s'employer, tentant timidement de revenir à hauteur. Mis en confiance par son but, Recoba profite des espaces pour se retrouver face à Abbondanzieri : il l'élude sans forcer mais se montre bien trop long à la conclusion. Paradoxalement, le niveau technique du match a nettement chuté par rapport à la première mi-temps, mais les décharges d'adrénaline sont beaucoup plus fréquentes. Recoba, encore lui, se montre dangereux sur un coup franc lointain, auquel Tévez réplique d'une frappe du droit qui ne complique pas trop la tâche de Carini. Les vingt dernières minutes voient les Argentins essayer d'égaliser tandis que les Uruguayens misent sur les contre-attaques, les yeux rivés sur le chronomètre. Pekerman tente de changer la donne en lançant Lionel Messi, qui n'a pas le temps de grand-chose. L'Uruguay s'accroche à la victoire et s'offre le droit de défier l'Australie.
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