Par un temps froid et sur un terrain qui présentait de bonnes conditions de jeu après une neige abondante tombée 24 heures avant le match, "les tricolores" ont bien évolué, ayant pratiqué un football de qualité. Ils ont eu de nombreuses occasions de marquer dès le début du match. A la 5e minute, une faute est commise contre Marius Niculae dans le carré de 16 m et l'arbitre donne avantage à l'équipe roumaine. Le ballon est donné à Adrian Ilie qui tire un shoot au-dessus de la barre transversale de l'équipe slovène. Une minute après, Dorinel Munteanu exécute un coup franc à 22 mètres des buts, mais le ballon atteint le côté latéral des buts. A la 18e minute, Contra passe admirablement le ballon à Adrian Ilie, au carré, mais "le Cobra" rate une bonne occasion de marquer. Une autre grande occasion est aussi ratée par Marius Niculae à la 23e minute du jeu qui envoie le ballon avec la tête dans les bras du gardien de but Simeunovic. Dans cette période, les Slovènes ont initié quelques contre-attaques sans mettre en danger les buts défendus par Stelea. Notre équipe est parvenue à ouvrir le score à la 26e minute du jeu par Marius Niculae. Jusqu'à la fin de la première mi-temps, les sportifs roumains ont créé d'autres occasions de marquer sans parvenir cependant à les fructifier. Mécontent du jeu de ses élèves, l'entraîneur slovène Srecko Katanec remplace à la 40e minute Karic par Nesta Ceh, un remplacement inspiré car deux minutes après celui-ci passe admirablement le ballon au carré à Acimovic qui reprend le ballon et envoie en coup de tête dans les buts de Stelea. A la 57e minute, l'arbitre danois Kim Milton Nielsen refuse d'accorder à la Roumanie un penalty pour la faute de Galic contre Mutu. Les tricolores auraient pu avoir un nouvel avantage sur la tableau de marquage à la 69e minute, mais Contra, face à face avec Simeunovic, passe au-dessus des buts à une distance de 6 mètres. Le coup de grâce est porté aux footballeurs roumains à la 71e minute lorsque Osterc marque dans les buts de Bogdan Stelea. Les Roumains ont une nouvelle occasion d'égaler à la 77e minute mais le coup de tête de Marius Niculae frôle les buts.
La Roumanie quitte le terrain vaincue après avoir dominé le jeu la plupart du temps, mais elle a encore la chance de se qualifier au tournoi final à condition de battre 1-0 ou du moins à deux buts différence au match retour qui sera joué mercredi prochain à Bucarest.
Le sélectionneur Gheorghe Hagi déclarait à la conférence de presse donnée après le match: "Après un match où nous avons dominé et conduit la majorité du temps, on est déçu de quitter le terrain avec ce score. Si mon équipe joue tout aussi bien à Bucarest, je crois que nous nous qualifierons quand-même".
Belu et Bitang sont mécontents parce que le ministère leur avait "accordé" des prix ridicules par rapport à ceux donnés aux gymnastes et ils ont décidé de quitter les postes qu'ils occupent depuis plus de 20 ans. "J'observe que pour eux (ceux du ministère de la Jeunesse et des Sports - ndlr), l'entraîneur est plutôt un personnage décoratif comparé au sportif. J'en ai assez d'être considéré comme ça. Je travaille autant que les sportives et il me paraît normal que je sois payé de la même façon. Je n'ai pas reçu la somme double, pour la première médaille d'or, comme l'avaient reçu les gymnastes et pour les deux autres médailles, j'en ai reçu seulement 50%. Aurais-je travaillé de moitié?" se demande Octavian Belu.
Les deux entraîneurs n'ont pas encore fait connaître leurs plans d'avenir. Belu déclare avoir une multitude d'offres de l'étranger. "Maintenant, je ne veux que passer de longues vacances après quoi je déciderai de ce que je ferai dans la vie. Mais c'est sûr que je ne reviendrai plus à la gymnastique. Je suis habitué aux sommets et je ne veux plus en descendre".
Les sportives de la sélection olympique ont eu le coeur serré en entendant la décision de leurs entraîneurs. La championne Andreea Raducan a déclaré qu'elle renoncerait également à la gymnastique si Belu et Bitang, qui l'avaient entraînée dès le début , ne s'occupent plus d'elle.
Ce conflit entre les entraîneurs de l'équipe nationale de gymnastique et le MTS est déjà au deuxième round. En 1998 déjà, ils annonçaient leur décision de se retirer en raison des petites indemnités touchées. Belu a été sur le point d'honorer des offres des USA et de la Grande-Bretagne mais il a changé d'avis après la décision du Comité olympique roumain de lui accorder une bourse de 1 200 dollars et de 800 dollars pour Bitang.
Selon la décision initiale, Belu et Bitang devaient recevoir pour les résultats obtenus au Championnat du monde environ 300 millions de lei (environ 10 000 dollars) alors que Andreea Raducan devait recevoir environ 900 millions de lei.
Face à la décision du gouvernement d'augmenter le fonds des prix accordés à la sélection de gymnastique en faveur des entraîneurs, Octavian Belu a annoncé qu'il allait réfléchir sur sa décision de quitter l'équipe nationale.
Depuis que Belu s'occupe de l'entraînement de l'équipe féminine de gymnastique, la Roumanie a remporté 5 titres consécutif de championne du monde, plus le titre olympique, l'année dernière à Sydney.
L'unique but du match a été marqué par Malbranque à la 8e minute, le joueur shootant d'une distance de 18 m, la balle passant au côté du gardien de but Curca. L'équipe entraînée par Ion Moldovan a dominé le jeu, mais tout comme dans le match de groupe avec l'Italie, à Bucarest, perdu au même score, les footballeurs roumains ont raté avec sérénité les occasions créées. Cette défaite réduit davantage les chances de qualification pour le tournoi final des jeunes footballeurs, dans la perspective du match retour qui se déroulera dans deux jours à Brest.
L'entraîneur Ion Moldovan reste cependant optimiste déclarant lors d'une conférence de presse que "tant que nous gardons une chance nous chercherons à la fructifier. J'ai fait la meilleure formation possible avec les joueurs que j'ai eu à disposition. Nous serons obligés en France d'attaquer dès la première minute".
À son tour, l'entraîneur des Français, Raymond Domenech, a déclaré qu'"à l'heure actuelle la qualification n'est pas jouée". "La Roumanie est une équipe puissante et elle a prouvé cela dans le match avec l'Italie. Cependant, ils ont maintenant 49% de chances de qualification et nous 51%".
À la Salle Elvire Popesco (77, bd Dacia) commence aujourd'hui le "Mois du film documentaire". Initié par le ministère français de la Culture, le Mois du documentaire est une opération destinée à favoriser la rencontre des publics avec les films documentaires, leurs réalisateurs et leurs producteurs.
Aujourd'hui (19h00), dans une version originale, dans le cadre du cycle "Découverte de la France" sont programmés les films documentaires suivants: "La fête des lumières à Lyon", "Les ponts illuminés de Paris", "La production du sel de l'île de Ré", "Barbizon et les peintures", "La renaissance du vignoble de Condrieu", "Le parc de la Vanoise", "Tourisme vert en Martinique", "Le café en Guadeloupe", "Promenade au Mont St.Michel", "En ballon au-dessus des Alpes".
Dans le cadre du cycle "Culture" seront projetés les documentaires "Portrait de Pierre Soulage", "Musique électronique, la french touch", "Exposition Manet au Grand Palais", "Les nuits Couperin à Versailles", "Exposition Soutine à Ceret", "L'enfant roi, ballet de Maurice Béjart", "Ecole de danse de l'opéra de Paris", "Exposition Monet", "Les folles journées de Nantes".
La durée des documentaires est de 65 minutes.
Pour les élèves intéressés, le cycle "Découverte de la France" sera repris le mardi 13 novembre, à 15h00. Inscriptions à l'Institut français (fax 210 0255).
La SADCO est la Société d'administration des droits connexes, une institution qui s'occupe de la protection de la propriété intellectuelle.Le festival SADCOfest comporte deux sections: celle des jeunes artistes (qui se tiendra au studio de théâtre "Casandra") et la section des artistes consacrés, au Théâtre national de Bucarest (salle Liviu Rebreanu).
Le programme de SADCOfest inclut des débats sur les thèmes du droit d'auteur, du management artistique et culturel, ainsi que des concerts, des représentations de théâtre, des expositions d'affiches et costumes de théâtre, une foire à la musique et une foire au livre. Tous ces événements culmineront par l'attribution des prix SADCO pour 2001, le 13 novembre, au Théâtre national de Bucarest.
Un concours sera organisé pour plusieurs genres artistiques, pour les solistes et les groupes: musique moderne (pop, rock, jazz et dance-performing), musique populaire, musique classique (chefs d'orchestre, artistes lyriques, manieurs de marionnettes, artistes de cirque), la chorégraphie (chorégraphes, ballerines, danseurs). Les prix seront de 300 et 500 dollars.
Comme tant de fois jusqu'à présent, la revue "Magazin istoric" ouvre dans les pages du numéro d'octobre des fenêtres vers des époques historiques peu ou insuffisamment connues. Plusieurs articles se penchent sur l'atmosphère trouble des luttes pour accéder au pouvoir dans les principautés roumaines, accentuées dans le contexte en changement continuel des rapports de force entre les empires ayant des intérêts dans la zone. La liberté d'action des princes roumains était parfois tellement réduite que l'expérience du pouvoir semblait pour eux plutôt une aventure de courte durée à la fin imprévisible et avec des bénéfices passagers. Une telle instabilité presque chronique était opportune à l'affirmation rapide des aventuriers proprement dits, tel le cas d'Aloisio Gritti, dont il est question dans une étude consacrée aux relations du prince Petru Rares avec la Transylvanie. La revue publie un fragment de cette étude. Nommé gouverneur de la Transylvanie en 1530 par la Porte ottomane, Gritti a eu l'ambition d'obtenir le titre de gouverneur de la Hongrie et même d'un "royaume " de la Dacie. Pour prévenir la création d'une Transylvanie turque, les voïvodes des deux autres provinces roumaines, voire le roi magyar vassal de la Porte, se sont opposés à lui, ce qui a conduit à la fin tragique de l'ambitieux italien, fils illégitime du doge de Venise. L'inévitable option partisane qu'un prince ou un prétendant au trône devait faire pour un tel ou tel facteur de pouvoir le transformait dans la plupart des cas en simples victimes des conjonctures. Ainsi, l'exil est souvent devenu une expérience caractéristique de la vie des princes roumains jusqu'à la moitié du XIXe siècle. La revue présente deux cas : celui de Gheorghe Stefan, prince de Moldavie entre 1653 et 1658, et celui de Ionita Sandu Sturza, qui a occupé la même fonction de 1822 à 1828. Dans le cas du premier, il s'agissait d'un impressionnant périple européen. D'abord en Transylvanie, ensuite à Vienne et dans les Lands allemands, suivis de Moscou et même de la Suède. Partout des tentatives, finalement échouées, d'obtenir du soutien pour reconquérir le trône. La grande déception a été l'Empire tsariste, qui s'était engagé à protéger les peuples chrétiens sous occupation ottomane. L'attitude russe est évidente même après deux siècles, lorsque le prince Sturza a été exilé en Bessarabie pour s'être opposé à l'influence tsariste en Moldavie, dont le territoire avait déjà été réduit de moitié depuis 1812 en faveur du pouvoir de l'est. Cette oscillation entre les pouvoirs en conflit a marqué l'histoire roumaine du siècle qui vient de prendre fin. Pour illustrer cela, la revue publie un document récemment trouvé dans les archives de la Fédération de Russie qui relate le témoignage d'un prisonnier militaire roumain. Celui-ci avait été impliqué dans des pourparlers secrets avec les Américains, par lesquels on cherchait à éviter une guerre sur le territoire de la Roumanie et la prévisible occupation du pays par l'armée soviétique. Les pourparlers ont été menés à Madrid, en novembre 1943, sur l'initiative de la partie américaine. La confidentialité a été d'une telle rigueur que même l'ambassadeur roumain de la capitale de l'Espagne n'avait pas connaissance de cette mission qui était cautionnée par Mihai Antonescu, le deuxième homme de l'Etat roumain de l'époque. Les négociations n'ont pas avancé, car la descente promise par les Américains sur la Roumanie pour soutenir un éventuel retour des armes contre l'Allemagne était peu crédible, vu l'opposition de l'URSS.
Dans ce dernier numéro de la revue, il faut également remarquer la présentation d'une réunion tenue au Comité central du Parti communiste roumain (PCR) en octobre 1945, consacrée à l'activité des Juifs dans le cadre du parti et en général, à la situation de la minorité juive. Ce qui est intéressant, c'est l'attitude de certains leaders communistes face aux questions délicates de l'antisémitisme ou du sionisme.
DEbat - L'Institut Goethe Inter Nationes (22, rue Henri Coanda, tél. 210 41 18, 312 02 31) organise avec l'appui du ministère de l'Education et de la Recherche de Roumanie et de la Fondation culturelle roumaine, une table ronde sur le thème "Systèmes d'enseignement dans la démocratie. La reconstruction de l'ensemble éducationnel dans les pays en transition". Cette manifestation fait partie d'une série de projets intitulés "Les Balkans et l'Europe", financés par les fonds du Pacte de Stabilité pour l'Europe du sud-est.
Aujourd'hui (9h30-13h30), les participants débattront des problèmes liés à la coordination des systèmes éducationnels et au financement de l'éducation, à la définition des politiques éducationnelles ainsi que différentes formes de financement. Entre 15h30 et 19h, les débats porteront sur les manuels alternatifs: leur élaboration, des mécanismes d'approbation et le financement de la production de ces manuels.
A cette manifestation participeront les représentants du ministère de l'Education, des universitaires, des chercheurs d'Allemagne, de Roumanie et des pays membres du Pacte de Stabilité pour l'Europe du sud-est. Les modérateurs des débats seront Petre Roman, directeur de l'Institut roumain d'études démocratiques, Carmen Musat, rédacteur en chef de "Observatorul cultural", Adrian Miroiu, professeur à la Faculté des Sciences politiques, et Bogdan Murgescu, professeur à la Faculté d'histoire de l'Université de Bucarest.
Art - Le Centre national de conservation et valorisation de la tradition et de la création populaire, en collaboration avec la Fondation culturelle "Ethnos", organise la 6e édition du "Salon international d'art naïf". Le vernissage et l'attribution des prix de l'édition 2001 ont lieu aujourd'hui à 16h30 à l'Office national de documentation et d'expositions d'art - Galerie 3/4 (2, Bd Balcescu). Le salon sera ouvert jusqu'au 22 novembre.