mars 1995
Pages 18 et 19 |
UN PAYS MUSULMAN FACE AU « CLUB DES CHRÉTIENS » | ||
A une large majorité, le Parlement européen a voté, le 16 fé vrier dernier, une résolution affirmant que « les violations des droits de l’homme commises en Turquie sont trop graves pour permettre actuellement » la signature d’un traité d’union douanière avec ce pays. Ce texte, comme le veto grec, éloigne encore la perspective d’une intégration de la Turquie à l’Union européenne. Mais, au-delà des réelles atteintes aux libertés commises par le gouvernement d’Ankara, notamment au Kurdistan, ce refus ne traduit-il pas les réticences d’un « club de chrétiens » à intégrer une nation musulmane ?
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Par Michel Verrier
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Les minarets de la mosquée ronde et massive de Kocatepe dominent le centre d’Ankara. Les fidèles se pressent à la prière, tandis que, sous le socle du bâtiment, les clients emplissent leurs caddies dans la grande surface la mieux approvisionnée de la capitale turque. Les étals débordent : blousons Chevignon, vêtements de luxe ou de sport, chaussures Reebok, collection des grands parfums parisiens. Seuls manquent la bière et le bon vin. Mais Aïcha, vingt-cinq ans, une hôtesse d’accueil parlant parfaitement allemand _ elle est née à Düsseldorf !_, ne sait pas trop si c’est à cause de la mosquée ou des écoles proches. En contrebas, à la lisière du boulevard Atatürk, la bière coule à flots dans les cafés animés le soir par des musiciens où le chant traditionnel se marie avec le son du synthétiseur. La conquête de la municipalité par un maire islamiste du Parti du bien-être, lors des élections de mai dernier, n’a pas changé grand-chose à la vie de la capitale, qui regarde toujours vers l’Occident (1). Depuis trente ans, la Turquie frappe à la porte de la Communauté européenne, mais il n’est pas sûr qu’elle y entre jamais. Le 19 décembre 1994, la Grèce a mis son veto à la signature du traité d’union douanière, planifié depuis vingt ans. La décision a été reportée à une réunion du conseil d’association les 6 et 7 mars, mais l’attitude d’Athènes est toujours intransigeante (2). Les condamnations à des peines allant jusqu’à quinze ans de prison de plusieurs députés kurdes, le 8 décembre dernier, ont suscité une grande émotion qui s’est traduite par un vote du Parlement européen de Strasbourg du 14 décembre enjoignant à la Commission de cesser toute négociation avec Ankara tant que les droits de l’homme y sont violés. En Turquie, on ne marque pas de souligner ce paradoxe : « Comment la Grèce et le Parlement de Strasbourg peuvent-ils invalider les termes d’un traité signé alors que le Parlement européen n’existait pas et qu’Athènes n’était pas encore membre de la Communauté ? » Les critiques des députés européens restent pourtant le plus souvent en deçà de la réalité. Un texte virulent de l’écrivain Yachar Kemal, publié dans l’hebdomadaire allemand Der Spiegel, le 9 janvier 1995, dénonce la guerre infâme menée contre le peuple kurde ; il a valu à son auteur une inculpation pour propagande séparatiste de la Cour de sûreté à Istanbul. Il ne faut pourtant pas se leurrer. Les racines de l’attente trentenaire de la Turquie sont beaucoup plus profondes. De nombreux responsables politiques européens sont hostiles à l’adhésion d’un pays islamique à l’Union, comprise comme un club de nations chrétiennes. Le quiproquo _ « l’hypocrisie et le mensonge », comme on dit en Turquie _ date de l’origine des rapports de la Communauté européenne avec Ankara (3). Blazer bleu marine, visage rond, moustache et cheveux gris, carré dans le fauteuil de son bureau de l’immeuble moderne du ministère des affaires étrangères, M. Fehrat Attaman, son porte-parole, insiste : « Depuis Kemal Atatürk, nous regardons vers l’Europe. Nous ne discutons pas de savoir si nous faisons partie de l’Europe, notre décision a été prise il y a trente ans ; le traité d’union douanière doit être une pierre blanche sur le chemin de son accomplissement. Si notre intégration économique est acquise, notre intégration politique sera irréversible. C’est un choix définitif qui nous ancre au continent, sans retour possible, un barrage face aux forces antieuropéennes à l’intérieur. Un refus serait un coup brutal. » Les arguments pour l’intégration de la Turquie à l’Union ne manquent pas. Soixante millions d’habitants, un pays dynamique, un marché actif, une forte propension à la consommation : 1 million de voitures il y a dix ans ; 3 millions en 1994, 10 millions espère-t-on dans dix ans. A peu près la moitié des échanges commerciaux du pays se font avec l’Union, d’où sont originaires 50 % à 60 % des investissements. Mais la Turquie n’est qu’une semi-démocratie. Si les libertés publiques qu’elle accorde tranchent avec les dictatures qui règnent sur les pays voisins, la Syrie, l’Irak ou l’Iran, elles restent sous la barre des critères occidentaux. Les difficultés remontent aux origines, à la fondation de la République en 1923. Kemal Atatürk avait alors procédé à une purification ethnique, à l’élimination des Grecs et des Arméniens, à l’assimilation des Kurdes ; il avait exclu l’islam du politique et confondu la laïcité avec la raison d’Etat (4). Difficile avec un tel patronage de résoudre démocratiquement la question des minorités et de respecter la liberté d’opinion. La Turquie n’a connu que des Constitutions inspirées par les militaires, la dernière datant de 1982, après le coup d’Etat de 1980. « Mais nous progresserons beaucoup plus facilement dans la voie de la démocratie et des droits de l’homme si l’Europe nous accueille que si elle nous rejette », assure M. Fehrat Attaman. A ne pas vouloir intégrer la Turquie, l’Union européenne ne prend-elle pas le risque de renforcer les courants politiques qui prônent la prise de distance, si ce n’est la rupture avec le Vieux Continent ? Un refus ou un blocage répété de l’accord d’union douanière donnerait une crédibilité au projet de construction d’une union des pays islamistes, porté par le Parti du bien-être de M. Necmettin Erbakan. Si la Turquie se recentrait sur le monde musulman, elle renforcerait ses interventions dans les Républiques turcophones de l’ancien empire soviétique, accroissant les tensions avec Moscou. Or les relations entre les deux pays connaissent un équilibre fragile, illustré par les prudentes réactions d’Ankara à la guerre en Tchétchénie considérée comme une affaire intérieure russe. Sourd aux demandes du peuple kurde, le gouvernement turc peut difficilement soutenir la revendication d’indépendance de la Tchétchénie. Il redoute même que la résistance de la population tchétchène ne fasse tache d’huile, ne s’étende à toute la Transcaucasie et ne transforme la région en une nouvelle Yougoslavie. La pression populaire antirusse en Turquie deviendrait alors difficilement maîtrisable. 1 500 000 Tchétchènes vivent en Turquie. Dix millions de Turcs _ sur soixante millions _ sont originaires du Caucase et sensibles aux images des chars russes écrasant Grozny (5). « Nous ne voulons pas nous battre avec les Turcs, mais établir un partenariat amical avec eux », souligne un diplomate russe en poste à Ankara. La Russie reconnaît les intérêts de la Turquie dans le Caucase, admet la relation « ethnique » que veut cultiver Ankara avec les Républiques turcophones d’Asie centrale, mais elle réaffirme en même temps ses intérêts propres dans la région et souhaite éviter la rivalité entre les deux pays. Moscou redoute néanmoins la montée en puissance des cercles nationalistes grands-turcs, qui prônent, depuis plusieurs années déjà, l’expulsion des Russes des Républiques turcophones pour en faire des « territoires homogènes », construire un « grand Turkestan », de l’Adriatique à la Chine. Le colonel Alparslan Türkes, dirigeant du Parti d’action nationaliste (MHP), partisan notoire d’un « grand Turkestan », est en bons termes avec le président Suleyman Demirel, qu’il a accompagné notamment lors de récentes visites dans la région. Tout bien pesé, Moscou préférerait voir la Turquie s’arrimer à l’Union européenne. Les gouvernements des Républiques d’Asie centrale eux-mêmes savent que, sur le plan économique, la Turquie ne peut se substituer à la Russie. Et c’est Téhéran _ et pas Ankara _ que Bakou vient de choisir comme partenaire pour transporter et exploiter le gaz et le pétrole du Caucase, avec l’appui de capitaux et de groupes britanniques, russes et américains : un coup sévère à l’idée même d’un grand ensemble turcophone (6). « En dehors de l’Azerbaïdjan, le projet d’un ensemble turcophone relève du romantisme », estime un haut fonctionnaire américain. Affirmant que « les États-Unis ont toujours soutenu la demande d’adhésion de la Turquie à l’Union européenne », M. Richard Barklay, ambassadeur américain à Ankara, précise que Washington a réévalué le rôle de l’armée turque au cours des deux dernières années, car les Etats-Unis ont perdu « certaines illusions sur l’évolution pacifique de la Russie, courantes lors de la chute du mur ». Le contexte régional est en outre incertain. L’Irak reste une pomme de discorde entre Washington et Ankara, qui aspire à rétablir ses relations politiques et commerciales avec Bagdad. Une très courte majorité au Parlement a prolongé pour six mois l’autorisation de stationnement sur les bases d’Incirli et de Diyarbakir des avions américains qui surveillent la zone nord de l’Irak. « En fait, les Turcs n’ont pas de meilleure solution que nous, insiste notre interlocuteur. Si l’on relâche la surveillance sur Saddam Hussein, il viendra reconquérir la région nord ; des millions de Kurdes gagneront les montagnes, des centaines de milliers se réfugieront dans l’est de la Turquie, accroissant encore les difficultés de l’armée turque dans sa guerre contre le PKK. Ankara n’a vraiment pas besoin de ça en ce moment. » Réticences allemandes POUR Washington comme pour Moscou, l’adhésion de la Turquie à l’Union européenne serait positive, mais les principales puissances du Vieux Continent n’ont pas toutes le même point de vue sur le statut futur d’Ankara. « Nous sommes les plus sensibles à ce qui se passe ici, car c’est nous _ avec les Américains _ qui avons les relations les plus étroites avec les Turcs », remarque un diplomate allemand. Deux millions de citoyens turcs vivent en effet en Allemagne, marginalisés par des conditions d’accès à la nationalité allemande particulièrement strictes (7). L’adhésion de la Turquie leur procurerait le statut de citoyens de l’Union et leur permettrait la libre circulation sur tout le continent. Les courants dominants de la démocratie chrétienne à Bonn ne sont pas favorables à ce bouleversement. Pour expliquer les réticences allemandes, tout diplomate turc cite la phrase attribuée à M. Wolfgang SchÄuble, bras droit du chancelier Helmut Kohl, selon laquelle « la Communauté européenne est un club de pays chrétiens ». Lors de la récente rencontre économique de Davos, il expliquait, le 29 janvier : « Je suis choqué de ce que chaque pays membre de l’Union européenne déclare publiquement souhaiter l’adhésion de la Turquie, alors que, en réalité, personne ne la souhaite. (...) Ne peuvent appartenir à l’Europe que ceux qui sont européens. La Turquie est européenne mais elle n’est pas que cela. » C’est un point de vue courant à Bruxelles, remarque un haut fonctionnaire turc longtemps en poste en Belgique. « Personne ne veut de la Turquie dans l’Union », souligne un homme d’affaires allemand travaillant à Istanbul et qui évoque les difficultés du pays à avancer sur la voie de la réforme économique, contrairement à ce qui se passe dans les pays de l’Est : « La Turquie déclare depuis trois ans qu’elle va privatiser et rien n’a encore été fait. La Cour constitutionnelle vient même de déclarer impossible la privatisation des entreprises d’Etat de l’électricité, alors qu’en Pologne ce qui avait été promis à ce sujet est déjà largement réalisé. » Et puis l’adhésion de la Turquie coûterait à l’Union des dizaines de milliards d’écus... « Les relations entre Bonn et Ankara sont trop proches, trop agitées, renchérit un haut fonctionnaire français. D’une certaine façon, l’Allemagne n’est pas mécontente de voir notre poids grandir à ses dépens ici. C’est en quelque sorte la logique du « Nous, on s’occupe de l’Est, occupez-vous du Sud ». Tout cela n’empêche pas M. Michael Lake, l’ambassadeur de l’Union européenne à Ankara, d’être optimiste. Autrefois journaliste à Bruxelles, ce Britannique garde soigneusement encadré le papier de « une » qu’il écrivit en janvier 1963 : « Veto français : de Gaulle s’oppose à l’adhésion de la Grande-Bretagne ». Selon lui, « la question du lien entre politique étrangère et droits de l’homme _ le gros handicap d’Ankara _ est discutée dans tout le pays. C’est un progrès substantiel. Nous sommes dans une période de transition pour la Turquie. Tout le problème est que son rythme d’évolution est trop lent par rapport à ses ambitions extérieures. » Ne pas favoriser l’évolution de la Turquie et son insertion dans l’Union européenne serait profondément contradictoire avec la volonté des Quinze de réaffirmer une politique méditerranéenne. Quant à la définition de l’Europe comme « club des chrétiens », M. Michael Lake la conteste : « L’Union européenne ne pourrait pas mettre en oeuvre une discrimination à l’égard de la Turquie sur la base de la religion, ce serait contraire à son esprit démocratique. Le traité de Rome d’ailleurs ne fait pas mention de la religion. Le traité d’association de 1963 est bien clair en son article 28, il donne comme perspective, « en temps utile, l’adhésion. » Reste à savoir si le gouvernement turc est à la hauteur. Depuis la mort de Turgut O"zal et l’accession de M. Suleyman Demirel à la présidence de la République, le système politique turc se dégrade. La situation échappe à Mme Tansu Ciller, le premier ministre, alors que le Parti du bien-être, de tendance islamiste, continue sa progression : selon les derniers sondages, il serait devenu le premier parti du pays, tout en n’atteignant pas encore un quart des intentions de vote. La crise permanente de la coalition gouvernementale, réunissant le Parti de la juste voie (DYP) de Mme Tansu Ciller et le Parti populiste social-démocrate (SHP) (8) de M. Murat Karayalcin, érode régulièrement son potentiel électoral. Les deux partis tentent, de concert avec le Parti de la mèr patrie (ANAP), la principale force de l’opposition, de s’entendre sur une série d’amendements constitutionnels qui abrogeraient les articles restreignant les libertés démocratiques et aligneraient le texte constitutionnel sur les normes européennes. Une importante inconnue demeure néanmoins, le statut du Conseil national de sécurité, l’instance officielle où les militaires ont toujours le dernier mot dans la définition de la politique appliquée dans l’est du pays. « Le pire serait l’isolement », déclarait au Bundestag M. Cem Ozdemir, député Vert, d’origine turque, à l’issue d’une visite récente et remarquée en Turquie. Interrogé à son retour sur le vote du Parlement de Strasbourg réclamant l’arrêt des négociations avec Ankara, il répondait : « On renforcerait ainsi les nationalistes et les fondamentalistes. Il faut signer le traité de l’union douanière et, en même temps, être clair sur les conditions que devra remplir la Turquie pour devenir membre de l’Union à moyen terme. » Depuis plus de trente ans L’UNION douanière devrait être l’aboutissement d’une longue marche entamée le 1er janvier 1973, à la suite de la signature du protocole de 1970 qui complétait le traité d’association conclu en 1963 entre la Communauté économique européenne et la Turquie. Les exportations turques vers la CEE ont été libérées dès 1973, les seules restrictions s’appliquant aux domaines sensibles du textile et de la confection. Bien que le rapprochement ait été gelé par le coup d’État du général Evren entre 1980 et 1986, les ventes de ces secteurs à la Communauté sont passées d’un peu plus de 313 millions d’écus (1) en 1980 à 3 375 milliards en 1993 (soit la moitié du total des exportations turques). L’union douanière ouvrira aux produits des Quinze les portes d’un marché jusqu’alors protégé par des taxes s’élevant à 22 % en 1992, à 19,7 % en 1993, à 12 % en 1994 (2). La suppression de ces barrières douanières va donc soumettre l’économie turque à une concurrence directe qui devrait pousser les principaux secteurs industriels et commerciaux à se moderniser. Outre les accords commerciaux, la Communauté européenne a apporté une aide financière à la Turquie depuis la signature du traité d’association : 395 millions d’écus ont été versés entre 1964 et 1969, 310 millions de 1979 à 1981. Le dernier protocole d’aide proposé par la Commission européenne, d’un montant de 600 millions, n’a toujours pas été avalisé en raison du veto de la Grèce. Or la Turquie insiste sur l’importance de cette assistance pour absorber le contrecoup de l’union douanière. La mise en oeuvre de celle-ci bouleversera également le cadre légal dans lequel les entreprises turques travaillent. La législation des brevets, de la propriété intellectuelle et industrielle, de la concurrence, des institutions financières devrait être profondément réformée. La libéralisation des services et des concessions mutuelles dans le domaine des produits agricoles, qui restent très protégés _ avec des taxes à l’importation à hauteur de 45 % _ sont aussi à l’ordre du jour. L’ouverture du marché turc et l’alignement de ses lois sur celles de l’Union européenne favoriseront les investissements étrangers. Une réserve de taille est pourtant prévue : l’union douanière ne permettra pas la libre circulation de la force de travail. L’accès aux pays européens restera limité pour les travailleurs turcs. (1) Un écu valait 6,60 F en janvier 1995. (2) Ces chiffres masquent des écarts tarifaires allant de 0 à 60 %, les produits industriels étant les mieux protégés. A titre d’exemple, les voitures de moyenne cylindrée sont taxées à 62,3 % (106 % en 1993 !) alors que les peaux sont exemptes de tout tarif douanier. Michel Verrier.
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Union européenne Turquie
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(1) Lire Michel Verrier, « Dangereuses dérives en Turquie », Le Monde diplomatique, juin 1994. (2) Ce conseil rassemble les ministres des affaires des pays membres de l’Union européenne et de la Turquie. (3) Wolfgang Koydl, Süd- deutsche Zeitung, 21 décembre 1994. (4) Lire Jacques Benoist-Méchin, Mustapha Kemal, Albin Michel, Paris, 1984, pp. 337 et suivantes, une histoire de la fondation de la République kémaliste beaucoup plus réaliste que celle donnée par le livre de Bernard Lewis, Islam et laïcité, la naissance de la Turquie moderne, Fayard, Paris, 1988, qui fait généralement autorité. (5) La guerre en Tchétchénie attise un sentiment populaire antirusse déjà alimenté par la guerre du Haut-Karabakh et le conflit des Balkans, où Moscou et Ankara soutiennent des camps opposés. (6) Bassam Tibi, Frankfurter Allgemeine Zeitung, 8 janvier 1995. (7) La législation allemande reste fondée sur la loi du sang et refuse l’accès automatique à la nationalité allemande aux jeunes Turcs nés en Allemagne. (8) Le SHP et un petit mouvement de gauche, le Parti républicain du peuple, se sont unifiés les 18 et 19 février sous la direction de M. Hikmet Cetin, ancien ministre des affaires étrangères. | ||
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