Quand la France se réveille
35 ans ! Il a fallu 35 ans à Chirac pour comprendre la prophétie d’Alain Peyrefitte. « Quand la Chine s’éveillera, le monde tremblera », affirmait feu l’ancien ministre.
Tout juste.Les fils de l’empire céleste, tout récemment encore courtisés par Raffarin, sont sortis de leur isolement maoiste.
L’émancipation libérale des Chinois, convertis à l’économie de marché, était non seulement prévisible mais officiellement annoncée et déjà très perceptible. Il n’y a aucune raison d’être surpris aujourd’hui.
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L’Occident s’est précipité à Pékin pour transmettre sa technologie et son savoir-faire et les délocalisations se sont multipliées. Résultat : les jeans et les casquettes de l’armée US se fabriquent tous en Chine, les nouveaux uniformes de nos cheminots, commandés à un Français, ont été sous-traités en Chine…et l’élite chinoise brille en Amérique.
Le processus est classique et n’a rien d’inédit.
Aujourd’hui, la France panique devant la déferlante du textile chinois et le seuil d’alerte européen est dépassé. Mais à jouer avec le feu sacré du libéralisme, il arrive qu’on se brûle.
Face au péril jaune, l’impératif d’une Europe forte s’impose. Sans doute. Même si l’UE avec ses 450 millions d’âmes risque ne pas peser lourd face au 1.200.000 Chinois d’un côté et aux Etats-Unis de l’autre. Surtout si, comme le prédisent déjà certains, un Pékinois s’installe dans 20 ou 30 ans à la Maison Blanche et pactise avec Pékin.
Peu importe. L’Europe aura quand même sa place si elle sait se faire entendre et respecter sans singer l’un ou l’autre bloc, en restant humaniste et humaine, en rejetant le libéralisme sauvage.
Alors, oui à cette Europe solidaire, sociale et ouverte. Mais non à une Europe où l’on peut être ‘’délocalisé’’ en Roumanie avec un salaire de 100 € pendant qu’un grand patron empoche 38 millions d’euros d’indemnités pour son départ.
Le petit râleur 30-04-2005
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| Les commentaires | Auteur | Date | 90 | Puisqu,une machine informatisée remplace 80 personnes (égale 80 personnes qui ne cotisent plus) ces machines doivent être imposées | Thery Jean PONT ST MARD | 2005-10-04 23:30:34 | 89 | « Jamais ailleurs, les droits et les libertés politiques, sociaux et économiques des citoyens, ainsi que les garanties concrètes de leur réalisation n'ont été fixés plus clairement et plus pleinement que dans le projet de notre Constitution. » On pourrait très facilement croire que ces propos sont ceux du socialiste François Hollande au sujet du TCE... Il s'agit en réalité de ceux de Brejnev relatifs à la Constitution soviétique de 1977. Cette similitude dans les termes employés n'a rien d'anodine car -il ne faut pas s'y tromper-, qu'elle soit Soviétique ou Européenne, l' « Union » est fondée sur l'exploitation du plus grand nombre par une minorité de possédants. La différence réside dans le fait que, de temps à autre, les divers traités relatifs à la « construction européenne » [1] sont soumis à ratification par voie referendaire. Et, pour assurer une victoire du oui, la recette ne varie guère d'un référendum à l'autre: assimilation de l'euroscepticisme ou de l'anti-européisme à du nazisme, mensonges et calomnies, recours massif à la pédagogie-propagande, mépris affiché pour la démocratie...
En matière d'européisme, c'est incontestablement le PS qui tient le haut du pavé. La gauche bourgeoise, « avant-garde éclairée », sait ce qui est bon pour la nation française... mais préférerait ne pas avoir à connaître son avis. Comme le disait Strauss-Kahn: « Ce référendum est une connerie. Nous avons fait la connerie de le demander et Jacques Chirac a fait la connerie de le convoquer ». On voit ici à quel point les sociaux-démocrates se soucient de ce que pense le peuple [2], et quelle conception élevée ils ont de la démocratie.
Le PS n'a certes pas plus d'arguments qu'avant le 21 avril 2002 mais il a désormais un épouvantail à brandir : la menace du retour de la peste brune, avec Le Pen dans le rôle du néo-Hitler marchant sur l'Elysée... Une victoire du « non » serait un « nouveau 21 avril » nous répètent-ils, sans jamais motiver clairement cette comparaison fallacieuse. En effet, si la présence au second tour des dernières présidentielles du plus réactionnaire des candidats en lice a été une claque pour bon nombre d'exploités, c'est cette fois une acceptation –et non un refus- de ce TCE réactionnaire qui en serait une. Ne reculant devant rien, Hollande a affirmé que « si Le Pen ne se fait pas entendre c'est parce que d'autres font le travail pour lui ». Il y a chez les socialiste pro-oui une irrésistible envie de remplacer la question : « approuvez-vous le projet de loi qui autorise la ratification du traité établissant une Constitution pour l'Europe ? » par « détestez-vous Adolf Hitler ? ». Il serait tellement plus facile ainsi d'obtenir une majorité de « oui »! Et puisqu'il fallait absolument faire croire que les partisans du non étaient tous des nostalgiques du IIIè Reich, et que les journalistes-de-gÔche n'avaient pas de déclarations pro-nazies sous la main, ils en ont inventé une. Pour ce faire, ils ont eu recours à la technique déjà bien rôdée du glissement sémantique [3]. Henri Emmanuelli ayant affirmé que la majorité des socialistes n'avait pas toujours raison et pris l'exemple de la majorité ayant voté les pleins-pouvoirs à Pétain en 1940, la classe médiatique et politique dite « de gauche » s'est empressé d'y voir un « dérapage ». Pour un journaliste social-démocrate, l'affirmation d'Henri Emmanuelli semblait en fait signifier « collaborer avec les nazis est beaucoup moins grave que voter 'oui' au référendum » et donc, au final, «comparés au TCE, les camps d'extermination ne sont qu'un détail de l'Histoire».
Citons aussi cette phrase de Bertrand Delanoë : «Ce qui me peine, c'est que je crois que vraiment le virus de l'extrême droite s'est introduit dans le 'non' à la Constitution européenne, et donc il peut annoncer si le 'non' l'emportait en France un deuxième bug démocratique.» « virus », « bug »...là encore, on perçoit nettement ce que devient la démocratie une fois diluée dans l'UE: un simple enchaînement de procédures, ralenti de temps à autre par des erreurs de manipulation (du peuple).
Les Verts ne sont pas en reste en matière d'hystérie européiste matinée de néostalinisme.Comment ne pas évoquer le « cas » Daniel Cohn-Bendit, ce « tuteur du pire conformisme médiatique » (Jean-François Kahn) ? Cet abject libéral-libertaire se montre certes totalement incapable de convaincre par des arguments, mais il bénéficie de la totale dévotion de la majeure partie de la classe médiatique. Qu'on se le dise: il y aura toujours un journaliste-de-gÔche pour accuser d'antisémitisme l'imprudent qui refuserait de se prosterner devant Saint Cohn-Bendit... Dominique Voynet, quant à elle, se plaît à dire des opposants au TCE qu' « ils sont nationalistes, populistes, et singulièrement conservateurs et réactionnaires ». Venant d'une sinistre imbécile qui ne voyait pas dans le naufrage de l'Erika une catastrophe écologique, les tenants du non ne peuvent qu'être flattés d'être décrits de la sorte. Et lorsque l'européiste Alain Lipietz qualifie, en se voulant méprisant, les partisans du non de « défenseurs de l'Europe des nations », on touche à un des objectifs-clés de l'UE : détruire les nations européennes. Dans ce domaine, les Verts sont sur la même longueur d'onde que les technocrates européistes : haine féroce des nations là où elles sont une réalité, mais soutien enthousiaste apporté à des micro-régionalismes absolument marginaux [4].
Le PCF et les altermondialistes jouent à merveille leur partition: s'ils appellent à voter non, c'est à « l'Europe libérale » et non pas à l'Europe capitaliste. Une taxation –fut-elle infime- des flux de capitaux, des politiques dites « de relance » ici et là, et leurs vœux auraient été comblés... On mentionnera d'ailleurs leur légalisme scrupuleux et leur profond respect du Système. En effet, Marie-Georges Buffet tout comme José Bové accréditent par leurs propos l'idée d'un « verrou libéral» qui sauterait si le non l'emporte et donc, implicitement, celle d'une lutte qui deviendrait inutile car vouée à l'échec si c'est le oui qui sort vainqueur. Comme si les exploités devaient se sentir liés par la valeur constitutionnelle donnée à un document épais autant que rebutant, et qui ne leur promet rien d'autre que du capitalisme enrobé de Droits de l'Homme et assaisonné de Religion ! Enfin, ce n'est guère une surprise, les bureaucraties syndicales de toute l'UE, en forces contre-révolutionnaires qui se respectent, appellent massivement à voter oui au référendum.
Après avoir rappelé les différentes modalités de ralliement des forces dites « de gauche » au capitalisme, il convient d'analyser la résurgence de certaines pratiques malhonnêtes, voire franchement staliniennes, à chaque poussée de fièvre européiste.
La réécriture du passé est au rang de ces pratiques caractéristiques des journalistes et hommes politiques européistes. Ainsi, il faut voter oui au référendum parce qu'en cas de victoire du non, c'est l'ignoble traité de Nice qui continuera à s'appliquer. Seul problème : les partisans du oui au référendum ont longtemps pensé le plus grand bien du traité de Nice. Comme l'a dit Pierre Moscovici, « Nice constitue un progrès » ; pour Hubert védrine, « le traité de Nice recèle de belles potentialités » ; quant à Lionel Jospin, il a estimé que « le sommet de Nice a été un rendez-vous réussi » . Selon Jacques Chirac, « l'histoire retiendra qu'à Nice une volonté s'est exprimée. L'Europe s'est mise en ordre de marche pour achever son unité » .
Dans le même ordre d'idée, les pro-oui, non contents de trafiquer une photo de Jaurès en remplaçant le drapeau rouge par un drapeau européen, ont décidé de faire voter les morts : « Jaurès vote oui ! » prétend-t-on à gÔche, « De Gaulle vote oui !» affirme-t-on à droite. Au fond, l'Histoire n'est plus autre chose que celle décrite dans le 1984 d'Orwell: « un palimpseste gratté et réécrit aussi souvent que [...] nécessaire » ...
Les européistes se caractérisent par un mépris du réel et par une propension impressionante à croire leurs propres mensonges. L' « argument » qui revient sans cesse chez eux est que la construction européenne a apporté la paix en Europe. Il s'agit là d'un mensonge éhonté. Un calme précaire règne certes en Irlande du Nord, mais ce depuis 1999 seulement, soit 26 ans après l'entrée du Royaume-Uni dans la CEE, et ce calme est absolument sans lien avec cette dernière. Quant aux bombardements massifs de la Serbie en 1999, on ne saurait passer sous silence le fait que le Royaume-Uni et la France y ont pris part et que ce sont les services secrets allemands qui ont concocté un plan dit « fer à cheval » qui a servi à les justifier. L'armée russe qui s'escrime depuis maintenant onze ans à faire disparaître la nation tchétchène ne semble pas non plus empêchée outre mesure par la « construction européenne ». L'Union Européenne n'a pas apporté la paix en Europe et n'empêche nullement les bourgeoisies européennes d'exporter leurs sales guerres, du Timor-Leste jusqu'au Rwanda.
Les européistes foulent aux pieds les règles de démocratie les plus élémentaires. Comme le notait fort justement Phillipe de Villiers, « la campagne a basculé dans la propagande d'Etat » et « les journaux télévisés du 20 heures [...] ont été mis en location gérance pour le 'oui'» . France Inter tout autant que France 2 sont des canaux de propagandes quasi-continuelle en faveur du TCE. A cet effet, même des émissions dites « de divertissement » ont été « réquisitionnées », et le semi-comique Laurent Ruquier se vautre tous les soirs dans l'européisme le plus abject. On ne peut omettre de signaler la remarquable performance de Christine Ockrent, qui s'est engagée de manière si peu discrète en faveur du oui qu'elle a été « rappelée à l'ordre » par le CSA.
A vrai dire, on n'avait plus atteint un tel degré de propagande depuis l'entre deux tours des dernières élections présidentielles, où tous les mass-medias, service public compris, sommaient ouvertement les Français de devenir chiraquiens et voyaient un nazi derrière chaque non-chiraquien. « Réquisition » des télévisions et radios publiques, distribution de propagande dans les lycées, envoi de propagande avec les textes du traité constitutionnel (sous prétexte d' « explication »), campagne d'affichage... malgré tout cela, les européistes ont l'audace de se plaindre de la « désinformation » que, selon eux, pratiqueraient les rares tenants du non qui arrivent à s'exprimer dans les mass-medias ! Guy Debord, dans ses Commentaires sur la société du spectacle, avait apporté un éclaircissement à ce phénomène : « Le concept confusionniste de désinformation est mis en vedette pour réfuter instantanément, par le seul bruit de son nom, toute critique que n'auraient pas suffi à faire disparaître les diverses agences de l'organisation du silence. [...]Là où la désinformation est nommée, elle n'existe pas. Là où elle existe, on ne la nomme pas ».
Quoi qu'il en soit, les européistes, par la voix de Jacques Delors, ont d'ores et déjà prévenu le peuple français: comme les Danois pour Maastricht et les Irlandais pour Nice, vous voterez jusqu'à ce que oui s'ensuive ! Cette technique est fort simple : si, malgré des mois de propagande hystérique, une nation européenne a l'outrecuidance de rejetter un traité européen, on lui rajoute six nouveau mois de propagande culpabilisatrice sur l'air du « vous êtes des nazis ! » et ensuite on la fait revoter. La malheureuse nation finit généralement par céder, excédée qu'elle est par tous ces « experts » qui lui expliquent à longueur de journée que, même si elle ne s'en rend pas compte, l'Union Européenne veut son bien... Dans une optique de destruction de ce qui subsiste de démocratie en Europe, nul doute que la gÔche européiste songera un jour a étendre cette technique du vote-avec-un-seul-résultat-acceptable aux élections : cela rendrait impossible tout mauvais coup du peuple, l'éviction du candidat social-démocrate dès le premier tour d'une présidentielle par exemple...
Tout en faisant continuellement l'amalgame entre Le Pen et l'intégralité des tenants du non, la gÔche européiste fait semblant d'ignorer que le TCE est plébiscité par le baron Seillière, les fascistes italiens, une partie des « bushistes » français et le néonazi autrichien Jorg Haider. Il est effectivement impossible pour cette gÔche là de reconnaître que de notoires ordures voteront oui au référendum sans, du même coup, tirer un trait sur le raisonnement plus que rudimentaire qui constitue son fonds de commerce : Le Pen est le Mal et Le Pen vote non, donc je vote oui pour me situer dans le camp du Bien. Ce chantage à l'antilepenisme a fait long feu : il n'empêchera nullement, et c'est heureux, des millions de Français de voter non au referendum. Passer pour des nationaux-socialistes aux yeux des sociaux-traîtres, voilà qui est nécessaire pour briser le Consensus européiste...
[1] terme orwellien utilisé pour désigner la destruction des nations européennes et de la Civilisation
[2] le peuple, et c'est tant mieux, leur rend parfois la pareille, en se désintéressant totalement des belles paroles social-démocrates : 88,8% des Français inscrits sur les listes électorales n'ont pas voté pour le candidat socialiste au premier tour des dernières élections présidentielles
[3] dans un ouvrage collectif intitulé antisémitisme: l'intolérable chantage, Michel Warschawski illustre ainsi la technique du glissement sémantique : « Quand on dit 'l'assassinat délibéré de civils par des unités de l'armée israélienne est un crime de guerre', on n'exprime pas un jugement –vrai ou faux- fondé sur une règle connue du droit de la guerre, mais, par glissement sémantique, il faut comprendre que 'les juifs sont des criminels de guerre' et donc 'le judéocide nazi était justifié', tout comme l'affirmation 'je n'aime pas le poisson farci' signifie en fait, par glissement sémantique, 'je hais les juifs askhénazes' ».
[4] que l'on songe par exemple aux listes communes Verts-Union Démocratique Bretonne lors des élections européennes de 2004 | Analyse ORMESSON | 2005-06-04 03:30:39 | 88 | D’un Chirac à l’autre...
Comment dire tout et son contraire
Chacun sait que le Président de la République est un spécialiste du retournement de veste. En effet, au cours de sa vie politique, il a exprimé des points de vue les plus divers sur tous les sujets, prenant chaque fois cet air pénétré et convaincu qu’on lui connaît pour asséner sa vérité du moment.
La construction européenne ne fait pas exception. Récemment en effet, Chirac se félicitait de la construction d’une Europe à géométrie variable. C’est plutôt l’Europe qui devrait se féliciter d’un Chirac à géométrie variable. Car sur le sujet, la juxtaposition des positions passées et présentes du Chef de l’Etat est plutôt amusante....
1- Libre -échange, délocalisations
“Il est de fait que cette Communauté ...tend à n’être, aujourd’hui, guère plus qu’une zone de libre-échange favorable peut-être aux intérêts étrangers les plus puissants, mais qui voue au démantèlement des pans entiers de notre industrie laissée sans protection contre des concurrences inégales, sauvages ou qui se gardent de nous accorder la réciprocité” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“Il ne faudrait pas que se cristallise contre cette Constitution tout un ensemble de craintes, de peurs qui n’ont rien à voir avec elle” (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
Commentaire : entre 1975 et 2005, les emplois industriels sont passés de 6 millions à 3 millions, en raison des délocalisations et des cessations d’activités liées à une concurrence mondiale sauvage, parce que nous n’avons plus de frontières commerciales.
2- Chômage et emploi
“On ne saurait demander aux Français de souscrire ainsi à leur asservissement économique, au marasme et au chômage” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“La monnaie unique permettra plus de croissance et plus d’emplois” (Déclaration sur TF1 le 28 août 1996)
Commentaire : depuis la mise en place de la monnaie unique en 2001, jamais la croissance française n’a atteint 3% par an, chiffre pourtant modeste que nous atteignions jadis. Depuis 4 ans, le nombre de chômeurs n’a cessé d’augmenter.
3- L’élargissement de l’Europe
a. L’Espagne et le Portugal
“L’admission de l’Espagne et du Portugal dans la Communauté soulève, tant pour nos intérêts agricoles que pour le fonctionnement des institutions communes, de très sérieuses difficultés qui doivent être préalablement résolues, sous peine d’aggraver une situation déjà fort peu satisfaisante” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“Lors de l’adhésion de l’Espagne et du Portugal, on nous disait déjà que ce serait la catastrophe. Cà n’a pas été le cas, voyons” (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
Commentaire : l’entrée de l’Espagne et du Portugal a ouvert à ces pays notre marché agricole, et réorienté vers eux les aides de la PAC, pénalisant nos agriculteurs et nos pêcheurs, désormais en voie de disparition.
b. La Turquie
“Cette histoire d’élargissement de l’Europe est tout à fait absurde. (...) La Turquie, maintenant, est candidate. Demain ce sera le Zimbabwe !” (Jacques Chirac sur Antenne 2, 25 avril 1980)
“La Turquie donne plus de poids à l’Europe” (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
Commentaire : 200 millions de musulmans en plus au cœur de l’Europe ! En effet, aux 100 millions de turcs s’ajoutent 100 millions de turcophones (pays de l’Asie Centrale ex-soviétique), qui en vertu de la loi turque, peuvent obtenir la double nationalité (celle de leur pays d’origine et celle de la Turquie).
4- L’Europe et les Etats-Unis
“Une Europe fédérale ne manquerait pas d’être dominée par les intérêts américains. C’est dire que les votes de majorité, au sein des institutions européennes, en paralysant la volonté de la France, ne serviront ni les intérêts français, bien entendu, ni les intérêts européens” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“C’est en unissant nos forces avec celles de nos partenaires européens que nous pouvons peser davantage sur la scène internationale, pour le bénéfice de notre pays, de la sécurité de notre continent, et de l’équilibre du monde tout entier” (Déclaration du 19 avril 2005)
Commentaire : Dans le Traité, le fondement de la défense collective des Européens et “l’instance de sa mise en œuvre”, c’est l’OTAN. “La politique de l’Union (...) respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains États membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’OTAN et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre” (I-41-2).
5- Le poids de la France dans l’Europe
“Nous disons non à une France vassale dans un empire de marchands, non à une France qui démissionne aujourd’hui pour s’effacer demain” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“Cette Constitution est fille de la pensée française” (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
Commentaire : si “l’empire de marchands” vise le libre-échangisme mondial et “la pensée française” la défense du modèle social néo-marxiste français, Chirac fournit au moins deux bonnes raisons de voter NON.
6- L’avenir
“Nous lutterons de toutes nos forces pour qu’après tant de sacrifices, tant d’épreuves et tant d’exemples, notre génération ne signe pas, dans l’ignorance, le déclin de la patrie.” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“N’ ayons pas peur de cette Europe que vous avez pour avenir.(...)” (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
Commentaire : Nous lutterons pour ne pas signer le déclin de la patrie et parce que nous avons peur de cette Europe que vous nous donnez pour avenir, monsieur Chirac.
7- Où va l’Europe ?
“Si, comme le veut M. Delors, on faisait une monnaie unique, il faut bien que les Français sachent les conséquences... Nous n’aurions plus de politique budgétaire nationale, plus de politique sociale indépendante” (2 avril 1990, Emission Aparté de Pierre-Luc Séguillon)
“La sécurité sociale reste de compétence nationale” : (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
Commentaire : Une fois n’est pas coutûme, le Chirac de 1978 avait dit la vérité : les régimes complémentaires de sécurité sociale sont d’ores et déjà ouverts à la concurrence depuis 1992, en attendant les régimes légaux.
8- Pour un OUI et pour un NON
“C’est pourquoi nous disons NON.
NON à la politique de la supranationalité.
NON à l’asservissement économique.
NON à l’effacement international de la France” (Appel de Cochin, 6 décembre 1978)
“Je voterai ‘oui’ parce que je considère que c’est l’intérêt de la France et de l’Union européenne” (TF1, grande émission avec 80 jeunes, 14 avril 2005).
| Jean ST CLOUD | 2005-06-02 20:07:05 | 87 | Http://www.blogdsk.net/
voilà le blog de DSK il a pas bien compris que le ps à dit non à 60 % qui peut lui dire en lui laissant des commentaires ! | Yvette LENS | 2005-06-02 16:02:52 | 86 | Merci Max et merci aussi à Eric tout ceux qui à gauche nous ont trahi en demandant de voter OUI doivent quitter leur parti !
et bravo à nos amis ( e ) hoallandais ( e ) maintenant la France n'est plus seule à dire NON ! rendez vous le 10 juillet avec nos amis ( e ) du luxembourg oui ou non ?? | Dool PARIS | 2005-06-02 13:37:30 | 85 | Bravo à dool je pense que notre président n'a plus rien à faire quand on est nul on est nul démissionne pour la france | Max METZ | 2005-06-02 13:21:45 | 84 | DSK,Dray , Hollande ,Lang et tout les éléphants du PS qui ont appellés à dire oui , doivent quitter le PS ils n'ont plus rien à y faire ! | Eric PS PARIS | 2005-05-30 13:26:10 | 83 | Merci à ceux et celles qui ont fait triomphé le non ! Bravo ! | Dool PARIS | 2005-05-29 22:24:28 | 82 | Si l' "Europe" doit représenter une puissance indépendante des USA, pourquoi Condoleezza Rice pousse-t-elle la Turquie dans son sein? Ce pays est un allié de longue date de l'impérialisme US, et ce ne serait pas de l'intérêt de ce dernier de réclamer l'intégration de la Turquie au sein d'une puissance concurrente. Mais tout est là, que la super-puissance européenne, si elle voit le jour avec un OUI au Traité Constitutionnel Européen, ne sera en rien indépendante des USA: elle défendra, au contraire, les mêmes intérêts, ceux de la grande finance internationale dont la tête est l'oligarchie anglo-US.
Les USA rencontrent de sérieuses difficultés dans leurs guerres de conquête et dans leur besogne de gendarmerie mondiale et, par conséquent, l'extension de leur puissance militaire est devenue une nécessité vitale pour les oligarchies. Seule la "grande Europe" peut leur voler au secours. D'où l'enorme pression politique et médiatique à laquelle on est soumis pour nous faire accepter la Consitution Européenne qui contient les deux ingrédients indispensables à la mise en place de cette super-puissance militaire:
- Appauvrissement des travailleurs des pays dits "riches". La masse salariale globale de l'Europe occidentale (dans les trois-mille milliards d'euros par an) est plus élevée que la dette totale du tiers-monde. C'est un énorme butin à ramasser, sans doute le plus grand de l'histoire. En exerçant une pression brutale sur nos salaires et nos standards sociaux via le "grand marché de la main d'oeuvre", les oligarchies espèrent des bénéfices sans précédent.
- Militarisation de l' "Europe". C'est avec ces bénéfices que "notre" armée sera financée. Et ce ne sont pas tous ces "humanistes" qui nous vendent l' "Europe", qui iront se faire tuer dans d'autres continents. Mais les jeunes générations, confrontées à un contexte de misère, de précarité et d'incertitude, n'auront guère plus le choix que de fournir, entre autres, les effectifs de la nouvelle armée "européenne".
Et comment finira tout ça? Ne cherchons pas à le savoir. Cette "Europe" ne peut nous amener que le fascisme. Rejetons-là. Votons NON.
Et lorsqu'un malhonnête comme Jack Lang crie au "vote FN", rappelons-lui qu'il est devenu ministre grâce aux élections présidentielles de 1981 et 1988, au cours desquelles à deux reprises l'entourage de Mitterrand-la-Francisque a négocié avec l'extrême-droite entre les deux tours. Et que c'est précisément cet entourage de Mitterrand qui a reçu Le Pen à l'Elysée et fait propulser le FN par un fort soutien médiatique. Pour se renseigner sur les liens entre Mitterrand (et le PS) et l'extrême-droite, il st très utile de lire l'ouvrage: "La main droite de Dieu", Seuil 1994.
Sortir de l'Europe
sortirdeleurope@free.fr
http://sortirdeleurope.free.fr | Josse ROUEN | 2005-05-29 15:08:03 | 81 | Je relaye ce texte auquel j'adhère totalement :
""Le débat actuel sur le projet de traité constitutionnel européen est capital pour notre pays et pour l'ensemble des peuples qui composent l'Europe. Du vote qui interviendra le 29 mai en France dépendra non seulement l'orientation future de l'Europe mais aussi l'avenir quotidien de chacun d'entre nous pour une très longue durée.
La montée spectaculaire du "non" dans les sondages a révélé un véritable divorce entre le peuple et la quasi totalité de nos élites qui ont pris position pour le "oui". Prises de panique devant ce désaveu cinglant, ces dernières utilisent les arguments les plus discutables et montrent un très grand mépris à l'égard du peuple qui ose se rebeller contre elles.
Il est faux en particulier de prétendre qu'il ne serait tenu aucun compte d'un vote négatif du peuple français, peuple fondateur et incontournable de l'Europe, indispensable à son existence même. Affirmer une telle contrevérité est un véritable déni de démocratie.
Certains zélateurs du "oui" tentent d'enrôler, à titre posthume, le général de Gaulle dans leur combat douteux. Il s'agit là d'une imposture qu'il nous revient de dénoncer, nous citoyens français, profondément attachés à la pensée politique et sociale du général de Gaulle en tant que référence historique majeure de notre pays. C'est pourquoi nous estimons de notre devoir de faire connaître notre position en tant que gaullistes.
En réalité, le traité constitutionnel dont le maître d'œuvre est Valéry Giscard d'Estaing se caractérise par de nombreuses tares qui le rendent totalement incompatible avec la conception de l'Europe des États qui fut celle du général de Gaulle. Nous limiterons notre démonstration à trois points fondamentaux :
En premier lieu, ce traité se fait l'instrument de l'idéologie ultralibérale mondialisée, laquelle devient l'idéologie officielle et constitutionnelle de l'Europe avec la sacralisation de la 'concurrence libre et non faussée', dogme répété de manière obsessionnelle, tout choix inverse étant interdit aux peuples européens.
De ce fait, la mise en application de ce dogme impose dans un souci de compétitivité un combat incessant de tous contre tous, impliquant une régression sociale général basée sur les délocalisations, le démantèlement du droit du travail, de la protection sociale et des retraites, la destruction des services publics, la marchandisation de l'ensemble des activités humaines et le culte du pro'#64257;t pour une minorité de privilégiés. La directive Bolkestein est l'exemple parfait de cet ultralibéralisme que l'on cherche à imposer. La société est appelée à ne plus connaître qu'une seule loi : la loi de la jungle propice à ces grands prédateurs que sont les multinationales et les marchés financiers.
À cet égard, il convient de rappeler que le général de Gaulle, s'il ne connut pas à son époque les méfaits de l'ultralibéralisme, n'en critiquait pas moins sévèrement les travers du capitalisme qui, disait-il, "porte en lui-même les motifs d'une insatisfaction massive et perpétuelle' et dénonçait les 'excès du régime fondé sur le 'laisser-faire, laissez-passer'" dont aucun palliatif ne pouvait guérir "son infirmité morale".
Auteur des grandes nationalisations de 1945, fondateur de la Sécurité sociale et des comités d'entreprise, le général de Gaulle croyait au rôle indispensable de l'État dans l'économie et invoquait "l'ardente obligation du Plan". Il définissait ainsi le rôle de l'État : "Bien que la liberté reste un levier essentiel de l'œuvre économique, celle-ci n'en est pas moins collective, commande directement le destin national et engage à tout instant les rapports sociaux. Cela implique donc une impulsion, une harmonisation des règles qui ne saurait procéder que de l'État. Bref, il y faut le dirigisme."
De ce fait, nous considérons que l'ultralibéralisme qui imprègne le traité constitutionnel européen s'oppose frontalement à la vision politique et sociale du général de Gaulle, elle-même étroitement liée à la promotion du concept de participation.
En deuxième lieu, le traité constitutionnel européen con'#64257;e l'essentiel des pouvoirs exécutif et législatif à des organes indépendants, non soumis au contrôle des peuples : Commission européenne, Banque centrale européenne, Cour de justice européenne. Tout est fait en sorte de réduire de manière drastique le domaine de compétence des États nationaux qui, eux, sont l'émanation des peuples.
Cette conception élitiste et technocratique des institutions européennes révèle une profonde méfiance à l'égard des peuples, écartés des centres de décision. Dès 1952, le général de Gaulle avait perçu cette dérive antidémocratique de l'Europe et la condamnait :
"On ne fera pas l'Europe si on ne la fait pas avec les peuples et en les y associant. Or, la voie que l'on suit est complètement différente. On s'enferme dans des comités; on élabore des techniques; on fabrique des “pools“; on se réunit dans des conseils entre augures intéressés. Mais les peuples n'y sont pas."
Plus de cinquante après, cette condamnation est toujours de pleine actualité et suffit à justifier le NON au prochain référendum.
En troisième lieu, la politique de défense européenne, telle qu'elle est présentée dans le traité constitutionnel, fait allégeance à l'OTAN sous commandement américain, reconnue comme "le fondement de la défense collective des États européens qui en sont membres."
"Le politique de sécurité et de défense commune devant être compatible avec la politique de sécurité et de défense arrêtée dans le cadre de l'OTAN."
Il est manifeste qu'une telle orientation atlantiste exprime l'acceptation sans réserve de la vassalité à l'égard de la puissance hégémonique américaine et contredit la vision gaullienne d'une Europe européenne et indépendante.
En 1964, le général de Gaulle l'exprimait ainsi : "Il s'agit que l'Europe se fasse pour être européenne. Une Europe européenne signifie qu'elle existe par elle-même et pour elle même, autrement dit qu'au milieu du monde, elle ait sa propre politique. Or justement c'est ce que rejettent consciemment et inconsciemment certains qui prétendent cependant vouloir qu'elle se réalise.
Au fond, le fait que l'Europe n'ayant pas de politique resterait soumise à celle qui lui viendrait de l'autre côté de l'Atlantique leur paraît, aujourd'hui encore, normal et satisfaisant."
Le général de Gaulle rejetait "une organisation inapte à avoir une politique indépendante, rattachée dans ce domaine comme dans celui de la défense et celui de l'économie à un système atlantique, c'est-à-dire américain et subordonnée par conséquent à ce que les États-Unis appellent leur leadership."
Pour tous ces motifs qui restent plus que jamais d'actualité, nous gaullistes de progrès, appelons à voter NON le 29 mai prochain.
Nous faisons nôtre en particulier cette forte exhortation du général de Gaulle :
"La politique est une action, c'est-à-dire un ensemble de décisions que l'on prend, de choses que l'on fait, de risques que l'on assume, le tout avec l'appui du peuple.
Seuls, peuvent en être capables et responsables les gouvernements des nations. Il n'est certes pas interdit d'imaginer qu'un jour tous les peuples de notre continent n'en feront qu'un et qu'alors il pourrait y avoir un gouvernement de l'Europe, mais il serait dérisoire de faire comme si ce jour était venu."
C'est pourquoi, fidèles à la pensée visionnaire et réaliste du général de Gaulle, fidèles à sa volonté d'assurer la primauté de la politique sur l'économie, c'est-à-dire de la souveraineté des peuples et des nations, du droit des peuples à disposer d'eux-mêmes, nous ne pouvons que condamner l'Europe ultralibérale et atlantiste qui en est l'absolue négation.
Les Français souhaitent une société reposant sur la justice sociale, sur le progrès social, sur la solidarité, sur la fraternité, sur la démocratie et la liberté. Ils refusent la précarité de l'emploi, le chômage, la misère, les inégalités sociales, la soumission aux marchés financiers.
C'est pourquoi le NON du peuple français aura un sens bien précis. Il sera le point de départ d'une nouvelle résistance contre les puissances financières qui veulent dominer le monde et qui utilisent l'Europe pour arriver à leurs '#64257;ns.
Le NON sera porteur d'une grande espérance démocratique dans l'ensemble de l'Europe. L'Union européenne sera appelée à redéfinir l'ensemble de ses orientations. Une fois de plus, comme en bien des périodes de son histoire, la France doit saisir l'occasion d'être l'avant-garde d'un grand mouvement de libération contre les forces de la servitude.
En votant NON, les Français seront fidèles à une certaine idée de la France, celle qu'incarna le général de Gaulle, celle qui refuse la fatalité historique et la résignation.""
| Gaulliste SOISSONS | 2005-05-28 18:05:16 | 80 | En 1968, Dany-le-Rouge est arrivé sur les barricades, ayant pour seules armes un haut-parleur en main et des caméras de télévisions derrière lui. En bon acteur, et bon lecteur de Marx, il s’est d’abord attaqué à l’ordre bourgeois exploitant le prolétariat. Il a interdit d’interdire et traité les CRS de SS. En bon lecteur de Freud, il a ridiculisé la morale bourgeoise. Il s’est fait le chantre d’une société totalement libre, composée d’hommes et de femmes sans complexes de refoulement. Société où nos tendances hétérophiles, homophiles, pédophiles ou zoophiles pourraient s’épanouir en pleine harmonie, à la moindre pulsion, et à la joie de tous.
Nos penseurs et nos philosophes engagés ont bien sûr suivi et démontré avec grand sérieux le fantastique progrès que faisait notre société en suivant Dany-le-Rouge. Quand, en 1975, Dany-le-Rouge détaille dans « le Grand Bazar » ses gentils ébats sexuels avec les enfants dont il était l’éducateur, personne ne semble s’être scandalisé. La pédophilie était encore considérée comme une avancée de notre société vers une plus grande liberté, donc comme un progrès…
Quand en 1977, une pétition circule pour demander la clémence en faveur d’un pédophile soumis aux trop fortes rigueurs de la justice bourgeoise, elle recueille la signature d’André Gluksmann ou de Jean-Paul Sartre, de Jack Lang ou de Bernard Kouchner .
http://www.google.fr/search?sourceid=navclient&hl=fr&ie=UTF-8&rls=GGLD,GGLD:2005-15,GGLD:fr&q=dany+le+rouge+p%C3%A9dophile
| Florence SARCELLES | 2005-05-27 15:03:41 | 79 | De toute façon ,faut pas s'énerver,ce sera oui !Pourquoi? tout simplement parce que nos dirigeants l'auront décidé ainsi.Faut pas être naïf,l'enjeu pour certaines personnes est trop important pour donner raison à un simple scrutin (si facilement falcifiable)!Vive la démocratie... | Birsont Fred PARIS | 2005-05-27 10:07:57 | 78 | ALLO LA TERRE ?
un homme simple s'étonnait qu'à aucun moment, on ne trouve le mot FRATERNITE dans le traité de constitution.
Force est de constater que l'absence de ce mot prépondérant n'a choqué personne du côté du lobby ouitiste.TRISTE erreur.
La question résiduelle de cette solicitation de l'opinon publique restera POUR BEAUCOUP : "m'enfin, que veut dire PS ?"
Parti Socialiste ou Pas Socialiste...
Ce soir , on n'a pu entendre J. lang faire l'éloge , sur france info, de la prestation télé de chirac ...et VRAIEMENT , là , je crois que l'on touche le fond.
Au fait, Chirac, vous connaissez ?
Celui qui avait basé sa dernière campagne électorale sur la "fracture sociale" et qui a mis en place un gouvernement de droite ultralibéral aux ordres du medef , réduisant, entre autre ,les chômeurs à la précarité définitive,et ceci sans préavis.
Les sondages donnent CE JOUR le NON à 55 % , histoire ( c'est mon avis) de ne pas être trop en déphasage avec le résutat qui vient.
Je suis persuadé que ce sont les dernières prestations, celles de trop, qui fairont l'envolée définitive du NON .
Sachez bien cependant que je ne suis pas devin, juste un peu chatouilleur.
PERMETTEZ MOI enfin DE VOUS SOUHAITEZ BONNE CHANCE!
Non pas pour obtenir une victoire du oui , mais pour vous relevez sans trop de mal après la victoire du NON.
PS : les radiés de l'anpe, les malades des urgences, les virés du territoires, les sans papiers et les sans espoir, les délocalisés, et tous les miséreux broyés par l'ultra libéralisme auront leur revanche ce dimanche qui vient .
Pour eux , ce ne sera pas un vrai OUI, ni un vrai NON, juste un honorable "merde!", et l'occasion d'un sourire au lèvre.
Pour ce bonheur là AUSSI, je voterai NON.
Parce qu'il y a comme de la dignité à dire merde, comme le fit l'illustre Cambrone.
Et le plus marrant , c'est que Dimanche ,ce sera , entre autre,la fête des mères.
La mère patrie ? çà vous dit quelque chose?
P'têt bien que pour bien des français, c'est un mot qui a encore un sens.La patrie, ce n'est pas qu'un territoire, c'est des gens ensemble, des gens liés par des soufrances et des réussites communes.
Alors, le mot PS ,en définitive, çà veut dire quoi ? çà devrait pouvoir dire "parti solidaire" d'avec les plus pauvres d'entre nous .
C'est le bonheur de cette construction là que je vous souhaite.
Pierre socialiste qui votera NON ! | Pierre PS DE DOUAI | 2005-05-27 06:17:06 | 77 | Le NON ce soir à 55% gagnant , je croise les doigts pour que celà soit vrai ! quand on voit le débats de ce soir sur france2 , les ouitistes présent , leur insolance , j'espère que celà fera réflèchir les indécis , car si le oui passe les peuples d'europe n'auront plus qu'à ce taire!
Alors NON ! | Mireille LAGNY | 2005-05-26 23:08:54 | 76 | NON à l'europe qui permettra aux riches de s'enrichir plus encore si possible et aux pauvres de tirer de plus en plus le diable par la queue. Pensons à nos enfants qui devront travailler pour un salaire de misère.
Réveillez-vous, il est peut-être encore temps | Thérèse HAUBOURDIN | 2005-05-26 21:38:27 | 75 | Suis belge et franchement je ne commprends pas les partisans du "NON"
VOUS AVEZ PEUR DES DELOCALISATION
Croyez vous que le fait de duire non empechra cela. pr contre le oui ^vous poussera a une europe plus forte et a une harmonisation des salaires dans toute l europe qui rendront les delocalisation inutiles
libre à vous d'etre pour le retour de la peine de mort!
moi c'est non à cette europe point barre ! | Louise PORTUGAL | 2005-05-26 18:36:56 | 74 | Apres le referendum tous les partisant du oui sur l'ile de Re C EST JOSPIN QUI INVITE
et pis apres on destroye le pont construit sans permi
| Méssagérmasqué Serge SCEAUX | 2005-05-26 18:15:42 | 73 | Suis belge et franchement je ne commprends pas les partisans du "NON"
VOUS AVEZ PEUR DES DELOCALISATION
Croyez vous que le fait de duire non empechra cela. pr contre le oui ^vous poussera a une europe plus forte et a une harmonisation des salaires dans toute l europe qui rendront les delocalisation inutiles | Dekoninck Pierre BRUXELLES | 2005-05-26 17:30:21 | 72 | Allez tous votez non !!! Mais lol deja que les français sont betes a la base
mais la sa dépasse les événements.
Vous entendez que l'asie submerge la france avec le textile que le dolars
bouffe l'euro et les marchés européens que l'imigration est incontrolable
etc ....
Et vous allez votez NON ...... n'importequoi.
Quand tout vos fringue yaura marqué mad in taiwan ou mad in china vous vous
plindrez encor plus yaura plu d'emploie en matiere de textile donc ... a pe
prés 150 000 emploies en france perdue.
Vous penssez punir le pouvoir actuel en votant non... Mais c'est vous que
vous punnissez !
De plus la France avec l'allemagne sont les pays moteur de l'europe sans le
OUI de le France tout est perdue et donc nous aurons des sanctions envers
les autres pays..
Allez TOUS votez non .... courez courez | Cédric PARIS | 2005-05-25 14:53:07 | 71 | La peine de mort abolie page 21 est rétablie page 170 Page 21 - Article II-62 : Droit à la vie.
Je ne recopie pas le texte : tout le monde l'a lu.
Mais tout le monde n'a peut-être pas lu les explications données page 170. Lisez tout et plus particulièrement en fin de page le a):
"La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article.... etc"
Lisez aussi le b) : Un état peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; etc...
Je suis contre le retour de la peine de mort , c'est bien pour celà que je voterais NON !
faites bien attention de bien lire entre les lignes cette constitution ! | Maitre jarre AVOCAT À CAMBRAI | 2005-05-25 13:48:04 | 70 | Bonjour à tous.
OUI à la constitution !!!!!
Je n'ai que 13 ans mais si je pouvais voter je voterais OUI !!!!!car je pense que cela facilitera les voyages à travers l'Europe et la découverte de nouvelles cultures.
Et je voudrais dire aux partisans du non :"Arrêtez d'être agressifs s'il vous plaît" | Blanc Louise PARIS | 2005-05-25 13:24:33 | 69 | Je n'arrive pas à comprendre pourquoi nos politiciens qui défendent le "oui" à tout prix, s'étonnent que nous soyons pour le "Non". Ils devraient simplement effectuer leur examen de conscience car, dans ce cas, ils se rendraient compte qu'à force de mentir au peuple, ce dernier en a plus qu'assez et se refuse désormais de leur faire confiance. | Harris Jack CENDRIEUX | 2005-05-24 08:33:36 | 68 | Lisette c'est pareil pour nous à IBM , ils délocalisent notre usine pour aller en Pologne pour des salaires de miséres! alors moi aussi je dirais NON ! j'ai peur pour l'avenir de mes petits enfants et ce n'est pas les ouitistes qui me rassurent !
le 29 mai soyons nombreux ( e ) à dire NON ! | Grenier Lucien LA COURNEUVE | 2005-05-24 05:43:42 | 67 | Non! les lois ne sont harmonisées dans aucun pays. Non, les diplomes ne sont pas reconnus d'un pays dans l'autre. Non, ce n'est pas l'europe que nous voulons pour nos enfants. Trop de fric et rien de social.Comment vivrons nos enfants si tout se délocalise? | Lennertz Andrée VIC FEZANSAC | 2005-05-23 23:34:03 | 66 | Pourtant l'usine LU part en Pologne et non en Chine ! j'y travaillais , on m'a proposé avant la délocalisation , licenciement économique ou aller en Pologne à la réouverture , ici je ganait 955 euros mensuel et là bas ce sera 259 euros mensuel , alors si c'est celà l'europe de demain , moi je dis NON ! | Lisette LA QUEUE EN BRIE | 2005-05-23 17:44:18 | 65 | Enfin de comptes
On ne veut pas augmenter les salaires, donc on baisse les prix, et les gens on plus d’argent
Et en même temps on leur dit que le travail est trop cher en France
Et pour baisser les prix on délocalise ou on achète en chine et autre pays
Dit émergeant, mais on garde les même marge et + si affinité
Même si on pollue la planète
Les consommateurs demandent toujours plus, que dise les multinationales
ils créent le besoin, et on nous fait croire que nous le demandons
Notre système vie en autarcie avec 15/20% de la population mondial
Pour faire de l’argent, les autres ne sont la que pour maquiller le système
Et absorber les surplus, justifier et faire croire qu’il ne peut exister
Un autre système et surtout un autre monde
| Bassin Michel LAGNY | 2005-05-23 15:32:26 | 64 | Le mouton noir
mis en ligne le 6 mai 2005 par michel1955
« Au milieu du troupeau qui bêle, le mouton noir se rebelle ».
Ecoutez la chanson du mouton noir
http://www.cie-joliemome.org/musique/le-mouton-noir-24-04-05.mp3
http://www.appeldes200.net/article.php3?id_article=703 | Le mouton noir PARIS | 2005-05-22 13:28:07 | 63 | OPINIONS
le monde est pourri
il faut le changer
disait l'autre
y'a les gens qui,
y'a les gens qu'ont
y'a les gens cons
ceux qui subissent
ceux qui acceptent
ceux qui profitent
ceux qui voient rien
ceux qui veulent pas voir
ceux qui veulent pas le savoir
faut qu'ca change
disait l'autre
sauve qui peut
tous pour moi
chacun pour soi
moi j'suis de gauche
avec à ma gauche, qu'lqu'un
qui est encore plus à gauche
tellement
qu'il en arrive à etre
à ma droite
le monde est pourri
faut qu'ça change
disait l'autre
faut tout partager
les richesses, les loisirs
la vie, le travail
mais surtout la pauvreté
l"égoisme, la lâcheté
l'imbécillité
c'est ce qui risque de
moins manquer........... vive le NON ! | Jean-michel LAON | 2005-05-21 09:09:22 | 62 | Quand les chinois auront bien copié tout ce que l'on siat bien faire (avions entre autres) c'est nous qui leur fabriquerons et leur achéterons à moins que, d'ici là, leurs travailleurs se révoltent ce qui sera très difficile compte tenu de la puissance et lataille de leur armée. | Plg Jj NANCY | 2005-05-20 21:16:51 | 61 | Dix bonnes raisons, chacune suffisante, de voter NON au référendum sur la constitution européenne. Car si elle était approuvée...
1 - signée par les 25, elle ne pourra être modifiée qu’à l’unanimité. Donc le Luxembourg ou Malte, avec leurs 400 000 habitants chacun, soit un centième de la population européenne, ou le Royaume-Uni dont la population n’est pas franchement pro-européenne, ou certains des dix derniers petits arrivés dont le PNB par habitant sont au dixième de celui du Luxembourg, pourront s’opposer avec les mêmes droits à toute modification de la Constitution !
2 - les ultra libéraux auront enfin la garantie que les principes qu’ils défendent sont garantis et sanctuarisés, qu’on ne pourra plus revenir dessus : La constitution américaine est écrite sur moins de 20 pages. La constitution européenne fait 350 pages, et plus de 850 avec les annexes ! Cela signifie que tous les détails et les lois sont "gravées dans la pierre" et qu’il sera quasiment impossible de les changer, impossible par exemple de changer la politique économique de l’Europe (ou d’un quelconque des sujets soulevés dans cette listes) d’une manière démocratique par une législation débattue au Parlement Européen. La constitution deviendra la base jurisprudentielle pour les futures législations ainsi que pour la Cour européenne du Luxembourg.
3 - compte tenu de la réaffirmation de l’indépendance de la BCE, qui ne peut "solliciter ni accepter des instructions " des Etats, l’Europe deviendra le seul et unique pays au monde et dans l’histoire où l’indépendance absolue d’une Banque Centrale aura été constitutionnalisée dans un cadre définitif d’une politique prédéterminée que les citoyens ne pourront même plus orienter. Aucune Constitution dans le monde ne verrouille à ce point le champ de la politique économique et monétaire. Une véritable Banque centrale devrait au contraire être mise au service du développement et de l’harmonisation. L’emploi devrait être sa priorité, des objectifs de change devraient être fixés de manière coordonnée, une inflation différenciée devrait être tolérée, et la Banque centrale devrait pouvoir financer les politiques structurelles. ARTICLE III-177 ... conduite d’une politique monétaire et d’une politique de change uniques dont l’objectif principal est de maintenir la stabilité des prix et, sans préjudice de cet objectif, de soutenir les politiques économiques générales dans l’Union, conformément au principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. ARTICLE III-185 L’objectif principal du Système européen de banques centrales est de maintenir la stabilité des prix [...] Le Système européen de banques centrales agit conformément au principe d’une économie de marché ouverte où la concurrence est libre. ARTICLE III-188 Ni la Banque centrale européenne, ni une banque centrale nationale, ni un membre quelconque de leurs organes de décision ne peuvent solliciter ni accepter des instructions des institutions, organes ou organismes de l’Union, des gouvernements des États membres ou de tout autre organisme.
4 - le gouvernement, et donc en définitive chacun des citoyens de nos pays, devra payer un intérêt à un système bancaire privé pour l’usage de sa propre monnaie, qu’il pourrait émettre lui-même, sans intérêt !
C’est, hélas déjà le cas depuis le Traité de Maastricht .. mais est ce qu’une erreur doit être, pour autant, constitutionnalisée ? ARTICLE III-181 Il est interdit à la Banque centrale européenne et aux banques centrales des États membres, ci-après dénommées "banques centrales nationales", d’accorder des découverts ou tout autre type de crédit aux institutions, organes ou organismes de l’Union, aux administrations centrales, aux autorités régionales ou locales, aux autres autorités publiques, aux autres organismes ou entreprises publics des États membres [...]
La masse monétaire qui nous permet de produire et de consommer a donc maintenant pour seule contrepartie les emprunts émis auprès des banques privées par les entreprises et les ménages, emprunts chargés d’intérêts conséquents...
Thomas Edison écrivait déjà : "Il est absurde de dire que notre pays peut émettre des millions en obligations, et pas des millions en monnaie. Les deux sont des promesses de payer, mais l’un engraisse les usuriers, et l’autre aiderait le peuple. Si l’argent émis par le gouvernement n’était pas bon, alors, les obligations ne seraient pas bonnes non plus. C’est une situation terrible lorsque le gouvernement, pour augmenter la richesse nationale, doit s’endetter et se soumettre à payer des intérêts ruineux."
5 - la Charte des droits fondamentaux, reprise dans la partie II du projet, n’aura pas de valeur contraignante et sur certains points, elle se situera même en deçà de la législation internationale : ainsi le revenu minimum ou le droit au logement ne sont-ils pas reconnus, alors qu’ils le sont dans la Déclaration universelle de 1948.
6 - elle érigera en "objectif de l’Union" (article I-3-2) "un marché intérieur où la concurrence est libre et non faussée" et en disposant dans son article III-148 que "les Etats membres s’efforcent de procéder à la libéralisation des services au-delà de la mesure qui est obligatoire en vertu de la loi cadre européenne [...]. La Commission adresse aux Etats membres intéressés des recommandations à cet effet". La Commission Européenne refuse de retirer la directive Bokelstein et objecte déjà que si on veut faire de l’Europe une économie performante et réellement compétitive, les dispositions de la charte ne sont pas négociables.
Ce projet de directive concerne l’ensemble des services dont la fourniture implique une contrepartie financière, à quelque niveau que ce soit, indépendamment des missions d’intérêt général qui peuvent être les leurs, sans adoption préalable d’une directive cadre sur les services publics ou d’intérêt général. Considérés comme des entraves au développement du marché intérieur, les agréments exigés par les Etats sont réputés illégaux. Les procédures de contrôle échappent aux Etats sur le territoire desquels le service est fourni et relèvent du pays dans lequel le prestataire est établi : c’est le principe dit du "pays d’origine".
En rupture totale avec la démarche classique d’harmonisation "par le haut" par l’édiction de règles ou principes, le projet ouvre donc un marché hautement concurrentiel sur le plan social et juridique, au prétexte de simplifier les procédures d’établissement et/ou de prestation de services au sein de l’Union. Or qui pourrait accepter sans broncher de voir la législation sociale, les conventions collectives ou la protection des consommateurs rabaissées au rang d’avantages commerciaux ?
7 - le droit de vote et l’éligibilité aux élections municipales ne seront accordés qu’aux citoyens de l’Union, alors que la citoyenneté - à ne pas confondre avec la nationalité - devrait être accordée à tous les résidents, sous condition de résidence pendant un certain temps.
8 - la politique agricole commune restera productiviste, alors qu’elle a largement démontré sa capacité de nuisance non seulement sur le plan environnemental, mais aussi en ce qui concerne l’exode rural, le chômage des paysans et l’écrasement des agricultures non européennes.
9 - des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, ressortissants d’un nombre significatif d’États membres, pourront prendre l’initiative d’inviter la Commission, dans le cadre de ses attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application de la Constitution. Donc, si 1 000 000 de citoyens européens font la demande d’un acte législatif, la commission Européenne pourra y donner suite, dès lors que cette proposition entre dans le cadre de la constitution. Mais il y a deux verrous : Premier verrou : la commission pourra, elle ne doit pas. Si ça ne lui plaît pas, elle ne fait rien. C’est la commission, et elle seule, qui décide si elle donne suite ou pas ! Deuxième verrou : ça ne pourra se faire que dans le cadre de la constitution, les principes de la constitution. Par exemple, pour la taxe Tobin, la commission dira : "Désolé, il y a un article qui dit qu’on n’a pas le droit d’empêcher la totale liberté de circulation des capitaux, ou bien il faut l’unanimité ". Donc votre pétition s’arrête là. Par contre, si vous voulez plus de libéralisme il n’y aura pas de problème ! Si on dit par exemple : " On va abolir la durée maximum de travail ", il n’y aura aucune difficulté, la commission donnera suite.
ARTICLE I-47 Principe de la démocratie participative 1. Les institutions donnent, par les voies appropriées, aux citoyens et aux associations représentatives la possibilité de faire connaître et d’échanger publiquement leurs opinions dans tous les domaines d’action de l’Union. 2. Les institutions entretiennent un dialogue ouvert, transparent et régulier avec les associations représentatives et la société civile. 3. En vue d’assurer la cohérence et la transparence des actions de l’Union, la Commission procède à de larges consultations des parties concernées. 4. Des citoyens de l’Union, au nombre d’un million au moins, ressortissants d’un nombre significatif d’États membres, peuvent prendre l’initiative d’inviter la Commission, dans le cadre de ses attributions, à soumettre une proposition appropriée sur des questions pour lesquelles ces citoyens considèrent qu’un acte juridique de l’Union est nécessaire aux fins de l’application de la Constitution. La loi européenne arrête les dispositions relatives aux procédures et conditions requises pour la présentation d’une telle initiative citoyenne, y compris le nombre minimum d’États membres dont les citoyens qui la présentent doivent provenir.
10 - ce projet de constitution ne mentionnera pas le droit des femmes à disposer de leur corps et donc du droit à l’avortement.
Chacune des dix bonnes raisons qui précèdent suffirait à elle seule pour que vous votiez "NON" au référendum. Mais on vous objectera ces dix arguments :
1 - " Si on ne vote pas ce traité, c’est le chaos, la catastrophe ". Actuellement nous vivons dans le cadre du traité de Nice et il n’y a pas de catastrophe ! Et nous y vivrons au moins jusqu’en 2009... On est dans ce traité, et on ne s’en porte pas plus mal,... ni mieux d’ailleurs. Mais si le traité de constitution est ratifié, elle prendra la suite en 2009 ( et certaines de ses dispositions d’ailleurs ne prendront corps qu’en 2014), donc nous avons pas mal de temps devant nous encore... Qu’est-ce qui se passe si le traité est refusé ? Sur le plan juridique il ne se passe rien : les traités antérieurs continuent, la situation dans laquelle nous sommes se poursuit. Mais nous remettrons en chantier un autre traité, avec tout le temps nécessaire. Il n’y a pas le feu, aucune urgence.
2 - " La France va être isolée. " Ce n’est pas si sûr que ça ! Dans les pays procédant par référendum le résultat n’est pas connu d’avance ! On a bien vu que ce qui est isolé, ce sont les politiques libérales qui ne recueillent nulle part l’adhésion des populations qui s’opposent à la contrainte, au libéralisme, au chômage, à la précarité, à la baisse des revenus, à la délocalisation ! Comment voulez-vous que cette idée soit populaire ?
3 - " La 2e partie du traité, la Charte des droits fondamentaux, correspond au Préambule de la Constitution française et à la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen ". Dans le Préambule de la Constitution française (comme dans la Constitution belge, celle d’Allemagne, du Danemark, de l’Espagne, de Finlande, de l’Italie, de l’Irlande, du Luxembourg, des Pays-Bas, du Portugal, de Suède), le droit au travail, le droit à un revenu minimum, le droit à un salaire minimum, le droit à une allocation de chômage, le droit à une pension de retraite, le droit à la couverture des soins de santé, à un logement décent sont garantis.
Dans le projet de Constitution européenne, ces droits ne figurent pas. S’agissant de la santé et de la sécurité sociale, le texte " reconnaît et respecte " ce qui se fait dans les Etats. Sans plus. Ce qui n’engage à rien de la part de l’Union européenne. Le droit au travail devient le droit à en chercher. Ce qui est très différent.
L’Union européenne n’adhère pas à la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme (1948) qui reconnaît ces droits sociaux collectifs. Par contre, elle adhère à la Convention européenne des Droits de l’Homme qui ne les reconnaît pas.
4 - " La Constitution sauvera les services publics en leur donnant, pour la première fois, une base légale " La Constitution ne fournit aucune définition du " service d’intérêt économique général.". Par contre les documents de la Commission européenne (Notes de 2000, Livre Vert de 2003, Livre Blanc de 2004) sont éloquents : les pouvoirs publics ne peuvent créer des Services d’Intérêt Economique Général (SIEG) que si deux conditions sont remplies : a) que le marché (l’initiative privée) ne fournisse pas le service b) que ce SIEG respecte les règles de la concurrence.
Enfin, le traité constitutionnel proclame que la liberté d’établissement et la liberté de circulation des services sont des " valeurs fondamentales " de l’Union européenne (article I-4). La proposition de directive déposée par le Commissaire européen Bolkestein sur " les services dans le marché intérieur " fournit la démonstration, confirmée par des experts de tous bords, que l’application intégrale de cette " valeur fondamentale " conduit à la disparition des services publics, de nos systèmes de sécurité sociale et du modèle européen de solidarité.
Avec cette Constitution, c’est la fin de la capacité des pouvoirs publics locaux, régionaux et nationaux de procurer des activités de service auxquelles tous ont accès et dont les coûts sont mutualisés. Et l’impossibilité de créer des services publics européens. L’Accord Général sur le Commerce des Services (AGCS) de l’OMC pourra s’appliquer totalement sans que les Etats ne puissent s’y opposer vu l’existence de cette Constitution.
D’autre disent que cette constitution, pour la première fois, reconnaît les services publics. Absolument pas ! Mensonges ! ils le sont moins qu’ils ne l’étaient auparavant... ! Pour le coup, le traité est en retrait sur le traité d’Amsterdam. Le traité d’Amsterdam considérait que les services publics étaient des valeurs, comme la liberté, l’égalité. Mais le traité, là, ne les reconnaît plus comme des valeurs, il dit : " Les services d’intérêt économique général, - il ne parle pas de services publics - auxquels les Etats attachent de la valeur "... Ca n’a rien à voir ! Le mot y est, mais il ne signifie pas la même chose. Ces services publics, dits " services d’intérêt économique général ", sont subordonnés aux règles de la concurrence dans le Traité, c’est-à-dire qu’on peut faire tous les services publics que l’on veut, mais il faut qu’ils soient soumis à la concurrence ! C’est-à-dire exactement l’inverse de ce qu’est un service public qui n’est pas là pour concourir ou pour être rentable, mais pour remplir des missions particulières !
Et le texte dit : " La loi détermine les services publics " mais on ne dit même pas comment cette loi va être votée. Le traité est muet sur ce point capital ! Même avec le traité d’Amsterdam où les services publics étaient reconnus comme valeur, on a continué à démonter les services publics. Alors là, quand ils ne sont même plus reconnus comme valeur, il n’y a aucune raison de penser que quoi que ce soit va changer !
5 - " Le traité constitutionnel va donner au Parlement européen la capacité de prendre lui-même l’initiative de lois " La Constitution réduit à néant ce mensonge : Article I-26, 2 : " Un acte législatif de l’Union ne peut être adopté que sur proposition de la Commission, sauf dans les cas où la Constitution en dispose autrement. "
Le monopole de l’initiative de la Commission est maintenu. Et la technique de la codécision tant vantée par les partisans du " oui " a pour effet que le Parlement européen ne peut modifier les textes soumis par la Commission que si celle-ci marque son accord.
6 - " Le traité ne dit rien sur les orientations politiques que l’Europe doit prendre à l’OMC "
L’article III-314 qui introduit la politique commerciale commune et donc notre rôle à l’OMC, stipule : " l’Union contribue conformément à l’intérêt commun, au développement harmonieux du commerce mondial, à la suppression progressive des restrictions aux échanges internationaux et aux investissements étrangers directs et à la réduction des barrières douanières et autres. "
On se trouve clairement en présence d’un choix politique. Un choix politique dont même la Banque Mondiale remet en cause, aujourd’hui, l’efficacité pour la création d’emplois. Mais supprimer les restrictions aux investisseurs qui ne supportent pas les lois sociales, les lois environnementales, le respect des droits humains fondamentaux, c’est une exigence des organisations patronales européennes.
Si la Constitution est adoptée, il ne sera plus possible, comme l’a fait Jospin en 1998 sous la pression des associations, des syndicats, du PCF et des Verts, de dire que l’AMI doit être négocié non pas à l’OCDE, mais à l’OMC. Comme, depuis, la négociation a échoué à l’OMC, le patronat exige que l’AMI revienne dans le cadre européen. D’où sa présence dans la Constitution. On mesure ainsi l’incohérence de ceux qui ont combattu l’AMI en 1998 et qui le soutiennent aujourd’hui.
7 - " Ce traité est le plus dynamique de tous les traités européens ". Invoquant ce que, dans le jargon, on appelle les " clauses passerelles " et les " coopérations renforcées ", certains prétendent qu’ainsi la clause de l’unanimité peut être surmontée, ce qui fournirait des opportunités d’avancées significatives. C’est faux : dans tous les cas de figure, on retrouve d’une manière ou d’une autre l’exigence de l’unanimité. Une réalité s’impose : si cette Constitution est ratifiée, il sera impossible de la modifier avant de très nombreuses années. Nos enfants comme nos petits enfants auront à la subir.
8 - " la Commission va devenir le gouvernement démocratique de l’Union " Cette affirmation est inexacte car les électeurs n’ont aucune possibilité de sanctionner la Commission par leur vote, et le Parlement européen, ni aujourd’hui, ni dans le cadre de la Constitution, ne peut imprimer de choix politiques à la Commission. De plus, le droit de pétition ne permet pas de modifier la Constitution puisque la commission en fera ce qu’elle veut...
9 - " La victoire du " non " sera une victoire des USA de George W. Bush ". C’est exactement le contraire ! Le traité, reprenant en cela les dispositions de Maastricht, rappelle que la politique de défense commune éventuelle doit être compatible avec les obligations des pays membres de l’OTAN, c’est-à-dire que c’est l’OTAN qui donne le feu vert à une politique de défense Européenne. Or l’OTAN, ce sont les Etats-Unis. Qui détient la plus haute responsabilité militaire à l’OTAN ? Un officier US. Qui est le chef suprême de cet officier ? Le Président Bush qui espère la ratification de la Constitution puisqu’elle consolide le lien de soumission des Européens aux USA ARTICLE I,41,2 : " La politique de l’Union (...) respecte les obligations découlant du traité de l’Atlantique Nord pour certains Etats membres qui considèrent que leur défense commune est réalisée dans le cadre de l’OTAN et elle est compatible avec la politique commune de sécurité et de défense arrêtée dans ce cadre " ARTICLE I,41,7 : " Les engagements et la coopération dans ce domaine [en cas d’agression] demeurent conformes aux engagements souscrits au sein de l’OTAN qui reste, pour les Etats qui en sont membres, le fondement de leur défense collective et l’instance de sa mise en œuvre. "
10 - " Notre " oui " est un " oui de combat "" (disent les partisans du " oui de gauche ") Le " oui " de combat, ce n’est rien d’autre qu’une promesse. Comme celle de Jacques Delors qui, en 1992, promettait : " acceptez le traité de Maastricht et nous ferons l’Europe sociale tout de suite après "... Il y a treize ans... Ils nous disent "le texte n’est pas franchement bon et il ne répond pas à nos attentes, mais il faut l’adopter pour conserver les quatre ou cinq points positifs qu’il contient ; quant au reste, nous allons nous battre, après la ratification, pour l’améliorer ; notre " oui " s’inscrit donc dans la perspective de ce futur combat". Raisonnement perverti pour trois raisons, car : 1) nous pouvions nous contenter d’un simple traité 2) cela revient à dire : nous ne nous battons pas aujourd’hui contre ce texte, mais rassurez-vous, nous nous battrons demain, une fois qu’il sera devenu la Constitution. 3) ils savent pertinemment qu’ils ne pourront pas modifier ce texte. La règle de l’unanimité fige la construction européenne dans son état actuel. Elle bloque toute espérance d’approfondissement avant de nombreuses années.
| Claudia MARSEILLE | 2005-05-20 19:31:06 | 60 | Les tenants du oui affirment que la politique intérieure n'a rien à voir avec le référendum , cela est archi faux car la majorité des lois et des décisions gouvernementales sont les applications de directives européennes . les politiques européennes et françaises sont les mêmes , menées par les les mêmes hommes '( Chirac , Raffarin ) leurs politiques est si mauvaise qu'ils la renient !!
Alors le 29 mai avec un NON massif refusons ce TCE libéral et
sanctionnons Chirac et son gouvernement, CE SERA UN BEAU COUP DOUBLE !!!! | Aspirine BORDEAUX | 2005-05-20 07:59:19 | 59 | Ils nous proposent de tavailler en roumanie pour 100euros par mois une journée de travail pour les retraités et ce n'est que les patron qui en tire des benefices.elle est belle l'europe !!liberté egalité fraternité il va faloir changer de slogan plus personne ne sait ce que ces mots veulent dire!$$$ | Astier Christophe ST GERMAIN LEMBRON | 2005-05-19 14:34:27 | 58 | Réponses générales.
Etes-vous pour ou contre le traité établissant une Constitution pour l'Europe ?
932 réponses.
[63.5%] Contre
[28.9%] Pour
[7.5%] Ne se prononce pas
ici en tout cas c'est le NON qui gagne !
| Arlette BORBEAUX | 2005-05-19 07:00:56 | 57 | Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiii!
Ne ratons pas le train qui passe.
Ceux qui se targuent de commerce solidaire de gauchisme, de collectivisme et autres actions (soit disant)humanistes pour se donner bonne conscience pour proteger leurs aquis de petit bourgeois égoiste, n'ont rien compris. Il faut transmettre de l'espoir aux autres et particuliérement à nos enfants.
Pensons à l'avenir et évitons de ressembler aux anciens qui ne croyaient ni avions ni au train encore moins à la Paix. Luttons pour un monde meilleur en assumant le s évolutions. On n'a rien sans mal, soyons courageux.
signé: Un marxiste de droite
| Cemoi Chocolat ST TROPEZ | 2005-05-18 11:36:28 | 56 | Très cher je suis comme la majorité des français, non pas opposé à une Europe, mais contre celle que l’on veut me contraindre à avoir. Je suis contre le MEDEF qui est pour. Exemple nous avons vendu notre technologie ce qui a fait la une des journaux avec les devises qui rentraient en France, mais aujourd’hui qui vend ? Alors demain que va-t-on vendre pour conserver la rentabilité du capital puisque nous ne sommes plus des manufacturiers. Comment allons nous régler nos prélèvement ses charges qui coûte si cher aux patrons si notre tau de chaumage augmente . Avons nous pas déjà l’exemple, charges et salaires trop élevés, ou vont allez nos usines ? Mais demain pour une Europe forte harmonisons- nous, non pas se contenter d’une monnaie unique qui n’a pas la même valeur en Suède ou en Pologne. Donc au boulot messieurs les sénateurs européens, pas des mesurettes mais une vraie harmonisation (loi, social, santé, éducation, etc….). Ne pas non plus harmoniser en nivelant par le bas un peu d’imagination et de concertation. Car comme beaucoup je n’aime pas ce qui m’est imposé. | Vinci Emile BÉZIERS | 2005-05-18 09:38:20 | 55 | Je ne suis qu'un petit belge à qui on n'apas permis de donner son avis, mais je le fais quand même par le biais de ceci.
Je dis oui, car c'est justement une opportunité qui nous est offerte pour lutter efficacement contre les grosses entrepises outre mer, L'UNION EUROPEENNE est une ouverture certaine vers l'avenir, qui nous permettra de lutter efficacement à armes presque égales, car les hautes sphères des grandes puissances viennent toujours chercher en europe les gens capables de les aider. | Kayarts Alain BRUXELLES | 2005-05-18 01:58:19 | 54 | Http://www.nonsocialiste.net/deliaGo/actus/article_id-79/topic_id-11.html
Cette fois ce sera non ! par Yvette Roudy
Dans quelques jours, les socialistes vont devoir dire s'ils approuvent ou non le texte proposant pour l'Europe un nouveau Traité, sorte de règlement intérieur accommodé à la mode libérale que certains appellent " Constitution "...
Une première. C'est la première fois que le Parti Socialiste organise pareille consultation et nous sommes le seul parti européen à le faire. C 'est notre fierté. Est ce une bonne chose ? C'est excellent pour la démocratie. C'est moins bon pour la paix intérieure de notre vieille maison. Gardons à l'esprit qu'au lendemain de la consultation - et quels que soient les résultats - nous devrons vivre ensemble et préparer un projet de Gauche pour les prochaines élections. Il faudra bien alors retrouver une cohérence.
Soyons clairs. Nous sommes tous des socialistes et nous sommes tous des européens. Nous savons tous qu'une Europe forte est notre seule chance d'échapper à la colonisation américaine d'un Bush, dominateur, prêchant l'obscurantisme, d'une religiosité intégriste, au service des plus forts, impitoyable pour les plus faibles.
La nature du texte. Cela étant dit on peut poser une première question sur le statut de ce texte. Est ce une Constitution ? Par nature, le pouvoir constituant appartient au peuple, lequel peut le déléguer a une assemblée constituante. Nous ne sommes pas du tout dans ce cas de figure.. Certains d'entre nous avaient souhaité que nos nouveaux députés, en arrivant au Parlement Européen , se saisissent du texte, en discutent, l'amendent, le réécrivent dans le cadre d'une Assemblée constituante et soumettent leur copie à referendum aux 25 pays concernés. Voilà qui aurait été conforme à nos traditions démocratiques. Nous n'avons pas été entendus.
Une élaboration contraire à la démocratie dans sa méthode. Nous avons donc un texte élaboré par 56 représentants des Parlements des Etats membres et candidats, 28 représentants des gouvernements , 16 représentants du parlement européen et 2 représentants de la commission. Mandatés par qui ? Rendant compte devant qui ? Nous n'en savons rien. Au regard de la Démocratie ils n'avaient aucune légitimité pour parler, peser, décider. Pire encore.. . Trois " personnalités indépendantes " ont été nommées par les représentants des gouvernements. Elles ont joué un rôle déterminant. Sans jamais nous informer. Récemment. l'ensemble des chefs d'Etats a approuvé ce texte, après de fortes concessions accordées à la Grande Bretagne. Et c'est en fin de course seulement que les peuples enfin sont consultés.
Au moment de Maastricht ou d'Amsterdam nous avions rêvé d'une Europe économique respectueuse des droits des travailleurs.. Nous y avons cru. Nous avons fait confiance et nous avons été déçu. On nous dira comme on nous a déjà dit au moment de Maastricht en 92 ou d' Amsterdam " c'est ainsi que l'Europe fonctionne . Votez oui . On fera mieux la prochaine fois " Mais il n'en a rien été. Alors vient un moment où il faut donner un avertissement. Cette fois ce sera non.
Parce qu'on ne peut - au nom du réalisme - nous demander à nouveau de voter contre nos convictions. Nous l'avons fait plusieurs fois . La dernière fut pour élire à la Présidence de la République un homme incapable de proposer un projet ambitieux à son pays, qui n'a qu'un souci : échapper aux explications qu'il doit à la justice. A trop de renoncements, nous risquons de perdre notre âme.. . C'est pourquoi cette fois ce sera non. .
De l'élargissement . Nous avons dit oui à l'élargissement à 25 avec une dizaine de pays à peine sortis de la glaciation soviétique. Il fallait les sauver de l'invasion mafieuse. La majorité de ces pays s'est révélée peu intéressée par notre conception de la démocratie puisque ils ont fort peu participé aux élections de leurs députés et qu'ils suivent plus facilement les conseils des Etats-Unis que ceux de l'Europe. On commence déjà à parler de l'entrée de la Turquie. Demain parlerons nous du Maghreb, manière d'arrimer la Méditerranée à l'Europe. Pourquoi pas ? Voilà des pays proches " sollicités " à la fois par la super puissante Amérique et par des tendances religieuses musulmanes intégristes. Si nous voulons constituer un bloc européen capable en même temps de tenir tête aux Etats Unis, et de résister à la pénétration de l'intégrisme islamiste nous devons nous préparer. Avant d'accueillir de nouveaux pays nous devons exiger une modifications des institutions européennes.. Paraphrasant François Mitterrand et sa théorie des 3 cercles nous pourrions imaginer : le cercle des fondateurs adhérents à l'euro, celui de la G.B. et des pays nordiques, enfin celui des pays de l'est, des balkans et les autres.
De la règle de l'unanimité. La règle de l'unanimité empêchera tout changement en particulier en matière de politique extérieure, de défense, de fiscalité ou de révision du texte. Parce que ce texte est irréversible. Sa révision est impossible. A cela je dirai non. .
De la laïcité . L'article 10 de la charte des droits fondamentaux indique que " la liberté de conscience et de religion implique la liberté de manifester sa religion en public et en privé ". Nos amis laïques partisans du oui n'y voient aucune menace pour notre laïcité. Ils risquent d'être surpris par l'interprétation qu'en fera la Cour de Justice des Communautés. A cela , aussi je dirai non.
Le rêve d'Antoine Ernest Sellière réalisé.. Parlons d'une phrase de la 3° partie ( les politiques et le fonctionnement de l'Union) qui propose d' installer l'Europe économique sur " un marché unique où la concurrence est libre et non faussée " On comprend que ce texte plaise à Ernest Antoine Seillière, pour qui " cette Constitution est un progrès pour une économie plus flexible, plus productive et pour un Etat allégé. Elle bénéficiera aux entreprises ". (Université d'été du medef 2004). Cette position du patron des patrons se suffirait à elle même pour justifier le non des socialistes. Avec cette liberté supplémentaire, l'épouvantail des délocalisations va se transformer en cauchemar. Déjà, c'est chaque jour qu'on apprend qu' ici 40 emplois ont été supprimés au profit de la Chine. Là , 223 vers l' Inde. . Là-bas c'est une entreprise de Rhône-Alpes qui ferme ses ateliers pour en ouvrir en Hongrie. Selon les estimations de " Deloitte Research", d'ici à 2008 plus de 800.000 emplois de col blancs pourraient être transférés vers l'Inde , la Chine ou l'Amérique latine. On parle d' entreprises " papillons " et d'emplois " kleenex ".
En Europe, pour l'instant c'est surtout vers la Slovaquie que vont nos entreprises. On parle de délocaliser la fabrication de 300.000 voitures avec un smic à 163 euros pas mois. Le rêve pour Ernest Antoine Sellieres. .. Ce que la France, la Grande Bretagne ,l'Europe ont connu au moment de la révolution industrielle du 19° siècle se reconstruit a grande échelle au niveau mondial où l'exploitation de la misère humaine au profit de l' économie de marché ne connaît aucune entrave.. Il est temps de dire non. Comme il faut dire non au démantèlement du service public.
Schizophrénie. Enfin comment pouvons nous dire oui à un texte en totale contradiction avec nos engagements pris à l'issue de notre dernier Congrès, en contradiction avec les thèmes de notre campagne des Européennes ? Serions-nous devenus schizophrènes ?
L'exemple du nouveau Parlement européen. Il y a quelques jours le nouveau Parlement Européen a su dire non à la commission. C'est une première. Il est vrai que le nouveau Président de la commission, le Portugais José Manuel Boroso, proche de Bush, n'avait pas hésité à octroyer les meilleurs portefeuilles aux petits pays récemment entrés, complètement soumis aux USA, la France et l'Allemagne, pays fondateurs, devant se contenter de portefeuilles de moindre importance. Mais la goutte d'eau qui fit déborder le vase fut la nomination au poste de Ministre de la justice, d'un italien Démocrate chrétien, Rocco Buttiglione, proche du Pape, connu pour ses positions sexistes et homophobes.
Les nouveaux parlementaires viennent de nous montrer la voie. Il y a des moments où il faut savoir dire non pour préserver et préparer l'avenir.
| Josette PARIS | 2005-05-17 12:11:53 | 53 | Le « NON » censuré dans les médias, ça suffit !
Rassemblement mardi 17 mai à 18 heures
Place Georges Clemenceau- Paris 8ème-
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Grâce à votre mobilisation, la pétition que nous avons lancée le 4 mai « le NON censuré dans les médias, ça suffit » a déjà obtenu plus 14 000 signatures.
Plus de 14 000 citoyens qui expriment le sentiment de l'immense majorité des Français.
Nous, professionnels de la télévision et de la radio, sommes attachés à l'existence d'un Service Public de l'audiovisuel, seul moyen de contrebalancer la monopolisation de l'espace public par les puissances de l'argent, au profit des puissances de l'argent, et d'assurer le nécessaire pluralisme de l'information qu'exige notre démocratie.
C'est pourquoi, cette protestation citoyenne, nous avons décidé de la faire connaître directement à Monsieur le Président de la République, gardien, selon notre Constitution, de la continuité de l'État et du respect de la loi commune.
Nous porterons en délégations l'ensemble des signatures au Président de la République Française et nous vous appelons, à cette occasion, à un RASSEMBLEMENT dans le 8ème arrondissement non loin de l'Elysée, pour appuyer notre démarche :
Mardi 17 Mai 2005 à 18 heures
Place Georges Clemenceau
(Métro ligne 1 et 13 Champs-Élysées-Clemenceau)
En attendant, continuons à faire signer massivement l'appel !
http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/
Initiative soutenue par : Attac, Acrimed, CFDT radio-télévision, SNJ-CGT, SNRT-CGT, UNEF, OFM (observatoire français des médias), ADAS (association de défense des assurés sociaux), SIPM-CNT (syndicat interprofessionnelle de la presse et des médias), SFR-CGT (syndicat français des réalisateurs), UEC (union des étudiants communistes), Association "Voir et Agir", SUD énergie transport gaz, Ruptures (réseau féministe), URFIG, Union des républicains radicaux U2R ...
| Jacques lemeur ST QUENTIN | 2005-05-17 08:20:50 | 52 | Mes 3 raisonsde voter NON :
1) Selon la nouvelle constitution, les Constitutions nationales pourront être modifiées par un vote majoritaire de l'Assemblée Européenne. Les députés européens seront, pour chaque pays membre, représentés proportionellement à leur nombre d'habitants. Le projet de Chambre Haute appelée à voter conjointement les Lois avec droit de veto, façon Bundesrat allemand ou Sénat américain, où chaque état aurait disposé du même nombre de représentants quelle que soit sa taille, est passé à la trappe.
Tout les politiciens semblent considérer l'entrée de la Turquie comme acquise. A elle seule, la Turquie aura un nombre important de députés, et elle sera majoritaire si les Turcophones d'Asie et d'Europe, citoyens turcs de plein droit, y sont représentés.
Omettant délibérément de définir les frontières de l'Europe, la constitution ouvre la voie à l'intégration turque là où le traité de Nice l'empêchait. En effet, ce dernier attribue nominativement aux 27 pays membres (les 25 actuels plus la Roumanie et la Bulgarie) le nombre de sièges au Parlement européen et de voix au Conseil. La Turquie ne figure pas dans cette liste. A l'inverse, la Constitution fait sauter ce verrou en inscrivant seulement le principe de la représentation des pays membres au poids démographique, laissant la porte ouverte à n'importe quelle adhésion future. Ainsi, refuser la Constitution, c'est en rester à un traité de Nice qui paralyse juridiquement et politiquement cette intégration, la possibilité de parvenir dans ce système à un accord taillé sur mesure pour l'entrée de la Turquie étant très problématique à de nombreux égards.
Plus grave, l'adhésion de la Turquie, qui est en soi nocive pour l'Europe, deviendrait franchement dangereuse avec le traité constitutionnel : premièrement, ce pays, bien que le moins européen de l'Union, en deviendrait le plus puissant parce que le plus peuplé (100 millions d'habitants à l'horizon 2025). En effet, la Constitution établit le poids politique relatif des pays membres dans l'Union au prorata de leur population. Ensuite, l'influence prépondérante de la Turquie se ferait sentir dans les 25 nouveaux domaines de compétences (dont l'immigration) auxquels le traité constitutionnel étend la majorité qualifiée : la France prendrait ainsi le risque de se voir infliger des lois européennes fortement inspirées par la Turquie.
2) Je suis écoeuré par la propagande grossière pour le oui. Dernier exemple: un membre lambda du parti chiraquien qui déclarait sur France-Info: "Le Pen, qui veut mettre tous les Français en 1re classe et les immigrés dans la soute, recommande le "non": Il faut donc voter oui si l'on n'est pas raciste". Voilà le genre d'"argument" auquel ils se raccrochent!
3) Simone Veil, membre du Conseil Constitutionnel, la plus haute autorité de l'Etat, censée être garante de la neutralité, s'est fait mettre en congé du Conseil pour faire campagne pour le "oui". Rassurez-vous, pour un mois seulement. Dès le 1er juillet, elle retrouvera son fromage! Cela porte un nom: forfaiture! | Patrice FOLEMBRAY | 2005-05-16 18:53:08 | 51 | J'aime l'Europe, je vote non !
Des réponses d'abord à plusieurs questions sur les articles 26 et 25. Sur l'article 26, la constitution prévoit explicitement que la réduction du nombre de commissaire ne prend effet qu'en 2014 et que, si à cette date, les Etats qui "perdent" un commissaire refusent, le Conseil européen peut décider à l'unanimité de maintenir le principe de Nice d'un commissaire par Etat. Sur l'article 25, la constitution prévoit, dans la déclaration portant sur cet article, que si un tiers des Etats ou des Etats représentant un quart de la population de l'Union, s'opposent à la décision prise à la majorité qualifiée de 55% des Etats représentant 65% de la population, l'ensemble des Etats avec l'aide de la Commission doivent tout mettre en oeuvre pour aboutir à un accord plus large qui intègre les préoccupations des Etats qui s'opposent (clause dite de Ioannina, ville de la Grèce où cette disposition a été arrêtée). Donc, Nice ne serait pas si mauvais puisque la constitution prévoit la possibilité de perenniser les dispositions-clés du fonctionnement des institutions européennes!
Des réponses ensuite sur les rapports entre cette constitution-là et la démocratie. Qu'est qu'une constitution démocratique? Une constitution qui est un pont entre les citoyens et les affaires de la Cité, qui permet aux citoyens de "toucher", d'intervenir dans les affaires de la Cité, de peser sur les choix politiques de la Cité. Or, cette constitution n'est pas un pont qui permet aux citoyens de passer dans les affaires de la Cité; elle est un barrage qui interdit aux citoyens de choisir, de peser sur les affaires de la Cité européenne. Interdiction pour eux de choisir l'orientation des politiques économiques puisque la constitution impose qu'elles soient menées dans le respect de l'économie de marché où la concurrence est libre et non faussée. Interdiction de choisir la politique de défense et de sécurité de l'Union puisque la constitution impose (article 41) qu'elle doit être compatible avec celle définie dans le cadre de l'OTAN. Interdiction de choisir une politique monétaire puisque la constitution impose qu'elle soit conduite par la banque centrale européenne. Interdiction de choisir une politique keynésienne puisque la constitution impose que le budget de l'Union soit en équilibre. La constitution n'est pas démocratique; elle est libérale économiquement et politiquement. Politiquement, car pour les libéraux le suffrage universel est acceptable pour faire désigner les élus mais pas pour que les citoyens choisissent le contenu des politiques qui doivent être menées. Le suffrage peut perturber le fonctionnement de l'économie de marché; il faut donc le tenir à l'écart, l'empêcher d'avoir un effet sur ce fonctionnement en fixant à l'avance ce que le suffrage universel ne peut pas "toucher": la monnaie, la concurrence libre,... Pour un démocrate, toutes ces questions, qui sont le bien commun de la Cité, relèvent de la délibération publique, du débat contradictoire, de l'échance d'arguments et, le moment venu, du vote des citoyens. La constitution, si elle est démocratique, ne doit fixer que les règles procédurales de cette délibération publique; elle ne doit pas prendre position sur le contenu des politiques à suivre; cette responsabilité appartient à la décision politique des citoyens. D'où, pour moi, une conclusion claire: si la constitution imposait à la place du respect de l'économie de marché le respect de l'économie socialiste, j'appellerais à voter non. Car encore une fois, les orientations politiques, économiques, sociales, culturelles,...relèvent de la délibération publique continue; elles ne peuvent pas être imposées par le droit.
Sur mon affirmation "j'aime l'Europe, je vote non". J'admets qu'elle puisse choquer et elle a choqué Chirac. Tout serait si simple si on pouvait dire "j'aime la France, je vote non", "j'aime l'Europe, je vote oui". Mais, pensée complexe oblige, je maintiens mon affirmation. L'Europe est mon horizon de vie, personnelle et universitaire. Et j'aime cette Europe de paix que les pères fondateurs ont eu l'audace de penser à la sortie de la seconde guerre mondiale. Car il fallait de l'audace pour imaginer reconcilier des peuples qui se faisaient la guerre tous les trente ans! Et ils ont sorti cette Europe de la barbarie totalitaire. A nous maintenant, à notre génération de reprendre cette Europe et de lui donner une couleur, un sens, à nous d'avoir la même audace en construisant une Europe démocratique, une Europe sociale, une Europe ouverte au monde. Or, cette constitution-là est sans imagination. Pire, en laissant le dumping social se développer, elle met les peuples européens en compétition les uns contre les autres, elle assèche toute dynamique démocratique.
| Permalink PARIS | 2005-05-16 17:38:07 | 50 | NON à l'Europe du fric !
OUI à l'Europe des hommes !!!!!!! | M Alain NARBONNE | 2005-05-16 15:58:32 | 49 | LE CONTEXTE SOCIAL.
En Europe, se multiplient les délocalisations d'entreprises - les licenciements collectifs pour motifs financiers (alors que l'entreprise réalise des profits) - les libéralisations de services publics ou d'intérêt général. Les inégalités sociales et le chômage augmentent. La Commission Européenne défend la directive Bolkestein, dont le but essentiel est de limiter au seul pays d'origine le contrôle des établissements des sociétés multinationales.
En France, des Lois récentes permettent le développement progressif des Fonds de pension et des Assurances Privées, aux dépens de la Sécurité Sociale, dont le démantèlement à terme est à craindre. Le travail précaire se développe : plus d'un emploi créé sur deux est un CDD, un intérim ou un temps partiel. La productivité est l'une des plus élevées du monde, le chômage s'aggrave, mais le Medef réclame que ceux qui ont un emploi travaillent plus. Le Medef a déposé des propositions pour "moderniser le droit du travail" ; M. SEILLÈRE a réclamé il y a quelques mois au Gouvernement "des réformes, très vite et très fort".
L'Union Européenne, au Conseil Européen de Lisbonne (mars 2000), a demandé la mise en œuvre d'une stratégie pour supprimer les obstacles à la libre circulation des services. Le Conseil Européen de Barcelone (mars 2002) a décidé la privatisation de l'Énergie, le recul de 5 ans de l'âge de la retraite, la création de fonds de pension. Ces décisions ont été prises au sommet sans consultation des populations ni des élus.
La Commission Européenne travaille avec l'OMC pour la mise en application de l'AGCS. Elle travaille aussi avec les experts des sociétés multinationales et réclame aux États d'autres libéralisations et la mise en place de systèmes privés de retraites et de protection sociale.
Les peuples ont besoin d'Europe. Mais, depuis au moins l'Acte Unique, l'Union Européenne travaille pour des intérêts économiques et financiers qui ne sont pas ceux des peuples. Ce n'est pas cette Europe que nous voulons.
LE CONTEXTE JURIDIQUE.
Pourquoi les sociétés multinationales ont-elles réclamé un Accord Multilatéral sur l'Investissement (que les Verts ont rejeté) sinon parce qu'elles avaient l'intention d'utiliser un texte qui leur donnait des pouvoirs supérieurs aux États ?
Pourquoi le Gouvernement Raffarin, très en phase avec le Medef, écrit-il des textes de contre-réformes : sur la décentralisation, sur les retraites, sur l'assurance-maladie, sur la médecine du travail ? Pourquoi prévoit-il d'autres Lois pour réduire le Droit du Travail, pour attaquer encore plus la Sécurité Sociale ? Pas pour le plaisir !
Pourquoi le Traité de Marrakech créant l'OMC, et lançant plusieurs accords internationaux dont l'AGCS ? Sinon pour obtenir des Législations toujours plus favorables à un commerce totalement libre et aux intérêts des sociétés multinationales ? Il s'agit pour les libéraux de créer un nouveau Droit International, où la valeur suprême sera le commerce et non plus les droits humains, un nouveau Droit que la Justice devra appliquer !
Les Traités de l'Union Européenne, y compris le Traité Constitutionnel, vont tous dans le sens du Libéralisme et l'aident à se développer.
Dans ce projet de Constitution, la Commission garde les mêmes pouvoirs aussi importants ; elle est toujours seule à pouvoir écrire et proposer des textes de Lois et Règlements.
Le projet de Constitution prévoit "la concurrence libre" et "la haute compétitivité" comme objectifs essentiels de la politique économique, objectifs vers lesquels toute la partie III est orientée, objectifs auxquels il est demandé à "la main d'œuvre" "de s'adapter" (article 203). Ce projet programme la libéralisation des services, soit par la Loi-cadre européenne soit par les États membres, c'est écrit de façon très claire aux articles 147 et 148.
QUELS PARTENAIRES POUR LES VERTS ?
Le Medef est favorable au OUI "parce que ce Traité est bon pour les entreprises". Le Patronat Européen est POUR. Si cette Constitution est votée, les Libéraux s'opposeront à toute révision à bref délai, ils voudront appliquer ces textes qui leur sont favorables. Les parlementaires réformistes n'auront pas une majorité au Parlement ! En France, sont aussi pour le OUI : TOUTE LA DROITE - la Majorité ringarde du PARTI SOCIALISTE. Voilà nos futurs alliés ?
Sont favorables à un NON européen et anti-libéral :
la Confédération Paysanne, parce que le projet de Constitution prévoit "la politique agricole commune a pour but d'accroître la productivité de l'agriculture", ce qui a favorisé la fermeture des petites exploitations,
ATTAC qui est opposée au néo-libéralisme,
les syndicalistes parmi les plus dynamiques, de l'Union Syndicale Solidaires, de la F.S.U., et aussi à F.O., à la C.G.T. et même dans la CFDT.
Les Verts vont-ils être adversaires du mouvement social ?
Les militants et adhérents Verts ne doivent pas choisir le OUI, soit sans connaître les orientations essentielles du texte, soit par tactique ou réalisme qui ferait trop confiance à une éventualité de révision constitutionnelle, qui ne sera pas possible.
Les militants et adhérents Verts ont à se déterminer d'abord comme citoyens, sans perdre de vue les problèmes sociaux. La vraie question de ce référendum est :
"Êtes-vous POUR ou CONTRE le néolibéralisme ?"
cette mécanique aveugle qui est en train de nous détruire tous. Cette Constitution, si elle est votée, fera courir aux peuples des dangers encore plus graves.
C'est pourquoi il faut demander une Europe sociale MAINTENANT et voter NON, pour ouvrir de nouvelles possibilités de négociations, où les citoyens seront davantage pris en considération.
| Les verts de roubaix ROUBAIX | 2005-05-16 13:42:44 | 48 | De Gaulle doit se retourner dans sa tombe le pauvre!
"Non" à la constitution européenne: des gaullistes créent un collectif
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Dix personnalités issues notamment du gaullisme, dont l'ancien Premier ministre Pierre Messmer, et de l'UMP ont créé un "Collectif pour une confédération des Etats d'Europe", pour dire "non" à la Constitution Européenne.
"Le collectif a pour but de rassembler des personnalités et responsables politiques de tous horizons pour mener la campagne du non à l'Europe fédérale et promouvoir une nouvelle organisation de l'Europe, qui renoue avec ses racines nationales, sa vocation protectrice, ses origines philosophiques et spirituelles, hélas tant dévoyées depuis 20 ans", a précisé un communiqué.
Il défend la confédération, "c'est-à-dire une association d'Etats qui, par un traité international, délèguent l'exercice de certaines compétences à un organe commun".
Ce collectif est fondé notamment par Pierre Messmer, les anciens ministres Jean Charbonnel, Gabriel Kaspereit, Christian de la Malène, Jean Matteoli et Roland Nungesser, l'ancien collaborateur du général de Gaulle Me Guy de Kergommeaux, l'ancien conseiller en commerce international Bernard de Gaulle, le député UMP Nicolas Dupont-Aignan, le président de l'Union gaulliste pour la démocratie Elie-Jacques Picard, et l'ancien député UDR Guy Sabatier.
Il est présidé par le sénateur UMP Jacques Baudot, et a pour secrétaire général l'ancien président des Jeunes gaullistes (UJP) Christophe Beaudouin.
http://gaullisme.free.fr/lacroix050412.htm
| Pizzani Jean-etienne CHAULET | 2005-05-16 10:58:10 | 47 | Parred
Nathalie
LA GAUDE
arrêtez de trahir la mémoire du Général de Gaulle celà vaudrait mieux , NON à ce traité ! | Gaulliste NIMES | 2005-05-16 08:29:29 | 46 | Tant que les francais continueront d'etre le peuble le plus egoiste de l'europe nous n'avancerons pas, arretez de vous regarder le nombril, ne voyez vous pas que vous n'étes pas tout seul ! si on vote oui on n'aura plus rien vous ne pensez qu'à vous, je suis sur que ceux qui dise ca on une belle maison, une grande télé une belle voiture, vous en voulez encore plus !! Je n'ai pas d'appartenance politique et ce traité il faudrait plutot le voir comme une évolution et non comme une punition, arrétez de vous plaindre, la france et plutot bien lotie par rapport à certain pays mais le propre du français est de toujours se plaindre sans pour autant essayer d'améliorer le quotidien. Ce traité va nous permettre d'étre plus fort dans une europe en balbutiement, il faut encore la construire et on ne le pourra pas tout seul face au autres pays. vous trouvez normal de faire venir des infirmières d'espagne, de la main d'oeuvre étrangère dans le batiment et bien moi non. Mais on en a besoin car le français est un fainéant. Qui voit on sur les routes quand il fait -20 ? pas des francais. alors mettez vous au travail battez vous pour de vrais raisons pas pour ce qui peut nous apporter encore plus que ce que nous ayons déjà, nous sommes libres et plutot heureux, et je vous précise que je ne suis pas patron ni nanti bien au contraire, je suis une femme qui elève sa petite fille avec des revenus plus que modestes. Alors si vous voulez continuer à vous reposer votez non, mais si vous voulez que l'europe soit forte alors votez oui. | Parred Nathalie LA GAUDE | 2005-05-16 08:08:46 | 45 | Pour stopper les directives BOLKENSTEIN, sur le Temps de travail, sur les transports, il n'y a qu'une solution: Il faut voter NON. Pour stopper l'oligarchie Bruxelloise, il n'y a qu'une solution voter NON.
Pour stopper l'Europe libèrale, il n'y a qu'une seule solution voter NON. | Blasco Fabrice MULHOUSE | 2005-05-15 22:50:12 | 44 | C'est quand même malheureux de voir tout le travail qu'à fait notre général soit ainsi bafoué!
Aucun respect pour ce grand résistant qu'a été le général De Gaulle !
Pour nous c'est NON et Nicolas de Lille non nous ne sommes pas extrémiste! Monsieur le général De Gaulle n'était pas un extrémiste , un peu de respect s'il vous plait merci !
Guy Sabatier ancien député gaulliste.
http://gaullismesocial.free.fr/referendum.htm | Sabatier Guy PARIS | 2005-05-15 12:29:59 | 43 | C'est tout de même malheureux d'avoir ce stupide raisonnement : "la constitution c'est un truc de droite, moi je suis un pauvre alors je vote non!"
Franchement, il serait temps de comprendre que les extremistes de gauche comme de droite ne font que faire peur aux gens :
_ "la constitution de Giscard et Seillière" : c totalement faux, et ils le savent bien puisque des communistes ont participé à l'élaboration du traité. Ce n'est pas un traité de droite fait par Giscard, mais un traité fait par tous les partis européens.
_ "ils ont fait exprès de faire une constitution lourde et incompréhensible" : alors ca c'est bien de la mauvaise foi : j'aimerais bien voir une constitution francaise que vous pourriez comprendre. C'est normal de pas comprendre certaines parties : c'est pas pour rien qu'il faut faire des études pour se lancer dans la politique. Et puis c'est ausi pour cela que les partisans du oui essaient d'expliquer leur traité.
_ "c'est injuste il y a plus de tps télé consacré au oui qu'au non" : encore du n'importe quoi. On a peut etre l'impression qu'il y a plus de temps pour le oui mais c'est faux (y a des gens, dont certains contre la constitution, qui surveillent pour ca!). De plus, ca n'a jamais dérangé personne que le temps qu'utilise le président ne soit pas compté dans le temps de parole du camp qu'il choisit. Enfin les sortes de documentaires qui expliquent le traité ne nous disent pas de voter oui ou non : c'est juste pour nous aider à comprendre.
D'ailleurs, je tiens à dire que ceux du oui ont non seulement à expliquer leur traité mais en plus à se défendre des partisans du non, alors que ces derniers n'ont qu'à critiquer une ligne ici ou là dans le traité, alors expliquez moi en quoi c'est équilibré pour le oui.
Enfin, c fou de voir le nombre de faux débats lancés:
_ "la délocalisation sera favorisé" : mais il serait temp de comprendre que la constitution n'arretera ni ne favorisera la délocalisation : c'est un problème NATIONAL. Ce n'est pas l'Europe qui doit résoudre ce problème : c'est aux pays à le faire individuellement et donc c'est à notre gouvernement de changer sa politique.
Enfin je tiens à dire que la délocalisation cause des licenciements mais également des emplois en France : grace à notre ouverture sur les autres pays, on crée bcp plus d'emplois grace à eux qu'on en perd
_ "une constitution libérale" : forcément pour des communistes ca l'est puisqu'on ne fait pas une europe communiste. D'ailleurs j'aimerais bien savoir comment les gens peuvent prétendre qu'elle est libérale alors qu'ils avouent ne rien y comprendre? C'est parce qu'ils croient des communistes prêts à tout et même à lancer des faux débats pour nous faire peur. L'économie de marché ne fait un aucun cas une Europe des Patrons
_"On aura les Turcs si on dit oui" : encore une préoccupation bien raciste. Mais que l'on dise oui ou non, ca ne changera rien au fait que leur entrée sera soumise à un référendum dans 10/15 ans (encore un faux débat)
_ "si la france dit non, d'autres pays se réveilleront et nous suivront" : du délire! c'est une constitution qui est "d'inspiration francaise" ( et fait par tous les partis je le répète encore) et ils sont prêts à l'accepter alors je vois pas pourquoi ils se seraient contents qu'on vote non et qu'on leur refasse perdre encore plusieurs dizaines d'années.
et il y a encore plein d'autres choses à dire!
Je respecte le fait que l'on veut voter non, mais quand ce sont pour les bonnes raisons. Voter non pour embêter le gouvernement est stupide : c'est pas eux qui l'ont fait. et c'est pareil pour ceux qui croient que c'est un truc pour les patrons : c'est pas vrai (et c toujours ce truc que nous ressortent les communistes : le patronat nous exploite et blablabla).
D'ailleurs, si le non l'emporte, on reviendra au traité de Nice! On n'annulera pas les autres. Donc pendant que l'on perdra notre temps à essayer de regagner notre place dans l'Europe (si c possible), nous ne pourrons toujours pas rivaliser contre les autres puissances ( eatats unis, Chine, ...)
tout cela pour dire que même si vous votez non, assurez vous que ce soit pour de bonnes raisons et pas pour donner une "pseudo-lecon" au gouvernement (comme lors d'un certain 21 avril) | Nicolas LILLE | 2005-05-15 10:45:33 | 42 | Votons NON , vive la France dans une europe saine !
http://www.jeunespourlenon.com/ | Garçon Francis NIMES | 2005-05-15 09:45:49 | 41 | La verite rien que la verite !!!! | Glantzlen MONTPELLIER | 2005-05-14 20:11:55 | 40 | A qui faire confiance ?
Pour le référendum européen, je m’adresse aux partisans du Oui ! A qui faites-vous confiance ?
C’est surtout aux jeunes que je m’adresse, conscient de la propagande actuellement en cours dans les écoles. Nous savons que la moitié des dirigeants du Parti Socialiste appelle à voter Oui… alors que la gauche et l’autre moitié du PS est pour le Non ! Je ne m’étendrai pas davantage sur cette formation qui se saborde elle-même avec à sa tête un valet de Jacques Chirac, François Hollande, ce qui se passe de commentaire…
Mais, qui est donc réellement Jacques Chirac, cet ancien membre des jeunesses communiste qui dirige la droite « eurobéate » et qui se fait un "champion du Oui" ?
L’ancien Rassemblement pour la République (RPR) était une formation politique fondée en vue de rénover le mouvement gaulliste. Créé le 5 décembre 1976 par Jacques Chirac, avec pour référence le Rassemblement du peuple français (RPF) du général de Gaulle, et remplaçant l’Union des démocrates pour la République (UDR).
En changeant le nom du parti gaulliste, Jacques Chirac, qui a démissionné quelques mois auparavant de l’hôtel Matignon, veut créer «un vaste mouvement populaire», pour «défendre les valeurs essentielles du gaullisme» (selon lui…), qui soit capable de battre la coalition des socialistes et des communistes aux élections municipales et législatives de 1977-1978.
Jacques Monod, ancien délégué à l’Aménagement du territoire, est nommé secrétaire général du RPR, mouvement gaulliste pour la première fois dirigé par un président, en la personne de Jacques Chirac. Toutefois la droite subit une défaite écrasante lors des élections municipales de 1977, même si Jacques Chirac remporte la mairie de Paris, signant la victoire dans la capitale des «chiraquiens» contre les «giscardiens» regroupés autour de Michel d’Ornano, le candidat de Valéry Giscard d’Estaing.
Le programme du RPR se structure autour de la notion de volonté, celle «des nations qui ne veulent pas mourir» ; indépendance nationale et refus d’une Europe «supranationale» sont mis en avant. Ces valeurs, qui rallie l’essentiel de l’électorat du RPR, comme nous allons le voir dans un instant, seront vite abandonnées par Jacques Chirac et son équipe… pour emboîter le pas aux conceptions du parti socialiste : la notion d’indépendance nationale sera abandonnée dans les faits… en dépit d’affirmations très ambivalentes dans leurs objectifs affirmés en vue des élections présidentielles de 2002.
En vue des élections législatives de 1978, le RPR mène une campagne autonome de celle de l’Union pour la démocratie française (UDF), l’autre composante de la majorité, fondée la même année, et se montre critique à l’égard du gouvernement.
Mais, cette stratégie ne permet pas aux « gaullistes » de retrouver leur prééminence sur la vie politique française, ou même sur la droite. Le RPR obtient 22,8 % des suffrages et 154 députés aux élections législatives de 1978 (contre 23,9 % et 137 députés pour l’UDF).
En 1979, Bernard Pons devient secrétaire général du RPR. À l’élection présidentielle de 1981, Michel Debré souhaite défendre l’orthodoxie gaulliste face à Jacques Chirac qui se présente lui-même contre Valéry Giscard d’Estaing. Michel Debré obtient 1,66 % des suffrages, Jacques Chirac 18 %, contre 28,3 % au président sortant. Le retrait sans empressement de Jacques Chirac en vue du second tour, où il appelle chacun à «voter selon sa conscience» contribue à la défaite de Valéry Giscard d’Estaing.
À partir de 1981, le RPR devient le principal parti de l’opposition, le plus structuré et le plus actif. Aux élections municipales de 1983, il obtient un large succès (la gauche perdant 30 villes de plus de 30.000 habitants).
En 1984, Jacques Toubon remplace Bernard Pons, démissionnaire, à la tête du RPR.
En 1986, la coalition RPR-UDF remporte les élections législatives (42,1 % des suffrages ensemble, et 145 députés pour le RPR) après avoir fait campagne sur les thèmes du chômage et de l’insécurité.
La ligne libérale de Jacques Chirac l’emporte sur celle plus interventionniste de Charles Pasqua et Philippe Séguin. Jacques Chirac est nommé Premier ministre par François Mitterrand, et compose un gouvernement de «cohabitation», où les postes clés sont détenus par des membres du RPR : Charles Pasqua est ministre de l’Intérieur et Édouard Balladur ministre d’État chargé de l’Économie, des Finances et de la Privatisation.
La politique du gouvernement est centrée autour du libéralisme économique (privatisations, libéralisation des prix, suppression de l’impôt sur les grandes fortunes et de l’autorisation administrative de licenciement notamment). Mais à la fin de 1986, le gouvernement se trouve très affaibli par une vague d’attentats et de vastes mouvements de grève, des cheminots et des étudiants, à un moment où l’échéance de 1988 se rapproche.
À l’élection présidentielle de 1988, Jacques Chirac est très nettement battu au deuxième tour par François Mitterrand (45,98 % contre 54,01 % des suffrages). Aux élections législatives, gagnées par la gauche, le RPR obtient 19,2 % des suffrages et 128 députés (contre 130 pour l’UDF). Alain Juppé devient alors le nouveau secrétaire général de la formation dont Jacques Chirac est toujours le président.
À partir de 1988, le RPR traverse une grave crise de contestation interne, menée notamment par 12 «rénovateurs» en 1989, dont Philippe Séguin, Michel Noir et Alain Carignon.
En décembre 1990, quelques quadragénaires, Michel Noir, Michèle Barzach et Alain Carignon démissionnent.
En 1992, le RPR se déchire au sujet du référendum sur la ratification du traité de Maastricht (20 septembre), Charles Pasqua et Philippe Seguin appelant à voter «non» contre Jacques Chirac et Alain Juppé.
Néanmoins la coalition RPR-UDF (Union pour la France, UPF) remporte à une très large majorité les élections législatives de mars 1993. L’UPF obtient 485 députés sur un total de 577 sièges (dont 242 pour le RPR). Toutefois une rivalité fratricide se fait jour entre Jacques Chirac et Édouard Balladur, nommé Premier ministre du deuxième gouvernement de cohabitation. Philippe Séguin est élu président de l’Assemblée nationale. Cette cohabitation, qui a été qualifiée «de velours» pour souligner les rapports courtois établis entre le Premier ministre et le président de la République, permet à Édouard Balladur de jouir d’une cote de popularité élevée dans l’opinion.
Fort de cette popularité, Édouard Balladur décide de se présenter à l’élection présidentielle de mai 1995, contre Jacques Chirac qui, pour se consacrer à cette ambition, confie la présidence du RPR par intérim à Alain Juppé en 1994.
Deux candidats sont donc issus du RPR : Édouard Balladur obtient 18,6 % des suffrages au premier tour, et Jacques Chirac 20,8 % des suffrages. Celui-ci est élu président de la République avec 52,6 % des voix contre Lionel Jospin. Il nomme alors Alain Juppé. Premier ministre, qui menant une politique d’austérité, en contradiction avec les promesses électorales de Jacques Chirac, devient le Premier ministre le moins populaire de la 5ème République. En octobre 1995, il devient le second président du RPR.
Le 21 avril 1997, Jacques Chirac annonce la dissolution de l’Assemblée nationale ; la droite perd les élections législatives anticipées de mai. Le RPR obtient 16,5 % des suffrages et 139 sièges. Lionel Jospin est le nouveau Premier ministre de Jacques Chirac.
En juillet 1997, Philippe Séguin est élu à la tête du RPR.
En février 1998, Nicolas Sarkozy en est nommé secrétaire général. Après avoir suggéré un changement de nom du RPR en RPF (Rassemblement pour la France), Philippe Séguin conserve finalement le sigle RPR après un vote des militants parfaitement équilibré entre les deux options. Après une courte période de rénovation de ses structures, le RPR se retrouve sommé de se positionner à droite, entre la majorité de gauche et le Front national, à la faveur notamment des élections régionales de mars 1998.
Une nouvelle phase de fortes perturbations s’annonce alors au sein du parti, manifestées par sa division au sujet de l’euro ou ses luttes de pouvoir au sein de la municipalité de Paris. Celles-ci débouchent en avril 1999 sur la démission de Philippe Séguin de son poste de secrétaire général et sur son retrait de la liste pour les européennes. Nicolas Sarkozy devient président par intérim.
Le RPR crée une liste commune avec Démocratie libérale (DL) d’Alain Madelin. Celle-ci avec 12,7 % des voix et 12 sièges est devancée par la liste commune de Charles Pasqua et Philippe de Villiers, qui décident de fonder un nouveau parti le Rassemblement pour la France et l’Indépendance de l’Europe. Celui-ci, qui reprend les valeurs traditionnelles du gaullisme, entre alors en concurrence avec le RPR.
Quelle est donc la stratégie politique de Jacques Chirac, fondateur du RPR ? Jacques Chirac s'est engagé dans la vie publique dès 1967 au sein de la famille gaulliste devient ministre chargé des Relations avec le Parlement, puis ministre de l'Agriculture et enfin ministre de l'intérieur peu avant le décès de Georges Pompidou
De 1974 à 1976, Jacques Chirac est Premier ministre. Le 5 décembre 1976, il fonde le Rassemblement Pour la République (RPR) qui sera la première force politique de la majorité à l'Assemblée Nationale jusqu'en 1981 et la première force d'opposition de 1981 à 1986.
De 1986 à 1988, Jacques Chirac accepte d'être à nouveau Premier ministre, dans un contexte difficile dû à la cohabitation, pour préserver les institutions, l'unité du pays et engager sans tarder le redressement et la modernisation de la France.
La très large victoire aux législatives de mars 1993 donne au Rassemblement une place essentielle au sein de la nouvelle majorité. Le nouveau Premier ministre Edouard Balladur, issu de ses rangs, engage la politique de redressement de la France.
Le 4 novembre 1994, Jacques Chirac annonce sa candidature à l'élection présidentielle et sera élu à la présidence de la République le 7 mai 1995 avec 52,64% des suffrages exprimés.
Pendant toutes ces années, le fil n'a jamais été rompu. Le mouvement gaulliste prétend être resté fidèle à ses convictions et refuse la fatalité du déclin de la France. Pour la première fois depuis vingt et un ans, un gaulliste est à l'Élysée.
Deux ans à peine après l’élection de Jacques Chirac, il commet la grave erreur de dissoudre l’Assemblée Nationale et les élections législatives voient la victoire de la gauche. Philippe Séguin remplace Alain Juppé à la présidence du RPR, et entame sa rénovation. Il ouvre un large débat interne qui permet à chacun, adhérent et élu, de s’exprimer sur sa vision du Mouvement et sur son projet. C’est sur ce socle rénové que les militants adoptent de nouveaux statuts et un projet qui permettent au mouvement gaulliste de s’engager dans le troisième millénaire avec l’avancée considérable de l’élection du président par les adhérents.
Après la démission de Philippe Séguin, Michèle Alliot-Marie est élue présidente le 4 décembre 1999 par 62,7% des adhérents. C’est la première femme élue à la présidence d’un grand mouvement en Europe.
En 2001, nous nous trouvons en présence d’une nouvelle formation du Rassemblement pour la République… avec des conceptions modifiées au point de n’avoir plus qu’un lointain rapport avec «l’esprit gaulliste» dont le RPR se veut toujours «l’héritier direct».
Qui sont donc Jacques Chirac et la nouvelle Présidente du RPR, Michèle Alliot-Marie ?
Jacques Chirac est né en 1932. Elu président de la République française en mai 1995, il a construit sa carrière politique sur la volonté de conserver l’héritage du gaullisme tout en l’adaptant aux réalités de la société contemporaine.
Issu d’une famille d’origine corrézienne dont l’ascension sociale apparaît caractéristique de la 3ème République, petit-fils d’un instituteur d’origine rurale, franc-maçon et radical, et fils d’un cadre de banque devenu, par la suite, l’un des directeurs de la société Dassault, Jacques Chirac fait l’essentiel de ses études secondaires à Paris.
Diplômé de l’Institut d’études politiques (IEP) de Paris, il intègre l’École nationale d’administration (ENA), et effectue son service militaire comme lieutenant de cavalerie de 1956 à 1958, pendant la guerre d’Algérie, expérience qui le marque profondément et qui lui laisse la nostalgie d’une carrière militaire.
Sorti dixième de l’ENA en 1959 (promotion Vauban), il intègre la Cour des comptes en qualité d’auditeur. Remarqué pour son efficacité, sa puissance de travail et son mépris des contingences hiérarchiques, il est nommé chargé de mission au secrétariat général du gouvernement, puis au cabinet de Georges Pompidou, alors Premier ministre.
Élu conseiller municipal de Sainte-Féréole en 1965, Jacques Chirac entreprend de faire de son département d’origine, la Corrèze (en Limousin), pour lequel son intérêt ne s’est jamais démenti, la base de son ascension politique.
Battu à Ussel aux élections législatives en 1966 en réalisant un score plus qu’honorable dans un bastion traditionnel de l’opposition, il est finalement élu face à un communiste l’année suivante. Constamment réélu dans cette circonscription de 1968 à 1993, il est, en outre, président du Conseil général de la Corrèze de 1970 à 1979.
Impressionné par son énergie et ses qualités politiques, Georges Pompidou le fait entrer au gouvernement dès 1967, en lui confiant le secrétariat d’État aux Affaires sociales (1967-1968).
Benjamin du gouvernement, il crée l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE), à une époque où le chômage commence à apparaître comme un phénomène moins marginal en France, et participe, aux côtés de Georges Pompidou, aux difficiles négociations des accords de Grenelle avec les syndicats lors des événements de Mai 68.
Secrétaire d’État à l’Économie et aux Finances de 1968 à 1971, il est chargé à partir de 1969 de la gestion de la fondation Claude-Pompidou et se lie alors avec les conseillers du président (Marie-France Garaud et Pierre Juillet), s’imposant peu à peu comme un homme d’avenir susceptible de succéder, le jour venu, aux grandes figures historiques du gaullisme, notamment Pierre Messmer, Jacques Chaban-Delmas, Michel Debré et Olivier Guichard, dont l’influence au sein de la majorité est restée intacte après le départ volontaire du général de Gaulle.
Ministre des Relations avec le Parlement de 1971 à 1972, poste dans lequel il connaît un semi-échec, Jacques Chirac obtient son premier grand ministère en 1972 avec l’Agriculture. Considéré comme un champion de la cause paysanne, il est chargé de rassurer l’électorat rural à huit mois des élections législatives. Populaire, il conserve un soutien indéfectible du monde rural qui en fait, à partir de cette époque, l’un de ses responsables politiques préférés.
Nommé ministre de l’Intérieur en 1974, il se prononce, dès le décès de Georges Pompidou, pour une candidature d’union à l’élection présidentielle, et s’oppose pour cette raison à Jacques Chaban-Delmas. Entraînant quarante-trois députés du parti gaulliste, il rallie, à la surprise générale, la cause du centriste libéral Valéry Giscard d’Estaing et contribue de façon décisive à la victoire de ce dernier.
Le 27 mai 1974, Valéry Giscard d’Estaing nomme Jacques Chirac Premier ministre, dans l’intention avouée de ressouder une majorité qui a connu de nombreuses dissensions pendant la campagne présidentielle. Dans la ligne du programme du nouveau président de la République, qui entend promouvoir, selon ses propres termes, une «société libérale avancée», Jacques Chirac entreprend de mettre en œuvre un programme social généreux, un «travaillisme à la française», qui ne tarde pas à achopper sur l’ampleur de la crise économique consécutive au premier choc pétrolier, tandis que les relations entre le président et son Premier ministre ne cessent de se dégrader.
Différents de tempérament, les deux hommes ne cessent de se disputer la conduite des affaires gouvernementales. Considérant que le président de la République ne lui accorde pas les pouvoirs nécessaires pour lutter contre l’inflation et le chômage, Jacques Chirac démissionne de son poste de Premier ministre au mois d’août 1976. Il s’en explique avec éclat à la télévision, déclarant : «Je ne dispose pas des moyens que j’estime nécessaires pour assurer efficacement mes fonctions de Premier ministre.».
Prenant la tête de l’opposition interne à la majorité gouvernementale, il fonde, en décembre 1976, un nouveau parti, le Rassemblement pour la République (RPR) sur les décombres de l’Union des démocrates pour la République (UDR), le parti gaulliste dont il avait pris le contrôle en 1974, et présente sa candidature à la mairie de Paris contre le giscardien Michel d’Ornano. Largement élu, il approfondit son programme de contre-gouvernement afin de se démarquer, selon ses propres mots, du «libéralisme classique de la droite giscardienne», critiquant de façon à peine voilée le nouveau Premier ministre, l’économiste Raymond Barre.
Victorieux aux élections législatives de 1978, son parti obtient cent cinquante sièges à l’Assemblée nationale, réalisant une meilleure performance que l’Union pour la démocratie française (UDF), créée quelques mois plus tôt par les centristes et les libéraux pour contrer les ambitions de la mouvance néogaulliste.
Victime d’un accident de la route en 1978, Jacques Chirac, hospitalisé à Paris, lance l’«appel de Cochin», resté célèbre, dans lequel il fustige ceux qui préparent «l’inféodation de la France et qui consentaient à son abaissement», et qu’il désigne comme appartenant au «parti de l’étranger». Entendant marquer sa spécificité face au pouvoir en place, Jacques Chirac retrouve les accents populistes du gaullisme pour dénoncer le poids croissant de l’Europe dans la conduite des affaires nationales, mais il modère rapidement ses propos nationalistes devant le tollé provoqué par cette déclaration au sein de son propre mouvement.
Réélu président du RPR en 1979, il mène la bataille des premières élections au Parlement européen sur une liste distincte de l’UDF, mais connaît un échec retentissant, le RPR ne recueillant que 16,3 % des voix contre 27,6 % des voix pour la liste UDF menée par Simone Veil.
Dès lors, Jacques Chirac se sépare de ses deux principaux conseillers, Marie-France Garaud et Pierre Juillet, et entreprend de faire évoluer ses conceptions en matière de construction européenne. Se montrant très critique envers le gouvernement de Raymond Barre, le RPR, au début des années 1980, ne présente pourtant pas un caractère homogène puisque, alors que les fidèles de Jacques Chirac constituent la majorité du mouvement, certains de ses membres se montrent favorables au gouvernement, parfois au point d’y participer, à l’instar d’Alain Peyrefitte.
Le 2 février 1981, Jacques Chirac annonce sa candidature à l’élection présidentielle. Se présentant comme le «rassembleur des gaullistes» mais avouant sa filiation avec le programme mêlant ordre, autorité et libéralisme économique qui a porté Ronald Reagan au pouvoir un an plus tôt aux États-Unis, il se prononce pour une réduction de la pression fiscale combinée avec une politique étatique volontariste, mais concentrée sur certains objectifs, dénonçant la tendance au «collectivisme rampant» du président sortant, et réunit finalement 17,99 % des voix au premier tour.
Au second tour, il indique qu’il votera personnellement pour le président sortant, mais se refuse à donner des consignes de vote au RPR, ce que certains interprètent comme une trahison politique vis-à-vis de Valéry Giscard d’Estaing.
Affaibli par la victoire de la gauche aux élections législatives qui suivent l’élection de François Mitterrand, son parti ne recueillant que quatre-vingt-deux sièges, il est réélu à la tête du mouvement gaulliste en 1982 et, avec quelques proches, commence à préparer la reconquête du pouvoir à son profit.
Toujours très populaire à Paris où il mène depuis 1977 une politique active en développant notamment les transports en commun, il est triomphalement réélu à la mairie en 1983, remportant les vingt mairies d’arrondissement et confortant ainsi son contrôle absolu sur l’ensemble de l’appareil administratif de la capitale. À partir de cette période, il évoque la possibilité d’une «cohabitation» avec le président socialiste dans l’hypothèse où son parti remporterait les futures élections législatives.
Président du parti ayant obtenu le plus de sièges aux élections législatives (à la proportionnelle) en 1986, Jacques Chirac est fort logiquement appelé au poste de Premier ministre par le président Mitterrand.
À la tête du gouvernement, il applique un programme d’inspiration libérale inspiré de l’expérience du reaganisme aux États-Unis : abolition de l’impôt sur les grandes fortunes, suppression de l’autorisation administrative de licenciement, réduction des cotisations patronales, privatisations, projet de prisons privées, maîtrise des dépenses d’assurance maladie.
Espérant contenir l’influence grandissante du Front national (FN), il met en place une politique restrictive sur l’immigration, faisant voter une réforme de l’ordonnance de 1945 sur l’entrée et le séjour des étrangers et entreprenant une refonte du Code de la nationalité. Il doit, cependant, faire face à de forts mouvements sociaux (grèves de 1986) et provoque une certaine désaffection de la jeunesse vis-à-vis de sa politique et de son style de gouvernement à la suite de la mort de Malik Oussekine, un jeune homme tué lors des manifestations étudiantes de 1986.
Rapidement, la cohabitation semble tourner à l’avantage du président de la République, qui refuse de signer les ordonnances en matière sociale et oblige le gouvernement à recourir à la procédure de vote bloqué prévue par l’article 49.3 de la Constitution. Bien qu’il ait réussi à ralentir la progression du chômage qui a alors dépassé le chiffre de 2,5 millions, Jacques Chirac apparaît à beaucoup comme insuffisamment préparé pour accéder à la magistrature suprême, tandis que l’attitude de François Mitterrand visant à se présenter en arbitre impartial confère à ce dernier une nouvelle popularité dans l’opinion.
Largement battu à l’élection présidentielle de 1988 par le président sortant (54 % pour Mitterrand, 46 % pour Chirac), il se concentre sur la mairie de Paris où il fait à nouveau la preuve de ses talents de gestionnaire.
Très vite, cependant, il s’impose de nouveau comme l’un des principaux leaders de l’opposition et met un terme aux pratiques de désistement et aux alliances douteuses de certains élus de l’opposition avec le Front national. Il ne souhaite néanmoins pas assumer la charge de Premier ministre après la victoire de la droite aux élections législatives de 1993, et cède la place qui lui revient naturellement à Édouard Balladur.
Durant cette période, il prépare sa troisième candidature à l’élection présidentielle. La campagne est rude : longtemps devancé dans les sondages par Édouard Balladur qui a rallié à ses vues une grande majorité de l’UDF et qui a déclaré sa candidature contre lui, Jacques Chirac, appuyé par le RPR et par ses principaux dirigeants (Alain Juppé, Philippe Séguin), fonde sa campagne sur le thème du changement et de la lutte contre la fracture sociale et l’émergence d’une société à deux vitesses, retrouvant ce volontarisme politique qui a toujours fait sa force, attirant de nombreux électeurs a priori peu favorables à son personnage par son discours qui dénonce tout à la fois la «pensée unique» en matière économique, la technocratie et l’élitisme en matière sociale et, d’une manière générale, l’oubli par la classe politique des préoccupations quotidiennes des Français.
Il finit par s’imposer au premier tour contre Édouard Balladur, mais arrive derrière le socialiste Lionel Jospin, candidat critique par rapport au bilan de François Mitterrand et qui réalise un excellent score.
Lors de ce même premier tour, le Front National de Jean-Marie Le Pen confirme sa bonne implantation dans le paysage politique français, améliorant son score de 1988. Au second tour, le candidat Chirac, qui s’était engagé à la fois pour la poursuite de la construction européenne et de la monnaie unique, et pour la lutte contre le chômage et l’exclusion, dénonçant la «fracture sociale» au sein de la société française, l’emporte de quatre points sur son rival socialiste, par 52,64 % des voix contre 47,36 % à Lionel Jospin, accédant ainsi à la magistrature suprême après deux tentatives infructueuses.
Élu sur un ambitieux programme de réformes sociales et économiques, sans pour autant remettre en question la poursuite de la politique européenne de la France devant aboutir à la monnaie unique dans le respect des critères de convergence définis par le traité de Maastricht, Jacques Chirac nomme Alain Juppé, son principal soutien durant la campagne, au poste de Premier ministre. Après une courte période de relance, l’accent est mis, dès l’automne 1995, sur le désendettement public et la réduction du déficit budgétaire.
Très actif en politique étrangère, le président de la République réactive l’héritage du gaullisme afin de justifier la reprise des essais nucléaires pour une durée limitée, ce qui déclenche un tollé dans la communauté internationale.
Désireux de redonner à la France une véritable politique arabe tout en essayant de lui ménager une place dans le processus de paix en Israël, il entretient des relations souvent conflictuelles avec les États-Unis et donne, en parallèle, son accord pour le retour de la France dans le commandement intégré de l’OTAN.
Se voyant reconnaître une part de responsabilité importante dans le règlement du conflit yougoslave, où il réussit à imposer un plan de paix en accord avec les Américains, le président Chirac, qui transforme chacune de ses visites diplomatiques, notamment dans les pays d’Asie, en véritable offensive commerciale, épouse la pratique de ses prédécesseurs, consistant à faire des affaires internationales l’un des «domaines réservés» du chef de l’exécutif.
Confirmant son engagement en faveur de la monnaie unique européenne qui impose, selon lui, une stricte orthodoxie budgétaire, il pâtit, associé dans l’opinion avec l’action de son Premier ministre, d’une impopularité persistante depuis son élection, et cela, malgré un style assez protocolaire et certaines initiatives bien accueillies, comme l’abandon de la conscription ou la reconnaissance de la responsabilité de l’État français dans la politique de persécution des juifs menée en collaboration avec l’Allemagne nazie durant la Seconde Guerre mondiale.
Cette impopularité tient, sans doute, à la nature de certaines réformes conduites par le gouvernement (concernant la Sécurité sociale, les systèmes de retraite et les impôts), mais elle tient peut-être également à l’absence de lisibilité de la politique voulue (abandon de la notion de souveraineté de l’État et de son indépendance dans le cadre de la politique européenne notamment), par le chef de l’État.
Porté au pouvoir sur la base d’un discours appelant à une profonde réforme de la société française, et dont les thèmes semblaient parfois concurrencer la gauche sur son propre terrain, Jacques Chirac adopte, depuis son élection, un discours plus classique, justifiant par les nécessités de la construction européenne l’orientation libérale de la politique économique et dénonçant, à chaque fois que le corps social fait montre de résistance devant un changement annoncé (comme lors des grandes grèves de l’hiver 1995-1996), les «conservatismes» qu’il décèle au sein de la société française.
Le chômage, l’Europe et la mondialisation de l’économie, l’exclusion, l’avenir de la protection sociale et la formation de la jeunesse apparaissent comme des thèmes récurrents et des problèmes non résolus, alors que certains soulignent inlassablement le décalage existant entre le discours du président de la République et les promesses de sa campagne électorale.
Le 21 avril 1997, il prononce la dissolution de l’Assemblée nationale, estimant qu’un soutien renouvelé des électeurs est nécessaire pour poursuivre les réformes entamées et que les négociations sur l’entrée en vigueur de la monnaie unique européenne doivent se dérouler en dehors de toute échéance électorale. La victoire de la gauche aux élections législatives le contraint à nommer le socialiste Lionel Jospin au poste de Premier ministre le 2 juin 1997.
Affaibli par l’échec de la dissolution et confronté à la cohabitation avec un gouvernement de gauche, il doit accepter le remplacement à la tête du RPR d’Alain Juppé par Philippe Séguin, avec lequel les relations ont parfois été difficiles.
Cependant, il se prononce pour une cohabitation «constructive» et intervient à plusieurs reprises dans les grands débats de société, multipliant les mises en garde à l’encontre du gouvernement, sur le passage aux trente-cinq heures ou le problème de l’insécurité en particulier.
Au lendemain des élections régionales de mars 1998, il est contraint d’intervenir pour condamner les dirigeants de la droite qui acceptent le soutien du Front national. Il se pose ainsi en garant de la morale républicaine, tout en s’attachant à fédérer l’opposition derrière lui.
En 1999, l’incapacité de la droite à former une liste unique pour les élections européennes, les divisions et divergences entre ses principaux dirigeants (démission de Philippe Séguin de la présidence du RPR en avril) et l’échec de la liste RPR-Démocratie libérale à ces mêmes élections puis la formation par Charles Pasqua d’une formation rivale affaiblissent encore sa position.
Que sont devenus les conceptions du RPR aujourd’hui ? La question se pose sérieusement… tant les propos de ses responsables se sont éloignés de ceux du Général de Gaulle dont il se réfèrent toujours. En fait, de nombreux adhérents de cette formation sont complètement déconcertés par ces changements qu’ils préfèrent s’orienter ailleurs… mais les leaders du RPR ne semblent toujours pas en avoir conscience ! Pour connaître les orientations actuelle de cette formation, je me suis simplement rendu sur leur site Internet : la surprise est certaine, c’est pourquoi je reprends ci-dessous mot à mot, leurs propos ! J’avoue avoir eu peine à croire… ce qu’ils croient, tant leurs propos ressemblent à ceux de nombreux prêtres dans le monde, jugez-en par vous même, je cite sans changer un seul mot pour ne pas les dénaturer :
Après de tels propos, certains seraient portés à pensez que le RPR croit aussi au Père Noël en croyant réellement convaincre l’électorat gaulliste ! Porter l’électorat à croire, c’est très bien… mais réaliser et tenir ses promesses c’est mieux, serai-je appelé à dire, car les ambivalences et les fausses affirmations de ce texte sont certaines. Prenons quelques exemples :
: La conception de l’Europe, si cher au RPR (partie intégrante de l’UMP !) à présent, fait obstacle à une telle maîtrise, la preuve : le refus du référendum sur l’Europe promis par Jacques Chirac, par exemple, sans parler des directives à caractère dictatorial imposées par la technocratie européenne… et que le RPR accepte !
, ce qui est manifestement faux !
: Quelle liberté si la Nation est dominée par les instances européennes comme le veut le RPR ? Nous pouvons constater qu’il n’est plus question de référendum sur l’Europe, comme l’avait promis Jacques Chirac lors de sa dernière campagne pour se détacher de Balladur, et aujourd’hui, après avoir faillit à sa parole et ses engagements, il demande de «croire» encore en la démocratie comme si il en respectait le principe dans ses actions ? Je le laisse volontiers à ses «croyances» !
et ensuite , puis Très bien tout cela, mais n’est-ce pas en contradiction avec Une question se pose sérieusement : pourquoi Monsieur Jacques Chirac et Madame Michèle Alliot-Marie, personnes parfaitement formées en matière de droit, ne précisent-ils pas que le droit européen prime toujours sur le droit français ? Pourquoi ne précisent-ils pas que la notion de «nation» perd toute sa valeur dans le cadre de l’Europe à la construction de laquelle ils se disent attachés ?
: Après une telle affirmation… pourquoi le RPR lutte-t-il avec le parti socialiste pour étendre encore davantage l’Europe au mépris de la volonté du peuple français : absence total de contact démocratique sur l’Europe, et toujours pas de référendum sur l’acceptation par la France de l’Europe… nous sommes très loin des conceptions gaullistes de la démocratie ! C’est sur la constitution européenne, de très faible porté que nous sommes à présent confrontés.
En fait, ne cherchent-ils pas à cacher simplement leurs objectifs réels en parlant simplement de croyance ? En clair, leurs objectifs ne pourraient-ils pas se résumer à ceci : «Croyez en nous, braves gens, croyez, votez pour nous, amen… ensuite vous verrez… mais nous ne serons pas responsables, nous croyons en l’Europe comme d’autres croient en Dieu… et c’est Dieu qui est tout puissant !»
La question qui se pose à présent : Après avoir été élu, pourquoi Jacques Chirac n’a-t-il rien fait de ce à quoi il prétend croire ? Lors de son élection, avec une majorité écrasante en sa faveur, ce lui aurait été chose facile… sans commentaire supplémentaire !
Qui peut encore lui faire confiance et lui dire « amen » lorsqu’il nous demande de voter Oui ? Une majorité de Français, de gauche comme de droite l’ont parfaitement compris, heureusement !
Il faudrait bien être naïf pour croire encore en Chirac et ses sbires, il est grand temps de régénérer l’esprit de la France Libre et indépendante : tel est l’ambition du Rassemblement pour la Liberté qui sera officialisé après une victoire du Non. Un vaste programme pour une nouvelle France Libre et indépendante pour redonner le pouvoir au peuple.
Voter Non au référendum constitutionnel européen c’est avant tout refuser la dictature de l’ultra capitalisme apatride, ne l’oublions pas, après, il serait trop tard pour éviter une misère généraliser et un asservissement catastrophique des populations.
Vive la France Libre et Indépendante.
Pierre | Mastin Pierre LILLES | 2005-05-14 13:47:18 | 39 | Le « NON » censuré dans les médias, ça suffit !
Grâce à votre mobilisation, la pétition que nous avons lancée le 4 mai « le
NON censuré dans les médias, ça suffit » a déjà obtenu plus 12000 signatures.
Plus de 12000 citoyens qui expriment le sentiment de l'immense majorité des
Français.
Nous, professionnels de la télévision et de la radio, sommes attachés à
l'existence d'un Service Public de l'audiovisuel, seul moyen de
contrebalancer la monopolisation de l'espace public par les puissances de
l'argent, au profit des puissances de l'argent, et d'assurer le nécessaire
pluralisme de l'information qu'exige notre démocratie.
C'est pourquoi, cette protestation citoyenne, nous avons décidé de la faire
connaître directement à monsieur le président de la république, gardien,
selon notre constitution, de la continuité de l'État et du respect de la loi
commune.
Nous porterons en délégations l'ensemble des signatures au Président de la
République Française et nous vous appelons, à cette occasion, à un
rassemblement dans le 8ème arrondissement non loin de l'Elysée, pour appuyer
notre démarche :
Mardi 17 Mai 2005 à 18 heures
Place Georges Clemenceau
(Métro ligne 1 et 13 Champs-Elysees-Clemenceau)
En attendant, continuons à faire signer massivement l'appel !
Initiative soutenue par : Attac, Acrimed, CFDT radio-télévision, SNJ-CGT,
SNRT-CGT, UNEF...
Aujourd'hui 14 mai 2005, il y a 12045 signatures électroniques enregistrées depuis le 1 mai 2005
http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/petitions/index.php?petition=2&pour_voir=oui | Le français Jacky COUCY | 2005-05-14 08:39:15 | 38 | SARKOSY BRAVO !
Lors de son meeting jeudi 12 mai, NICOLAS SARKOSY,
Applaudi a tout rompre par ses sympathisants UMP ,
a déclaré vouloir CHANGER LA France ,
faire de la France un pays de pleine emploi comme la Grande Bretagne !!!
changer les lois , car notre modele n 'est pas le bon et notre société fonctionne mal :
Il faut voter OUI Ã CETTE CONSTITUTION LIBERALE !!!!!!!!!
Du coup
Super-menteur CHIRAC reçoit un coup de poignard dans le dos : lui qui disait que c'était une constitution non libérale et non sociale,
Et que dire des clowns Jospin Hollande qui sans aucune retenue, sans aucune vergogne, continuent d 'aboyer que cette constitution est sociale !
Donc le libéralisme de cette constitution enfin avouée , nous savons maintenant tous , de la gauche à la droite que :
La directive BOLKENSTEIN va être entériner
Que les autres directives vont suivrent :
Poste
téléphone
Sncf
Edf-Gdf
Transport routier
Tous les domaines économiques
Ecole
Santé
laïcité
que le pouvoir néfaste de la Banque Européenne et des technocrates de Bruxelles vont être omnipotent .
Décidément c'est à croire que Nicolas SARKOSY voulait éliminer tout les candidats de la droite pour les prochaines élections , y compris Chirac,
Mais qu 'en plus avec ce tel coup de pied dans la soi-disant entente cordiale du PS/UMP/UDF, il fait voler en éclat le camp du OUI, et le rend non crédible.
Si Nicolas SARKOSY voulait que les Français se réveillent et votent NON,
Il ne s 'y serait pas prit autrement.
Alors ne boudons plus notre plaisir et votons NON
Au référendum.
| Lucien ROUBAIS | 2005-05-13 18:53:57 | 37 | Pour le oui vont ils faire voter les morts comme c'est souvent arrivé avec l'ump ?? | Alain SENLIS | 2005-05-13 16:28:51 | 36 | Un non à la constitution serait en fait un aveu de suivre une bande de has been (Fabius, le collector du non retour, PCF, FN, LCR etc.... les extrémistes des voix en manque! sans compter le pen light (de villiers), qui ne comprendra jamais rien à rien et interprètera toujours ce qu'il veut bien!)
bon, dire oui, c'est construire! dire non, c'est déjà régler pendant un long moment les conséquences. Parce que les partisans du non croient dur comme fer qu'elle va être refondue???? soyons sérieux!
elle est perfectible cette constitution. mais nécessaire. voulons nous ne plus dépendre des US ou non? bientôt de la Chine? alors, oui, mais défendons les améliorations, utilisons le droit de pétitions, unissons nous! ce qui nous manque! arrêtons le franco français!!! rappel, nous sommes en 2005! avez vous lu les traités d'Amsterdam et de Nice? lisez les! et vous verrez! tout mais plus cela!!!!!!!!!! la constitution n'est pas le super pied, mais c'est toujours mieux! courage, c'est mieux d'admettre ces torts et de ne pas suivre cette bande de personnes qui ne veulent qu'une chose : des voix, des sous, du pouvoir!!!! | Philippe CLERMONT FERRAND | 2005-05-13 15:08:39 | 35 | OUI !!
http://sarkozyblog.free.fr/ | Jeune ump PARIS | 2005-05-13 08:21:39 | 34 | Européenne convaincue, membre des conventions ayant rédigé le projet de traité constitutionnel et la Charte des droits fondamentaux, je n’aurais pas osé dire non au projet de traité constitutionnel. Le choix politique de Laurent Fabius me permet de le faire. Pour la gauche, pour la France, pour l’Europe.
Parce que l’Europe est devenue un bateau ivre auquel ce texte ne redonnera ni boussole ni cap. On ne peut pas regretter que cela ne marche pas et ne pas saisir l’occasion qui nous est ainsi donnée d’agir.
Parce que lorsque nous aurons aménagé notre maison commune à 25 sur la base de ce texte, ce n’est pas une dynamique allante qui aura été installée. Ceux qui ne veulent pas voir l’Europe progresser nous auront embarqués. Ils auront gagné. Les Français ont le droit de dire "cette fois-ci, c’est non, parce que nous voulons une autre Europe". Saisissons cette chance et que chacun respecte les éléments nationaux du débat qui s’engage. Les Socialistes français ont gagné les élections européennes sur le projet de l’Europe sociale, pas sur ce texte.
Parce qu’on ne peut pas emporter l’adhésion des Français avec un texte que Tony Blair vendra aux Anglais en leur expliquant qu’il ne change rien. Ce texte n’est pas porteur de dépassement comme l’était le traité de Maastricht fondateur de l’euro. Il n’a pas la valeur symbolique d’une constitution. Il apporte de légers correctifs à Nice, mais pas de projet pour faire avancer l’Europe.
Parce que comme le dit Wolfang Munchau, économiste allemand1, "le problème de la Constitution, c’est qu’elle laisse intact le système actuel de politique économique qui est défaillant. Elle ne pourra tout simplement pas constituer un cadre pour une union politique capable de supporter une union monétaire à long terme. Valery Giscard d’Estaing, l’ancien Président français qui a présidé la Convention, a prédit que cette Constitution durerait cinquante ans. Espérons qu’il se trompe. S’il a raison, la Constitution pourrait bien survivre à l’euro".
" Parce que la gauche, forte de 50 années d’expérience européenne perd l’espoir de voir l’Europe sociale exister. En acceptant cette Constitution, on prépare le peuple de gauche à un divorce inéluctable avec l’ambition européenne. Je ne voudrais pas en être complice.
J’entends les objections : "vous serez isolés, c’est une erreur historique". Nous serons isolés tant que les conditions d’une réouverture du débat n’auront pas été installées. Au lendemain d’un non français, les Européens convaincus, ceux avec lesquels nous voulons avancer, devront retrousser leurs manches. Ils pourront alors le faire sur la base de la dynamique qui aura été créée par le non français pour faire rebondir le projet européen autour de sa force, c’est-à-dire son modèle social, tout en permettant à la grande Europe de fonctionner sur une autre base que le mauvais traité de Nice.
L’erreur historique, c’est Jacques Chirac qui l’a commise par trois fois, en ignorant les préoccupations budgétaires de notre allié allemand à Berlin en mars 1999, en refusant que les décisions soient dorénavant prises à la majorité des Etats et des populations à Nice en décembre 2000 et, pendant la guerre en Irak, en traitant ceux qui venaient enfin de nous rejoindre de mal élevés qui devaient se taire.
Je suis européenne mais je suis aussi socialiste et comme beaucoup de mes concitoyens je m’inquiète du devenir de notre modèle social.
Sociale-démocrate, je suis d’ordinaire peu adepte de la mystique des stratégies de crise comme je l’écrivais dans ces colonnes il y a un an en dénonçant « Ce gauchisme aigre-doux qui dit non à la Constitution européenne ». Lucide sur la qualité des travaux de la Convention et des régressions imposées par les chefs d’Etat et de gouvernement, j’ai aussi conscience que l’Europe ne peut avancer sans l’appui des citoyens. Cela suppose que ce qu’on leur propose soit à la hauteur des défis à venir. Ce n’est pas le cas et avec ce texte. Nous ne trouverons ni l’énergie pour rebondir ni l’unanimité pour le changer. A l’heure des délocalisations, des menaces sur les services publics et sur l’avenir de la protection sociale, nous ne pouvons pas accepter de renvoyer, une fois encore, les préoccupations sociales des citoyens aux calendes. | Pervenche COLLÉGIEN | 2005-05-12 16:28:57 | 33 | Bonsoir,
contrairement au language démagogique de J-F Copé et Dominique Stauss-Kahn, la création de l'Europe n'a pas permis d'inposer la paix !
Comment peuvent-ils énoncer une telle contre-vérité ?
C'est, au contraire, la fin de la seconde guerre mondiale et " l'équilibre nucléaire" entre l'OTAN et les forces du "Pacte de Varsovie", qui ont permis de pacifier durablemnt l'Europe, et rien d'autre.
Ceci dit, la majorité des partisans du NON , n'ont rien contre l'Europe des 25 ( je ne parle pas des souverainistes ),mais ils sont avant tout opposés à la nouvelle Constitution, qui nous propose une Europe BEAUCOUP TROP LIBERALE.
acien combattant de 42 | Laporte Pierre PARIS | 2005-05-12 11:58:10 | 32 | Le monde est dirigé par l'argent et l'indiference de tous envers sont prochain.Je me fait pas de souci un jour on va finir comme eu,on va revenir 40 ans en arrière
pour les travailleurs et les gros bonnets vont avoir plus de moyen voilà ma vu sur le monde futur. | Wendling STRASBOURG | 2005-05-12 09:53:48 | 31 | Une parole encore.
Parole, parole, parole
Ecoute-moi.
Parole, parole, parole
Je t'en prie.
Parole, parole, parole
Je te jure.
Parole, parole, parole, parole, parole
encore des paroles que tu sèmes au vent
Voilà mon destin te parler....
te parler comme la première fois.
Encore des mots toujours des mots
les mêmes mots.......
pour moi c'est NON est c'est mon dernier mot ! | Sylvie PARIS | 2005-05-12 07:54:10 | 30 | Bonjour,
Merci au petit râleur. Oui bien sûr délocalisation et pas délocalisation, etc., etc.
Je n'ai lu qu'une chose dans ce traité : ce texte est une guerre faite au citoyen.
Les mêmes qui ont occulté l'Europe pendant qu'on y croyait durant 20, 30, 40 ans, l'ont occultée pour causer de leur petits soucis. Aujourd'hui, je n'ai plus confiance qu'en un combat pour un NON qui soit l'affirmation d'une réelle solidarité et humanité.
Bien plus je condamne ce texte et ses écrivains car ils détruisent l'Europe. Ce traité est la mort de l'Europe, à petit feu, certes mais à petit feu quand même.
Un non réveillera des citoyens endormis ou des politiques et autres libéraux (économiques) qui n'ont que des promesses à la bouche : demain on rase gratis.
Depuis quand, la vie est facile comme un spectacle abruti de la télévision ou de la publicité ?
Et depuis 1973, ont lutte contre le chômage : la bonne blague. L'Europe nouvelle y parviendra !
Faut-il encore des contes d'enfants ?
Salutations | Citoyen CHAMBÉRY | 2005-05-11 21:02:36 | 29 | Message au petit râleur. STP arrête de râler et commence à réfléchir, tu es ridicule !!! Ensuite tu pourras, je l'espère, écrire des textes intelligents et dignes d'intérêt. En attendant, il y a un traité à lire avant de lancer des débats et d'y prendre parti. A Danny Dool, message 7 : l'abus de pétition est dangereux pour la santé. Si vous craigniez que les médias influent sur votre décision, le texte est à votre disposition. De plus vous nêtes pas crédible : vous dénoncez les médias qui censurent le non mais vous, en tant que personnel de tv vous appelez à une pétition que vous tournez implicitement en faveur du non !!! Ca rime à quoi ?
Sur ce, je ne voterai pas sur internet et ne donnerai aucun avis pour ou contre. Fini l'époque où l'on influençait les votes à main levée... un peu de pudeur ! | N-hervé GRE | 2005-05-11 20:43:03 | 28 | Avec le oui la france ne sera plus qu'un souvenir anéhanti par la Chine ! | Chapuis PARIS | 2005-05-11 17:39:11 | 27 | Je ne peux pas comprendre comment la moitier des français peuvent dire NON car cette constitution est trop libérale et les anglais parceque c'est trop social...
Je trouve que Doudou de Bretagne a tout a fais raison. Pour les "vieux" (mai 68)tout leur ai du? Pour moi, le social c'est donnez la chance d'avoir a manger pour sa famille un toit, une éducation.
C'est du moin ce que j'ai apris durant mes differentts voyage humanitaire.
Pourquoi un chaumeur a-t-il, comme moi qui travail, autant d'avantage et une vie si confortable? Donnez le vrai minimum (pas de télé abrutissante, de vacances alors qu'il ne foute rien de toute l'année,...). Je les vois encore dire "il n'y a pas de travail" comment ai-je fais pour toujours avoir travailler depuis 5 ans sans aucune formation aucun diplome et ne parlant que français et un peut d'anglais dans une ville ou tout le monde à un diplome et parle 3 langues???
Oui j'ai fais ouvrier 80h/semaine pour ne pas chaumer et j'en suis fier!! Au bout de 6 mois, je n'ai eu aucun problème a trouver du travail plus interessant, un travailleur courageux n'a jamais de problème de longue durrée. Cette constitution donneras au gens qu'il veulent travailler ce droit, et ceux-ci s'enrichirront. Et pour tout ces chaumeurs qui ne foutent rien, qui ne cherchent pas de travail, ou pire qui travaillent au noir (profitant de l'aide sans vouloir en donner) qu'on leur donne la moitié de ceux qu'ils ont au chaumage. Au moins il se bongerons le cul!!! Tout ceux la pourrissent notre system et nous envois vers une faillite générale.
Je dit OUI a la constitution au gens qui veulent, par leur travail, ameliorer leur quotidien. Si tu as peur qu'un polonais te prenne ton travail, montre a ton patron que c'est pas la peine, que tu est près à le faire. | Pollet Corentin BRUXELLES | 2005-05-11 16:59:52 | 26 | Ben non a une Europe délocalisée en Roumanie... belle connerie tout ça!
Moi je pense sincèrement (et je ne suis peut être pas bien vieux pour comprendre ça j'ai 24 ans et encore des trucs à apprendre, je vous dirais quoi), que les délocalisations France vers Roumanie existent certes mais faut savoir quand même que ça marche aussi dans l'autre sens et heureusement!
Et oui en France face aux 10 millions de chômeurs on est encore obligé de faire appel a de la main d’œuvre étrangère parce que nos chers français qui se complaisent tant "à rester chez eux (je cite une personne qui travaille aux ASSEDICS) 6 mois de l'année et à bosser les 6 autres mois de l'année pour gagner le même salaire" feraient mieux de se remettre à penser à aller au boulot le matin!
Les gouvernements successifs ont voulu faire des politiques sociales (je n'ai absolument rien contre) en privilégiant les loisirs etc... mais ils n'ont pas pensé qu'un jour plus personne ne voudrait bosser!
Actuellement je parle de mon secteur d'activité, dans le bâtiment... il est impossible de recruter en France la moindre personne qualifiée sans aller la débaucher de la concurrence ce qui va avoir pour simple effet de rendre l'accession à la propriété encore plus difficile et donc leur soit disant politique sociale se révèle en fait être une politique purement libérale!!!
De nombreuses sociétés françaises de bâtiment se voient maintenant dans l'obligation d'aller recruter à l'étranger en Roumanie en Pologne etc... et n'allez pas croire que c'est pour diminuer les salaires mais bien pour diminuer le carnet de commande sans avoir justement à tomber dans les problèmes de politique ultra libérale ou l'on retrouverait le schéma décrit par Coluche "les riches c'est fait pour être très riche et les pauvres pour être très pauvres".
Je peux vous citer un exemple de 2 personnes qui devaient venir se présenter dans ma boite ce matin pour une embauche une devait arriver à 7h30 et l'autre a 8h00 (c'est un moyen bête de tester al volonté des gens) et ben le premier qui est arrive est arrivé à 9h00... si cette personne avait vraiment faim et envie de bosser vous croyez pas qu'elle serait arrivée au moins a l'heure????? L'autre, il est 23h00 on l'attend toujours!
Voila ce que j'avais à dire, c'est peut être un peu dur comme discours mais bon.. n'y voyez là aucun engagement extrémiste mais seulement un coup de gueule contre ce système qui perdure malheureusement depuis des années.....
La chose que je dois encore apprendre c'est à faire comme toutes ces personnes la, profiter du système pour arrêter de bosser 60 a 70 heures par semaine afin de combler le manque d'effectif actuel!
Tout cela m'énerve mais si seulement la France pouvait prendre conscience de tout cela......
Et désolé pour le message que j'ai envoyé avant d'avoir fini de le taper! | Doudou BRETAGNE | 2005-05-10 23:14:50 | 25 | Au contraire du tout pour ma gueule ittel de colmar c clair laissons les roumains gagner des salaires de misère et mourir de faim pour que NOUS on puisse encore acheter nos télés écran plat lecteur dvd home cinema et après tu vas applaudir les alter mondialistes?... Faut savoir !! Le partage des richesses c ok tant ke c moi ki empoche c ca hein | Mascarell Florentin MONTPELLIER | 2005-05-10 19:42:56 | 24 | Je suis contre car depuis qu'il y a l'ouverture des frontières le niveau de vie des gens à diminué que ce soit en France comme en Allemagne et ce qu'on avait acquis durement prime de noel et de rendement ainsi que d'ancienneté on peux faire une croix dessus car tout est supprimés que ce soit en France ou en Allemagne ou il n'y a pas de minimum légal et je connais des gens qui travaillent et sont payés 2 euros par chambres nettoyées (dans un hotel) c'est vraiment de l'exploitation. Le niveau de vie des roumains sera augmenté au détriment de notre niveau de vie (c'est ce qu'on appelle l'harmonisation) | Ittel COLMAR | 2005-05-10 16:37:14 | 23 | Que de conneries dans ce texte encore une fois fait pour faire peur :
1) il dit que l'Europe avec 450 millions d'habitants ne risque pas de peser lourd face à la Chine; et la France de 60 millions d'habitants?
2) de m^meme elle ne risque pas de peser lourd face aux Etats-Unis, qui rappelons le, n'ont "que" 300 millions d'habitants, comment font-ils eux??????
3) fait-il la différence entre le péril jaune ou la peur jaune avec cet argument sorti tout droit des campagnes de Le Pen où un pékinois vendrait les Etats-Unis aux chinois, laissez moi rire
4) encore une fois (et c'est bien la preuve du manque d'arguments du non) l'auteur mélange Europe et domaine national, u alors voudrait-il que l'Europe s'implique encore plus dans les affaires de l'Etat en donnant comme exemple un patron qui empoche 38 millions d'euro d'indemnités : à qui la faute? L'Europe surement qui a directement mis dans sa poche les millions hahaha, quant au salaire roumain c'est bien la conséquence d'une loi 100% FRANCAISE destinée justement à reclasser les salariés après un licenciement économique
Je voudrais aussi répondre à certains messages qui sont l'oeuvre comme le disait si bien Frédéric ESPI (n°13) de personnes à bac-18 ou de fumeurs de joint :
1) une constitution est un texte juridique qui doit prendre en compte des situations compliquées de manière exacte et non un texte s'apparentant à un programme télé
2) Pat de Paris (n°2) crois vivre dans une république bananière avec des élections truquées et une opposition muette, hé ben si c'est ca la France vive l'Europe !!
3) Catherine FERLIN (N°10) reste française avant tout Le PEn l'est aussi après tout
4) Jaumet de Limoges l'Europe est à l'image de la France si tu veux que ca change vote LCR aux élections présidentielles t'auras plus de chances que ca change qu'en votant non à l'Europe
Je m'arrête la parce qu'apres on va dire que je m'acharne
Toutes ces raisons et bien d'autres conduisent bien évidemment à accepter l'Europe et le traité de constitution et a voter OUI bien sur | Mascarell Florentin MONTPELLIER | 2005-05-10 16:27:54 | 22 | Moi je dis oui, et quand je lis certains commentaires je bondis. J'explique: on ne peut s'associer avec des pays qui n'ont pas le même mode de vie que nous.. on aurait du les aligner sur nous et faire l'europe après. Eh ben c'est ça, rêvez toujours ! Le communisme partait d'une assez bonne analyse mais il a échoué parce qu'il ne prenait pas en compte la nature humaine. Il a du bon car sans lui nous n'aurions jamais vu la naissance du socialisme. Et si nous voulons une Europe plus sociale qu'elle ne l'est aujourd'hui, pas de problème, saisissons nous des nouveaux pouvoirs accordés au peuple européen par la constitution.Elle n'est qu'un cadre et cc'est à nous de nous en saisir ! Et je ne parle pas des droits qui y sont garantis... mais je vous rappelle qu'ils vont de pair avec certains devoirs.. notamment celui de ne pas regarder les choses se passer et agir à posteriori dans la rue.... A bon entendeur... | Lepsi Jo LE MANS | 2005-05-10 13:50:14 | 21 | C'est facile de tjrs accuser les patrons de tous les maux.
Si vs netes pas heureux de votre situation, allez voir ailleurs ou mettez-vous a votre compte, au lieu de tjrs attendre plus pour moins de vous memes.
Nous n'avons pas les meilleurs politiciens, loin s'en faut, mais ils dirigent mon & vos futurs de puis trs longtemps, rien a voir avec droite ou gauche.
ce n'est pas a cause des patrons que vous preferez acheter une paire de chaussures à 30€ plutot que 80 € made in France.
MAIS, par contre, vos enfants ont tous play-station, scooter, lecteur CD, TVs, satellite, fringues de marque . . . 100% fabriqués en Asie. . .
consommez plus intelligemment !
cessez de raler et allez bosser. pour vous ou pour un autre.!.
Ce patron "pour" la roumanie a eu au moins le courage de soulever le probleme et de vs informer de la realite du marche. bravo et courageux. | Zollaz Philippe OYONNAX | 2005-05-10 13:45:22 | 20 | Ton texte est facile et ton parti pris evidant!!
Quand je vois l'extreme gauche avoir peur des pays de l'est, je suis sans voix! L'Europe est là pour les mettre a notre niveau, et la mefiance venant de l'extreme gauche les decridibilise totalement par rapport a leur bords politique. Je pense qu'il faut se fier aux experts politiciens, je veux dire par là, que quand je vois d'une part les extremes gauche et droite reunis contre l'Europe, moi, je cours voter OUI!! Aidons ceux qui, dans le passé, se sont fait aveugler par ces communistes speudo humaniste pour les mettre sur un chemin qui est bien mieux pour eux. Et que l'extreme gauche arrete d'etre nombriliste a se point. C'est ça pour vous le communisme?? Bravo! | Titouan NANTES | 2005-05-10 13:42:55 | 19 | Moi je dis NON , le oui c'est pour les patrons pas pour nous les petites gens ! | Chapuis Charléne CACHAN | 2005-05-10 13:40:50 | 18 | Oui non peut etre , je ne suis pas certain que les gens qui ont ecrit cette consitution soient au fait des problemes des citoyens en general mais il fait quand meme admetre que c'est leur boulot et que la meilleur facon si l'ont n'est pas content c'est de faire de l'utile en faisant de la politique ou de la fermer une fois pour toute et de raler sans savoir pourquoi na !!!!!! | Debuchy Gregoire NEUFCHATEAU | 2005-05-10 12:55:34 | 17 | Ben ce patron il faudrait l envoyer en Roumani pour 6mois (sans lui laisser le choix) et le faire travailler pour le meme salairequ un directeur de la bas,pareil pour tout les delocatisers gouvernement y compris | Morato Irene STRASBOURG | 2005-05-10 12:27:36 | 16 | L'Europe a été faite en depit du bon sens et seulement au profit des fortunés, pour nous apporter une baisse du pouvoir d' âchat il n' y a que le chômage, il va se multiplier par le départ de nos entreprises vers d'autres pays. On ne peut s'associer avec des pays qui n'ont pas le même mode de vie que nous, il fallait d'abord les aligner a nous et faire l'Europe ensuite.
A mon avis l'Europe qu'on construit est ratée, donc je n' en veut pas | Jaumet LIMOGES | 2005-05-10 12:08:27 | 15 | Petit rappel de l’Histoire
La Constitution Américaine a été ratifié le 15 Décembre 1791
Déclaration des Droits de l'homme et du citoyen le 26 août 1789
Et pour finir
La seule façon d’abolir l’état de droit des patrons c’est de voter NON
Pour qu’ils n’aient pas de pouvoirs supplémentaires
| Eck Jean-pierre SEVRES | 2005-05-10 11:40:00 | 14 | Oui a l'europe ca c'est sur mais que tout le monde ait droit a la meme chose.si un roumain va pouvoir venir travailler en france nous on ne pourra jamais aller travailler la bas pour le meme salaire qu'ici; stoppons cet etat de droite ou les patrons ont tous les droits !!! | Quistrebert Cédric HENNEBONT | 2005-05-10 11:18:33 | 13 | Je suis pour l'Europe mais contre ce texte: pour le comprendre il faut avoir BAC +18 ou avoir fumé un joint.
De plus, ce texte ne représente pas le moins du monde l'idéal que j'ai d'une constitution, qui est un texte qui doit pouvoir être lu et compris par tous (quelque soir l'age et le niveau d'études), et une constitution devrait pouvoir être enseignée dans les écoles car elle est al base d'uen société aujourd'hui et je m'imagine mal un(e) instituteur(rice) expliquer aux enfants ce maudit texte | Espi Frédéric FUVEAU | 2005-05-10 10:38:02 | 12 | La constitution Française a mis près de 200 ans à devenir ce qu’elle est aujourd’hui.
A son origine, la plus part de ces articles ont étaient des adaptations à la société Française de la constitution des USA.
Et pourtant, les années qui suivent cette constitution si parfaite resteront les plus sombres de notre histoire, et il aura fallu attendre un certain Napoléon pour que cesse la « terreur ». Grâce a une externalisation de notre révolution dans un but d’unification d’une Europe à l’image de la pensée Française. La suite est bien sûr connue de tous.
Il n’y aura de création d’une Europe, tant que celle-ci ne sera être construite sur un échange d’idées et un respect des diversités de pensées Européennes.
Alors, moi je dis OUI à cette constitution, car même si elle n’est pas parfaite, elle n’en reste pas moins une première constitution qui sera forcement amené à évoluer. D’autant que celle-ci c’est construite sur 60 ans de discutions et de traités Européennes. 60 ans ou les Européens ont discuté et ne se sont pas combattue.
Un bref rappel, c’était sûr, la grande guerre était la dernière (21 ans).
Si le social n’est pas présent dans cette constitution, c’est essentiellement car les Européens n’ont pour l’instant jamais discuté sur ce sujet. Et la constitution devrait permettre de moins introduire de pensées technocrate, que d’idéaux politique. Les technocrates nous ont apporté les fromages pasteurisés, l’intégration forcée de différents pays, et diverse directive sur la libéralisation des services et monopoles d’état. Un gouvernement Européens élus par les Européens sera plus à l’écoute de ce que pense les Européens que des idées de technocrate « planqués ». Pour moi, voter non c’est leur laisser les mains libres. | Chapuis Christian CACHAN 94 | 2005-05-10 09:49:10 | 11 | Oui à l'Europe, NON au projet de constitution qui nous est présenté où le volet social est occulté, où les contre pouvoirs du peuple sont inexistants et qui présage la future dictature des financiers que les médias cherchent à nous imposer. | Garnier Gilles MARSEILLE | 2005-05-10 09:40:53 | 10 | Avant d'être européenne je suis francaise et je le revendiquerai toujours avec tout ce que cela comporte!! | Ferlin Catherine MONTARNAUD | 2005-05-10 09:28:25 | 9 | C bien | Quirin Julie STRASBOURG | 2005-05-10 09:13:07 | 8 | Non à cette Europe voulue prévue et organisée par les "élites"
Pourquoi les aider à nous croquer. | Velain LÉZINNES | 2005-05-10 08:33:47 | 7 | Le NON censuré dans les médias, ça suffit !
Aujourd'hui 10 mai 2005 à 7:09, il y a 6881 signatures enregistrées
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Signer la pétition - Voir les signataires
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A quelques semaines du référendum sur la constitution européenne, nous décidons de faire connaître le plus largement possible l’appel suivant
Citoyens et personnels des chaînes de service public participons, chacun à notre niveau, à l’information télévisée ou radio. À ce titre, nous ne pouvons plus ignorer le déroulement et le traitement à sens unique de la campagne pour le référendum du 29 mai 2005 sur nos antennes. Au sein de nos entreprises de Service Public autant que sur les chaînes privées, manque d’objectivité et matraquage pour le oui, sous prétexte de pédagogie, soulèvent de plus en plus d’indignation et contribuent à discréditer les métiers d’information que nous servons.
Nous exigeons, donc, une information équilibrée. Le NON doit dès aujourd’hui trouver toute sa place dans les médias. L’émission « Arrêt sur images » de « France 5» du 10 avril 2005 indiquait , entre autres, que toutes chaînes confondues, le nombre d’intervenants à la télévision sur le traité constitutionnel européen entre le 1er janvier et le 31 mars 2005 était :
- pour les favorables au « NON » : 29%
- pour les favorables au « OUI » : 71%
Nous dénonçons la dérive à laquelle nous avons assisté, impuissants, avec l’émission télévisée du Président de la république sur TF1 qui durant deux heures a pu défendre le « OUI » sans même que son temps de parole ne soit pris en compte. L’absence de pluralisme, la mise en avant d’animateurs producteurs en lieu et place des journalistes, la dérive de l’info spectacle contribuent à la « désinformation », mettent en danger l’avenir de nos métiers, et aggravent le discrédit sur le journalisme.
Nous dénonçons tout autant la connivence honteuse entre le chroniqueur Alain Duhamel et Lionel Jospin, le premier servant de faire-valoir au second dans le seul but d’appeler au vote OUI.
Habituellement, le CSA intervient pour maintenir un équilibre dans les campagnes. Aujourd’hui, face à son silence, nous constatons les positions publiquement exprimées, ou sous entendues comme une évidence, par nombre de chroniqueurs, correspondants, présentateurs, ou patrons de presse qui, dans l’exercice de la profession, outrepassent leur fonction en prenant position pour le OUI.
Quant aux émissions de débat, leur déséquilibre en faveur du OUI confine à la propagande.
Jusque là dans nos métiers, et en particulier dans le Service Public, il était de coutume de vouloir taire des convictions personnelles et de s’imposer un devoir d’impartialité.
Personnels de télévision, nous n’en sommes pas moins nous aussi citoyens. A ce titre, nous tenons à affirmer que nous ne nous reconnaissons pas dans ce soutien apparemment unanime des médias à la constitution. Nous constatons en effet que le texte qu’on nous propose de voter ne garantit pas le droit à l’information :
- La banque centrale européenne n’est pas tenue de rendre publiques ses décisions (art III 190)
- Le conseil européen n’est pas tenu de rendre publiques les recommandations qu’il formule à un état en situation de déficit excessif (art III 184)
- Le conseil européen n’est pas tenu de rendre publics les projets de sanctions qu’il formule à l’égard d’un état dont la politique économique ne serait pas conforme aux grandes orientations de la politique économique de l’union (art III 179)
- « En matière de politique étrangère et de sécurité » en cas de crise, aucune garantie d’accès à l’information n’est inscrite pour les journalistes.
- Les risques d’harmonisation sociale par le bas menacent directement les statuts des personnels de télévision et des entreprises de presse, conventions collectives, clauses de consciences par exemple…
- Droits des pigistes, droits d’auteur, fiscalité, aides à la presse… risquent bien de ne pas résister au sacro-saint principe de la « concurrence libre et non faussée » (art I-3-2).
- Mise à mal de la notion même de Service Public et de son financement…
Aujourd’hui, il nous semble impossible de taire nos convictions et notre attachement à la démocratie et au traitement honnête complet et pluraliste de l’information.
Sur Internet, centralisation des signatures à l’adresse suivante : appel-info-impartiale@ras.eu.org
http://www.appel-info-impartiale.ras.eu.org/petitions/index.php | Dool Dany PARIS | 2005-05-10 07:06:08 | 6 | Pour moi c'est definitivement Oui, c'est bien jolie mais tout le monde attend une solution miracle a ces problèmes mais il n'y en a pas. Quand on parle de l'europe c'est le vieux continent, c'est pas vieux mais rétrograde. Il faut que les choses changes mais personne ne veut assumer le changement, si jamais on veux réformer quoi que ce soit (en france) avant même que quelqu'un réfléchisse c'est la grève. On critique les entreprises pour leur gestions a court terme, c'est pareil pour les francais, ils ne voient pour la plus part pas plus loin que le bout de leur nez. ET le pensez a vos enfant n'est qu'une funisterie pour ce rassurer. Mon metier m'ammène a travailler a travers le monde et franchement quand je rentre mais merde on a le plus beau pays du monde. Certe c'est pas tout rose, mais qui est près à donner plus d'argent pour sortir de la misère une partie de la france? Nous appliquons une politique social OK mais sans argent avec quoi fait on du social. L'argent que l'etat dilapide, peut'on me rappeler qui les a élue, et quelque soit le partie d'ailleurs. On creait une journée de solidarité, en supriment un jour férié (qui je le rappels a été donné par l'état) et la france est dans la rue........ Alors arretons de nous regarder le nombril,et réfléchissons plus l'argement, tant que des pays voisins ne serons pas a un niveau de vie comparable au notre, il y aura délocalisation.
Nous sommes une population renfermé sur nous même, peut ouverte aux autres (il suffit pour un touriste de trouver un serveur parle anglais ou un policier)
Alors votons Oui, car même notre contitution et loin d'être meilleur que celle européenne.
| Dupuis Christophe PALAISEAU | 2005-05-10 04:58:20 | 5 | Arrêtons la désinformation du NON. Arrêtons de dire que ce traité est libéral (d'autres partisans du non disent d'ailleurs qu'il est trop social).
Ce traité a été élaboré par des personnes de ces 25 pays de l'union européenne , ayant des profils politiques différents les uns des autres. Ils ont réussi a élaborer ensemble un traité qui améliorait tous les traités européens précédents, sans conteste, mais en plus, qui officiliseraient enfin des fonctions de l'union Européenne, qui auparavant, ne pouvait pas travailler correctement.
Lisez ce traité réellement (car moi je l'ai lu), et vous verrez que l'UE est au service des Etats membres , et non le contraire.
Je suis fier d'être français, et jamais je ne voterais pour un traité qui nous retirerait notre richesse culturelle ... française.
C'est pour cela que je vous dis qu'il faut voter POUR ce traité qui va apporter plus de PAIX ENTRE LES PEUPLES, DE RICHESSE DANS CES DIVERSITES CULTURELLES, PLUS D'EGALITE SOCIALE (officialisation de la protection des enfants dans tous les pays de l'union européenne, du respect de toutes les minorités, de l'égalité homme-femme ...)... et la liste est non exaustive. | Antigny Eric SOREL-TRACY, QUEBEC | 2005-05-10 03:45:05 | 4 | Moi c'est non ,pour toujours baisser le pantalon face aux patrons ,quand mr chirac sera viré d'accord ainsi que rafarin . | Titem Mokrane SAINT-ÉTIENNE | 2005-05-09 21:56:25 | 3 | J'avais oublié vous vous souvenez du précédent référendum de françois ou tous les gens nous disaient etre contre cette europe qui ne nous plaisait pas eh ben c'est passé alors que 3 personnes sur 4 n'étaient pas
d'accord on va avoir la meme arnaque j'espère fortement qu'il va y avoir beaucoup d'observateurs au dépouillement | Pat Pat PARIS | 2005-05-07 19:52:49 | 2 | Moi c'est non | Pat Pat PARIS | 2005-05-07 12:24:56 | 1 | J'espere qu'il n'aura échappé à personne que les sondages truqués virent aux yeux de l'opinion sur le oui alors que c'est faux et que la date des éléctions sur la fete des mères est encore une saloperie de ces mecs qui nous baisent depuis des années et on nous responsabilise en disant que si on est pas d'accord nous sommes des mauvais citoyens puisqu'on est pas d'accord pour continuer à se mettre à la rue
si vous voulez que vos enfants aillent à la soupe populaire et dorment sous les ponts votez pour eux !!!! | Jacqueau Patrick CHATILLON | 2005-05-06 17:32:46 |
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