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Des activistes palestiniens et internationaux enlèvent le barrage routier entre Al-Jaba et Surif
Par
Palestine Solidarity Project
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Le 21 septembre 2006, dans le village d'Al-Jab’a, des activistes palestiniens et internationaux ont partiellement enlevé un barrage routier composé d'un monticule de terre qui sépare le village palestinien d'Al-Jab’a du village palestinien de Surif.
En 2002, les Forces de l'Occupation Israéliennes (FOI) ont installé un barrage routier illégal pour empêcher les villageois de Surif et d'Al’Jab’a de circuler en voiture entre les deux villages.
Les manifestants enlèvent une partie du barrage routier entre Al-Jaba et Surif
Le barrage routier se compose de terre, de grosses pierres, d'au moins cinq gros rochers et de neuf dalles et blocs de béton de 2,5 tonnes.
Actuellement, les Palestiniens désirant aller d'un village à l'autre doivent venir en voiture jusqu'au barrage, décharger leurs marchandises et leur récoltes, les faire passer par-dessus le barrage routier et les recharger dans un véhicule situé de l'autre côté de la barrière.
Alors que ce barrage rend la circulation extrêmement difficile, il génère de nombreux autres problèmes. Le barrage est installé à la jonction d'une route palestinienne et d'une route pour colons seulement menant à la ville israélienne de Beit Shemesh, et dans la direction opposée vers Bethléem, Hebron ou Jérusalem.
Cette route mène à de nombreuses colonies et c'est en partie pour cette raison que les Palestiniens ne peuvent pas circuler en voiture sur cette route.
Non seulement le barrage routier empêche les Palestiniens de se déplacer en Cisjordanie occupée, et les fermiers d'emmener leurs récoltes sur les marchés, mais il empêche également les étudiants locaux d'aller dans les écoles d'enseignement secondaire. Chaque jour, les étudiants du village d'Al Jaba'a doivent aller étudier à Surif.
Ils doivent faire ce long voyage à pied parce que le barrage routier empêche les autobus et les taxis collectifs de traverser la route de colons pour se rendre dans le village voisin.
A Jaba'a, l'école primaire ne donne des cours qu'aux élèves de moins de 11 ans. Quand les élèves ont ans, ils doivent poursuivre leurs études à l'école de Surif. Avec l'installation de ce barrage routier, ce simple déplacement est épuisant et lent.
En raison de ces crimes commis par l'Occupant, les villageois de Jab’a et de Surif ont été rejoints par des activistes internationaux pour manifester devant le barrage routier, sur le bas côté de la route de colons.
Les manifestantsn partis du village de Jaba'a tenaient des pancartes où l'on pouvait lire les slogans suivants : "Je rêve de liberté pour mes enfants", "Les colons créent l'Apartheid", et "Vous volez la liberté".
A leur arrivée au barrage routier, les manifestants tenaient les pancartes de façon à ce que les colons qui circulaient en voiture puissent les voir et d'autres ont commencé à enlever le barrage routier avec des pelles et leurs mains.
Les manifestants ont utilisé les pelles pour enlever la terre et ont utilisé leurs mains pour déplacer les roches.
A l'aide d'un tube métallique comme levier, les manifestants ont pu une dalle en de béton avant l'arrivée des soldats des FOI et la police des frontières 15 minutes plus tard.
Quelques minutes après l'arrivée de la première jeep blindée de la police, deux jeeps militaires blindées sont arrivées.
Puis deux policiers des frontières et huit soldats ont pris position pour surveiller l'action.
Après quelques minutes, ils se sont approché des manifestants avec un rapport écrit en hébreu et deux cartes aussi en hébreu. Ils ont expliqué que la route, le barrage routier et les villages voisins étaient des "Zones Militaires Fermées", et que les internationals n'avaient pas le droit d'être là.
Après interrogation, cette réponse a changé, et les soldats ont dit aux activistes que les Palestiniens et les internationaux n'étaient pas été autorisés à s'approcher du barrage routier ou de la route. Les soldats ont informé les manifestants pacifiques que s'ils ne partaient pas immédiatement, ils seraient arrêtés.
Après avoir écouté les menaces des Forces de l'Occupation Israéliennes, les manifestants ont repris leur travail pour enlever le barrage routier. Pendant cet échange avec les FOI, plusieurs voitures transportant ont cessé de crier des insultes ou de s'enquérir au sujet de la situation.
Pendant toute l'action, beaucoup de colons ont ralenti pour lire les pancartes et crier de temps en temps des blasphèmes aux manifestants non-violents.
Après avoir partiellement enlevé le barrage routier, le comité du village palestinien a décidé de se disperser et de retourner au village. Les Palestiniens et les internationaux sont retourné à pied jusqu'au village d'Al-Jab’a.
C'est la première action directe entreprise conjointement par les comités locaux de Surif et Al-Jaba'a et le PSP.
À l'avenir, les manifestants espèrent retourner au barrage routier et ouvrir encore plus la route, afin de permettre aux Palestiniens de circuler librement entre les deux villages.
Pour plus d'informations sur le Palestine Solidarity Project 'Projet Solidarité Palestine), contactez : palestine_project@yahoo.com
Ou visitez leur site internet : http://www;palestinesolidarityproject.wordpress.com
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Source
:
http://www.palsolidarity.org/
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Traduction
:
MG pour ISM |
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