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Irak : libération de deux Occidentaux
Quatre Américains et un Autrichien avaient été enlevés jeudi après une embuscade près de Bassorah. On ignore la nationalité des deux hommes libérés.
Le bureau du gouverneur de Bassorah a annoncé vendredi 17 novembre la libération de deux des cinq occidentaux enlevés en Irak. "La police a réussi à libérer deux des cinq gardes enlevés la veille, lors d'une opération dans la localité Al-Dawajin près d'al Zoubeitr", à la frontière koweïtienne, a indiqué un responsable, qui n'a pas précisé leur nationalité. Quatre Américains et un Autrichien ont été enlevés jeudi, tandis que le convoi qu'ils escortaient, formé de 43 camions et de six véhicules de sécurité, a été arrêté par ce qui ressemblait à un barrage de police près de Safwan.
Entreprise de sécurité privée
Il s'agit de cinq gardes d'une entreprise de sécurité privée, Crescent Security Group (CSG), basée au Koweït, selon un haut responsable américain à Bagdad. Les cinq occidentaux figuraient parmi un groupe de 14 personnes enlevées: neuf Irakiens ont également été kidnappés lors de cette attaque, mais certains d'entre eux ont été libérés. Le convoi acheminait du matériel en provenance du Koweït et se dirigeait vers la ville de Nassiriah, située à 375 km au sud de Bagdad. Il a été arrêté à un barrage de sécurité peu après avoir franchi la frontière avec le Koweït.
Axe surveillé
Cet axe routier est habituellement hautement surveillé par les forces américaines qui l'empruntent régulièrement pour acheminer du matériel, a rapporté une source au sein de la sécurité irakienne. Le lieutenant colonel Christopher Garver, porte-parole de l'armée américaine à Bagdad, a indiqué que l'armée vérifiait l'information selon laquelle le convoi a été stoppé par un faux barrage de sécurité. Le frère jumeau d'un agent de sécurité américain, Paul Reuben, a déclaré à un journal local que le département d'Etat et l'employeur de son frère avaient téléphoné à sa famille tôt vendredi (heure de Bagdad) pour les informer qu'il avait été enlevé. Les enlèvements crapuleux sont fréquents dans cette région du sud de l'Irak et beaucoup soupçonnent des policiers locaux et certaines milices chiites d'être de mèche avec les ravisseurs. (avec Reuters)
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