18 déc 2006

Le journal
Sommaire complet
Editorial
Zooms
Temps fort
International
Suisse
Régions
Economie
Finance
Sports
Société
Culture
Eclairages
Courrier lecteurs
Météo
Finance
Finance
Fonds placement
Marchés
Economie
Les rendez-vous
Emploi, formation
Sortir
Samedi culturel
Disques
Livres
Sciences
Multimédia
Les plus du Web
Dossiers
Blogs
Forums
Archives
Galeries de photos
Revue de presse
Newsletters
Hors-séries
Edition RSS
Edition PDF
Edition ePaper
Les services
Abonnements
Espace abonnés
Boutique
Events
SMSAnnonces
WebAdresses
Publicité
Voyages
Rencontres
Le Temps SA
Présentation
Visite
Contacts
Recherche
Rechercher
Recherche par dateRecherche Avancee
Carnet de route.
carnet de route
Le Temps I Carnet de route I Article
Carnet de route en Irak. Première journée, de Amman à Bagdad

Mardi 15 avril 2003
Richard Werly

Passé la frontière qui sépare la Jordanie de l’Irak donne une idée aujourd’hui de la situation du pays. A cinq heure du matin ce sont les forces spéciales américaines en l’occurrence deux soldats qui nous ont accueillis à la frontière irakienne où plus aucun diplomate irakien n’est présent. Nous tendons nos passeports à ces deux officiers qui se contentent de les viser et de vérifier nos identités. On ne nous demande même pas les visas irakiens, «faîtes bon voyage» nous dit l’un des officiers et nous voilà partis en direction de Bagdad à 531 kilomètres de là.

Pendant 6 heures de route, la route sera relativement tranquille. On voit de nombreuses carcasses de véhicules et nombreuses carcasses de blindés surtout aux abords des villes. La première ville, celle de Ramadi, il y avait une caserne qui a été presque complètement aplatie par les bombardements. Le seul barrage sérieux intervient à environ 20 minutes de l’entrée de Bagdad près de la raffinerie de Dorah, un quartier qui a beaucoup été pilonné car on le soupçonne d’avoir abrité des casernes de la Garde républicaine. Là, une dizaine de blindés américains sont postés sur l’autoroute. Ils obligent les véhicules à s’arrêter, deux Marines viennent à notre rencontre, à la rencontre de notre convoi de journalistes, chaque véhicule est fouillé, chaque journaliste doit décliner son identité, montrer sa carte de presse. Mais encore une fois c’est plutôt le calme qui prévaut et une impression de relative décontraction. Les Marines ne sont pas agressifs, les mitrailleuses de leurs véhicules blindés ne mettent pas en joug les véhicules et ils nous laissent passer. L’arrivée finale c’est à l’hôtel Palestine, le QG des journalistes de Bagdad. Là c’est une véritable foire journalistique à laquelle on peut assister. Tous les médias du monde entier se sont donnés rendez-vous, ils déambulent au milieu de soldats américains mais aussi étonnement de soldats irakiens en uniforme, en l’occurrence des officiers de la police venue proposer leurs services pour remettre de l’ordre dans Bagdad. Les vétérans, c’est d’ailleurs les journalistes qui ont suivi le conflit depuis le début à Bagdad sont eux sur le départ. Il est 18 heure, ils remontent dans leur voiture en direction d’Amman, ils vont même pouvoir rentrer de nuit.

L’Irak «libéré» par les Américains semble pour le moment un Irak pacifié du moins sur sa route de l’ouest qui conduit en Jordanie, car au nord, dans la région de Tikrit, le fief du régime, des combats demeurent, trois journalistes qui avaient tenté de rallié la ville aujourd’hui viennent de nous dire qu’ils n’ont pas pu y accéder et qu’ils ont dû rebrousser chemin en raison de la violence et de l’artillerie.



S'abonner au Temps
Zone abonnés
Nom
Mot de passe
soumettre
Mot de passe oublié?
Accès d'un jour
Agrandir le texte
Réduire le texte
Transmettre

Anciens articles:
«C'est beau l'Europe, non?»
Carnet de Detroit (3/3). Le compteur bloqué sur 1970
Carnet de Detroit (2/3). Les policiers lookés du Cobo Hall
Tous les anciens articles

Place de Cornavin 3
Case postale 2570
1211 Genève 2
tel: +41(0)22 799.58.58
fax: +41(0)22 799.58.59

© Le Temps. Droits de reproduction et de diffusion réservés.
A propos Nous contacter Lire notre charte RSS

Retour au sommet de la page