Guerre Bactériologique
Remis à jour le 21 nov 2001
12 octobre 2001 :
Gorbatchev qui fut l'artisan de la célèbre
Perestroïka, et du début de désarmement de l'ex-union soviétique.
Nénanmoins il tint à cette époque à conserver une
possibilité de riposte qu'il voulait dissuasive, en maintenant un effort
de recherche à coût modéré, concernant l'élaboration,
la fabrication et le stockage d'armes chimiques et bactériologiques.
Comme cela était montré dans une émission diffusée
par Arte le 11 octobre des laboratoires se mirent à bricoler virus et
bactéries. Des bactéries de la peste (qui peut se propager par
voie aérienne) furent fabriquées par ... tonnes et stockées,
en étant considérées comme des charges possibles, adaptables
sur des missiles Russes. Les Russes conçurent également des variantes
du charbon (Anthrax) résistant aux antibiotiques. Des virus aussi dangereux
que celui de Lhassa ou d'Ebola furent aussi manipulés, toujours dans
le but de déboucher sur des souches plus résistantes, à
la chaleur, aux ultra-violets, "aérolisables" (qui puissent
se fixer sur des gouttes de brouillard), dotées d'une palette de propriétés
toutes les plus atroces les unes que les autres. Des virus "composites",
thermo-résistants. Soyons sans illusion : de leur côté,
en secret ou de manière plus visible, les Américains en firent
exactement autant. Mais aujourd'hui, la donne a changé. Les intégristes
Musulmans, optant pour un terrorisme potentiellement redoutable, dont l'efficacité
a été démontrée le 11 septembre dernier, forment
un troisième pôle. L'originalité est la non-localisation
de l'adversaire. Le monde entier retient actuellement son souffle en se demandant
quelle pourra être le prochain épisode. Au passage l'évidence
est le caractère hautement dommageable des conflits inter-ethniques planétaires.
La guerre ne peut même plus se targuer de l'argument du développement
scientifique et technique. Aujourd'hui, les conditions sont telles que la planète
risquerait une régession totalement incontrôlable. Le risque ne
vient plus de l'importance démesurée du parc de têtes nucléaires,
mais d'une part du chaos social complet qui pourrait résulter d'une guerre
civile généralisée à l'échelle de la planète,
et d'autre part du caractère potentiellement incontrôlable d'un
recours aux armes bactériologiques. A ce sujet nous allons produire ici
un document daté du 8 janvier 1991. Il s'agit d'une lettre reçue
par des espagnols, quelques jours avant le déclenchement de l'assaut
des coalisés (essentiellement les Américains) contre les troupes
de Saddam Huissein, suite à son invasion du Koweit. Seule des parties
du document seront reproduites. Parmi les lecteurs, un certain nombre comprendront
sans doute à quel "dossier" appartient un tel document (qui,
hâtons-nous de le préciser, était présent sur plusieurs
sites Web francophones depuis plusieurs années). La lettre commence par
une évocation d'une rencontre entre les auteurs de ce documents et les
chefs des états les plus importants de la planète :
.............A la suite d'un entretien avec chacun des deux présidents des Etats-Unis et de l'URSS, ceux-ci comprirent que le péril nucléaire qui flottait au dessus de votre planète pourrait continuer de s'accroître jusqu'à un point de rupture et que cette situation devenait imminente. Vous avez alors assisté à un changement surprenant. Personne n'aurait imaginé que des structures aussi solides puissent connaître des changements aussi profonds. L'essentiel est que ces deux grandes puissances en arrivèrent à réduire substantiellement leur arsenal mortel. Les Etats-Unis se sont engagés à ne pas faire un pas de plus dans leur escalade agressive envers d'autres pays sans obtenir l'aval du président et du secrétaire général des Nations Unies.........
......Cette collaboration fut négociée par l'intermédiaire de Michael Gorbatchev et de Georges Bush. Depuis le 18 avril à 15 h 06 où eut lieu le contact avec le président de la dernière nation citée nous n'avons eu aucun autre contact avec ces deux représentants...
....Nous connaissons l'angoisse qui a saisi tous les pays à la suite des mesures prises par le président de l'Irak Sadam Hussein à l'occasion de l'invasion du Koweït. Notre propre analyse de cette situation est trop complexe pour pouvoir être exposée sur cette simple lettre. Nous allons simplement la résumer pour nos amis espagnols. Tous savent que le centre de gravité du problème, la source de la tension actuelle se situent au cœur d'un petit pays très riche en pétrole. Jamais un autre pays de la planète n'a été la cause d'un enjeu et d'un conflit aussi important. S'il avait été possible à certains de pouvoir étudier la structure psychique du dictateur, cela leur aurait fourni quelques éléments de jugement. Au début, les motivations qui avaient entraîné Saddam Hussein à annexer le Koweït étaient diverses (dont celle d'accroître le territoire de l'Irak en s'imaginant que les Etats -Unis ne se porteraient pas au secours de cet état). Par la suite les raisons qui lui ont dicté sa conduite ont subi un changement radical au point que sa structure mentale est devenu actuellement totalement différente. Il a maintenant décidé de tranquilliser son esprit en se convainquant qu'il a agi à cause de la dramatique injustice subie par l'ensemble des pays Arabes, et spécialement celle liée à l'envahissement de territoires palestiniens par Israël. On perçoit ainsi la complexité de la structure mentale d'un d'homme qui n'est animé d'aucune foi religieuse véritable et qui pourtant a basculé dans une conviction fanatique et dans un fatalisme que lui ont insufflé la croyance islamique, au risque de perdre son empire. Ils s'abandonne ainsi aux évènements sur la base d'une espérance bien problématique en son triomphe militaire, sous la protection d'un Dieu auquel lui-même ne croît pas. Il a en réalité foi en une sorte de conscience idéalisée de l'ethnie musulmane. Tout se passe comme s'il se laissait enivrer et porter par les convictions d'hommes de Dieu, convaincus de pouvoir transformer les souhaits ardents en réalités. Cette structure mentale n'est pas rare chez les adeptes de la religion sunnite, y compris chez les intellectuels. Influencés par le fanatisme de leurs frères, ils connaissent ainsi une dérive athéiste, bien qu'ils s'en défendent vigoureusement, et adoptent une attitude fataliste quand aux conséquences de leurs actes. Sadam Hussein est devenu le chef d'une puissante nation grâce à l'aide militaire que lui ont fourni l'Union Soviétique, Les Etats-Unis, la Grande Bretagne, La France, l'Italie, le Canada, la Belgique et d'autres pays, comme l'Espagne. Depuis 52 ans, jamais un seul homme ne s'est à ce point trouvé auréolé par le fanatisme d'un aussi grand nombre de déshérités (Nous avons estimé à 1.320 millions le nombre des hommes qui sont devenus des partisans de Sadam Hussein, tant est grand son prestige auprès des indigents). Quelle est notre position face à ce conflit, mise à part l'opinion de chacun qui, comme il se doit, doit être considérée comme profondément respectable ? Qui a raison ? PERSONNE ET TOUT LE MONDE. Mais cela mérite quelques nuances. Laissons de côté la conduite de cet homme que nous pouvons considérer comme déséquilibré. Si vous, occidentaux, restez sans réagir face à cette invasion, en invoquant une doctrine pacifiste très louable, vous courrez alors un péril beaucoup plus grave que celui que nous venons de conjurer. En effet les projets d'arme fission-fusion-fission son très avancés en Irak et l'arme sera au point dans un délai allant de 1,6 à 2,2 ans. De 2,8 à 3 années suffiraient alors pour que cette arme soit apportée à l'Egypte (Dès lors, l'assassinat de l'actuel dirigeant aurait changé la face des choses). Cette nucléarisation d'un collectif musulman pourrait alors s'étendre, dans les trois années suivantes, à des pays comme la Libye, la Syrie et l'Algérie, avec une aggravation du fanatisme de leurs gouvernants et le mise en place d'un dictateur à leur tête. A l'inverse, si un conflit est sanctionné par le triomphe de la coalition des occidentaux, ceux-ci perpétueront l'injustice envers un bloc sud plus misérable et plus isolé que jamais. Cette accentuation du déséquilibre planétaire vous placerait plus que jamais sous la tutelle des Etats-Unis. Rien ne sert non plus de prolonger l'embargo puisqu'il faudrait environ deux ans pour qu'il puisse faire sentir ses effets. Qui peut maintenir une force armée aussi longtemps ? N'importe quelle solution s'avère désespérément mauvaise . Quelle pourrait alors être l'issue des évènements ?...
...Demain se réuniront à Genève les deux représentants de ces deux pays. Cependant, nous ne pouvons préjuger de la décision finale de Sadam Hussein. ...
...Demain 9 janvier, nous aurons quelle aura été réellement la conclusion politique de cette rencontre. Hélas l'Irak envisage avec entêtement de lutter contre la coalition de l'ONU alors que nous savons que la véritable supériorité se situe du côté où se trouvent les Américains. Nous pouvons vous dire que la probabilité pour que cette situation évolue vers une action de guerre est de 98,2 %. Mais il reste une probabilité inchiffrable pour que Sadam Hussein change d'avis au dernier moment, étant donné que sa conviction de pouvoir remporter la victoire reste assez vague. Nous vous incitons, face à ce concept de " vague conviction " à vous reporter aux contradictions inhérentes à l'âme collective islamique. Nous pouvons, par contre, vous communiquer avec une grande précision les décisions déjà prises par le haut commandement nord-Américain. C'est la raison pour laquelle nous avons retardé l'envoi de cette lettre. ...
...PROBABILITES ESTIMEES DES ACTIONS (P , n. % ) Dans la guerre actuelle,
seuls les Etats-Unis, l'URSS, La Grande-Bretagne, La France, Israël bénéficieront
les l'appui d'un système d'arme décisif dont le Canada et la Chine connaissent
l'existence. Nous allons révéler son nom. Il se nomme ISC (Informative Satellite
Coefficient) (mesures fournies par satellite d'observation). Seuls les deux
premiers pays sont à même de l'utiliser efficacement. Nous pouvons seulement
vous indiquer quelques points essentiels de la note secrète WEE-32 élaborée
par l'état-major réuni autour du président G.Bush, adressée de 23/12/90 au général
Schwarzkopf et dont seule la Grande-Bretagne a reçu copie. Le jour J sera fixé
entre le 16 et le 24 janvier 11991 (il existe une probabilité de 68% d'ouverture
des hostilités avant le 19). Bien que nous soyons sûrs de n'avoir détecté aucun
essai nucléaire souterrain en territoire irakien, les occidentaux craignent
que les Irakiens aient mis au point une tête de missile à fusion. Celle-ci aurait
pour objectif Tel-Aviv. Premier site d'action : le bases de missiles d'Ar-Ramadi
(il existe une probabilité de 0,5 % pour que ces missiles soient équipés de
têtes nucléaires). Quoi qu'il en soit, ces silos contiennent des têtes dotées
d'agents VX et GD. Le second est l'ortho-1-2-1-triméthylpropylméthylphosphofluorhydrate
(ou gaz neurotoxique Soman), avec des conséquences gravissimes pour ceux qui
l'absorbent. La dose mortelle est estimée à un centième de gramme. Les premières
têtes atteindront les villes de Tel-Aviv et Haïfa avec une probabilité de 77
%. C'est pourquoi la destruction des silos d'Ar Ramadi, As Samawa, Kerbela et
Ad Diwanilla fait partie des priorités. Ces sites comportent également des plate-formes
mobiles dont la localisation exacte pourra être suivie par ISC et par l'intermédiaire
de missiles guidés par système XM-3 au moyen d'images thermiques et par l'équipement
secret OLRR-1, dirigé par laser. Les opérations débuteront par l'envoi de missiles.
Les objectifs à détruire sont les centres de recherche nucléaire situés au nord
du pays, en particulier celui situé à Mossoul, à grande profondeur, les bases
mobiles de lancement déjà citées et les bases aériennes, spécialement celles
des zones de Rutba et de Bassora. Pour échapper à ces attaques, les avions Irakiens
devront rester impérativement en vol. Durant les soixante heures qui suivront
les avions restés au sol seront détruits avec une probabilté de 80%. La probabilité
que les missiles terre-terre ne soient pas lancés dans les quatre premières
heures est de 54%. L'ampleur de ces destructions massives croissant, un ultimatum
sera alors lancé. Si aucune réponse ne parvient, une seconde attaque nocturne
mettant en jeu des avions Stealth, furtifs, échappant aux systèmes de détection,
et des avions équipés de contre-mesures permettant d'éviter leur radio-localisation
sera lancée. Un tir de barrage massif de missiles aura pour objectif les défenses
des frontières de Syrie, Arabie Saoudite et les concentrations de chars de combat.
La durée de cette attaque, probable à 93 % sera alors de 6 à 13 jours. L'ISC
démontrera alors son efficacité sur le terrain. l'Irak, qui ne possède aucun
moyen d'observation par satellite lancera à l'aveuglette ses rares missiles
montés sur des rampes mobiles rapides. Il utilisera un système aléatoire ASS.
Côté coalition occidentale, quatre satellites-espions fourniront des images
dont la résolution atteindra 4 cm. Les observations nocturnes à partir de satellites
seront effectuées dans le visible, grâce à un système d'amplification électrono-optique,
plus efficace que l'infrarouge. Les multiples leurres utilisés par les irakiens
pour tenter de déjouer les observations effectuées à partir de satellites resteront
inefficaces, du fait de systèmes de mesure de champs magnétique, en dépit de
la distance considérable séparant ces satellites des objets qu'ils observent.
... Il subsiste un risque
tout à fait réel, soigneusement occulté par le chancelleries des pays occidentaux.
Quelques 62 commandos-suicide sont répartis aux Etats-Unis, en Angleterre, Israël,
Italie, Canada, Australie et à un degré moindre dans d'autres pays. Ceux-ci
ont ordre de contaminer les réseaux de distribution d'eau potable avec des virus
traités en laboratoire par des techniques de manipulations dérivées du génie
génétique. Bien que la probabilité de réussite d'une telle opération ne soit
que de 27% NOUS VOUS RECOMMANDONS D'URGENCE DE FAIRE DES RESERVES D'EAU POTABLE
AVANT LE 19 JANVIER. Vous devez vous abstenir provisoirement de consommer des
liquides ou aliments de source étrangère. La cuisine à l'eau bouillie ne sera
pas efficace si le point de collecte est extérieur. De toute manière, ne vous
alarmez pas trop. La probabilité pour vous, espagnols, n'est que de 1,5 %. De
toute manière, il convient de suivre nos recommandations.
... Nous savons que le président irakien a choisi deux options pour se mettre le cas échéant à l'abri. La première consisterait à se réfugier le 13 janvier en Iran, pays à partir duquel il pourrait continuer à à suivre les opérations (il a signé un protocole secret en date du 19 novembre selon lequel il pourrait trouver refuge dans un pays qui était antérieurement son ennemi). La seconde option serait une fuite en direction de la Lybie. Il possède un avion particulier doté d'une grande autonomie, qui serait suivi en vol en permanence par un avion-citerne, ravitailleur. Cette dernière option le contraindrait à se réfugier nécessairement en Iran, puisqu'il existe, côté occidental, un plan soigneusement établi d'interception de toute appareil tentant de quitter l'Irak. Les conséquences de la déroute de l'Irak (on estime avec une probabilité de 85 % qu'un cesser le feu devrait intervenir avant 13 jours) sont cependant regrettables. La frustration des grandes masses Arabes pourrait avoir des conséquences imprévisibles.
..........................................................................................................................Signature de l'expéditeur
J'ai écrit deux ouvrages liés à ces mystérieuses réceptions de documents, d'origine non identifiée. Lorsque j'ai publié le premier, en 1992, je détenais déjà ce document, mais je n'ai pas osé en faire état, tant les informations qu'il évoquait semblaient incroyables, vertigineuses. Dix ans plus tard, ce texte prend une résonnance singulière. Je crois que personne ne pourrait douter aujourd'hui, que des pays Arabes et des groupes de terroristes ne soient en mesure de perpétrer des attentats en diffusant des agents bactériologiques et viraux. Peu de temps après l'attentat du 11 septembre, le FBI a pu mettre en évidence le faire que Mohamed Atta, l'un des terroristes, s'était renseigné sur les conditions de location d'avions permettant, au Etats-Unis, de répandre des engraiis sur de vastes surfaces. La réaction été aussi de contrôler immédiatement la location de tels appareils, couramment utilisés sur les vastes exploitations agricoles Américaines. Mais bien d'autres moyens peuvent être mis en oeuvre pour disperser un agent mortel. Certains pourraient me reprocher "de donner des idées aux terroristes". Mais cela ne leur est nullement nécessaire. Ce sont des gens intelligents, parfaitement au courant des sciences et des techniques. Un agent contaminant peut être simplement versé dans un canal d'adduction d'eau. Il est évident que ces canaux ne sauraient faire l'objet d'une protection pouvant intéresser des centaines de kilomètres. Dans le cas d'un agent biologique, le phénomène de prolifération est essentiel, lié à la température, aux conditions climatiques. Certaines attaques sont peut-être plus faciles à mener à la saison chande, que l'hiver.
S'agissant de répandre un agent bactérien, viral, ou une toxine, un agent chimique ou radioactif, des terroristes habillés en policiers pourraient s'emparer d'un hélicoptère. Puis, après s'être arrêtés dans un lieu proche pour fixer leur charge : deux gros bidons de plastique fixés sur les skis latéraux, ils pourraient sans éveiller la moindre méfiance, survoler à basse altitude une forte concentration urbaine en répandant leur cargaison de mort, le souffle du rotor assurant la dispersion de manière très efficace. En zig-zaguant entre les buildings, à très basse altitude, éventuellement de nuit, ou par temps de pluie (...) cet hélicoptère, même si le vol a été immédiatement signalé, ne pourrait être aisément détruit par des avions de chasse. Il faudrait lui opposer un hélicoptère de combat, seul capable de le neutraliser rapidement (qu'il serait prudent de prévoir à proximité des différentes concentrations urbaines).
Personne n'est en mesure de prévoir ce qui va
maintenant arriver. Rassurer ou inquiéter les populations n'a strictement
auscun sens. L'infiltration par des commandos "dormants" a été
effectuée depuis longtemps. Hier, Jean-Pierre Chevênement, ancien
ministre de l'intérieur, évaluait à "quelques centaines"
l'effectif des réseaux intégristes présents dans notre
pays, éventuellement prêts à passer à l'action, d'une
manière totalement imprévisible. Le relâchement complet
aux frontières, l'absence de contrôles douaniers (jugés
inutiles, depuis la disparition des barrières douanières) a fait
qu'un arsenal totalement inévaluable se trouve actuellement entreposé
sur notre sol.
A propos du bacille du charbon, alias "anthrax",
quelques précisions :
Revenons un instant sur les éléments de
la lettre ci-dessus. On dénote plusieurs points importants. Il y a d'abord
l'irrationnalité du personnage Saddam Hussein. Il n'est pas impossible,
comme cela déjà été suggéré au moment
des évènements, que le dictateur ait été en quelque
sorte poussé à la faute par les Américains eux-mêmes,
un message oral ayant été transmis disant que "si L'Irak
se rendait maître des champs pétrolifères Koweiti, dans
la mesure où les occidentaux pourraient bénéficier comme
par le passé des exportations pétrolières en provenance
du Moyen-Orient, aux mêmes tarifs, cet acte serait simplement perçu
par les occidentaux comme un réglement de compte entre pays Arabes".
Il n'est pas impossible qu'Hussein ait été assez idiot pour tomber
dans le piège tendu. Sinon, sans cet acte d'invasion, comment justifier
une intervention Américaine et Occidentale en Irak, dont le but réel
aurait été de démanteler toute l'activité industrielles
Irakienne, de manière à rendre sinon impossible, du moins beaucoup
plus problématique le fait que l'Irak se dote d'armes nucléaires
et thermonucléaires. Cet acte irréfléchi ayant été
perpétré, la contre-attaque devenait alors licite, avec la bénédiction
des pays membres de l'ONU. En cas de retraite derrière ses frontières,
L'Irak n'aurait pas coupé à une inspection en règle de
son territoite, justifiée par l'invasion.
La contre-attaque ayant été lancée,
la chaîne CNN s'arrogea l'exlusivité de la couverture des évènements.
On se souvient alors de ces pseudo-comptes-rendus annonçant "que
la situation était toujours confuse et que les frappes Américaines
se poursuivaient". En fait les troupes d'Hussein avaient été
mises en déroute dès que le contact avait été établi.
L'arme secrète occidentale mentionnée dans la lettre devint plus
tard le "GPS". Il est fort probable que les stratèges irakiens
avaient du se dire "que les Américains se perdraient dans le désert".
Non seulement il ne se perdirent pas, mais leurs cibles leurs furent désignées
en permanence à l'aide d'une couverture satellitaire dont l'Irak ne disposait
pas. Au delà du fait que les armements n'étaient pas comparables,
se trouvaient opposés deux belligérants dont l'un était
informé en permanence des mouvements de l'autre, celui-ci restant pratiquement
aveugle (radars, systèmes de communications mis hors de combat par des
missiles de croisière dès la première heure de l'engagemnt).
Le général Schwarzkof hacha menu cent mille soldats Irakiens,
au prix de pertes minimes. Mais quand il envisagea de marcher vers Bagdad, un
ordre d'arrêt arriva aussitôt de Washington. En effet Saddam Hussein
restait un rempart contre l'intégrisme Iranien, qui avait provoqué
une guerre de dix années et la mort d'un million d'hommes, dont une centaine
de milliers d'enfants iraniens, envoyés par les Ayatollah sur les champs
de mines, pour ouvrir le passage aux troupes. Au passage, je crois qu'on ne
connaît pas, dans toute l'histoire humaine, de cas où des enfants
aient été systématiquement employés et sacrifiés
(comme "outils de déminage).
Le risque d'accession de l'Irak au club nucléaire
était parfaitement réel. J'ai personnellement très bien
connu l'ingénieur du CEA qui était chargé de vendre la
technologie nucléaire Française aux Irakiens, en dépit
des protestation des Israéliens, qui savaient très bien où
tout cela allait mener. Mais l'imbécilité Française est
une valeur sûre (rappelons que la France donna asile politique à
l'Ayatollah Khomeny, à Naufle-le-Château, jusqu'à la mort
du Shah d'Iran). Le CEA Français construisit donc les premiers éléments
d'un réacteur qui devait être implanté en Irak et dont le
nom était "Osirak", parce que le projet était piloté
par un atomiste égyptien, formé en France. Celui-ci fut assassiné
par la suite en France, par les agents du Mossad. Quand les premiers éléments
du réacteur furent à quai, prêts à être embarqués
sur un cargo, le Mossad procéda à leur destruction. Soucieux d'honorer
leur contrat, les Français réalisèrent alors de nouveaux
composants qui, cette fois, purent être amenés à destination.
L'Irak construisit alors sa première centrale nucléaire, destinée
à déboucher sur des installations "plutinogènes"
propre à fournir le plutonium des futures bombes. Pour protéger
le réacteur d'attaques aériennes, les Irakiens disposèrent
autour de celui-ci une forêt de rails métalliques, plantés
verticalement, pour interdire l'approche d'un missile quelconque. Mais ils avaient
oublié de protéger la partie supérieure de l'installation.
Le Mossad soudoya alors un technicien Français qui accepta de poser près
du réacteur une valise comportant un émetteur radio, qui servit
de radiobalise guidant des bombes larguées par des Mirages Israéliens
qui, après avoir effectué leur approche en ras-motte, donnèrent
à leurs bombes une trajectoire balistique.
Le réacteur fut détruit mais Saddam Hussein, retenant la leçon, décida désormais de faire... comme les israéliens, c'est à dire de tout enterrer. Hussein ne cachait d'ailleurs nullement le but militaire qu'il poursuivait à travers ces installations nucléaires. On le vit un jour, avant son invasion du Koweit, brandir devant les caméras de télévision des "condensateurs", dispositifs explosifs persmettant de comprimer une charge de plutonium, dans un bombre à fission. Les installations nucléaires souterraines expliquent pourquoi les Américains disposent, sous leurs avions, de bombes anti-bunkers, de deux tonnes, à très haut pouvoir de pénétration (30 mètres !).
Que faire, aujourd'hui, face à une imprévisible
éventualité d'attentat bactériologique ou chimique ? Stocker
de l'eau minérale, qui représenterait une solution à très
court terme. Si on dispose d'un puits, le faire curer, le remettre en fonctionnement.
En cas de danger, mieux vaudrait à tout prendre consommer des phosphates
qu'un agent viral mortel. Coupler un éventuel puits à un dispositif
de filtration. Enfin, disposer de systèmes de décontamination
de l'eau. On a vu dans la lettre ci-dessus que le fait de porter cette eau à
ébullution ne suffirait pas pour les agents utilisés, génétiquement
modifiés de manière à devenir thermorésistants.
Un cocotte minute permet d'élever la température d'ébullition,
mais pas de beaucoup : 110° au lieu de 100. Il existe toute une palette
de systèmes destinés à décontaminer de l'eau, dont
des systèmes assez simples et peu coûteux, à ultra-violets,
mais nous ignorons leur efficacité face aux agents qui pourraient être
mis en oeuvre. Il ne faut pas oublier qu'il ne suffit pas de décontaminer
l'eau, il faut aussi pouvoir décontaminer les ustensiles de cuisine si
nécessaire, ce qui recquiert un autoclave. Il serait judicieux d'envisager
des systèmes de décontamination qui puissent fonctionner à
l'énergie solaire. Une étude en cours et vous serez tenu au courant
de nos conclusions.
17 Octobre 2001.
J'ai entendu à la télévision que des gens se demandaient si l'Irak ne pourrait pas être impliqué dans les affaires évoquant des débuts d'attentats bactériologiques. J'ai remarqué qu'il y avait eu mention d'alertes en ... Australie, pays qui semble a priori assez loin des problèmes liés au Moyen-Orient. Mais le lecteur remarquera la phrase, extraite de la lettre )+(
...Quelques 62 commandos-suicide sont répartis aux Etats-Unis, en Angleterre, Israël, Italie, Canada, Australie et à un degré moindre dans d'autres pays.
Simple remarque.
Depuis quelques jours nous avons réfléchi à différentes possibilités de lutter, individuellement ou en petites collectivités, voire selon des collectivités plus importantes, contre les conséquences d'attentats bactériologiques. Ces perspectives sont de toute façon terrifiantes, mais le but du terrorisme n'est-il pas par définition de tenter de terrifier les populations ? On peut rappeler certaines choses. Aux environs des années cinquante, les Anglo-Saxons avaient voulu tester les effets possibles d'une attaque par armes bactériologiques, ou chimiques, en utilisant pour ce faire un petit îlot au nord de l'Irlande. Succès total. Il est simplement impossible de poser le pied dessus depuis un demi-siècle. Sa décontamination est techniquement impossible. En effet, à la différence d'une contamination radio-active, la contamination biologique est indétectable.
Comment décontaminer de l'eau ? Nous avons vu que des manipulations génétiques pouvaient éventuellement (et c'est très probablement le cas) rendre des virus "thermorésistants", qu'il ne puisse pas être possible de les tuer en les portant à la température de l'eau bouillante. On peut évidemment songer à utiliser une cocotte-minute, mais la température atteinte ne monte à guère plus de 110°. En tant qu'autoclave cela reste limité.
Au passage, si des gens avaient des connaissances en bactériologie et en virologie, nous aimerions bien savoir à quelle hauteur ils situent la température au delà de laquelle ces structures biologiques ne sauraient résister. Pour ce faire, envoyer un mail à :
sciences | jp-petit.com |
Il y aurait alors une première possibilité, que la société SEB pourrait assez rapidement mettre en oeuvre et qui, au passage, résoudrait chez elle les problèmes de licenciement et d'emploi, je suppose. Les cocotte-minute ne sont pas des stérilisateurs d'eau. Elles permettent seulement une cuisson plus rapide. Si quelqu'un avait demandé aux techniciens de la maison SEB, il y a quelques mois :
- Serait-il possible, avec votre technologie de la cocotte en acier, de porter
la température intérieure à, disons, deux cent cinquante
degrés ?
- Dans ces conditions toutes les biomolécules seraient brisées
et la nourriture serait proprement immangeable !
- Oui, mais si l'idée était de stériliser de l'eau ?
- Il est plus simple d'acheter de l'eau débarrassée de toute impureté.
Ca se vend. Je ne vois pas quel pourrait être le marché....
Une cocotte est un récipient en acier. Certains modèles offrent une bonne logeabilité. J'imagine que les cuves sont fabriquées par emboutissage, leur épaisseur devant être de quelques cinq millimètres. Il ne serait pas a priori difficile de modifier le processus de fabrication pour déboucher sur des systèmes similaires, plus épais, donc résitant à de plus fortes pression et température. On rappelle que de tels appareils permettraient à la fois de produire de l'eau stérile, conservant ses sels minéraux, et de stériliser du même coup les indispensables ustensiles culinaires.
Nous réfléchissons à d'autres systèmes
de stérilisation. l'usage de l'énergie solaire pourrait s'avérer
judicieuse, dans les conditions d'une crise totalement développée
(pénurie de pétrole, réacteurs nucléaires et centrales
thermiques mis hors d'usage). On rappelle au passage que le seul système
de protection envisagée pour protéger les réacteurs nucléaires
d'un attentat par impact d'avion-suicide lourd (ils n'ont été
dimensiionnés que pour pouvoir résister à l'impact d'avions
civils léger, de moins de 9 tonnes) consisterait à poster sur
les sites des soldats armés de lance-missiles, prêts à faire
feu sur l'appareil avant impact.
Le soleil délivre une énergie très
importante, par beau temps et sous nos latitudes. C'est proche du kilowatt par
mètre carré, sauf erreur. Un miroir solaire permettrait de porter
localement de l'eau à haute température, l'énergie assurant
également sa circulation dans un système de stérilisation,
individuel ou collectif. Ce qui est intéressant, c'est de préciser
comment pourrait être conçu un miroir d'un ou même de plusieurs
mètres carrés. L'idée est de revenir au "miroir de
Fresnel". Celui-ci inventa en son temps ce qu'on appelle les lentilles
de Fresnel, qui équipent les phares et, à poids réduit,
sont équivalentes à des lentilles monobloc d'un ou deux mètres
de diamètre. On trouve des lentilles de Fresnel en plastique, très
minces, sous forme d'autocollants que l'on peut placer sur la vitre arrière
d'un véhicule, pour augmenter le champ visuel du conducteur. Tout cela
est bien connu. De même il serait envisageable de produire, sur le même
principe, des miroirs de Fresnel en plastique, minces, que l'usager pourrait
alors coller sur une plaque de contre-plaqué, ou sur n'importe quel support
plan, orientable et suffisamment rigide. Une formule permet de focaliser l'énergie
solaire selon un segment. Voir dessins. Il suffit alors de disposer un tube
noir, absorbant, où le fluide à chauffer et à stériliser
circulerait. Reste à assurer le pointage en continu du miroir. Il peut
être assuré manuellement ou automatiquement. Il suffirait d'une
cellule photosensible et d'un petit moteur, alimenté lui-même par
un capteur solaire. Dans des installations de taille limitée, l'ensemble
du miroir peut être orienté. Il y a des années javais déjà
songé à l'utilisation de pans entiers de toiture pour capter cette
énergie. Dans ces conditions le segment-foyer devrait être disposé
comme undiqué et être déplacé en continu pour être
en bonne position pour capter au maximum l'énergie solaire.
Je ne sais pas comment nous sortirons de cette crise. On peut espérer qu'elle aura plusieurs conséquences. La première : de faire prendre conscience à tous les pays du monde, à toutes les ethnies que l'égoïsme, l'indifférence aux problèmes des autres ne paye pas, et que cela peut être devenir extrêmement dangereux et dommageable. La seconde : que le niveau technologique ne résoud pas tous les problèmes d'un pays, en particulier ceux concernant sa défense. La troisième serait d'amener les industriels à développer, enfin, ces "énergies douces" qui pourraient de plus bénéficier à toute la planète.
1° nov 2001
Mon ami R.Raynal, biologiste, m'a donné quelques éléments d'information concernant la tenue des bactéries en température. Selon lui les spores bactériennes sont détruites en milieu humide après avoir été portées à une température de 120° pendant dix minutes. La formule cocote minute améliorée pourrait donc se révéler intéressante. Les toxines, simples molécules, seraient plus difficiles à détruire.
J'ai reçu ensuite un message d'un certain Serge Aquatella. J'ai pensé qu'il pourrait être intéressant de transmettre cette information :
...Il se trouve que mon entreprise commercialise du matériel de traitement de l'eau, il est à mon avis trés économique et réalisable par soi même de faire sa propre décontamination de l'eau chez soi et ceci par l'ajout sous l'évier d'un systéme d'osmose inverse. Un osmoseur de qualité couplé avec un cartouche UV-C est parfaitement capable de retirer tous les polluants chimiques et bactériologiques y compris les plus petits virus. Historique: depuis 1878 (Downes et Blunt) et 1891 (Schenk) on sait que les ondes ultra violettes de la lumiére solaire ont un effet désinfectant et contribuent à empêcher la prolifération des infections, en effet la science à démontré que la partie invisible de la lumière solaire en dessous de 320nm avait l'effet d'éliminer le micro organismes tels que les bactéries, les moisissures, les levures et les virus. Pour un coût inférieur à 10.000,00 frs une station osmotique+ uv est facile à installer soi même. Mon site : www.arpsiprotection.fr
Il reste une question préoccupante : comment concevoir un système à la fois efficace et d'un coût abordable pour désinfecter du courrier ? Les médias ont fait état d'un système efficace, mais fort coûteux.
21 nov 2001 : Ces histoires d'alertes à l'anthrax ont l'air de s'être un peu calmées. Mais cela ne veut pas dire qu'il soit bon d'oublier complêtement le problème d'une éventuelle guerre bactériologique. En fait, personne ne sait à quoi cela pourrait ressembler, parce que c'est sans précédent. On sait seulement que pendant la première guerre mondiale lorsque les "gaz" furent abondemment utilisés et laissèrent des légions d'infirmes aux poumons brûlés, leur emploi restait problématique et lié aux caprices de la météo. Une renverse de vent suffisait à vous envoyer sur la figure le nuage que vous espériez envoyer sur la partie adverse.
L'arme bactériologique est beaucoup plus redoutable. Les virus émis peuvent muter spontanément. L'arme peut se propager par elle-même, créer des zones impossibles à décontaminer (commme cette île où les Anglais avaient essayé de tester pendant la guerre de 39-45 l'effet de l'anthrax sur des populations de moutons, et qui reste extrêmement dangereuse, sinon impossible à visiter, du fait que les vers de terre ont emporté ces fichues spores, en les avalant, dans les profondeurs de la terre, où les désinfectants ne peuvent les atteindre). De toute manière une pollution bactériologique pose plus de problèmes qu'une pollution nucléaire, laquelle se révélera en utilisant un simple compteur Geiger. Quand le compteur devient muet, on peut y aller (comme un demi-siècle plus tard sur l'atoll de Bikini). Il n'y a pas de moyen de savoir si une zone est biologiquement décontaminée, sauf e, analysant demanière ruineuse chaque motte de terre.
A propos du "retraitement" des déchêts nucléaires.
Au passage, une petite précision. Je me rends compte, après discussions avec mon entourage, que le grand public n'a qu'une notion très vague de la pollution nucléaire. Nous avons, en France, un "Centre de Retraitement des Déchêts Nucléaires". Comment cela fonctionne-t-il ? Il faut d'abord se visser dans la tête qu'il n'existe aucun moyen physique de dégrader des déchêts nucléaires, comme on peut, par exemple, dégrader des déchêts chimiques, par traitements chimiques ou par thermolyse (décomposition par chauffage). Un déchêt nucléaire, c'est un isotope radio-actif. Ce sont des atomes qui, en tant que déchêts issus du fonctionnement d'un réacteur nucléaire, sont instables. Ils tendent à se décomposer en produisant au passage des neutrons, des gammas, des noyaux d'hélium (rayonnement alpha), toutes choses nuisibles pour les cellules vivantes, cancérigènes. Leur "période" est le temps caractéristique nécessaire pour que cette décomposition intervienne. Les réacteurs nucléaires produisent des déchêts ayant des périodes très variées. Si on considère des déchêts ayant des périodes supérieures à, disons, un siècle, pour nous, c'est une éternité. Cela veut dire qu'il va falloir stocker ces saloperies quelque part en se débrouillant pour que ce qu'elles émettent ne vienne pas frapper des êtres humains. A la Hague, "retraiter" des déchêts nucléaires revient à les conditionner. On devrait plutôt appeler ce lieu un Centre de Conditionnement des Déchêts Nucléaires.
Ces déchêts se présentent sous
des aspects très variés. Ce peuvent être des petirts objets,
comme ces pastilles de la taille d'un cachet d'aspirine qui constituent les
"éléments combustibles" des réacteurs. Il conviendra
donc d'extraire ces pastilles de tubes qui les contiennent et de les noyaux
dans du ciment ou de la résine. Quand on procède au "démantèlement"
d'un réacteur, on obtient un grand nombre de structures, métalliques
ou autres, de toutes formes qui se sont enrichies en "radio-éléments
actificiels", qui sont nés parce qu'ils ont subi le bombardement
issi des éléments comustibles. Il convient alors de compacter
ces objets, en en faisant des sortes de "sculptures à la César"
(le célèbre inventeur des voitures compressées). Tout cela
sera noyé dans un enrobage ad hoc, résine ou ciment, plus facilement
manipulable. En "traitant" ces objets, on ne fait que rendre ces structures
moins encombrantes, plus compactes. Coréllativement, les dégagements
de chaleur deviennent plus concentrés. Quand les éléments
à "retraiter" arrivent à la Hague, ils sont transportés
dans des wagons spéciaux, immergés dans de l'eau couplée
à un système de refroidissement : les wagons sont équipés
de radiateurs, bien visibles. Les éléments "retraités"
sont ensuite stockés à la Hague de deux façons. Soit on
considère qu'on peut les loger dans des parcs, en maintenant une distance
ad hoc entres les éléments. Soit le dégagement de chaleur
et le rayonnement sont assez importants pour nécessiter leur immersion
et leur stockage dans des piscines. L'eau joue alors un double rôle. Elle
permet d'évacuer les calories et fait écran au rayonnement. Cet
écran est d'ailleurs assez efficace. Je peux citer une anecdote personnelle
correspondant à une visite du Centre Nucléaire de Cadarache au
temps où le réacteur-piscine ("Pégaze" était
son nom, je crois) était encore visible. Un réacteur-piscine possède
les mêmes élements de base qu'un réacteur "normal".
Mais au lieu d'arrêter par exemple le rayonnement avec des briques de
graphite, ces éléments sont simplement immergés. Dans le
cas de Pégaze, si mes souvenirs sont exacts, les éléments
ne devaient être que sous une dizaine de mètres d'eau. C'était
extrêment spectaculaire parce que les réactions nucléaires
produisaient une lumière bleutée. De plus, les particules émises
possèdent une vitesse supérieure à celle de la lumière
dans l'eau. On sait qu'en divisant 300.000 km/s par l'indice de réfraction
on obtient la vitesse de la lumière dans le milieu. Comme l'indice
de l'eau est 1,5 la lumière s'y propage à 200.000 km/s. Les particules
émises par les réactions nucléaires allant à des
vitesses supérieures, se créaient de structures lumineuses du
plus bel effet, analogues à des "ondes de choc" (effet Cerenkov).
Le visiteur pouvait alors contempler en direct les "tripes" du réacteur.
La couche d'eau était suffisante pour que le rayonnement émergeant
soit d'un niveau suffisamment bas. Mais on pouvant se dire que si on plongeant
dans cette belle piscine (d'eau tiède, d'ailleurs) et en s'offrant un
petit coup d'panée pour aller voir tout cela de plus près, les
dommages seraient certainement beaucoup plus importants. On pouvait ainsi contempler
la mort nucléaire à l'oeil nu.
Cette parenthèse n'est pas inutile étant donné
que ces dossiers s'inscrivent dans le cadre général du terrorisme.
On sait que le gouvernement Français a mis en place des batteries de
missiles destinées à protéger, non seulement les réacteurs,
mais d'autres sites sensibles que sont ces bassins de stockage de la Hague,
dans la prévision de l'impact d'un avion de ligne sur de telles installations.
Dernière remarque : que fait-on ensuite de ces éléments
"retraités" ? Soit on les conserve in situ, soit on trouve
des gens assez coopératifs pour les prendre chez eux, éventuellement
moyennant finance. Tel est le lot de pays pauvres ou, aux Etats-Unis, des indiens
Sioux parqués dans les Bad lands (les "mauvaises terres" du
Dakota du Sud). Certains pensent même que les Français procéderaient
éventuellement à des stockages sauvages dans des mines, dans le
territoire Français. Mais c'est un autre problème.
Revenons à cette histoire de guerre bactériologique. Nous nous sommes un peu renseignés. Il existe des matériels disponibles qui sont des autoclaves, dans lesquels on peut effectivement porter de l'eau, et des objets à décontaminer, à une température suffisante (au moins 130°), sous une pression de dix bars. Le prix minimum est de l'ordre de 10.000 F. Quand nous aurons une documentation plus précise sur cette question, nous en ferons état dans le site. C'est ... une solution. Il faut bien essayer de réfléchir à ce genre de chose étant donné que nous ne savons absolument pas de quoi notre futur sera fait.
Ces autoclaves sont mis à disposition à des prix assez élevés, étant donné que la demande, spécifique, reste faible. Pour le moment...
Retour au sommaire "Géopolitique" Retour au sommaire "Danger"
Compteur initialisé le 12 oct 2001 : 38513
38514