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Louis Figuier
HISTOIRE DE LA BAGUETTE DIVINATOIRE
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| Louis Figuier relate ici l’histoire de la baguette divinatoire dont on fit remonter l’origine à Bélus, et qui prit le nom, au moyen âge de Verge de Jacob. Appliquée d’abord à la découverte des trésors cachés, la baguette acquiert, au dix-septième siècle, plusieurs propriétés nouvelles : celle de révéler l’existence des mines et de découvrir les eaux. C’est par la baronne de Beausoleil que l’usage de consacrer la baguette à la recherche des mines métalliques et des sources minérales fut introduit en France pour la première fois. C’est seulement, en effet, après les expériences et les entreprises des Beausoleil, qu’on trouve la baguette divinatoire employée en France à cet usage et qu’on la voit adoptée dans les diverses contrées que la baronne a parcourues. |
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Le nom de la baronne de Beausoleil et le genre de services qu’elle a rendus à la France, sont aujourd’hui à peine connus. Et pourtant, elle donna, la première, l’éveil sur l’étendue des richesses minéralogiques de la France, et montra tout le parti qu’il était possible d’en tirer pour la prospérité du pays, puisqu’elle fut la première révélatrice de nos richesses souterraines. En remerciement, Mme de Beausoleil fut mise à Vincennes, en 1641, par ordre du cardinal Richelieu.
Louis Figuier fait suivre son histoire de celle des hydroscopes les plus célèbres : Jacques Aymar, Barthélemy Bleton, Mlles Ollivet et Martin, Parangue, Pennet ; il nous indique les façons de fabriquer et d’utiliser la baguette divinatoire ; il expose les théories diverses et les explications que les théologiens et les cartésiens ont donné de ses mouvements.
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Illustration de couverture : Expérimentation de la baguette,
Gravure extraite de : J. Frédéric Bernard, Superstitions anciennes et modernes, préjugés vulgaires qui ont induit les peuples à des usages et des pratiques contraires à la religion, Amsterdam, 1733. D.R.
Composition et mise en page : © ATHENA PRODUCTIONS / JC, 2005
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