Grand Prix automobile d'Australie
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Circuit de l'Albert Park | ||||
Nombre de tours | 58 | |||
Longueur du circuit | 5,30 km | |||
Distance de course | 307,57 km | |||
Vainqueur 2006 | Fernando Alonso, Renault 1:34'27.870 |
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Pole position 2006 | Jenson Button, Honda 1'25.229 |
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Record du tour en course 2006 |
Kimi Räikkönen, McLaren-Mercedes 1'26.045 |
Le Grand Prix d'Australie est une course automobile créée en 1928 et qui compte pour le championnat du monde de Formule 1 depuis 1985.
Depuis 1996, le Grand Prix a lieu dans la banlieue de Melbourne, sur l'Albert Park Circuit. Il s'agit d'un circuit semi-urbain, qui emprunte pour partie des voies de circulation quotidiennes, mais dont les aménagements le rapprochent plus des tracés routiers traditionnels que d'un véritable circuit urbain du style de celui de Monaco.
Sommaire |
[modifier] Historique
[modifier] Premières éditions
La première édition du Grand Prix d'Australie s'est tenue le 26 mars 1928, sur le tracé de Phillip Island. Officiellement dénommée "100 Miles Road Race", l'épreuve n'a été considérée qu'a posteriori comme le premier GP d'Australie. Organisé sous la forme classique d'une épreuve en peloton, le GP d'Australie devint en 1932 une course à "handicap": les concurrents ne s'élançaient plus groupés, mais les uns après les autres, selon des écarts définis par l'organisateur en fonction du potentiel estimé des voitures et des pilotes. Il s'agissait de permettre aux concurrents les moins forts d'avoir une chance de battre les meilleurs. Le vainqueur du GP était donc celui qui franchissait en premier la ligne d'arrivée et non celui qui avait mis le moins de temps à parcourir la distance prévue. Il est à noter que durant certaines éditions, le handicap de temps n'était pas donné au départ, mais après la course, sous la forme d'une pénalité en temps, les concurrents s'élançant groupés.
A l'issue de l'édition 1935, les organisateurs décidèrent d'abandonner le tracé de Phillip Island (jugé trop dangereux compte tenu de l'évolution des performances des voitures), et le GP ne fut plus organisé jusqu'en 1938, et sa tenue sur le tracé du Mont-Panorama à Bathurst. Il convient toutefois de noter qu'une épreuve de prestige fut organisée en 1936 sur le circuit de Port Elliot près de Victor Harbor afin de commémorer le centenaire de la fondation de l'Australie du Sud, et que cette épreuve s'est vue curieusement attribuée a posteriori le titre de GP d'Australie 1937 (et non 1936).
Interrompue par la guerre, la tenue du GP d'Australie reprit en 1947. A partir de 1949, le principe de la course "handicap" fut abandonné, et le vainqueur à nouveau déterminé au "scratch", après un départ groupé. Ce changement de règlement peut être inteprété comme un véritable changement de philosophie de l'épreuve: jusque là surtout destinée aux amateurs locaux et disputée selon un règlement qui nivellait les chances des concurrents, elle se transforme en véritable compétition sportive, qui ne s'offre qu'aux meilleurs. Même si le GP d'Australie n'est pas incorporé au nouveau championnat du monde de Formule 1 créé en 1950 (l'épreuve se déroule d'ailleurs selon le règlement "Formule Libre" et non celui de la F1), cette nouvelle orientation de l'épreuve contribua à attirer progressivement au cours de la décennie quelques célèbres pilotes étrangers (Stirling Moss, Jean Behra), ainsi qu'à faire ponctuellement revenir les prestigieux exilés qu'étaient Jack Brabham et le Néo-Zélandais Bruce McLaren.
[modifier] La Formule Tasmane 2,5 L
L'internationalisation de l'épreuve s'accélèra en 1964, lorsqu'elle fut incorporée aux Tasman Series (ou Formule Tasmane), un championnat hivernal disputé en Océanie. Mettant aux prises des monoplaces de 2 500 cm³ (donc plus performantes que les Formule 1 de la période 1961-1965) et dotée de belles primes d'arrivée, ce championnat attira jusqu'en 1969 la crème du sport automobile mondial, qu'il s'agisse des pilotes ou des écuries.
[modifier] La Formule 5000
A l'issue de la saison 1969, compte tenu de l'intérêt décroissant des meilleurs pilotes mondiaux à venir en Océanie, les organisateurs des Tasman Series décidèrent d'abandonner le règlement limitant la cylindrée maximale à 2 500 cm³, pour s'aligner sur le règlement de la Formule 5000, susceptible de garantir des grilles de départ mieux garnies. Durant cette période, qui dura jusqu'en 1979 (sachant que la Tasman Series, elle, s'arrêta dès 1976), le GP d'Australie redevint une épreuve dont le rayonnement ne dépassait guère l'Océanie.
[modifier] La tentation de la F1
En 1980, l'épreuve se dispute toujours selon le règlement de la Formule 5000, mais afin d'accroitre sa notoriété, les organisateurs décidèrent d'accepter les voitures de Formule 1. Seuls trois pilotes du championnat du monde répondirent à l'invitation pour disputer la course, prévue en fin d'année: l'Australien Alan Jones (tout nouveau champion du monde), l'Italien Bruno Giacomelli, et le Français Didier Pironi. Si Pironi, suite à un désaccord avec Ligier (il était sur le point de rejoindre la Scuderia Ferrari) fut finalement contraint de s'aligner au volant d'une F5000 locale, Jones et Giacommeli prirent eux le départ sur leurs F1 habituelles, respectivement une Williams-Ford et une Alfa Romeo. Malgré une cylindrée désavantageuse (seulemment 3 000 cm³ pour les F1 contre 5 000 cm³ pour les F5000), les deux F1, aux chassis plus modernes et sophistiquées, dominèrent outrageusement l'épreuve et Jones s'imposa facilement.
Après cet intermède, les organisateurs du GP d'Australie revinrent à une formule plus classique, en réservant leur épreuve aux voitures de Formule Atlantic (aussi appelées Formule Pacific ou Formula Mondial), une discipline réglementairement proche de la Formule 2. Mais la volonté de faire du GP d'Australie une épreuve de prestige subistait, et de 1981 à 1984 ils parvinrent à inviter plusieurs stars de la Formule 1, parmi lesquelles Nelson Piquet et Alain Prost.
[modifier] Championnat du monde de F1
En 1985, le projet longtemps muri de faire accéder le GP d'Australie au calendrier du championnat du monde de Formule 1 aboutit enfin. Disputé sur le sélectif circuit urbain d'Adelaide, le GP d'Australie obtint le privilège très convoité de cloturer le championnat du monde, avec donc la perspective d'accueillir des courses décisives pour l'attribution du titre mondial. Mais les circonstantes feront que cette perspective ne se réalisae qu'à deux reprises (en 1986 et 1994). Le faible enjeu de la plupart des GP d'Australie à Adelaide, et le côté "vacances anticipées" permit néanmoins au public d'assister à des courses souvent atypiques et mouvementées.
En 1996, après que le gouvernement de Jeff Kennett eut dépensé une somme non révélée (mais supposée relativement élevée), la course fut déplacée sur un circuit semi-urbain reconstruit à Albert Park dans la banlieue de Melbourne. La décision de faire se dérouler la course à cet endroit était controversée. Une série de protestations fut organisée par le groupe « Sauver Albert Park », qui proclamait que le parc avait été transformé en cour de jeu privée pour une grande partie de l'année, au détriment de son aspect de parc public. De plus, cette association arguait que, s'il devait être dépensé dans les courses automobiles, l'argent serait mieux dépensé en réalisant un circuit permanent à un autre endroit. Ils ont également essayé de montrer que les avantages économiques tirés de la course étaient faux et exagérés. Les organisateurs de la course ainsi que le gouvernement déclarèrent que les bénéfices économiques de la courses étaient supérieurs aux coûts, et que les agréments publics du parc furent considérablement améliorés par les travaux effectués grâce à la course.
Le changement de location fut également l'occasion pour l'épreuve de troquer son statut de dernière manche du championnat, pour celui de première manche (exception faite de l'édition 2006, déplacée de mars à avril en raison de la tenue à Melbourne des Jeux du Commonwealth).
[modifier] Faits marquants
- GP d'Australie 1985. La première édition d'un GP d'Australie comptant pour le championnat du monde est le théatre d'un affrontement de rue particulièrement rude pour la victoire entre le Brésilien Ayrton Senna (Lotus-Renault) et les pilotes Williams-Honda (Nigel Mansell et Keke Rosberg). Après avoir envoyé Mansell dans le décor en début de course, Senna sera lui-même victime de la défense très agressive de Rosberg, finalement vainqueur.
- GP d'Australie 1986. Il s'agit probablement du plus fameux des GP d'Australie, et même de l'une des courses les plus marquantes de l'histoire de la Formule 1. Fait rare, trois pilotes (dans l'ordre: Nigel Mansell, Nelson Piquet et Alain Prost) abordaient cette ultime manche du championnat avec l'espoir de décrocher le titre mondial. Solidement installé en deuxième position, puis éphémère leader de l'épreuve après le déchappage de Keke Rosberg (McLaren-TAG), Mansell (Williams-Honda) semblait rouler vers son premier titre mondial jusqu'à ce qu'il soit victime lui aussi d'un déchappage à haute vitesse. Parvenant à contrôler sa monoplace qui racle le sol dans un déluge d'étincelles, le Britannique est néanmoins contraint à l'abandon. Lui succédant en tête, son coéquipier Nelson Piquet se retrouve alors à son tour en position de champion du monde, mais craignant une malfaçon en série des gommes apportées par Goodyear, son équipe lui demande d'observer un changement de pneus par précaution. C'est alors le troisième larron, Alain Prost (McLaren-TAG), qui s'empare du commandement de la course. Victime en début de course d'une crevaison, il avait livré une spectaculaire remontée pour refaire son retard. Malgré un ultime effort de Piquet (chaussés de pneus neufs), et malgré une jauge d'essence indiquant qu'il frole la panne seche, Prost parvient à remporter la course, et le titre mondial.
- GP d'Australie 1989. Disputée sous des trombes d'eau, l'épreuve donne lieu à un véritable jeu de massacre. Peu avant le départ, certains pilotes avaient pourtant tenté de faire repousser le départ, mais sous la pression des organisateurs et des directeurs d'écurie, la fronde fut rapidement étouffée. La victoire revint finalement au Belge Thierry Boutsen, sur Williams-Renault.
- GP d'Australie 1990. Une semaine seulement après le calamiteux GP du Japon (marqué par un nouvel accrochage Prost-Senna), le GP d'Australie, 500e Grand Prix de l'histoire du championnat du monde de Formule 1, donne lieu à une course spectaculaire, et remportée par le Brésilien Nelson Piquet (Benetton-Ford), auteur d'une belle remontée.
- GP d'Australie 1991. Deux ans après l'édition 1989, le déluge est à nouveau au rendez-vous, et comme en 1989, les pilotes sont incapables de s'unir pour obtenir le report ou l'annulation de l'épreuve. Mais la sagesse finit par prévaloir lorsqu'au 15e tour, la direction de course décide de mettre un terme prématuré à l'épreuve. Aujourd'hui encore, le GP d'Australie 1991 (remporté par Ayrton Senna, sur McLaren-Honda) reste le GP de F1 le plus court de l'histoire.
- GP d'Australie 1993. Le Grand Prix de la fin d'une époque: facile vainqueur, Ayrton Senna (McLaren-Ford) retrouve sur le podium son éternel rival Alain Prost (Williams-Renault), qui vient de disputer sa toute dernière course. Alors que les deux hommes s'étaient déjà retrouvés ensembles sur le podium du GP précédent au Japon mais sans s'échanger le moindre regard, le podium du GP d'Australie est au contraire celui de la réconciliation définitive entre les deux grands ennemis des années passées, qui s'étreignent chaleureusement, avant d'échanger des plaisanteries lors de la conférence de presse. Personne n'imagine alors que c'est également le dernier podium d'Ayrton Senna, qui se tuera quelques moins plus tard.
- GP d'Australie 1994. Huit années après l'historique édition de 1986, Adelaide retrouve l'excitation d'accueillir une épreuve décisive pour l'attribution du titre mondial. Poleman surprise, le vétéran Nigel Mansell (Williams-Renault) se fait déborder dès le départ par les deux prétendants au titre mondial: Michael Schumacher (Benetton-Ford) et Damon Hill (Williams-Renault). Alors que les deux hommes avaient bouclé la première partie de l'épreuve roues dans roues, Schumacher semble parvenir à se détacher mais part à la faute et heurte le mur. Fortement ralenti, il voit immédiatement revenir sur lui Damon Hill, et lui ferme brusquement la porte lorsque ce dernier entreprend de le dépasser dans le virage suivant. L'accrochage est inévitable, et l'abandon des deux hommes permet à Schumacher de remporter son premier titre mondial.
- GP d'Australie 1995. L'épreuve, qui se tient pour la dernière fois à Adelaide, donne lieu à un scénario mouvementé et à de multiples abandons, dont le plus cocasse et probablement celui de David Coulthard (Williams-Renault), parti à la faute dans la voie de décélération des stands et qui a heurté un mur. Dernier favori rescapé, Damon Hill (Williams-Renault) s'impose avec 2 tours d'avance (plus grand écart jamais enregistré entre un vainqueur et son dauphin) sur Olivier Panis (Ligier-Mugen Honda), qui a bouclé les derniers tours avec un moteur fumant.
- GP d'Australie 1996. Le GP d'Australie abandonne Adelaide, et rejoint Melbourne. Placé en position d'ouverture du championnat du monde, l'épreuve est marquée par la révélation de Jacques Villeneuve (Williams-Renault), parti en pole-position du tout premier GP de sa carrière. Dominateur durant la course, il paye cher une légère excursion hors-piste et pour ménager son moteur qui perd de l'huile, doit céder la victoire à son coéquipier Damon Hill.
- GP d'Australie 1997. Après les ennuis rencontrés par les principaux favoris, la victoire revient de manière surprise à l'outsider David Coulthard (McLaren-Mercedes). Il offre à McLaren sa première victoire depuis le GP d'Australie 1993, et à Mercedes son premier succès depuis 1955. Il inaugure également de la meilleure façon la nouvelle décoration grise et noire de son écurie, sensée perpétuer le mythe des "Flèches d'Argent".
- GP d'Australie 1998. Contrairement à l'année précédente, les McLaren-Mercedes abordent l'épreuve en position de favorite. Leur impressionnante démonstration est pourtant contrariée par une erreur de communication qui coute le commandement à Mika Hakkinen (poleman et en tête depuis le début de la course). Ce dernier, interprétant mal une communication radio, effectue en effet un crochet inutile par les stands. Mais en fin de course, sur ordre de son équipe, David Coulthard redonne la première place à son coéquipier.
- GP d'Australie 2001. L'épreuve, remportée par Michael Schumacher (Ferrari) a été frappée d’une tragédie lors d’un accrochage entre Ralf Schumacher (Williams-BMW) et Jacques Villeneuve (BAR-Honda), lorsqu'un pneu a été projeté en l'air et est entré dans un espace entre deux barrières, tuant ainsi un commissaire de piste volontaire.
- GP d'Australie 2002. L'épreuve est à nouveau dominée par Michael Schumacher (Ferrari). Mais le public n'a d'yeux que pour le débutant local Mark Webber qui, profitant du double carambolage qui a décimé le peloton au départ, a hissé sa modeste Minardi en cinquième position, une place qu'il parviendra à sauver malgré le retour en fin de course de Mika Salo sur une Toyota bien plus performante. Rompant avec le très rigide protocole de la FIA, Mark Webber et son patron Paul Stoddart (également australien) auront les honneurs du podium et du champagne devant un public conquis, seulement quelques minutes après le "vrai" podium.
- GP d'Australie 2005. Le Grand Prix se joue dès les qualifications, où bénéficiant d'une meilleure position de passage, Giancarlo Fisichella (Renault) effectue la pole position sur une piste relativement sèche, tandis que ses principaux adversaires doivent eux composer avec la pluie et se retrouvent relégués dans la deuxième moitié de la grille. La course est ensuite une simple formalité pour le Romain, qui décroche la deuxième victoire de sa carrière.
- GP d'Australie 2006. Disputée sur une piste très froide et à l'adhérence précaire, l'épreuve donne lieu à une course particulièrement animée, avec de multiples interventions de la voiture de sécurité. Le champion du monde en titre Fernando Alonso (Renault) se montre intraitable.
[modifier] Records
- Record du tour : Michael Schumacher en 1'24.215 (2004, , Ferrari).
- Record de la pole-position : Michael Schumacher en 1'24.408 (2004, Ferrari).
[modifier] Palmarès
[modifier] De 1928 à 1984 (hors championnat du monde)
[modifier] Depuis 1985 (Championnat du monde de Formule 1)
Sur les 23 courses disputées à ce jour, 16 ont été remportées par des pilotes ayant remporté dans leur carrière au moins une fois le Championnat du Monde de Formule 1 (soit 69,56 %). Seuls Gerhard Berger (2 fois), Thierry Boutsen, David Coulthard (2 fois), Eddie Irvine et Giancarlo Fisichella sont parvenus à s'imposer en Australie sans avoir été champions du monde.
[modifier] Classement des pilotes par nombre de victoires (Formule 1)
(Mis à jour après le Grand Prix d'Australie 2007)
Nombre de victoires |
Pilotes | Pays | Années |
4 victoires | Michael Schumacher | Allemagne | 2000, 2001, 2002, 2004 |
---|---|---|---|
2 victoires | Alain Prost | France | 1986, 1988 |
2 victoires | Gerhard Berger | Autriche | 1987, 1992 |
2 victoires | Ayrton Senna | Brésil | 1991, 1993 |
2 victoires | Damon Hill | Royaume-Uni | 1995, 1996 |
2 victoires | David Coulthard | Royaume-Uni | 1997, 2003 |
1 victoire | Keke Rosberg | Finlande | 1985 |
1 victoire | Thierry Boutsen | Belgique | 1989 |
1 victoire | Nelson Piquet | Brésil | 1990 |
1 victoire | Nigel Mansell | Royaume-Uni | 1994 |
1 victoire | Mika Hakkinen | Finlande | 1998 |
1 victoire | Eddie Irvine | Royaume-Uni | 1999 |
1 victoire | Giancarlo Fisichella | Italie | 2005 |
1 victoire | Fernando Alonso | Espagne | 2006 |
1 victoire | Kimi Räikkönen | Finlande | 2007 |
[modifier] Classement des victoires par pays (Formule 1)
(Mis à jour après le Grand Prix d'Australie 2007)
Nombre de victoires |
Pays | Pilotes | Années |
6 victoires | Royaume-Uni | Damon Hill, David Coulthard, Nigel Mansell, Eddie Irvine | 1994, 1995, 1996, 1997, 1999, 2003 |
---|---|---|---|
4 victoires | Allemagne | Michael Schumacher | 2000, 2001, 2002, 2004 |
3 victoires | Brésil | Nelson Piquet, Ayrton Senna | 1990, 1991, 1993 |
3 victoires | Finlande | Keke Rosberg, Mika Hakkinen, Kimi Räikkönen | 1985, 1998, 2007 |
2 victoires | France | Alain Prost | 1986, 1988 |
2 victoires | Autriche | Gerhard Berger | 1987, 1992 |
1 victoire | Belgique | Thierry Boutsen | 1989 |
1 victoire | Italie | Giancarlo Fisichella | 2005 |
1 victoire | Espagne | Fernando Alonso | 2006 |
[modifier] Classement des constructeurs par nombre de victoires (Formule 1)
(Mis à jour après le Grand Prix d'Australie 2007)
Nombre de victoires |
Constructeur | Pays | Pilotes | Années |
8 victoires | McLaren | Royaume-Uni | Alain Prost, Ayrton Senna, Gerhard Berger, David Coulthard, Mika Hakkinen | 1986, 1988, 1991, 1992, 1993, 1997, 1998, 2003 |
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7 victoires | Ferrari | Italie | Gerhard Berger, Eddie Irvine, Michael Schumacher, Kimi Räikkönen | 1987, 1999, 2000, 2001, 2002, 2004, 2007 |
5 victoires | Williams | Royaume-Uni | Keke Rosberg, Thierry Boutsen, Nigel Mansell, Damon Hill | 1985, 1989, 1994, 1995, 1996 |
2 victoires | Renault | France | Giancarlo Fisichella, Fernando Alonso | 2005, 2006 |
1 victoire | Benetton | Royaume-Uni | Nelson Piquet | 1990 |