Les travaux de réaménagement de l'avenue Van Volxsem et de la rue Fonsny suivent leur cours. Le 20 août, la région entamera le déplacement des rails du tram dans la seconde artère.

Direction : berme centrale. Objectif de cette deuxième phase de l'ouvrage : éviter les conflits trams/automobilistes. L'ensemble du chantier visant le tronçon entre l'avenue Wielemans-Ceuppens (Forest) et la rue Théodore Verhaegen (Saint-Gilles) s'inscrit dans le plan pluriannuel des Travaux publics, gérés par le SP.A Pascal Smet.

Dont coût : la bagatelle de 6,3 millions d'euros (3,6 millions à charge de la Stib; 222,7 par la Région bruxelloise). "Grâce à ces travaux, les trams et les bus verront leur vitesse commerciale s'améliorer", avait annoncé le ministre régional, à l'entame de la phase initiale qui a pris court en juillet 2006. Il s'agissait tant du réaménagement complet du site propre du tram que de la sécurité accrue des piétons ou du tracé d'une piste cyclable de 2,2 km. Et, parallèlement, de l'embellissement du trajet reliant la gare du Midi au Wiels, le centre d'art contemporain du bas de l'avenue Wielemans-Ceuppens.

Le 20 août, on en viendra au lifting des avenues Fonsny et Van Volxem, entre la rue de Belgrade et l'avenue du Roi. Un an de boulot. Voilà qui causera la déviation de la circulation vers les faubourgs; celle vers le centre-ville demeurera inchangée. Un mois durant, Vivaqua déplacera ses chambres de visite. Dans la foulée et ce, jusqu'en mars 2008, les nouvelles voies de tramway seront posées.

Histoire que le trafic vers le centre n'en soit pas trop troublé, ladite pose se fera via la bande de stationnement. La région procédera également à des travaux de nuit. À partir d'avril 2008 est prévu le réaménagement tant de la nouvelle voirie que des trottoirs et des pistes cyclables. "Le service des tramways sera maintenu", assure le communiqué. Les bus 49 et 50 vers les faubourgs emprunteront des routes alternatives, via les avenues du Roi et Wielemans-Ceuppens.

Les riverains seront avertis par toutes-boîtes de ces désagréments momentanés. "Mille excuses pour aujourd'hui. Mille avantages pour demain". C'est en tout cas ce que promet le politique responsable.