En terminale S spécialité maths, Jordan a déjà en tête un objectif précis : devenir enseignant. Mais quelle filière universitaire choisir entre les maths et la physique-chimie ?

Ne se tue pas à la tâche…

"J’ai longtemps voulu être comédien, mais face à la désapprobation de mes parents, j’ai cherché un métier qui pourrait me plaire tout en me laissant du temps pour vivre ma passion. Et j’ai choisi l’enseignement !" confie Jordan, 18 ans, en terminale S au lycée Gustave-Eiffel à Dijon (21). Le lycéen est un scientifique dans l’âme, mais un mauvais choix d’option l’a conduit à redoubler sa classe de première. "En seconde, j’ai adoré le programme de l’option sciences de l’ingénieur, mais en première, il y avait trop de mécanique et d’électronique…"

Oubliant cet incident de parcours, le jeune homme a choisi sa spécialité en terminale sans grandes difficultés. "Vu que j’adore les maths et que le programme me paraissait plus complet qu’en physique-chimie, j’ai penché pour les maths !" Jordan est un bon élève, mais de nature décontractée, il reconnaît ne pas se tuer à la tâche. "Je ne fais pas que le minimum vital, mais je ne vise pas le 20/20 non plus, avoue-t-il. J’ai aussi tendance à privilégier les matières que je préfère et à travailler au dernier moment."

Pour alléger sa charge de travail, Jordan s’efforce d’écouter un maximum en cours. Car il abesoin de temps pour s’adonner à sa passion. Il fait en effet partie d’une troupe de théâtre depuis six ans. "J’ai deux heures de cours le jeudi soir et je travaille mes textes régulièrement. Je ne vois pas ma vie sans théâtre", raconte Jordan. Autre occupation : faire de l’animation en centre de loisirs. "J’ai passé mon BAFA (brevet d’aptitude aux fonctions d’animateur de centre de vacances et de loisirs), c’est pour moi une expérience positive, confie-t-il. Mais je ne me verrais pas être instit. Je n’aimerais pas enseigner toutes les matières !"