En dix ans, le diesel s'est imposé.
En 1990, un tiers des immatricualtions de voitures particulières concernait
le diesel, pour près de 70% de véhicules à essence. Aujourd'hui, la proportion
s'est exactement inversée, au profit du diesel. Cette explosion spectaculaire
pour une motorisation jugée hier peu confortable et polluante mérite qu'on
pèse le pour et le contre.
Pourtant, plusieurs mesures semblaient
venir affecter l'intérêt de ce type de véhicule. Il s'agit pour l'essentiel
de la suppression de la vignette auto pour les particuliers, du nouveau calcul
de la puissance fiscale des voitures et du resserrement des tarifs à la pompe
entre essence et gazole. Sans oublier cette mauvaise réputation en matière
de pollution. Il est donc légitime de s'interroger à nouveau sur la pertinence
de l'engouement des Français vis-à-vis du diesel.
Malgré une
diminution de la différence des coûts d'usage d'un diesel par rapport à une
auto à essence, la suprématie du premier reste d'actualité. Elle est due à
l'évolution technologique : les moteurs de la nouvelle génération sont plus
performants et agréables à utiliser. Ils ont aussi progressé en matière de
consommation. Alors... essence ou diesel ?