"Les dispositions sont en cours pour son acheminement au laboratoire du "Transportation Safety Board Canada-Engineering" à Ottawa pour son décrytage", précise le communiqué. La boîte noire a été retrouvée une semaine après avoir été localisée par les équipes de recherche locales avec l’aide des spécialites américains du constructeur de l’avion Boeing.
La localisation avait été effective grâce aux détecteurs marins fournis par la maison Boeing, car cette boîte qui contient l’enregistrement des dernière conversations à bord du vol KQ 507 de Kenya Airways, était enfouie à une centaine de mètres dans la mangrove.
"Les recherches étaient rendues difficiles dans la mangrove de Mbanga Pongo à cause de la montée de la marée dans cette localité difficile d’accès", a indiqué un sapeur pompier, membre de l’une des équipes locales de recherche.
Cette deuxième boîte noire de Boeing 737-800 de Kenya Airways est une chance pour la manifestation de la vérité dans le crash de cet avion qui n’avait que six mois d’âge.
"Cette deuxième boîte noire et celle où les enrégistrements des converations entre le pilote et la tour de contrôle sont contenus. C’est elle qui peut indiquer les circonstances de ce drame", a expliqué le directeur de l’Autorité aéronautique du Cameroun, Ama Ignatus.
La première boîte noire de l’appareil avait été retrouvée au lendemain de la découvete du site de l’accident. La balise de détresse et la check-list du pilote avaient été également été retrouvées le 14 mai. Toutefois, le deux moteurs de l’avion enfouis dans la mangrove n’ont toujours pas été retirés.
Le Boeing 737-800 de Kenya Airways, qui assurait au moment de l’accident la liaison Nairobi-Abidjan via Douala, transportait 114 personnes de nationalités diverses qui y ont toutes péri.
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