Source : UFOF
Que se passe-t-il lors d'un accident ?
Le conducteur ou le passager est maintenu par sa ceinture de sécurité, fixant les deux os latéraux du bassin sur le siège, croisant le thorax au niveau du sternum. Lors du choc, des pressions vont s’exercer sur ces zones du corps.
La tête part violemment en avant, entraînant dans son mouvement toute la colonne vertébrale et le sacrum (os du milieu du bassin). En fait, le corps est soumis à une violente force d’inertie qui dépasse ses capacités d’absorption. A partir de là, certaines structures se trouvent en désaccord les unes avec les autres dans le cadre de leurs fonctions normales.
Crâne – bassin sont liés anatomiquement :
La boîte crânienne est tapissée par la dure-mère (la méninge la plus solide). Celle-ci se prolonge dans la colonne vertébrale et va s’attacher solidement sur le sacrum tout en bas.
C’est à cause de ce rapport anatomique particulier qu’un choc sur le sacrum peut générer des problèmes crâniens à distance et vice-versa, un choc sur la tête peut provoquer des douleurs lombaires.
Ce lien duremérien est spécifiquement travaillé par l’ostéopathe dans ce type de traumatisme appelé « Wiplash Injury » classé comme coup de fouet dans le vocabulaire ostéopathique. C’est souvent cette tension de la dure- mère, que seul l’ostéopathe sait soulager, qui est responsable des couleurs post-traumatiques … Et cela ne se voit pas à la radio.
Ce n’est pas parce que l’on a mal aux cervicales que la cause est cervicale :
Bien souvent, c’est un choc crânien ou une tension crânienne duremérienne qui provoque une dysfonction d’une vertèbre cervicale. L’ostéopathe « lève » la tension crânienne et la vertèbre cervicale s’équilibre toute seule. L’ostéopathe va, par la palpation fine, retrouver la cause de la cause …
L’ostéopathie, ce n’est pas la manipulation vertébrale :
L’ostéopathe ne s’intéresse pas au symptôme, il va toujours rechercher la cause de la douleur, et ce n’est pas parce qu’une vertèbre fait mal qu’elle est la cause de sa propre douleur et qu’il faut la manipuler.
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Fréquence des consultations
Des résultats spectaculaires sont obtenus en peu de visites, concernant ces troubles fonctionnels. Plus la personne consulte rapidement après l’accident, moins le corps a pu compenser, et plus rapide est le résultat.
Si l’accident est ancien, plusieurs consultations seront sans doute nécessaires pour effacer les conséquences adaptatives du choc initial. Mais dans tous les cas, le choc initial doit être "déprogrammé".
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Quand consulter ?
- On serait tenté de dire dans tous les cas d’accident. Même en l’absence de signes radiologiques dits objectifs, la peur, l’émotion ont pu suffire à bloquer la respiration, gêner le fonctionnement du diaphragme thoracique et entraîner des compensations douloureuses.
- Dans tous les cas où il y a eu perte de connaissance, traumatisme crânien, choc sur la tête, l’ostéopathe sera appelé à vérifier l’intégrité de la fonction des structures du crâne lorsque tout risque d’hématome sera écarté.
- Dans les cas de douleurs vertébrales, cervicales avec souvent raideur de nuque et inversion de la courbure cervicale.
- En cas de perte de mémoire, trouble de la vue, de l’audition, de l’olfaction après l’accident.
- Contusions et séquelles de fractures.
- Et dans tous les cas où la pression de la ceinture ou du volant a pu provoquer :
- gênes et douleurs respiratoires (la personne ne peut plus respirer « à fond »),
- des sensations d’angoisse, d’oppression au niveau du cœur,
- douleurs au niveau du sternum,
- Palpitations, arythmies cardiaques, variations de la pression artérielle après l’accident.
Un traitement doux rééquilibrant des pieds à la tête :
Après un interrogatoire approfondi, la consultation de tous les documents et examens médicaux et radiologiques, l’ostéopathe va procéder à l’observation de l’ensemble du corps, dont la mobilité sera évaluée ensuite par des tests généraux et spécifiques. C’est par sa connaissance de l’anatomie et de la physiologie du corps humain, par sa qualité de palpation fine et précise, que l’ostéopathe va pouvoir tester puis traiter les séquelles fonctionnelles de l’accident. L’ostéopathe n’utilise que ses mains. « Mains qui voient, sentent et pensent » (Sutherland).
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Névralgies, sciatiques, lombalgies, maux de tête, insomnies … sont peut-être les séquelles d’un ancien accident de voiture.
Les déséquilibres articulaires occasionnés lors d’un choc peuvent se révéler tardivement :
Même si aucune lésion n’est apparente aux examens radiologiques, même si le traumatisme qualifié de « coup du lapin » a été modéré, l'onde de choc de l'accident reste inscrite dans le tissu conjonctif du blessé, des déséquilibres ligamentaires, ostéoarticulaires peuvent générer des douleurs de nuque ou des céphalées 1 à 6 mois après.
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