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Semi-marathon de Lausanne 

24 octobre 2004

Buns 

2:08'24''

 

Mon premier semi. C’est une étape importante car dans le mot « semi-marathon » il y a « marathon ». Et puis on est en Suisse alors on dit un Demi-marathon : il s’annonce sous les meilleures hospices, le temps est magnifique pour une fin octobre, et j'ai bénéficié d’une double pasta-party ( merci Cécile ), le cadre est merveilleux. Christophe me laisse à la gare de Lausanne où je prends une navette pour la Tour de Peilz, le point de départ. L’organisation est pour l’instant nickel-chrome !  En attendant le départ on regarde les derniers marathoniens partis 3 heures plutôt. Contrairement en France il n’y a pas de temps officiel et de temps réel seulement un temps réel : conséquence pas de bousculade au départ et ni dans les goulets d’étranglement !. Le départ est donné. Il fait chaud - 26°. J’ai une soif terrible. J’attends avec impatience le 1er ravitaillement au 5eme kilomètre. J'en profite pour admirer les Alpes et le lac. On cours parmi les coteaux, ce n'est pas forcément tout plat !

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Le 5eme kilomètre arrive : les caniveaux sont remplis de gobelets vides et de quartiers d'oranges, mais je ne vois pas de tables ni de rassemblement près de providentiels bénévoles : rien du tout ! A croire que les marathoniens qui nous ont précédés, ont tout raflés. Le manque d'eau commence à me prendre la tête : j'envie les coureurs qui ont tout prévu et qui courent avec leurs petites fioles autour de leur taille !  Maintenant c'est Objectif Eau, je cours en ne pensant qu'à ça. Le salut viendra au kilomètre 7 : un point épongeage constitué d'un bénévole tenant un tuyau arrosage pris d'assaut par 3000 coureurs assoiffés : il est un peu débordé et nous rassure en nous indiquant que le prochain ravitaillement est dans 2 kilomètres ( quand même ! ) Quelques coureuses manifestent leur mécontentement. Le premier ravitaillement sera parfait ( je mange une banane, une Max Havelaar ;o) , j'espère ... ) mais ce ne sera pas toujours le cas : un des suivants sera tenu par des scouts dans le jus : ils peinent à sortir les bouteilles d'eau des packs, il n'y a plus de gobelets, la bouteilles passent de coureurs en coureurs et il y a donc la queue, plus de bananes ou de fruits sec disponibles ... Je m'attache à ses détails car je doute toujours de mes compétences, une intendance nickel me rassure. Il n'y a pas forcement beaucoup de public dans les coteaux, mais à l'approche de l'arrivée, il est plus nombreux dans les villages. L'arrivée est une longue et magnifique ligne droite : j'aperçois Christophe, Cécile et Joseph dans le public. Je finis en 2 h 08 : 24 : je suis très contente de moi, fatiguée mais aussi déterminée à en découdre une nouvelle fois.

le buns.