Icône (religion)


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Icône de Christ, attribuée à Andreï Roublev


Une icône, du grec εικόνα (eikona) «image », est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne orthodoxe. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'Icône. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le VIII^e siècle, par l'Église orthodoxe, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.


Une icône, du grec εικόνα (eikona) «image », est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne orthodoxe. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'Icône. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le VIII^e siècle, par l'Église orthodoxe, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.


Une icône, du grec εικόνα (eikona) «image », est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne orthodoxe. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'Icône. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le VIII^e siècle, par l'Église orthodoxe, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.


Une icône, du grec εικόνα (eikona) «image », est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne orthodoxe. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'Icône. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le VIII^e siècle, par l'Église orthodoxe, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.


Une icône, du grec εικόνα (eikona) «image », est une représentation de personnages saints dans la tradition chrétienne orthodoxe. L'icône possède un sens théologique profond qui la différencie de l'image pieuse. L'icône est complètement intégrée dans la catéchèse orthodoxe mais aussi dans celle des Églises catholiques orientales qui ont préservé la tradition de l'Icône. En devenant objets de vénération pour les fidèles, les icônes ont été soumises, dès le VIII^e siècle, par l'Église orthodoxe, à de sévères contraintes artistiques (sources d'inspiration stéréotypées, rigueur du trait, jeux des couleurs). Jusqu'à nos jours, ces canons se sont perpétués, assurant l'étonnante continuité de cette peinture dédiée à la gloire de Dieu.


* 2 Usage actuel
* 3 Les origines de l'icône
* 4 La particularité de la représentation dans l’icône


* 3 Les origines de l'icône
* 4 La particularité de la représentation dans l’icône
* 5 Classification des icônes


* 4 La particularité de la représentation dans l’icône
* 5 Classification des icônes
* 6 Technique de l'icône


* 5 Classification des icônes
* 6 Technique de l'icône
* 7 Le paradoxe de l'icône


* 6 Technique de l'icône
* 7 Le paradoxe de l'icône
* 8 Les premières icônes


* 7 Le paradoxe de l'icône
* 8 Les premières icônes
* 9 Les premières prises de position sur les images


* 13 La Russie, terre d'accueil
* 14 Textes sur les icônes orthodoxes en lien externe
* 15 Voir aussi


L'art de l'icône s'est développé dans l'espace de ancien empire romain d'orient, l'empire byzantin. Parallèlement l'occident, issu de l'ancien empire romain d'occident, développe l'art Carolingien puis Ottonien. Dans le sud de l'ancien empire d'occident un autre style encore se développe. Bien que la grammaire iconographique (surtout dans les représentations historiées et le langage de l'image) reste la même dans l'ensemble de l'Europe, chaque moitié de l'Europe oriente son développement esthétique et théologique propre.


D'un coté de l'Europe, l'évolution représentative suit l'art paléochrétien pour prendre le chemin du roman, gothique, renaissance italienne... l'évolution occidentale s'éloigne nettement de celle orientale avec les humanistes du Moyen-Âge. De l'autre coté l'art s'élabore de l'art paléochrétien vers l'art byzantin qui, malgré ses vicissitudes, garde un rapport théologique à l'image relativement constant, même lorsque l'orthodoxie s'étend à la Russie. C'est aspect donne à l'icône son caractère immuable dans les traits, l'organisation de la représentation, la vénération.


"Angle avec des cheveux d'or" (12me siècle), une icône de l'école de Vladimir-Souzdale, Russie.


Dans la religion chrétienne orthodoxe, les icônes sont saintes et il est courant de voir des fidèles effectuer des gestes de dévotion en l'honneur des icônes. Pour la confession orthodoxe, il est aussi important de vénérer l'icône que d'écouter la parole ou de lire les écrits. Actuellement, les chrétiens de confession catholique réutilisent de plus en plus l'icône dans la liturgie, sans lui donner la même richesse que dans l'usage qu'en font les chrétiens orthodoxes. Aujourd'hui, ce mot voit son sens élargi pour se rapporter aux personnages sacrés de toute religion.


Dans la religion chrétienne orthodoxe, les icônes sont saintes et il est courant de voir des fidèles effectuer des gestes de dévotion en l'honneur des icônes. Pour la confession orthodoxe, il est aussi important de vénérer l'icône que d'écouter la parole ou de lire les écrits. Actuellement, les chrétiens de confession catholique réutilisent de plus en plus l'icône dans la liturgie, sans lui donner la même richesse que dans l'usage qu'en font les chrétiens orthodoxes. Aujourd'hui, ce mot voit son sens élargi pour se rapporter aux personnages sacrés de toute religion.


Dans la religion chrétienne orthodoxe, les icônes sont saintes et il est courant de voir des fidèles effectuer des gestes de dévotion en l'honneur des icônes. Pour la confession orthodoxe, il est aussi important de vénérer l'icône que d'écouter la parole ou de lire les écrits. Actuellement, les chrétiens de confession catholique réutilisent de plus en plus l'icône dans la liturgie, sans lui donner la même richesse que dans l'usage qu'en font les chrétiens orthodoxes. Aujourd'hui, ce mot voit son sens élargi pour se rapporter aux personnages sacrés de toute religion.


Dans la religion chrétienne orthodoxe, les icônes sont saintes et il est courant de voir des fidèles effectuer des gestes de dévotion en l'honneur des icônes. Pour la confession orthodoxe, il est aussi important de vénérer l'icône que d'écouter la parole ou de lire les écrits. Actuellement, les chrétiens de confession catholique réutilisent de plus en plus l'icône dans la liturgie, sans lui donner la même richesse que dans l'usage qu'en font les chrétiens orthodoxes. Aujourd'hui, ce mot voit son sens élargi pour se rapporter aux personnages sacrés de toute religion.


[modifier] Les origines de l'icône


À l'origine, le terme "icône" désignait, dans le monde chrétien, toute image religieuse, quelle qu'en soit la technique (peinture, mosaïque, orfèvrerie, tissu...). Dans l'acception moderne, il désigne une "image religieuse" réalisée, selon des règles particulières, sur un panneau de bois mobile, et destinée au culte communautaire ou personnel.


Vers les IVe et Ve siècles, à partir de la paix constantinienne, l'icône connaît une réelle floraison. Elle veut présenter l'exemple de saints personnages, en garder la mémoire, illustrer les principaux événements de l'Ancien et du Nouveau Testament. Son inspiration synagogale est indiscutable.


À partir du milieu du VIe siècle, dans le cadre d'un empire désormais christianisé, l'icône se répand dans la piété populaire. À cette époque apparaissent les légendes sur les icônes d'origine miraculeuse ou apostolique.


À partir du milieu du VIe siècle, dans le cadre d'un empire désormais christianisé, l'icône se répand dans la piété populaire. À cette époque apparaissent les légendes sur les icônes d'origine miraculeuse ou apostolique.


Les Icônes du Christ. Deux traditions évoquent la première icône du Christ:


Les Icônes du Christ. Deux traditions évoquent la première icône du Christ:
* Le Mandylion d’Édesse ou Sainte Face est une représentation "acheiropoïète" ("non faite de main d'homme") du visage du Christ. Ne pouvant pas se déplacer jusqu’au roi d’Édesse en Syrie , Abgar V, Jésus lui aurait fait parvenir l’empreinte de son visage sur un linge. Le souverain se trouva ainsi guéri de la lèpre. L’image est ensuite transférée d’Édesse à Constantinople en 944 puis disparaît lors du sac de Constantinople par les croisés. (XIIIè siècle)


* Le " Voile de Sainte Véronique" est le pendant occidental de cette histoire : sainte Véronique essuie le visage de Jésus à la sixième station du Chemin de croix. Sur le linge reste marquée la face du Christ. Le nom même de Véronique est une déformation du prénom "Bérénice". De cette manière, le prénom "Véronique" semble signifier par un assemblage latino-grec (vera eikona) la "vraie icône")


Les Icônes de la Vierge.


Selon ces traditions, Saint Luc a peint à trois reprises la Vierge, ouvrant la voie aux icônes peintes. C’est à l’une de ces icônes, acquise en Palestine par la femme de Théodose II et rapportée à Constantinople, que remonterait le type, très populaire, de la "Vierge Hodigitria", Vierge qui indique la Voie (le Christ enfant sur le bras gauche, la main droite ramenée devant le buste, désignant le Christ).


Selon ces traditions, Saint Luc a peint à trois reprises la Vierge, ouvrant la voie aux icônes peintes. C’est à l’une de ces icônes, acquise en Palestine par la femme de Théodose II et rapportée à Constantinople, que remonterait le type, très populaire, de la "Vierge Hodigitria", Vierge qui indique la Voie (le Christ enfant sur le bras gauche, la main droite ramenée devant le buste, désignant le Christ).


Plusieurs icônes sont traditionnellement attribuées à Saint Luc. Entre autres, les icônes Russes de la Vierge de Vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk, ainsi que, en Pologne, la Vierge de Częstochowa. Les icônes russes de la Vierge correspondent à des compositions iconographiques différentes.


Plusieurs icônes sont traditionnellement attribuées à Saint Luc. Entre autres, les icônes Russes de la Vierge de Vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk, ainsi que, en Pologne, la Vierge de Częstochowa. Les icônes russes de la Vierge correspondent à des compositions iconographiques différentes.


Plusieurs icônes sont traditionnellement attribuées à Saint Luc. Entre autres, les icônes Russes de la Vierge de Vladimir, de Jérusalem, de Tikhvine, de Smolensk, ainsi que, en Pologne, la Vierge de Częstochowa. Les icônes russes de la Vierge correspondent à des compositions iconographiques différentes.


[modifier] La particularité de la représentation dans l’icône


L’icône ne représente pas le monde qui nous entoure. La transfiguration en est la clé en particulier dans le visage des personnages. La lumière est signifiée de deux manières : celle matérielle ou éclairage des objets mais surtout celle intérieure en chacun des personnages. Cette dernière est figurée par la carnation (couleur de fond pour la chair) pure et assez claire. L'origine de cette représentation reste discutée. Le contraste entre ces deux lumières est mis en relief sur l’icône de crucifixion: St Jean et Marie dégagent cette lumière intérieure alors que le Christ, mort à cet instant sur la croix, a la carnation plus sombre et éteinte, presque vert plombé.


L’icône ne représente pas le monde qui nous entoure. La transfiguration en est la clé en particulier dans le visage des personnages. La lumière est signifiée de deux manières : celle matérielle ou éclairage des objets mais surtout celle intérieure en chacun des personnages. Cette dernière est figurée par la carnation (couleur de fond pour la chair) pure et assez claire. L'origine de cette représentation reste discutée. Le contraste entre ces deux lumières est mis en relief sur l’icône de crucifixion: St Jean et Marie dégagent cette lumière intérieure alors que le Christ, mort à cet instant sur la croix, a la carnation plus sombre et éteinte, presque vert plombé.


D'autre part, le monde est représenté en perspective inversée afin que le contemplateur devienne le point convergeant de l’icône pour établir ainsi un lien intime avec elle. La perspective inversée prend le spectateur comme point de fuite.


[modifier] Classification des icônes


Les thèmes des icônes sont très nombreux.


Les icônes se classent, en général, ainsi:


[modifier] Technique de l'icône


Les premières icônes chrétiennes ont presque toutes été détruites durant la période iconoclaste. Quelques unes ont survécu jusqu'à nous, ainsi au Monastère Sainte-Catherine du Sinaï. Réalisées selon la technique de l' encaustique, elles sont assez proches des peintures funéraires d'Égypte telles que nous les connaissons par les Portraits du Fayoum.


L'icône est réalisée sur une planche de bois exempte de nœud. Tous les bois peuvent théoriquement être utilisés pour confectionner les planches, à condition d'être bien secs. En conséquence, durant des siècles, l'iconographe (généralement un moine) utilisa le bois qu'il trouvait dans les environs. Le tilleul semble le plus adéquat: très homogène et tendre, il fend peu. En outre, il se révèle facile à travailler. Certains bois durs, comme le chêne, ont tendance à se fendre. Le bois de résineux (pin, sapin…) doit être choisi avec grand soin de crainte de voir sa résine ressortir.


Si l'icône est prévue de grande taille, il est possible de renforcer la planche par des traverses à l'arrière, pour éviter un gauchissement ou des fissurations.


Dans la tradition orthodoxe russe l’on « écrit » une icône.


L’icône a pour but de faire transparaitre le divin. L’Être divin transcendé à travers son image cultuelle doit se révéler au croyant. De nos jours, la plupart des icônes sont peintes sur un support en bois. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Si la première icône fut un linge (mandilion), au IXème siècle, il y avait des icônes en mosaïque, en or, en argent, en ivoire ou en émail cloisonné. La forme même des icônes est variable, généralement rectangulaire, il en existe des rondes et des ovales. La plupart sont peintes mais certaines sont sculptées ou brodées.


L’icône a pour but de faire transparaitre le divin. L’Être divin transcendé à travers son image cultuelle doit se révéler au croyant. De nos jours, la plupart des icônes sont peintes sur un support en bois. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Si la première icône fut un linge (mandilion), au IXème siècle, il y avait des icônes en mosaïque, en or, en argent, en ivoire ou en émail cloisonné. La forme même des icônes est variable, généralement rectangulaire, il en existe des rondes et des ovales. La plupart sont peintes mais certaines sont sculptées ou brodées.


L’icône a pour but de faire transparaitre le divin. L’Être divin transcendé à travers son image cultuelle doit se révéler au croyant. De nos jours, la plupart des icônes sont peintes sur un support en bois. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Si la première icône fut un linge (mandilion), au IXème siècle, il y avait des icônes en mosaïque, en or, en argent, en ivoire ou en émail cloisonné. La forme même des icônes est variable, généralement rectangulaire, il en existe des rondes et des ovales. La plupart sont peintes mais certaines sont sculptées ou brodées.


L’icône a pour but de faire transparaitre le divin. L’Être divin transcendé à travers son image cultuelle doit se révéler au croyant. De nos jours, la plupart des icônes sont peintes sur un support en bois. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Si la première icône fut un linge (mandilion), au IXème siècle, il y avait des icônes en mosaïque, en or, en argent, en ivoire ou en émail cloisonné. La forme même des icônes est variable, généralement rectangulaire, il en existe des rondes et des ovales. La plupart sont peintes mais certaines sont sculptées ou brodées.


L’icône a pour but de faire transparaitre le divin. L’Être divin transcendé à travers son image cultuelle doit se révéler au croyant. De nos jours, la plupart des icônes sont peintes sur un support en bois. Mais il n’en a pas toujours été ainsi. Si la première icône fut un linge (mandilion), au IXème siècle, il y avait des icônes en mosaïque, en or, en argent, en ivoire ou en émail cloisonné. La forme même des icônes est variable, généralement rectangulaire, il en existe des rondes et des ovales. La plupart sont peintes mais certaines sont sculptées ou brodées.


Ce qui fait une icône n’est donc ni son support, ni sa forme ni la façon dont elle est « écrite » mais le fait qu’elle soit canonisée par l’Église en étant acceptée et vénérée par le peuple dans son entier.


Réalisation de l'icône


Sur la planche préparée, l'iconographe reporte le dessin de l'icône en suivant scrupuleusement les indications fournies par les maîtres et en s'aidant de modèles existants. Les traits du dessin sont ensuite légèrement gravés dans le levka. Si l'icône comporte de l'or (pour le nimbe, par exemple) il est, alors, posé.


Sur la planche préparée, l'iconographe reporte le dessin de l'icône en suivant scrupuleusement les indications fournies par les maîtres et en s'aidant de modèles existants. Les traits du dessin sont ensuite légèrement gravés dans le levka. Si l'icône comporte de l'or (pour le nimbe, par exemple) il est, alors, posé.


Les icônes comportent généralement des indications écrites précisant la personne ou le thème représenté.


Enfin, l'icône est protégée par une préparation à base d'huile de lin (l'Olifa).


Notons enfin que s'il est possible de proposer un descriptif technique de la peinture de l'icône, on ne peut l'y réduire : l'iconographe, dans la conception orthodoxe, n'est pas à proprement parler un artiste, mais bien un témoin dans l'Église (par le trait et la couleur) de la splendeur divine, comme le sont les hymnographes. Son œuvre est intimement liée à la prière.


[modifier] Le paradoxe de l'icône


Icône de la Vierge de Kazan, recouverte d'une protection métallique, la riza.


[modifier] Les premières icônes


Sur les ampoules de Monza (V^e siècle) figurent déjà le canon iconographique actuel de toutes les représentations des grandes fêtes. Sur les icônes du Sinaï, le souci de la ressemblance du portrait est saisissant. Sur les images de Rome, la composition et le caractère catéchétique et pédagogique de l'image sont indéniables.


En 726, l’empereur byzantin Léon III prend position, en public, contre le culte des images (ou icônes). Ainsi naît l'iconoclasme; mais le pape Grégoire II, ne l'approuve pas. Les persécutions commencent contre les défenseurs de icônes; certains mourront en martyrs.


En 726, l’empereur byzantin Léon III prend position, en public, contre le culte des images (ou icônes). Ainsi naît l'iconoclasme; mais le pape Grégoire II, ne l'approuve pas. Les persécutions commencent contre les défenseurs de icônes; certains mourront en martyrs.


Dans le palais de Hiéréia à Constantinople vers 754, l’empereur Constantin V, fils de Léon III, convoqua les évêques orientaux pour discuter de la vénération des icônes et des images ; il était farouchement opposé à ce qu'il considérait comme de l'idolâtrie. Presque tous les évêques, réunis à ce concile, suivirent l’empereur et condamnèrent la vénération des icônes comme un acte idolâtre. Ces événements marquèrent un choc culturel. Alors, la chasse aux images redoubla d'intensité : les mosaïques sont arrachées; les icônes et reliques, détruites. Les moines et les laïcs, partisans des icônes, sont fouettés, torturés, noyés. Cette persécution s'apaise après la mort de Constantin en 775.


Dans le palais de Hiéréia à Constantinople vers 754, l’empereur Constantin V, fils de Léon III, convoqua les évêques orientaux pour discuter de la vénération des icônes et des images ; il était farouchement opposé à ce qu'il considérait comme de l'idolâtrie. Presque tous les évêques, réunis à ce concile, suivirent l’empereur et condamnèrent la vénération des icônes comme un acte idolâtre. Ces événements marquèrent un choc culturel. Alors, la chasse aux images redoubla d'intensité : les mosaïques sont arrachées; les icônes et reliques, détruites. Les moines et les laïcs, partisans des icônes, sont fouettés, torturés, noyés. Cette persécution s'apaise après la mort de Constantin en 775.


Dans le palais de Hiéréia à Constantinople vers 754, l’empereur Constantin V, fils de Léon III, convoqua les évêques orientaux pour discuter de la vénération des icônes et des images ; il était farouchement opposé à ce qu'il considérait comme de l'idolâtrie. Presque tous les évêques, réunis à ce concile, suivirent l’empereur et condamnèrent la vénération des icônes comme un acte idolâtre. Ces événements marquèrent un choc culturel. Alors, la chasse aux images redoubla d'intensité : les mosaïques sont arrachées; les icônes et reliques, détruites. Les moines et les laïcs, partisans des icônes, sont fouettés, torturés, noyés. Cette persécution s'apaise après la mort de Constantin en 775.


Dans le palais de Hiéréia à Constantinople vers 754, l’empereur Constantin V, fils de Léon III, convoqua les évêques orientaux pour discuter de la vénération des icônes et des images ; il était farouchement opposé à ce qu'il considérait comme de l'idolâtrie. Presque tous les évêques, réunis à ce concile, suivirent l’empereur et condamnèrent la vénération des icônes comme un acte idolâtre. Ces événements marquèrent un choc culturel. Alors, la chasse aux images redoubla d'intensité : les mosaïques sont arrachées; les icônes et reliques, détruites. Les moines et les laïcs, partisans des icônes, sont fouettés, torturés, noyés. Cette persécution s'apaise après la mort de Constantin en 775.


Son fils Léon IV appelle au calme mais ne lève pas l’interdiction faite aux icônes. A sa mort, en 780, son épouse, Irène, assume la régence. Iconophile, elle convoque un concile œcuménique à Nicée, en 787, afin d'annuler les décisions du concile de 754. En conséquence, le culte des images est restauré.


Une icône est une œuvre peinte ou sculptée selon une tradition précise, représentant un sujet ou un thème de religion chrétienne, et plus spécifiquement orthodoxe. Sa dimension peut varier de quelques centimètres à plusieurs mètres. On appelle iconographie, l'étude des sujets, des thèmes ou des attributs de cette tradition figurative. Les peintres ne peuvent représenter que des saints. Aussi n'y eut-il jamais de natures mortes. Les personnages sont souvent entourés d'un halo ou Nimbe, communément appelé auréole, le tout sur fond uni. Ils sont empreints de paix.


Les icônes montrent un style déterminé par leur patriarcat églises autocéphales d’origine (byzantin, grec, russe, éthiopien, arménien…) et leur école. Ces écoles d'iconographie étaient implantées dans les monastères. Chez les grands peintres, le trait est reconnaissable, bien que certaines icônes soient le fruit d'un atelier œuvrant autour d’un iconographe. Les plus connus sont saint Andrei Roublev, Théophane le Grec, Dionissi et surtout Saint Luc. La tradition exige l'absence de signature car l’iconographe est seulement l’instrument de l’Esprit Saint.


Les icônes montrent un style déterminé par leur patriarcat églises autocéphales d’origine (byzantin, grec, russe, éthiopien, arménien…) et leur école. Ces écoles d'iconographie étaient implantées dans les monastères. Chez les grands peintres, le trait est reconnaissable, bien que certaines icônes soient le fruit d'un atelier œuvrant autour d’un iconographe. Les plus connus sont saint Andrei Roublev, Théophane le Grec, Dionissi et surtout Saint Luc. La tradition exige l'absence de signature car l’iconographe est seulement l’instrument de l’Esprit Saint.


C'est en Russie, convertie au christianisme depuis le X^e siècle, que l'art de l'icône trouve une terre d'accueil particulièrement fertile. Très vite, des ateliers de peinture se développent à Kiev, Souzdal, Rostov, Novgorod, Pskov et Moscou, menant cette peinture à son apogée, de la fin du XIV^e siècle au début du XVI^e. A l'époque de Théophane le Grec, venu au XIV^e siècle de Byzance à Moscou, de nombreux artistes se firent connaître. Et parmi eux, le plus célèbre de tous, le moine Andreï Roublev (1360-1430), récemment canonisé, dont le génie s'affirme notamment à travers plusieurs oeuvres exposées au Kremlin de Moscou et au monastère Laure de la Trinité-Saint-Serge de Serguiev Possad (Zagorsk de 1930 à 1991).


[modifier] Textes sur les icônes orthodoxes en lien externe


* Une page sur "Icônes, témoins de l'invisible"


* L'Art de l'Icône: Iconographie, lecture des icônes religieuses, explications


* L'Art de l'Icône: Iconographie, lecture des icônes religieuses, explications


Wikimedia Commons propose des documents multimédia libres sur les Icônes religieuses.
* Andrei Roublev


* Iconostase
* Théologie de l'icône


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