de contiguïté contextuelle ou de loi. Suivant cette trichotomie, le
signe est appelé respectivement (1) une icône, (2) un indice ou (3) un
symbole.
Un signe renvoie à son objet de façon iconique lorsqu'il ressemble à
son objet. Le representamen d'une icône peut être un qualisigne, un
sinsigne ou un légisigne. Par exemple, le sentiment (qualisigne)
sinsigne ou un légisigne. Par exemple, le sentiment (qualisigne)
produit par l'exécution d'un morceau de musique est l'icône de ce
morceau de musique. Le portrait d'une personne (sinsigne) est l'icône
produit par l'exécution d'un morceau de musique est l'icône de ce
morceau de musique. Le portrait d'une personne (sinsigne) est l'icône
de cette personne, et une maquette (sinsigne) est l'icône d'un
morceau de musique. Le portrait d'une personne (sinsigne) est l'icône
de cette personne, et une maquette (sinsigne) est l'icône d'un
bâtiment construit ou à construire. Le dessin d'un verre (sinsigne)
bâtiment construit ou à construire. Le dessin d'un verre (sinsigne)
est l'icône d'un verre, mais placé sur une caisse, il entre dans le
code des pictogrammes et devient une réplique du légisigne qui
être un symbole (objet de catégorie 3), mais il peut être considéré
comme une icône (objet de catégorie 1) ou un indice (objet de
catégorie 2). En tenant compte de la hiérarchie des catégories, on
1. Il s'agit d'un phénomène spatialement localisé (un sinsigne), dont
la forme ressemble à un pied (icône) ; nous y reconnaissons les
qualités, les traits pertinents de n'importe quel pied (rhème). Une
A. Sur le schéma récapitulatif, le representamen, l'icône, le rhème,
l'abduction relèvent de la priméité. Expliquez pourquoi.