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Ligne n°45 : ... * ● « Affaire » Anelka : L’Equipe prend sa revanche sur la revanche d’Aimé Jacquet - 19/07/2010- Ligne n°46 : * ● Comment TF1 a vendu « sa » Coupe du Monde de football - 12/07/2010
Ligne n°47 : * ● Coupe du Monde : Alain Finkielkraut moralise le football - 24/06/2010 ...
Ligne n°46 : ... * ● Comment TF1 a vendu « sa » Coupe du Monde de football - 12/07/2010- Ligne n°47 : * ● Coupe du Monde : Alain Finkielkraut moralise le football - 24/06/2010
Ligne n°48 : * ● L’overdose - 22/06/2010 ...
Ligne n°48 : ... * ● L’overdose - 22/06/2010- Ligne n°49 : * ● Coupe du monde : Quand L’Equipe occulte les turpitudes de la FIFA - 21/06/2010
Ligne n°50 : * ● Football : Laurent Joffrin, hyperprésident de Libération, se met en « Une » - 21/11/2009 ...- Ligne n°67 : Vous êtes ici => L’information > Société > Sports et loisirs > Coupe du Monde : Alain Finkielkraut moralise le football
Ligne n°68 : Imprimer ...- Ligne n°72 : Coupe du Monde : Alain Finkielkraut moralise le football
Ligne n°78 : ... Un scoop médiatique, une affaire d’État- Ligne n°79 : Après le coup de tête de Zidane en finale de la Coupe du monde (2006), la Marseillaise sifflée lors d’un France-Algérie [1], la main de Thierry Henry qualifiant l’équipe de France pour la Coupe du monde (2010), la dernière tempête médiatique dans un verre d’eau footballistique a pour objet les propos d’Anelka à la mi-temps du récent match contre le Mexique.
- Ligne n°79 : Après le coup de tête de Zidane en finale de la Coupe du monde (2006), la Marseillaise sifflée lors d’un France-Algérie [1], la main de Thierry Henry qualifiant l’équipe de France pour la Coupe du monde (2010), la dernière tempête médiatique dans un verre d’eau footballistique a pour objet les propos d’Anelka à la mi-temps du récent match contre le Mexique.
- Ligne n°92 : Le 20 juin 2010, le Journal du Dimanche publiait le premier les pensées de l’omniprésent. Dans une tribune intitulée « Des sales gosses boudeurs », il proclamait notamment que les joueurs de l’équipe de France « à la différence des autres équipes nationales, […] refusent, en sales gosses boudeurs et trop riches, d’incarner leur nation. […] Mais – car il y a un « mais » – si cette équipe ne représente pas la France, hélas, elle la reflète : avec ses clans, ses divisions ethniques, sa persécution du premier de la classe, Yoann Gourcuff. Elle nous tend un miroir terrible. Ce qui est arrivé à Domenech est le lot quotidien de nombreux éducateurs et de professeurs dans les cités dites sensibles. Cette équipe renvoie à la France le spectacle de sa désunion et de son implacable déliquescence. » Et de fournir aussitôt un contre-exemple : « Jean-Alain Boumsong, l’un des grands joueurs qui n’ont pas été retenus pour cette Coupe du monde, en
Ligne n°93 : appelle à l’humilité. Il s’exprimait dans une langue irréprochable. On a voulu confier l’équipe de France à des voyous opulents et pour certains inintelligents, il faudra maintenant sélectionner des gentlemen ». Voire des joueurs de golf, auditeurs de France Culture si possible [4]. ...- Ligne n°97 : Une défaite de l’équipe de France en Coupe du monde face au Mexique, une engueulade entre un joueur et son entraîneur, et voilà la France « invitée » par l’intellectuel médiatique à s’interroger sur sa « possible déliquescence », et même sur son « implacable déliquescence » (pour reprendre les mots employés dans le JDD) [6].
- Ligne n°140 : Au passage, l’interview sur l’antenne d’Europe 1 avait été l’occasion pour notre « spécialiste de la morale » de revenir doctement sur sa hantise du communautarisme triomphant. Ainsi, à propos de la qualification de l’Algérie pour la Coupe du monde (la troisième de son histoire) et du déferlement dans les rues de milliers de supporters réjouis, Alain Finkielkraut se montrait catégorique : « Des manifestations en France qui doivent encore aggraver notre malaise. Marc Bloch disait ’’c’est un pauvre cœur que celui auquel il est interdit de renfermer plus d’une tendresse’’. Alors pourquoi pas deux amours ? Le problème c’est que, pour de très nombreux supporters de l’Algérie, il n’y en a pas deux il n’y en a qu’un. Tout le monde a en mémoire les sifflets qui ont ponctué le match France-Algérie […] Que pensent-ils de la France ? On a l’impression que l’identité imaginaire est algérienne et que la France c’est au mieux une
Ligne n°141 : compagnie d’assurance, au pire un objet d’exécration. Et c’est la raison pour laquelle […] la campagne pour l’identité française a un succès en France. Certains nous disent qu’une telle affirmation identitaire est excluante. Non ! On invite tous les citoyens français à partager cette identité et il y en a un certain nombre qui refusent fermement et agressivement ». La citation de Marc Bloch n’a évidemment ici qu’une fonction d’intimidation intellectuelle, visant à faire oublier que ces affirmations ne reposent sur aucun argument empirique. Une dure leçon pour les journalistes qui l’accueillent en se montrant si attachés aux faits ! Sans doute conscient qu’une sottise plusieurs fois répétée dans les médias devient une demi-vérité, Finkielkraut resservit le soir même dans l’émission de France 3 exactement la même argumentation, appuyée sur la même citation de M. Bloch et procédant aux mêmes amalgames sans fondement. Malheureusement ...- Ligne n°150 : [3] Qui a déjà pratiqué un sport (notamment collectif) sait que les relations entre un entraîneur et ses joueurs, mais aussi entre les joueurs eux-mêmes, sont toujours potentiellement conflictuelles. Les cas existent d’ailleurs, non pas simplement d’insultes, mais d’altercations violentes. On ne donnera ici que deux exemples : l’agression en 1997 d’Artur Jorge, alors sélectionneur du Portugal, par l’attaquant Sa Pinto ; la tentative d’étranglement commise par le joueur américain de basket Latrell Sprewell contre son entraîneur P. J. Carlesimo, en 1997 également. Bien évidemment, le climat d’unité nationale et d’enthousiasme collectif (pour ne pas dire d’hystérie collective), créé par les coupes du monde de football, ne fait que renforcer ces tensions inhérentes aux relations entre joueurs et entraîneurs