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GLOSSAIRE DE METALLURGIE
M.Hourcade, M.Colombié et autres
Lire l'alphabet grec |
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lettres
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MAJUSCULE
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minuscule
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MAJUSCULE
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minuscule
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α
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nu
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Ν
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ν
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bêta
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Β
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β
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Ξ
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ξ
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γ
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Ο
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ο
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delta
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Δ
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δ
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Π
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π
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Ε
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ε
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rho
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Ρ
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ρ
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Ζ
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ζ
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sigma
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Σ
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σ
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êta
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Η
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η
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tau
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Τ
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τ
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thêta
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Θ
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θ
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upsilon
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Υ
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iota
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Ι
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ι
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phi
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Φ
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φ
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kappa
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Κ
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κ
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chi
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Χ
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χ
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lambda
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Λ
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λ
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psi
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Ψ
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ψ
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mu
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Μ
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μ
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oméga
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Ω
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ω
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Multiples et sous-multiples décimaux des unités |
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Préfixe à placer devant l'unité
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Symbole à placer devant celui de l'unité
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Facteur de multiplication de l'unité
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téra
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T
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1012 = 1 000 000 000 000
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giga
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G
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109 = 1 000 000 000
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méga
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M
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106 = 1 000 000
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kilo
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k
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103 = 1 000
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hecto
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h
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102 = 100
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déca
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da
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10
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déci
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d
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10-1 = 1/10
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centi
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c
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10-2 = 1/100
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milli
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m
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10-3 = 1/1000
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micro
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m
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10-6 = 1/1 000 000
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nano
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n
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10-9 = 1/1 000 000 000
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pico
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p
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10-12 = 1/1 000 000 000 000
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Ac1: température de la transformation eutectoïde d'un acier, déterminée au chauffage à une vitesse de 150 à 300°C/h Ac3: température de la transformation alpha/gamma dans un acier, déterminée au chauffage à une vitesse de 150 à 300°C/h Acm: température de la transformation Fe3C/gamma dans un acier, déterminée au chauffage à une vitesse de 150 à 300°C/h aciculaire: structure dont les constituants micrographiques apparaissent en forme d'aiguilles sur une coupe métallographique. acier : alliage métallique constitué de fer (métal de base) et de carbone (< 2%) avec éventuellement des éléments d'addition (métalliques ou non) acier allié: acier dont la teneur en éléments d'alliage est supérieure aux limites fixées pour les aciers non alliés (norme NF.EN 10.020) acier peu allié (définition non normalisée) : acier dont la somme des éléments d'alliage est inférieure à 5%. Ces aciers font partie des aciers alliés de la norme acier très allié (définition non normalisée) : acier dont au moins un des éléments d'alliage est supérieure à 5%. Ces aciers font partie des aciers alliés de la norme acier calmé : cas actuel des aciers, désoxydés au cours de l'élaboration grâce à l'addition dans l'acier liquide d'éléments très avides d'oxygène (Al, Ca...) acier effervescent : acier non désoxydé à l'état liquide par ajout d'éléments chimiques adaptés (Al, Si) entraînant des dégagements gazeux et donc des soufflures à la soufflures à la solidification acier inoxydable : acier contenant au moins 10.5% de Cr avec éventuellement d'autres éléments d'addition (norme NF.EN 10.088-1) acier non allié: acier dont les teneurs en éléments d'alliage, à l'exception du carbone, sont inférieures à 1.65% pour le manganèse, à 0.50% pour le silicium, et à des valeurs plus faibles, toutes inférieures à 0.40% pour les autres éléments (norme NF.EN 10.020) acier rapide : acier allié destiné à la réalisation d'outils à coupe rapide, comprenant de nombreux et fins carbures très stables aciers spéciaux : aciers de plus haute qualité, en particulier par leur niveau de pureté, taux inclusionnaire, précision de composition et niveau de contrôle. Les aciers spéciaux comprennent trois familles principales : aciers de contruction et pour appareils à pression, aciers inoxydables et réfractaires, aciers à outils et rapides (norme NF.EN 10.020) addition (élément d') : élément chimique ajouté au métal de base pour fabriquer un alliage métallique ayant des propriétés différentes de celles du métal de base adoucissement (traitement d') : traitement thermique ayant pour objet d'abaisser la dureté du métal à un niveau donné agitation thermique (à l'état solide) : vibration des atomes autour de leur position d'équilibre sous l'action de la température aiguillée (structure): voir aciculaire alliage : corps obtenu en incorporant à un métal de base (> 50%) un ou plusieurs éléments d'addition (métalliques ou non) et conservant les propriétés des métaux allongement à rupture : valeur, exprimée en %, du rapport de la différence (l-l0) de longueur (entre repères) entre l'état après rupture et l'état initial, à la longueur initiale l0, multiplié par 100 allotropique (transformation): pour un métal pur, changement réversible de structure cristalline à une température définie alphagène (élément): élément d'alliage favorisant la stabilité de la phase alpha aluminisation : traitement thermochimique d'enrichissement superficiel en Al d'une pièce anisotrope (matériau) : matériau dont les propriétés ne sont pas identiques dans toutes les directions atome : la plus petite entité d'un élément chimique simple austénite : forme cubique à faces centrées du fer pur ou des alliages de fer austénite résiduelle : austénite non transformée subsistant à température ambiante après un traitement de durcissement par trempe d'un acier (trempe martensitique) austénitisation : traitement thermique de chauffage des aciers qui aboutit à la formation de la structure austénitique cfc homogène autorevenu : revenu spontané de la martensite au cours de la trempe
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bainite : constituant métastable intermédiaire des aciers, constitué de ferrite sursaturée en carbone (de forme aciculaire ou en latte) et de fines particules de cémentite en forme de batonnets généralement. Par extension pour certains autres métaux, phase hors d'équilibre formée par transformation à une température intermédiaire entre la transformation d'équilibre et la transformation martensitique bainitique (transformation) : transformation de l'austénite observée dans les aciers pour des vitesses de refroidissement ou des températures adéquates aboutissant à la formation de la bainite bande de glissement : ensemble de lignes parallèles visibles en microscopie optique correspondant à de très petites marches débouchant à la surface du métal préalablement polie, formées par les dislocations ayant glissé lors d'une déformation plastique sur des plans parallèles basaltique (croissance) : croissance colonnaire des grains, à partir du liquide, obtenue pour certaines conditions de refroidissement ( en particulier depuis la peau du lingot vers le centre) bétagène (élément): élément d'alliage favorisant la stabilité de la phase bêta boruration : traitement thermochimique d'enrichissement superficiel en bore d'un acier brasage : opération d'assemblage par fusion locale d'un alliage, appelé métal d'apport, plus fusible que les pièces métalliques à assembler Brinell (dureté) : valeur de la dureté obtenue, à partir de l'essai Brinell normalisé conduit avec une bille très dure, en rapportant la charge appliquée à la surface de l'empreinte de la bille laissée dans le matériau après déchargement (norme NF.EN ISO 6506-1) bronze : alliage de cuivre et d'étain avec éventuellement d'autres éléments d'addition brûlure : dégradation irréversible de la structure et des propriétés par fusion partielle, souvent localisée aux joints de grains, d'un eutectique résiduel, à la suite d'un chauffage à une température trop élevée. |
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caléfaction : phénomène observé lors de la trempe d'une pièce chaude dans un liquide de refroidissement et consistant en la formation d'une gaine de vapeur de ce liquide à la surface de la pièce, gaine de vapeur isolant la pièce du bain liquide et ralentissant le refroidissement carbonitruration : traitement thermochimique d'un acier porté à l'état austénitique, dans une atmosphère convenable, pour obtenir, par diffusion, un enrichissement superficiel en carbone et en azote, éléments en solution solide dans l'austénite carbure: composé défini alliant des atomes de carbone et de métal, métal de base et/ou éléments d'alliage carbures spéciaux : fins carbures durcissants formés essentiellement avec les éléments d'alliage ajoutés à cet effet carburigène : voir élément carburigène cc : structure cubique centrée cémentation : traitement thermochimique d'un acier porté à l'état austénitique, dans une atmosphère convenable, qui aboutit, par diffusion, à l'enrichissement superficiel en carbone (ou autres éléments par extension) cémentation ionique : cémentation par bombardement ionique, ou cémentation par plasma cémentite : composé défini, de formule atomique Fe3C, rencontré dans les alliages ferreux cfc : structure cubique à faces centrées chaleur latente: chaleur à fournir à un corps pour lui permettre de changer d'état au chauffage (solide -->liquide ou liquide-->gaz) et que ce corps restitue lors des changements d'état inverses au refroidissement chaleur spécifique : chaleur à fournir à un kilogramme de matière pour augmenter sa température de 1 Kelvin, chaleur, qui sera restituée au refroidissement chromisation : traitement thermochimique d'un acier en vue d'obtenir un enrichissement superficiel en chrome clivage : décohésion fragile et brutale suivant des plans cristallins préférentiels coalescence : croissance de la dimension moyenne de précipités ou de phases et diminution simultanée de leur nombre lors d'un maintien prolongé à une température suffisante coefficient de striction : valeur de la déformation localisée, exprimée en %, obtenue en rapportant la différence entre la section initiale S0 de l'éprouvette et la section Sf après rupture (au niveau de la striction) à la section initiale S0, rapport multiplié par 100 --> (S0-Sf)/S0 composé défini : phase dont la composition ne varie pas ou varie peu autour de sa composition dite stochiométrique par exemple AnBm, Al2O3, Fe3C... composé intermétallique : composé défini ne comprenant que des atomes métalliques (par exemple Al2Cu, Ti3Al...) consolidation : conséquence du mécanisme d'écrouissage, se traduisant par l'augmentation de la contrainte d'écoulement plastique du matériau, en particulier lors d'un essai de traction consolidation (taux de) : pente de la courbe rationnelle de traction dans le domaine des allongements uniformément répartis constituant (micrographique) : phase unique ou mélange de phases apparaissant comme un composant individualisé dans une structure d'alliage observée au microscope contrainte : rapport de l'effort exercé sur une surface à l'aire de cette surface s=F/S ; la contrainte s'exprime en N/m2, c'est à dire en pascal (Pa) corrosion : dégradation chimique ou électrochimique d'un matériau par interaction avec le milieu environnant corrosion sous contrainte : mécanisme de corrosion, en général fissurante, nécessitant en plus du milieu corrosif, l'application d'une contrainte de tension corroyage : mise en forme d'un matériau métallique par déformation plastique généralement à chaud, sans consolidation associée, (forgeage, laminage, tréfilage), opération qui a souvent pour effet de le rendre plus homogène en composition et de créer un fibrage couche de combinaison : couche superficielle formée pendant un traitement thermochimique, constituée par des composés chimiques formés par le ou les éléments apportés lors du traitement et certains éléments du métal de base couche de diffusion : couche superficielle formée pendant un traitement thermochimique contenant le ou les éléments en solution solide apportés par le traitement (ou éventuellement partiellement précipités) couches électroniques : orbites déterminées par les règles de la mécanique quantique sur lesquelles gravitent les électrons d'un atome cristal : arrangement tripériodique régulier des atomes (ou des molécules) croissance anormale des grains : voir recristallisation secondaire cuprobérylium : alliage de cuivre et de bérylium CVD : dépôt chimique en phase vapeur |
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décarburation : appauvrissement en carbone de la couche superficielle d'un produit ferreux décohésion : séparation de plans cristallins, joints de grains, surfaces, sans déformation plastique importante défaut cristallin : voir imperfection cristalline déformation élastique : voir élastique déformation plastique : voir plastique dendrite : monocristal de forme arborescente obtenu directement dans certaines conditions de solidification ; les bras des dendrites correspondent aux directions denses du cristal désursaturation (revenu de ) : traitement thermique d'un alliage effectué après un traitement de mise en solution et trempe, pour amener ses propriétés au niveau souhaité, par le contrôle de la précipitation détente (traitement de ) : traitement effectué généralement à température moyenne, pour réduire ou supprimer les contraintes résiduelles (de trempe, de soudage, de mise en forme ...) diagramme d'équilibre : diagramme représentant les domaines d'existence des phases en équilibre en fonction de la température et de la composition pour un système donné diagramme TRC : voir TRC diagramme TTT : voir TTT diffusion atomique (à l'état solide) : déplacement des atomes dans le réseau cristallin sous l'action de la température diffusive (transformation): transformation mettant en jeu la diffusion atomique direction dense : direction cristalline sur laquelle les atomes métalliques sont les plus proches dislocation coin : imperfection cristalline linéaire due à la présence d'un demi-plan supplémentaire dans le cristal displacive (transformation) : changement de phase sans diffusion atomique mettant en jeu un mouvement coopératif des atomes drasticité (d'un bain de trempe) : aptitude d'un bain à tremper ou refroidir une pièce plus ou moins rapidement ductile (rupture) : rupture précédée par une importante déformation plastique ductilité : aptitude du matériau à se déformer plastiquement duralumin : un des alliages d'aluminium et de cuivre (série 5000) durcissement par précipitation : durcissement du matériau obtenu par précipitation d'un composé dans une solution solide sursaturée. Certains auteurs réservent ce terme aux précipitations formées lors du refroidissement du produit durcissement par trempe : durcissement d'un alliage obtenu par un traitement de trempe (formation par exemple de martensite pour les aciers) durcissement secondaire : durcissement supplémentaire d'un alliage ferreux obtenu à la suite d'un ou plusieurs revenus (réalisés après un durcissement par trempe) par précipitation de carbures spéciaux (ou éventuellement la formation de martensite secondaire ou de bainite à partir de l'austénite résiduelle) durcissement structural : terme controversé; certains considèrent qu'il est équivalent au terme durcissement par précipités dans sa définition générique; d'autres réservent ce terme au mécanisme de durcissement associé à une précipitation par trempe et revenu (précipités à l'équilibre ou non, cohérents ou non avec la matrice) : mécanismes observés en particulier dans certains alliages d'aluminium et certains superalliages durée de vie (en fatigue): nombre de cycles à rupture durée de vie (en fluage): temps conduisant à la rupture par fluage sous une contrainte donnée à une température fixée dureté : résistance d'un matériau à la pénétration d'un autre corps supposé indéformable |
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écoulement (contrainte d'): contrainte au delà de laquelle la déformation plastique est générale dans tout le matériau écrouissage : phénomène de durcissement observé sur les matériaux métalliques, dû à l'accroissement du nombre des dislocations lors de la déformation plastique à froid et à l'interaction entre celles-ci élastique (déformation): déformation réversible (elle disparaît lorsque les efforts disparaissent) élément carburigène : éléments d'alliage ajoutés dans les aciers pour provoquer la formation de carbures spéciaux (Cr, Mo, V, W, Ti, Nb...) emboutissage : opération de mise en forme d'un produit plat (tôle, feuillard) entre un poinçon et une matrice embryon : premier groupement d'atomes d'une phase formé dans un liquide et susceptible soit de se dissoudre, soit de se développer endogène : qui provient de l'intérieur du système entaille : discontinuité macroscopique débouchante Epsilon (carbure) : carbure de fer formé dans des conditions hors d'équilibre répondant à la formule FenC, avec 2,4 < n < 2,6 équiaxe (croissance) : croissance sensiblement isotrope (des grains) dans toutes les directions de l'espace équiaxe (grain) : grain dont les dimensions sont à peu près les mêmes dans toutes les directions étirage : procédé de mise en forme de produits longs, généralement à froid par traction d'une barre à travers une filière eutectique (transformation) : transformation isotherme réversible d'un liquide en un agrégat de plusieurs phases solides en équilibre formées simultanément eutectoïde (transformation) : transformation isotherme réversible d'une phase solide homogène en un agrégat de plusieurs phases solides en équilibre, formées simultanément exogène : qui provient de l'extérieur extensomètre : appareillage fixé sur une éprouvette permettant de suivre ses variations de dimension au cours d'une sollicitation mécanique extrusion : voir filage |
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facteur critique d'intensité de contrainte : grandeur caractérisant la résistance d'un matériau à la propagation brutale des fissures (ténacité) famille de plans : ensemble des plans réticulaires parallèles portant tous les nœuds du réseau cristallin fatigue : endommagement d'un matériau sous l'action d'efforts mécaniques cycliques fatigue-corrosion : mécanisme de fatigue en présence d'un milieu corrosif Fe3C : cémentite, carbure de fer ferrite a : forme cubique centrée du fer pur ou des alliages ferreux existant à basse température ferrite d : forme cubique centrée du fer pur ou des alliages ferreux existant à haute température ferromagnétisme : propriété d'un corps qui est attiré par un aimant (Fe, Ni, Co) filage : procédé de mise en forme de produits longs à chaud ou à froid, le métal étant poussé par une presse à passer au travers d'une filière. Selon le sens de déplacement du métal par rapport au poinçon, on parle de filage direct ou de filage inverse fil machine : fil obtenu par laminage à chaud, de diamètre de l'ordre de 5 à 8 mm fissure : entaille très fine dont le rayon de courbure à fond d'entaille tend vers zéro; elle peut être débouchante ou interne fluage : déformation du matériau en fonction du temps sous l'effet d'une contrainte et d'une température suffisantes (température fonction de sa température de fusion) fluage-corrosion : combinaison des mécanismes de corrosion et de fluage d'une pièce doublement sollicitée fonderie : procédé d'élaboration par fusion et solidification d'un alliage dans un moule ayant la forme de la pièce finale fonte (ferreuse) : alliage fer-carbone dont la teneur en carbone est supérieure à 2% forgeage : opération de formage par déformation plastique, à chaud ou à froid, par chocs ou par pression, avec ou sans matrice forgeage en matrice fermée : mise en forme par écrasement d'un lopin dans une matrice forgeage libre : opération de forgeage sans matrice formage : opération de mise en forme par déformation plastique fragile : qui se casse sans déformation plastique fragilité de revenu : fragilité réversible qui affecte certains aciers trempés et revenus après un maintien à une température comprise entre 450 et 525°C, ou lors d'un refroidissement lent dans cet intervalle de température ; fragilité due à la ségrégation de certains éléments chimiques (S, P, Sb, Sn...) dans les joints de grains frappe à froid : forgeage à froid à grande vitesse en matrice fermée, en général de petites pièces frittage : opération à chaud avec ou sans charge, permettant de densifier par diffusion un comprimé de poudre |
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gammagène (élément) : élément d'alliage favorisant la stabilité de la phase gamma germe : particule, premier stade de la formation de la nouvelle phase, lors d'une transformation de phase liquide/solide ou solide/liquide germination hétérogène : formation préférentielle des germes sur des supports particuliers (parois des moules, particules solides pour la solidification, joints de grains, précipités pour les solides...) germination homogène : germination au sein du métal sans support particulier glissement (contrainte de): contrainte permettant d'activer le glissement des dislocations glissement (des dislocations): déplacement progressif des dislocations sur le plan de glissement sous l'action d'une contrainte de cisaillement suffisante globulisation : évolution géométrique d'une phase (particules de carbures comme les lamelles de cémentite, par exemple vers la forme sphérique, plus stable) gradient thermique : différence de température entre 2 points de la pièce rapportée à la distance entre ces points ( q1 - q2 ) / ( x1 - x2 ) grain : monocristal dans le métal polycristallin
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hc : structure hexagonale compacte Hooke (loi de) : loi physique établissant la proportionnalité entre la contrainte appliquée et la déformation réversible d'un matériau dans le domaine élastique hypereutectique (alliage) : alliage de composition supérieure à celle de l'eutectique hypereutectoïde (alliage) : alliage de composition supérieure à celle de l'eutectoïde hypoeutectique (alliage) : alliage de composition inférieure à celle de l'eutectique hypoeutectoïde (alliage) : alliage de composition inférieure à celle de l'eutectoïde hypertrempe : refroidissement des aciers inoxydables austénitiques permettant de conserver à température ambiante la structure austénitique à l'état métastable hystérésis: terme général, qui signifie pour les transformations métallurgiques, retard à la transformation solide-solide, par rapport à la température d'équilibre, au cours du chauffage ou du refroidissement |
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imperfection cristalline : élément cristallographique introduisant une irrégularité dans l'arrangement idéal des atomes (ou des molécules) du réseau cristallin inclusion : particule en général non métallique, souvent indésirable, issue de l'élaboration (oxydes, sulfures, silicates…) indices de Miller : coordonnées conventionnelles d'un plan réticulaire (ou d'une direction) correspondant aux plus petits nombres entiers proportionnels aux inverses des coordonnées des intersections du plan avec les axes de coordonnées induction (chauffage par) : chauffage par l'intermédiaire des courants induits dans la pièce placée dans le champ électromagnétique d'un solénoïde (inducteur) intercritique (traitement) : traitement thermique d'un acier hypoeutectoïde comportant un chauffage et un maintien entre AC1 et AC3 suivi d'un refroidissement adapté aux caractéristiques recherchées intergranulaire : qui se trouve aux joints des grains intragranulaire : qui se trouve à l'intérieur des grains inoculation : procédé utilisé en fonderie qui consiste à ajouter dans le liquide de fines particules solides appropriées, pour multiplier les sites de germination hétérogène et obtenir un solide final à grains fins isotrope (matériau) : matériau dont les propriétés sont identiques dans toutes les directions |
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joint de grain : imperfection cristalline correspondant aux interfaces entre les grains contigüs d'orientations différentes Jominy (courbe) : courbe obtenue en mesurant sur un acier la dureté en fonction de la distance à l'extrémité refroidie d'une éprouvette Jominy Jominy (essai) : essai normalisé qui consiste à austénitiser une éprouvette d'acier puis à refroidir par arrosage à l'eau l'une de ses extrémités |
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lacune : imperfection cristalline, défaut ponctuel constitué par l'absence d'un atome sur un nœud du réseau cristallin laiton : alliage de cuivre et de zinc avec éventuellement d'autres éléments d'addition laminage : opération de formage qui réduit la section du produit par passage entre 2 cylindres tournant en sens inverses laminage contrôlé : pour les aciers, en particulier produits plats, procédé de laminage à chaud dans lequel le taux d'écrouissage et la température de chaque passe sont contrôlés pour obtenir un affinage optimal du grain (traitement thermomécanique, TTM, d'écrouissage et de recristallisation contrôlés) lédéburite : constituant métallographique des fontes, issu de la transformation eutectique du diagramme Fe-Cémentite, et constitué d'un agrégat de cémentite et d'austénite nodulaire, laquelle au refroidissement se transformera en perlite liaison covalente : liaison forte associant deux ou plusieurs atomes par la mise en commun d'un ou plusieurs électrons de valence des atomes considérés, en vue de la saturation des couches électroniques périphériques liaison ionique : liaison forte associant des atomes par cession et réception d'électrons de valence, d'un atome à l'autre, en vue de saturer les couches électroniques périphériques des différents atomes liaison métallique : liaison forte ou moyenne délocalisée obtenue par la mise en commun à grande échelle des électrons de valence des différents atomes métalliques ligne d'arrêt : ligne courbe observable macroscopiquement sur certains faciès de rupture, marquant, dans la vie de la pièce, les changements de régime des sollicitations (arrêt, changement de l'intensité des efforts...) ligne de dislocation : voir dislocation ; intersection du demi plan cristallin supplémentaire et du plan de glissement de la dislocation ligne de glissement : trace, visible en microscopie optique, de la marche formée à la surface (préalablement polie miroir) du métal par l'accumulation de dislocations ayant glissé sur le même plan de glissement et débouchant à la surface limite d'élasticité : contrainte seuil entre le domaine des déformations élastiques et celui des déformations plastiques limite d'élasticité vraie : contrainte minimale engendrant le glissement des dislocations limite d'élasticité conventionnelle : contrainte correspondant à un certain taux (0.2%, 0.1%...) de déformation plastique limite d'endurance : contrainte cyclique maximale ne devant pas entrainer la ruture du matériau avant un grand nombre de cycles qu'il convient de préciser (106 , 107 , 108 cycles) limite de solubilité : limite de concentration d'un élément d'addition en solution solide à une température donnée; au delà de la limite de solubilité, une 2ème phase riche en l’élément d'addition se forme liquidus : sur un diagramme d'équilibre, température minimale pour laquelle l'alliage constitué d'un mélange solide + liquide devient entièrement liquide; au chauffage : fin de la transformation solide → liquide |
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M50 : température correspondant à la formation de 50% de martensite macle : imperfection cristallinevolumique ; délimitée par 2 plans parallèles ou joints de macle, (correspondant à un défaut d'empilement), la macle est l'image miroir du réseau cristallind'origine par rapport au plan de macle maille (cristalline) : prisme construit à partir des 3 vecteurs décrivant le réseau cristallin, montrant les symétries du cristal et décrivant par translation tout le réseau cristallin dans l'espace martensite : phase résultant de la transformation martensitique, présentant souvent une structure micrographique en aiguilles ou en lattes et possédant des relations d'orientation cristallographique avec la phase mère martensite (des aciers) : solution solide métastable de carbone dans le fer, de structure quadratique centrée, obtenue par transformation sans diffusion de l'austénite lors d'un refroidissement suffisamment rapide martensite revenue : structure obtenue après avoir pratiqué un traitement de revenu sur une structure martensitique martensitique (transformation): transformation displacive sans diffusion aboutissant à la formation de martensite masselotte : dispositif utilisé en fonderie, qui doit être judicieusement situé au niveau du moule, pour localiser la zone de retassure, qui se forme lors de la solidification, dans la partie qui devra être chutée matriçage : voir forgeage en matrice fermée MEB : Microscope Electronique à Balayage; appareil d'observation possèdant une grande profondeur de champ, et un bon pouvoir de résolution permettant d'observer des surfaces rugueuses (cassures), et des surfaces polies à des grandissements pouvant varier de 10 à 50000 métallurgie : science des matériaux métalliques de leur extraction à leur utilisation métastable (état) : état de stabilité correspondant à un minimum relatif de l'énergie libre du système , et susceptible d'évoluer vers un état plus stable. En métallurgie, état d'une phase hors d'équilibre, maintenu à température relativement basse (généralement l'ambiante ou en-dessous) parce que la vitesse de retour à l'état stable est quasi nulle (extrêmement lente); état susceptible de revenir à l'état stable par chauffage, par exemple Mf : température de fin de transformation martensitique microstructure : ensemble des phases et éléments cristallins constituant un métal pur ou un alliage observable par microscopie mise en solution (traitement) : traitement thermique ayant pour but la mise en solution des constituants préalablement précipités module d'Young ou module d'élasticité (E): il caractérise la rigidité du matériau et correspond à la pente de la droite d'élasticité σ=E.ε obtenue lors d'un essai de traction, avec ε mesuré directement sur l'éprouvette molécule : association de plusieurs atomes par des liaisons covalentes ou ioniques (ex : H2, O2, H2O, CO2) monocristal : solide constitué d'un cristal unique monophasé : constitué d'une seule phase moulage : mise en forme par coulée dans un moule moule : récipient creux de forme appropriée destiné à recevoir le métal liquide dans une opération de fonderie Ms : température du début de la transformation martensitique mûrissement : voir vieillissement ; terme utilisé en particulier pour le durcissement à température ambiante des alliages d'aluminium ayant subi préalablement un traitement de trempe (sursaturation) : cela correspond à un revenu à température ambiante ou voisine de l'ambiante |
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neutron : particule pesante, électriquement neutre, constitutive du noyau atomique nitruration : traitement thermochimique dans une atmosphère adéquate permettant l'enrichissement superficiel de la pièce en azote nitruration ionique : nitruration par bombardement ionique, ou nitruration par plasma nœuds (du réseau cristallin) : sites des atomes ou des molécules qui se déduisent par translation dans les trois directions de l'espace nombre de masse : M, somme du nombre des protons et du nombre des neutrons d'un atome normalisation (traitement ou recuit de) : traitement thermique des aciers faiblement alliés comportant une austénitisation suivie d'un refroidissement à l'air calme, permettant en particulier d'affiner le grain nucléon : particule pesante constitutive du noyau atomique, proton ou neutron numéro atomique : Z, nombre de protons (et donc d'électrons) d'un atome |
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oligocyclique (fatigue) : sollicitations cycliques à un niveau de contrainte relativement élevé par rapport à la limite d'élasticité du matériau, provoquant la rupture du matériau en un petit nombre de cycles oxydation interne: formation de précipités d'oxydes dans un acier, due à la diffusion de l'oxygène du four à l'intérieur du matériau |
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perlite : constituant micrographique issu de la transformation eutectoïde des aciers et constitué d'un agrégat de ferrite et de cémentite de morphologie souvent lamellaire, parfois nodulaire perlite globulaire : perlite où la cémentite est sous forme de nodules, obtenue par exemple après un traitement thermique isotherme prolongé autour de 700°C phase : partie homogène d'un système (l'eau et la glace sont deux phases d'un même corps pur). dans un système métallurgique, constituant homogène (tout ou partie du système) solide, liquide ou gazeux ayant sa propre identité (même composition, même structure), et physiquement séparable. Une phase peut être discontinue dans le système. plan dense : plan réticulaire contenant les directions denses du cristal, et contenant le plus grand nombre d'atomes par unité de surface plasma : gaz porté à haute température et ionisé par décharge électrique (ensemble riche en ions et en électrons libres) plastique (déformation) : déformation irréversible (elle reste permanente lorsque les efforts disparaissent) point de Curie : température en dessous de laquelle certains métaux ou alliages sont ferromagnétiques et au dessus de laquelle ils deviennent paramagnétiques potentiel carbone : concentration superficielle en carbone de la surface d'un produit (constitué initialement de fer pur) en équilibre avec l'atmosphère cémentante précipitation : formation de précipités (phase nouvelle) précipité : imperfection cristalline volumique correspondant à l'apparition, sous forme de particules, plus ou moins dispersés, d'une nouvelle phase quand la limite de solubilité de la matrice est dépassée. Ces précipités correspondent souvent à des composés définis proton : particule pesante, chargée positivement, constitutive du noyau atomique proeutectique (constituant) : qui se forme avant la transformation eutectique proeutectoïde (constituant) : qui se forme avant la transformation eutectoïde PVD : dépôt physique en phase vapeur |
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rayon critique : dimension à partir de laquelle l'embryon devient un germe, c'est à dire à partir de laquelle le germe est amené à grossir recalescence : remontée de la température d’une pièce due au dégagement de chaleur accompagnant une transformation exothermique lors d'un refroidissement recristallisation : formation par germination et croissance de nouveaux grains dans un métal écroui porté à une température appropriée recristallisation secondaire : mécanisme de grossissement anormal des grains de recristallisation primaire au cours d'un traitement de maintien en température (certains grains grossissent exagérément au détriment des autres) recuit : traitement thermique comportant un chauffage et un maintien à une température appropriée suivis d'un refroidissement bien choisi (généralement plus lent) conduisant à une constitution structurale proche de l'équilibre recuit isotherme (des aciers) : trempe étagée réalisée dans le domaine ferrito-perlitique du diagramme TTT afin d'obtenir les constituants d'équilibre sur un acier allié régénération du grain (recuit): traitement thermique destiné à affiner le grain, comprenant un chauffage à une température juste supérieure au point de transformation et un refroidissement approprié relaxation : diminution dans le temps, en général à chaud, d'une contrainte appliquée, à déformation constante. Par extension, diminution des contraintes internes relaxation (traitement de ) : traitement thermique comportant un chauffage et un maintien à une température suffisante, suivi d'un refroidissement approprié pour diminuer les contraintes résiduelles sans modifier sensiblement la structure de l'alliage. Voir traitement de détente réseau de Bravais : réseau décrivant l'une des 14 possibilités de cristallisation, avec ses éléments de symétrie résilience : aptitude à résister au choc, caractérisée par la mesure de l'énergie de rupture lors d'un essai de flexion par choc sur une éprouvette entaillée, à l'aide d'un mouton pendule Charpy résistance à la traction : contrainte conventionnelle maximale Fm / S0 , applicable avant l'apparition de la striction (maximum de la courbe de traction contrainte-déformation) restauration : traitement thermique d'un métal écroui conduisant au retour partiel ou total vers les propriétés physiques et mécaniques avant écrouissage, par réduction du nombre des imperfections cristallines engendrées par l'écrouissage, sans recristallisation retassure : manque de métal observé en fin de solidification et dû à la contraction du métal lors de la solidification ; le volume ainsi dégagé est appelé "retassure" retassure (macro) : grosse retassure laissée à l'échelle du lingot retassure (micro) : petite retassure laissée à l'échelle du grain métallique (dendrite...) revenu : traitement thermique appliqué à un alliage se trouvant dans un état hors d'équilibre dans le but de le faire évoluer dans un état plus stable réversible (transformation): transformation impliquant rigoureusement les mêmes phases au chauffage et au refroidissement rigidité (d'un matériau): propriété physique caractérisant, dans le domaine des déformations élastiques, l'amplitude des déformations élastiques enregistrée sous une contrainte donnée Rockwell (dureté) : valeur de la dureté obtenue, à partir de l'essai Rockwell normalisé, conduit avec un pénétrateur, en deux temps (application d'une précharge puis d'une surcharge), en mesurant l'accroissement permanent e de la profondeur de pénétration sous la charge initiale, après enlèvement de la surcharge. Le pénétrateur peut être soit une bille pour les métaux tendres, soit un cône à pointe de diamant pour les métaux durs ou extra durs (norme NF.EN ISO 6508-1) |
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ségrégation : hétérogénéité chimique dans un alliage solide, résultant du processus de solidification dans les conditions de diffusion imparfaite ségrégation majeure : ségrégation due à la solidification à l'échelle du lingot ou de la pièce coulée ségrégation mineure : ségrégation due à la solidification à l'échelle des dendrites, des grains ou des cellules de solidification. sévérité de trempe : caractéristique du pouvoir de refroidissement d'un milieu de trempe dans des conditions données siliciuration : traitement thermochimique d'enrichissement superficiel en Si d'une pièce site interstitiel : petite place libre entre les atomes du cristal, qui peut être occupée par les plus petits atomes comme l'hydrogène, l'azote, le carbone skin-pass : terme anglo-saxon signifiant passe superficielle, s'appliquant aux déformations à froid et ne conférant au métal qu'un écrouissage superficiel réduit. Légère déformation plastique par laminage pratiquée en particulier sur les produits CC présentant une double limite d'élasticité, destinée à dépasser ce phénomène en contrainte et déformation pour s'en affranchir lors d'un essai d'emboutissage ultérieur très proche solidification dirigée : procédé de solidification mettant en oeuvre un gradient thermique uniaxial pour favoriser la croissance privilégiée des grains dans le sens du gradient imposé (formation d'eutectiques orientés ou de structures colonnaires) solidus : sur un diagramme d'équilibre, température pour laquelle l'alliage constitué d'un mélange solide + liquide devient entièrement solide; au refroidissement : fin de solidification solution solide : phase homogène constituée des atomes du métal de base et des éléments d'addition répartis de façon aléatoire dans le réseau cristallin solution solide d'insertion : solution solide pour laquelle les éléments d'addition occupent des sites d'insertion dans le réseau cristallin (ex : la ferrite et l'austénite sont des solutions solides d'insertion du carbone dans le fer) solution solide de substitution : solution solide dans laquelle les éléments d'addition occupent la place des atomes du métal de base soudage : en général assemblage par fusion localisée des pièces à souder soudage-diffusion : assemblage à l'état solide sous une pression adaptée, fonction de la température et du temps de l'opération, et sous une amosphère adéquate soufflure : défaut de fonderie ; porosité créée par l'occlusion de gaz exogènes ou endogènes, lors de la solidification du liquide sphéroïdisation : évolution de la forme des précipités d'une phase vers la forme sphérique (voir globulisation) stabilisation (traitement de) : traitement thermique consistant à réchauffer la pièce à température modérée, pour éviter les variations dimensionnelles dans le temps lesquelles peuvent être engendrées par l'évolution des contraintes internes ou des phases métastables striction : déformation plastique localisée qui suit la déformation plastique répartie strie de fatigue : ligne courbe parrallèle observable au MEB sur certains faciès de rupture de pièces rompues en fatigue, correspondant aux avancées de la fissure à chaque cycle structure (cristalline) : arrangement des atomes du solide selon l'un des 14 réseaux de Bravais structure (micrographique) : arrangement, dimension et forme des différents constituants métallographiques d'un alliage, observable au microscope sulfocarbonitruration : traitement thermochimique d'un alliage ferreux réalisé en vue de provoquer un enrichissement superficiel en soufre, carbone et azote superalliage : alliage ayant de bonnes performances mécaniques et chimiques à haute température, généralement à base de Fe, Ni ou de Co surchauffe : chauffage à des températures et/ou pendant des durées trop élevées, telles qu'il se produit un grossissement exagéré du grain. Certains auteurs utilisent ce terme pour tout traitement thermique entrainant une dégradation du métal liée à un chauffage excessif, comme un grossissement de grains, une brûlure, une sensibilisation à la corrosion... surfusion : phénomène qui aboutit au maintien d'un corps à l'état liquide en dessous de sa température de fusion lors d'un refroidissement. L'amplitude du phénomène est mesurée par la différence entre la température de solidification à l'équilibre et la température effective du liquide maintenu à l'état liquide en dessous de cette température de solidification, compte tenu des cinétiques mises en jeu sursaturation : état d'une solution solide métastable, plus chargée en éléments d'alliage que l'état d'équilibre sursaturation (traitement de) : tout processus conduisant à un état de sursaturation (traitement thermique ou thermochimique) système de glissement : c'est l'ensemble plan et direction de glissement dans ce plan qui caractérise le déplacement des dislocations |
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TA6V: alliage de titane contenant 6% d'aluminium et 4% de vanadium tapure : fissure provoquée par les contraintes induites dans le matériau lors d'un traitement de chauffage ou de refroidissement brutal (s’accompagnant de variations dimensionnelles importantes) ténacité : résistance à la propagation brutale des fissures (voir facteur d'intensité de contrainte) texture : distribution des orientations d'une structure thermochimique : voir traitement thermochimique traction rationnelle (courbe) : courbe de traction tracée à partir des allongements vrais mesurés sur l'éprouvette à chaque étape de l'essai et de la contrainte vraie (F/S) appliquée à chaque instant (norme NF.EN 10.021) traitement de surface : terme générique désignant tout traitement de modification de la surface en vue d'améliorer ses propriétés d'emploi traitement isotherme : traitement thermique de maintien à température constante traitement superficiel : traitement de surface qui modifie la composition et/ou la microstructure de la couche superficielle d'une pièce en vue d'en optimiser les performances traitement thermochimique : traitement thermique accompagné d'un enrichissement de la composition de la surface d'un ou plusieurs éléments chimiques par diffusion traitement thermomécanique : opération associant traitement thermique et déformation plastique transformation ferrito-perlitique : transformation impliquant dans un acier d'abord la formation de ferrite, puis celle de l'agrégat perlitique lors du refroidissement depuis le domaine austénitique transition (température de ... ductile / fragile): température au-dessus de laquelle le matériau métallique cc ou hc présente un comportement ductile lors d'un essai de choc, et en-dessous de laquelle il présente un comportement fragile TRC (diagramme): Transformation en Refroidissement Continu; diagramme représentant les transformations et les cinétiques de décomposition de la phase de haute température au cours de refroidissements continus à vitesses variables tréfilage : procédé de mise en forme à froid ou à chaud par passage d'un fil dans une filière, pour obtenir des fils de plus faible diamètre trempabilité : aptitude à former de la martensite selon la vitesse de refroidissement. La trempabilité est caractérisée par la vitesse critique de trempe trempe : opération qui consiste à refroidir un alliage plus rapidement qu'à l'air calme trempe étagée : trempe au cours de laquelle on interrompt momentanément le refroidissement par un maintien dans un milieu à une température convenablement choisie trempe étagée bainitique : trempe étagée réalisée sur un acier dans le domaine bainitique du diagramme TTT trempe étagée martensitique : trempe étagée réalisée 50°C au-dessus de Ms et maintenue un temps suffisamment court pour éviter tout début de transformation, suivi d'un refroidissement rapide au cours duquel se forme la martensite, traitement destiné à réduire les gradients thermiques dans la pièce avant la transformation martensitique TTT (diagramme): Transformation-Température-Temps; diagramme représentant les transformations et les cinétiques de décomposition isotherme de la phase de haute température ramenée rapidement à diverses températures inférieures à la température de mise en solution |
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vecteur de Bürger : vecteur caractéristique d'une dislocation, indiquant la longueur unitaire et l'orientation du déplacement de celle-ci vieillissement : phénomène provoquant la modification des propriétés d'un alliage, imputable à la migration de certains éléments ou à la formation de composés se produisant à des températures proches de la température ambiante ou à la température ambiante Vickers (dureté) : valeur de la dureté obtenue, à partir de l'essai Vickers normalisé, conduit avec un diamant de forme pyramidale à base carrée, en rapportant la charge appliquée à la surface de l'empreinte de la pyramide laissée dans le matériau après déchargement (norme NF.EN ISO 6507-1) vitesse critique de trempe martensitique: vitesse de refroidissement la plus lente permettant de former 100% de martensite par trempe à partir du domaine de haute température
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Widmanstätten (structure de) : structure aciculaire résultant de la formation d'une nouvelle phase dans certains plans cristallographiques d'une solution solide mère | ||||||
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Young : voir module d'Young | ||||||
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