Encodage utilisé (INPUT) : UTF-8
Forme recherchée : source
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- Ligne n°96 : Pénurie d'eau : prendre le problème à la source
- Ligne n°104 : Directeur scientifique de l'Institut océanographique Paul Ricard, le Pr Nardo Vicente s'est particulièrement intéressé au phénomène des sources d'eau douce jaillissant sous la mer. Avec Patrick Lelong, lui aussi chercheur au sein de ce même Institut, il a notamment participé à l'étude du captage de la source de la Mortola, en 2003, à la frontière italienne, non loin de la ville de Menton, examinant entre autres l'impact du dispositif technique mis en oeuvre sur l'écosystème, à une profondeur de 36m. Comme la plupart des sources de ce type, le panache d'eau douce sortant de la roche, monte en rideau jusqu'à la surface. Son captage consiste donc à piéger l'eau douce dans une "tulipe"; structure complexe inventée et mise au point par l'ingénieur Pierre Becker. Cette tulipe dispose de différents compartiments dont l'un retient le sel en excès, permettant à l'eau d'émerger et d'être consommée directement. Le PrVicente a lui même pu la boire sans aucune
- Ligne n°107 : Après avoir mis en évidence l'impact négligeable du processus de captage sur le proche environnement de la source, le scientifique marseillais avait surtout constaté que le débit de celle-ci se maintenait à environ 100 litres par seconde. Or cette étude se déroulait en juillet 2003, c'est-à-dire au plus fort de la fameuse "grande canicule";. On comprend dès lors que l'exploitation de ces sources puisse susciter d'immenses espoirs, d'autant que leur présence a été signalée en de nombreux endroits, sur l'ensemble du pourtour méditerranéen. Nardo Vicente rappelle d'ailleurs que les Grecs les exploitaient déjà en empilant des amphores au-dessus du panache. L'une de ces sources a été repérée à 2km des côtes syriennes par la société Nymphea Environnement, à Aubagne, qui détient la technologie "tulipe".
- Ligne n°109 : Sa nappe en surface s'étend sur 250m de diamètre et son débit avoisine les 3m3;/seconde. Nymphea mène d'ailleurs actuellement de nouvelles recherches en Libye et au Qatar. "Ces sources constituent une véritable manne pour les pays du sud dont les experts prédisent qu'ils commenceront à manquer d'eau à l'horizon 2025", explique le Pr Vicente. Et d'ajouter: "Si l'on veut assurer une bonne gestion de cette ressource essentielle à la vie, il faudra donc prendre en compte le captage des sources sous-marines, mais aussi le dessalement de l'eau de mer. Sans oublier la réutilisation des eaux usées après épuration".