Avancer rapidement sans ELAN, cela n'est pas possible !

posé la question : « Et si on la proposait aux adhérents ainsi qu'au public ? ». C'est ainsi que l'association ELAN a fait appel, samedi, à deux spécialistes pour expliquer la marche nordique aux trente volontaires réunis au parc Déliot.

On apprenait ainsi que la marche nordique est une autre conception de la marche, beaucoup plus active. Le principe de la marche est très simple : il s'agit d'accentuer le mouvement naturel des bras pendant la marche, et de propulser le corps vers l'avant à l'aide de deux bâtons qui permettent d'aller plus vite et plus loin. Toute la partie supérieure du corps entre en action, et pas seulement les membres inférieurs. En marche nordique, la dépense d'énergie est accrue, le corps fournit plus d'efforts qu'en marche traditionnelle le rythme de la marche est plus rapide et en même temps on se sent moins fatigué à la fin ! Comme la technicité est relativement simple, le plaisir de la pratique est présent dès le début, sans phase d'apprentissage fastidieuse.

La marche nordique s'est développée dans les pays scandinaves au début des années 1970. En 1997, naît la volonté de la fédération finlandaise de ski loisirs et de randonnée de proposer au grand public ce que les compétiteurs de ski nordique ont toujours fait pour maintenir leur niveau d'entraînement pendant l'été. Le succès a été rapide. Au bout d'un an, il y avait déjà des centaines de milliers de pratiquants.

Bien évidemment, ELAN n'a pas l'intention d'égaler de tels chiffres mais son initiative a plu et les mines rougies, à l'heure de l'apéritif, arboraient un large sourire. Pourquoi, dès lors, ne pas pratiquer ponctuellement la marche nordique ? Martine Wambre, présidente de l'association, a noté l'idée sur ses tablettes juste après la séance d'étirements qui mettait fin à cette initiation pleine de promesses. •