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Roger Ébion écrivain, professeur honoraire (Martinique) :

« Ce qui fait de Térèz Léotin une auteure singulière et remarquable c’est qu’elle est la seule femme explorant ainsi les ressources de la langue créole. Elle démontre par sa langue et par la variété des genres qu’elle aborde, que le créole est une langue se haussant à la hauteur de toutes les langues littéraires. »


Aline Belfort-Chanol, écrivain (Guyane) :

« Térèz Léotin ! Sé pa ròl i ka fè. Une vraie militante du créole dans toute sa dimension. Par ses écrits et ses actions, elle participe activement à la promotion de notre langue et culture. Quant à l'évolution du créole Térèz est en état de veille permanente, ses observations et recherches sont ré-investies dans ses productions qui puisent leur énergie à la fois dans le passé et dans le présent. Cette démarche donne à son œuvre un caractère résolument contemporain»


Georges É Mauvois, écrivain (Martinique) :

« Pou kréyòl nou an pé vansé fòk ni moun ki ni lapasion’y èk an menm tan ki ni talan, Térèz ni tou lé dé. Woulo pou’y. »

Marius Gottin écrivain (Martinique)

« La littérature de Térèz Léotin s’inscrit superbement dans la poésie mais pas seulement, puisqu’elle écrit aussi des histoires (nouvelles, contes, romans) où les animaux et les objets dits inanimés ont une vie propre au côté de personnages de chair et de sang, de vie et de mort, qui déambulent dans des mondes que nous connaissons bien et que charrie une langue créole particulière, la sienne, que je préfère, et c’est mon dernier mot, à sa langue française (vous avez noté le « sa » ?), engagée qu’elle est (et avec quelle grâce, c’est là où réside sa féminité) dans un combat "jik tan latè fini pran dènié ron chouval bwa'y", comme le dit si bien, c'est le chant du conte en final de compte, ma commère T.Léotin. »

Jean-Claude William professeur université (Martinique)

« Térèz Léotin, défenseure « historique » du créole a compris mieux que beaucoup que les temps ont changé. Le créole n’est plus une langue jugulée. La tâche, aujourd’hui, est de lui redonner ses lettres de noblesse. Une langue qui permet de parler de la vie, d’exprimer des sentiments, de parler de la réalité sociale de manière romancée ou scientifique. D’autres horizons s‘ouvrent pour le créole. Merci à Térèz Léotin de s’engager résolument dans ces nouvelles directions.»


Roger Parsemain, écrivain (Martinique) :

« De la conviction à travers une œuvre offrant les fonds subtils d’une société, avec ses questions, sa volonté de construire, son appareillage de sensibilités, ses disponibilités et sa vocation de tolérance.»


« - Je n’ai jamais pratiqué le nombrilisme dont l’enfermement est par trop réducteur. Oui, j’admire ma propre culture mais cet état de fait ne m’autorise pas du tout à rejeter celle des autres. Ce que je veux c’est la reconnaissance et l’acceptation de la mienne. Le grand respect que je témoigne envers ma culture m’amène à respecter celle des autres que je place sur une même base d’égalité. D’ailleurs dès mon enfance ma culture ne se compose-t-elle pas, des apports du monde, de ce que l’école et la société diversifiée dans laquelle je vis m’ont composé ? Puis-je en faire abstraction ? … Culturellement je nous situe dans le monde. Je veux montrer que nous avons notre part d’universel. Vous remarquerez que je nous ramène les grands thèmes de la mythologie grecque. Avec le premier texte, dans Dwèt an nò je revisite les Dieux de l’Olympe qui se rencontrent entre gens des mornes. La mythologie des Caraïbes aurait pu permettre aussi ouverture et ancrage. Je ne m’y aventure pas car je ne la maîtrise pas. Naturellement, comme le plus fidèle de nos amis, nous marquons notre territoire. Nous le faisons avec nos différences, et nos connaissances et ce sans le réduire.


                                                             Pou latè tounen épi solèy nou an tou



 



 
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