#publisher REFRESH(1800 sec): file://localhost/home/iwang/PROJET-MOT-SUR-LE-WEB/PROJET-MOTS-SUR-LE-WE B/PAGES-ASPIREES/3/22.html Le Courrier de Russie » Flux Le Courrier de Russie » Flux des commentaires Le Courrier de Russie » Rien de mieux quâune bonne soupe pour calmer les affamés Flux des commentaires Quantcast Concours photo - \\ * RSS Feed * Facebook * Vkontakte * Twitter * Google + Le Courrier de Russie * * Actualités + Ãconomie + International + Politique + Présidentielle 2012 + Société + Vu sur le net * Culture + Comme disent les Russes + Expérience + Enigma + Histoire + Livre * Ãconomie + Carrière + Des grenouilles dans la vodka + Juridique + Secteur * Opinions + On l’a entendu à l’Est + Ãditorial + L’Oeil du journal + Analyse + Oncle Vania * Société + Dossier + Ãminence + Gens + Portrait * Vivre à Moscou + Du côté de chez vous + Moscou en bouteille + Moscou est à nous * Ðа ÑÑÑÑком + ÐÑиÑа + ÐÑди + ÐÑгÑÑки в водке + ÐовоÑÑи * Concours Photo * ____________________ (Submit) * Qui sommes-nous ? * Où nous trouver ? * Livres et abonnements * Petites annonces * Vie pratique * Liens utiles * Archives * Boutique * Annoncer Ãditorial Rien de mieux quâune bonne soupe pour calmer les affamés Publié le 26 juillet 2011 à 14:39 6 septembre 2011 Fillon est en colère. Moi aussi, mais pas contre Eva Joly. Eva vend sa soupe. Câest de bonne guerre. Et pas de quoi surprendre les militaires, la norvégienne, ils connaissentâ¦Â Eva Joly nâa rien de satanique façon 666. Câest tout juste un sacré numéro : 67, 68, 69 peut-être. 67 : câest lââge du capitaine (mais attention, de tout sauf dâun drakkar) ; 68 : probablement pour elle lâannée de référence pour célébrer le 14 juillet, sauf que si on sâen tient à lâhistoire, 1789 était bien plus gore que 68 ou ces quelques régiments qui chaque année descendent fièrement les Champs Elysées à lâombre des trois couleurs. 69, ne rêvez pas. Eva, ce nâest pas DSK⦠Eva Joly : Celle qui dit ne pas descendre de son drakkar et être française du fait dâune usucapion cinquantenaire. Elle me fait marrer. Moi qui suis normand depuis quinze générations, la seule chose dont je sois vraiment fier câest précisément ce drakkar dont jâai toujours et encore lâimpression de débarquer alors que mes ancêtres ne sont jamais remontés dessus. Eva Joly, alias Gro Farseth. Comment ce nom se prononce-t-il en norvégien ? QuâEva me pardonne, à la faveur ou en dépit du principe dâégalité quâelle affiche partout, lâEducation nationale incite peu à lâapprentissage du norvégien et « grosse farce » sort de ma bouche avant même que mes lèvres aient bougé. Même son parti porte un nom bizarre : « Europe Ecologie Les Verts ». En abrégé : EELV. Difficile à prononcer. Heureusement, à écouter ou lire leur prose, on sâaperçoit que EELV sonne comme « autant En Emporte Le Vent » et ça, câest facile à retenir. Le vent, la bonne graine⦠cela me ramène à lâévangile dâil y a quinze jours. Lâévangile selon Saint-Matthieu (13, 4-23) encore appelée « parabole du semeur ». Le semeur jette les graines dont certaines tombent sur le bord du chemin, sur les roches et dans des buissons d’épines, et la semence est donc perdue ; en revanche lorsqu’elles tombent dans la bonne terre, elles produisent du fruit jusqu’au centuple. Eva Joly peut rêver, chasser les militaires des Champs-Elysées, considérer quâen défilant, notre armée est pareille à lâarmée russe⦠By the way, ça câest plutôt pour me rassurer. Eva Joly peut rêver dâun défilé citoyen, façon Jean-Paul Goude, pour magnifier toutes les cultures et mieux dédouaner la France dâun certain passé colonialiste. Au nom de lâégalité, elle pourrait aussi faire défiler sur les Champs tous les détenus comme le berger emmène à lâestive ses brebis. A moins que toujours au nom de lâégalité citoyenne, elle ne préfère organiser une grande gay pride. Au passage, elle changera probablement la Marseillaise. Peut-être chanterons-nous « Au bal, citoyens, trouvez-vous un compagnonâ¦Â». A moins que cela ne soit : « Aux arbres, capétiensâ¦Â cette fois, vous lâavez dans le fion⦠». Mais le pire dans tout cela, câest que cette « bonne soupe » ne vaut pas mieux que les burgers des fast-foods. Elle calme la faim, sans nourrir son homme. Egalité, identité nationale, and so what ? Toute écologiste quâelle est, Eva Joly nâa pas compris de quoi la bonne terre est faite. La France nâest pas une aire de pique-nique. Encore moins un paradis peuplé de citoyens angéliques. Génération après génération, la terre doit être cultivée pour être conservée. La récolte ne vient quâensuite en récompense du travail accompli. Madame Joly peut avoir la main verte, elle nâéchappera pas au travail du jardin si elle veut porter quelques fruits et, nâen déplaise aux socialistes qui se sont tous engouffrés dans la brèche, dire cela nâéquivaut en rien à faire une gradation entre français. De toute façon, lâapologie du français de souche nâest pas la réponse appropriée du berger à la bergère. Câest tout le contraire. Auvergnat, berrichon, ou normand, le « Français de souche » nâest pas cet indigène plus ou moins bien dégrossi, généralement catholique ou protestant, chantant « vive le vieux vin gaulois » avec ses copains après une chasse à la perdrix ou quelque compliment à une fermière opportunément égarée au milieu des champs. Bien sûr, ceux-là existent. Mais, la consanguinité aidant, ils disparaissent dâeux-mêmes peu à peu. Les « Français de souche », ce sont plutôt ces hommes riches dâun héritage multi séculaire qui ne voient pas pour autant là une raison de sâarrêter et de « profiter ». Auvergnats, Normands, Vikings ou venus dâailleurs, ils sont pareils à Rollon, Jean Ango, Henri de Monfreid, Charles de Foucauld, Albert Camus, Théodore Monod et bien dâautres. Quâont-ils tous en commun ? Une bonne terre. Une éducation. Des valeurs. Un idéal, une passion dépassant le simple besoin dâégalité quâon nous sert comme de la bonne soupe. Citoyenneté, égalité, identité nationale, porte en soi autant de consanguinité que les « fins de race » dont je me moque plus haut. A ceci près que pareils aux tribus africaines, nos autochtones de Champagne, de Guyenne ou de Normandie ne manquent pas de folklore. Costumes élimés, chapeaux à plumet, Pater Noster et Credo très approximatifs, amateurs dâexcellents vins mais toujours chez les autres et en général un ou deux cousins attardés, mais toujours entourés au nom du sang. Au contraire, les apôtres de lâégalité républicaine nâont ni défaut, ni qualité et se doivent dâêtre tous semblables. Rejetant toute notion dâorigine, de tradition ou dâancienneté, seule la matière compte. En un mot, pour ne froisser personne et ne pas atteindre au dogme, lâhomme peut revendiquer son statut de descendant du pithécanthrope et nâa pas vraiment le droit de rêver dâautre chose. Dommage quâils nâaient pas compris Saint-Matthieu. La Bonne terre est celle du cÅur. Il y a trente ans, quand on rêvait de grands espaces, on rejoignait Frères des Hommes au Bangladesh en faisant un saut à Katmandou pour les vacances. Et quand on nâétait moins rêveur, on faisait une licence de droit ou Sciences Po et son service militaire dans les troupes de marine (lâarmée coloniale ou « la colo » avant que ces mots ne soient bannis). Parfois un stop aux Glénans et une virée aux Antilles avant un MBA aux Etats-Unis. Et quand on décrochait un premier job à Londres ou à New York, on était un aventurier digne de Christophe Colomb. Aujourdâhui, les enfants naissent, lâun ici, lâautre là , de mère ou de père français et dâun conjoint dâAmérique, dâAfrique ou dâailleurs. Ils iront au lycée à Buenos Aires, Rome ou Varsovie et feront ensuite des études supérieures à Jouy-en-Josas, Glion ou Cambridge. Puis ils travailleront à Rio, Dehli ou Shanghaï. Chacun fait sa route. Et croyez-vous vraiment que ces enfants perdront leur temps à se comparer aux fils dâimmigrés vivant dans les banlieues ou de paysans chinois ou somaliens ? Chacun fait sa route et la notion dâégalité est toute relative. Et le comble de lâégalité, câest que les plus forts sâen sortent généralement aux dépens des plus faibles. Je suis donc en colère contre ces corps intermédiaires qui ne jouent pas leur rôle. Médias, partis politiques, syndicats, philosophes. Non pas ceux qui affichent la couleur, tels Eva Joly et son pithécanthrope, Onfray et son hédonisme ou les adeptes de la « théorie du genre » qui rêvent de Sodome et Gomorrhe débarrassées de Dieu. Ceux-là  disent qui ils sont et il est facile dâimaginer ce quâils projettent. Mais ceux qui revendiquent lâhéritage et voient le monde changer, mais ne disent rien de peur de perdre le peu de pouvoir quâils ont. QuâEva Joly déteste les drakkars et revendique le droit de rester au bord du quai. Grand bien lui fasse. Mais tous les autres ; ceux qui comprennent que le monde est un peu déboussolé et qui cherchent leur voie. Nây a-t-il personne capable de se lever pour leur dire que la soupe au pithécanthrope ne saurait les rassasier bien longtemps. Jean-Luc PIPON author « « Pavés en chocolat | Pouvoir et business : lâéconomie des catastrophes » » 0Soyez le premier à réagir ! 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