tribune 15/07/2010 à 11h55

Au peuple de gauche : ne rêvez pas, Sarkozy sera réélu en 2012


On a coutume d'observer que pendant le Bas-Empire, les Romains ont peu à peu abandonné la pensée rationnelle et sceptique qui avait accompagné le développement de la République puis de l'Empire.

Les esprits ont été gagnés par la superstition, la pensée magique et la croyance en des forces occultes supérieures. La civilisation a changé, et a été supplantée en Occident par les nouveaux tenants du rationalisme et de la pensée carrée : les barbares.

L'analogie entre nos ancêtres et le peuple de gauche aujourd'hui en France est si frappante à cet égard qu'elle permet d'affirmer que ce dernier est atteint du même mal que les Romains de l'époque.

L'homme de gauche français est sincèrement convaincu que Sarkozy est fini, carbonisé. La femme de l'homme de gauche partage cette opinion. A les entendre, Sarkozy serait le souverain français objet de la plus intense et absolue détestation de tous les temps.

Son bilan serait un échec absolu, et sa personne ne vaudrait pas même la corde pour le pendre. La question ne serait même plus de savoir s'il sera battu en 2012, la chose étant d'une parfaite évidence ; on ne disserte plus que de la date à laquelle il devra quitter l'Elysée de manière anticipée sous les quolibets et les crachats de la foule justicière en délire.

Sarkozy est bien placé pour remporter la présidentielle 2012

Sur quoi se fonde cette curieuse conviction ?

  • Sur une détestation, qu'ils croient partagée par tous, de l'homme et de sa « clique »
  • Des sondages de popularité en berne, oscillant avec constance entre 26% et 33% depuis des mois
  • La pratique dite « décomplexée » du pouvoir qui est jugée odieuse, moralement inacceptable, et entraînant par conséquent l'impossibilité logique que les Français puissent à nouveau voter en masse pour un tel sinistre personnage
  • L'individu lui-même, dont la simple évocation provoque des réactions pavloviennes et spasmatiques de rage et de convulsions chez le gauchiste ordinaire.

Il suffit pourtant de s'attarder un instant à la réalité des faits pour bien voir que tout cela ne tient pas la route, et relève du pur fantasme.

Le peuple de gauche n'aime pas les chiffres, auxquels, c'est connu, on fait dire ce qu'on veut. Pourtant, les chiffres méritent qu'on s'y attarde.

Sarkozy est au cœur de la pire crise économique de mémoire d'homme, et se débat par surcroît dans un scandale de financement politique et de connivence avec « les riches » d'une rare violence. C'est une situation apocalyptique, que même Mitterrand en 1986 ou en 1993, ou Chirac en 1997 n'ont pas connue à un tel niveau d'intensité.

Et pourtant, qu'observe t-on ?

  • Sa cote de popularité résiste autour de 30%, sans s'effondrer vers les 20% qu'avaient connus Mitterrand et Chirac dans des circonstances pourtant moins épouvantables
  • Deux sondages récents le donnent à égalité au premier tour, et à 48% au second tour, si l'élection présidentielle avait lieu dimanche. Ce qui est énorme : songeons qu'en 2006, il ne faisait pas mieux face à Ségolène Royal, alors qu'il n'avait à faire face ni à l'usure du pouvoir, ni à la crise, ni aux scandales
  • De plus, selon l'Ifop du 13 juillet, Sarkozy a été jugé convaincant par 52% des gens sur les retraites, et par 40% sur l'affaire Woerth. Encore une fois, dans le contexte actuel, c'est énorme

Les faits sont têtus : son socle électoral est suffisant pour gagner

Ces chiffres signifient que son cœur d'électorat n'est pas atteint : même si l'admiration ou la confiance dans le personnage se sont érodées, il reste le seul choix possible pour 2012. La campagne électorale qui s'annonce, exercice où Sarkozy excelle, sera amplement suffisante pour remobiliser les électeurs manquants et assurer sa victoire.

Bref, les faits sont têtus, Sarkozy bénéficie d'un socle électoral suffisant pour gagner, et le gauchiste français prend ses désirs pour des réalités, et ses rêves pour de puissantes forces politiques qui vont transformer la société.

Voilà pourquoi Sarkozy sera réélu en 2012.

Tout comme les tribus barbares germaines, la droite libérale est en train de conquérir les sociétés modernes en profondeur. Ils ne sont peut-être pas aussi raffinés que les conservateurs d'antan, voire que les socialistes éduqués ; leurs manières sont frustes, leurs enfants sont mal élevés, leurs femmes sont odieuses dans les magasins de luxe.

Mais ils forment la nouvelle aristocratie qui va remplacer l'ancienne, tout comme l'aristocratie franque a remplacé les grandes familles romaines et a formé pour près de mille cinq cents ans l'ossature dominante de la société française, et a produit une des civilisations les plus brillantes de l'histoire.

Voir la situation telle qu'elle est, et non telle qu'on la rêve

Contrairement à 2007, ce ne sera pas un mariage de passion avec les Français, mais un mariage raison. Beaucoup de déçus du sarkozysme voteront Sarkozy, parce qu'ils jugeront que ce sera le choix raisonnable. Et il s'agit de convoler, l'histoire montre que le pragmatisme est souvent plus fort que le romantisme.

Messieurs et dames du peuple de gauche, il est temps pour vous de revenir aux réalités et d'analyser la situation politique en fonction de ce qu'elle est, plutôt qu'en fonction de ce que vous voudriez qu'elle soit.

Dit autrement, brûlez Sartre dans vos bibliothèques, et lisez Aron...

Quand à savoir si après son règne, Sarkozy aura été un Attila ou un Clovis, seul l'avenir nous le dira... (J'ai un doute sur Attila, qui était un homme raffiné et cultivé : je pencherais plutôt, à titre personnel, pour Clovis.)

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  • Psyfou
    • Posté à 12h11 le 15/07/2010

    Ah mais c'est qu'il est pas aussi « gros con de droite » que dans ses commentaires le bougre ! Belle analyse qui devrait être de gauche, tellement qu'elle est bonne, et servir à remobiliser ce « peuple de gauche » s'il avait le moindre programme.

  • Coldo
    • Posté à 12h20 le 15/07/2010

    Le problème, qu'on constate particulièrement sur Rue89, c'est que les gens de gauche ne semblent fréquenter que des gens de gauche...
    Et si quelqu'un de droite (comme moi par exemple) vient se glisser dans la conversation, la première réaction est de le jeter comme un malpropre.
    Ainsi, les gens de gauche ont l'impression que tout le monde pense comme eux... puisqu'ils ne cotoient que des gens qui pensent comme eux...

    Mais regardez les choses en face... Nous les gens de droite, somme largement aussi nombreux que vous, en tout cas suffisamment pour réélire Sarkozy en 2012...

  • mystigris
    mystigris
    ...
    • Posté à 12h21 le 15/07/2010
    • Internaute
      ...

    J'ai rarement lu un article aussi nul...

    Le peuple de gauche n'aime pas les chiffres, auxquels, c'est connu, on fait dire ce qu'on veut. Pourtant, les chiffres méritent qu'on s'y attarde.

    Parler d'un « peuple de gauche » est tout simplement stupide car il n'existe pas. La gauche recouvre quantité de sensibilités très différentes...

    Deux sondages récents le donnent à égalité au premier tour, et à 48% au second tour, si l'élection présidentielle avait lieu dimanche. Ce qui est énorme : songeons qu'en 2006, il ne faisait pas mieux face à Ségolène Royal, alors qu'il n'avait à faire face ni à l'usure du pouvoir, ni à la crise, ni aux scandales

    Non mais c'est logique...
    Il n'y a pas d'autre partie à droite, l'UMP vise à rassembler le maximum dès le premier tour. Même le MPF s'est rallié à l'UMP.
    Si le PS et l'UMP arrivent à égalité au premier tour alors l'UMP a de gros soucis, car ils ne leur restent guère qu'une petite partie du FN et minuscule partie du Modem pour envisager des reports de voix...
    Alors que vous le comparez au PS qui lui bénéficie du NPA, des verts, du Parti de Gauche etc

    Beaucoup de déçus du sarkozysme voteront Sarkozy, parce qu'ils jugeront que ce sera le choix raisonnable. Et il s'agit de convoler, l'histoire montre que le pragmatisme est souvent plus fort que le romantisme.

    Un choix raisonnable ? Mais par rapport à quoi ?
    Sarkozy, celui qui a :

    - instauré les franchises médicales
    - le bouclier fiscal
    - supprimé des hopitaux
    - supprimé des tribunaux
    - supprimé des écoles, collèges, des profs, détruit l'Education Nationale
    - supprimé des postes de fonctionnaire de police pour installer des caméras de vidéo surveillance à la place.
    On voit le résultat : L'insécurité continue de progresser.
    - N'a pas respecté ses promesses (pas de statut du beau parent pour les couples homos, pas de CUC, pas de signature en mairie etc)
    - Mis en danger la laïcité française avec son concept de laïcité positive en reprenant les propos du Pape.
    - Fait des pieds et des mains pour instaurer une loi Hadopi qui coûte des millions chaque année et qui n'est toujours pas appliquée, qui ne servira jamais mais qui fait plaisir aux copains les majors.

    Bref comme choix raisonnable, on peut facilement trouver mieux...

  • yano36
    • Posté à 12h25 le 15/07/2010
    • Internaute

    Si j'osais, je dirais qu'il manque Hulk dans un coin !

    ...

    Non merci, je trouverais la sortie tour seul ! ; )

  • Waldeck
    Waldeck
    Vivement dimanche 20 mai 2012 ! (...)
    • Posté à 12h27 le 15/07/2010
    • Internaute
      Vivement dimanche 20 mai 2012 ! (...)

    Bravo Hulk pour cet article brillant, criant de lucidité, de justesse et de sincérité !

    Merci, par ce texte d'aider à remuer le cul des électeurs de gauche qui auraient l'intention d'aller à la pêche au 1er comme au 2ème tour et pour les législatives qui suivront.

    Cet argumentaire va mobiliser les abstentionnistes et les résignés.

    Quant au résultat final ( comme la lutte) on verra, seul Paul-le Poulpe le connait !

    J'espère que cet article sera suivi d'autres articles du même tonneau, qu'il ne s'agit pas d'une prestation « balnéaire » ou d'un remplacement par défaut.

  • Alexander Doria
    • Posté à 12h31 le 15/07/2010

    Je ne suis pas forcément en désaccord avec votre analyse, même si elle parsemé de plusieurs raccourcis et clichés (en particulier sur Sartre : les universitaires américains ont largement dépassé ce simplisme du « Sartre-qui-avait-tort », pour le réhabiliter en penseur-phare de la modernité) qui en gênent parfois la lecture. On ne saurait effectivement vendre la peau du Sarko avant de l'avoir tué. Le bonhomme est un fin politique, qui ne saurait être facilement renversé.

    En même temps, Sarkozy n'est au pouvoir que depuis trois ans. Pour nous-autres technophiles, ces trois ans passent lentement. Mais une part significative de la population française (pas forcément majoritaire néanmoins) s'informe peu ou très peu. Il faut du temps pour que la décomposition du pouvoir atteigne la base.

    La crise n'est pas en soi une excuse. Mitterrand en 1983 a fait face une crise structurelle beaucoup plus grave, quoique moins visible : la désindustrialisation, soit une hémorragie continue d'emplois fragilisés, dans un secteur central du dispositif économique des trente glorieuses. Cela ne l'a pas empêché d'être réélu. C'est que les effets de la crise se compensent : elle accroît le mécontentement et en même temps elle soude le pays autour de ses dirigeants du moment (Gordon Brown en avait plutôt bénéficié).

    Bref, pour l'heure, le locataire de l'Elysée peut encore espérer prolonger son bail de cinq ans. Mais, si les affaires se multiplient au cours des années qui suivent, je doute qu'il puisse tenir le coup.

  • A déménagé le 8-10
    • Posté à 12h35 le 15/07/2010

    Je ne partage pas tout le point de vue de l'auteur (qu'il n'est pas nécessaire d'insulter pour le critiquer).

    Certes, il est hélas plus que probable que NS, malgré ses turpitudes, ses abus de pouvoir et surtout ses promesses non-tenues (la criiiise a bon dos) sauf au Fouquet's Club, sera réélu. Mais ce sera une réélection par défaut, une réélection faute d'adversaire, tant le ps comme l'ensemble de la gauche sont paralysés par les guéguerres de chef et l'absence de programme crédible. Càd un programme qui ne soit ni un démarquage soft du libéralisme made in renards dans les poulaillers, ni un empilage d'utopies irréalistes car irréalisables.

    La seule jouissance sera de voir la tête des cocus du sarkozysme, gens des classes moyennes et moins si affinités, qui lui auront donné un pouvoir dont il se sera servi pour les laminer.

    Cocus qui pourront me rétorquer que, cocu du mitterandisme, j'ai tout pour la fermer. Je la fermerai donc, en pensant que s'ils souffrent in petto autant que moi, ils se ruineront tout comme moi en anti-dépresseurs.

    Qui ne seront même plus remboursés par la SS.

    Lien

  • Hulk
    Hulk répond à Psyfou
    Auteur(e) de l'article
    • Posté à 12h48 le 15/07/2010

    Ce n'est pas l'idée. Mon objectif est plutôt thérapeutique : il s'agit de vous habituer petit à petit à l'idée de cette réélection afin d'éviter un choc trop lourd au printemps 2012...

  • San De-
    • Posté à 13h27 le 15/07/2010

    Bistrot 89... ce média est le plus démocratique que je connaisse ! Décidément, tout le monde et n'importe qui peu publier ici ! ! !

  • Saheyus
    • Posté à 14h09 le 15/07/2010

    Bon, passons rapidement sur vos comparaisons ridicules avec les barbares, les romains, Attila et Clovis. Passons aussi sur votre bonne idée de conclure cet article par votre invitation à brûler des livres. Un autodafé qui aurait rappelé à Aron de mauvais souvenirs.
    Mais vous n'êtes pas sérieux, de toutes façons.

    Puisque vous parlez de « faits », de « chiffres », venons-en au fait, plutôt qu'à vos délires lyriques. En un mot comme en cent, vous comparez ce qui n'est pas comparable, autant dans vos « faits » que dans vos références historiques d'un à-propos douteux.

    « Sa cote de popularité résiste autour de 30%, sans s'effondrer vers les 20% qu'avaient connus Mitterrand et Chirac dans des circonstances pourtant moins épouvantables »

    Sarkozy = Trois années de présidence
    Chirac = Douze années de présidence
    Mitterrand = Quatorze années de présidence

    J'invite chacun à mener l'expérience suivante. Allez sur TNS sofres : Lien
    Je ne vous invite pas à visiter TNS sofres pour son indépendance, non moins douteuse que celle d'autres instituts de sondage, mais pour ses longues archives utiles à la comparaison

    Là, pour Sarkozy, Mitterrand et Chirac, choisissez une période avec courbe et tableau, sur trois ans. Je vous laisse apprécier le résultat.

    En trois ans, Chirac n'est pas descendu sous les 32% d'opinion favorable, Mitterrand n'est pas descendu sous les 52% d'opinion favorable. Sarkozy, lui, atteint les 26% d'opinion favorable.
    Je vous laisserai à loisir méditer sur les hausses et les baisses de chacun (manifestations, changement de gouvernement, politique globale, etc), ça vaut le coup, mais ce n'est pas le sujet. Quoique ça vous éclairera pour comprendre pourquoi Chirac et Mitterrand se sont plantés aux législatives.

    A propos de législatives, il y a deux ou trois autres problèmes dans votre comparaison. D'abord, Mitterrand et Chirac ont été réélus au bout de 7 ans, ce qui est a priori plus difficile... sauf si on considère qu'ils ont eu la « chance » de perdre les législatives. Mis à l'écart du pouvoir, ils se sont refaits une santé politique et ont pu passer pour des « hommes neufs ».
    Plus c'est gros, plus ça passe, Sarkozy le savait très bien en 2007, quand il a réussi à faire croire que lui, Ministre d'État, chef de la majorité, était un « homme neuf ».

    Or, Sarkozy n'aura pas de cohabitation, et je parie à dix contre un qu'il perdra la présidentielle aussi lamentablement que Chirac et Mitterrand ont perdu leurs législatives.

    Ce que la totalité de la classe politique ne comprendra jamais, c'est qu'on ne leur donne pas un blanc-seing en CDI. Seulement en CDD. Tant qu'ils respectent leurs promesses, ils peuvent maintenir leur côte de popularité, comme Mitterrand durant les deux premiers gouvernements Mauroy.
    Mais quand un président trahit ses promesses, après un temps, ou tout de suite, il faut qu'il s'attende à se faire botter le cul, voila tout.

    Certes, Sarkozy maintiendra toujours 20% d'opinion favorable, les 20% d'umpistes encartés, de libéraux fanatiques, et de contribuables engraissés qui meurent d'envie de contribuer un peu moins. Cette couche de la société n'est pas prêt de disparaître, un peu comme les 10% de nationalistes, de fascistes et autres xénophobes qui restent constants. Même si toutes ces classes politiques changent souvent de visage, comme toutes les classes.
    Seulement, ce n'est pas avec 20 ou 30% d'opinion favorable que Sarkozy se fera réélire.

    Vous ne rappelez même pas qui a élu Sarkozy. Vous auriez quand même pu le faire.
    Les personnes âgées, les retraités. Vous pouvez vérifier, regarder les études sociales des votants de2007, Sarkozy n'a dépassé les 50% QUE chez les plus de 60 ans. Et il les a même enfoncés.

    D'après ce que j'en sais, une partie de cet électorat reste fidèle à Sarkozy contre vents et marées, sans doute à cause de l'âge, qui les rend insensible à la sodomisation constante que leur fait subir le petit président, via le maintien au sol des retraites, l'augmentation des petites retraites de 25% qu'on attend toujours, les mensonges sur le bouclier censés les protéger (laissez-moi rire), et j'en passe. Mais bon, je crois qu'un certain nombre de retraités ont ouvert les yeux, et il leur reste encore deux ans pour ça, s'ils sont encore en état de voter.
    Quant aux futurs retraités, avec la réforme en cours, ils risquent d'avoir les crocs.

    Tout ceci étant dit avec tout le respect dû aux aînés, hein, j'ai autant d'admiration pour un vieux (vraiment) de gauche qu'un jeune (vraiment) de gauche. Mais force est de constater qu'il y en a un peu moins.

    Prophétie contre prophétie.
    On verra bien.

  • Hulk
    Hulk
    Auteur(e) de l'article
    • Posté à 03h31 le 17/07/2010

    J'avoue ma surprise après avoir lu deux jours durant les réponses des riverains à mon billet.

    La surprise, c'est que vous êtes nombreux à me dire, en substance : « il est évident que Sarkozy sera réélu, je le déplore, mais ce ne sera pas pour les raisons que tu indiques ».

    Amusant, non ?