Fichier de travail (INPUT) : ./DUMP-TEXT/Francais/page1utf8.txt
Encodage utilisé (INPUT) : UTF-8
Forme recherchée : \W(([Aa]m.ricani[sz])|(εξαμερ[ίι]καν[ίι]σ)|([Aα]μερικανοπο[ίι]).*?)|([Aα]μερικανισμός)\W
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Ligne n°82 : ... Un prénom , c’est à la fois la familiarité et le respect, la proximité et la sacralisation. Aristote, Jésus, Clovis, Dagobert, Jean-Paul (II), Astérix…Qui connaît leur nom de famille ? Qui a vu leur passeport ? Leur patronyme est passé aux oubliettes de l’histoire alors que « leur petit nom » est gravé dans notre inconscient collectif. C’est tendre un prénom, c’est affectueux par tant cela peut devenir dangereux. C’est un signe de connivence, une main tendue. Un général (De Gaulle), ça impose le respect et la distance ; une Arlette (Laguiller), ça sonne plus naturel, ça fait accueillant. Ajoutez à cela le parler vrai et légèrement gouailleur, vous avez le baba du populisme le plus authentique.- Ligne n°83 : Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »), il désigne aussi dans nos contrées des personnages peu recommandables : figures du milieu (Francis le Belge, Pierrot le fou) ou starlettes du moment (Loana, Steevie, Jean-Edouard, Jennifer…) Reste Johnny…Jusqu’à présent il était le seul à détenir cette étrange aristocratie du prénom. D’ailleurs, lorsqu’une fantaisie biographique lui est consacrée au cinéma, elle s’intitule Jean-Philippe . L’idole des jeunes avait-elle senti le vent tourner ? Ou bien craignait-elle qu’une génération moins cultivée l’appelle Optic 2000 ? Sur les affiches de sa nouvelle tournée, le chanteur apparaît christique, sans la moindre légende sinon sa propre icône. Il n’est ni Johnny ni Hallyday, encore moins Johnny Hallyday : il est.
Ligne n°400 : ...- Ligne n°401 : "Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »)": erreur dans le cas de Saddam Hussein, ce n'est pas une question d'américanisation mais d'arabisation car dans le monde arabe, il est vu comme un manque de respect de désigner quelqu'un seulement par son nom de famille.
- Ligne n°401 : "Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »)": erreur dans le cas de Saddam Hussein, ce n'est pas une question d'américanisation mais d'arabisation car dans le monde arabe, il est vu comme un manque de respect de désigner quelqu'un seulement par son nom de famille.