Fichier de travail (INPUT) : ./DUMP-TEXT/Francais/page29utf8.txt
Encodage utilisé (INPUT) : UTF-8
Forme recherchée : \W(([Aa]m.ricani[sz])|(εξαμερ[ίι]καν[ίι]σ)|([Aα]μερικανοπο[ίι]).*?)|([Aα]μερικανισμός)\W
_________________________________________________________________________________________________
- Ligne n°1 : Quick halal: non à l'islamisation de notre américanisation! - Chris Lefebvre sur LePost.fr (15:07)
Ligne n°104 : ...- Ligne n°105 : Quick halal: non à l'islamisation de notre américanisation!
Ligne n°114 : ... | Chris Lefebvre- Ligne n°115 : Vous aurez bien-sûr relevé le caractère ironique de ce titre emprunté à une affiche de lassociation Egalité & Réconciliation. En février dernier, la multinationale néo-française Quick avait créé la polémique en proposant (pourtant en vigueur à Toulouse depuis juillet 2009) des menus exclusivement halal dans 8 de ses restaurants. La classe politique, associative ainsi que de nombreux consommateurs sétaient opposés au projet, scandalisés par la perte de leur hamburger au bacon. Le « non à lislamisme » était sur toutes les bouches. Seulement voilà, le halal est un marché porteur. Dans les huit restaurants concernés, on relèvera aujourd'hui une augmentation des ventes de 100% et près de 25 emplois créés par fast-food. Cest pourquoi, ce mardi, la firme a annoncé son intention détendre le programme à 14 restaurants supplémentaires. Le halal, un marché porteur Forcément, les restaurateurs installés en banlieue « n'ont pas envie de passer à côté d'un marché comme le marché halal, estimé à quatre milliards d'euros et en croissance de 15% par an », soulignait Aziz Senni, fondateur de Business Angels des Cités avant de rappeler à raison que le problème se situe à un autre niveau : « Les huit Quick qui proposent des menus 100% halal sont tous implantés en banlieue, un espace essentiellement habité par des personnes de confession musulmane. La vraie question à se poser, c'est pourquoi la mixité sociale et ethnique est totalement absente de ces zones. Si les politiques d'intégration n'avaient pas échoué, on n'aurait pas toutes ces poches où se concentre un même type de population. Ça, c'est l'affaire des politiques. Ce n'est pas aux entrepreneurs de faire de la politique. » Un témoignage tout à fait exact mais qui omet un petit détail : quen a-t-on à faire de lislamisation de notre américanisation ? Lun où lautre, peu importe ! La culture française nest pas concernée, et encore moins menacée. Gilles Poux, maire PCF de La Courneuve , un exemple parmi tant dautres, dénonçait en février « la discrimination dune population » , martelant que « ce nest pas lidée [quil se fait] du vivre ensemble » . Mais les banlieues, qui sont le vrai problème, ne sont pas non plus lidée que je me fais du vivre ensemble. Cette attitude logique des entrepreneurs ne fait que découler de léchec des politiques en matière dassimilation. Echec de lassimilation et banlieue ostracisées Dernier témoignage croustillant : « C'est plutôt aux musulmans de s'intégrer à la culture française, et non l'inverse » se plaignait un passant aux journalistes de LExpress . Ah parce que Quick incarne la culture française ? Dernière nouvelle, les fast-foods sont partie intégrante de notre histoire. Je crois même quils étaient le repas favori de Louis XIV. Paraîtrait même qu'il était au menu au dernier repas de Napoléon à Saint-Hélène. Soyons sérieux. Réglons le problème de lassimilation et des banlieues avant de sinsurger bêtement contre "lislamisation de notre américanisation". Que Quick devienne 100% halal en banlieue et même partout en France, je n'irai pas plus ou moins manger leur nourriture industrielle, et ne verrai pas l'intégrité de ma culture française égratignée dun cheveu. Mais enfin, chacun ses combats, et chacun sa vision de la France...
- Ligne n°115 : Vous aurez bien-sûr relevé le caractère ironique de ce titre emprunté à une affiche de lassociation Egalité & Réconciliation. En février dernier, la multinationale néo-française Quick avait créé la polémique en proposant (pourtant en vigueur à Toulouse depuis juillet 2009) des menus exclusivement halal dans 8 de ses restaurants. La classe politique, associative ainsi que de nombreux consommateurs sétaient opposés au projet, scandalisés par la perte de leur hamburger au bacon. Le « non à lislamisme » était sur toutes les bouches. Seulement voilà, le halal est un marché porteur. Dans les huit restaurants concernés, on relèvera aujourd'hui une augmentation des ventes de 100% et près de 25 emplois créés par fast-food. Cest pourquoi, ce mardi, la firme a annoncé son intention détendre le programme à 14 restaurants supplémentaires. Le halal, un marché porteur Forcément, les restaurateurs installés en banlieue « n'ont pas envie de passer à côté d'un marché comme le marché halal, estimé à quatre milliards d'euros et en croissance de 15% par an », soulignait Aziz Senni, fondateur de Business Angels des Cités avant de rappeler à raison que le problème se situe à un autre niveau : « Les huit Quick qui proposent des menus 100% halal sont tous implantés en banlieue, un espace essentiellement habité par des personnes de confession musulmane. La vraie question à se poser, c'est pourquoi la mixité sociale et ethnique est totalement absente de ces zones. Si les politiques d'intégration n'avaient pas échoué, on n'aurait pas toutes ces poches où se concentre un même type de population. Ça, c'est l'affaire des politiques. Ce n'est pas aux entrepreneurs de faire de la politique. » Un témoignage tout à fait exact mais qui omet un petit détail : quen a-t-on à faire de lislamisation de notre américanisation ? Lun où lautre, peu importe ! La culture française nest pas concernée, et encore moins menacée. Gilles Poux, maire PCF de La Courneuve , un exemple parmi tant dautres, dénonçait en février « la discrimination dune population » , martelant que « ce nest pas lidée [quil se fait] du vivre ensemble » . Mais les banlieues, qui sont le vrai problème, ne sont pas non plus lidée que je me fais du vivre ensemble. Cette attitude logique des entrepreneurs ne fait que découler de léchec des politiques en matière dassimilation. Echec de lassimilation et banlieue ostracisées Dernier témoignage croustillant : « C'est plutôt aux musulmans de s'intégrer à la culture française, et non l'inverse » se plaignait un passant aux journalistes de LExpress . Ah parce que Quick incarne la culture française ? Dernière nouvelle, les fast-foods sont partie intégrante de notre histoire. Je crois même quils étaient le repas favori de Louis XIV. Paraîtrait même qu'il était au menu au dernier repas de Napoléon à Saint-Hélène. Soyons sérieux. Réglons le problème de lassimilation et des banlieues avant de sinsurger bêtement contre "lislamisation de notre américanisation". Que Quick devienne 100% halal en banlieue et même partout en France, je n'irai pas plus ou moins manger leur nourriture industrielle, et ne verrai pas l'intégrité de ma culture française égratignée dun cheveu. Mais enfin, chacun ses combats, et chacun sa vision de la France...