Fichier de travail (INPUT) : ./DUMP-TEXT/Francais/page35utf8.txt
Encodage utilisé (INPUT) : UTF-8
Forme recherchée : \W(([Aa]m.ricani[sz])|(εξαμερ[ίι]καν[ίι]σ)|([Aα]μερικανοπο[ίι]).*?)|([Aα]μερικανισμός)\W
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Ligne n°407 : ... Nicolas Sarkozy n’est plus président de la République, mais sa fameuse formule « travailler plus pour gagner plus » demeure d’actualité. Près des deux tiers des Français (61% exactement) préfèrent en effet disposer de davantage d’argent que de plus de temps libre, selon un sondage réalisé par TNS Sofres pour la banque en ligne ING Direct, et publié ce mardi. "L’argent a aujourd’hui un rôle central, moteur, dans la vie des Français, il est valorisé", insiste Nathalie Léauté, directrice du département Finance de TNS Sofres. La France en aurait-elle fini avec le tabou de l’argent ? Celui-ci ne serait-il plus synonyme de vulgarité mais de réussite, comme dans les pays anglo-saxons ? Pas si vite ! Un peu plus de la moitié de nos compatriotes jugent encore qu’il n’est pas de bon ton de parler d’argent. Et, pour 55% des hommes et 67% des femmes, l’argent apporte avant tout de la sécurité, loin devant le plaisir (33% et 43%).- Ligne n°408 : La peur d’une "américanisation" de la France
Ligne n°409 : Si les Français font aujourd’hui la part belle à l’argent dans leurs priorités, ce n’est donc pas pour « flamber » mais bien pour assurer leurs arrières, dans le contexte actuel de crise économique et financière. La preuve, s’il leur était possible de gagner 20% de plus, un bon tiers des Français affecteraient ces revenus supplémentaires à leur épargne, pourtant déjà très élevée avec un taux de 16,8% en 2011, et non à une amélioration de leur train de vie. ...
Ligne n°409 : ... Si les Français font aujourd’hui la part belle à l’argent dans leurs priorités, ce n’est donc pas pour « flamber » mais bien pour assurer leurs arrières, dans le contexte actuel de crise économique et financière. La preuve, s’il leur était possible de gagner 20% de plus, un bon tiers des Français affecteraient ces revenus supplémentaires à leur épargne, pourtant déjà très élevée avec un taux de 16,8% en 2011, et non à une amélioration de leur train de vie.- Ligne n°410 : "Compte tenu de la crise des finances publiques, les Français redoutent une "américanisation" du pays, avec une protection par l’Etat qui risque de s’amenuiser et donc de rendre plus difficile leur accès aux prestations de santé, par exemple", explique Jeanne Lazarus, chargée de recherche au CNRS. A quoi s’ajoute la peur du chômage, les plans sociaux se multipliant, avec, à la clé, le risque de peiner à financer les études des enfants et, plus globalement, de voir son pouvoir d’achat diminuer.
Ligne n°411 : Les Français ne voient pas la banque comme un partenaire ...