Fichier de travail (INPUT) : ./DUMP-TEXT/Francais/page37utf8.txt
Encodage utilisé (INPUT) : UTF-8
Forme recherchée : \W(([Aa]m.ricani[sz])|(εξαμερ[ίι]καν[ίι]σ)|([Aα]μερικανοπο[ίι]).*?)|([Aα]μερικανισμός)\W
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Ligne n°663 : ... Une identité en miette On sait qu’il y a 500 millions d’Européens dans l’Union Européenne, mais est-on certain que ces 500 millions d’individus peuvent dire : je suis, je me sens Européen ? D’après l’Eurobaromètre, seulement 10% des Européens se sentent d’abord ou exclusivement Européens, tandis que 90% se sentent d’abord ou exclusivement nationaux. De même, seulement 2% des Européens vivent dans un autre pays européen que le leur, seulement 13% des Européens sont mariés avec un/une Européen/ne d’un autre pays que le leur,…et seulement 0, 01% des travailleurs européens travaillent pour l’Europe, c’est-à-dire à Bruxelles ! Il est vrai qu’un certain nombre de pays non membres de l’Union Européenne se sentent Européens : des citoyens de Suisse ou de Norvège, des Balkans, de Turquie, voire de pays voisins à l’Est et au Sud. L’adhésion à l’identité européenne est aussi indéterminée que les frontières de l’Europe elle-même.- Ligne n°664 : On peut analyser les facteurs d’identification européenne sous trois angles : culturel, économique et politique. L’Européen s’identifie le plus aisément par un fonds culturel commun, notamment dans le domaine des arts et de la littérature. Mais cette tradition est menacée par l’américanisation de toutes les formes modernes de la culture : cinéma et télévision d’abord, de plus en plus aujourd’hui la littérature et les médias en général, jusqu’aux derniers nés des réseaux sociaux. Dans cette américanisation, la généralisation de la pratique de l’anglais joue un rôle harmonisateur, mais efface la diversité culturelle et menace l’identité européenne. L’enjeu pour l’avenir est probablement de créer une culture anglophone purement européenne, sans abandonner les cultures nationales traditionnelles.
- Ligne n°664 : On peut analyser les facteurs d’identification européenne sous trois angles : culturel, économique et politique. L’Européen s’identifie le plus aisément par un fonds culturel commun, notamment dans le domaine des arts et de la littérature. Mais cette tradition est menacée par l’américanisation de toutes les formes modernes de la culture : cinéma et télévision d’abord, de plus en plus aujourd’hui la littérature et les médias en général, jusqu’aux derniers nés des réseaux sociaux. Dans cette américanisation, la généralisation de la pratique de l’anglais joue un rôle harmonisateur, mais efface la diversité culturelle et menace l’identité européenne. L’enjeu pour l’avenir est probablement de créer une culture anglophone purement européenne, sans abandonner les cultures nationales traditionnelles.
Ligne n°665 : L’économie est sous les feux de la rampe, et constitue aujourd’hui l’essentiel de l’agenda européen. Sans revenir sur les grands débats très actuels des politiques macro-économiques, monétaire, budgétaire et commerciale, et la nécessité de l’amélioration de la gouvernance européenne qu’elles réclament, il faut regretter la lenteur de la mise en place du statut de société européenne, du brevet européen, de tout e qui faciliterait la mobilité économique en Europe : création de société, droit social et notamment maintien des avantages sociaux des travailleurs européens transfrontaliers. L’euro et Schengen ont été une percée formidable, dont on connaît les déboires aujourd’hui. L’avenir dira si c’était une étape vers une intégration réussie ou un idéal devant lequel il nous faut reculer. ...