Quel est ce prénom dont on escamote le nom ? Sur les deux rives de la politique française, des voix s’élèvent pour que l’on cesse d’appeler « Marine » la candidate du Front National. Ce qui contribuerait à la banaliser. L’intéressée n'a-t-elle pas recherché cet effet en apparaissant sur ses affiches avec le slogan « Avec Marine, c’est le moment ! » ? La gauche est quelque peu gênée aux entournures dans cette affaire car c’est elle qui a lancé cette mode du prénom. Jusque là, elle nommait sans scrupule ses héroïnes « Arlette », « Ségolène » ou « Martine ». Et de manière générale, dans la vie politique actuelle, quand on dédaigne ou méprise quelqu’un, on l’apostrophe par son nom : « Hollande », « Sarkozy », « Mélenchon »…
Un prénom, c’est à la fois la familiarité et le respect, la proximité et la sacralisation. Aristote, Jésus, Clovis, Dagobert, Jean-Paul (II), Astérix…Qui connaît leur nom de famille ? Qui a vu leur passeport ? Leur patronyme est passé aux oubliettes de l’histoire alors que « leur petit nom » est gravé dans notre inconscient collectif. C’est tendre un prénom, c’est affectueux par tant cela peut devenir dangereux. C’est un signe de connivence, une main tendue. Un général (De Gaulle), ça impose le respect et la distance ; une Arlette (Laguiller), ça sonne plus naturel, ça fait accueillant. Ajoutez à cela le parler vrai et légèrement gouailleur, vous avez le baba du populisme le plus authentique.
Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »), il désigne aussi dans nos contrées des personnages peu recommandables : figures du milieu (Francis le Belge, Pierrot le fou) ou starlettes du moment (Loana, Steevie, Jean-Edouard, Jennifer…) Reste Johnny…Jusqu’à présent il était le seul à détenir cette étrange aristocratie du prénom. D’ailleurs, lorsqu’une fantaisie biographique lui est consacrée au cinéma, elle s’intitule Jean-Philippe. L’idole des jeunes avait-elle senti le vent tourner ? Ou bien craignait-elle qu’une génération moins cultivée l’appelle Optic 2000 ? Sur les affiches de sa nouvelle tournée, le chanteur apparaît christique, sans la moindre légende sinon sa propre icône. Il n’est ni Johnny ni Hallyday, encore moins Johnny Hallyday : il est.
Dans une democratie il n'y a qu'un seul nom et prenom et c’est à la fois la familiarité et le respect, la proximité et la sacralisation.
Ce nom est democratie qui est le nom de tout un peuple sans aucune exception , c'est la voix du peuple et non celle des partis politiques qui ne cessent de la deshonorer,la profaner et la polluer avec des mensonges ou des assertions fausses.
La democratie c'est comme Johnny Hallyday
Sur les affiches de sa nouvelle tournée (pendant les elections on nous chante le nom de la democratie.)
le chanteur apparaît christiqueomme la democratie, sans la moindre légende sinon sa propre icône. Il n’est ni Johnny ni Hallyday, encore moins Johnny Hallyday : il est
tout comme la democratie
elle n'existe pas : elle est
Le père s'est fait un nom , la fille n'est pas le père et a tout a fait le droit de se faire un prénom. Quel mal à cela , si ce n'est encore de déranger les chasseurs de sorcières .
Arrêtez cet angélisme naïf quand il s'agit de diaboliser quelqu'un .
Personne a dit Soeur Marine comme Soeur Emmanuelle ou Soeur Théresa ?
Jusque dans les moindres détails le politiquement correct décortique et analyse tout ce qui concerne MLP pour tenter d'y trouver le moindre élément qui pourrait la discréditer.
Pourtant quand les Verts nous parlent d'une "campagne festive" lors de leur campagne des régionales ou que Aubry-Rochen nous parle de "égalité réelle" (ce qui est parfaitement impossible), personne ne vient analyser ces inepties pour les dévaloriser et dévaloriser ainsi leur créateur (qui, n'en doutons pas un instant, sont des agences de com qui pensent avoir trouvé des slogans qui marqueront l'histoire à l'instar de "suivez mon panache blanc" )
Monsieur Sébastien Le Fol semble etre atteint d'une fixation obsédante concernant le FN.(Voir son autre blog, un peu plus bas).Il existe aujourd'hui, d'excellents sommnifères pour retrouver un sommeil réparateur.
Marine est un prénom peu courant et respectable, et comme par hasard, l'aînée de Jean-Marie Le Pen sait le porter avec fierté. S'il faut encore lui chercher des poux dans la tête, simplement pour son prénom, et pourquoi pas critiquer son jean et ses talons aiguilles. Fichtre, Marine Le Pen dérange-t-elle à ce point pour qu'on lui trouve tous les défauts de la terre. Alors qu'elle est très photogénique avec sa blondeur et son visage rayonnant de jeunesse.
Il y a eu Ségolène maintenant il y a Marine .
jusqu'ou on va pousser le bouchon ?c'est vraiment n'importe quoi !
Il y a eu Ségolène maintenant il y a Marine .
jusqu'ou on va pousser le bouchon ?c'est vraiment n'importe quoi !
Une chasse aux sorcières digne de l'inquisition... Et se sont nos "politiques" ces êtres qui gesticulent sans pudeur dans un bac à sable ?? Les ficelles sont si grosses que cela cache quelque chose.. Gros doute de ma part. On ne se démène pas comme cela frénétiquement pour rien... Continuez comme cela, et elle aura mon vote.. pourquoi pas ! Après tout... en 4 ans, qu'aurait-elle le temps de faire ? si cela n'est pas mieux, cela ne pourra pas être pire... Et j'en aurai le coeur net :))
"Et pourtant, elle tourne"......
... Et c'est tout ce que vous avez trouvé, Mr Le Fol, pour apporter votre contribution, votre petite pierre, très petite pour le coup, à la vaste entreprise de diabolisation de la future candidate FN en 2012 qui se déchainera dés ce lendemain de cantonales réussies pour elle et qui devrait aller crescendo à mesure que sa popularité croissante fera perdre son sang froid aux états majors politiques et aux élites...?
Vous est il venu à l'idée que la facilité avec laquelle de plus en plus de français considèrent cette jeune femme avec bienveillance, voire sympathie, au point de ne plus la désigner que par son prénom, pourrait aussi venir, au delà des jeux de mots faciles du marketing politique ( marine = la vague...) du simple fait qu'elle doit être à peu près la seule à mettre des mots concrets sur leurs souffrances et leurs inquiétudes, la seule dont le langage ne sonne pas faux, la seule qui apparait systématiquement avec les couleurs nationales en arrière plan lorsqu'elle s'adresse à eux dans les médias, la seule qui ne leur donne pas l'impression d'être considérés comme des abstractions philosophiques qui devraient répondre selon les normes d'un politiquement correct qui les méprise autant qu'il les maltraite, aux injonctions du "bien penser" et du "bien voter" d'élites déconnectées qui décrètent que leurs angoisses sont de "faux problèmes", pour ne pas avoir à les traiter...?
Ca y est on a trouvé l'explication de la montée du FN et le moyen d'y remédier : il suffit d'appeler Marine Le Pen par son nom et plus par son prénom !!
C'était pourtant simple. Ca faisait bientôt 30 ans qu'on se demandait que faire face au FN. Y a pas à dire on est bien gouvernés
"Si l’usage systématique du prénom reflète l’américanisation du langage (pendant la guerre du Golfe, sur les télévisions américaines, on ne parlait que de « Saddam »)": erreur dans le cas de Saddam Hussein, ce n'est pas une question d'américanisation mais d'arabisation car dans le monde arabe, il est vu comme un manque de respect de désigner quelqu'un seulement par son nom de famille.
C'est surtout les femmes qu'on appelle ainsi : on dit Arlette mais pas Olivier; Martine mais pas Lionel; Marine mais pas Jean-Marie (sauf pour se moquer); Ségolène mais pas Dominique ou François ou Manuel... Une façon comme une autre de ne pas vraiment les prendre au sérieux (les femmes). En revanche on a toujours dit Simone Veil ou Madame Veil, jamais Simone (sauf pour se moquer) mais c'est parce qu'elle en impose à tous même ceux qui la détestent. Bref on dirait que les femmes en politiques sont perçues au mieux comme un brave élu de proximité tel le maire du village qu'on peut inviter chez soi pour boire un café en parlant du quotidien, au pire comme d'éternelles adolescentes un peu fragiles à protéger alors que les hommes évoluent dans les hautes sphères, c'est du sérieux, on les combat, on leur tape dessus et ils peuvent rendre coup pour coup. Chez une femme, c'est vulgaaaaiiiiiire. Non mais vous imaginez le succès qu'aurait Mélenchon en femme, même physique disgracieux et inélégant, même voix, même vocabulaire ? Au moins Marine Le Pen fait des efforts, elle !
C'est un travers un peu sexiste que d'appeler les femmes par leur prénom: Martine, Ségolène, Marine, Rachida... alors que les hommes ont un logo, un slogan: DSK, Sarko, etc.
Notez au passage que l'on ne parle pas de Marine Le Pen mais de MARION Le Pen, son véritable prénom. Nuance importante.