De nombreux internautes se contentent de mots de passe faciles à deviner et d'une seule étape de vérification, ce qui est très imprudent. UN ARTICLE DU NEW YORK TIMES..
Par New York TimesACTUALITÉ International S'abonner au Figaro.fr
«Mille mots ne valent pas une visite sur place.» En citant ce proverbe chinois, le directeur général de l'information pour la province autonome du Tibet (TAR) justifie le voyage qu'y a organisé, pour un groupe de cinq journalistes français, le gouvernement de Pékin. Même au cours d'un dîner très arrosé et scandé de toasts, ce grand Tibétain à peau sombre ne se laissera aller à aucun commentaire personnel sur les émeutes de mars 2008 dans la capitale.
Affichant son attachement toujours vivace au «matérialisme dialectique et au matérialisme historique» appris dans sa jeunesse, il n'a qu'une expression pour qualifier le soulèvement d'une partie des 46.000 moines tibétains: «un mouvement sécessionniste fomenté de l'étranger par le dalaï-lama et son entourage, qui veulent rétablir au Tibet leurs privilèges nobiliaires et la théocratie.» Nos questions sur le nombre de moines arrêtés au printemps 2008, et sur le nombre de ceux qui auraient été relâchés depuis, resteront sans réponses. La mission de ce cadre communiste obéissant est de nous faire prendre conscience des considérables efforts consentis par le gouvernement central pour développer le Tibet, pas de disserter de politique locale avec nous.
Mission aisée, car il n'y a pas ici de villages Potemkine. Il n'y a au Tibet que du réel, et du lourd. Le Toit du monde n'a pas échappé à l'américanisation accélérée de la Chine des vingt dernières années (les infrastructures du New Deal, la société de consommation, l'idéologie environnementaliste, tout cela dans un même élan).
Lorsqu'on passe plusieurs jours à Lhassa et qu'on se rend ensuite à Shigatze (deuxième ville du Tibet) par les 300 km d'une route culminant à 5.000 mètres d'altitude, les réalisations du gouvernement central en infrastructures sautent aux yeux. À l'aéroport de Gongkar atterrissent sans problème les Jumbo Jets, qui sont bourrés de touristes chinois le «pays des Neiges» a reçu plus de cinq millions de visiteurs au cours de l'année 2009. Sur la route magnifique menant à la capitale, les derniers modèles de 4×4 s'arrêtent pour laisser passer un troupeau de chèvres, conduit par deux bergères tibétaines, à vestes de poulou (fourrure de yak) et hadas (écharpes) orange vif. Après un tunnel n'ayant rien à envier, par sa modernité, à celui du Mont-Blanc, la route traverse puis longe les eaux tourbillonnantes du large fleuve Yarlung Zangpo (le Brahmapoutre), venues du mont Qomolangma (l'Everest). Les bancs d'alluvions, où paissent quelques vaches, sont plantés de bannières de prière à fanions multicolores. Du côté de la montagne, la roche est peinte de courtes échelles blanches, pour aider les âmes des défunts à gagner le paradis.
Peu de détritus visibles ne viennent gâcher l'extraordinaire beauté de cette campagne, où les meules de foin, ressemblant à des chapeaux coniques de magicien, sont encore édifiées au râteau. En 1990, l'usage des sacs en plastique a été interdit dans l'ensemble de la Région autonome du Tibet (dont la superficie est supérieure à deux fois celle de la France). Malheureusement, juste au moment où on se met à rêver un peu, à retrouver les planches en couleur de Tintin au Tibet, on tombe soudain sur un panneau publicitaire géant, juché sur un pylône de béton, où le joueur de tennis espagnol Rafael Nadal vante les mérites d'un nouveau modèle de 4 × 4 coréen. Réveil brutal à la mondialisation.
Jusqu'au centre de Lhassa, fini la poésie. On croise encore un groupe de paysans tibétains à cheval, mais la plupart conduisent de petits motoculteurs à remorque. Entre deux prés se dresse un massif bâtiment de béton, de verre et d'acier, réplique kitsch d'une préfecture pompidolienne d'Ile-de-France: la caserne centrale flambant neuve des pompiers de cette ville de 300.000 habitants.
Il y a en fait deux Lhassa. Le Lhassa chinois (au moins 4/5 de la population) ressemble à une ville soviétique (larges artères se coupant à angle droit, vastes esplanades de marbre bâties autour de statues d'ouvriers et paysans marchant ensemble vers des lendemains radieux) qui aurait été brutalement touchée par la baguette magique de la fée Consommation (vitrines de fringues et d'écrans plats, fast-foods, «malls», cinémas multiplexes). Le Lhassa tibétain, dont les maisons en pierre de taille ne dépassent pas quelques étages, déroule ses antiques ruelles pavées autour du temple du Jokhang, cœur du bouddhisme tibétain. Après minuit, le contraste est saisissant entre les deux Lhassa. Celui-ci se recouvre silencieusement d'un quadrillage militaire, par groupes de six soldats hans casqués et en treillis camouflé, aux visages étonnamment jeunes. Celui-là n'est gardé que par des cohortes d'enseignes lumineuses criardes, qui ne s'arrêteront pas de clignoter de la nuit.
Aux émeutes de 1989 qui furent militairement réprimées par un gouverneur à poigne, Hu Jintao, aujourd'hui président de la République populaire de Chine, et qui marquèrent la fin des contacts indirects avec le dalaï-lama, réfugié en Inde , le gouvernement central répondit, dans un deuxième temps, par l'injection massive de subventions. Pour un communiste chinois, la révolte ne peut être que fille de la misère matérielle. On ne se borna pas à construire des écoles et des dispensaires. On privilégia, par toutes sortes d'exemptions fiscales, les investissements privés dans l'agriculture et la petite industrie. À Lhassa, on vous fait visiter avec fierté les serres d'une coopérative maraîchère qui a décuplé le niveau de vie de ses paysans tibétains; une grande brasserie ultramoderne (encore supervisée par une dizaine de techniciens allemands); la société d'un entrepreneur tibétain, ancien instituteur ayant opté pour le business lors du mot d'ordre «Enrichissez-vous!» de Deng Xiaoping, qui produit une superbe huile de noix bio, vendue 50 euros le bidon à Pékin ou Francfort, et qui vient de lancer une eau minérale style Évian, illustrée par l'Everest.
Dans cette région à l'ensoleillement exceptionnel, le gouvernement a même implanté un institut technique d'énergie solaire, les Chinois étant les leaders mondiaux des panneaux photovoltaïques. Pour parfaire la modernité, une vaste réserve naturelle protégée a été créée au centre de Lhassa. Ici, les industries polluantes sont interdites, car Pékin a décidé de faire du Tibet la «barrière de sécurité écologique» de la Chine.
Pour faire concurrence aux réalisations culturelles du dalaï-lama à Dharamsala (nord de l'Inde), le gouvernement a construit une université, dotée d'une immense bibliothèque de textes sacrés anciens, ainsi qu'un centre de médecine tibétaine traditionnelle. Politique du patrimoine aussi: les grands temples ont été restaurés par l'État et les déprédations de la Révolution culturelle ne se voient pratiquement plus. Au sublime monastère de Tashilhunpo (XVe siècle), les Tibétains ne sont pas seuls à faire leurs dévotions. On voit aussi de plus en plus de Hans se prosterner devant les statues dorées du Bouddha. Comme si, pour les Chinois, le destin à long terme du Tibet, c'était aussi de leur fournir une réserve de spiritualité, en prévision du jour où ils seront saisis par la nausée du consumérisme…
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Sans l'invasion et l'occupation communiste le Tibet d'aujourd'hui ressemblerai probablement au Bouthan (qui partage la même religion et à une culture similaire) bien plus pauvre que le Tibet sous domination chinoise mais où la population est bien plus heureuse.
réponse à M. SYNECDOQUE: je n'ai pas vécu au Tibet mais en Chine, Sichuan (7 ans), et aussi Yunnan. je suis allée une fois au Tibet mais ai été arrêtée à la première auberge et reconduite à la frontière (je n'avais pas de visa). c'est vrai que je n'ai pas travaillé sur des chantiers de construction; labas, souvent les Chinois considèraient les Tibétains comme des gens de pauvre éducation qui ont des couteaux, qui font un peu peur; les tibetains que j'ai rencontrés (nombreux dans certaines parie du Sichuan, m'ont tous fait comprendre leur sentiments nationaux, ceci sans exception. Dans l'idée d'autonomie voir d'indépendance du Tibet, on ne parle pas d'un retour à la théocratie et à l'esclavage, mais d'une démocratie et d'une libre culture Tibétaine.
Pourquoi Hu Jintao n'invite pas le Dalaï Lama à Pekin ? Mao l'avait bien fait en son temps. Il ne le fera pas car il a peur que des centaines de milliers de bouddhistes chinois viennent l'accueillir et recevoir ses enseignements ce qui mettrai à mal toute sa propagande (même si il n'est pas leur leader spirituelle le Dalaï Lama est vénéré par les bouddhistes du monde entier)
@erkamani : en effet, vous êtes dans le faux, à Taiwan qui est pourtant pro américain, des gens disent qu'ils ne représentent pas Boudha et que c'est un usurpateur...
Peut être qu'ils ne considèrent pas comme leur leader spirituel (comme d'ailleurs la majorité des bouddhistes) , mais ils ont pour lui un très grand respect. Lors de sa dernière visite en 2009 à Taiwan ils ont été des milliers à l'accueillir et recevoir ces enseignements, bizarre pour une personne qu'ils sont censés considérer comme un usurpateur !!!
Le président Ma avait d'ailleurs été très critiqué pour avoir refusé de le rencontrer alors que le Dalaï lama s'était déplacé principalement pour prier pour les victimes du cyclone qui venait de frapper l'île.
ah bon, je ne parle pas mandarin mais ma femme oui et elle a vu un reportage l'année dernière avec une manifestation hostile au dalai lama à Taipei et des commentaires négatifs envers le dalai lama...
mon cher monsieur? vous manquer de la connaissance de l'histoire.
dans la période de mao, dalai lama était le vice président de la chine. c'était surement mao lui invita à pekin. mais après 1959, l'année où il arrivait en Inde, Mao n'a plus invité.
maintenant, la chine bienvenue dalai lama, mais c'est lui qui vient pas.
même si bcp de bouddistes viennent l'accueillir, c'est parce qu'il est le chef religieux. comme Benoit XVI, vous croyez vraiment un chef religieux en visitant la france va faire peur de sarko? c'est drole.
personnellement, j'aime bien lui voir, pourquoi pas?
Merci de préciser ces faits pour ceux qui ne le savaient pas.
Mais en passant le Pape aussi n'est pas le bienvenu en Chine (que ce soit en tant que chef religieux ou tant que chef d'Etat du Vatican) Pourquoi?. Parceque les communistes athées (car même si elle s'est convertie à l'économie de marché, la clique au pouvoir à Pekin demeure communiste au fond d'elle même) ont toujours eu peur des religions et pour cause rappelez vous le désormais célèbre "n'ayez pas peur" de Jean Paul II aux polonais opprimés.
On parle d'Americanisation mais il s'agit en fait d'adoption du systeme de vie des pays de l'Ouest, France comprise. Qu'on se promene sur les "Champs" a Paris, Broadway a New York, l'artere principale de Pekin "Changanjie" ou les avenues de beaucoup d'autres villes du monde, Il me semble que les enseignes de magasins soient les memes!
Le consumerisme et les "Sous" ont pris le dessus sous ($$$) toutes les latitudes.
curieux cette manie contre l americanisation : ........
on critique mais sans RIEN proposer qui entraine l adhesion .....
proposez "qq chose" qui convaint: et le monde vous suivra ....; se lamenter de la disparition de culuture , langue, civilisations, reste un aveu d impuissance et de decadence : les cilisations sont mortelles disait popaul V. de sete .
ps : ce qui ne veut pas dire que j admire les usa mais le retour a la theocratie neme parait pas "enthousiasmant"
En réponse à Celina Julier.
Bonjour. Ayant, pour des raisons professionnelles vécu et travaillé en Chine pendant 7 ans, j'ai à ce titre employé de nombreux tibétains sur les opérations de construction dont j'avais la responsabilité. Une opération durant en moyenne environ 2 ans, cela permet de faire connaissance et de parler en confiance avec nos interlocuteurs. Aucuns de ceux-ci, des hommes jeunes de 25 à 30 ans, n'ont connu ni ne souhaitent le retour du Dalaï Lama, ni le retour du régime théocratique ancien (à peu près comparable à celui que les talibans voulaient instaurer en Afghanistan). J'ai pu constaté, lors de visites au Tibet, que les temples sont ouverts et que les moines organisent librement leur vie. Ceci est la réalité du Tibet d'aujourd'hui. Comme m'ont dit mes interlocuteurs, " vous au moins vous écoutez; vous n'êtes pas comme certains de ces occidentaux et tout particulièrement, des français, (sic) qui pensent savoir mieux que nous, ce qui est bon pour nous"
Cordialement à tous.
Synecdoque
Curieux commentaire... Je vis en Chine et je vais au Tibet tous les ans et mon expérience est exactement à l'opposé de la votre.
A savoir que pratiquement TOUS les Tibétains ont une admiration sans borne pour le Dalaï-lama. Au-delà de considérations religieuses, il représente pour eux, le Tibet libre.
Même les non-croyants (rares mais ça existe aussi au Tibet) l'apprécient car "il parle du monde entier et pas seulement du Tibet" comme me l'a confié un jeune Tibétain.
Quant au temple, vous omettez toutes les campagnes "d'éducation patriotique" imposées aux moines. Et encore faut-il que ce soit de vrais moines ! Lors d'une visite au monastère de Drepung à la réouverture du Tibet aux étrangers, j'ai croisé UN seul moine qui était totalement incapable de me dire à quoi correspondait la chapelle dont il était censé s'occuper...
Les autres monastères étaient eux fermés et sous bonne garde de l'armée. Depuis, ils ont rouvert, tourisme oblige, mais dire que les moines organisent librement leur vie est une pure aberration.
Pour le retour du régime théocratique qui plus est assimilé à celui des talibans, je vous renvoie à votre honnêteté intellectuelle visiblement en manque de vitamine D avec votre "particulièrement les Français".
Très puissant comme commentaire... Et qui ne m'empêche pas d'avoir une très belle vue sur les Twin Towers de LG (à Pékin donc).
N'en déplaise aux militants de gauche (communistes, Europe écologie, ...) il faut noter qu'avant la rattachement du Tibet à la Chine par décision de l'ONU il y a plus de 60 ans, la population tibétaine connaissait la famine et était composée essentiellement de moines boudhistes et d'un certain nombre de bergers-agriculteurs. Actuellement, pour développer l'économie tibétaine locale et pour faire du Tibet une ville touristique, le gouvernement chinoise n'a pas hésité à dépenser des centaines de millions d'EUROS pour faire construire une ligne de chemin de fer sur des centaines de Km pour relier le Tibet au reste de la Chine. Le Tibet est devenu peu à peu prospère, il y a beaucoup de commerces et quelques industries. Les tibétains (qui parlent naturellement la langue nationale chinoise) travaillent avec les Hans dans des magasins, supermarchés, hôtels, restaurants, night clubs,...
Par ailleurs, les hans sont boudhistes comme les tibétains et la cohabitation entre les deux cummunautés ayant la même religion ne pose aucun problème.
Par conséquent, il serait complètement stupide de comparer le lien France-Algérie (qui est un grand pays) avec celui Chine-Tibet (qui est une province de la Chine depuis plus de 60 ans).
De toute façon, quand le chef religieux charismatique Dalaï Lama partira, il n'y aura plus d'opposants tibétains au gouvernement Chinois, parce qu'il n'y aura pas de leader. En outre, le Dalaï Lama lui-même a déclaré qu'il ne souhaitait pas l'indépendance, mais uniquement l'autonomie, alors que le gouvernement chinois exige que tous les enfants du tibet (qu'ils soient d'origine tibétaine ou Hans ou autres) se doivent d'apprendre le chinois à l'école, et non pas la langue régionale tibétaine. D'autant plus qu'au Tibet, il y a actuellement plus de Hans que de Tibétains !
De toute façon, il serait préférable que les enfants tibétains, citoyens chinois, puissent aller à l'école jusqu'à l'Université et avoir un métier bien rémunéré que de se destiner à devenir moine boudhiste sous la coupe du chef religieux tibétain.
Donc, pas de fantasme utopique sur l'indépendance du Tibet, même la majorités des tibétains non religieux n'en veulent pas.
N'en déplaise aux militants de gauche (communistes, Europe écologie, ...) il faut noter qu'avant la rattachement du Tibet à la Chine par décision de l'ONU il y a plus de 60 ans, la population tibétaine connaissait la famine et était composée essentiellement de moines boudhistes et d'un certain nombre de bergers-agriculteurs. Actuellement, pour développer l'économie tibétaine locale et pour faire du Tibet une ville touristique, le gouvernement chinoise n'a pas hésité à dépenser des centaines de millions d'EUROS pour faire construire une ligne de chemin de fer sur des centaines de Km pour relier le Tibet au reste de la Chine. Le Tibet est devenu peu à peu prospère, il y a beaucoup de commerces et quelques industries. Les tibétains (qui parlent naturellement la langue nationale chinoise) travaillent avec les Hans dans des magasins, supermarchés, hôtels, restaurants, night clubs,...
Par ailleurs, les hans sont boudhistes comme les tibétains et la cohabitation entre les deux cummunautés ayant la même religion ne pose aucun problème.
Par conséquent, il serait complètement stupide de comparer le lien France-Algérie (qui est un grand pays) et celui Chine-Tibet (qui est une province de la Chine depuis plus de 60 ans).
De toute façon, quand le chef religieux charismatique Dalaï Lama partira, il n'y aura plus d'opposants tibétains au gouvernement Chinois, parce qu'il n'y aura pas de leader. En outre, le Dalaï Lama lui-même a déclaré qu'il ne souhaitait pas l'indépendance, mais uniquement l'autonomie, alors que le gouvernement chinois exige que tous les enfants du tibet (qu'ils soient d'origine tibétaine ou Hans ou autres) se doivent d'apprendre le chinois à l'école, et non pas la langue régionale tibétaine. D'autant plus qu'au Tibet, il y a actuellement plus de Hans que de Tibétains !
De toute façon, il serait préférable que les enfants tibétains, citoyens chinois, puissent aller à l'école jusqu'à l'Université et avoir un métier bien rémunéré que de se destiner à devenir moine boudhiste sous la coupe du chef religieux tibétain.
Donc, pas de fantasme utopique sur l'indépendance du Tibet, même la majorités des tibétains non religieux n'en veulent pas.
Le Tibet n'a jamais connu la famine avant l'invasion chinoise.
Par contre, grâce aux actions "inspirées" de Mao dont la fameuse réforme agraire, le Tibet a connu une très grande famine de 1960 à 1962.
Merci donc de rendre à César ce qui lui appartient...
Sinon, "la cohabitation entre les deux cummunautés ayant la même religion ne pose aucun problème". Ah mince, je n'avais pas compris que votre commentaire devait être humoristique ! J'allais y répondre sérieusement...
@salsepareille : ah bon, pas de famines avant 1949 avec un régime féodal! alors, des sources?...c'est sur que le régime de Mao n'était pas le paradis surtout sur sa fin mais il a développé la Chine. Les dernières famines en Chine étaient sous l'occupation japonaise (pour votre info les japonais pillaient les récoltes) mais après ce qu'il ne faut pas entendre pour dénigrer la Chine...
Des sources ? Mais c'est vous qui devriez en fournir pour appuyer vos affirmations... Le régime de Mao n'était effectivement pas le paradis puisque le "grand bond en avant" de votre idole a tout de même provoqué entre cinquante et soixante millions de morts en exigeant notamment que les paysans fondent tout leur métal (et donc tous leurs outils) pour alimenter les "petits hauts fourneaux" ce qui a entraîné la plus grande famine connue jusqu'à présent.
C'est Deng Xiaoping qui a développé la Chine avec ses réformes économiques qui ont évité à ce pays de sombrer dans le chaos.
Et si vous n'avez pas de sources sur ces faits, je ne vois même pas pourquoi vous parlez de ce sujet.
@Salsepareille : pourquoi devrais-je fournir des sources??? qui critique la Chine, est ce moi? et pour votre info je ne suis pas fan de Mao et ma femme qui est chinoise non plus. On n'est pas non plus des supporters du communisme, mais on sait que le dalai lama est un manipulateur et que le régime des moines tibétains étaient loin d'être le rêve comme beaucoup d'occidentaux et de journalistes veulent faire croire...cela s'appelle de la désinformation.
«un mouvement sécessionniste fomenté de l'étranger par le dalaï-lama et son entourage, qui veulent rétablir au Tibet leurs privilèges nobiliaires et la théocratie.» -> c'est vrai et soutenu par la CIA...
Oui c'est vrai et on sait aussi assez peu que le Dalaï-lama utilise des crânes humains, du sang et de la peau dans des cérémonies religieuses.
Si, si, c'est vrai, je l'ai lu dans le "Quotidien du Peuple", journal sérieux et officiel par excellence.
la Chine et le Tibet, cela me fait penser à la France et l'Algérie. c'est bien que la Chine essaye de développer le Tibet, construise des universités et des hopitaux, apprennent aux jeunes tibetains à parler le Chinois etc...mais cela n'efface pas que le Tibet est une nation differente de la Chine (culture, langue, écriture, coutmes, histoire, ethnie, religion etc.. )
espérons que quand le Tibet retrouvera son indépendance, il y restera un héritage culturel chinois pour le bébéfice des deux nations, et non de l'amertume.
je note aussi que, contrairement à la propagande chinoise, le garant de la paix au Tibet est le dalai Lama; ses succésseurs risquent d'être beucoup plus vindicatifs.
Eh bien ça fait plaisir de voir qu'il y a au moins une personne sensée ici.
Il est évident que le Tibet est un pays colonisé et lorsque l'on voit les stigmates de la colonisation de l'Algérie encore aujourd'hui, il est certain que l'amertume des Tibétains sera très longue à effacer.
Je dois dire que la propagande chinoise a réussi son coup avec cette histoire de "théocratie féodale moyenâgeuse"... Tout le monde reprend ce credo en se gardant bien de comparer avec ce qu'il y avait en Chine à la même époque.
Cela dit, je suis entièrement d'accord avec votre conclusion. Seul un changement en Chine fera évoluer les choses.
Et il y a de plus en plus de courageux Chinois (dont pas mal d'avocats) qui petit à petit, essayent de faire bouger la société. C'est la note optimiste.
@salsepareille : quand on ne connait pas un sujet il vaut mieux se taire...en fait, continuez à écouter l'opinion des journalistes occidentaux et restez dans le faux...
Merci de vos conseils avisés mais je préfère juger par moi-même dans les pays concernés en discutant avec le plus de monde possible. Cela dit, ne vous en déplaise, la presse occidentale est plutôt bonne en général sur ces sujets. Et en tout cas, mille coudées au-dessus de la presse chinoise entièrement contrôlée par l'état. Reste la presse de Hong Kong comme le "South China Morning Post" qui fait de réels efforts d'investigations.
Je vous laisse donc avec le "Quotidien du Peuple" (qui fait bien rire les Chinois eux-mêmes) et les dépêches du gouvernement que propage l'agence Xinhua.
Avec ça, vous êtes sûr de rester dans le vrai...
vous êtes drole...déjà je ne lis pas le "quotidien du peuple". Etant français je sais très bien que les journalistes français véhiculent leur propre idée dans les articles...je fais plus confiance aux journaux canadiens comme la Presse ou le journal de Montréal pour info qui est largement moins subjectif...
Cyril Henry Hoskin (dit T.Lobsang Rampa) n'a jamais mis les pieds au Tibet. Si vous voulez mieux connaitre la vie et la spiritualité du Tibet, il y a de bien meilleurs livres écrits par de vrais tibétains.
Bonjour. Oui, je savais cela. Et j'ai même lu des livres écrits par leurs auteurs locaux, qui n'avaient pas la même saveur que l'imaginaire. Cinq semaines en ballons - Voyage au centre de la terre - Le tour du monde en 80 jours - Vingt mille lieux sous les mers - ... lui n'on plus ou lui aussi, restait dans sa chambre.
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