#Flux RSS des articles Flux RSS des commentaires Quantcast IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-4H55 ledivinparadoxe Mercredi 10 octobre 3 10 /10 /Oct 00:00 POUR OU CONTRE LA PEINE DE MORT http://img.over-blog.com/500x361/3/25/13/24/londres/Londres-14/P1090495 .JPG Nos catégories trop claires et nos mots abusifs nous font croire que la justice s’oppose à la violence et lutte contre elle. Pourtant, il s’avère que ces dires ne désignent pas un ensemble cohérent. Pour ou contre ? Il semblerait utile d’aller chercher ailleurs l’explication de cette grande différence entre ces deux mots qui nous gouvernent…Comme un couple d’opposés qui libère ou emprisonne à volonté nos émotions et participe à notre soi-disant savoir sur le monde. Pourtant est-il juste dans nos choix de chaque jour ? Suis-je pour ? Suis-je contre ? L’abolition de la peine de mort dans l’optique d’une meilleure conscience est tout simplement le résultat d’un système totalement hypocrite. Celui-là même qui voudrait nous faire croire qu’un être capable des pires atrocités pourrait-être reconnu comme citoyen avec des ayants droits comme celui du droit de vivre… Prenons ce jeune homme de 17 ans qui a violé puis brulé sa jeune victime ; récidiviste pour agression sexuelle. Est-ce là toute la clarté de la justice humaine qui se voudrait être juste en lui laissant le droit de vivre alors qu’il n’a pas respecté ce dernier ? Le droit de vivre dans la déclaration universelle des droits de l’homme reflète bien toute l’incertitude dans laquelle nos consciences engourdies se perdent. Ainsi le droit de vivre est bafoué au détriment du droit de donner la mort ! TU NE TUERAS POINT … L’abolition de la peine de mort est une injustice fondamentale dans les droits de l’homme qui donne une représentation d’homme coupé en deux morceaux séparés. Pour ou contre ? Pourtant en y réfléchissant, un homme contre n’est pas plus concevable qu’un homme pour.. Il suffirait peut-être tout simplement d’arrêter la pensée paresseuse qui prétend toujours trouver dans une cause unique, la solution logique qui pourrait la résoudre ; celle qui consisterait à trouver un bouc émissaire afin de se déresponsabiliser face à certaine situation dramatique. Ne pourrions-nous pas faire l’effort au niveau individuel de comprendre qu’intégrer des données venues de disciplines différentes pourraient éviter d’être obligé de choisir de tels raisonnements : Pour ou contre ? Si l’on arrête notre raisonnement à ce stade de la connaissance, on tombe dans un déterminisme humain qui nous pousse doucement mais surement vers notre fin. Car comment vivre dans un monde où il y a tant d’incohérences révélées qui restent tout de même effectives et maintenues en l’état comme si l’homme n’avait pas l’intelligence suffisante pour résoudre ses propres paradoxes. La peine de mort ne peut être abolie que si nous étions certains que nous n’en ferions pas un faux acte de foi dans un monde cruel que seul la force d’un corps permet d’affronter et que seul la bonté d’une âme pourrait socialiser… Cela serait oublier que certains êtres n’ont pas d’âmes. * * * * * Plus + Email + Lien + Imprimer Partager l'article ! POUR OU CONTRE LA PEINE DE MORT: Nos catégorie ... * * * IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?locale=fr_FR&send=false&la yout=button_count&show_faces=false&action=like&colorscheme=light&he ight=21&href=http://ledivinparadoxe.over-blog.com/article-pour-ou-c ontre-la-peine-de-mort-89620738.html * Par ledivinparadoxe - Publié dans : COUPS DE PLEURS - Communauté : Les mots en liberté Ecrire un commentaire 0 - Voir le commentaire - Voir les 0 commentaires Précédent : LA TORTUE Retour à l'accueil Suivant : VIOL.ON Présentation * Blog : Le blog de le divin paradoxe de Yaris * Le blog de le divin paradoxe de Yaris * Catégorie : litterature poésie mandala Littérature * Description : Les yeux dans les étoiles et en même temps l'univers est et n'est pas. N'oubliez jamais les deux pôles de la Vérité, l'Absolu et le Relatif. 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Les gens doivent apprendre à haïr, et s’ils peuvent apprendre à haïr, on peut leur enseigner aussi à aimer, car l’amour naît plus naturellement dans le cœur de l’homme que son contraire. " Nelson Mandela * Accueil * A propos de * Politique * Economie * International * éditorial * Vous avez la parole cher(e)s e-citoyen(e)s ! fév 09 2012 19 Commentaires Par jeunecitoyen Justice, Politique, Sujets de société Image Pour l’abolition de la peine de mort dans tous les pays ! Que de passions et de débats pour la peine de mort ! La peine de mort a été abolie dans bon nombre de pays occidentaux depuis des décennies mais son ombre, plus ou moins menaçante au gré de faits divers (tragiques) plane toujours nous… En effet, les meurtres n’ont point cessé, et à la violence et tragédie de certains crimes s’accompagnent souvent le désir de vengeance des proches de la victime soutenus par la société. Certains politiques, en mal de popularité, et certaines figures merdiatiques en quête de buzz, essaient de surfer dans cette océan qu’est la souffrance humaine et prient pour que les bas-instincts des hommes tels les vagues reviennent toujours plus fortes. Et, si au milieu de la vindicte populaire perçoit-on des voix dissidentes, des voix prônant plutôt la réflexion, un système carcéral plus stricte et une possible réinsertion, alors ces gens sont vus tels des êtres insensibles à la peine des victimes, se souciant beaucoup plus du sort des criminels. Il n’est pas rare d’entendre ce genre de propos: "Quoi ?!!! La vie d’un meurtrier est donc supérieure à celle d’une victime ?" ou "Mais comment peux tu être hostile à la peine de mort , les meurtriers ne s’abstiennent pas de tuer, eux …" Ce sujet est capital, car se jouent plusieurs visions de la société. Je ne vais pas essayer de caricaturer ceux qui sont pour la Peine de mort; chacun étant libre d’avoir son point de vue mais je vais juste essayer de vous expliquer en quoi je suis opposé à cette barbarie. Je suis opposé à la peine de mort, non seulement pour des raisons de principes mais aussi d’efficacité. Loin de moi l’envie de donner de leçons, en effet, je n’ai jamais connu la souffrance éprouvée par les proches de victimes. je ne sais même pas si je serais capable de supporter cette douleur si un de mes proches devait être violé et tué, je pense d’ailleurs que je voudrais certainement me venger. Je n’aurais qu’à l’esprit de tuer cet individu qui n’a montré aucune pitié. Mais pour autant je n’aurais point raison, je renierais mes idées ou convictions, et la haute idée que je me fais de la justice (qui n’est point parfaite) dans un État de droit. Je vais peut-être vous choquer mais je considère la peine de mort, comme « la négation absolue des droits humains, un meurtre commis par l’État, avec préméditation et de sang-froid » , comme un "assassinat légal . On tue précisément un assassin parce que ce qu’il ne faut pas tuer. D’ailleurs j’observe une contradiction intéressante; l’Etat interdit de tuer mais ne s’empêche pas lui-même de mettre à mort autrui …Cette mise à mort n’est pas faite pour des raisons de défense nationale (invasion imminente d’un pays ) mais pour des rasons liées à la vengeance. Et quand bien même la peine de mort serait efficace(ce qui est totalement faux), que penser des victimes d’erreurs judiciaires dont les vies ont été gaspillées inutilement ? On ne peut revenir dans le passé. La justice est avant tout une construction humaine, de ce fait elle n’est point infaillible et parfaite. C’est bien beau que la justice "humaine" reconnaisse dix ans plus tard qu’une erreur a été commise, ce n’est point cela qui fera revenir l’innocent, le sacrifié qui a été condamné dans la honte, sous les injures et quolibets, perdant parfois leurs familles respectives et amis … l’innocent lui-même aura subi une triple peine : Une peine d’emprisonnement, la peine capitale et la peine la plus ignoble et tragique qui soit étant donné que l’innocent, cette victime impuissante, se savait innocent. Quelle souffrance de se savoir impuissant à prouver son innocence …Pleurer, crier de toutes ses forces et de toute son âme, mais rien n’y change ; La justice des hommes veut que vous payez de votre sang impie et impur le meurtre d’une petite fille ou d’un petit garçon. Je n’ose essayer de me mettre à la place de ces gens, de ces victimes "d’horreurs" judiciaires … Cela a du être assurément le pire des supplices et je prie le Bon Dieu de ne jamais être dans pareille situation car cela peut arriver à tous. Oui même à vous, chers lecteurs (et lectrices) car l’Homme est un loup pour l’homme. Votre voisin, celui qui rit avec vous en vous saluant quotidiennement, jaloux de votre vie , de votre insouciance, peut œuvrer en vue d’un sombre dessein dans le but de vous plonger dans les abîmes, dans ce puits sans fond qu’est le désespoir humain. On me dira qu’il y a eu peu d’erreurs judiciaires et que c’est tout ce qui compte. Cet argument peut être contesté de deux manières: Tout d’abord qui nous dit qu’il n’y en a pas eu plus, et qu’il n’y aura pas d’erreurs dans le futur ?En effet , la science évolue et c’est grâce à cette science qu’on a connu certains crimes ; Ensuite une vie humaine, une seule, est et restera sacré à jamais. Je ne peux donner la vie et même si je le pouvais, une vie reste unique . D’ailleurs, même si je reprouve ce sentiment de toutes mes forces, Je trouve que la peine de mort est une peine plutôt rapide pour celui qui veut se venger. A travers la peine de mort, si on se met dans le psyché de celui ou celle qui veut se venger, celle-ci n’est elle pas une peine qui fait en sorte que le condamné soit soulagé de tous ces tracas terrestres ?Souffrira t-il longtemps ? L’être humain, tel un oiseau, n’est pas fait pour rester dans une cage et la prison, quoiqu’on en pense, reste une cage. Je pense à ce titre que la prison est bien plus efficace pour punir autrui. Il n’y a pas de peine de mort «humaine». Quelle que soit la méthode employée, l’exécution ne poursuit qu’un seul but, supprimer une vie. La peine de mort prive une personne de la possibilité d’expier un forfait, de réparer, de se repentir et de s’amender. Concernant l’efficacité , je pense que la peine capitale n’empêche aucun délit. Les études scientifiques n’apportent aucune preuve que la peine de mort ait réellement l’effet dissuasif qu’on lui attribue. Au Canada par exemple, le nombre d’assassinats a diminué depuis l’abolition de la peine de mort. Aux États-Unis, en revanche, il est plus élevé dans les États qui pratiquent l’exécution capitale que dans ceux qui y ont renoncé. Pour empêcher efficacement les délits, il est nécessaire d’avoir un taux élevé d’élucidation des crimes et un système judiciaire travaillant de manière équitable, rapide et conséquente. j’avais lu dans je ne sais plus quelle revue, que certaines populations (dans certains pays) se faisaient justice elle-même (au vu de la corruption de leurs appareils judiciaires et policiers), Néanmoins les faits divers n’ont point cessé. [Au fond de chaque homme civilisé se tapit un petit homme de l'âge de pierre, prêt au vol et au viol, et qui réclame à grands cris un œil pour un œil. Mais il vaudrait mieux que ce ne fût pas ce petit personnage habillé de peaux de bêtes qui inspirât la loi de notre pays.] Albert Camus, Réflexions sur la peine capitale [Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont, celles-là, sont nobles.] Robert Badinter – Extrait d’un discours à l’assemblée nationale, le 17 septembre 1981 [Dans les pays de liberté l'abolition est presque partout la règle ; dans les pays où règne la dictature, la peine de mort est partout pratiquée. Ce partage du monde ne résulte pas d'une simple coïncidence, mais exprime une corrélation. La vraie signification politique de la peine de mort, est bien qu'elle procède de l'idée que l’État a le droit de disposer du citoyen jusqu'à lui retirer la vie. C'est pas là que la peine de mort s'inscrit dans les systèmes totalitaires : [...] Douze personnes, dans une démocratie, qui ont le droit de dire : celui-là doit vivre, celui-là doit mourir ! Je dis : cette conception de la justice ne peut-être celle des pays de liberté, précisément pour ce qu’elle comporte de signification totalitaire.] Robert Badinter [Notre justice à nous, comme notre destin, est tâtonnement, trouble, erreur, nuage, doute ; martyr, je m'applaudis ; juge, je me redoute ; l'infaillible, est ce moi, dis ? Est-ce toi ? Réponds.] Victor Hugo : Les quatre vents de l’esprit - L’échafaud -1870 Bref, c’était juste l’opinion d’un Bisounours. About these ads Évaluez ceci : Share this: * Twitter * Facebook * Google * LinkedIn * Tumblr * Email * WordPress: J'aime chargement… Connexe Tagué bas instincts, capital car, extreme-droite, Front national, Marine le pen, mort, Opinion, peine capitale, Peine de mort, Philosophie, son ombre, USA 19 réflexions sur “Pour l’abolition de la peine de mort dans tous les pays !” 1. netcritics dit : février 9, 2012 à 8:12 3% d’erreur judiciaire, trois condamnés à mort sur 100 sont des innocents… De quoi faire réfléchir. Autre point pour soutenir ton dernier point sur l’effet dissuasif, en Norvège, qui a un des taux de criminalité le plus bas (voir le plus bas), les prisons ne sont pas considéré comme un lieu de sanction, mais elles sont conçu pour que les prisonniers prennent conscience de leurs erreurs et préparent leur réinsertion, résultat: 40% de taux de récidive contre 55 en France et 60 aux Etats-Unis… Je te conseille d’aller voir cette vidéo: http://www.vice.com/fr/vice-news/norwegian-prisons?Article_page=2 ça pourrait t’intéresser! :) Réponse + jeunecitoyen dit : février 10, 2012 à 10:36 Merci :) Ravi d’écouter des argument supplémentaires .Les 3% d’erreurs judiciaire , c’est une moyenne mondiale ou une moyenne spécifique a tel pays ? Réponse + ikamika dit : juin 13, 2012 à 7:52 Je pense que j’irai en norvège, au moins j’aurai une belle vie… j’irai d’abord tué quelque personnes puis j’irai en prison enfin dans ce beau quartier…. N’IMPORTE QUOI….. les violeurs les tueurs les pédophiles ne mérite plus de vivres. Chacun sont opinion mais je trouve ça abusé. Ils sont punis par la loi, on va dire 20 ans, puis ils ressortent, puis ils recommencent… Ces voyous ne mérite pas de vivre surtout pas dans un beau quartier, la personne qui nous à quittés à cause des gens comme eux ne méritent pas la belle vies…. Désolé mais comme on dit chacun son opinion…. Réponse o jeunecitoyen dit : juin 17, 2012 à 11:42 Que Faites-vous des erreurs judiciaires ? Je préfère et de loin sauver un coupable que de condamner un innocent . o Anonyme dit : septembre 7, 2013 à 10:28 la peine de mort est moralement inacceptable puisque seul dieu a le droit de desider de la vie de l homme 2. Christella dit : février 13, 2012 à 9:25 Tu as résumé ce que je pense, la peine de mort c’est un désire de vengeance plus qu’un désire de justice, et ce n’est pas parce qu’on y est fermement opposé que l’on ignore la souffrance des victimes ou des proches des victimes. A la place des victimes, je comprend tout à fait qu’il soit tentant de supprimer purement et simplement la raison de la souffrance que l’on éprouve, mais cela n’enlèvera pas la souffrance, n’annulera pas le crime commis, ne dissuadera pas les autres criminels, ira à l’encontre du côté sacré de la vie. La vie est trop sacré pour que collectivement ou non, on choisisse qui peut vivre ou mourir, on légalise le meurtre en imposant des conditions d’application, mais cela reste un meurtre. Bref, je ne fais que répéter ce que tu dis, pour dire à quel point je suis d’accord avec toi. Je te conseil " The Life of David Gale" si le sujet t’intéresse même dans le cinéma, c’est un film qui parle des erreurs judiciaires et toutes les conséquences irréversible, je l’ai vu il y a très longtemps mais j’ai vraiment aimé ! Réponse + jeunecitoyen dit : juillet 12, 2012 à 7:42 Merci christelle =) Réponse 3. Alan dit : mars 9, 2012 à 11:01 Je partage ton avis sans réserve. Je tiens juste à ajouter que la peine de mort soulève un problème de responsabilité et méme de religion… Après tout, pour ceux qui croient en Dieu, qui est ce qui endossera la responabilité du ‘meurtre légal’ des individus? L’Etat?le juge? Le medecin qui a préparé l’injection? Le policier qui était présent? En ce qui concerne les 3 prcents d’innocents, quelqu’un devrait être responsable et endosser ledit meurtre légal, quelqu’un devrait passer à la chaise électique pour son erreur… Ça ce serait de la justice. Ce serait stupide peut etre mais ce serait de la justice… Aussi, puisqu’il n’est pas possible de responsabiliser des individus clés ou de faire passer l’Etat à la potence, la peine de mort n’a vraiment pas lieu d’être.. Les prisons sont construites pour rendre justice et pour éviter ces bétises légales (jaime bien l’expression.lol) Réponse 4. missguaya dit : mars 25, 2012 à 12:42 On n’aurait pas le doit de "tuer" légalement mais en revanche on peut emprisonner à vie, priver une personne de sa liberté… Qu’est-ce donc le droit d’avoir " la vie sauve" si c’est pour passer le reste de sa vie enfermé entre quatre murs… ? Je suis entièrement opposée à la peine de mort. Mais je me pose néanmoins une question: est- il réellement plus inhumain de condamner quelqu’un à mort que de le condamner à la prison à perpétuité? L’Homme est fait pour aller et venir; L’Homme est fait pour être libre. Celui qui est condamné à perpétuité ou celui qui a 60 ans et qui est condamné à 30 ans de prison… Finalement, lui aussi est condamné… à mourir en prison. Comme l’a dit Monsieur le ministre R. Badinter lors d’une conférence récente, le débat sur la peine de mort en France est clos, il n’ y a pas lieu d’y revenir. En revanche, la question de l’emprisonnement mériterait de plus amples réflexions… Réponse 5. Raph dit : juin 30, 2012 à 8:51 Sujet très délicat…Il nous partage nous même. La peine de mort peut-être un très bon moyen comme un très mauvais, de même pour l’emprisonnement. En effet la justice est une des chose les plus compliquer à définir ! Moi je pense qu’une peine de mort, utilisée uniquement lorsque le(s) crime(s) répond(ent) à certaines "règles", est une bonne chose. En effet la personne qui commet l’acte horrible, d’assassiner tout les membres de sa famille, de tuer abominablement un homme et faire des choses normalement impensable avec son corps, ou encore un meurtre de masse, … devrait être confronté à la peine de mort ! Je dis bien "confronté" à la peine de mort et la condamnation à perpétuité lors de son jugement. Sinon il est trop simple de commettre ces actes et de contourner la justice …Regarder en Norvège, cet homme pourrait se cacher derrière l’asile. Dès lors tous ces crimes seraient pardonnés ?! Que font-ils des familles ?! Que font-ils de la justice ?! Pourquoi abattons nous un animal sous prétexte qu’il nous à mordu ?! Ah oui, la justice … (Personnellement, si je me fais tuer par un animal ma volonté serait de laisse vivre cet animal) D’où la totale contradiction avec ce qu’il vient d’être dit précédemment ! Par ailleurs, l’emprisonnement seul ne résout pas les problèmes. Au contraire ils les aggravent, le taux de récidive reste important, le taux de criminalité croît, tout comme l’argent qu’il faut investir dans ces centres d’emprisonnement. Mais il évite l’injustice, des innocents ne sont pas tués à la place de coupables ! Je reste donc très partagé, au fond de moi la peine de mort est une mauvaise chose et n’a pas lieu d’être … Mais ! Quand je vois ces hommes qui tuent sans états d’âmes leurs femmes, leurs enfants … Il m’arrive de penser, qu’ils méritent la même chose ! La raison prend le dessus, mais on n’ est jamais sûr de rien ! Réponse + Anonyme dit : janvier 30, 2013 à 1:52 très vrai Réponse 6. Thomas Guillaume dit : juillet 15, 2012 à 9:17 Pour le rétablissement d ‘ urgence de la peine de mort en France. La sanction suprême que constitue la peine capitale à l’ encontre d ‘ un assassin est pleinement légitime, car proportionnelle au crime commis. Ce n ‘ est pas une " vengeance " , mais le triomphe de la justice et de la morale. Une société saine se doit d ‘ infliger la punition maximale en réponse à l ‘ acte le plus odieux qui puisse être commis. Les avantages résultant de la mise en place de la peine de mort sont les suivants : 1) Suppression de tout risque de récidive. 2) Dissuasion efficace, à condition qu ‘ elle soit appliquée de façon systématique en cas de culpabilité avérée. Bien sûr, il perdurera toujours le risque d ‘ erreur judiciaire, aboutissant à la condamnation à mort d ‘ un innocent. Aucun système n’ est infaillible, le risque zéro n ‘ existe dans aucun domaine. Les cas de condamnations à mort d ‘ un innocent sont exceptionnels, rarissimes, anecdotiques et insignifiants. La peine de mort est conçue pour protéger la population des criminels, pour sauver des vies innocentes : 1 vie sacrifiée pour des centaines, voir des milliers de vies sauvées, voilà le ratio des erreurs judiciaires. Les détracteurs de la peine de mort utilisent deux arguments principaux, qui ne tiennent pas la route, pour justifier leur hostilité à cette juste sanction. Les voici : 1) " Si la société tue un assassin, elle se met à son niveau, se comporte de la même façon que lui, répond à la barbarie par la barbarie. " Cet argument, cyniquement relativiste et profondément malhonnête, met donc sur le même plan un assassinat et l ‘ élimination d ‘ un criminel, d ‘ un nuisible, par la société. Il est parfaitement immoral et choquant car il induit que la vie d ‘ un assassin a autant de valeur et est aussi respectable que la vie de la malheureuse victime de cet assassin. Deux vies dont la valeur est pourtant, évidemment, incomparable. 2) Les détracteurs de la peine capitale justifient aussi leur opposition à la peine de mort au nom des " Droits de l ‘ homme " , leur leitmotiv. Comme si un assassin pouvait bénéficier des mêmes droits que ses concitoyens. Dans ce cas précis, ce n ‘ est plus de " Droits de l ‘ homme " qu ‘ il s ‘ agit, mais de " Droits du criminel " . Un autre argument gauchiste et laxiste entendu de manière récurrente à propos d ‘ un assassin qui a purgé sa peine de prison : " Il a payé sa dette à la société ! " Ah oui, vraiment ? " Payé sa dette " ? Entre 10 et 20 ans de prison pour s ‘ être permis de retirer à un individu ce qu ‘ il avait de plus précieux ? Non ! L ‘ assassin n ‘ aura " payé sa dette " que lorsqu ‘ on lui aura, à lui aussi, retiré ce qu ‘ il avait de plus précieux ! Encore un argument régulièrement asséné par les bien-pensants anti-répressifs : " La peine de mort n ‘ est pas dissuasive ! " C ‘ est archi-faux, et je vais le démontrer. Aux Etats-Unis, après avoir été suspendue de 1967 à 1973, puis rétablie dans 75 % des états, le taux d ‘ assassinats est passé de 11,6 pour 1000 habitants en 1970, à 5,4 pour 1000 habitants en 2004. En France, durant la décennie qui a précédé l ‘ abolition de la peine capitale ( 1971-1981 ) , le nombre de crimes sur mineurs s ‘ est élevé à 39. Pour la décennie qui a suivi l ‘ abolition de la peine de mort ( 1981-1991 ), le nombre de crimes sur mineurs s ‘ est élevé à 124. Que fait-on en France, face au crime ? On subit, on fait des " marches silencieuses " , on pleure, on est dans la ( légitime ) compassion et empathie pour les victimes martyres, alors qu ‘ il serait urgent d ‘ agir, d ‘ éradiquer le crime de notre pays, en rétablissant la peine de mort pour les assassins, mais aussi ( et là, ça n ‘ engage que moi ) pour les violeurs et les pédophiles violeurs. J ‘ y ajouterai les cambrioleurs, car un cambriolage est un viol psychologique, affectif et émotionnel, une agression d ‘ une violence inouïe, dont les conséquences psychiques peuvent être aussi graves que celles d ‘ un viol. Les trafiquants de drogue, marchands de mort, doivent aussi être passibles de la peine capitale, pour crimes contre l ‘ humanité. Aujourd ‘ hui en Iran, les violeurs sont condamnés à la pendaison publique. Comme quoi, tout n ‘ est pas négatif dans cette république islamique. La terreur ne doit plus être du côté des honnêtes gens, mais du côté des criminels. C ‘ est l ‘ Etat qui a le devoir de terroriser les criminels, et non les criminels qui doivent continuer à terroriser la population. La peur, la terreur, seule vraie dissuasion, doit basculer du côté des criminels. Quand on supprime la peine de mort pour les assassins, la peine de mort est appliquée aux innocentes victimes. Il n ‘ existe donc qu ‘ un seul moyen d ‘ empêcher toute récidive criminelle à la sortie de prison, c ‘ est de réinstaurer la peine capitale. La France est le pays occidental dans lequel la magistrature pénale est la plus laxiste, car la majorité des magistrats ( et magistrates ) est imprégnée par l ‘ idéologie " progressiste " de gauche, la " culture de l ‘ excuse " , la bien-pensance " humaniste " anti-répressive, la commisération, " l ‘ indulgence " , la " compréhension " pour les criminels, qui, au fond, ne seraient que des " victimes " du " racisme " , de la " discrimination " , de " l ‘ exclusion " , de la " pauvreté " , du chômage, et qu ‘ ils se " vengeraient " en commettant leurs crimes, prendraient leur " revanche " sur cette société si " injuste " et " cruelle " . Ils se retournent la cervelle, ils se creusent le cerveau à toujours leur trouver des excuses, des " circonstances atténuantes " . En réalité, ces magistrats collabos éprouvent bien plus de compassion, d ‘ empathie et de sympathie à l ‘ égard des criminels qu ‘ à l ‘ égard de leurs pauvres victimes, dont ils se moquent comme d ‘ une guigne, enchainant les dossiers tels des automates technocratiques. Si la perpétuité réelle et certaine existait, elle serait, certes, dissuasive, mais beaucoup moins que la peine capitale. J ‘ ajouterais que nourrir et surveiller des criminels coûte une fortune aux contribuables que nous sommes . Un criminel mort ne coûte plus rien. Il faut revoir de fond en comble la politique contre l ‘ insécurité, contre la délinquance, et la politique de lutte contre le crime. S ‘ agissant de la répression de la délinquance, la France manque cruellement de places de prison. En attendant la construction de nouvelles prisons pour pouvoir y enfermer les voyous et les criminels toujours plus nombreux et impunis, les hôpitaux et les casernes ( que l’ Etat est en train de vendre ) pourraient et devraient être transformés en prisons. Une dernière remarque, strictement personnelle et intime, concernant les assassinats crapuleux de jeunes femmes ou de fillettes par des prédateurs solitaires, des rôdeurs assoiffés de sang, souvent tueurs en série, qui les avaient kidnappées ou massacrées sur place : si un jour, ma fille se faisait atrocement massacrer comme l ‘ a été, par exemple, Laëtitia Perrais, je me chargerais personnellement du cas de son assassin, en l ‘ exécutant moi-même, lui appliquant la peine juste, la peine proportionnelle au crime qu ‘ il a commis, la peine qu ‘ il mérite. J ‘ irais ensuite en prison ? Je m ‘ en contrefous radicalement. J ‘ aurais fait mon devoir moral de père. Mon devoir de rendre la justice des hommes. La légitimité morale prime sur la légalité judiciaire. J ‘ aurais la conscience tranquille et le coeur léger. Si j ‘ avais laissé la " Justice " lui infliger une peine ( comme toujours ) dérisoire, sans commune mesure, sans rapport avec la gravité du crime, je ne l ‘ aurais jamais supporté. Devant porter ce fardeau de culpabilité jusqu ‘ à la fin de mes jours. Réponse + Anonyme. dit : mars 1, 2013 à 4:12 Bon. Je vais décortiquer quelques phases de ce que tu viens de dire, en essayant de te faire reprendre la raison, ou discréditer tes propos qui sont parfois totalement absurdes. " d ‘ un nuisible" : Toute société à ses bon et mauvais citoyen. Une société ou le crime serait presque inexistant existerait quad le nombre de citoyen est petit. Tout le monde n’a pas une vie bien rangée et parfaitement ordonnée. Beaucoup on des difficultés. Et puis pour me mettre dans le rôle de la personne " qui ne comprend rien et qui dit des trucs débile" : "d ‘ un nuisible" me rappelle qui déjà ? A oui _____ ( insérer dictateur) "Aucun système n’ est infaillible, le risque zéro n ‘ existe dans aucun domaine." : Certes, le risque zéro n’existe pas : mais dans le cas présent, quel est le risque ? D’après cette phrase, on pourrait conclure que le risque d’erreur est très faible, hors est-ce vrai ? Le saura-t-on jamais ? "Les cas de condamnations à mort d ‘ un innocent sont exceptionnels, rarissimes, anecdotiques et insignifiants" : je rêve, ou tu viens de traiter une vie humaine comme insignifiante ? Si c’est ta fille que l’on aurait demandé à sacrifier, ou même toi-même, aurais-tu eu la même réflexion ? C’est parce que tu n’es pas touché que tu dis cela, mais le fait d’en sacrifier quelques uns me rappelles des idéaux qui sont plus que controversés dans la société actuelle… "J ‘ y ajouterai les cambrioleurs," :Sérieusement ? Quelqu’un qui vole une télévision est bon pour la peine de mort ? C’est beaucoup trop radical ! Dans ce cas, les pauvres gens à la rue, qui doivent voler pour subsister, pourquoi ne pas les tuer tant qu’on y est ? Et en plus ça fera une épuration de la société ? Il fut arrêter de dire n’importe quoi.. Encore, prendre position pour la peine de mort pour les grand criminel, je conçois ( même si je ne suis pas d’accord, je comprend qu’on puisse l’être), mais étendre cette peine au voleur, c’est aller beaucoup trop loin dans le radical. " ces magistrats collabos " : Maintenant, c’est contre le système judiciaire en général ? Tu parles de collabos, mais ils se sont associés avec celui avec qui tu partage le plus d’idée… Si tu n’es pas content de ce que l’Etat peut faire, que des magistrats (qui sont des gens comme toi et moi) essayent de mettre un peu de bien dans ce monde, alors je comprend que tu veuilles faire la loi toi même. Mais ta petite existence est elle assez, en rapport avec les centaines de personnes qui, au fur et à mesure de l’histoire France, ont consacré du temps à faire un Etat le plus juste possible? Tu veux appliquer la loi de la nature, une loi totalement animale : l’aigle est ton préféré non ? De base, comparer la vie humaine à une autre est une idée absurde : si on mettait pasteur ( qui a oeuvré énormément) devant un canon, et que devant un autre on mettait 2000 personnes, qui faudrais-il mieux sauver ? Pasteur, qui sauva beaucoup de monde ? Ou les 2000 ? Si on sacrifie les 2000, on sacrifie aussi leur descendants, leur découvertes potentielles, leur part de l’histoire. En bref, il faut arrêter d’extrapoler sur le sujet : ce qui est fait est fait, et seul un gouvernement d’une certaine extrémité serait capable de réinstaurer la peine de mort. Réponse 7. El Justicier dit : juillet 16, 2012 à 2:23 La peine de mort est une barbarie . Réponse 8. Lili Larouge- Marilia Gonçalves dit : septembre 16, 2012 à 12:20 Si j’étais mère ou familier très proche d’une victime, il est fort probable que je sois prise d’une vague de folie, qui me pousserait à punir le ou les coupables en les tuant; qui sait ou la folie nous entraîne… Mais une chose c’est la réaction à chaud de la douleur ( qui doit être encadré d’urgence par des spécialistes) autre chose c’est la Justice et l’état qui se doivent de regarder sereinement les événements même les plus tragiques. Alors oui, je suis contre la peine de mort, et même en cas de vengeance familiale, j’attendrais que des services médicaux me prennent d’urgence en mains, et me soignent non de ma douleur, qui ne passerait pas, mais de ma haine qui si elle aboutissait ferait de moi, un être empli de remords, et qui n’aurait plus rien à voir avec la personne que je suis.Tuer n’est pas un acte anodin, et il ne peut que détruire l’humain qui vit en nous. J’ai assisté par la télé aux débats à l’Assemblée et j’étais la émue, les yeux pleins de larmes, et quand l’abolition a été proclamée, je voyais,défiler dans mon imagination, Zola, Hugo et tant d’autres que s’étaient indignés contre la peine de mort! Voilà ma posture devant cette question. Réponse + Raph dit : mars 1, 2013 à 4:54 Je suis d’accord sur un seul et unique point, lorsque l’on perd un proche, on peut-être dérouté de la soi-disante raison qui nous anime et donc vouloir qu’on inflige à celui ci, ce qu’il a infligé à notre défunt proche. Cependant, je ne vous suis pas dans votre considération de la prise en charge. L’homme se doit de par son comportement d’épouser le mouvement de la vie. Par là je veux dire, que ce n’est pas par une prise en charge par des "spécialistes" (qui n’existent pas, mais en qui je n’ai déjà pas confiance) que le monde se portera mieux. C’est à l’homme qui a perdu son proche, enlevé par un individu des plus haineux et déraisonné mais qui reste un homme (même défaillant), qui doit effectué une introspection et un travail sur lui même dans le but simple et unique de s’émanciper de cette haine qui l’anime. Non pas totalement car cela est impossible, ne pas accorder non plus le simple pardon de sa propre volonté mais juste haïr cette être tout en sachant que faire ce qu’il a fait ne serait qu’à l’origine d’une haine encore plus immense envers soi. L’homme doit vivre la vie et non l’affronté avec dégout, tuer est ignoble mais se faire prendre en charge pour s’émanciper de notre haine et contrôler notre malheur est à mon goût tout aussi immonde. Avec mon plus profond respect, voilà ma pensée libertaire vis-à-vis de votre vision et de la condamnation à mort. N’oubliez pas Albert Camus qui a mes yeux est un des plus grand homme se battant en faveur de l’abolition de la peine de mort… Réponse 9. Puck Elf-jigenryu dit : mars 1, 2013 à 3:30 3% d erreurs et 40% de récidive dans le pays ou ce taux est le plus bas. oui les erreurs sont tristes car un innocent paye les méfaits d un criminel… cela est du a la corruption existante au sein de ce qu on appel injustement la justice, car la loi, les lois sont corruptible. mais ou est la justice quand on sait que 40% de récidive est le mieux que l on puisse faire sans sanction? est-ce juste de se dire que la moitié des assassin, violeurs et tueurs épargnés pour la monstruosité qu ils ont commise seront relâché et recommenceront? de savoir que d avoir épargné la vie d un être ignoble causera la perte de la vie d être innocents? un père? une mère? leurs enfants? tout cela car on pense cruel et inhumain de punir par la mort un être qui as tué et tuera encore… en pensant cela vous être complices de tout les crimes immondes commis par ceux que vous avez sauvé et qui recommenceront ce pour quoi vous les avez épargnés. cela ne fait il pas de vous des assassin pire encore que ceux qui sont pour la peine de mort.. car eux sont coupable d avoir assisté a la mise a mort d un criminel… vous par contre êtes coupables d avoir assisté un criminel reconnu dans sa récidive et le meurtre d un être innocent. oui la vie est un miracle et il faut en prendre soins.. et si vous défendez vraiment la valeurs de la vie.. demandez vous si l élagage d un arbre est cruel? si manger de la viande est un meurtre? si une vie humaine vaut plus qu une vie tout court.. si prendre des mesures nécessaires et douloureuses pour prévenir une nouvelle horreur est une erreur, si rester passif en regardant le ciel en faignant d ignorer que celui qu on a protégé ne se soucie que de son prochain crime n est pas déjà un crime en lui même,… oui je suis pour la peine de mort, pour bien des raisons qui m appartiennent… mais celle la je la partagerai… je préfère savoir que celui qui a tué le fils de mon voisin ne recommencera plus jamais et vivre avec ma culpabilité que de me réveiller un jour et de voir cet homme me remercier d avoir pu tuer mon fils pour continuer son œuvre. protéger la vie signifie aussi prévenir l horreur et prendre des mesures; par contre protéger celui qui n accorde aucune valeurs a la vie, l as déjà détruite et tend a recommencer (40% de récidive) c est déjà faire fi de la vie… alors qu on pretend la protéger. Réponse 10. Max dit : mars 31, 2013 à 7:38 J’apporte un point de vue plus pragmatique, et un peu moins "spirituel". Considérons la peine de mort comme ce qu’elle est : une sentence judiciaire. Toute peine doit normalement chercher à satisfaire plusieurs choses : sanctionner est la plus évidente, sécuriser la société l’est bien qu’elle soit souvent oubliée, rendre justice aux victimes, qui est satisfait de moins en moins. En ce sens, la peine de mort n’a rien à se reprocher. Le problème tient dès lors dans la nature de la sanction, la mort. J’ajouterai qu’un autre problème est que contrairement à d’autres sanctions, on ne peut revenir sur la sanction s’il y eu erreur judiciaire : il est mort. Dans une justice "parfaite", elle serait une bonne alternative. Mais tant que l’erreur est humaine, et que les criminels trouvent des moyens d’échapper à la justice, l’erreur est possible, et la peine de mort n’est pas envisageable. Ensuite, je pense que s’il on envisage la peine de mort, il faut également revoir à quels crimes elle convient. Par exemple, un meurtre passionnel ? Pour moi non. Un accident de la route meurtrier ? Bien sur que non. Etc. Le problème de la criminalité dans notre pays (et ailleurs) c’est la récidive. Celle-ci existe parce que notre justice est mauvaise, elle ne fait pas peur, elle ne soigne pas les criminels, et de fait leur permet de recommencer, sans d’autres sanctions que de retourner en prison pour y retrouver ses potes. Au final donc, en considérant un coupable qui l’est réellement, elle n’est pas une mauvaise alternative, d’abord parce qu’elle offre une sentiment de justice rendue, ensuite parce qu’elle permet (un peu et malgré les chiffres) de placer un futur criminel sous son épée de damoclès, mais surtout parce qu’elle écarte définitivement un danger potentiel de la société qu’elle doit protéger. Une peine de mort "idéale" serait celle qui est appliquée lorsque d’autres peines n’ont pas marché. Et là se pose un tout nouveau problème : la peine de prison est elle satisfaisante et suffisante ? Réponse 11. Anonyme ;) dit : décembre 17, 2013 à 6:35 Je vais pas m’étendre sur le sujet, je vais juste poser une question aux internautes qui sont contre la peine capitale. Et si la victime était de votre famille ? Votre petite fille se fais violer puis tuer vous répondez quoi ? 20 vingts avec sursis ? Ne vous foutez pas de la gueule du monde non plus. Ce n’est pas de la vengeance, un criminel en moins c’est quelques innocents de sauvés ( et sa compense largement les erreurs judiciaires qui n’arrive pas souvent ). Réponse Laisser un commentaire Annuler la réponse. 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Flux des commentaires Aïda: Est-il bon de récompenser les élèves lorsqu’ils sont assidus à l’école ? Elody: la passion alternate alternate réfléchir à l'Oustal WordPress.com réfléchir à l'Oustal Just another WordPress.com weblog __________________________________________________________________ « Aïda: Est-il bon de récompenser les élèves lorsqu’ils sont assidus à l’école ? Elody: la passion » Joëlle: La peine de mort est-elle juste? La peine de mort est-elle juste ? Dans le premier cas je dirais que oui et j’argumenterais mon choix et dans le deuxième et troisième cas je dirais que la peine de mort n’est pas juste. Tout d’abord, la peine de mort est juste, car on doit condamné une personne si elle commet un meurtre. Si quelqu’un a tué une personne doit-elle vivre? Par exemple; si un homme tue une femme il ne doit pas vivre donc la peine de mort est juste car on doit condamné quelqu’un qui tue. Ensuite, la peine de mort n’est pas juste elle est insuffisante, on ne doit pas condamné quelqu’un sans qu’il souffre a sont tours. Si quelqu’un assassine une autre personne on doit le condamné qu’il reste en prison pendant toute sa vie pour qu’il souffre donc la peine de mort n’est pas juste, elle est insuffisante Puis, la peine de mort n’est pas juste, car on reproche a un meurtrier ce que la justice fait. Si une personne tue, la justice la condamne a la peine de mort, ce qui fait que la justice et a sont tour un meurtrier, il commet la même faute que la personne donc la peine de mort n’est pas juste. Pour conclure, la peine de mort n’est pas juste, car il faut que la personnes souffre a sont tours, qu’il souffre autant qu’il a fait souffrir les personnes. About these ads WordPress: J'aime chargement… Connexe Tags: justice, peine de mort, Terminales bepa sap 2 Cette entrée a été publiée le 29 octobre 2009 à 13 h 46 mi, et est classée dans 1. Suivez les commentaires de cet article par flux RSS 2.0. Vous pouvez poster un commentaire ou rétrolier depuis votre site. 3 Réponses à “Joëlle: La peine de mort est-elle juste?” 1. Angélique et Melanie dit : 26 novembre 2009 à 10 h 29 mi | Réponse Tout d’abord ont pense que ton texte est vraie: elle est juste et injuste à la fois. Mais nous pensions que la peine de mort devrais être appliqué sur les personnes qui on tué des personnes ou qui on fait du mal exemple violer une petite fille et la tué après , meurtre …… Mais aussi je suis contre pour la peine de mort quand les délie non pas de rapport avec la vie exemple: Vole de voiture , braquage de banque … Alors la peine de mort est juste dans un cas et n’ai pas juste dans l’autre ! 2. Céline et Claudine dit : 30 novembre 2009 à 11 h 23 mi | Réponse Tout d’abord, si la peine de mort était acceptée, elle serait utilisée à bon mais aussi à mauvais escient. En effet, un pédophile ayant commis un acte de pédophile serait jugé et certainement mis à mort. Par exemple, le meurtrier et violeur, Marc Dutroux, fut condamné à la réclusion mais pas tué. Le mériterait-il ? Si la loi sur la peine de mort était légalisée, plusieurs hommes auraient était tué. Mais n’y aurait-il pas eu des abus ? Auraient-ils été les véritables coupables ? Donc la peine de mort serait sans doute était utilisé à bon et mauvais escient. 3. deux elo dit : 30 novembre 2009 à 11 h 30 mi | Réponse Tout d’abord, en France la peine de mort n’est pas légalisée. Cela dit, nous sommes d’accord avec ton idée sur le fait qu’une personne ayant commis un acte irréparable doive être condamnée à la peine de mort, mais par ailleurs être sur que ce ne soit pas une personne innocente. Par exemple, quelqu’un purge une peine et est relâché des années après pour un crime qu’il n’a pas commis. Et il se retrouve indemnisé financièrement mais il a perdu sa propre vie. Alors, la peine devrait être légalisée pour certaines personnes et certains actes. Laisser un commentaire Annuler la réponse. Entrez votre commentaire... ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: * * * * * IFRAME: googleplus-sign-in Gravatar Email (obligatoire) (adresse strictement confidentielle) ____________________ Nom (obligatoire) ____________________ Site web ____________________ Logo WordPress.com Vous commentez à l'aide de votre compte WordPress.com. ( Déconnexion / Changer ) Image Twitter Vous commentez à l'aide de votre compte Twitter. ( Déconnexion / Changer ) Photo Facebook Vous commentez à l'aide de votre compte Facebook. 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Karine: la fidélité est-elle une preuve d’amour? alternate alternate réfléchir à l'Oustal WordPress.com réfléchir à l'Oustal Just another WordPress.com weblog __________________________________________________________________ « Audrey: Pour ou contre le port de la fourrure? Karine: la fidélité est-elle une preuve d’amour? » Samantha: faut-il être pour ou contre la peine de mort? Arnaques, vols, trafiques, braquages mais encore viols, meurtres … Tant de crimes plus ou moins grands et plus ou moins punit. Faut-il être pour ou contre la peine de mort ? Tout d’abords, je pense que la peine de mort n’est pas un bon moyen pour punir un crime. Je pense que mourir est trop facile, je pense que l’on devrait les faire souffrir comme ils ont fait souffrir leurs victimes. Par exemple, un surveillant pénitencier nous racontait que beaucoup de prisonniers se suicidaient, alors qu’ils étaient pourtant nourrit, logés, mais préféraient mourir plutôt que de rester 20 ans enfermé à réfléchir sur ce qu’ils ont fait. C’est bien la preuve que mourir est plus simple, c’est un échappatoire. Donc je pense que la peine de mort n’est pas un bon moyen pour punir un crime. D’un autre point de vue, je pense que la peine de mort est un bon moyen pour punir un crime. Si vous lisez ce texte et que vous avez été victime de viols, n’aimeriez vous pas que celui-ci soit mort ? Si quelqu’un a assassiné un de vos proche, ne voulez vous pas allez le tuer ? Je pense que la mort du criminel permettrait à la famille ou à la victime de se sentir vengé et en sécurité. Par exemple, une jeune fille de 17 ans, Anaïs, nous a fait partageait son histoire. Violé à l’age de 16ans, elle ne pouvait plus dormir, de peur qu’il revienne un jour, pourtant il été emprisonné se disait elle, mais non, elle ne pouvait pas dormir et pleurait sans cesse. Il y’a 3 mois, on lui a appris qu’il était décédé, depuis elle arrive à se reconstruire peu à peu. Donc oui je pense que la peine de mort est un bon moyen pour punir un crime, afin d’être aussi cruel que le violeur l’a été. Ensuite je pense que la peine de mort n’est pas un bon moyen car le criminel est avant tout un être humain qui peut faire des fautes comme tous les autres, c’est une victime car elle peut avoir subit dans sa jeunesse des troubles psychologique important qui sont surement à l’origine de ses actes. Une thérapie en prison pourrait lui être proposée plutôt que la mort ainsi cela lui permettrait d’avoir une seconde chance. Par exemple, Mademoiselle Lautier une de mes amie, a fait une peine de prison pour vols a main armée, en effet elle faisait ça couramment, sortie de sa peine elle a avoué être guérit, est n’a jamais recommencer. Donc non je pense que la peine de mort n’est pas un bon moyen car le criminel est un être humain. Puis je pense que la peine de mort n’est pas un bon moyen car il peut y’avoir des erreurs d’accusation. Un meurtrier tué alors qu’il n’avait jamais rien fait, à l’époque où la peine de mort été autorisé, la guillotine ne chômer jamais. Je pense qu’il y avait de l’abus. L’accusation à la peine de mort tombait comme lors d’un tirage au sort. Par exemple, dans le film « la ligne verte » on peut voir une personne, au cœur grand, se faire assassiné, soit disant car il avait assassinés deux petites filles alors qu’il voulait juste les sauver. Donc non je pense que la peine de mort n’est pas un bon moyen pour punir une peine. Pour conclure, personne ne pourra vraiment dire si la peine de mort devrait être autorisée où pas. La peine de mort : une facilité ? Une vengeance ? Faire mourir un être humain ? Prendre le risque de se tromper ? Je n’arriverais pas moi-même à répondre à la question. Je pense qu’il faudrait faire réagir ces différents criminels, qu’ils soient violeurs, tueurs, arnaqueurs ou autre chose, les faire réagir jusqu’à qu’ils comprennent. Mais comment ? Je ne sais pas… WordPress: J'aime chargement… Connexe Tags: peine de mort, Terminales Bepa sap 1 Cette entrée a été publiée le 24 octobre 2009 à 17 h 20 mi, et est classée dans 1. Suivez les commentaires de cet article par flux RSS 2.0. Vous pouvez poster un commentaire ou rétrolier depuis votre site. Laisser un commentaire Annuler la réponse. Entrez votre commentaire... ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Entrez vos coordonnées ci-dessous ou cliquez sur une icône pour vous connecter: * * * * * IFRAME: googleplus-sign-in Gravatar Email (obligatoire) (adresse strictement confidentielle) ____________________ Nom (obligatoire) ____________________ Site web ____________________ Logo WordPress.com Vous commentez à l'aide de votre compte WordPress.com. ( Déconnexion / Changer ) Image Twitter Vous commentez à l'aide de votre compte Twitter. ( Déconnexion / Changer ) Photo Facebook Vous commentez à l'aide de votre compte Facebook. ( Déconnexion / Changer ) Photo Google+ Vous commentez à l'aide de votre compte Google+. ( Déconnexion / Changer ) Annuler Connexion à %s [ ] Avertissez-moi par email des nouveaux commentaires. Laisser un commentaire __________________________________________________________________ Thème Kubrick. Propulsé par WordPress.com. Articles (RSS) et Commentaires (RSS). Suivre Souscrire à “réfléchir à l'Oustal” Recevez les nouvelles publications par mail. Entrez votre adresse Inscrivez-moi Propulsé par WordPress.com IFRAME: likes-master %d bloggers like this: #OlesiaMedium " Flux OlesiaMedium " Flux des commentaires OlesiaMedium " La peine de mort Flux des commentaires Conseil du jour Conférence sur l’âme-soeur à St-Alphonse de Granby alternate alternate OlesiaMedium WordPress.com OlesiaMedium Soyons maîtres de nos vies * Accueil * Qui suis-je? * Qu’est-ce qu’une canalisation? * Tarifs et modalités sept28 La peine de mort Publié le 28 septembre 2013 par olesiamedium Par défaut -Bonjour Kayla. En lisant une publication sur Facebook hier, sur le rétablissement de la peine de mort pour les tueurs, je voudrai bien avoir ton avis. Bonjour Olésia. Hé bien, je ne vais pas te dire que j’approuve cette idée. Qu’est-ce que la peine de mort? -C’est une punition pour avoir commit un meurtre. Oui, mais ma question englobe plus que cela, Olésia. La peine de mort est instaurée pour tuer un tueur. Ne trouve-tu pas que cela sonne faux? Tuer un tueur. Les humains considèrent que tuer est mal. Mais tuer un tueur est bien légal. Cela en élimine un. Croyez-vous vraiment que cela en élimine un de plus? Voyez-vous l’être humain a instauré des règles de ce qui est bien et de ce qui ne l’est pas, de ce qui est juste et de ce qui ne l’est pas, de ce qui est moral et de ce qui ne l’est pas. Cela est bien. Il n’y a rien de mal à avoir de règles de conduite dans une société. -Mais… Mais si vous voulez instaurer des règles, il faut commencer par les respecter soi-même. Vois-tu Olésia, prenons l’exemple d’une famille. Les enfant prennent l’exemple des parents. En écoutant des fois les enfants parler, il est facile de voir que leurs expressions ne viennent pas d’eux, qu’ils sont influencés tant dans leur gestes, dans leurs paroles que dans leurs actes. Il est exactement pareil dans une société. Tout part du haut de la tour hiérarchique. Si l’autorité ne se conforme pas à ses propre règles, comment ose-t-elle réclamer le même droit? -Pour toi donc la peine de mort n’est pas moins légale que le meurtrier qui a tué un enfant par exemple? Exactement. La peine de mort est égale au meurtre causé par le meurtrier, à la seule différence que la peine de mort est légalement correcte. La peine de mort est un acte barbare. Dans vos temps médiévaux, vous pendiez un voleur, ou encore lui coupiez la tête. Quelle barbarie! Quelle ignorance! -Ignorance de quoi Kayla? Ignorance de l’amour, Olésia. Ignorance du fait que ce n’est pas en punissant la souffrance de l’un que la souffrance des autres va disparaître. Lorsqu’un être humain pose un geste que vous qualifiez de criminel, c’est qu’il est en souffrance. Et s’il est en souffrance c’est qu’il manque d’amour. Il manque d’amour envers soi-même aussi. Et que fait l’autorité pour l’aider? Elle l’extermine. Mais penses-tu réellement que cela puisse aider un autre souffrant pareil à son cas. Penses-tu réellement que lorsqu’un être humain est désespéré ou est malade au point de faire du mal à son prochain, penses-tu réellement qu’il pense aux conséquences? Penses-tu que vos lois éliminent la souffrance et le mal qu’éprouvent les êtres humains? -Non. La peine de mort ne change pas les humains. La peine de mort ne fait que les plonger plus profondément dans la peur. Or les souffrances, toutes les souffrances viennent de la peur. Lorsqu’un être humain est face à sa mort, que les autres attendent et regardent les aiguilles d’une horloge faire les tours avec leur soluté prêt à être injecté, à quoi peut-il bien penser? Regrette-il? Se culpabilise-t-il? Est-ce que cela fera revenir à la vie sa victime? S’il y a un côté positif à cette peine de mort, c’est que l’âme du criminel retrouvera l’âme de sa victime dans d’autres dimensions. Elle lui demandera pardon. Et les deux âmes, étant amour, ne se reprocheront rien car savent que rien n’est hasard. Tout est prévu. Mais revenons sur Terre. Si l’être humain veut éliminer, du moins réduire, le nombre de meurtres, il faut réduire le nombre de souffrants. Et c’est en les aimant que vous pouvez y arriver. Je l’ai déjà dit que lorsque l’être humain arrive à faire souffrir son prochain, c’est que sa souffrance est si énorme qu’il veut la partager avec les autres. Et la seule façon de connaître la souffrance de l’autre c’est de la vivre. Voilà pourquoi un tueur ou un violeur, fait vivre à sa victime l’atrocité, pensant qu’ainsi elle va mieux comprendre sa souffrance. Cela se passe dans l’inconscient de l’être humain bien sûr. Et il éprouve même du plaisir en voyant sa victime souffrir, avoir mal, implorer la laisser partir, etc. En voyant sa victime souffrir il éprouve un plaisir que vous qualifiez d’animal. Je tiens à mettre ici un éclaircissement : aucun animal ne jouit de joie en tuant sa proie. Je disais donc qu’il éprouve du plaisir à la vue de sa victime qui souffre. Vous vous dites alors « Quel malade mental! J’espère qu’il sera puni! ». Votre haine s’accumule en vous et vous ronge l’estomac, créant en vous une boule d’énergie noire. Et ce n’est pas avec vos propres pensées ombrageuses que vous allez éliminer l’ombre. Vous avez tous le pouvoir en vous d’éliminer l’ombre en l’aveuglant avec votre lumière, de telle sorte qu’elle galopera pour fuir. Mais en vous permettant ces pensées ombrageuses, cette ombre vous gagne et vous attaque. Vous ne le saviez pas, n’est-ce pas? Eh bien oui, en ayant des pensées extrêmement noirs envers le meurtrier, vous devenez comme lui. Comprenez sa souffrance. Comprenez qu’en lui aussi réside un enfant blessé qui veut se venger car personne ne lui a montré l’amour. Comprenez qu’il est sous l’emprise de sa propre ombre. Lorsque je dis "comprenez", je ne veux en aucun cas dire que vous devez légaliser le meurtre ou pardonner facilement. Mais il faut aider cet être humain et cela ne pas en l’exterminant, ni en l’enfermant dans une prison, ni en lui donnant des médicaments sous prétexte qu’il est malade mental. Si au moins vos prisons servaient à quelque chose de bon. Si au moins vos prisons servaient à corriger l’être humain, à l’aider à s’aimer soi-même, à lui donner des outils pour sortir de là transformé. Cela ferait de vos criminels des mères Thérèsa. Ils ne recommenceront pas leurs crimes en sortant de la prison. Bien au contraire, il répareraient leur erreurs et le feront de plein gré. Certes cela ne ramènera pas leurs victimes à la vie. Mais c’est ainsi que vous pouvez éliminer le crime à jamais. Étant donné que chaque être humain sait ce qui est bien et ce qui est mal, il ne sera plus tenté de faire du mal car saura qu’en causant du mal à autrui, il cause du mal avant tout à soi-même. Mais s’il apprend à s’aimer il apprendra à ne plus se causer du mal. Encore une fois je te prouve que la création entière est un cercle : si tu fais du mal aux autres, c’est que tu as mal toi même, et en faisant du mal aux autres, tu te causes encore plus de maux. -Merci Kayla pour cet enseignement. Tu nous remets souvent notre vérité en face et j’apprécie. Cela me fait plaisir Olésia. Je vous demande à tous, chers êtres humains, d’allumer vos lumières et de briller de mille feux. Vous aiderez ainsi les autres à s’aimer. Soyez bénis et accepter mon amour Kayla 28-09-2013 About these ads Share this: * Partager * * Facebook * Twitter * * Imprimer * Email * * WordPress: J'aime chargement… Connexe Classé dans Ma guide spirituelle, Kayla et tagué aider, amour de soi, Ignorance, lois, peine de mort, prison, règles, s'aimer | Laisser un commentaire Navigation de l'article Article précédent Article suivant Laisser un commentaire Annuler la réponse. 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En savoir plus sur cet auteur Twitter Imprimer Imprimer Augmenter le texte Augmenter le texte Diminuer le texte Diminuer le texte Contrairement aux fleuves qui remontent rarement vers leur source, les Français reprennent goût à la peine de mort. Au cours des quatre dernières années, le rétablissement de la peine capitale a gagné 13 points, selon une étude du Cevipof, relançant ainsi le débat sur la droitisation de l’opinion. Alfred Hitchcock visite le Musée du crime, aux côtés du Préfet de Police de Paris, Maurice Papon, en 1959 - MELCHER-DALMAS/SIPA Alfred Hitchcock visite le Musée du crime, aux côtés du Préfet de Police de Paris, Maurice Papon, en 1959 - MELCHER-DALMAS/SIPA Du même auteur * Le monde merveilleux des ordures * La mort annoncée des faux restaurants * Sarkozy, les deux candidats et le vaudeville politique En décembre 1980, 61% des Français étaient « personnellement favorables » à la peine de mort. En juillet 1984, ils étaient encore 55%. En 1998, 50%. En septembre 2006, 25 ans après l’abolition, 42% des Français étaient favorables au rétablissement de la peine capitale. Fin 2009, ils n’étaient plus qu’un petit tiers (32%). Fut-elle lente et limitée, cette évolution de l’opinion sur un sujet névralgique était essentielle dans le regard que les élites politiques et médiatiques portent sur elles-mêmes. Pour réussir la conversion d’une plèbe barbare en nation civilisée, les gouvernants devaient savoir bousculer la démocratie et agir en avant-garde éclairée. Pour quelques mitterrandophobes, cette leçon d’audace était la seule chose à sauver du double septennat du président socialiste, qui assuma son engagement abolitionniste au risque de compromettre son élection. Or, contrairement aux fleuves qui remontent rarement vers leur source, les Français reprennent goût à la mort. Au cours des quatre dernières années, le rétablissement de la sanction suprême a gagné 13 points ! Entre octobre 2011 et décembre 2012, les partisans de la guillotine, de l’injection létale, de la chaise électrique ou de la lapidation sont passés de 35% à 45%. Soulignée par Pascal Perrineau, le directeur du Cevipof qui présentait la 4ème vague du baromètre de la confiance politique *, cette tendance a relancé le débat sur la droitisation de l’opinion. A première vue, en effet, elle s’inscrit en parallèle avec la progression de l’idée qu’il y a trop d’immigrés en France (49% fin 2009, 60% fin 2011 et 65% fin 2012), le recul du soutien aux mariage civil des couples homosexuels (58%, 60% puis 52%) et de l'popion selon laquelle l'Etat, pour faire face aux difficultés économiques, devrait "contrôler et réglementer plus étroitement" les entreprises (52%, 58% et désormais 44%) . En réalité, s’agissant d’une question singulière par sa dimension éthique, le tête à queue sur la peine de mort ne remet pas seulement en cause les certitudes de la gauche. Sur ce point qui touche aux profondeurs de l’âme humaine – le droit d’ôter la vie, pour faire trivial – près de la moitié des enfants des Lumières décide d’entrer en sécession avec 100% des états-majors du PS, de l’UMP, du Modem et tous les autres centres, du PCF, des écologistes, du Front de gauche, etc., etc. Quitte à faire, au passage, un bras d’honneur aux médias de tous poils qui assument volontiers, sur ce front, une pensée parfaitement unique. Cet alignement – relatif, pour l’instant – sur l’unique singularité idéologique de Jean-Marie Le Pen que personne ne lui dispute touche 56% des électeurs de Nicolas Sarkozy (second tour), mais aussi 25% des soutiens de François Hollande. «Il y a une polarisation droite/gauche, mais aucun camp n’est à l’abri», souligne Perrineau. Plus symbolique que toutes les autres, cette rébellion devrait inspirer, par exemple sur le fédéralisme européen, l’inscription de l’islam sur une terre chrétienne ou l’euthanasie, une réflexion stratégique sur la manière de conduire une nation. La négation des arguments de l’adversaire idéologioque, sa culpabilisation ou sa ringardisation s'avèrent être de pauvres tactiques à effet limité. S’agissant du droit pénal, répéter que la peine de mort ne dissuade ni tueurs, ni violeurs, ni trafiquants ne suffit pas, tant que les politiques alternatives échouent à faire reculer le crime. Les gouvernants – et ceux qui ne se lassent pas de commenter leurs beaux discours – ne renoueront des liens de confiance que sur des résultats. *Quatrième vague du baromètre de la confiance politique publié par le CEVIPOF, en partenariat avec le Conseil économique social et environnemental. L'enquête a été réalisée par Opinionway du 5 au 20 décembre 2012 auprès d'un échantillon de 1509 personnes représentatif de la population française en âge de voter. IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html?url=http%3A%2F%2F2.xfr u.it%2FegA5SJ&counturl=http%3A%2F%2Fwww.marianne.net%2FLes-Francais-rep rennent-gout-a-la-peine-de-mort_a225817.html&text=Les%20Fran%C3%A7ais%2 0reprennent%20go%C3%BBt%20%C3%A0%20la%20peine%20de%20mort&count=horizon tal IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.marianne .net%2FLes-Francais-reprennent-gout-a-la-peine-de-mort_a225817.html&lay out=button_count&show_faces=false&width=100&action=like&colorscheme=lig ht Tags : cevipof, hollande, opinion way, peine de mort, sarkozy, sondage Accueil Accueil Envoyer Envoyer Imprimer Imprimer Partager Partager Voir les 69 commentaires __________________________________________________________________ __________________________________________________________________ Abonnez-vous à Marianne Numérique à partir de 6 € Cette semaine dans Marianne __________________________________________________________________ [petition.jpg] __________________________________________________________________ La Une du moment Du rififi chez les sarko-flics La courbe du chômage ne s’inverse pas, elle ondule! 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Aller à : Navigation, rechercher La peine de mort en France a été abolie en 1981, faisant de la France le seul pays à avoir procédé a des exécutions capitales tout en étant membre de la Communauté européenne, ancêtre de l'Union européenne. Contrairement à ce que rapporte souvent la presse, ce n’est pas Christian Ranucci, mais Hamida Djandoubi qui, guillotiné le 10 septembre 1977 à la prison des Baumettes de Marseille, est la dernière personne à avoir subi la peine de mort en France. Sommaire * 1 Histoire + 1.1 Époque gauloise + 1.2 Époque gallo-romaine et Bas-Empire + 1.3 Ancien Régime + 1.4 Adoption de la guillotine + 1.5 XIX^e siècle + 1.6 Décret Crémieux + 1.7 Tentative d'abolition avortée en 1908 + 1.8 Après 1908 + 1.9 Après mai 1968 o 1.9.1 Procès d’assises o 1.9.2 Pourvoi en cassation et incarcération o 1.9.3 Décision du Président de la République o 1.9.4 Lorsque la grâce était rejetée o 1.9.5 Après l'exécution o 1.9.6 Contexte politique o 1.9.7 Dernières exécutions en France o 1.9.8 Abolition + 1.10 Dernières notables * 2 Interdiction supra-législative + 2.1 La convention européenne des droits de l'homme + 2.2 Le protocole de l'ONU + 2.3 L'article 66-1 de la Constitution + 2.4 L'Union européenne + 2.5 Hypothèse d'un rétablissement * 3 Opinion française + 3.1 Avant l'abolition + 3.2 Après l'abolition * 4 Français condamnés à mort à l'étranger * 5 Notes et références + 5.1 Notes + 5.2 Références * 6 Annexes + 6.1 Articles connexes + 6.2 Bibliographie + 6.3 Liens externes Histoire[modifier | modifier le code] Époque gauloise[modifier | modifier le code] Certains condamnés étaient conduits au lieu de supplice qui était le bord d'une falaise d'où ils étaient précipités. César rapporte que les criminels étaient exécutés à l'occasion de grandes fêtes propitiatoires au cours desquelles ils étaient enfermés dans de grands mannequins de paille auxquels on mettait le feu^[1]. Époque gallo-romaine et Bas-Empire[modifier | modifier le code] Sous le Bas-Empire les Romains utilisaient la crucifixion pour les voleurs et les vagabonds ; ils les envoyaient parfois contre des gladiateurs, voire des bêtes sauvages ou encore leur coupaient la tête^[réf. nécessaire]. Ancien Régime[modifier | modifier le code] Avant 1791, il existait en France, suivant les époques, une multitude de modalités à exécuter avant l'application de la peine capitale, selon le crime et la condition du condamné. Le droit pénal de l'Ancien Régime comportait des peines afflictives destinées à faire souffrir le coupable, et des peines infamantes destinées à l'humilier. Les peines n'avaient pas pour but de punir ou d'amender le coupable, mais d'impressionner les spectateurs, de servir d'exemple, de dissuader le public de commettre des crimes. L'emprisonnement ne figurait pas encore parmi les peines, et il ne servait qu'à s'assurer de la personne accusée en attente du jugement, ou alors comme peine de substitution en cas de grâce. En particulier pour les femmes qui n'étaient jamais tenues d'exécuter une peine de bagne, et plus rarement exécutées en cas de peine de mort. Les personnes atteintes de démence après leur condamnation et les femmes enceintes ne pouvaient pas être exécutées. Les grâces étaient nombreuses car toute personne convaincue d'un homicide était condamnée pour assassinat, et c'était par la procédure de recours en grâce qu'on l'excusait lorsque l'homicide était involontaire. La peine capitale pouvait être assortie de peines infamantes, en particulier l'exposition de la dépouille mortelle au gibet. Celui-ci était toujours situé sur une hauteur, bien en vue du principal chemin. La peine devait être exécutée dans les 48 heures de réception du refus de grâce et au lieu de supplice accoutumé le plus proche de celui où avait eu lieu le crime (et non à proximité du tribunal), le plus souvent sur la principale place de la ville sur une estrade qui était dressée. À Paris, c'était la place de Grève et la place de l'Estrapade. Le corps était ensuite porté au gibet pour être exposé. * La pendaison était la peine commune ; * La décapitation à l'épée (ou la hache) était un privilège attaché à la noblesse, afin que l'infamie ne rejaillisse pas sur l'état public. Mais il arrivait qu'un criminel de condition noble ou un prélat fût condamné à être dégradé de sa noblesse ou des ordres ecclésiastique, puis exécuté par pendaison. C'était toujours le cas pour les ministres et les officiers du roi coupable de détournement des deniers publics ou concussion: plusieurs furent pendus puis exposés à Montfaucon ; * Le bûcher pour les hérétiques relaps et les incendiaires (le patient était souvent discrètement étranglé auparavant par un lacet) ; * La roue pour les brigands et pour les meurtriers condamnés avec circonstances aggravantes, les membres du condamné étaient brisés puis il était achevé par strangulation (la durée avant l'étranglement était déterminée selon la gravité du crime : après quelques coups pour un vol à main armée, après plusieurs heures pour un assassinat (affaire Jean Calas). Pour les crimes les moins graves, on étranglait l'homme avant de le fracasser ; * L'huile bouillante : pour les faux-monnayeurs ; * L'écartèlement, avec ensuite exposition des restes aux quatre portes de la cité : pour la haute trahison, pour les parricides, dans la pratique, il n'était utilisé que pour les régicides (le Roi étant le père de la Nation) ; * La tête cassée, peine militaire, dont sont aussi menacés les civils qui forçaient les blocus en cas d'épidémie de peste. Adoption de la guillotine[modifier | modifier le code] Le premier débat officiel sur la peine de mort en France date du 30 mai 1791, avec la présentation d'un projet de loi visant à l'abolir. Son rapporteur, Louis-Michel Lepeletier de Saint-Fargeau est soutenu notamment par Maximilien de Robespierre. Cependant, l'Assemblée nationale constituante, promulgue une loi le 6 octobre 1791 refusant d'abolir la peine de mort. C'est également avec cette loi qu'est uniformisée la méthode d'exécution, le privilège d'être décapité qui était réservé à la noblesse est démocratisé. Selon l'article 3 du Code pénal de 1791, qui classe la peine de mort parmi les peines afflictives et infamantes, « Tout condamné [à mort] aura la tête tranchée ». Cette célèbre phrase restera dans l’article 12 du Code pénal français jusqu'à l'abolition, en 1981^[2]. L'usage de la guillotine est alors généralisé pour toute mise à mort de civils. Seuls les militaires sont fusillés par peloton d'exécution pour les crimes commis dans l'exercice de leurs fonctions (comme la désertion, la mutinerie…). Le 26 octobre 1795, la Convention nationale abolit la peine capitale, mais seulement à dater du jour de la publication de la paix générale. Avec l'arrivée de Napoléon Bonaparte, la peine de mort, qui n'a en fait pas été abolie, est rétablie le 12 février 1810, dans le Code pénal impérial français, qui prévoit 39 cas d'application dont : l'assassinat, le meurtre, l'attentat, l'incendie volontaire, le faux-monnayage, la trahison, la désertion, etc. XIX^e siècle[modifier | modifier le code] Sous la Restauration, Joseph de Maistre, porte parole du légitimisme fait de la peine de mort la clé de voute de la société. À l'opposé, François Guizot, dans son essai De la peine de mort en matière politique (1822) défend l'abolition de la peine de mort en matière politique, et le juriste Charles Lucas prend des positions abolitionnistes dans son essai Du système pénal et du système répressif en général, de la peine de mort en particulier (1827). Le roman de Victor Hugo, Le Dernier Jour d'un condamné (1829) a également un grand retentissement. Il faut attendre la révolution de février 1848 pour légaliser l'abolition de la peine de mort, en même temps que l'abolition de l'esclavage. Mais cette législation sera de courte durée, l'insurrection de juin 1848 est noyée dans le sang et la nouvelle Assemblée nationale rétablit la peine de mort, sauf en matière politique^[3]. Décret Crémieux[modifier | modifier le code] Un décret d'Adolphe Crémieux du 25 novembre 1870 réforme l'usage de la guillotine en supprimant l'échafaud sur lequel elle était dressée. Il uniformise aussi la charge de bourreau en supprimant ceux de province – jusqu'ici il en existait un par ressort de cour d'appel, et un par département jusqu'en 1848. Il n'y eut alors plus qu'un seul « exécuteur en chef » pour tout le territoire national, assisté par cinq « adjoints » ; seul le bourreau de Corse restera en fonction jusqu'en 1875. L'Algérie, alors française, conservera une équipe d'exécuteurs qui lui sera propre, jusqu'à l'indépendance du pays en 1962. Tentative d'abolition avortée en 1908[modifier | modifier le code] Pendant cette période, des tentatives d'abolition de la peine capitale voient le jour. Elles échouent toutes, l'opinion publique y étant hostile. Ainsi, la Commission du budget de la Chambre des députés vote en 1906, la suppression des crédits pour le fonctionnement de la guillotine, ce vote vise à gripper la procédure d'exécution des condamnés. À partir de 1906, le nouveau Président de la République Armand Fallières, partisan de l'abolition de la peine de mort, gracie systématiquement tous les condamnés à mort. L'année suivante, la grâce accordée à l'ébéniste Albert Soleilland, meurtrier d'une petite fille de onze ans dont le corps, violé et poignardé, sera retrouvé empaqueté à la consigne d'une gare, est dénoncée par une forte campagne de presse et renforce le camp opposé à l'abolition. En 1908, Aristide Briand, garde des Sceaux du gouvernement Georges Clemenceau, soumet aux députés un projet de loi visant à abolir la peine de mort. Malgré l'appui de Jean Jaurès, qui s'oppose à Maurice Barrès, ce projet est repoussé le 8 décembre par 330 voix contre 201. Les exécutions capitales reprennent dès 1909^[4]. Après 1908[modifier | modifier le code] Fichier:Execution of Eugen Weidmann.ogv Dernière exécution publique en 1939 (au ralenti). Le 24 juin 1939, le président du Conseil Édouard Daladier promulgue un décret-loi supprimant les exécutions capitales publiques, après le scandale de l'exécution d'Eugène Weidmann, quelques jours auparavant. Celles-ci devront se dérouler dans l'enceinte des prisons à l'abri des regards de la foule. L'affichage à l'entrée du lieu d'exécution pendant une durée de vingt-quatre heures de la copie du procès-verbal d'exécution du condamné restant la seule publicité légalement autorisée (code pénal de 1981, article 15). Sous le Régime de Vichy, Philippe Pétain refuse la grâce à une cinquantaine de condamnés de droit commun – dont cinq femmes, parmi lesquelles Marie-Louise Giraud, une avorteuse dont c'était le seul chef d'accusation – sans compter bien sûr les exécutions de résistants. Pendant l'Épuration, les exécutions sont très nombreuses. Sous la IV^e République, les exécutions se poursuivent également. Puis, sous la V^e République (1958-1981), dix-neuf criminels de droit commun sont guillotinés en vingt-trois ans. Ce chiffre n'inclut pas les exécutions décidées par les tribunaux militaires ; sur le territoire français, ceux-ci ont condamné à la guillotine pour activités criminelles vingt-cinq membres français du F.L.N. (1958-1961). Le 11 mars 1963, l'exécution du lieutenant-colonel Bastien-Thiry, responsable de l'attentat du Petit-Clamart contre le général De Gaulle, fera de lui le dernier condamné à mort à être fusillé^[5]. L'exécution par décollation souffrait trois exceptions légales : * Les crimes contre la sûreté de l'État (ancien code pénal, art. 13) ; * Les sentences prononcées par les juridictions des forces armées (code de justice militaire de l'époque, art. 336) ; * Enfin le cas où les bois de justice n'ont pu parvenir au lieu d'exécution (ordonnances des 3 mars et 29 novembre 1944) – cette disposition fut utilisée de juin 1944 à janvier 1947 pour exécuter tous les arrêts d'assises, sauf ceux de Paris^[6]. Après mai 1968[modifier | modifier le code] Procès d’assises[modifier | modifier le code] Les jurés écrivaient directement la peine de leur choix à la main. Le procès était une étape cruciale dans le sort d’un accusé dans la mesure où ni lui ni le ministère public n’étaient habilités à faire appel de la décision, le pourvoi en cassation basé sur la forme était le seul recours judiciaire. Sinon la composition et le fonctionnement de la cour d’assises était le même qu’aujourd’hui ^[7]. Trois magistrats et neuf jurés tirés au sort étaient habilités à prendre la décision fatale, mais l’avis du président jouait un rôle prépondérant (d’autant qu’il était le seul des douze membres de la cour ayant par la suite la possibilité d’assister à l’exécution). Bien que cela soit théoriquement possible, la peine de mort n’était également jamais prononcée sans n’avoir au préalable été requise par le représentant du ministère public. L’avocat général et le juge d’instruction pouvaient parfois eux-aussi assister à l’exécution, respectivement en tant qu'officier du ministère public et du tribunal du lieu d’exécution. Selon des statistiques, de 1968 à 1978, la peine de mort était requise en moyenne 15 fois par an et prononcée trois ou quatre fois, pour finalement être exécutée une fois tous les deux ans^[8]. La décision sur la peine était prise à la majorité simple. Cependant, il était posé au préalable la question des circonstances atténuantes pour chaque accusé, la réponse « non » exigeant une majorité de huit voix au moins. La réponse « oui » à cette question étant incompatible avec une condamnation à mort, il était communément admis que les votants ne souhaitant pas la condamnation à mort votaient « oui », ou tout du moins s’abstenaient, pour réduire les chances que la peine de mort soit prononcée (la loi actuelle exige plus simplement huit voix pour voter le maximum)^[9]^,^[10]. Neuf voix se prononcèrent contre l'atténuation dans l'affaire Ranucci, contre sept en ce qui concerne Patrick Henry^[11]. Pourvoi en cassation et incarcération[modifier | modifier le code] Le condamné à mort disposait de cinq jours francs pour se pourvoir en cassation. D’après l'article 604 du code de procédure pénale (abrogé en 2011), la Cour était tenue de statuer dans un délai de trois mois « à compter de la réception du dossier », c'est-à-dire en fait moins de quatre mois après la condamnation à mort. Bien que l’annulation d’un arrêt d’assises était (et est toujours) rare, dans les affaires capitales, il était au contraire plutôt courant. Auquel cas, il était rare que l’accusé soit condamné à mort lors de son second procès, Jérôme Carrein étant un des rares cas (ce que certains^[Qui ?] attribuent au mécontentement suscité par la condamnation à perpétuité de Patrick Henry quelques semaines plus tôt). Décision du Président de la République[modifier | modifier le code] Acte par lequel Valéry Giscard d'Estaing rejeta la grâce de Christian Ranucci en 1976. Il fut exécuté le surlendemain. Selon la loi, l’exécution de la peine de mort ne pouvait avoir lieu « que lorsque la grâce a été refusée^[12] ». De ce fait, même lorsque l’accusé ne sollicitait pas la grâce, le Président de la République examinait l'affaire et prenait une décision, au plus tard six mois après le rejet du pourvoi en cassation. S’il n’y avait pas eu de pourvoi en cassation, la grâce était examinée aussitôt après la condamnation : Jean Bastien-Thiry ayant été condamné à mort par la Cour militaire de justice, il n’eut pas le droit de se pourvoir en cassation et fut exécuté 7 jours après sa condamnation à mort. Le Président n’était jamais « seul » lorsqu’il prenait la décision même si c’est toujours sa conviction personnelle qui avait le dernier mot. Il recevait des rapports de nombreuses personnes impliquées dans l’affaire, et la loi exigeait que l’intégralité du Conseil supérieur de la magistrature soit consulté dans tous les cas de peine de mort ; le bureau des grâces au ministère de la justice donnait également un avis motivé (François Mitterrand, ministre de la justice dans les années 1950, avait recommandé à plusieurs reprises l'exécution au Président René Coty)^[13]^,^[14]. Le Président s’entretenait face à face avec les avocats de la défense. La grâce constituant juridiquement un décret, elle était donc soumise au contreseing, mais sur le parapheur le décret de grâce était contresigné à l'avance par le Premier ministre et le ministre de la justice. En revanche le rejet de la grâce n'était pas un décret mais une simple « décision », la signature du seul Président suffisait donc à la rendre valide. Si bien que Georges Pompidou dut menacer de démissionner pour empêcher le général de Gaulle de faire exécuter Edmond Jouhaud^[15]. Ce paradoxe s'explique par le fait que pour les autres peines, il n'est pas besoin de signer quoi que soit pour rejeter une grâce, ne rien faire suffit et le condamné reste en prison. Mais en matière de peine capitale, il fallait un document pour attester que la grâce a été rejetée et mettre en œuvre l'exécution. Le faire contresigner aurait été inepte dans la mesure où cet acte n'était pas prévu par la Constitution comme la grâce, mais seulement imposé tacitement par l'ancien article 713 du code de procédure pénale. Lorsque la grâce était rejetée[modifier | modifier le code] L’exécution avait rarement lieu plus de deux jours après que le Président avait décidé de laisser la justice suivre son cours, juste le temps pour que la guillotine fasse le trajet jusqu'à la prison (avant l’abolition, lorsque celle-ci ne servait pas, elle était entreposée à la prison de la Santé à Paris). L’exécution ne pouvait avoir lieu ni un dimanche (mais éventuellement le samedi), ni un 14 juillet, ni un jour de fête religieuse. La loi interdisait strictement, tant que l’exécution n’avait pas eu lieu ou que la grâce n’avait pas été officialisée, de publier dans la presse la décision du Président, ni même les avis du CSM. Le personnel pénitentiaire ne devait changer aucune de ses habitudes pour que le condamné ne puisse avoir aucun indice lui permettant de penser qu'il allait être exécuté^[12]. Le condamné était informé du rejet de sa grâce le jour-même (généralement par le directeur de la prison), au réveil avant d’aller à son exécution (celle-ci ayant toujours lieu avant le lever du soleil). D’ailleurs, lorsque les personnes autorisées à assister à l’exécution (une douzaine) se rendaient en silence vers la cellule du condamné, il n’était pas rare que les gardiens marchent en chaussettes jusqu’au pas de la porte pour surprendre le condamné dans son sommeil. Dès la fin des années 1940, il fut interdit de porter la main sur un condamné qui ne se rebellait pas. Puis, après lui avoir notifié le rejet de sa grâce, tout allait très vite. On conduisait alors le condamné dans une pièce à côté de la cour où se trouvait la guillotine, et il lui était proposé : * d’écrire une dernière lettre à ses proches ; * s'il avait une déclaration à faire ; * de s’entretenir avec un ministre du culte qui recevait ainsi sa confession, et lui donnait éventuellement la communion ; * enfin, de fumer une cigarette et de boire de l’alcool fort. Toutes ces formalités accomplies, il était alors remis à l'exécuteur et ses adjoints. Avec de la ficelle (et non avec des menottes, pour que ce soit moins pénible pour lui et éviter qu'il ne se blesse) on lui attachait les pieds, les genoux et les bras derrière le dos, jusqu'aux coudes afin qu'il se voûte et que son cou présente mieux au couperet. On lui coupait éventuellement les cheveux pour dégager la nuque, le col de chemise, puis on rabattait cette dernière sur les épaules. On portait alors le condamné dans la cour de prison vers la guillotine qui était dissimulée jusqu'au dernier moment. Puis, placé sur la machine, en quelques secondes, le condamné était décapité. Entre le moment où l’on pénétrait dans la cellule et celui où la tête tombait, il s’écoulait généralement entre 15 et 20 minutes. Après l'exécution[modifier | modifier le code] Le corps de l'exécuté était ensuite rendu à la famille si celle-ci le réclamait, afin qu'elle le fasse inhumer dans la plus grande discrétion. Sinon l’administration s’en chargeait elle-même. Depuis l’abolition des exécutions publiques après celle de Eugène Weidmann en 1939, on ne devait placarder sur la porte de la prison pendant 24 heures, que la copie du procès-verbal de l’exécution. Aucune autre indication sur le déroulement de l'exécution ne devait être publiée par la presse, sous peine d'amende. Contexte politique[modifier | modifier le code] Chaque exécution, voire chaque réquisition de mort posait le débat sur la peine de mort (surtout après la démission de de Gaulle). En 1969, la majorité des Français s’affirmait contre la peine de mort, mais la tendance s'inversa avec l'augmentation de la criminalité et la très médiatisée prise d'otage de la Maison centrale de Clairvaux. Elle amena Georges Pompidou à faire exécuter Roger Bontems, reconnu comme complice de meurtre, non comme auteur. La pratique voulait que le président ne refusât la grâce qu’aux affaires médiatisées et graciât quasi-systématiquement dans les autres cas, y compris des affaires sordides de doubles-meurtres, d’assassinats de personnes âgées, etc.^[16]. De 39 % en 1969, le nombre de Français favorables à la peine de mort a grimpé à 56 % en 1976^[17] puis 63 % en 1981^[réf. nécessaire]. Plus d’une quinzaine de personnes sont condamnées à mort après l’exécution de Hamida Djandoubi en septembre 1977, dont une seule pour les deux années 1978 et 1979 contre 10 pour les années 1980 et 1981, ce qui s’expliquerait par un « ras-le-bol » face à la hausse de la violence^[18]. Tous ont soit eu leur pourvoi en cassation accepté, soit eurent leur peine convertie à la suite de l’abolition de la peine de mort, à l’exception de Philippe Maurice dont le recours en grâce a été examiné et accepté par François Mitterrand après l'élection présidentielle de mai 1981. La France est connue pour être le dernier pays d’Europe occidentale et de la Communauté européenne à avoir aboli la peine de mort et à avoir procédé à une exécution. Cela ne s’explique pas par une sorte d’« exception française » mais par le fait que, de la Guerre d'Algérie à 1981, l’Assemblée nationale et l’Élysée ont été occupées de manière ininterrompue par la droite ou le centre-droit. La gauche a très vite inscrit l’abolition de la peine de mort dans ses programmes électoraux, chacun savait que l’alternance entraînerait la fin de la guillotine. Les dirigeants de droite semblaient partagés bien que majoritairement pour la peine de mort et presque tous d’avis que, tant qu’elle existait, elle devait être appliquée. Peu de temps avant son élection, Valéry Giscard d'Estaing qui était connu pour son « aversion » vis-à-vis de la peine de mort déclarait : « Pour ce qui est de la peine de mort, je souhaite que la communauté nationale française et son législateur se saisissent le moment venu de ce problème. Naturellement, il ne convient sans doute pas de le faire à un moment où la situation de violence et en particulier certaines violences inadmissibles rendent la société française extraordinairement sensibilisée à ce problème. […] Une fois que cette vague de criminalité aura reculé, il deviendra possible (et je dirais nécessaire) que la collectivité nationale se pose la question de la peine de mort sur laquelle en ce qui me concerne je donnerai ma réponse^[17] ». Robert Badinter critiqua plus tard cette prise de position : « Valéry Giscard d'Estaing disait que le jour où les Français n'auraient plus peur pour leur sécurité, on abolirait la peine de mort. On l'aurait encore aujourd'hui, la peine de mort^[19] ». Dans les années 1974-1977, les ministres de la justice et de l’intérieur, respectivement Jean Lecanuet et Michel Poniatowski se font de leur côté les porte-voix de l'opinion publique en faveur de la peine de mort, en particulier durant l’affaire Patrick Henry^[20]^,^[21]. Lors du vote final sur l’abolition de la peine de mort, 37 députés de droite ou de centre-droit ont voté pour l’abolition de la peine de mort, dont Jacques Chirac. Plus d'une centaine avaient voté contre^[22]. Dernières exécutions en France[modifier | modifier le code] Criminel Présidence Date Ville Crime Jean-Laurent Olivier Charles de Gaulle 11 mars 1969 Amiens Deux meurtres d'enfants Roger Bontems Georges Pompidou 28 novembre 1972 Paris Preneur d'otages et jugé complice des meurtres de Buffet ; purgeait une peine de vingt ans. Claude Buffet Georges Pompidou 28 novembre 1972 Paris Preneur d'otages et meurtrier d’un gardien de prison, ainsi que d’une infirmière ; purgeait une perpétuité. Ali Ben Yanes Georges Pompidou 12 mai 1973 Marseille Meurtre d'enfant Christian Ranucci Valéry Giscard d'Estaing 28 juillet 1976 Marseille Meurtre d'enfant Jerôme Carrein Valéry Giscard d'Estaing 23 juin 1977 Douai Meurtre d'enfant Hamida Djandoubi Valéry Giscard d'Estaing 10 septembre 1977 Marseille Meurtre après tortures. Les deux derniers Présidents à avoir appliqué la peine de mort - Valéry Giscard d'Estaing et Georges Pompidou - avaient tous deux exprimé un certain rejet de celle-ci avant leurs premières exécutions respectives, qui furent pour cette raison considérées par certains commentateurs comme des surprises. Georges Pompidou avait déclaré : « par tempérament je ne suis pas sanguinaire, alors je me vois mal partisan de la guillotine ». Peu avant son élection Valéry Giscard d'Estaing avait fait part de son « aversion profonde pour la peine de mort. Il suffit d'entendre les termes "peine de mort" pour comprendre l'horreur de la chose. »^[23]. Le général de Gaulle est donc, en fait, le dernier Président à avoir appliqué la peine de mort en y croyant sincèrement, « j'ai été condamné par contumace [à la peine capitale par le régime de Vichy] et je suis partisan de la peine de mort, pour les cas exceptionnels » disait-il^[24]. Abolition[modifier | modifier le code] Historique des propositions d'abolition de la peine de mort en France entre 1791 et 1981 * 30 mai - 17 juin 1791. Le rapporteur, Le Pelletier de Saint-Fargeau, soutenu par Robespierre, dénonce son inefficacité et propose des peines de substitution. La peine est alors maintenue mais ils obtiennent la suppression du recours préalable à la torture. * 3 janvier 1793 Débats sur des projets de loi Motion de Condorcet proposant l'abolition pour tous les délits privés. Abolition acceptée, mais conditionnée par le retour à la paix générale. La paix n'étant pas faite, l'abolition n'est pas appliquée. * 17 août 1830 Chambre des Députés Proposition de loi De Tracy tendant à l'abolition de la peine de mort Vote d'un projet d'adresse au Roi demandant l'abolition (8 octobre 1830) * 25 septembre 1830 Chambre des Députés Lafayette dépose une pétition abolitionniste des habitants de Paris Sans résultat * 7 octobre 1830 Chambre des Députés Dépôt de plusieurs pétitions abolitionnistes. Sans résultat * 11 janvier 1831 Discussion d'un projet de loi relatif aux Cours d'Assises Amendement Gaujal visant à obtenir que la peine capitale ne soit prononcée qu'à l'unanimité du jury. Rejet * 24 novembre 1831 Chambre des Députés. Discussion du projet de loi tendant à atténuer certaines rigueurs du code pénal. Amendement abolitionniste de Thouvenel Parant demande son maintien dans une société encore imparfaite Rejet * 25 mars 1835 Chambre des Députés Discussion du projet sur la responsabilité des Ministres Amendement abolitionniste de Chapuys de Montlaville. Rejet * 17 mars 1838 Chambre des Députés Discussion de pétitions abolitionnistes Lamartine déclare que la peine de mort est devenue inutile et nuisible dans une société évoluée Sans résultat * 26 - 29 février 1848 Gouvernement provisoire Décret du Gouvernement provisoire Abolition de la peine de mort en matière politique * 18 septembre 1848 Assemblée Constituante Article 5 confirmant l'abolition de la peine de mort en matière politique Abolition de la peine capitale en matière politique Discussion du projet de Constitution Présentation de plusieurs amendements tendant à une abolition générale Rejet * 18 septembre 1848 Assemblée Constituante Proposition de loi Durrieu. Nécessité d'une déclaration du jury à l'unanimité pour faire prononcer la peine de mort * 20 septembre 1848 Assemblée Constituante Proposition de loi Rabuan. Pour être appliquée, la condamnation à la peine de mort doit être confirmée par une seconde Cour d'Assises) * 19 novembre 1849 Assemblée Législative Proposition de loi abolitionniste Savatier-Laroche Rejet (8 décembre 1849) * 21 février 1851 Assemblée Législative Proposition de loi abolitionniste Schoelcher, donnant lieu à un rapport défavorable de Me Andreu de Kerdel. 13 mars 1851 Rejet * 15 juin 1853 Assemblée Législative Vote d'une loi confirmant l'abolition en matière politique Maintien de l'abolition en matière politique * 28 avril 1854 Corps législatif Remise de pétitions abolitionnistes Rejet * 15 janvier 1864 Corps législatif Remise de pétitions abolitionnistes Rejet * 23 mai 1864 Corps législatif Remise de pétitions abolitionnistes Rejet * 24 décembre 1867 Sénat Dépôt d'une pétition abolitionniste Rejet * 24 janvier 1870 Corps législatif Dépôt par Jules Simon d'une proposition de loi abolitionniste ; renvoi aux bureaux, adopté * 2 juin 1870 Corps législatif Rapport Alyès tendant au rejet de la proposition * 3 janvier 1872 Assemblée nationale Proposition de loi abolitionniste Schoelcher et Louis Blanc (n° 767) * 19 février 1872 Rapport de Boyer (n° 907) hostile à l'abolition * 21 mars 1873 Ajournement de la discussion * 30 mai 1873 Retrait de la proposition Pas de vote * 13 décembre 1873 Proposition de loi Schoelcher reprenant la précédente (n° 2101) Pas de présentation de rapport * 24 novembre 1876 Chambre des Députés Proposition de loi Louis Blanc abolitionniste (n°565) * 12 mai 1877 Rapport Brice hostile à l'abolition (n°932) * 13 mai 1878 Chambre des Députés Proposition de loi Louis Blanc abolitionniste (n° 656) Pas de rapport * 31 mai 1886 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Frébault (n° 767) * 13 juillet 1886 Chambre des Députés Rapport sommaire Beauquier favorable à sa prise en considération (n°1079) * 28 mai 1887 Chambre des Députés Rejet par la Chambre de la prise en considération * 23 février 1888 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Frébault (n° 2453) * 18 février 1889 Rapport sommaire Achard (n° 3536) La Chambre n'a pas statué * 8 juillet 1898 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Dejeante (n° 207) La Chambre décide la prise en considération * 8 novembre 1898 Rapport sommaire Poulain favorable à sa prise en considération * 9 janvier 1900 Sénat Proposition de loi abolitionniste Barodet (n° 2) Pas de rapport * 2 décembre 1902 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Brunet (n° 549) * 5 juillet 1906 Sénat Proposition de loi abolitionniste Flaissières (n° 332) * 15 novembre 1906 Rapport sommaire de M. Bonnefille (n° 400) * 10 juillet 1906 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Joseph Reinach et Dejeante (n° 240) * 13 juillet 1906 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Paul Meunier (n° 320) * 5 novembre 1906 Chambre des Députés Projet de loi prévoyant l'abolition de la peine capitale et son remplacement par une peine d'internement perpétuel (n° 388)(participation à ce débat de Jaurès et Deschanel favorables à l'abolition, et de Barrès, hostile) Rejet du projet de loi * 29 novembre 1907 Chambre des Députés Proposition de loi Ajam prévoyant le maintien de la peine de mort, mais avec possibilité pour le jury de lui substituer dans tous les cas une peine d'encellulement perpétuel (n° 1345) Pas de rapport * 1^er juillet 1910 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Dejeante (n° 234) Pas de rapport * 2 décembre 1921 Chambre des Députés Proposition de loi Ajam (reprise de sa proposition de loi antérieure Pas de rapport * 3 novembre 1927 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Renaudel (n°4914) Pas de rapport * 3 novembre 1927 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste René Richard (n° 4917) Pas de rapport * 8 novembre 1927 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Durafour (n° 4995) * 23 février 1928 Chambre des Députés Rapport Lefas (n° 5637) favorable à l'abolition au terme d'une période d'application conjointe de la peine de mort et d'une peine de réclusion individuelle à perpétuité Pas de vote * 30 juin 1932 Chambre des Députés Proposition de loi abolitionniste Richard (n° 301) * 26 janvier 1936 Chambre des Députés Rapport Lefas non publié (n° 332) * 17 juin 1938 Chambre des Députés Projet de loi portant réforme du code pénal (n° 4287) Article tendant au maintien de la peine de mort (n° 4287) Pas de rapport * 6 juin 1947 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Paul Boulet et Gau (n° 1617) Pas de rapport * 9 juillet 1949 Assemblée Nationale Pronosition de loi abolitionniste Paul Boulet et Gau (n° 7832) Pas de rapport * 26 juin 1952 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Gau et Francine Lefebvre (n° 3843) Pas de rapport * 7 juillet 1953 Assemblée Nationale Proposition de loi Jules Moch : abolition pour les crimes commis en temps de paix (n° 6464) Pas de rapport * 20 mars 1956 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Francine Lefebvre et Marie-Madeleine Dienesch (n° 1302) proposition retirée le 29 novembre 1957 * 31 janvier 1958 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Pascal Arrighi (n° 6459) Pas de rapport * 20 mars 1958 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Francine Lefebvre et Marie-Madeleine Dienesch (n° 6959) Pas de rapport * 8 juin 1960 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste LECOCQ (n° 669) Pas de rapport * 27 juillet 1962 Proposition de loi abolitionniste Claudius PETIT (n° 1890) Pas de rapport * 13 février 1963 Proposition de loi abolitionniste LECOCQ (n° 152) Proposition retirée le 20 février 1963 * 21 février 1963 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste COLLETTE (n° 200) Proposition retirée le 21 avril 1966 * 9 février 1965 Assemblée Nationale Proposition de loi, abolitionniste CHARPENTIER (n° 1324) Proposition retirée le 2 avril 1966 * 13 avril 1966 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste LECOCQ-COLLETTE (n° 1758) Pas de rapport * 18 mai 1967 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Claudius PETIT (n° 191) Pas de rapport * 19 juillet 1968 Assemblée Nationale Proposition de loi abolitionniste Claudius PETIT (n° 130) Pas de rapport * 5 novembre 1969 Assemblée Nationale (Ministère de la Justice) Intervention favorable à l'abolition de Jacques CRESSARD Sans résultat * 5 novembre 1971 Assemblée Nationale (Ministère de la Justice) Intervention favorable à l'abolition de Georges BUSTIN. Intervention de Jacques DOUZANS pour le maintien avec procédure accélérée ainsi que pour une application plus rapide de la peine capitale pour les crimes crapuleux. Intervention de ICART favorable au maintien * 16 avril 1975 Assemblée Nationale Questions au Gouvernement Rappel par le Garde des Sceaux Jean LECANUET, du renforcement des peines applicables aux prises d'otage (pouvant aller jusgu'à la réclusion criminelle à perpétuité ou à la peine de mort) * 5 décembre 1977 Sénat Projet de loi de finances pour 1979. Examen des crédits de la Justice Intervention de Louis VIRAPOULLE en faveur de la peine de mort. * 24 octobre 1978 Sénat Projet de loi de finances pour 1979. Examen des crédits de la Justice Présentation de deux amendements abolitionnistes. Amendement n° 1 de Pierre BAS. Amendement n° 233 du groupe socialiste et apparenté Rejet (Après un vote : contre l'adoption des amendements 272 pour 210) * 7 décembre 1978 Francis PALMERO favorable au maintien, suggère la suppression de la guillotine et le recours à des moyens médicaux. Il propose, par amendement le droit d'utiliser les corps des suppliciés à des fins scientifiques Rejet de l'amendement * 5e législature Assemblée nationale Nombreuses propositions de loi pour l'abolition : - Georges Bustin et les membres du groupe communiste (n° 417) - Claudius Petit et plusieurs de ses collègues (n° 486) - François Mitterrand et les membres du groupe socialiste et des radicaux de gauche et apparentés (n° 593) - Georges Marchais et les membres du groupe communiste - Proposition de loi constitutionnelle (n° 2128) Le Gouvernement refuse de déposer un projet de loi d'abolition ou d'accepter l'inscription à l'ordre du jour du Parlement des propositions de loi (d'origine parlementaire) 6e législature Assemblée nationale Propositions de lois pour l'abolition : - Pierre Bas,et plusieurs de ses collègues (n° 215) - Hélène Constans et les membres du groupe communiste (n° 368) - François Mitterrand et les membres du groupe socialiste (n° 498) Adoption par la Commission des Lois d'un rapport tendant à l'abolition. Le Gouvernement et son Garde des Sceaux, M. Peyrefitte refuseront toujours l'inscription de ce rapport à l'ordre du jour de l'Assemblée Nationale * 2 mai 1980 Assemblée nationale. Dépôt du projet de loi renforçant la sécurité et protégeant la liberté des personnes. (Suppression de quelques cas de peines de mort, rendus depuis longtemps caducs par l'usage) Les débats sur le projet entraîne la discussion des amendements tendant à l'abolition de la peine de mort (séances des 12 et 21 juin) Rejet des amendements * 5 novembre 1980 Assemblée nationale. Projet de loi de finances pour 1981 Amendement tendant à la suppression des crédits pour couvrir les frais des exécutions capitales (bourreau - bois de justice) Rejet * Septembre 1981 Dépôt par le ministre de la Justice Robert Badinter, du projet de loi tendant à l'abolition de la peine de mort Discussion de ce texte les 17-18 septembre 1981 à l'Assemblée nationale et les 28-30 septembre 1981 au Sénat. Le projet de loi est adopté en première lecture par l'Assemblée nationale et le Sénat. * La loi n° 81-908 du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort est promulguée le 10 octobre 1981. Le 16 mars 1981, en pleine campagne électorale pour les élections présidentielles, François Mitterrand déclare clairement qu'il est contre la peine de mort. Il est élu Président de la République le 10 mai. * Le 25 mai, François Mitterrand gracie Philippe Maurice, il est le dernier condamné à mort gracié. * Le 26 août, le Conseil des ministres approuve le projet de loi abolissant la peine de mort. * Le 17 septembre, Robert Badinter présente le projet de loi à l'Assemblée nationale ^[25] Il est voté le 18 septembre par 369 voix pour, 113 contre (487 votants, 482 suffrages exprimés). * Le 30 septembre, plusieurs amendements du Sénat sont rejetés. Après l'Assemblée nationale, la loi est officiellement adoptée par les sénateurs par 161 voix pour, 126 contre (288 votants, 287 suffrages exprimés). * Le 9 octobre, la loi est promulguée. La France est l'un des derniers pays d'Europe occidentale (avec la Suisse (Code pénal militaire), peine de mort en Suisse interdite par le Code pénal en 1942), la Belgique et le Royaume-Uni qui l'aboliront totalement, respectivement en 1991, 1996 et en 1998). Les six derniers condamnés à mort ont leur peine automatiquement réduite. * De 1984 à 1995, 27 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort sont déposées au Parlement^[26] * En 1986, fait notable pour une loi simple, Robert Badinter revêt le tiré à part de la Loi du 9 octobre 1981 du Grand sceau de France. Dernières notables[modifier | modifier le code] Mode d'exécution: * Par décapitation: Hamida Djandoubi, le 10 septembre 1977 * Par fusillade: Jean-Marie Bastien-Thiry le 11 mars 1963 Crimes autres qu'un meurtre: * Dernière exécution + par fusillade: Jean-Marie Bastien-Thiry, le 11 mars 1963, pour tentative de meurtre envers Charles de Gaulle. + par décapitation: André Diner le 29 novembre 1949 pour tentative de meurtre envers M.Ledoux, gardien, au cours d'une tentative d'évasion alors qu'il purgeait une peine perpétuelle^[27]. * Dernière condamnation: + Tentative de meurtre: Hadj Benfissa le 30 janvier 1963 pour avoir blessé grièvement les trois occupants du « domaine de la Tourette » après s'y être introduit par effraction; peine commuée en vingt ans de réclusion criminelle le 21 juin 1963^[28] o Jean-Michel Marx (contumace) le 28 septembre 1981 pour tentative de meurtre^[28]. Caractéristiques liées à la personne du condamné: * Dernière femme: + exécutée: Germaine Godefroy le 21 avril 1949 pour avoir assassiné à la hache son mari Albert Leloy^[27]. + condamnée: Marie-Claire Emma le 26 juin 1973 pour avoir assassiné Denis Naze, son concubin, à l'aide de son amant Jean-Pierre Técher; peines commuées en peines perpétuelles le 3 décembre 1973^[28]. * Dernier mineur (c'est-à-dire ayant commis le crime capital pour lequel il a été condamné à mort avant ses 18 ans): + exécuté: André Vittel le 2 mai 1939, né le 22 mai 1921, pour le double meurtre commis le 8 juin 1938 sur les personnes de sa belle-sœur Alice Vittel, née Anne, 28 ans, et de son neveu Michel, 2 mois, afin de les dévaliser^[27]^,^[29]. + condamné: Bruno Triplet le 3 octobre 1975, à 18 ans, pour avoir égorgé la veuve Boursier le 23 novembre 1974 au cours d'un cambriolage avec des complices; peine commuée en peine perpétuelle le 10 février 1976^[28]^,^[30]. Dernière condamnation^[28] * Réelle: Patrick François et Jean-Pierre DeClerck (non complices) le 22 mai 1981 pour avoir respectivement poignardé de quatre coups de couteaux Christophe Mangenot le 11 avril 1979 à Flize et avoir violé et assassiné Sylvie Horin le 2 février 1979 près de la gare de Libercourt; peines commuées en peines perpétuelles le 9 octobre 1981 à l'occasion de la promulgation de la loi portant abolition de la peine de mort. * Par contumace: Jean-Michel Marx le 28 septembre 1981 pour tentative de meurtre^[31]. Interdiction supra-législative[modifier | modifier le code] Actuellement, bien que plusieurs responsables politiques français se déclarent en faveur de la peine de mort (comme Marine Le Pen ou Charles Pasqua), son rétablissement ne serait pas possible sans dénoncer deux traités internationaux : * la convention européenne des droits de l'homme (protocoles 6 et 13) ; * le second protocole facultatif au pacte international des droits civils et politiques (PIDCP). La convention européenne des droits de l'homme[modifier | modifier le code] À l'origine, l'article 2 de la Convention EDH, qui date de 1950 autorise expressément la peine de mort. Jusqu'en 1977, les exécutions françaises étaient conformes à ce traité. Ce n'est qu'après l'abolition de la peine de mort en France que fut entrepris l'institution de protocoles additionnels interdisant la peine capitale : * En 1985, la France ratifie le protocole n^o 6, qui interdit la peine de mort en temps de paix ; * En 2002, a été adopté le protocole n^o 13, qui interdit la peine de mort en toutes circonstances, même en temps de guerre. La France l'a ratifié en 2007. Il convient de rappeler que cette convention n'est pas liée à l'Union européenne, son cadre étant celui du Conseil de l'Europe (dont font partie des États non-membres de l'Union, comme la Turquie et la Russie). Le protocole de l'ONU[modifier | modifier le code] Là encore, le pacte international relatif aux droits civils et politiques (PIDCP) autorise la peine de mort dans son article 6. C'est uniquement son second protocole facultatif qui l'interdit, mais seuls quelques États l'ont ratifié. Le 13 octobre 2005, le Conseil constitutionnel avait jugé que ce protocole^[32] du PIDCP ne pouvait être ratifié sans une révision préalable de la Constitution, car les États signataires n'ayant aucune procédure de dénonciation du pacte, cette abolition revêt donc un caractère définitif, qui selon le Conseil constitutionnel porte atteinte au libre exercice de la souveraineté nationale. La révision de la Constitution a donc été entreprise en partie dans le but de permettre l'adoption de ce traité. L'article 66-1 de la Constitution[modifier | modifier le code] Le 3 janvier 2006, Jacques Chirac a donc annoncé une révision de la Constitution visant à inscrire l'abolition de la peine de mort dans un nouvel article 66-1. Celui-ci disposant simplement que « Nul ne peut être condamné à la peine de mort », permettant ainsi la ratification du protocole de l'ONU. Après avoir été adopté par les deux chambres, l'article a été ratifié par le Congrès réuni à Versailles le 19 février 2007 par 828 voix pour et 26 contre. Les 26 parlementaires ayant voté contre étaient tous non-inscrits ou UMP, sauf un seul sénateur UDF. Ont notamment voté contre Charles Pasqua, Louis Giscard d'Estaing et un certain nombre de députés de la droite populaire. Nicolas Dupont-Aignan n'a pas voté ^[33]. Le Front National ne disposait à l'époque d'aucun parlementaire. L'Union européenne[modifier | modifier le code] Contrairement à une idée reçue, ce n'est pas l'Union européenne qui interdit à la France d'appliquer la peine de mort, il s'agit d'une Union économique, incompétente sur les questions de société. Certes, l'article 2 de la Charte européenne des droits fondamentaux dispose que « Nul ne peut être condamné à la mort, ni exécuté. ». Mais cet article, comme l'ensemble de la Charte d'ailleurs, ne s'applique qu'à l'Union européenne et aux États « uniquement lorsqu'ils mettent en œuvre le droit de l'Union » (article 51)^[34]. En clair, sa seule signification est qu'une directive européenne ne peut pas prévoir l'usage de la peine de mort. Néanmoins, l'article 7 du traité sur l'Union européenne prévoit qu'un État peut être privé de certains de ces droits, notamment de son droit de vote au sein du Conseil de l'Union européenne en cas de « violation grave et persistante » des valeurs mentionnées à l'article 2 dudit traité, notamment les « droits de l'homme ». L'on peut facilement imaginer qu'un État qui reprendrait les exécutions capitales pourrait tomber sous le coup de cet article, mais ce serait le fruit d'une interprétation du traité et non d'une disposition expresse. En outre une telle privation du droit de vote nécessite une procédure fort contraignante, notamment un vote unanime du Conseil européen (exclusion faite de l'État concerné) plus un vote à la majorité des deux tiers du Parlement européen (art 354 du TFUE). Par contre, les traités ne prévoient pas l'exclusion pure et simple d'un État de l'Union sans son consentement. Hypothèse d'un rétablissement[modifier | modifier le code] Le Front national est le seul parti majeur en France à inscrire le rétablissement de la peine de mort dans son programme présidentiel de 2012, indiquant que la proposition serait soumise à référendum^[35], ce qui nécessiterait une révision préalable de la Constitution pour permettre un tel référendum (cependant même le droit actuel ne comporte pas de contrôle juridictionnel des référendums)^[36]. Le référendum est presque systématiquement invoqué par les partisans de la peine de mort, aujourd'hui très isolés dans la classe politique, car il semble être le seul moyen permettant d'imposer une proposition aussi controversée que son rétablissement plus de 30 ans après son abolition, sur le plan juridique comme politique. Selon une étude IFOP de 2011, 63 % des Français à la question seriez-vous favorables « A ce que des sujets de société comme la peine de mort, le port de la burqa ou l’euthanasie soient soumis à référendum ? » répondent positivement^[37]. Opinion française[modifier | modifier le code] Avant l'abolition[modifier | modifier le code] Au cours du XX^e siècle, l'opinion des Français sur la peine de mort a beaucoup évolué. Plusieurs sondages ont montré de grandes différences d'une époque à l'autre. En 1908, le Petit Parisien publiait un sondage dans lequel 77 % des interrogés se déclaraient en faveur de la peine de mort. En 1968, un sondage de l'Institut français d'opinion publique (IFOP) montrait que 50 % des Français étaient contre la peine de mort et 39 % pour. En 1972, dans un autre sondage IFOP, 27 % des sondés seulement étaient contre la peine de mort et 63 % pour. Enfin, un sondage du Figaro publié le lendemain du vote de la loi d'abolition du 9 octobre 1981 indiquait que 63 % des Français étaient pour le maintien de la peine de mort.^[réf. nécessaire] Après l'abolition[modifier | modifier le code] L'opinion publique a commencé à être contre la peine de mort à partir du milieu des années 1990, environ. En 1998 l'institut IFOP donnait^[38] 44 % des Français favorables à la peine de mort contre 54 % opposés. En septembre 2006 par TNS Sofres donnait 42 % des Français favorables au rétablissement de la peine de mort^[39]^,^[40]. À peine trois mois après que ce sondage eut été fait à l'occasion de l'anniversaire des vingt-cinq ans de l'abolition de la peine de mort, 58 % des Français se disaient favorables à l'exécution de Saddam Hussein^[41]^,^[42]. En 2002, peu avant l'élection présidentielle, un sondage « confidentiel » avait indiqué que 62 % des Français approuvaient « le principe » de la peine de mort « pour les crimes les plus graves »^[43]. En 2012, le taux de français favorables à la peine de mort est passé à 45 %, contre 35 % en 2011, selon Opinionway^[44]. Français condamnés à mort à l'étranger[modifier | modifier le code] Condamné en Résumé Juridiction 1980 Béatrice Saubin - Accusée de trafic de drogue, libérée en 1990. Malaisie 1992 Claude Maturana - Décédé en 2002 de mort naturelle. Arizona, États-Unis 1995 Stéphane Aït Idir et Redouane Hammadi - Avaient participé à une attaque terroriste dans un hôtel de Marrakech. Le Maroc n'exécute plus depuis 1993. Maroc 2001 Michael Legrand - A obtenu la nationalité française après sa condamnation à mort. Se trouve toujours dans le couloir de la mort^[Quand ?]. Louisiane, États-Unis 2007 Serge Atlaoui - Accusé d'avoir été lié à un trafic de drogue à Jakarta. Se trouve toujours dans le couloir de la mort^[Quand ?]. Indonésie 2010 Chan Thao Phoumy - Trafic de drogue^[45] Chine Notes et références[modifier | modifier le code] Notes[modifier | modifier le code] Références[modifier | modifier le code] 1. ↑ Albert Bayet, La Morale des Gaulois, Paris, Félix Alcan, 1929. 2. ↑ Code pénal Dalloz 1980-1981 3. ↑ La peine de mort de la loi du talion à l'abolition, dans la revue L'Histoire, octobre 2010, p.54 4. ↑ L'effet Soleilland, sur L'express, 30 août 2004 5. ↑ Agnès Bastien-Thiry, michalon.fr Mon père le dernier des fusillés, édit. Michalon, 2005 (ISBN 2-84-186-266-6), 220 p 6. ↑ http://www.ladocumentationfrancaise.fr/dossiers/d000141-l-abolition -de-la-peine-de-mort-en-france/l-application-de-la-peine-de-mort-en -france-avant-1981 7. ↑ A exception du nombre de juré passé de 9 à 6 par une loi du 10 août 2011 en première instance, mais qui est passé à 9 en appel. 8. ↑ http://web.archive.org/web/20090325024743/http://www.quid.fr/2007/J ustice/Peine_De_Mort/2 9. ↑ Légifrance - Modalités des délibérations de la cour d'assises de 1958 à 1994 10. ↑ Légifrance - Modalités des délibérations de la cour d'assises de nos jours 11. ↑ Les épisodes de Faites entrer l'accusé les concernant respectivement 12. ↑ ^a et b La documentation française - La peine de mort dans la loi française avant 1981 13. ↑ http://www.archives-judiciaires.justice.gouv.fr/index.php?rubrique= 10774&ssrubrique=10828&article=15011 14. ↑ http://www.ldh-toulon.net/spip.php?article2798 15. ↑ La République du flou Par Daniel Amson 16. ↑ Condamnations à mort de 1872 à 1981 17. ↑ ^a et b Sur le site de l'Institut National de l'Audiovisuel - journal télévisé du 28 juillet 1976 18. ↑ criminocorpus 19. ↑ Interview de Robert Badinter sur France-Amérique.com 20. ↑ Sur le site de l'Institut National de l'Audiovisuel - journal télévisé du 28 juillet 1976 Jean Lecanuet « Je pense avec la commission que la peine de mort doit être maintenue et qu’elle doit être appliquée dans des cas très rares, pour des crimes odieux. Je pense en particulier aux cas d’enlèvement d’enfants suivis de mort des enfants » 21. ↑ L Affaire ranucci l ombre d un doute 2/3 sur Dailymotion 22. ↑ Libération", samedi 19 - dimanche 20 septembre 1981 23. ↑ http://www.lexpress.fr/actualite/societe/justice/la-vie-apres-la-pe ine-de-mort_473580.html 24. ↑ http://books.google.fr/books?id=IKebAAAAMAAJ&q=%22de+gaulle%22+%22p eine+de+mort%22&dq=%22de+gaulle%22+%22peine+de+mort%22&hl=fr&sa=X&e i=2QecT-rOII2GhQe69aX8Dg&ved=0CEIQ6AEwAg 25. ↑ Discours de Robert Badinter à l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981, La Documentation française, 17 septembre 1981 (consulté le 12 novembre 2007) 26. ↑ 27 propositions de loi visant à rétablir la peine de mort, déposées au Parlement dans les années 1980 et 1990 (consulté le 5 février 2009) 27. ↑ ^a, b et c Palmarès des exécutions capitales : 1871-1977 (consulté le 26 aout 2013) 28. ↑ ^a, b, c, d et e Les condamnés à mort (liste non exhaustive) (consulté le 26 aout 2013) 29. ↑ Éric Ghérardi, 1981. L'abolition de la peine capitale: Les événements fondateurs (Vittel&f=false présentation en ligne) 30. ↑ « La peine de mort devant l'opinion », Journal de l'année « Journal de l'année 1976 », 1976, p. 349 (lire en ligne) : « Quelques mois plus tard, Bruno T..., qui avait, à 17 ans, tué une vieille dame pour la voler,... » 31. ↑ Laurent Lallemand, Les grandes affaires criminelles d'Alsace ("Jean-Michel+Marx"&hl=fr&sa=X&ei=e1QbUua9I-6a1AXgtYCoCA&ved=0CDIQ6 AEwAA#v=onepage&q="Jean-Michel Marx"&f=false lire en ligne), p. 272 32. ↑ (fr) Deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, visant à abolir la peine de mort 33. ↑ http://www.assemblee-nationale.fr/12/scrutins/jo1094.asp 34. ↑ http://eur-lex.europa.eu/LexUriServ/LexUriServ.do?uri=OJ:C:2010:083 :0389:0403:FR:PDF PDF 35. ↑ Marine Le Pen se dit favorable à la peine de mort, sur nouvelobs.com (consulté le 14 mai 2013) 36. ↑ Philippe Blachèr Droit constitutionnel Hachette Éducation technique, janvier 2012 : « [...] les grandes questions de société (la bioéthique, l'avortement, la peine de mort, l'homoparentalité) échappent au domaine de l'article 11, [...] », au bémol que « l'absence de contrôle de constitutionnalité d'une loi référendaire [...1962] vient atténuer l'effectivité de ces limites au pouvoir de révision constitutionnelle » 37. ↑ http://www.ifop.com/?option=com_publication&type=poll&id=1451 http://www.sondages-en-france.fr/sondages/Actualit%C3%A9/Institutio ns 38. ↑ Sondage IFOP-France Soir réalisé les 5 et 6 février 1998. La question était : « Vous personnellement, souhaitez-vous le rétablissement de la peine de mort en France ? » 39. ↑ 42 % des français pour 40. ↑ En France, les adversaires de « l’abolition » ont rendu les armes sur la-croix.com du 7 octobre 2011 41. ↑ Peine de mort pour Hussein : l'opinion européenne approuve 42. ↑ Exécution de Saddam Hussein : les Français et les Allemands majoritairement pour 43. ↑ http://www.dailymotion.com/video/x1mnzk_comme-un-coup-de-tonnerre-4 -5_news Selon Gérard le Gall, ancien conseiller de Lionel Jospin sur la chaîne parlementaire, dans un débat à la suite du documentaire « Comme un coup de Tonnerre » 44. ↑ http://www.lemonde.fr/politique/article/2013/01/15/la-defiance-des- francais-envers-la-politique-atteint-un-niveau-record_1817084_82344 8.html 45. ↑ http://www.expressindia.com/latest-news/Two-sentenced-to-death-for- drug-trafficking-in-China/657622/ Annexes[modifier | modifier le code] Articles connexes[modifier | modifier le code] * Crimes capitaux en France en 1980 * Exécutions en France * Famille Sanson Bibliographie[modifier | modifier le code] * Pierre Clavilier, La course contre la honte, Éditions Tribord, 2006 * Corpus, revue de philosophie, n^o 62, 2012/2, La peine de mort, sous la direction de Luigi Delia et Fabrice Hoarau (ISSN 0296-8916) * Fernand Meyssonnier, Paroles de bourreau. Témoignage unique d'un exécuteur des arrêts criminels. Recueilli et présenté par Jean-Michel Bessette, Éditions Imago, 2004 (Fernand Meyssonnier, sous la direction de son père Maurice Meyssonnier, fut exécuteur des hautes œuvres en Algérie de 1957 à 1961 et, à ce titre, participa à l'exécution de Fernand Iveton) * Victor Hugo, Le Dernier Jour d'un condamné * Robert Badinter, L'Exécution, L'Abolition, Contre la peine de mort * Julie Le Quang Sang, « L'abrogation de la peine de mort en France : une étude de sociologie législative (1976-1981) », Déviance et Société, 2000, n^o 3, p. 275-296. * Jean-Yves Le Naour, Histoire de l'abolition de la peine de mort, Perrin, 2011 * Jean-Yves Le Naour, Le dernier guillotiné, First, 2011 Liens externes[modifier | modifier le code] * L'abolition de la peine de mort en France - La Documentation française * Historique de la guillotine et des guillotineurs v · d · m Peine de mort Généralités Crime capital · Couloir de la mort Exécution Ordre d'exécution · Bourreau · Dernier repas Méthodes d'exécution Injection létale · Pendaison · Arme à feu · Décapitation (guillotine) · Chaise électrique · Gaz · Garrot Peine de mort dans le monde Arabie saoudite · Belgique · Biélorussie · Botswana · Caraïbes · Chine · Colombie · États-Unis · France · Inde · Indonésie · Iran · Japon · Maroc · Norvège · Royaume-Uni · Singapour · Taïwan · Thaïlande · Suisse Abolitionnistes Associations : Amnesty International · Coalition mondiale · ECPM · Reprieve Actions : Congrès mondial · Journée mondiale (10 octobre) Annexes : Œuvres traitant de la peine de mort • Normes relatives à la peine de mort * Portail du droit français Portail du droit français * Portail de la politique française Portail de la politique française * Portail de la criminologie Portail de la criminologie * Portail de la mort Portail de la mort Ce document provient de « http://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Peine_de_mort_en_France&oldid =99479386 ». 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Voyez les conditions d’utilisation pour plus de détails, ainsi que les crédits graphiques. En cas de réutilisation des textes de cette page, voyez comment citer les auteurs et mentionner la licence. Wikipedia® est une marque déposée de la Wikimedia Foundation, Inc., organisation de bienfaisance régie par le paragraphe 501(c)(3) du code fiscal des États-Unis. * Politique de confidentialité * À propos de Wikipédia * Avertissements * Développeurs * Version mobile * Wikimedia Foundation * Powered by MediaWiki #alternate Recherche HuffPost Un an après les propos sur la peine de mort de Marine Le Pen | Bruno Donnet Un an après les propos sur la peine de mort de Marine Le Pen | Bruno Donnet REFRESH(900 sec): file://localhost/home/Jean-Eric/PROJET/PAGES-ASPIREES/3/8.html Coup d'œil... Chargement... HuffPost's QuickRead... Chargement... * Sport * réseaux sociaux * États-Unis * Justice Plus Connexion Créer un compte * Notifications * + Profil + Réglages + Déconnexion 27 décembre 2013 france Édition: FR * CA Canada * DE Deutschland * ES España * FR France * IT Italia * JP 日本 (Japan) * MG Maghreb * UK United Kingdom * US United States Follow Rechercher sur le Hu Submit * À LA UNE * POLITIQUE * ÉCONOMIE * INTERNATIONAL * CULTURE * TECHNO * MÉDIAS * PEOPLE * C'est La Vie + L'orgasme est-il vraiment la meilleure sensation au monde ?16 + 10 résolutions du nouvel an (certifiées sans régime) + Découvrir la rubrique C'est La Vie Plus sur C'est La Vie + Sexualité + Alimentation + Santé * Rétrospective 2013 * Insolite * Sport * Sexualité * Alimentation * Environnement * Mode * Santé * Vacances * Têtes chercheuses * Déconnecter pour respirer Bruno Donnet Bruno Donnet Journaliste RECEVEZ LES INFOS DE Bruno Donnet J'aime Un an après les propos sur la peine de mort de Marine Le Pen Publication: 12/10/2013 06h00 Suivre [follow-arrow.png] Politique, Marine Le Pen, Marion Maréchal-Le Pen, Un An Après, Europe 1, Fn, Front National, Peine De Mort, Actualités Recevoir les alertes: Entrez votre email__ S'inscrire Il y a tout juste un an, la communication du Front National était marquée par un couac. Car tandis que la députée du Vaucluse, Marion Maréchal-Le Pen, déclarait à la radio qu'elle était fermement opposée au rétablissement de la peine de mort en France. Sa tante, Marine Le Pen, était à la télévision pour expliquer pourquoi il était plus qu'urgent de la rétablir. Un an après, et au moment où un sondage nous apprenait cette semaine que le Front National serait désormais le premier parti de France en terme d'intentions de vote, nous avons eu envie de retrouver celle qui, à 23 ans, est aussi la plus jeune députée de toute l'histoire de notre république. L'occasion de revenir avec elle sur sa première année passée à l'Assemblée. Vous pouvez écouter la chronique de Bruno Donnet à 7h55 sur Europe 1, et la réécouter en podcast ici. 2013-09-28-unanapreseurope1.jpg Retrouvez les articles du HuffPost sur notre page Facebook. 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J'aime [DEL: :DEL] 182 Palais Elyse Un homme tente de forcer les grilles de l'Elysée J'aime [DEL: :DEL] 507 Hollande Pole Emploi Chômage: ont-il (déjà) tenu leur pari? 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L’abolition progresse mais reste encore à conquérir Mots clés : guatemala, peine de mort, robert badinter, journée mondiale contre la peine de mort, abolitionnistes, Les abolitionnistes se mobilisent à l’occasion de la Journée mondiale contre la peine de mort. Cette année, ils mettent l’accent sur les Caraïbes où nombre d’États rétentionnistes refusent de renoncer au crime légal qu’est la sentence capitale. Il y a les clichés : les Caraïbes ou le soleil, les plages de sable fin, des touristes en vadrouille, des paysages luxuriants. Il y a aussi l’envers du décor, l’anti-carte postale : le racisme, les trafics en tout genre, la pauvreté, la violence et des États qui s’opposent encore à l’abolition de la sentence capitale. La 11e Journée mondiale contre la peine de mort de ce 10 octobre sera une nouvelle fois l’occasion pour les abolitionnistes de se mobiliser contre cet acte barbare et anachronique. Casser les derniers verrous [pdm2.jpg] Cette année, la Coalition mondiale contre la peine de mort, qui regroupe plus de cent cinquante ONG, syndicats, avocats, a placé le curseur sur les Caribéens en ciblant le Guatemala, la Barbade et Trinité-et-Tobago. Au travers d’une multitude d’initiatives (colloques, manifestations, concerts), les organisateurs de cette journée entendent sensibiliser les opinions publiques mais également interpeller les gouvernements, et plus particulièrement les États rétentionnistes comme le Guatemala qui certes ont peu recours à la peine de mort mais se refusent à l’abolir. Douze autres pays sont dans ce cas (Antigua-et-Barbuda, les Bahamas, la Jamaïque...). La Grenade et le Suriname sont de facto abolitionnistes, emboîtant ainsi le pas à dix autres États qui ont définitivement renoncé à tuer légalement leurs concitoyens. En comparaison avec le reste du monde et singulièrement l’Asie, la région n’est certes pas la plus emblématique. La dernière exécution remonte en effet à 2002 et seulement trois États ont prononcé des sentences capitales. Mais pour les abolitionnistes, il s’agit de casser les derniers verrous. « Au niveau international, le vote des pays des 
Caraïbes contre les résolutions de l’Assemblée générale des Nations unies pour un moratoire sur l’application de la peine de mort représente plus du quart des voix opposées au moratoire universel. La plupart des États rétentionnistes des Caraïbes ont voté contre ces résolutions et ont signé les notes verbales de dissociation dénonçant ces résolutions », insiste néanmoins la Coalition mondiale. Pour elle, « la peine de mort est souvent une réaction populiste désespérée face à une recrudescence des crimes violents, mais elle ne résout pas les causes profondes de la criminalité ». D’où la pétition qu’elle lance : Arrêtons le crime, pas la vie ! Un enjeu de civilisation Ces dix dernières années ont été stratégiques. L’élan abolitionniste a en effet gagné du terrain. Selon Ensemble contre la peine de mort, 
97 pays ont aboli la sentence capitale pour tous les crimes, et huit autres pour les seuls crimes de droit commun. Cette dernière décennie, 
35 États ont respecté un moratoire sur les exécutions. Mais, malgré ces avancées, 676 personnes ont été tuées légalement en 2011 dans 
23 pays, plus que l’année précédente avec 527 mises à mort. Il s’agit pourtant d’un enjeu de civilisation. La peine capitale n’est pas dissuasive. Elle est cruelle pour qui croupit dans les geôles et conduit à l’abattoir des innocents, victimes d’erreurs judiciaires. Elle est le miroir également des inégalités sociales et ethniques, comme en atteste l’origine des condamnés. L’ancien garde des Sceaux Robert Badinter définissait ainsi la portée de l’abolition : « un progrès de la conscience humaine ». * Le site de la Journée mondiale contre la peine de mort * Trois cheveux pour blanchir Hank Skinner La justice de Pennsylvanie examine ce mardi le recours de Mumia Abu-Jamal À Madrid contre la peine de mort Cathy Ceïbe * Version imprimable * bookmark * * * Partager cet article * Envoyer à un ami * Facebook * * Google + * Twitter * * * * 2 commentaires Poster un commentaire : merci de vous connecter ou de créer un compte. Pourquoi la peine de mort au juste? Soumis le 11 octobre, 2013 - 01:09 par DenisR. "En fait, si l’aspect probabiliste des sciences de la santé mentale est facilement reconnu quand vient le temps d’aborder les libérations conditionnelles et les risques de récidive inhérents à ce processus, comment soudainement ces mêmes sciences deviendraient-elles déterministes pour déclarer un individu « non réhabilitable »? " Extrait d'une réflexion sur la peine de mort. http://www.bouteillesalamer.com/www.bouteillesalamer.com/Blogue/Entrees /... * * * * * * * * * * * * * * Signaler un abus condamnés à mourir! Soumis le 10 octobre, 2013 - 19:17 par Самокат. L'abolition de la peine de mort est semblable à celle de l'esclavage, elle permet de perpétuer le mal sous des formes masquées nouvelles. Plus la conscience humaine progresse (dixit Badinter) plus les humains meurent sans savoir pourquoi! Anyway, nous sommes tous condamnés à mourir, y compris c/ chantait Brassens pour des idées! * * * * * * * * * * * * * * Signaler un abus Options d'affichage des commentaires [Par discussion - déplié] [Par date - du plus récent au plus ancien] [30 commentaires par page_] Enregistrer les paramètres Sélectionnez la méthode d'affichage des commentaires que vous préférez, puis cliquez sur "Sauvegarder les paramètres" pour activer vos changements. 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VOUS AVEZ MOINS DE 18 ANS? PARTICIPEZ AU DÉBAT - ENVOYEZ VOTRE AVIS merci de préciser votre prénom et votre pays [button.write.gif] 1. Pour ou contre. Je me penche sur la question. Comment pouvoir accepter qu'un homme tue quelqu'un et qu'il a toujours des droits après. La personne qui est décédée n'en a plus. Répondre par l'affirmation que chacun a le droit de vivre se confond. Si on veut Vivre on doit comprendre qu'il ne doit pas traîner des tueurs dans nos rues Non ? Je crois que la majorité des gens qui sont contre la peine de mort ont sans doute quelque chose à se reprocher ... !!! 2. À mon avis je pense que la peine de mort est inhumaine. Il y a beaucoup d'innocents qui sont tués. Je pense que c'est injuste que d'une tuée il y ait deux personnes qui sont mortes. Caroline, USA 3. Je suis pour la peine de mort. Elle est nécessaire pour les personnes qui tuent les autres personnes, mourir. Elle est juste ! 4. D'après moi, Je trouve que la peine de mort est juste. D'abord les criminels vont être morts. En plus les gens vont être contents 5. J' suis pour la peine de mort. Charles 17 ans 6. Ouais, contre, un violeur, faudrait pas par exemple le tuer, ce serait se rabaisser à son niveau. Et puis, la vie est trop précieuse pour que quiconque ait le droit de dire si oui ou non, il vivra, pour qui ils se prennent ? 7. Moi je suis contre la peine de mort. C'est vrai qu'un crime doit être puni, mais ce n'est pas en TUANT d'autres personnes que le monde s'améliorera! 8. Je suis pour la peine de mort, car je pense qu'un crime doit être puni. Si une personne tue une autre, elle doit donc subir le même châtiment, et ainsi de suite pour tous les crimes graves. Mais pour moi, la peine de mort ne doit être appliquée uniquement quand il y a mort d'un autre individu, sinon, la prison est l'instrument idéal. Florian Saint-Etienne, France 9. Pour ou contre la peine de mort? La question est bien posée et je pense n'a malheureusement pas fini de faire parler d'elle: l'État a-t-il le droit de tuer? En fait on ne parle pas que de la peine de mort dans ce sujet, on parle de la justice en elle même, la justice est-elle tout simplement juste? Comme son nom l'indique. Car à mon avis la définition de la justice c'est d'être juste. Logique me direz vous, le symbole de la justice est une balance droite, ce qui signifie quil faut une équité dans le jugement, que le jugé soit proportionnellement puni (voir plus) en fonction du mal quil a fait non? un viol ou un meurtre vaut-il 10 ans de prison? où est l'équité là dedans? il s'en tire bien le type, quand on voit un multirécidiviste qui commet plusieurs viols et qui est relaché au bout de 10 ans. Est-ce juste? Trouvez vous que 10 ans c'est suffisant après avoir détruit 5 foyers, alors qu'on lui a quand meme donné 4 ou 5 chances de se ranger dans la société; il a anéanti des femmes des enfants à vie, et lui il a 10 ans de prison, c'est tout, voir 20 ans avec un peu de chance. On dit: "que aucun humain ne dispose de la vie d'un autre", je suis tout à fait d'accord.... .mais, le meurtrier il se gêne lui? Il y pense à tout ça? Il s'en tape le coccyx et il en rigole,. L'État a pour mission de protéger ses citoyens et établir la justice, la seule justice dans le jugement d'un meurtrier ou violeur c'est de lui faire la même chose pour voir à quel point il a fait et fera toujours souffrir, à quel point il a marqué à vie ceux qu'il a aggressés. Car il ne faut pas se leurrer, la vengeance fait plaisir. C'est ça la justice: se venger d'autant de mal qu'il m'a fait; savoir q'uil souffre autant voir plus que moi et j'ai pas honte de le dire "oeil pour oeil dent pour dent", dans ce cas autant être meurtrier ou violeur. On est logé nourri blanchi, et en plus on peut faire ce qu'on veut on en a pour 10 ans. Moi je suis pas d'accord, il faut faire payer, car l'oubli la souffrance et la non justice envers les familles victimes est insoutenable. Je pense que quand l'État donne la mort à un homme citoyen, il ne se met pas à la place du meurtrier. LÉtat n'est pas meurtrier. Il a une dette envers la famille victime qu'elle n'a pas pu ou su protéger sur son territoire, une dette d'ordre physique et moral. L'état doit être respecté, c'est lui qui décide justement. Or de nos jours plus rien n'est respecté même pas l'État, alors comment faire respecter la lois? Enfin ceci est un autre problème. En ce qui concerne la famille de l'assassin ou du violeur, on dit: "si tu étais à la place de la famille" eh bien moi, si je suis le père d'un violeur ou tueur, je peux vous dire que j'aurais honte d'avoir mis au monde un meurtrier et je préfererais avec bien sur beaucoup de peine, qu'il meurt, Pour dire qu'il a payé sa dette envers la société et qu'il stoppe d'accroitre la gêne et la honte de ses parents. Car quand on fait des actes on les assume. On dit aussi; "la mise à mort coute cher" Mais qui est-ce qui paye les prisons? Les petits déjeuners des détenus? Et leurs télévisions? Personnellement je préfère payer la guillotine de mon meurtrier plutôt que de lui payer son steak haché. Tout cela pour vous dire que je suis pour la peine de mort au nom de la justice envers les familles victimes, avec un bémol c'est d'être sur de l'assassin car les bavures existent mais les méthodes de recherche sont de plus en plus efficaces (adn,....). Enfin je pense que l'État doit redorer son blason, avoir plus d'autorité et être moins laxiste sur les sentences à prendre. On ne se rend pas bien compte de la gravité de la chose quand cela ne nous arrive pas; et je parle en connaissance de cause. Merci de m'avoir lu 10. Je pourrais vous dire que oui, je suis contre, mais en ce moment je me sens très agressive et je n'aime mieux pas me poser de questions sur ce sujet ça donne qu'ils fassent ce qu'ils veulent, je m'en fous et peu importe vraiment si notre monde est une pourriture, car c'est nous qui l'avons fait . Ca m'est égal si des psycopathes détruisent le monde ça sera tout simplement la fin de notre ère. Une frustrée de la vie. 11. J'en crois pas mes yeux, vos messages sont pour la plupart de la pure bêtise, c'est choquant, effrayant même. Certains devraient réfléchir avant de dire de telles choses, et d'autres devraient s'informer avant d'affirmer des choses totalement fausses. Vos messages sont preuve flagrante d'ignorance. Pour commencer une assez bonne raison pour abolir partout la peine de mort, c'est tout simplement que la justice étant faite par les hommes, les hommes étant loin d'être parfaits, eh bien la justice est, elle aussi, loin d'être parfaite.... Pour ceux qui affirmeraient ensuite que ce serait une bonne chose pour des raisons économiques (même si personellement je trouve ça choquant de justifier un meurtre par des raisons économiques) devraient là encore se renseigner au lieu de dire des c[...], car en effet la peine de mort en elle-même est beaucoup plus coûteuse que de garder quelqu'un en prison.[...] Je suis assez habituée à entendre pas mal d'idées choquantes sur la peine de mort, mais jamais encore je n'avais entendu une idée comme celle de Vanessa, les utiliser comme cobaye, comme les nazis firent avec les juifs durant la seconde guerre mondiale? Tu me donnes envie de vomir, mais d'un côté j'ai extremêment pitié de toi, et je ne comprends pas comment on peut dire ou même penser de telles choses. Ensuite je vous ferai tous remarquer qu'il n'a jamais été prouvé que la peine de mort avait fait baisser les taux de meurtres ou de viols. Pourquoi? C'est tout simple: la grande majorité des meurtres et des viols ne sont pas prémédités. Leurs auteurs sont pour la grande part des gens mentalement malades (schyzophrénie, lésions cérébrales, traumatismes...etc, et la plupart ayant eu une enfance difficile (abus sexuel, maltraitance...etc), qui ont besoin d'être soignés et non tués. Pour finir,je voudrais dire que les gens qui passent 20 ans ou plus de leur vie en prison ne sortent pas ensuite et ne se refont pas une "petite vie tranquille" , leurs vies sont gâchées. Je ne dis pas qu'il ne le méritent pas, mais je dis simplement qu'il est faut de croire qu'on sort de prison est que tout est rose. Bref la peine de mort est quelque chose d'illogique et d'affreux. C'est un meurtre commis de sang froid par tout un État, c'est scandaleux, honteux et triste. 12. Ce sujet est très délicat... quoi qu'il en soit, cette question à plusieurs réponses possibles. Il est évident que quelqu'un qui a volé ne mérite pas qu'on le tue, mais quelqu'un qui a tué? Pensez à tous ces pédophiles qui on tué de pauvres petits gamins qui avaient toute leur vie devant eux? Eux, ces monstres ne méritent que la mort! Ne me dites pas qu'il faut pardonner! La prison à vie? avec télé, encore mieux qu'à l'hotel? Et puis quoi encore? pourquoi ne pas les remettre dehors? Cependant, malgré cela, il est vrai que l'on pourrait aboutir à une utilisation intensive de la peine de mort (comme aux Etats-Unis où l'on se rend bien souvent compte que celui qu'on a tué n'était pas le vrai coupable!). Celà dit, je reste persuadée que la peine de mort est nécessaire lorsqu'il s'agit de crimes d'enfants... 13. Pour à 100%, car déjà un ça débarasse le monde de la pourrit*** , deux y'a plus de place dans les prisons et trois ça évite aux condamnés d'être liberés (même au bout de 20 ans) et de recommencer en toute impunité comme si rien ne s'était passé. Parce qu'il y a déjà beaucoup de gens malades et qu'il y'en aura de plus en plus. Certains diront qu'en faisant ça on devient comme eux eh bien non. On rend service aux gens honnêtes qui aimeraient bien vivre sereinement. M.Olivier 17 ans 14. Parce que quelqu'un a tué, vous voulez le tuer à votre tour? C'est qui l'assassin là dedans? Chacun est libre de vivre. On peut punier, mais pas tuer. Passer des années dans les couloirs de la mort à attendre d'être exécuté vous trouvez ça marrant? Et quelques années après sa mort on se rendra compte qu'il était innocent. Haha vive la justice!! Bien sûr qu'on ne peut pas laisser quelqu'un tuer des gens, mais la prison ça existe non? Lauria 15. Pour. On voit souvent revenir dans le language des opposants à la peine de mort le principe suivant.." nul n'a le droit de donner la mort à un autre ", pensez vous que les tueurs s'embarrassent de ce genre de principes.. visiblement non, puisqu'ils tuent aveuglement jusqu'à ce qu'on les arrête.. ou se suicident. Alors pourquoi, alors que ces derniers reconnaissent leurs crimes ne pourrait-on pas les exécuter, sans haine, mais uniquement parce-que ces êtres sont des erreurs de la nature, des erreurs génétiques.... Il est certain que cela ne fera pas revenir leurs victimes, ni atténuer leur peine, mais on évitera au moins les risques de récidives. 16. Je suis entièrement pour! Quand on entend que les pédophiles (par exemple) mènent une petite vie tranquille après leur passage en prison et qu'ensuite ils récidivent !!!!!!!! même sans leur organe principal ils continueraient. Ne me dites pas qu'il ne faut pas tuer ces erreurs de la nature!!?!?!?!? 17. Vladimir le Zlomoud (qui veut dire en vieux-russe ou slavon à la fois cruel et sage), Prince de Valachie avait une principe très égalitaire: les fauteurs de trouble doivent être exécutés quelque soit leur origine sociale. Personne ne pouvait se racheter devant lui, pas même celui de la plus haute noblesse. De plus, les exécutions arbitraires se multipliaient à haute dose dans sa région, au point que chaque ruelle en était décorée. Cependant, lorsque personne ne savait le pourquoi de l'exécution de l'individu X, il tenait un raisonnement particulièrement judicieux: "Si cet homme a été empalé, c'est qu'il a fait un délit." (source: Histoire de Dracula prince de Valachie, littérature de voyage, Russie, XVème siècle.) Ilan, 20 ans 18. 300% pour, si ce n'est plus, et si je pouvais être bénévole, je me ferais un plaisir littéral de faire office de bourreau. Comment en effet tolérer ces pédophiles multirécidivistes, ces malades sexuels et autres tueurs en série qui pourrissent le cadre d'une vie toujours plus difficile ? Le couteau qui frappe sans pitié ? Alors aucune tolérance envers le meurtrier, c'est aussi simple que logique. Imaginons en effet une seconde que plus aucune loi ne défende un jour les victimes d'actes en tout genre, il faudra alors bien se défendre, et moi le jour où le casseur se présente chez moi en vue d'une agression, je lui colle une balle au milieu du front sans chercher à comprendre. Chercher à comprendre, c'est perdre son temps, et pendant ce temps l'attaqueur attaque sans plus de raison d'ailleurs. Violette, Orsay. 19. Robert, est-ce intelligent de répondre par des lois de vent, de s'enfler la poitrine, d'argumenter avec des mots sans portée, avec des discours qui ne servent à rien? Tu adoptes le langage des fourbes. J'en ai lu beaucoup sur ce ton, mais ton espoir périra. La vie vous écoeure, ne retenez pas vos plaintes. Votre espèrance, c'est de rendre l'âme. Vos hâbleries laissent les gens bouches bée. Toi, quand tu auras affermi ton jugement, alors tu seras sûr qu'il existe une espérance. Si tu savais les secrets de la sagesse -car ils déroutent l'entendement- alors tu saurais que Dieu oublie une part de tes crimes. Moi aussi, j'ai une raison, tout comme vous, de penser que nul n'a le droit d'ôter la vie à un autre: le monde doit changer. C'est inévitable. Par la douceur, la perséverance et la persuasion. Liberare 20. Nul homme n'a le droit de juger la mort d'un autre. Je suis contre même si certaines actions ne sont pas pardonnables 21. Je ne suis ni pour ni contre la peine de mort. Je pense cependant que les auteurs de tels crimes - meurtres, viols, ... - doivent subir une peine exemplaire. Dans ce but, il me semble tout à fait judicieux de les utiliser, c'est bien le mot, afin de promouvoir et de faire progresser les technologies de la médecine. Ils permettraient alors, par le biais d'une mise à l'échelle humaine des tests, d'obtenir une validation plus rapide de vaccins, antidotes et autres thérapies tout en offrant des résultats plus précis. Ayant, d'une certaine manière, participé à la destruction, partielle ou complète, d'une ou plusieurs vies, ils seraient à leur tour les moteurs de la sauvegarde d'autres. Vanessa, 20 ans, Paris, France 22. La peine de mort si on y pense vite peut sembler immorale, mais est-il plus moral de laisser un tueur ou un violeur dans une prison toute sa vie ? Un prisonnier coûte des milliers de dollars à l'état par année, un tueur qui passe sa vie en prison coûte énormément cher. Il vit avec nos taxes, nous payons pour garder en vie des hommes et des femmes qui ont assasiné ou violé des personnes souvent innocentes. Je ne comprends pas que des personnes soient contre la peine de mort! Une personne qui a commis un meutre ou un viol ne devrait pas mériter de vivre, son innocente victime, elle, vous n'y pensez plus? Vous croyez que laisser le tueur en vie est plus moral que l'exécuter ? Prenez un instant et pensez-y... les tueurs et les violeurs n'ont pas leur place, nulle part, même pas en prison. Un homme qui enlève la vie ne mérite pas de garder la sienne!!!!!!! Manuel, 18 ans, Canada 23. Je ne suis ni pour le peine de mort ni pour enfermer les meurtriers en prisons comme dit un de ces messages: nous payons des taxes pour les entretenir, je trouve cela inadmissible. 24. Le débat pour ou contre la peine de mort est d'une complexité extrême. À mon avis, mais cela n'engage que moi, on ne peut être que pour la peine ou que totalement contre. Là dessus je m'explique. Certaines personnes avoueront être pour, mais aussi vouloir la limiter uniquement au crime commis sur enfants, pour punir les violeurs. Si on discute avec ces personnes, il est facile de leur faire avouer qu'elle sont tout simplement pour la peine de mort. Ainsi j'en arrive à ma conclusion qui est: on ne peut être partisan de ce chatiment extrême. La raison en est simple: un système judiciaire acceptant cette échéance, délivrant un tel chatiment ne peut être juste, et n'est donc plus la representation de la justice. Parlons en utilisant un exemple simple. Un homme arrêté pour un crime passe devant ces juges. Le procureur bien avant le procès va être en faveur de la peine de mort, essaiera de convaincre par tous les moyens de condamner cette personne, le résultat est accablant. La peine de mort n'est pas délivré parce que l'homme ou la femme est coupable, mais bien du fait de la haine qui s'est développée. A méditer... Le bourreau. 25. Je suis absolument pour la peine de mort car je pense que l'on ne doit pas laisser courir en liberté des criminel ou meme les mettre en prison car il doit payer ce kil a fait tu tue on te tue 26. Contre! Mais il y a certaines personnes commes les pédophiles qui mériteraient de crever. Je pense que la peine de mort pourrait valoir à des psychopathes comme eux... en les faisant souffrir les plus longtemps possible... et en les butant. Pour les autres crimes comme celui du black qui a tué un flic blanc... c'est débile (c'était de la légitime défense, sinon c'est lui qui mourait), et sous prétexte qu'il est noir, on veut le condamner... ça me révolte. Mais tant que Bush sera là en train de foutre sa m... y'aura pas d'autres solutions... 27. C'est absolument illogique! On ne peut punir un crime par un crime! Vous avez peur des récidives? Il faut au moins essayer d'aider celui qui est dérangé, et s'il n'y a rien à faire, qu'on le laisse en prison! Tuer est la façon simple de régler le problème. La violence entraîne la violence, et ici, dans un sens comme dans l'autre, cette violence n'apporte rien de positif. 28. En réponse à Robert Robert : - On n'a jamais vu un décapité récidiver Moi : - Ce qui inclut que tous les décapités sont coupables ? Robert : - Ce sera très satisfaisant pour la famille de la ou des victimes. Moi : je te conseille d'aller faire un tour sur http://myweb.worldnet.net/~gbforhan/execute/scandinav.html et puis on parle Robert : Il a tué, on le tue ce qui est juste Moi : la justive est juste et patali et patata Robert : Quand il y a la guerre, on ne fait pas tant d'histoires pour tuer des soldats et des civils qui n'ont, généralement, pas demandé à y être et qui ne sont pas des assassins Moi : Monsieur n'est visiblement pas un manifestant habituel des marches pour la paix... Robert : Il faut parler aux assassins un langage qu'ils comprennent, le leur, donc la mort. Moi : Robert Les bonnes âmes tant horrifiées par la peine de mort dépensent, en moyenne, 7000 francs par an pour nourrir leur chien mais laissent crever de faim, sans remords, des millions d'Africains, c'est de l'humanisme, non ? Moi : Ce qui veut dire que toutes les bonnes âmes ont un chien. Que si tu as un chien, tu es une bonne âme. Pour infos hitler avait des chiens (2 me semble-t'il) donc hitler est une bonne âme, il est par conséquent fervent défenseur de l'humanisme. (alors là, ami Robert, je pense que le terme de fasciste tu l'as bien mérité !) Robert : Combien de nos bonnes âmes laissent allègrement leurs voisins les plus proches quand ce n'est pas des membres de leur famille dans la misère sous d'excellents prétextes auxquels ils sont les seuls à croire tellement leur mauvaise foi est évidente. Moi : oui, exact, mais vous êtes hors sujet... Robert : Allez, vite, vite à vos examens de conscience ! Moi : tu commences ? Robert : On ne condamnait à mort que les assassins qui avaient longuement prémédité un crime particulièrement crapuleux. Je ne vois pas l'intérêt de dépenser des sommes importantes pour conserver toute leur vie en prison des individus dangereux et irrécupérables. Moi : déjà dit, il faut un peu lire et relire avant de dire, sieur Robert ! Robert : D'accord, ce n'est, PEUT-ÊTRE, pas de leur faute s'ils sont ainsi mais ce n'est pas de la mienne non plus et je n'ai pas envie d'être assassiné, fût-ce par un irresponsable. Moi : Comment on peut reconnaitre un tueur d'un non tueur, histoire de savoir avant ? Il est brun avec des cheveux courts ? Hein ? Robert : Avec ce système qui consiste à distribuer des peines qui ne correspondent pas aux crimes ou aux délits commis on fabrique des irresponsables et on manque de respect aux individus. Moi : mmmm..... Robert : En effet admettre qu'une personne est irresponsable de ses actes est une insulte à son humanité. Lui faire payer le prix de ses actes est une marque de respect. Tout le reste est du baratin. Moi : tuer un mec sur une chaise électrique c'est du respect. Soit. Mais cela veut dire que le respect tu lui donnes (la peine de mort) vient en échange du crime qu'il a commis (donc là aussi il faut le respecter)... Bien, Robert, encore une belle c... Robert : Je vous entends d'ici "Horreur ! Un faciste" parce que si l'on n'est pas d'accord avec le politiquement correct on est, forcément, une ignoble brute. Moi : Le politiquement correct est d'être pour la peine de mort car elle est pratiquée par des états conscients ! Et fasciste, je pense que oui, tu l'es Laurent - Belgique 29. Pour. George W. Bush 30. Je suis définitivement contre la peine de mort, car je crois que l' homme n'a pas le droit de juger sur la vie ou la mort d' un autre être vivant. C'est son propre choix et problème s' il fait des choses criminelles dans sa vie et il en sera jugé après sa mort; sa vie après la mort sera très désagréable à mon avis et il lui sera difficile d' atteindre des formes d' êtres plus hauts. Pour la vie sur la terre, je crois que c' est un bon moyen de le mettre en prison pour éviter qu' il fasse du mal à d' autres gens. Jessica, 18 ans, Allemagne 31. Je dois dire qu'en ce domaine je n'ai pas une opinion très claire. D'une part je crois que certains criminels devront payer leurs actions avec la même monnaie de leurs crimes, mais après je me demande qui pourrait les juger et décider leur mort... En effet, c'est une décision très difficile à prendre. Beatriz, Espagne, 17 ans 32. Je pense que ce sujet est très délicat, je suis plutot d'un avis partagé. Mais en réfléchissant bien je crois être pour. Les violeurs, les pédophiles et autres responsables de crimes affreux n'ont pas le droit de vivre. Mais qui peut décider de la peine de mort de quelqu'un???????? Anna 33. Moi je suis lycéenne à Avranches (dans la Manche)et je prépare un débat au sujet de la peine de mort. Pour ce débat je me retrouve pour la peine de mort, mais en réalité je ne sais pas quoi en penser! D'un sens je trouve anormal de tuer quelqu'un, même un meurtrier; puisque dans ce cas là, nous devenons nous aussi des meurtriers! Mais d'un autre sens je trouve "dégu..." de mettre des tueurs (récidivistes) dans des prisons où ils sont nourris, logés, voire même payés pour des travaux qu'ils effectuent; alors qu'il y a des centaines de personnes en France qui meurent de faim! Je ne crois pas que le peine de mort soit une solution, peut être ferions nous mieux de leur faire faire des travaux d'interêt général. Je ne sais vraiment pas, mais tout ce qui est sûr, c'est un très gros problème! Céline, 16 ans. 34. Je suis lycéenne à Clermont-Ferrand à St ALyre, nous sommes en train de faire un débat sur la peine de mort, moi je suis pour mais pour les crimes, viols, mais pas pour la peine de mort pour les mineurs et pour les petits actes de délinquance. Sonia 35. Nous sommes absolument contre la peine de mort. Carine [voir ci-dessous] dit que la justice tue des assassins, les assassins tuent des innocents. Mais combien de fois des innocents ont-ils été exécutés avant que leur innocence ne soit prouvée?? Il vaudrait mieux enfermer l'assassin à vie sans possibilité de le relâcher pour bonne conduite. Quelqu'un d'autre dans ce forum cite la Bible. Qu'il lise dans le Nouveau Testament le passage où Jésus dit: "Que celui qui n'a jamais pêché lui jette la première pierre" Que celui qui n'a jamais pêché fasse la première injection!!! Jean-Baptiste, 13 ans et Christine, 15 ans. Suisse 36. Je suis pour la peine de mort pour les mêmes raisons que Robert (voir ci-dessous). Elle ramène en effet le risque de récidive à 0. En plus je me demande pourquoi tant de gens se fonts des états d'âme pour des meutriers, des gens qui ont retiré la vie de sang froid (évidemment sans se demander si la victime avait peut-être encore envie de vivre) Je suis sûre qu'en lisant ce message certaines personnes vont se dire que retirer la vie de sang froid c'est précisément ce que fait la justice quand elle condamne à mort, tout à fait d'accord, mais la justice tue des assassins, les assassins tuent des innocents. Ce n'est pas tout, dans beaucoup de cas les meurtriers en prison peuvent être relâchés pour bonne conduite, a-t-il le droit de refaire sa vie alors que la victime ne pourra jamais refaire la sienne. Ensuite je dirais qu'il vaudrait mieux envoyer de l'argent à des pays où les populations meurent de faim plutôt que de payer pour des gens qui n'en valent pas la peine. Enfin je dirais que les gens qui sont contre la peine de mort ne pensent pas assez aux victimes, ou à leur familles qui vivent dans la peur de voir un jour le meurtrier relaché. Carine,17 ans. France 37. la peine de mort: tuer pour l'injustice? Alyciaa, 15 ans, France 38. Justice n'est pas vengeance, et assassiner quelqu'un pour le punir d'en avoir assassiné un autre est non seulement absurde et illogique (cf.Franquin, "Idées Noires", l'histoire du bourreau qu'on exécute parce qu'il a exécuté... Une histoire sans fin), mais aussi inhumain. Qu'est-ce que l'humanité, si ce n'est la capacité de contrôler ses pulsions de violence (contrairement aux animaux)? Ce n'est pas parce qu'un être humain a manqué à ce principe d'humanité qu'il faut en faire autant. La peine de mort a pour principe "oeil pour oeil, dent pour dent": comme chez les bêtes sauvages, pour ainsi dire... Un peu de bon sens, d'éthique et de conscience, que diable! Oter la vie à quelqu'un ne répare jamais les torts qu'il a commis, et ne soulage pas la peine des proches des victimes, comme certains veulent le laisser croire (ça ne les fera pas revenir de toute façon, et le sentiment de la vengeance accomplie est une bien piètre consolation, qui ne dure pas). Éliminer un problème n'a jamais été une façon de le résoudre, dans quelque domaine que ce soit. Claire, France 39. Moi je dis que ceux qui ont commis un meurtre devrait être mis en prison à vie!! Mais les tuer leur enleverait la souffrance.. c'est cela qui faut : les faire souffrir comme ils ont fait eux mêmes 40. La peine de mort est inutile. En tuant le coupable on n'arrange rien; en le condannant à perpétuité on le fait réfléchir à ses torts. Seul Dieu a le droit de vie ou de mort sur nous. Puis en exécutant, tu tues aussi, c'est un vrai cercle vicieux. En exécutant, les moeurs n'évolueront pas. C'est très bien de dire que tu es pour la peine de mort; mais si un jour le condamné était ton fils ou ta fille??? Sarah (France) 41. La souffrance donne-t-elle le droit de tuer ? Je ne pense pas. Une des personnes ayant participé à ce "débat" pense que les détenus vivent "comme des rois" avant de se faire exécuter. Qu'il aille faire un petit tour du côté de Huntsville, Texas. On verra si les cellules plus petites que lui le réjouissent. E., France. 42. Je suis pour la peine de mort car c'est le meilleur moyen de dissuasion... ça coûte moins cher... dans la bible il l'approuve: quiconque répandra le sang de l'homme, que son sang soit répandu (Genèse) 43. Je suis pour la peine de mort. Quelle est l'utilité d'entretenir les détenus, nous payons des taxes pour les entretenir et ils vivent comme des rois. Et si ils ont fait mal aux autres nous pouvons aussi leur faire mal, si ils ont tué quelqu'un nous pouvons aussi les tuer. Ce n'est pas la sélection naturelle, mais ce sont des monstres Jan, 18 ans, étudiant à Malin, néerlandophone 44. La théorie de américains, c'est : si tu tues, on te tue ! Mais les américains, ils ont beau dire que c'est la plus grande puissance mondiale, sur ce point, ils sont un peu arriérés ! Mais en même temps, je pense qu'il faut se mettre à la place de la famille: si c'est ton frère qui a été assassiné, t'as pas un peu envie que l'assassin crève? N'empêche que les juges, ils doivent avoir des centaines et des centaines de morts sur la conscience. Je crois que si j'avais à choisir entre crever et être condamné à vie, je préfèrerais mourir : même si t'as rien fait, au moins, t'as pas plein d'annés de ta vie qui sont bousillées! Donc ma conclusion, c'est que je suis ni pour, ni contre la peine de mort ! Faut y être confronté pour savoir ! Voilà! Hélène, France 45. La peine de mort est horrible parce que beaucoup de fois le jury tue des gens innocents. Noemi. 15 ans. Pontevedra. Espagne. 46. Je suis complètement contre la peine de mort. Même si quelqu'un a fait quelque chose de vraiment grave, on n'a pas le droit de le tuer. Et si c'est un innocent? On tue quelqu'un qui n'a rien fait. C'est absolument dégoutant pour lui et toute sa famille. Si tu as un peu près mon âge et que tu es d'accord avec moi, n'hésite pas de me contacter. Lauriane, France 47. Je suis CONTRE la peine de mort. Personne n'a le droit de tuer quelqu'un d'autre. C'est aussi possible qu'on tue quelqu'un qui est innocent. Et quand on tue un innocent, ce n'est pas possible de vérifier ça! Je ne pense pas que la famille se sente mieux quand on tue le détenu. À mon avis, la peine de mort doit être interdite dans tous les pays. Marijke, 21 jaar, étudiante à Malin, néerlandophone 48. Je suis POUR la peine de mort. Quelle est l'utilité d(entretenir les détenus, nous payons des taxes pour les entretenir et ils vivent comme des rois. Et si ils ont fait mal aux autres nous pouvons aussi leur faire mal. Et si ils ont tué quelqu' un nous pouvons aussi les tuer. Ce n'est pas la sélection naturelle, mais ce sont des monstres 49. Archi contre, ce n'est pas la peine de punir quelqu'un par l'acte qu'il a déjà commis? Mieux plutôt le faire réfléchir à sa situation et si la bêtise est vraiment énorme je considère que la peine maximale est la prison à vie. Élise. 13 ans. Nantes 50. Contre car si il est innocent ce ne serait pas juste. Chloé, 10 ans, et Cécile, 11 ans, France 51. Je suis contre la peine de mort et on peut aller en prison. Alors je suis contre la peine de mort. 52. C'est une question pour laquelle il est difficile de trancher que la peine de mort. Mais qui suis-je, moi, pour le juger, pour dire qu'il est coupable et pour jouer avec sa vie? Si je le condamne à mort alors je ne vaux pas mieux que lui!! De plus c'est une solution de facilité que de le tuer, il n'aura pas à supporter le poids de son forfait puisqu'il sera mort. Non à la peine de mort, oui à la vraie perpétuité!! Amélie, 15 ans, France 53. CONTRE. Seul Dieu doit faire justice pas les hommes, car nous sommes tous égaux. Nathalie. France 54. Non c'est intolérable de juger du droit ou non à la vie! Vous avez tous raison mais.... ceux qui violent et qui tuent dans des souffrances horribles des enfants innocents, des jeunes comme vous (imaginez un instant retrouver votre frère ou votre soeur dans une mare de sang ayant attrocement souffert) qu'est-ce qui est le plus inadmissible? L'assassin se pose-t-il la question du droit à la vie? L'auteur de ce crime, s'il est reconnu coupable à 100 % - pas comme aux USA après un procès bâclé - ne doit pas avoir d'autre punition que la mort. Ainsi on pourra éviter qu'il ne recommence dans quelques années. La société ne peut pas se permettre d'enfermer pendant soit disant perpétuité quelqu'un qu'il faudra entretenir et finalement relacher sans soutien psychologique, familial, financier ; bien sûr qu'il recommencera. C'est comme le débat Papon, s'est-il demandé s'il avait droit de vie ou de mort sur les milliers de gens qu'ils a envoyés on sait où....???? De quel droit faudrait-il le remettre en liberté alors qu'il ne s'est même pas repenti et qu'il a joui d'une impunité et d'une vie dorée pendant les années où les familles des victimes pleuraient leurs disparus? Espérant que cette réflexion fasse chemin dans vos esprits. Jean-Michel 55. Je trouve ça idiot de condamner des gens comme ça, car si il n'est pas coupable, on ne peut pas revenir sur nos pas. Maëva 9 ans 56. Je suis définitivement contre : car tuer le coupable ne fera jamais revenir la victime mais procurera une satisfaction malsaine aux autres. Parce que la privation de liberté est une des choses les plus horribles qui puissent exister, elle est une punition efficace. Mais qui donc a le droit de décider de la mort d'un humain? Un autre humain? C'est alors un crime. Cela dit si le coupable est pauvre et noir, aux Etats-Unis, on s'octroie ce droit. Quand on connait le nombre d'exécutions qui se sont révélées être des erreurs judiciaires, cela laisse à reconsidérer la cohérence de la justice et de l'Etat de droit. Est-ce réellement rendre justice ou plutôt se débarrasser de "parasites" ou de personnes dérangeantes, non "intéressantes"pour la bonne marche de la société? Il faut arrêter le massacre et tenter de préserver un des plus belles choses qui est propre à chacun: la vie !!!! Aurélia. Paris. France 57. Je ne pense pas que la peine de mort soit une solution, car on n'a pas le droit de décider de la vie ou de la mort de quelqu'un, mais si le coupable a commis un meurtre, il a alors transgressé cette "règle", et il mériterait qu'on lui fasse ce qu'il a fait au autres. De plus, je pense que la peine des familles est si grande, que la mise à mort peut-être un soulagement. Dans ce cas, cela relèverait plus de la vengeance que de la justice. 58. Relisez le message 14. Il est parfait, rien à ajouter ni à enlever. Bravo Robert pour votre courage. Olivier, Asnières. 59. Qui a dit qu'il valait mieux libérer un coupable que tuer un innocent? Le débat reste alors sans fin. Hélène, 15 ans 60. Salut, moi je suis contre la peine de mort parce que faites juste penser, penser à ça... on vous a toujours dit que ça ne servait à rien la revanche quand vous étiez plus jeunes..... Et les adultes (ben le gouvernement en particulier) vont faire le contraire de ce que vous avez appris et cela sans recours à l'explication de la personne en question! J'ai entendu une phrase dans un film aussi... Un avocat de la défense interpelle une mère qui réclame la peine de mort pour le meurtrier de son fils: "Il ne faut pas confondre justice et vengeance. Je comprends votre souffrance, mais rien ne pourra vous rendre votre fils, et rien ne peut diminuer la souffrance de sa disparition. Mais en exécutant l'homme qui est coupable de la mort de votre fils, vous infligerez une souffrance tout aussi grande à sa mère. Est-ce vraiment ce que vous voulez?" ....pensez-y comme faut........... la revanche sert-elle vraiment à grand chose? Ti-vince, Québec, 14 ans 61. Je suis absolument contre car on a mis des hommes sur la terre pas pour qu'ils s'entretuent mais au contraire pour s'entraider. Tuer c'est MAL!!!! Que ce soit par le gouvernement ou par un assassin!! Fédora, Haïti, 12 ans 62. Je suis contre la peine de mort car un meurtrier doit ressentir son acte en prison pour le faire réfléchir mais parfois les excentriques la mérite. Cédric, France. 63. NON NON NON NON NON NON à la peine de mort. Personne n'a le droit de décider la vie ou la mort d'un être humain, il n'est pas nécessaire de violer les droits des prisonniers pour les empêcher d'agir. De plus c' est scandaleux que les gens n'ayant pas les moyens de payer un bon avocat ou que des gens soumis au racisme soient condamnés à la peine de mort sans avoir eu le droit à un procès équitable. Il faut prendre conscience qu'un être mort ne revient jamais. Parlons également des innocents ayant été tués pour un crime qu'ils n'avaient pas commis et reconnus innocents par la suite. B, 16 ans, France 64. Je suis vraiment étonnée qu'il y ait autant de personnes qui sont pour!!!! Je ne sais pas si vous vous apercevez qu'il s'agit d'un être humain. Bon d'accord il faut punir les personnes qui font des crimes mais pas de cette façon. Moi, je suis pour la prison à perpétuité!!!!! Marie, Grenoble, France 65. Je suis contre la peine de mort 66. Salut, je suis et contre parce que: Pour parce que on tue les méchants et contre si ils ont attrapé un innocent. Il va mourir alors qu'il peut continuer à vivre. Axelle, 11 ans,Tahiti 67. Je pense qu'un crime inhumain doit être puni mais dans le cas de la peine de mort, qui exécute alors le bourreau? et celui que a exécuté le bourreau.....? Nous n'avons pas le droit ni l'éthique de décider de la vie ou de la mort d'une personne quelque soit son crime. Je me mets aussi du côté des parents, des proches qui souffrent, mais la souffrance fausse, à mon avis, la réflexion, et la mort du criminel ne doit pas changer grand chose à cette souffrance. J'ai vu ce matin "la dernière marche" dans mon lycée et je pense qu'il est important de se mettre des deux côtés pour juger. Delphine, 18 ans, France 68. Je trouve que la peine de mort est inacceptable. Ceux qui sont pour devraient se mettre dans la peau d'un condamné à cette peine. Ceux qui sont pour sont des assassins car la mort ne changera pas l'accusé mais par contre quelques années de prison le changera peut-être; le nouveau président des État-Unis devrait l'interdire mais je crains que Georges Bush ne soit pour. Camille, 11 ans, France. 69. Je pense que la peine de mort doit être appliquée pour les crimes dont la gravité est sûre: c'est à dire le meurtre, le viol, etc.. Mais gare aux erreurs judiciaires! 70. NON. Ceux qui donnent la mort à d'autres humains sont des malades mentaux qu'il faut isoler, soigner si possible, empêcher en tout cas de nuire. Mais la société ne doit pas les tuer, car alors elle s'abaisse au niveau de ces malades, et fait de l'acte de tuer une chose banale, permise dans certain cas. Les partisans de la peine de mort diront "que les assassins commencent". Je préfère dire "que la société montre qu'elle vaut mieux que les assassins" Jean-François, France 71. CONTRE. De quel droit un humain peut décider de la vie ou de la mort d'un autre humain? Il est clair que l'on n'a pas envie de voir de criminels récidiver, les tuer résoud le problème, l'on évite la récidive en tuant le coupable. Mais tuer est un crime quelque soit la personne que l'on tue. Le problème de récidive doit être résolu par un suivi correct des prisonniers. C'est vrai les prisons coûtent de l'argent. L'argent ne manque pas, quand on voit ce que les hommes politiques détournent, il y a largement assez, et toutes ces dépenses inutiles de fonctionnement de l'État, et toutes ces dépenses pour les armes..... Si l'argent était mieux géré... Je sais, vite dit.... Cathy 72. Je suis pour la peine de mort parce que : - On n'a jamais vu un décapité récidiver, - Ce sera très satisfaisant pour la famille de la ou des victimes, - Il a tué, on le tue ce qui est juste, - Quand il y a la guerre, on ne fait pas tant d'histoires pour tuer des soldats et des civils qui n'ont, généralement, pas demandé à y être et qui ne sont pas des assassins, - Il faut parler aux assassins un langage qu'ils comprennent, le leur, donc la mort. - Les bonnes âmes tant horrifiées par la peine de mort dépensent, en moyenne, 7000 francs par an pour nourrir leur chien mais laissent crever de faim, sans remords, des millions d'Africains, c'est de l'humanisme, non ? - Combien de nos bonnes âmes laissent allègrement leurs voisins les plus proches quand ce n'est pas des membres de leur famille dans la misère sous d'excellents prétextes auxquels ils sont les seuls à croire tellement leur mauvaise foi est évidente. - Allez, vite, vite à vos examens de conscience ! - On ne condamnait à mort que les assassins qui avaient longuement prémédité un crime particulièrement crapuleux. Je ne vois pas l'intérêt de dépenser des sommes importantes pour conserver toute leur vie en prison des individus dangereux et irrécupérables. D'accord, ce n'est, PEUT-ÊTRE, pas de leur faute s'ils sont ainsi mais ce n'est pas de la mienne non plus et je n'ai pas envie d'être assassiné, fût-ce par un irresponsable. Avec ce système qui consiste à distribuer des peines qui ne correspondent pas aux crimes ou aux délits commis on fabrique des irresponsables et on manque de respect aux individus. En effet admettre qu'une personne est irresponsable de ses actes est une insulte à son humanité. Lui faire payer le prix de ses actes est une marque de respect. Tout le reste est du baratin. Je vous entends d'ici "Horreur ! Un faciste" parce que si l'on n'est pas d'accord avec le politiquement correct on est, forcément, une ignoble brute. Robert retour 73. Salut! Moi c'est Nounou's, dans mon pays la peine de mort n'est pas appliquée, mais dans mon lycée, j'ai un débat à faire sur la peine de mort, ceux qui sont condamnés, les rescapés, les faits pour lesquels ils sont destinés à être exécutés 74. Pour la peine de mort [...] Sébastien, France 75. Oui, je suis favorable à la peine de mort. Messieurs les abolitionistes, la peine de mort n'a pas été supprimée pour les victimes. Souvenez vous tout récemment le procès des deux frères qui ont assasinés ces cinq jeunes filles. Nous devons mener un combat pour le rétablissement de la peine de mort. 76. STOP À LA PEINE DE MORT!!!!!!!! Je pense que c'est plus une question de facilité qu'une punition!! Il faut que les criminels prennent enfin conscience de leurs actes et ce n'est pas en les tuant qu'ils vont réaliser ce qu'ils ont fait!! Il faut les blesser psychologiquement et non pas physiquement!!!!! Nolwenn 77. Radicalement contre la peine de mort! Chaque année, on innocente un condamné à mort! qu'est-ce qu'il peut se fiche d'être réhabilité après avoir été exécuté! Quelqu'un de condamné à perpétuité, et reconnu innocent pourra être libéré, un mort pas! Kim, Belgique 78. NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON NON Surtout pas car à ce moment là on ne sait pas ce qu'ont fait. C'est de l'injustice! Flora, France 79. Absolument NON. La loi n'a pas le droit de tuer les criminels parce que je n'ai pas le droit de le faire; donner les privilèges spéciaux à un gouvernement n'est pas la solution! Même si on doit payer des taxes pour les tueurs c'est un petit coût à payer pour être certain que les personnes innocentes ne sont pas tuées. 80. Non, non et non! Je suis contre la peine de mort. Même si quelqu'un a fait un truc atroce le tuer n'arrangera rien. Aucun être humain n'a le droit de décider de la vie ou de la mort d'un autre. 81. Oui je pense que dans certains cas cela s'avère être le seul recours. Certains crimes sont atroces et le fait de laisser courir leurs auteurs est une absurdité et un défi pour un autre crime. Lamiae __________________________________________________________________ RETOUR À LA LISTE DES DÉBATS EN COURS __________________________________________________________________ [spacer.gif] [INS: :INS] Livres | BD | Spectacles | Dictionnaire | Bandes dessinées | Comptines | Jouets | Jeux | Coloriages | Noël | Mentions légales Qui sommes-nous ? 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Douze jours plus tard, le texte est voté dans les mêmes termes par le Sénat, par 160 voix contre 126. C'est l'aboutissement du long combat mené depuis deux siècles par la cohorte de ceux qui, dans les enceintes parlementaires, dans les prétoires ou dans leurs écrits, ont défendu la cause de l'abolition devant une opinion réticente, voire résolument hostile. [flecherouge.gif] Le 18 septembre 1981, l'abolition de la peine de mort est votée à l'Assemblée nationale IFRAME: http://player.ina.fr/player/embed/I07170823/78131/0ccae4054f58050c29108 422824c97ff/320/240/0/148db8 Vidéo (Internet Explorer 6 : rafraîchir la page) « J'ai l'honneur, au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France...» [Tables nominatives des interventions de M. Robert Badinter devant l'Assemblée nationale] [flecherouge.gif] Consulter les débats (17 et 18 septembre 1981) Un long combat vers l'abolition Longtemps ressentie comme une réparation indispensable et comme une garantie de sécurité pour les sociétés, il faut attendre le XVIII^e siècle pour que la légitimité de la peine de mort soit remise en cause. C'est à cette époque que débute réellement le débat sur le droit de l'État de supprimer la vie. [flecherouge.gif] La peine de mort longtemps considérée comme une évidence [flecherouge.gif] La lutte pour l'abolition de la peine de mort [flecherouge.gif] La peine de mort dans la pratique : quelques chiffres Le Parlement se saisit La réunion des États généraux de 1789 est l'occasion pour les paysans de s'exprimer : les cahiers de doléances de la période révolutionnaire évoquent la peine de mort ^(*), qui sera longuement traitée lors de la discussion du projet de code pénal, au cours d'un grand débat parlementaire qui s'est tenu du 30 mai au 1^er juin 1791 à l'Assemblée nationale. [flecherouge.gif] Deux siècles de débat à l'Assemblée nationale, 1789-1979 - Voir le débat de 1791 à l'Assemblée constituante - Voir le débat de 1908 à la Chambre des députés La peine de mort en procès devant l'opinion publique Ce procès sera, dès l'après-guerre, l'oeuvre d'intellectuels au premier rang desquels se place la figure marquante d'Arthur Koestler. Auteur sur cette question de nombreux essais dont l'un, cosigné avec Albert Camus en 1957, connut dans toute l'Europe un grand retentissement, il fut aussi l'âme de la campagne qui amena la Grande-Bretagne à l'abolition définitive en 1969. [flecherouge.gif] Mettre la mort hors la loi 17 et 18 septembre 1981 : les députés se déterminent Fidèle à la promesse faite pendant la campagne présidentielle, François Mitterrand, dès sa prise de fonction, demande au garde des Sceaux, Robert Badinter, de préparer un projet de loi abolissant la peine de mort. La procédure sera conduite avec une exceptionnelle célérité : passage en Conseil des ministres le 26 août 1981, adoption par la commission des lois le 10 septembre, examen en séance publique et adoption par l'Assemblée nationale les 17 et 18 septembre. Malgré un sondage publié le premier jour du débat, qui donnait 62 % d'opinions favorables au maintien de la peine capitale, la victoire, préparée par deux siècles de combats, était désormais acquise, chacun ayant conscience que le temps était venu pour la France d'accorder sa législation à celle des autres pays de l'Europe occidentale. Le seul point de divergence soulevé par les abolitionnistes "conditionnels" portait sur l'institution immédiate d'une peine de remplacement, mais l'accord se fit pour traiter cette question ultérieurement, à l'occasion de la réforme du code pénal. Restait, après le vote conforme du Sénat et l'entrée en vigueur de la loi, à consacrer l'irréversibilité de cette réforme en ratifiant le sixième protocole additionnel à la convention de sauvegarde des Droits de l'homme portant abolition de la peine de mort. Acquise le 20 décembre 1985 par un vote de l'Assemblée nationale, cette ratification a scellé l'engagement de la France de bannir la peine de mort de sa législation pénale. [flecherouge.gif] « A la barbarie du crime ne doit pas répondre la « barbarie » du châtiment » « Nul ne peut être condamné à la peine de mort » Le combat continue Selon l'association Ensemble Contre la Peine de Mort en janvier 2009, depuis Saint-Marin en 1848 et le Venezuela en 1863, « quatre-vingt-treize pays ont aboli la peine de mort pour tous les crimes, neuf l'ont aboli pour tous les crimes sauf crimes exceptionnels, tels que ceux commis en temps de guerre. Trente-six pays peuvent être considérés comme abolitionnistes de facto. Au total, 138 pays n'exécutent plus. » Parmi les derniers à avoir aboli figurent notamment le Kazakhstan et le Togo en 2009; mais 81 continuent à procéder à des exécutions. « À la connaissance d'Amnesty International, 2 148 personnes ont été exécutées et 5 186 autres ont été condamnées à la peine capitale en 2005. Les chiffres réels sont sans doute plus élevés. « Parmi les personnes exécutées, nombreuses sont celles qui n'ont pas bénéficié d'un procès équitable ; elles avaient « avoué » sous la torture, n'avaient pas bénéficié d'une assistance juridique ou n'avaient pas été entendues par un tribunal impartial. Le trafic de stupéfiants, le détournement de fonds et l'escroquerie figuraient parmi les infractions sanctionnées par la peine capitale. Certaines personnes sont restées sous le coup d'une condamnation à mort plus de vingt ans avant d'être exécutées ; d'autres ont été exécutées presque immédiatement. Les méthodes utilisées allaient de la pendaison à l'injection létale, en passant par la décapitation ou la mise à mort par un peloton d'exécution. Parmi les exécutés figuraient des mineurs et des personnes souffrant d'un handicap mental. « Comme les années précédentes, la grande majorité des exécutions ont été le fait d'un très petit nombre de pays, 94 p. cent d'entre elles ayant eu lieu en Arabie saoudite, en Chine, aux États-Unis et en Iran. En 2005, le Mexique et le Libéria ont aboli la peine de mort pour tous les crimes, ce qui portait à 86 le nombre de pays ayant totalement aboli cette peine. En 1977, année au cours de laquelle les États-Unis ont repris les exécutions et où Amnesty International a organisé, fait sans précédent, une Conférence internationale sur la peine capitale, à Stockholm, on ne comptait que 16 pays abolitionnistes. Fin 2005, ils étaient 122 à avoir aboli la sentence capitale, dans les textes ou en pratique. « campagne contre la peine de mort a pris de l'ampleur dans le courant de l'année. Le 10 octobre, la troisième Journée mondiale contre la peine de mort a été célébrée dans plus d'une cinquantaine de pays et territoires, dont l'Allemagne, le Bénin, le Congo, la Chine (Hongkong), la France, l'Inde, le Japon, le Mali, Porto Rico, la République démocratique du Congo, la Sierra Leone et le Togo. Dans le monde entier, manifestations, pétitions, concerts et débats télévisés ont été organisés afin de mener campagne contre la peine capitale. Les membres d'Amnesty International dans 40 pays ont participé à ces manifestations. « En avril 2005, les Nations unies ont fait un pas en avant en adoptant la résolution 2005/59 sur la peine de mort, dont le texte se rapproche plus que jamais d'une condamnation de cette sentence en tant que violation des droits humains. Coparrainée par 81 États membres des Nations unies (soit l'appui le plus élevé à ce jour), la résolution réaffirme le droit à la vie et proclame surtout que l'abolition de la peine de mort est « indispensable à la protection de ce droit ». Au cours de l'année, le rapporteur spécial sur les exécutions extrajudiciaires, sommaires ou arbitraires a prononcé plusieurs déclarations condamnant fermement l'imposition obligatoire de la peine de mort pour certains crimes. Il a affirmé que cette obligation prive les tribunaux de la liberté de faire preuve de clémence ou de prendre en compte des circonstances atténuantes, ajoutant qu'une peine statutaire est parfaitement inadaptée lorsqu'il est question de vie ou de mort. « L'un des plus solides arguments contre la peine de mort tient au risque intrinsèque d'exécuter des innocents. En 2005, la Chine et les États-Unis ont remis en liberté des personnes qui avaient été condamnées à tort : la Chine a même reconnu que des innocents avaient été exécutés. Des procès inéquitables ont conduit à des exécutions dans de nombreux pays ; ainsi, au cours de l'année, des personnes ont été exécutées en Arabie saoudite, en Iran et en Ouzbékistan sans avoir pu, manifestement, bénéficier d'une procédure légale et, en particulier, sans que les moyens suffisants leur aient été donnés de prouver leur innocence. S'appuyant sur un large éventail de caractéristiques comme l'origine ethnique, la religion et la pauvreté, la discrimination s'est manifestée à chacune des étapes du processus de condamnation. « Dans un grand nombre de pays, notamment en Inde, en Ouzbékistan et au Viêt-Nam, les informations concernant la peine de mort demeuraient secrètes, et parfois elles étaient dissimulées non seulement au grand public mais aussi aux victimes elles-mêmes. Dans certains pays comme le Japon, les condamnés n'étaient prévenus de leur exécution que quelques heures avant leur mort. En Arabie saoudite, à peine cinq heures avant qu'ils ne soient décapités, en avril, six Somaliens ignoraient toujours, semble-t-il, qu'ils encouraient la peine capitale. La peine de mort a même été appliquée à des personnes appartenant à des catégories protégées par le droit international et les normes internationales - comme les mineurs délinquants et les personnes souffrant d'un handicap mental. Ainsi, aux États-Unis, où l'on dénombre plus de 1 000 exécutions depuis 1977, la millième personne morte exécutée souffrait d'un handicap mental mal défini. En Iran, huit personnes, peut-être davantage, ont été exécutées pour des crimes commis lorsqu'elles avaient moins de dix-huit ans, et deux d'entre elles au moins n'avaient même pas dix-huit ans lorsqu'elles ont été pendues. « Dans un arrêt encourageant rendu le 1^er mars 2005, la Cour suprême des États-Unis a jugé inconstitutionnel le recours à la peine de mort contre des mineurs de moins de dix-huit ans, ce qui a permis à plus de 70 mineurs condamnés à mort de bénéficier d'une commutation de leur peine. Il est toujours à craindre, néanmoins, que cet arrêt ne s'applique pas aux détenus de Guantánamo Bay qui étaient mineurs au moment de leur incarcération. » (Extrait du rapport 2006 d'Amnesty International) « En 2008, à la connaissance d'Amnesty International, au moins 2 390 personnes ont été exécutées et au moins 8 864 condamnées à mort dans le monde. Comme les années précédentes, un grand nombre de sentences capitales ont été prononcées à l'issue de procès non conformes aux normes internationales d'équité. Un nombre alarmant d'exécutions ont eu lieu à la suite de procédures dans le cadre desquelles des « aveux » arrachés sous la torture avaient été jugés recevables, en violation du droit international. » (Extrait du rapport 2009 d'Amnesty International) Le combat des abolitionnistes, qui a trouvé son aboutissement en France en 1981 après plus de deux siècles de débats, reste donc d'actualité tant que l'article 3 de la Déclaration universelle des droits de l'homme, qui affirme le droit à la vie de tout individu et proclame que nul ne peut être soumis à des peines ou châtiments cruels, n'est pas respecté sur l'ensemble de la planète. [flecherouge.gif] L'état de l'abolition de la peine de mort dans le monde La tentation du rétablissement C'est que la tentation de rétablir la peine de mort est toujours d'actualité. Elle procède en premier lieu de l'émotion ressentie par l'opinion, lors de crimes particulièrement odieux. Les arguments en faveur du rétablissement demeurent l'efficacité pour faire baisser la grande criminalité, dont les études ont montré qu'ils étaient faux, et la diminution des coûts du système carcéral (qu'il convient de confronter aux nombres de condamnations). A cet égard, il conviendrait de prévoir une meilleure prise en compte des besoins matériels et psychologiques des victimes, et de veiller au développement d'un système pénal plus humain, comportant de réelles alternatives à la peine capitale. Par ailleurs, depuis la fin des années 1970, les pays occidentaux, et notamment l'Europe, sont particulièrement exposés aux attentats terroristes. Depuis 2001, date de l'attentat du World Trade Center aux États-Unis, de nombreux états ont pris prétexte du maintien de la sécurité pour procéder à une restriction des libertés et des droits de l'homme. En effet, au nom de la "guerre contre le terrorisme", la tentation est grande, également, de recourir au rétablissement de la peine de mort. Toutefois, comme l'écrit M. Pierre-Henri Imbert, directeur général des Droits de l'Homme au Conseil de l'Europe ^(1), il convient de garder à l'esprit que « La revanche découle de notre caractère et de nos instincts, mais pas de la loi. Celle-ci ne peut obéir aux mêmes règles que la nature humaine. Si le meurtre semble naturel au genre humain, la loi, elle, n'est pas faite pour imiter ni reproduire cette nature. Elle est faite pour corriger la nature. » [flecherouge.gif] Les initiatives de députés visant au rétablissement de la peine de mort Rendre en France l'abolition de la peine de mort irréversible grâce à une révision constitutionnelle Le 3 mai 2002 à Vilnius, la France a signé le protocole n° 13 à la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales, relatif à l'abolition de la peine de mort en toutes circonstances. Afin de procéder à la ratification de ce texte, ainsi que celle du deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques, concernant l'abolition de la peine de mort, le Président de la République avait annoncé, à l'occasion de la présentation des voeux du Conseil constitutionnel le 2 janvier 2006, son intention d'engager le processus de révision de la Constitution. « Une telle révision, en inscrivant solennellement dans notre Constitution que la peine de mort est abolie en toutes circonstances, consacrera l'engagement de la France. Elle témoignera avec force de notre attachement aux valeurs de la dignité humaine ». Ainsi, lors de la présentation du projet de loi au conseil des ministres du 17 janvier 2007, M. Jacques Chirac, Président de la République, a tenu les propos suivants : « Avec ce projet de loi, la France va affirmer dans sa loi fondamentale son attachement solennel au respect absolu de la vie humaine, inviolable et sacrée en toute circonstance. « Cela interdira le rétablissement d'une peine inhumaine, qui ne saurait constituer un acte de justice. « Cela permettra aussi à la France de poursuivre son action en faveur de l'abolition universelle, alors que 78 pays appliquent encore ce châtiment. « Le Parlement sera réuni en Congrès en vue de l'adoption de ce texte avant la fin des travaux parlementaires. » Le projet de loi constitutionnelle a été déposé à l'Assemblée nationale le 17 janvier 2007, sous le n° 3596. Il comprend un article unique, ainsi rédigé : Article unique Il est ajouté au titre VIII de la Constitution un article 66-1 ainsi rédigé : « Art. 66-1. - Nul ne peut être condamné à la peine de mort. » [flecherouge.gif] Accès au au dossier législatif du projet de loi constitutionnelle relatif à l'interdiction de la peine de mort [Congrès du Parlement du 19 février 2007] Pourquoi l'irréversibilité ? Il s'agit d'abord du respect des droits de l'homme. L'abolition de la peine de mort quasi complète en Europe (aucune exécution commise au sein des États membres du Conseil de l'Europe depuis 1998) a donné naissance à un objectif : faire de cette abolition la condition indispensable des normes acceptables en matière de respect des droits de l'homme. Cet objectif s'inspire notamment des articles 2 et 4 de la Charte des droits fondamentaux qui précisent que « Nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté » (article 2), et que « Nul ne peut être soumis à la torture, ni à des peines ou traitements inhumains ou dégradants » (article 4). La peine de mort est une atteinte au droit à la vie ; elle constitue également un traitement cruel, puisque les interdictions relatives aux peines cruelles, inhumaines ou dégradantes s'appliquent aux châtiments corporels. [flecherouge.gif] La Charte des droits fondamentaux (sur le site d'Europa) Une révision nécessaire Saisi par le Président de la République le 22 septembre 2005 de la question de savoir si une révision de la Constitution est nécessaire pour ratifier les deux engagements internationaux relatifs à l'abolition de la peine de mort, le Conseil constitutionnel a estimé, dans sa décision n° 2005-524/525 DC du 13 octobre 2005, que la ratification du deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 15 décembre 1989, affecterait les conditions essentielles de la souveraineté nationale. Ainsi, en l'état du droit, ce protocole porte atteinte aux conditions essentielles d'exercice de la souveraineté nationale en raison de l'irréversibilité que représente l'impossibilité de le dénoncer, son article 6, § 2, excluant toute dérogation fondée sur l'article 4 du Pacte. En effet, les articles 54 et 55 de la Constitution précisent que : « Article 54. - Si le Conseil constitutionnel, saisi par le Président de la République, par le Premier ministre, par le Président de l'une ou l'autre assemblée ou par soixante députés ou soixante sénateurs, a déclaré qu'un engagement international comporte une clause contraire à la Constitution, l'autorisation de ratifier ou d'approuver l'engagement international en cause ne peut intervenir qu'après révision de la Constitution. « Article 55. - Les traités ou accords régulièrement ratifiés ou approuvés ont, dès leur publication, une autorité supérieure à celle des lois, sous réserve, pour chaque accord ou traité, de son application par l'autre partie. » Sur le site du Conseil constitutionnel [flecherouge.gif] La décision du Conseil constitutionnel Sur le site du Conseil de l'Europe [flecherouge.gif] le protocole additionnel n° 13 à la Convention de sauvegarde des droits de l'homme et des libertés fondamentales relatif à l'abolition de la peine de mort en toutes circonstances, adopté par le Conseil de l'Europe à Vilnius le 3 mai 2002. Selon le Conseil constitutionnel, « l'article 5 de ce protocole rend [...] applicable l'article 58 de la Convention qui prévoit une faculté de dénonciation moyennant un préavis de six mois après l'expiration d'un délai de cinq ans à compter de l'entrée en vigueur de la Convention à l'égard de l'État qui entend la dénoncer ». Sur le site du Haut Commissariat des Nations Unies aux droits de l'homme, [flecherouge.gif] le deuxième protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort, adopté par l'Assemblée générale des Nations Unies à New York le 15 décembre 1989 ; [flecherouge.gif] le pacte international relatif aux droits civils et politiques, adopté le 16 décembre 1966 ___________________ Voir Aussi : [flecherouge.gif] Vingtième anniversaire de l'abolition de la peine de mort (dossier d'archives) ___________________ ^(*) Extrait des cahiers des doléances et remontrances de la ville et commune de Semur-en-Auxois : "[...] « Art. 51. - La peine de mort ne pourra être prononcée pour aucun autre délit que pour ceux de trahison, meurtre volontaire, poison, incendie ou vol avec effusion de sang. « Art. 52. - Aucune sentence ou arrêt portant condamnation à mort ne pourront être prononcés qu'à l'unanimité des suffrages de tous les juges qui y auront assisté. [...] » ^(1) in Peine de mort, 2001, Conseil de l'Europe, p. 99 #Syndiquer tout le site Les Dossiers du Net Langues du site [français______________] >> * Accueil du site Accueil du site > Société > L’abolition de la peine de mort, 25 ans après > Arguments pour et contre la peine de mort Arguments pour et contre la peine de mort lundi 2 octobre 2006, par Tatamis Contre la peine de mort 1. la vie est sacrée, nul ne peut y attenter, même l’Etat 2. on peut traiter des malades mentaux, et les réinsérer dans la société. Pourquoi les tuer ? 3. il est intolérable que, dans une société démocratique, des innocents soient condamnés à mort à tort. 4. la peine de mort ne réduit pas le taux de criminalité 5. regardons où la peine de mort est maintenue, et nous aurons une idée de sa valeur (Chine, Texas, etc) 6. la violence n’est pas la solution contre la violence. 7. les pays de l’Europe des 15 ont tous aboli la peine de mort et ratifié le deuxième protocole au Pacte Internationale des Droits Civils et Politiques, excepté la France. 8. parmi les 43 pays qui ont adhéré au Conseil de l’Europe, 40 ont aboli la peine de mort et 3 pays sont sur la voie de l’abolition 9. la peine de mort, c’est favoriser les envies de vengeance au détriment de la raison 10. l’attente dans les couloirs de la mort, ces prisons pour condamnés à mort, sont de la torture pure et simple 11. elle est trop souvent appliquée suite à des procès injustes, voire truqués 12. la peine de mort n’est pas un moyen de légitime défense : elle permet à l’Etat de mettre froidement à mort une personne hors d’état de nuire, parce que déjà arrêtée. Pour la peine de mort 1. la peine de perpétuité est tout aussi inhumaine : c’est condamner à vivre, tout en sachant qu’on ne sortira jamais. En prison à perpétuité, le condamné perd le peu d’humanité qui lui restait, et devient un animal. 2. un meurtrier, un violeur etc n’a jamais l’impression d’avoir fait du mal, on ne peut attendre qu’il mette lui-même un terme à ses jours 3. il n’existe aucune garantie que les condamnés à mort ou à perpétuité (selon les pays) ne commettront pas à nouveaux leurs crimes s’ils sortent, même très vieux. Mieux vaut supprimer totalement cette probabilité, même si elle est infime. 4. mieux vaut une erreur judiciaire et la condamnation à mort d’un suspect, que la mort de nouvelles victimes qui n’auront même pas eu la chance de passer devant un tribunal. Il y aura toujours plus de victimes de récidivistes libérés après une peine plus ou moins longue, que de condamnés à mort par erreur. 5. pour un criminel qui deviendra un ange, combien seront libérés sous serment et recommenceront une, dix, cent fois avant d’être repris ? 6. la majorité de la population est pour son rétablissement en France 7. cela ne fait pas revenir la victime, mais au moins les familles de victimes sont apaisées, car elles savent qu’il n’est plus possible que ce mal frappe à nouveau. 8. pour l’exemplarité. 9. il est choquant de payer pour des meurtriers que l’on garde en prison (à moins qu’ils ne paient leur dette contractée envers la société par des travaux d’intérêt généraux par exemple). 10. un récidiviste libéré peut, dans sa vie privée, même s’il se conduit bien dans sa vie publique, reproduire le cercle vicieux dont il a été lui-même victime : personne ne sera là pour vérifier qu’il ne bat pas ses enfants, ou pire, par exemple. Il s’agit donc aussi de casser ce cercle vicieux de la reproduction dont les psy nous parlent tant. 11. nous ne savons pas si la peine de mort fait baisser le taux de criminalité, mais ce dont on est sûr, c’est qu’elle ne le fait pas monter ! Son impact n’est certainement pas nul. Choisissons donc la solution dont nous sommes sûrs. 12. ce n’est pas être contre les droits de l’homme que d’être pour la peine de mort, puisque la perpétuité bafoue les droits et la dignité de l’homme (575 pers. en ‘98) 13. beaucoup de pays dits ‘non- démocratiques’ ont aboli la peine de mort : Angola (1992), Azerbaïdjian (1998), Croatie (1990) , Équateur (1906), Georgie (1997), Haïti (1987), Honduras (1956), Lithuanie (1998), Mozambique (1990), Namibie (1990), Népal (1997), Nicaragua (1979), Roumanie (1989), Timor Oriental (1999), etc (source écart-type) ; Turquie (2002) (source : la Voix du Nord du 5.8.2002, pris sur le web le même jour sur La Voix du Nord) 14. des pays dits démocratiques ont encore la peine de mort (les Etats-Unis surtout, pour certains Etats, ainsi que le Japon) 15. on fait de l’assassin la victime, en s’occupant de lui et en lui trouvant des excuses (passé, éducation, etc) 16. mieux vaut consacrer les ressources limitées dont notre société dispose (hommes, temps, argent, etc) pour développer celles et ceux qui n’ont fait de mal à personne et qui le méritent largement plus, que de s’occuper des anciens meurtriers et violeurs, pour qu’ils reviennent dans le bon chemin. 17. les crimes commis qui font mériter la peine de mort permettent-ils encore de considérer l’assassin comme un être humain ? Les droits de l’homme ne peuvent par conséquent plus être invoqués quand on parle de peine de mort. 18. une erreur judiciaire est une erreur judiciaire. Un condamné à mort par erreur n’est pas pire, loin de là, qu’un condamné à perpétuité par erreur. La question de la condamnation des innocents n’est pas celle de la peine de mort, mais de la faillibilité de la justice. 19. Oeil pour oeil, dent pour dent. 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Projet pour la démocratie". Notes et etudes documentaire : n° 4906-07-08, La Documentation française, 1990 Source : "Les voix de la Révolution - Projet pour la démocratie", Yannick Bosc, Sophie Wahnich, Notes et études documentaires n° 4906-07-08, La Documentation française, 1990, 468 p. (pp. 256-264). 19,82 € En 1791, la Constituante entreprend la réforme du Code pénal et débat de la question de la peine de mort. Elle décide finalement de maintenir la peine capitale, mais l’uniformise en prévoyant que " tout condamné aura la tête tranchée " et rejette la torture. Pour ou contre la peine de mort - 30 mai-1er juin 1791 30 mai : remplacer la peine de mort par une peine longue et pénible M. Le Pelletier de Saint-Fargeau, rapporteur : (...) Le condamné sera voué à une entière solitude ; son corps et ses membres porteront des fers ; du pain, de l'eau, de la paille lui fourniront pour sa nourriture et pour son pénible repos l'absolu nécessaire... On prétend que la peine de mort est seule capable d'effrayer le crime ; l'état que nous venons de décrire serait pire que la mort la plus cruelle, si rien n'en adoucissait la rigueur ; la pitié même dont vous êtes émus prouve que nous avons assez et trop fait pour l'exemple nous avons donc une peine répressive. Mais n'oublions pas que toute peine doit être humaine, et portons quelques consolations dans ce cachot de douleur. Le premier et le principal adoucissement de cette peine, c'est de la rendre temporaire. Le plus cruel état est supportable lorsqu'on aperçoit le terme de sa durée. Le mot à jamais est accablant ; il est inséparable du sentiment du désespoir. Nous avons pensé que, pour l'efficacité de l'exemple, la durée de cette peine devait être longue, mais que, pour qu'elle ne fût pas barbare, il fallait qu'elle eût un terme. Nous vous proposons qu'elle ne puisse pas être moindre de douze années, ni s'étendre au-delà de vingt-quatre. Il ne suffit pas encore de faire luire de loin dans ce cachot obscur le rayon de l'espérance ; nous avons jugé qu'il était humain d'en rendre l'effet plus apparent et plus sensible par une progression d'adoucissements successifs. Le nombre d'années fixé pour sa durée se partagera en diverses époques ; chacune de ces époques apportera quelques consolations avec elle ; chacune effacera quelques-unes des rigueurs de la punition, pour conduire le condamné à la fin de sa pénible carrière par la gradation des moindres peines. Jusqu'ici les adoucissements n'existent encore que dans l'avenir. Lorsque la peine commence, il faut songer au moment présent, et porter même sur cette première époque des tempéraments qui défendent et la raison et la santé du condamné contre la rigueur actuelle de l'état où le réduit son crime. Vos comités ont pensé que c'était une vue assez morale d'attacher, pour le condamné, à l'idée du travail un sentiment de consolation ; ils vous proposent de fixer à deux par semaine le nombre des jours où il sera permis au condamné de travailler pendant la première époque de la durée du cachot, et à trois jours par semaine pendant la deuxième époque. Le travail n'aura rien de rebutant par sa nature ou par sa rigueur ; il sera au choix du condamné, si le condamné est doué de quelque talent ou de quelque industrie ; sinon les commissaires de la maison lui en fourniront un analogue à sa situation et à ses forces. Aucune violence, aucune contrainte ne l'obligeront de s'y livrer ; mais pendant la semaine, du pain aura été sa seule nourriture, et il lui sera permis, le jour du travail, de se procurer sur son produit une subsistance plus douce et plus abondante. Ainsi le jour du travail il pourra être mieux nourri ; ses chaînes lui seront ôtées ; il sortira de son cachot ; il verra la lumière du jour, il respirera l'air, sans toutefois sortir de l'enceinte de la maison ; et un exercice salutaire préviendra l'altération ou l'épuisement de ses forces. Vos comités ont pensé que les condamnés à la peine du cachot devaient toujours travailler seuls, parce qu'ils ont attaché à la solitude absolue un des caractères les plus pénibles et les plus efficaces de cette punition. Une seule fois par mois les peines du condamné ne seront pas solitaires. Les portes du cachot seront ouvertes, mais ce sera pour offrir au peuple une imposante leçon. Le peuple pourra voir le condamné chargé de fers au fond de son douloureux réduit, et il lira tracés en gros caractères, au-dessus de la porte du cachot, le nom du coupable, le crime et le jugement. Voilà quelle est la punition que nous vous proposons de substituer à la peine de mort. Veuillez ne pas perdre de vue qu'elle sera uniquement réservée pour les assassins, les incendiaires, les empoisonneurs, les criminels de lèse-nation au premier chef. La considération de l'atrocité de ces crimes, la crainte que beaucoup de bons esprits ont témoignée de ne pouvoir mettre à la place de la peine de mort une peine efficace et répressive, nous a portés à rassembler toutes les privations qui donneront à cette punition les caractères les plus effrayants. Nous vous avons présenté le dernier degré possible de la rigueur : puisse votre humanité, d'accord avec votre sagesse, éclaircir quelques-unes des ombres qui chargent ce triste tableau. (...) Maintenant vous avez à vous déterminer entre l'adoption de l'une de ces deux peines : ou la peine de mort simple, ou la punition que nous vous proposons d'y substituer. Pour terminer cette discussion, nous croyons utile de rapprocher et de comparer les caractères qui les distinguent. L'une est peu répressive sous les divers rapports de la brièveté de sa durée, de la funeste philosophie des coupables, de la trempe des âmes des criminels pour lesquels elle est réservée, de l'évidence de son infériorité aux peines actuellement encourues pour les mêmes crimes ;l'autre, par des épreuves pénibles, durables, par la réunion des plus douloureuses privations, prolongées pendant une longue partie de la vie des coupables, étonnera plus efficacement leur constance ; et cette chance funeste est capable de les retenir davantage que le danger toujours incertain de rencontrer dans l'événement du crime, l'instant plus prochain du passage sans douleur de la vie à la mort. L'une endurcit les mœurs publiques ; elle familiarise la multitude avec la vue du sang ; l'autre inspire par l'exemple touchant de la loi le plus grand respect pour la vie des hommes : l'une punit en faisant perdre à l'Etat un de ses membres ; l'autre réprime le crime également en conservant la personne du coupable : l'une rend irréparables les erreurs de la justice ; l'autre réserve à l'innocence tous ses droits dès l'instant où l'innocence est reconnue :l'une, en ôtant la vie au criminel, éteint jusqu'à l'effet du remords ; l'autre, à l'imitation de l'éternelle justice, ne désespère jamais de son repentir ; elle lui laisse le temps, la possibilité et l'intérêt de devenir meilleur. Un grand inconvénient se présente dans le système de la conservation de la peine de mort. Vous n'avez qu'une seule peine pour une foule de délits dont aucun ne peut être puni de moindre peine que de la peine capitale si elle subsiste, et qui pourtant ont des degrés d'atrocité très différents. Ainsi le meurtrier par fureur sera puni de même que le parricide prémédité ; car tous deux méritent la peine capitale, et il n'y a point de nuances dans la peine de mort simple. Au contraire, dans le système pénal que nous vous présentons, la durée, le plus ou le moins de rigueur des privations étant susceptible de beaucoup de graduations, l'échelle des peines s'étend, et elle se prête à marquer d'une manière moins imparfaite la différence des délits. (...) " Il faut que la société soit vengée " M. Prugnon : La peine de mort sera-t-elle conservée ou abolie ? Si on la conserve, à quel crime sera-t-elle réservée ? Je passe avec respect devant un autre problème qui précède ces deux-là : il est de savoir si l'homme a pu transmettre à la société le droit, qu'il n'a pas lui-même, de disposer de sa propre vie. Dans le nombre des hommes qui gouvernent l'opinion, Montesquieu, Rousseau, Mabli et Filanghieri maintiennent qu'il l'a pu. Beccaria le nie, et chacun sait quel est depuis vingt-cinq ans l'ascendant de son esprit sur les autres esprits. Cette question a des profondeurs que l'oeil peut à peine mesurer. Je m'arrête donc sur les bords, et je suppose que la société ne puisse priver de la vie un de ses membres sous peine d'être injuste. Cette supposition adoptée, voici mon raisonnement : garantissez-moi que la société pourra exister, pourra dormir sans cette injustice-là. C'est un point si considérable et tout y tient tellement qu'il faut d'abord s'y attacher. Une des premières attentions du législateur doit être de prévenir les crimes, et il est garant envers la société de tous ceux qu'il n'a pas empêchés lorsqu'il le pouvait. II doit avoir deux buts : l'un d'exprimer toute l'horreur qu'inspirent de grands crimes ; l'autre, d'effrayer par de grands exemples. Oui, c'est l'exemple et non l'homme puni qu'il faut voir dans le supplice. L'âme est agréablement émue, elle est, si je puis le dire, rafraîchie à la vue d'une association d'hommes qui ne connaît ni supplices, ni échafauds. Je conçois que c'est bien la plus délicieuse de toutes les méditations : mais où se cache la société de laquelle on bannirait impunément les bourreaux ? Le crime habite la terre, et la grande erreur des écrivains modernes est de prêter leurs calculs et leur logique aux assassins, aux voleurs à main armée. Ils n'ont pas vu que ces hommes étaient une exception aux lois de la nature, que tout leur être moral était éteint ; tel est le sophisme générateur des livres. Oui, l'appareil du supplice même va dans le lointain effrayer les criminels et les arrête : l'échafaud est plus près d'eux que l'éternité. Ils sont hors des proportions ordinaires ; sans cela assassineraient-ils ? Il faut donc s'armer contre le premier jugement du coeur et se défier des préjugés de la vertu. 1° II est une classe du peuple chez qui l'horreur pour le crime se mesure en grande partie sur l'effroi qu'inspire le supplice ; son imagination a besoin d'être ébranlée ; il faut quelque chose qui retentisse autour de son âme, qui la remue profondément, pour que l'idée du supplice soit inséparable de celle d'un crime, singulièrement dans les grandes cités, où la misère soumet tant d'individus à une destinée malheureuse. Avant de briser un ressort tel que celui de la terreur des peines, il faut bien savoir que mettre à la place, et se souvenir du précepte : hâtez-vous lentement, dès là surtout que la mesure du danger est inconnue. 2° Vous avez effacé l'infamie qui faisait partie de la peine ; le criminel, s'il est père, ne léguera plus l'opprobre à ses enfants ; or, si vous supprimez à la fois et la mort et la honte, quel frein resterait-il ? (...) Celui qui veut commettre un crime, répondra-t-on peut-être, commence par se persuader qu'il échappera au supplice, et il part de cette espèce de certitude qu'il se compose. Si l'objection est exacte, la conséquence immédiate est qu'il faut abolir, non la seule peine de mort, mais toutes les autres, puisque le scélérat calcule, comme si ces deux choses n'existaient pas ; si c'est ce que l'on veut dire, toute discussion doit finir là. Mais c'est à peu près discuter l'évidence que d'ériger en problème si la perspective de la mort, si le spectacle de ceux qui la subissent laissent le scélérat tranquille ; il lui faut un ébranlement et des impressions physiques ; son âme est fermée à toute autre émotion. Le méchant ne craint pas Dieu, mais il en a peur ; tel est le sentiment qu'éprouve le scélérat à la vue de l'échafaud. Gardez-vous donc de désespérer de l'énergie, ce ressort très malheureusement nécessaire. Que prétend-on au reste lui substituer ? Un supplice lent, un supplice de tous les jours ; l'idée n'est pas très neuve. Mais quelques années sont à peine écoulées que le sentiment d'horreur qu'inspira le crime s'affaiblit ; on ne voit plus que la peine et son éternelle action : le criminel finit par intéresser, et alors on est bien près d'accuser la loi. Tout cela ne varie que par des plus ou des moins plus difficiles à exprimer qu'à saisir. Or est-ce une bonne législation que celle qui fait infailliblement passer la pitié de l'assassiné à l'assassin ? La société doit garantir, protéger et défendre ; le pourra-t-elle réellement avec cela ? Observez que la nécessité a presque dicté les mêmes lois par toute la terre, et c'est une terrible autorité que celle du genre humain. Observez qu'aujourd'hui la justice criminelle est généreuse ! qu'elle est même magnanime ; la procédure n'est plus un duel entre elle et l'accusé ; elle associe le public à ses décrets, et l'on a épuisé tout pour que la tête d'un innocent ne puisse plus tomber. Si à l'établissement des jurés vous joignez l'abolition de la peine de mort, si vous ôtez à l'homme, c'est-à-dire à un être qui abuse de tout, le plus grand des freins, craignez que dans vingt ans la France ne soit plus qu'une forêt. Dans quel moment abolirez-vous la peine de mort ! dans un moment d'anarchie où vous n'avez pas assez de toutes vos forces contre la multitude, à qui l'on a appris qu'elle pouvait tout ; où il faudrait multiplier les freins et les barrières contre elle, loin de les affaiblir ; dans un moment enfin où le sentiment de la religion est prêt à s'éteindre dans plusieurs classes de la société, et où les moeurs en général ne sont pas d'une très-grande pureté. (...) Maintenant, à quels crimes la peine de mort sera-t-elle réservée ? Si rien n'est plus précieux que la vie d'un citoyen, celui qui la lui arrache, doit-il la conserver, doit-il continuer à jouir de la lumière dont l'assassiné ne jouit plus ? Ce n'est pas seulement d'après l'ancienne et l'universelle loi du talion que celui qui a arraché la vie à son semblable doit subir la mort, c'est encore parce qu'il faut que la société soit vengée. Mais aussi que cette peine demeure réservée à l'assassinat sans distinction des moyens employés pour le commettre, à l'empoisonnement, à l'incendie et au crime de lèse-nation ; c'est ce que je propose de décréter. (...) " Des meurtres juridiques ", de " lâches assassinats " M. Robespierre : La nouvelle ayant été portée à Athènes que des citoyens avaient été condamnés à mort dans la ville d'Argos, on courut dans les temples et on conjura les dieux de détourner des Athéniens des pensées si cruelles et si funestes ; je viens prier, non les dieux, mais les législateurs qui doivent être les organes et les interprètes des lois éternelles, que la divinité a dictées aux hommes d'effacer du code des Français les lois de sang qui commandent des meurtres juridiques, et que repoussent leurs mœurs et leur constitution, nouvelle. Je veux leur prouver : 1° que la peine de mort est essentiellement injuste ; 2° qu'elle n'est pas la plus réprimante des peines, et qu'elle multiplie les crimes beaucoup plus qu'elle ne les prévient. Hors de la société civile, qu'un ennemi acharné vienne attaquer mes jours, ou que, repoussé vingt fois, il revienne encore ravager le champ que mes mains ont cultivé ; puisque je ne puis opposer que mes forces individuelles aux siennes il faut que je périsse ou que je le tue, et la loi de la défense naturelle me justifie et m'approuve. Mais dans la société, quand la force de tous est armée contre un seul, quel principe de justice peut l'autoriser à lui donner la mort ? quelle nécessité peut l'en absoudre ? Un vainqueur qui fait mourir ses ennemis captifs est appelé barbare ! Un homme fait qui égorge un enfant qu'il peut désarmer et punir paraît un monstre ! Un accusé que la société condamne n'est tout au plus pour elle qu'un ennemi vaincu et impuissant ; il est devant elle plus faible qu'un enfant devant un homme fait. Ainsi, aux yeux de la vérité et de la justice, ces scènes de mort, qu'elle ordonne avec tant d'appareil, ne sont autre chose que de lâches assassinats, que des crimes solennels, commis, non par des individus, mais par des nations entières, avec des formes légales. Quelques cruelles, quelques extravagantes que soient ces lois, ne vous en étonnez plus ; elles sont l'ouvrage de quelques tyrans ; elles sont les chaînes dont ils accablent l'espèce humaine ; elles sont les armes avec lesquelles ils la subjuguent. Elles furent écrites avec du sang. " II n'est point permis de mettre à mort un citoyen romain " ; telle était la loi que le peuple avait portée ; mais Sylla vainquit, et dit : " Tous ceux qui ont porté les armes contre moi sont dignes de mort ". Octave et les compagnons de ses forfaits confirmèrent cette loi. Sous Tibère, avoir loué Brutus fut un crime digne de mort ; Caligula condamna à mort ceux qui étaient assez sacrilèges pour se déshabiller devant l'image de l'empereur. Quand la tyrannie eut inventé les crimes de lèse-majesté, qui étaient ou des actions indifférentes ou des actions héroïques, qui eût osé penser qu'elles pouvaient mériter une peine plus douce que la mort, à moins de se rendre coupable lui-même de lèse-majesté ? Quand le fanatisme, né de l'union monstrueuse de l'ignorance et du despotisme, inventa à son tour les crimes de lèse-majesté divine, quand il conçut dans son délire le projet de venger Dieu lui-même, ne fallut-il pas qu'il lui offrît aussi du sang, et qu'il le mît au moins au niveau des monstres qui se disaient ses images. La peine de mort est nécessaire, disent les partisans de l'antique et barbare routine ; sans elle il n'est point de frein assez puissant pour le crime. Qui vous l'a dit ? Avez-vous calculé tous les ressorts par lesquels les lois pénales peuvent agir sur la sensibilité humaine. Hélas ! avant la mort, combien de douleurs physiques et morales l'homme ne peut-il pas endurer ! Le désir de vivre cède à l'orgueil, la plus impérieuse de toutes les passions qui maîtrisent le coeur de l'homme ; la plus terrible de toutes les peines pour l'homme social, c'est l'opprobre, c'est l'accablant témoignage de l'exécration publique. Quand le législateur peut frapper les citoyens par tant d'endroits sensibles et tant de manières, comment pourrait-il se croire réduit à employer la peine de mort ? Les peines ne sont pas faites pour tourmenter les coupables, mais pour prévenir le crime par la crainte de les encourir. Le législateur qui préfère la mort et les peines atroces aux moyens plus doux qui sont en son pouvoir outrage la délicatesse publique, émousse le sentiment moral chez le peuple qu'il gouverne, semblable à un précepteur mal habile qui, par le fréquent usage des châtiments cruels, abrutit et dégrade l'âme de son élève ; enfin il use et affaiblit les ressorts du gouvernement en voulant les tendre avec trop de force. Le législateur qui établit cette peine renonce à ce principe salutaire que le moyen le plus efficace de réprimer les crimes est d'adapter les peines au caractère des différentes passions qui les produisent, et de les punir, pour ainsi dire, par elles-mêmes. II confond toutes les idées, il trouble tous les rapports, et contrarie ouvertement le but des lois pénales. Le peine de mort est nécessaire, dites-vous. Si cela est, pourquoi plusieurs peuples ont-ils su s'en passer ? Par quelle fatalité ces peuples ont-il été les plus sages, les plus heureux et les plus libres ? Si la peine de mort est la plus propre à prévenir les grands crimes, il faut donc qu'ils aient été plus rares chez les peuples qui l'ont adoptée et prodiguée : or c'est précisément tout le contraire. Voyez le Japon ; nulle part la peine de mort et les supplices ne sont autant prodigués ; nulle part les crimes ne sont ni si fréquents ni si atroces : on dirait que les Japonais veulent disputer de férocité avec les lois barbares qui les outragent et qui les irritent. Les républiques de la Grèce, où les peines étaient modérées, où la peine de mort était ou infiniment rare ou absolument inconnue, offraient-elles plus de crimes et moins de vertu que les pays gouvernés par des lois de sang ? (...) Ecoutez la voix de la justice et de la raison ; elle vous crie que les jugements humains ne sont jamais assez certains pour que la société puisse donner la mort à un homme condamné par d'autres hommes sujets à l'erreur. Eussiez-vous imaginé l'ordre judiciaire le plus parfait, eussiez-vous trouvé les juges les plus intègres et les plus éclairés, il restera toujours quelque place à l'erreur ou à la prévention. Pourquoi vous interdire le moyen de les réparer ? (...) Le premier devoir du législateur est de former et de conserver les mœurs publiques, source de toute liberté, source de tout bonheur social ; lorsque, pour courir à un but particulier, il s'écarte de ce but général et essentiel, il commet la plus grossière et la plus funeste des erreurs. Il faut donc que la loi présente toujours aux peuples le modèle le plus pur de la justice et de la raison. Si à la place de cette sévérité puissante, calme, modérée, qui doit les caractériser, elles mettent la colère et la vengeance ; si elles font couler le sang humain qu'elles peuvent épargner et qu'elles n'ont pas le droit de répandre ; si elles étalent aux yeux du peuple des scènes cruelles et des cadavres meurtris par des tortures, alors elles altèrent dans le coeur des citoyens les idées du juste et de l'injuste ; elles font germer, au sein de la société, des préjugés féroces qui en produisent d'autres à leur tour. L'homme n'est plus pour l'homme un objet si sacré ; on a une idée moins grande de sa dignité quand l'autorité publique se joue de sa vie. L'idée du meurtre inspire bien moins d'effroi lorsque la loi même en donne l'exemple et le spectacle ; l'horreur du crime diminue dès qu'elle ne le punit plus que par un autre crime. Gardez-vous bien de confondre l'efficacité des peines avec l'excès de la sévérité : l'un est absolument opposé à l'autre. Tout seconde les lois modérées ; tout conspire contre les lois cruelles. On a observé que, dans les pays libres, les crimes étaient plus rares et les lois pénales plus douces. Toutes les idées se tiennent. Les pays libres sont ceux où les droits de l'homme sont respectés, et où, par conséquent, les lois sont justes. Partout où elles offensent l'humanité par un excès de rigueur, c'est une preuve que la dignité de l'homme n'y est pas connue, que celle du citoyen n'existe pas ; c'est une preuve que le législateur n'est qu'un maître qui commande à des esclaves, et qui les châtie impitoyablement suivant sa fantaisie. Je conclus à ce que la peine de mort soit abrogée. 1° juin : " Une loi qui tue est sans moralité ". " La loi ne se venge pas ; la peine a pour but de corriger l'homme " M. Pétion : La justice, dans sa sévérité, peut-elle condamner un homme à perdre la vie ? La société a-t-elle ce droit sur un de ses membres ? L'intérêt public exige-t-il cet affreux sacrifice ? L'âme est saisie d'effroi en descendant dans l'examen de ces sombres questions. Nous recevons avec la vie le besoin de la conserver. La fuite de la douleur est un instinct bienfaisant de la nature, la conservation des êtres est son grand but, et la première comme la plus sacrée de ses lois, celle sans laquelle l'univers ne serait bientôt qu'une vaste solitude. C'est aussi la loi de toute société : les hommes ne se réunissent que pour se protéger et se défendre ; ils ne mettent leur force en commun que par le sentiment de leur faiblesse individuelle, et le soin de leur existence est le puissant mobile qui les anime et les dirige sans cesse. Peut-on bien concevoir qu'un homme cède à un autre homme le droit de lui ôter la vie, qu'il consente librement à être puni de mort ? Cette vie lui appartient-elle ? Peut-il en disposer, ou, pour mieux dire, et sans agiter ce point si délicat, doit-il le faire ? N'est-ce pas à la nature à reprendre dans son cours le dépôt précieux qu'elle lui a confié ? Devancer ce temps est une folie ou un crime ; et si l'homme ne peut pas violer cette loi immuable qui gouverne impérieusement tous les êtres, comment peut-il donner à la société un droit qu'il n'a pas lui-même, et comment la société se prétend-elle investie de ce droit ? Je sais, et c'est une objection mille fois répétée, je sais que l'homme risque sa vie dans les combats ; qu'il se fait un devoir et un honneur de mourir les armes à la main ; que cette condition du pacte social est regardée chez tous les peuples comme légitime et sacrée ; que de là on induit que, si pour le salut de la patrie il peut disposer de sa vie, rien ne l'empêche de la sacrifier pour la réparation des délits qui troublent l'ordre public. Cet exemple est sans force, et la conclusion est fausse ; car ce n'est que pour sauver sa vie que l'homme s'expose à la mort ; ce n'est que pour détourner le glaive qui menace sa tête qu'il perce le sein de son ennemi. Le pouvoir de disposer de la vie des hommes n'appartient donc point à la société, et la loi qui punit de mort blesse tous les principes de la raison, de la justice ; c'est un abus criminel de la force ; je l'envisage sous le rapport des individus, sous le rapport de la société, et enfin sous le rapport du dédommagement dû à celui qui a souffert ou à sa famille. Quel est le but essentiel des peines par rapport aux individus ? de corriger l'homme et de le rendre meilleur. La loi ne punit pas pour le plaisir cruel de punir : ce serait une inhumanité ; la loi ne se venge pas, parce qu'elle est sans passions et au-dessus des passions. Si la loi condamne à des privations, à des souffrances, c'est pour exciter le repentir dans l'âme du coupable ; c'est pour le ramener à la vertu, et l'empêcher, par le souvenir de ses maux, de retomber dans le vice ; mais une loi qui tue est sans moralité et s'écarte évidemment de l'objet que le législateur doit se proposer. Elle ne laisse aucun retour au coupable, puisqu'elle l'assassine, et elle agit avec la fureur des meurtriers. On le traite, je le sais, cet espoir de retour, d'une vaine illusion ; mais, de bonne foi, avons-nous jamais rien tenté pour ramener un coupable à la vertu ? Nos prisons sont-elles des asiles propres à améliorer les hommes ? ne sont-elles pas au contraire des repaires de corruption ? Quels sont les gardiens de ces sombres demeures ? comment sont-elles surveillées ? Avons-nous jamais fait luire le moindre rayon d'espérance au repentir, présenté la plus légère récompense à une bonne action, offert du travail à l'oisiveté ? Enfin, qu'avons-nous fait ? Quel est le but essentiel des peines par rapport à la société ? d'intimider par l'exemple les hommes qui seraient tentés de se livrer au crime, et de prévenir ainsi les désordres qui troublent la tranquillité publique. Ce n'est pas l'effroi du supplice qui arrête la main sacrilège de l'assassin ; l'espoir de l'impunité le rassure sur le danger qu'il court. Le scélérat se flatte toujours d'échapper à la surveillance de la loi, et d'ensevelir ses crimes dans l'oubli : la certitude d'une peine légère épargnerait à l'humanité plus de forfaits que les potences, les roues et les bourreaux. Ainsi qu'on ne croie pas que l'homme assez barbare pour tremper la main dans le sang de son semblable soit retenu par l'appareil éloigné d'une fin cruelle. Et qu'est-ce que la mort pour ceux à qui la vie est à charge, pour ceux qui ne tiennent à rien sur la terre, qui ne possèdent rien ? un moment de douleur que le courage fait supporter, que l'audace brave, que le fanatisme quelquefois embellit. Eh ! combien de criminels marchent de sang-froid à l'échafaud ? il en est de même qui vont jusqu'à répandre des lueurs de gaieté sur cette terrible catastrophe. Rappelez-vous ce mot effrayant de Cartouche, ce mot qui est dans le coeur de presque tous les scélérats : Un mauvais quart d'heure est bientôt passé. (...) On a observé que, dans plusieurs États où la bienfaisance et l'humanité avaient proscrit la peine de mort, la prudence et la sûreté publique l'avaient rappelée. Cette remarque générale et vague a paru faire quelque impression sur les esprits ; elle mérite d'être expliquée. Lorsqu'un gouvernement dégénère, lorsque les institutions qui rendaient un peuple heureux s'affaiblissent, lorsque les murs se dépravent, lorsque la corruption se glisse dans toutes les classes de la société, les crimes deviennent plus communs ; le législateur fait tous ses efforts pour les réprimer. Les lois douces et modérées qui étaient bonnes dans l'ancien ordre de choses, lui paraissent insuffisantes ; il ne voit plus que la rigueur des supplices pour contenir les malfaiteurs : il les augmente à mesure que les crimes se multiplient, et les crimes ne s'en multiplient pas moins, parce que la source du mal n'est pas tarie. (...) Dans un bon gouvernement les crimes sont nécessairement rares et les peines sont modérées : plus un pays est libre, plus son code pénal est humain. Je pourrais invoquer les républiques anciennes à l'appui de cette vérité. Loi fatale du talion, c'est toi qui as égaré presque tous les législateurs, c'est à toi qu'on doit imputer la peine de mort ! Elle est belle sans doute cette maxime qui commande de ne pas faire à autrui ce que nous ne voudrions pas qu'il nous fît ; mais celle-là est injuste et détestable qui veut qu'on fasse à autrui ce qu'il nous a fait ; et c'est là la loi du talion, c'est là la loi qui dit : rendez crime pour crime, barbarie pour barbarie, supplice pour supplice. Quoi ! parce qu'un homme a versé du sang, il faut que la loi en verse ! parce qu'un homme a péri, il faut en assassiner un autre ! C'est cependant là la logique et la morale des apologistes de la loi du talion. Certes, j'abhorre comme vous l'homme barbare et dénaturé qui fait couler le sang de son semblable. Comme vous je veux qu'il soit puni, mais ce n'est pas en abrégeant sa vie par un meurtre ; c'est en prolongeant sa peine, en l'appliquant à tous les moments de son existence. Faites des lois sages, régnez par la justice, et alors vous aurez bien plus fait que de punir ; vous aurez prévenu les crimes. Je rejette donc avec vos comités la peine de mort. (...) 1° juin : " Un assassin est un malade " (...) M. Duport : Je n'entrerai pas dans la question métaphysique de savoir si la société a le droit de punir à mort. Les hommes, a-t-on dit, ne peuvent pas donner à la société un droit qu'ils n'ont pas eux-mêmes ; or personne n'a le droit de mort sur lui-même. D'une autre part, on soutient que la société peut faire tout ce qui est indispensable à sa conservation ; qu'elle peut en conséquence punir de mort si cette peine est nécessaire. Il est possible de répondre d'abord que jamais un simple meurtrier ne pourrait mettre en danger une société entière. On pourrait ajouter que les hommes ont gardé, dans l'état même de société, l'exercice de leur droit de défense personnelle ; qu'en effet l'obligation immédiate peut seule justifier la mort d'un agresseur, mais que par cette raison même il ne reste à la société que le droit de protection. Je vais poser la question d'une manière mois favorable à mon opinion. La peine de mort est-elle utile à la société ? Car l'article VIII de la Déclaration des Droits porte que la loi ne peut établir que des peines strictement et évidemment nécessaires. Or je soutiens que, bien loin de réprimer les crimes auxquels on peut l'appliquer, la peine de mort n'est propre qu'à les multiplier. La mort est une obligation à laquelle la nature nous soumet en naissant ; n'est-on pas déjà frappé de voir cette règle immuable de la nature devenir entre les mains de l'homme une loi pénale ? Quel contraste que de punir de la même peine la maladie et le crime ! N'est-ce pas détruire toute idée de moralité, et faire regarder la peine que la société inflige au coupable comme un accident, une fatalité ? (...) Je vous fais ce dilemme : ou l'homme prêt à faire un crime sera retenu par la crainte de l'infamie ; alors, au lieu de lui donner la mort, vouez-la à une longue infamie : ou il n'est pas affecté de l'idée de l'infamie ; alors vous êtes forcés d'avouer que la mort n'est plus pour lui qu'un accident commun, qui vient se présenter à son imagination enveloppé de l'illusion de l'espérance. Vous verrez des hommes sanguinaires et féroces attendre de sang-froid le moment de la mort ; il sont familiarisés avec l'effusion de sang. Bien loin de les retenir, votre loi les encouragera. (Il s'élève de violents murmures). Si Montesquieu ou Beccaria étaient en ce moment dans cette tribune, je demande qui aurait l'audace de les interrompre. (On interrompt. – Les rumeurs durent pendant plusieurs instants). Ce sont cependant les idées de ces grands hommes que je vous exprime. Je dis que la vue de l'effusion du sang encourage le crime. J'ajoute que l'image de la mort est peu répressive. Voyez si ceux qui se livrent à des excès sont retenus par la crainte de la mort ; ils ont cependant la certitude d'abréger le cours de leur vie. Voulez-vous que cette crainte agisse avec plus d'efficacité sur celui que l'habitude, la nécessité ou la désespoir portent au crime ? Le principal moyen de prévenir les crimes, c'est de faire de bonnes lois, d'avoir un bon gouvernement, de tâcher par des institutions locales de prévenir le désespoir et l'extrême pauvreté, source ordinaire des crimes ; c'est de fournir du travail à tous ceux qui peuvent travailler, de donner des secours à ceux qui ne le peuvent pas. Mais puisqu'avec ces moyens il est encore nécessaire de conserver des peines, observez la nature de l'homme dont la crainte du châtiment doit modifier la volonté. Un assassin est véritablement un malade dont l'organisation viciée a corrompu toutes les affections. Une humeur âcre et brûlante le consume. Ce qu'il redoute le plus, c'est le repos ; c'est un état qui le laisse avec lui-même ; car c'est pour en sortir qu'il brave journellement la mort : la solitude et sa conscience, voilà son véritable supplice. N'est-ce pas dans la nature de la maladie qu'il faut chercher le remède ? Si la maladie n'est pas incurable, doit-on la guérir par la mort ? La société n'est qu'une imitation de la nature, elle a le même but qu'elle, la conservation des individus, et le maintien de leurs droits. Qui maintient notre existence au milieu de tant de haines, de vengeances, de passions sans cesse exaltées ? Pensez-vous que ce soient vos prohibitions légales ou la crainte de vos peines ? non, mais cette prohibition plus forte, que la nature a gravée dans le coeur des hommes, mais cette voix qui crie à tous les êtres de ne pas attaquer leurs semblables. C'est à l'abri de ces sentiments que les individus vivent tranquilles, et que la société ne présente pas un spectacle continuel de violences et de carnage. C'est faire trop d'honneur aux lois que de croire qu'elles peuvent seules réprimer les crimes. Le gouvernement peut beaucoup, mais c'est par l'exemple qu'il donne, par le respect qu'il porte à l'humanité. Comme la nature vous défendez le meurtre ; ne contrevenez-vous pas à cette même loi de la nature lorsque vous assassinez le meurtrier ? Représentez-vous un homme traîné au milieu de la place publique pour y être massacré par vos ordres ; à ce terrible instant, l'idée éloignée de son crime se perd dans une sensation pénible et plus vive. Celui même que l'indignation a amené à ce spectacle pardonne au coupable ; mais il ne vous pardonne pas votre tranquille cruauté ; il se joint à lui pour accuser vos lois ; en se retirant, il emporte l'impression de la compassion ou de la cruauté, tandis qu'il ne devrait ressentir que celle de l'horreur du crime. Si quelquefois il a médité de se défaire de son ennemi ou d'assassiner un citoyen, cette horrible entreprise lui paraît plus simple et plus facile, elle fatigue moins ses sens, depuis qu'il a vu la société elle-même se permettre l'homicide. Ainsi, loin de favoriser la nature dans les moyens qu'elle emploie pour la conservation des individus, vous atténuez ces moyens. Ce n'est pas l'injustice du meurtre que la nature proscrit, c'est le meurtre lui-même, toutes les fois qu'il est volontaire. Ce qu'elle repousse avec horreur, c'est que plusieurs hommes, de sang-froid, en massacrent un seul sans défense : voilà le plus grand crime à ses yeux, puisqu'il révolte à la fois toutes les sensations humaines. Vous aussi vous défendez le meurtre ; mais vous vous en réservez l'exclusif usage. Que doit-on chercher ? c'est que la nature soit la plus forte dans cette lutte que l'assassin lui livre, lorsqu'il veut commettre un crime. Au lieu de cela, vous déplacez le lieu du combat ; vous donnez à l'esprit à décider ce qui appartenait à l'âme, vous soumettez au calcul ce qu'il fallait laisser au sentiment. Le meurtre cesse d'être une action atroce, il n'est plus qu'une action illégale. Une simple formalité sépare l'assassin et le bourreau ; et c'est cette formalité qui devient la garantie que vous donnez à chaque individu de sa conservation ! (...) Toutes les objections que l'on a faites se réduisent à cet adage vulgaire, qu'il faut du sang pour du sang. Analysons cette idée, et nous verrons que c'est l'apologie de la peine du talion ; et l'on sait que la peine du talion tire son origine de la vengeance individuelle. La nature, à la vérité, indique ce sentiment de la vengeance ; mais c'est précisément pour en prévenir les effets que les hommes se sont réunis en société ; c'est parce qu'ils n'avaient, pour se défendre, d'autre moyen que de tuer l'agresseur qu'ils ont chargé la société de punir d'une autre manière. Le talion est le rapport de l'intérêt particulier à un particulier. La société ne doit s'occuper que des rapports de l'utilité générale à l'utilité particulière : elle ne doit pas venger le crime, elle doit le réprimer. Maintenant, qu'on demande quel est le sentiment sur lequel il est possible d'établir une législation répressive ; tout être sensible répondra : la privation de la liberté, de ce sentiment qui a opéré chez nous tant de prodiges, à laquelle on peut ajouter la privation de tant d'autres jouissances de la nature. Cette peine est susceptible d'être graduée ; la peine de mort ne peut pas l'être. Enfin vous voulez que les procès puissent être révisés ; mais n'est-ce pas une chose insultante pour les citoyens que de réhabiliter un homme qui n'existe plus ? (On murmure.) Je vois que je ne fais que retarder d'un quart d'heure l'établissement de la peine de mort ; mais je dois encore observer que, par une étrange disparité entre les peines, le voleur pourra jouir de sa réhabilitation, tandis que l'homme innocent, accusé d'assassinat, sera provisoirement mis à mort... Un ecclésiastique de la gauche : Ne trouvons-nous pas dans la sainte Bible l'usage de la peine de mort ? M. Duport : Ne sait-on pas que, dans la Bible, Dieu dit : Que Caïn ne soit pas tué ; mais qu'il conserve aux yeux des hommes un signe de réprobation ?... (On applaudit.) Je passe à d'autres observations. On vous reproche vivement le changement qui s'est fait dans le caractère des Français : des qualités douces et brillantes l'embellissaient ; elles ont disparu, et l'on attend avec inquiétude si elles seront remplacées par des vertus ou par des vices ; on vous accuse d'avoir endurci les âmes au lieu de les affermir. Faites cesser ces clameurs. (...) A ce moment où les Français dirigent toutes leurs pensées vers leur nouvelle constitution, où ils viennent puiser avidement dans vos lois, non seulement des règles d'obéissance, mais des principes de justice et de morale, qu'ils ne rencontrent pas une loi dont l'effet seul est une leçon de barbarie et de lâcheté, et songez que la société, loin de légitimer le meurtre par son autorité, le rend plus odieux cent fois par son appareil et son sang-froid. (...) Le 1er juin 1791, l'Assemblée décide presque à l'unanimité que la peine de mort ne sera pas abrogée. "Le Moniteur universel", réimpr., tome 8, pp. 544-565. La peine de mort sera-t-elle réduite à la simple privation de la vie ?" - 1er juin 1791 M. Lepelletier : La seconde question est celle-ci (...). "La peine de mort sera-t-elle réduite à la simple privation de la vie ?(...)" M. Garat l'aîné : Si vous voulez entendre l'unique exception dont je crois cette proposition susceptible, je vais l'énoncer, et j'en frémis d'avance : c'est pour le parricide. Plusieurs législateurs n'ont pas cru devoir assigner de peine à ce crime parce qu'il ne leur paraissait pas concevable ; mais beaucoup d'exemples prouvent qu'il n'est que trop commun. Je frémis de le demander ; mais je veux que la main de celui qui a attenté à la vie de l'auteur de ses jours ne lui reste pas au moment du supplice. (On entend des applaudissements qui sont réprimés par les murmures d'un petit nombre de membres.) M. Barère : Je demande que nous ne déshonorions pas notre code pénal en y rétablissant des tortures, et que l'on rejette par la question préalable la proposition du préopinant... (M. Barère ajoute plusieurs observations étouffées par les murmures de la partie droite.) M. Custine : L'Assemblée a conservé la peine de mort par la seule considération qu'un homme nuisible doit être soustrait à la société. Je demande donc non seulement que cette peine ne soit point accompagnée de tortures, mais qu'elle ne soit point aggravée par cet appareil effrayant qui la rend plus terrible à celui qui doit l'éprouver. (On murmure.) Le législateur ne doit point aller au-delà de ce qui est nécessaire pour la conservation de la société. M. Legrand : Je demande au contraire que l'appareil de la peine de mort soit gradué pour les différents crimes auxquels elle sera appliquée ; que le parricide, par exemple, soit, pendant trois jours, exposé publiquement dans le lieu du supplice pour pénétrer le peuple de l'horreur de son crime. M. Lepelletier : Je demande, au nom du comité, la question préalable sur l'amendement de M. Custine. Le principe de toute peine est qu'elle soit répressive par l'exemple ; elle ne doit donc pas être secrète. Quant au crime pour lequel M. Garat a demandé la mutilation de la main, il nous fait tous frissonner d'horreur ; mais je dois vous rappeler le principe, qui est que la peine doit être grave, non-seulement en raison de l'atrocité des crimes, mais en raison de leur fréquence. Or, pour réprimer le crime dont il s'agit, nous avons heureusement deux obstacles : celui de la loi, et un autre plus puissant encore que la loi, qui rend ce crime plus odieux et plus rare, je veux dire le sentiment de la nature. (On murmure dans la partie droite.) M. Dufau : Voulez-vous que la peine de mort, réduite à la simple privation de la vie, exempte surtout des tortures, et réservée aux meurtriers qu'aucun motif n'excuse, ne perde rien de son efficacité pour l'exemple, qu'elle influe utilement sur les moeurs, qu'elle devienne une leçon salutaire pour ceux qu'un penchant secret entraîne insensiblement vers le crime ; faites que la punition du coupable présente un spectacle imposant ; liez au supplice l'appareil le plus lugubre et le plus touchant ; que ce jour terrible soit pour la patrie un jour de deuil ; que la douleur générale se peigne partout en grands caractères. Imaginez les formes les plus compatibles avec une tendre sensibilité ; intéressez tous les coeurs au sort de l'infortuné qui tombe sous le glaive de la justice ; que toutes les consolations l'environnent ; que ses tristes dépouilles reçoivent les honneurs de la sépulture. Que le magistrat, couvert du crêpe funèbre, annonce au peuple l'attentat et la triste nécessité d'une vengeance légale. Que les différentes scènes de cette tragédie frappent tous les sens, remuent toutes les affections douces et honnêtes ; qu'elles inspirent le plus saint respect pour la vie des hommes ; qu'elles arrachent au méchant les larmes du repentir ; qu'elles appellent enfin les réflexions les plus morales et tous les sentiments civiques. (...) M. Murinais : Je demande que les incendiaires soient compris dans l'amendement de M. Garat. L'Assemblée consultée rejette unanimement par la question préalable, l'amendement de M. Custine. Celui de M. Garat et l'amendement de M. Murinais, relatif aux empoisonneurs et aux incendiaires, sont rejetés à une petite majorité. L'Assemblée décide qu'il y aura une graduation dans l'appareil des supplices, et renvoie le surplus des propositions à son comité. "Le Moniteur universel", réimpr., tome 8, p. 566. Le débat à l'Assemblée nationale le 15 septembre 1848 Victor Hugo En février 1848, le Gouvernement provisoire de la Seconde République a aboli par décret la peine de mort en matière politique. En septembre, un débat s’ouvre sur la question d’une abolition totale. Ce projet notamment défendu par Victor Hugo, échoue. Séance présidée par le citoyen Armand Marrast Le citoyen Président : la parole est à M. Victor Hugo (mouvement d'attention) Le citoyen Victor Hugo : Messieurs, comme l'honorable rapporteur de votre commission, je ne m'attendais pas à parler sur cette grave et importante matière. Je regrette que cette question , la première de toutes peut-être , arrive au milieu de vos délibérations, presque à l'improviste, et surprenne les orateurs non préparés. Quant à moi, je dirai peu de mots, mais ils partiront du sentiment d'une conviction profonde et ancienne. Vous venez de consacrer l'inviolabilité du domicile, nous vous demandons de consacrer une inviolabilité plus haute et plus sainte encore : l'inviolabilité de la vie humaine. Messieurs, une constitution et surtout une constitution faite par et pour la France, est nécessairement un pas dans la civilisation ; si elle n'est point un pas dans la civilisation, elle n'est rien. (Très bien ! très bien). Eh bien, songez-y ! Qu'est ce que la peine de mort ? La peine de mort est le signe spécial et éternel de la barbarie. (Sensation). Partout où la peine de mort est prodiguée, la barbarie domine ; partout où la peine de mort est rare, la civilisation règne. (Mouvement). Ce sont là des faits incontestables. L'adoucissement de la pénalité est un grand et sérieux progrès. Le 18e siècle, c'est là une partie de sa gloire, a aboli la torture ; le 19e abolira certainement la peine de mort. (Adhésion à gauche). Plusieurs voix : Oui, Oui ! Le citoyen Victor Hugo : Vous ne l'abolirez pas peut-être aujourd'hui ; mais n'en doutez pas, vous l'abolirez ou vos successeurs l'aboliront demain ! Les mêmes voix : Nous l'abolirons ! (Agitation) Le citoyen Victor Hugo : Vous écrivez en tête du préambule de votre constitution : "En présence de Dieu", et vous commenceriez par lui dérober, à ce Dieu, ce droit qui n'appartient qu'à lui, le droit de vie et de mort ! (Très bien ! très bien !) Messieurs, il y a trois choses qui sont à Dieu et qui n'appartiennent pas à l'homme, l'irrévocable, l'irréparable et l'indissoluble. Malheur à l'homme s'il les introduit dans les lois ! (Mouvement). Tôt ou tard elles font plier la société sous leur poids, elles dérangent l'équilibre nécessaire des lois et les mœurs ; elles ôtent à la justice humaine ses proportions, et alors il arrive ceci, réfléchissez-y, messieurs. (Profond silence) que la loi épouvante la conscience ! (Sensation). Messieurs, je suis monté à cette tribune pour vous dire un seul mot, un mot décisif, selon moi, ce mot, le voici : (Ecoutez ! écoutez !) Après Février, le peuple eut une grande pensée : le lendemain du jour où il avait brûlé le trône, il voulut brûler l'échafaud. (Très bien ! -Sensation) Ceux qui agissaient sur son esprit alors ne furent pas, je le regrette profondément, à la hauteur de son grand cœur. A gauche. Très bien ! Le citoyen Victor Hugo : on l'empêcha d'exécuter cette idée sublime. Eh bien, dans le premier article de la constitution que vous votez, vous venez de consacrer la première pensée du peuple, vous avez renversé le trône ; maintenant consacrez l'autre, renversez l'échafaud ! (Vif assentiment sur plusieurs bancs). Je vote l'abolition pure, simple et définitive de la peine de mort. Source : "Le Moniteur universel", 16 septembre 1848. Le débat de 1908 à la Chambre des députés Aristide Briand, Maurice Barrès, Jean Jaurès Visuel de "Les grands débats parlementaires de 1875 à nos jours", Notes et études documentaires n° 4871-72-73. La Documentation française, 1988. Source : "Les grands débats parlementaires de 1875 à nos jours", Michel MOPIN, Notes et études documentaires n° 4871-72-73, La Documentation française, 1988, 551 p. (pp. 469-477) 19,82 €. Le 3 juillet 1908, le gouvernement Clemenceau soumet aux députés un projet de loi prévoyant l’abolition de la peine de mort (voir Chronologie), rejeté en décembre par 330 voix contre 201. Le débat à la Chambre des députés oppose notamment le garde des Sceaux Aristide Briand, les députés Maurice Barrès et Jean Jaurès. 3 juillet 1908 M. Maurice Barrès. Je suis partisan du maintien de la peine de mort, du maintien et de l’application. Je n'apporterai pas à la tribune la masse des arguments que soulève cette grande question ; M. Failliot en a déjà fait valoir quelques-uns ; je voudrais me tenir sur un point particulier, bien déterminé et contredire, réfuter, si je puis, l'opinion de ceux qui croient que la suppression de la peine de mort serait un progrès moral pour la société française. C'est ce sentiment qu'il y avait tout au long du discours de M. Joseph Reinach, et c'est une tradition très puissante dans la vie politique et dans la littérature politique de ce pays. Des esprits très nombreux et fort généreux, certes, croient que l'abolition de la peine de mort c'est un pas en avant dans la voie du progrès. (...) La suppression de la peine de mort sera-t-elle du moins un ennoblissement de notre civilisation ? Si quelques-uns sont disposés à le croire, c'est qu'ils désirent mettre, de plus en plus, notre société d'accord avec les données que nous fournit la science. Nous écoutons les médecins qui nous disent en regardant les assassins : "Ils sont nécessités. Celui-ci tient son crime de son atavisme ; cet autre le tient du milieu dans lequel il a été plongé". Assurément il y a quelque chose à retenir de ces dépositions des médecins ; ce qu'il faut en retenir, me semble-t-il, c'est que notre devoir est de combattre les conditions qui ont préparé cet atavisme, d'assainir le milieu dans lequel tel ou tel homme s'est perverti. (Très bien ! très bien !) II me semble que dans la disposition traditionnelle qu'ont un grand nombre d'esprits, éminents, généreux, à prendre en considération les intérêts de l'assassin, à s'y attarder, avec une sorte d'indulgence, il y a cette erreur de croire que nous nous trouvons en présence d'une sorte de barbare tout neuf, auquel il a manqué quelques-uns des avantages sociaux que, nous autres, plus favorisés, nous possédons. C'était, si je ne me trompe, la conception de Victor Hugo et l'on doit l'examiner dans un débat politique sur la peine de mort, car cette littérature de Hugo a eu certainement une grande action sur la formation intellectuelle du parti républicain, au cours des dernières années du Second Empire. Hugo a cru que l'assassin, c'était un être trop neuf, une matière humaine toute neuve, non façonnée, qui n'avait pas profité des avantages accumulés de la civilisation ; il résumait cela en disant : "Si vous lui aviez donné le livre, vous auriez détruit le crime." Eh bien ! cette hypothèse n'est pas d'accord avec les renseignements que nous donne la science. Ah ! les éléments neufs, ce qui sort de la masse et qui n'a pas encore pris la forme civilisée, c'est précieux, c'est sacré. Ces éléments neufs valent mieux que nous, sont plus précieux peut-être que tel civilisé arrivé à un degré élevé de développement. Ce barbare tout neuf a encore tout à fournir. Mais les apaches ne sont pas des forces trop pleines de vie, de beaux barbares qui font éclater les cadres de la morale commune : ce sont des dégénérés. Loin d'être orientés vers l'avenir, ils sont entravés par des tares ignobles. Et, à l'ordinaire, quand nous sommes en présence du criminel, nous trouvons un homme en déchéance, un homme tombé en dehors de l'humanité et non pas un homme qui n'est pas encore arrivé à l'humanité. A droite. Très bien ! M. Jaurès. Ce sont des chrétiens qui disent : très bien ! Il est étrange d'entendre la déchéance irrémédiable proclamée par des chrétiens de la droite ! (Très bien ! très bien ! et rires à gauche.) M. Maurice Barrès. Je crois qu'un chrétien pourrait vous répondre, monsieur Jaurès, qu'il ne faut pas confondre les deux plans et qu'ici nous sommes des législateurs ayant à faire une certaine besogne sociale, limitée, et non religieuse. (Exclamations ironiques à l'extrême gauche et à gauche.) M. Paul Constans. Alors vous niez l'influence de la religion sur les mœurs sociales ? Nous retenons l'aveu ! M. Gayraud. Nous ne pouvons pas accepter votre point de vue, monsieur Barrès ! (Mouvements divers.) M. Maurice Barrès. Messieurs, vous me permettrez de croire que je suis dans le bon sens en vous disant qu'il y a en effet de grandes difficultés qui peuvent être résolues dans un autre monde (Exclamations ironiques à gauche et à l'extrême gauche), mais que notre besogne de législateurs se fait sur un tout autre plan. C'est ainsi que la loi elle-même l'a compris quand elle met à côté du malheureux qui s'en va à la guillotine un aumônier et qu'elle dit : "II y a entre ces deux hommes une entente secrète qui se fait dans de certaines conditions, que moi, loi civile, je n'ai pas à examiner." (Mouvements divers.) Pour ma part, je demande que l'on continue à nous débarrasser de ces dégradés, de ces dégénérés, dans les conditions légales d'aujourd'hui, en tenant compte des indications qui nous sont fournies par les hommes de science compétents s'ils nous disent que celui-ci relève des asiles plutôt que de la punition. Je crois qu'il y a lieu de recourir à la punition exemplaire. Et, par exemplaire, je n'entends pas la publicité ; je crois que l'exemple peut être plus saisissant encore, tel qu'il est obtenu en Angleterre où la punition capitale, à la muette, derrière de hauts murs, me semble plus terrifiante encore que cette manière d'apothéose infâme que nous dressons sur les places publiques. (Applaudissements.) Et maintenant, messieurs, voulez-vous me permettre de vous demander, de me demander à moi-même si nous ne participons pas tous d'une certaine maladie passagère de l'intelligence (Mouvement) qui est une difficulté à prendre des responsabilités ? Cette difficulté provient, je l'accorde, d'un scrupule louable en soi, d'un scrupule d'homme cultivé et hautement civilisé, mais n'a-t-elle pas un grand inconvénient social ? J'étais très frappé, en lisant les enquêtes nombreuses qui ont été ouvertes, ça et là, sur la question de la peine de mort, de voir qu'au fond de la plupart des réponses il y avait ceci : Je ne me sens pas capable de juger un homme. Répugnance, impuissance même des gens trop cultivés à accepter des responsabilités ! Oui, j'ai vu cette idée plus ou moins nettement exprimée que c'est une charge lourde pour un homme - et c'est la vérité - d'intervenir avec hauteur et de dire avec netteté : "Celui-ci est coupable ; celui-ci doit être frappé". Mais pourtant, n'est-ce pas là une nécessité de la vie elle-même, et ne semble-t-il pas que si nous acceptions comme une délicatesse louable cette véritable faiblesse morale, cet affaiblissement de la volonté, pour l'appeler par son nom, nous céderions à cette doctrine qu'on voit, exprimée, proposée avec une force géniale, mais bien dangereuse, dans un autre pays. Je veux parler de Tolstoï et de la doctrine de la non-résistance au mal. Messieurs, il y a quelques années, en Angleterre, des étrangleurs épouvantaient les rues de Londres ; on fit appel aux jeunes gens des sociétés de gymnastique qui tuèrent quelques-uns de ces apaches. Le surplus retourna à des occupations moins dangereuses pour le public et pour eux-mêmes. (Mouvements divers.) M. Bedouce. C'est la loi de Lynch, cela ! M. Maurice Barrès. Je vous prie de laisser à cet exemple la position que je lui donne dans ma démonstration. Je ne dis pas : "Voilà ce que nous devrions faire" ; je ne dis même pas : "Nous devrions contre les apaches recourir aux peines corporelles" ; mais en présence de ce puissant courant de non-résistance au mal que nous semblons accueillir, je vous invite à voir, dans un magnifique civilisation voisine, une singulière virilité sociale. Messieurs, j'ai autant d'horreur qu'aucun de vous pour le sang versé. Un jour il m'a été donné d'assister à une exécution, je ne peux pas dire de la voir - car en effet c'est un spectacle intolérable. Je m'y trouvais non loin de M. le Président da Conseil. Le lendemain M. Clemenceau a écrit un bel article où il exprimait tout le dégoût qu'il avait éprouvé, toute la répulsion morale et physique que l'on ne peut pas ne pas ressentir. Mais qu'est-ce que cela prouve ? Cela prouve d'abord que M. le Président du Conseil a bien fait d'abandonner sa carrière médicale, qui aurait pu l'amener à des opérations chirurgicales. (Exclamations et mouvements divers.) Pour ma part, cette même émotion pénible ne l'éprouverais-je pas, si je devais assister à ces terribles opérations qui pourtant sont le salut, une ressource de guérison ? La vie est en elle-même chose cruelle, et ce n'est pas avoir fourni un argument contre la peine capitale de constater ce que personne ne nie - qu'une vision de décollation est chose atroce. C'est par amour de la santé sociale que je vote le maintien et l'application de la peine de mort. En tout cas, qu'il me soit permis de vous le dire en terminant, cette mesure que vous croyez une mesure de générosité, c'est une générosité que nous ferions aux dépens des autres. Et ce vote contre la guillotine vous l'auriez fourni avec bien plus d'autorité, quand un homme a jeté dans cette Assemblée une bombe et que vous l'avez laissé exécuter ! (Mouvements divers.) Il y a un jour, messieurs les abolitionnistes, où vous avez manqué une occasion unique d'affirmer votre horreur de la peine de mort : c'est quand vous étiez vous-mêmes les victimes. (Applaudissements à droite et sur divers bancs au centre.) M. Jaurès. Monsieur Barrès, nous avons fait tout ce qui dépendait de nous pour empêcher aussi cette tête-là de tomber. (Très bien ! très bien ! à l'extrême gauche.) M. Maurice Barrès. Soyez-en donc félicités ! M. Albert Tournier. M. l'abbé Lemire, qui avait été blessé, est allé faire une démarche personnelle à l'Elysée pour demander la grâce de Vaillant. (...) 18 novembre 1908 aristide-briand Aristide Briand, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, 24 janvier 1908 - 23 juillet 1909. Agrandir l'image Agrandir l'image Fermer aristide-briand Fermer M. le président. La parole est à M. le garde des sceaux. M. Aristide Briand, garde des sceaux, ministre de la Justice et des Cultes. Au cours de la séance de mercredi dernier, je me suis efforcé, à l'aide de chiffres que je crois décisifs, de dissiper une équivoque qui me paraissait résulter du premier discours de l'honorable président de la commission. M. Puech a persisté aujourd'hui dans les appréciations qu'il avait formulées d'abord ; il est nécessaire qu'à mon tour je rectifie de nouveau ses affirmations. Notre honorable collègue avait essayé et il a tenté encore aujourd'hui de me mettre en opposition avec les rapports de la chancellerie. Je ne contredis pas ces rapports quand ils exposent que la criminalité de sang a augmenté. D'ailleurs, sur ce point, je me suis trouvé d'accord, dès l'origine, avec la commission, mais j'ai indiqué que, pour apprécier l'efficacité d'une peine, il faut envisager le genre des crimes auxquels cette peine s'applique. (Mouvements divers.) J'ai indiqué que, dans tous les pays, quand il s'agit de se prononcer sur l'efficacité ou l'inefficacité de la peine de mort, on considère uniquement les grands crimes passibles de cette peine. J'ai donc pris, dans les statistiques, les assassinats, les empoisonnements, les parricides. (...) De 1871 à 1880, les statistiques mentionnent 6 101 grands crimes passibles de la peine de mort, 107 exécutions capitales ; pour la période 1898-1907, 4 901 grands crimes de la même nature, c'est-à-dire 1 200 de moins ; et les exécutions sont tombées de 107 à 28. J'ai tiré de ces chiffres une conclusion très simple : c'est qu'il n'est pas exact de dire que la grande criminalité passible de la peine de mort a augmenté dans ce pays. (Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) Surtout, il ne faut pas prétendre que plus on exécute, moins nombreux sont les grands crimes. Voilà seulement ce que j'ai affirmé à la tribune. Pour ce qui est des crimes de sang, non passibles de la peine de mort, des meurtres simples, j'ai convenu qu'ils ont augmenté dans des proportions inquiétantes ; leur recrudescence se trouve précisée dans la statistique spéciale qui a été mise sous les yeux de la Chambre ; ils ont passé de 373 en 1898 à 708 en 1907. Mais que sont ces crimes de sang ? Quelle est leur nature ? Je l'ai expliqué. Ce sont surtout des crimes d'agglomérations urbaines ; leur nombre croît en même temps que la population des villes. II n'est pas étonnant, par exemple, que dans une ville comme Paris, où en vingt ans la population a crû de 1 million d'habitants, ces meurtres simples aient augmenté considérablement. (...) Au surplus, vous avez la charge, vous membres de la commission, de démontrer ou tout au moins d'essayer de démontrer que la peine de mort ne sera pas une menace vague, qu'elle constituera une peine efficace, que déjà elle produit des résultats qui témoignent de la force d'intimidation qui est en elle. Cette démonstration, vous ne nous l'avez pas apportée. Pour ma part, j'ai fait la preuve contraire ; je l'ai faite avec les chiffres incontestables et incontestés que je viens de rappeler, en établissant entre les différents crimes de sang une distinction essentielle que vous persistez à omettre. (...) On a reproché au Gouvernement d'avoir une part de responsabilité dans la recrudescence de la criminalité pour n'avoir pas fait dresser l'échafaud depuis deux ans ; j'avais le droit de répondre : Permettez ! le Gouvernement a saisi la Chambre d'un projet de loi supprimant la peine de mort, mais si par là il a assumé une responsabilité, vous la partagez avec lui (Applaudissements à l'extrême gauche), car en 1906, en lui refusant les crédits pour l'exécution de la loi, vous lui donniez un ordre presque brutal et auquel il était impossible qu'il n'obéît pas. (...) M. Jaurès. (...) Ce qui m'apparaît surtout, c'est que les partisans de la peine de mort veulent faire peser sur nous, sur notre esprit, sur le mouvement même de la société humaine, un dogme de fatalité. II y a des individus, nous dit-on, qui sont à ce point tarés, abjects, irrémédiablement perdus, à jamais incapables de tout effort de relèvement moral, qu'il n'y a plus qu'à les retrancher brutalement de la société des vivants, et il y a au fond des sociétés humaines, quoi que l'on fasse, un tel vice irréductible de barbarie, de passions si perverses, si brutales, si réfractaires à tout essai de médication sociale, à toute institution préventive, à toute répression vigoureuse mais humaine, qu'il n'y a plus d'autre ressource, qu'il n'y a plus d'autre espoir d'en empêcher l'explosion, que de créer en permanence l'épouvante de la mort et de maintenir la guillotine. Voilà ce que j'appelle la doctrine de fatalité qu'on nous oppose. Je crois pouvoir dire qu'elle est contraire à ce que l'humanité, depuis deux mille ans, a pensé de plus haut et a rêvé de plus noble. Elle est contraire à la fois à l'esprit du christianisme et à l'esprit de la Révolution. (Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) Le christianisme a été, pour les hommes, tout ensemble une grande prédication d'humilité et de confiance. II a proclamé, avec l'universelle chute, l'universelle possibilité du relèvement. II a dit à tous les hommes qu'aucun ne pouvait s'assurer en sa vertu propre ; qu'au fond des coeurs les plus durs et des âmes les plus innocentes il y avait des germes empoisonnés, résidus de la grande faute originelle, et qui pouvaient toujours infecter de leur venin les âmes les plus orgueilleuses et les plus assurées d'elles-mêmes. Et en même temps il a dit qu'il n'y avait pas un seul individu humain, tant qu'il gardait un souffle, si déchu soit-il, si flétri soit-il, qui n'eût été virtuellement compris dans l’œuvre du rachat divin et qui ne fût susceptible de réparation et de relèvement. Et lorsque je constate cette doctrine du christianisme, lorsque j'essaie d'en résumer ainsi l'essence et la substance, j'ai le droit de me demander comment des chrétiens, comment des hommes de cette humanité misérable et divine... (Vifs applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) M. Lemire. Vous connaissez nos sentiments. Je proteste absolument. M. Jaurès. Monsieur Lemire, permettez-moi de constater que par votre isolement même vous soulignez la gravité du procès que je dresse. (Nouveaux applaudissements sur les mêmes bancs.) Permettez-moi de demander à ces hommes comment, exposés aux mêmes chutes et capables des mêmes relèvements, ils s'arrogent le droit de dire à d'autres hommes, pétris de la même fange et visités du même rayon, qu'ils ne sont qu'une pourriture et qu'il n'y a plus qu'à les retrancher de la vie. (Nouveaux applaudissements.) M. Georges Berry. Vous savez bien que c'est l'exemplarité que nous voulons. M. Jaurès. Lorsque, il y a quelques mois, dans les premiers jours de ce débat, je disais cela par interruption à M. Barrès, applaudi par nos collègues de la droite, il m'a répondu qu'il y avait, en quelque sorte, deux ordres, deux plans différents d'existence : un ordre, un plan surnaturel, pour lequel valait sans doute cette doctrine de pardon et de relèvement, et un ordre social, un ordre naturel de la vie, dont les exigences ne pouvaient pas être mises en échec par cette doctrine. Je comprends que M. Barrès, qui ne s'intéresse surtout au catholicisme que comme à un élément de la tradition nationale, ait pu se contenter de cette réponse ; mais je ne crois pas que ceux des chrétiens qui entrent vraiment dans l'esprit du christianisme acceptent cette distinction et cette opposition ; la force du christianisme, sa grandeur tragique, c'est de tout revendiquer, le monde d'ici et le monde de là-haut, et de vouloir mettre partout son empreinte. Eh bien ! cette ambition universelle, elle a comme contre-partie une universelle responsabilité ; et c'est dans l'ordre naturel d'aujourd'hui, dans l'ordre social d'aujourd'hui, que vous devez affirmer, que vous devez réaliser cette universelle possibilité de relèvement, que vous n'avez pas le droit d'ajourner à un autre monde. (Applaudissements à l'extrême gauche et à gauche.) S'il en était autrement, messieurs, si l'Église n'admettait pas, si elle ne proclamait pas pour les pires criminels, pour les individus que vous prétendez ne considérer que comme des déchets sociaux qu'il faut rapidement balayer, si l'Église n'admettait pas pour eux jusqu'au pied de l'échafaud la vocation au relèvement, la possibilité du relèvement, quelle comédie lugubre joue donc l'aumônier des dernières prières ? (Vifs applaudissements à l'extrême gauche et à gauche.) Par quelle dérision sinistre donne-t-il à baiser au condamné l'image du supplicié rédempteur ? (Nouveaux applaudissements.) Ah ! ne dites pas que c'est précisément la peur et la terreur de la guillotine qui préparent les conversions, car l'Église n'a jamais accepté de confondre cette terreur animale de la vie qui va finir avec l'esprit de relèvement et de repentir ; elle déclare que ce n'est pas la crainte servile, que c'est la crainte filiale qui, seule, prépare le relèvement de l'homme ; elle déclare que le criminel, pour être racheté, sauvé, doit non pas subir, mais accepter son expiation comme une satisfaction suprême donnée par lui au principe supérieur de l'ordre. Et je vous demande si une conscience humaine que vous déclarez capable, naturellement ou surnaturellement, d'entrer dans ces vues, à la minute même où l'horreur de la mort va la saisir, je vous demande si une société chrétienne a le devoir de la frapper comme étant irrémédiablement gâtée, irrémédiablement tarée. Non, non, là comme en bien d'autres questions, à l'esprit chrétien les chrétiens substituent une tactique conservatrice qui n'a plus du christianisme que le nom. (Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) M. Maurice Barrès. La Chambre me permettra de répondre par un simple mot. En vous entendant, je vous reconnais, monsieur Jaurès ; vous vous appelez Mgr Myriel. Mais l'évêque des Misérables de Victor Hugo ne veut même pas que le coupable aille au bagne. II est tout miséricorde ; il pardonne toujours, car il espère toujours le repentir, le retour du coupable. Voilà l'extrémité d'une pensée évangélique. Je la salue. Mais l'Évangile et l'Église laissent la société se défendre. Ici, je m'adresse à des législateurs. Et tandis que la religion accompagne, assiste le condamné à l'échafaud, j'accepte une nécessité plus dure, cruelle comme la vie, celle du magistrat qui défend la société humaine. (Applaudissements sur divers bancs au centre et à droite. -Mouvements divers.) M. Jaurès. Messieurs, c'est entendu et si moi je suis l'évêque Myriel, je m'aperçois, aux applaudissements qui ont suivi les paroles de M. Barrés, qu'il est, lui, le docteur autorisé de l'esprit catholique... M. Maurice Barrès. Je n'y prétends pas. Je ne suis ici qu'un député. M. Jaurès. ... et je constate - je ne vous interdis pas de faire justice à votre manière, puisque c'est cela que vous appelez justice - j'ai le droit de constater et je constate qu'entre la justice, telle que vous la pratiquez, et le christianisme, tel que vous le professez, il y a une contradiction insoluble. (Très bien ! très bien ! à l'extrême gauche.) M. Maurice Barrès. Mais non ! M. Jaurès. Je ne retiens qu'une chose des paroles de M. Barrès : c'est le rappel de la grande tradition républicaine dont Victor Hugo a été en effet, dans cette question, un des représentants (Très bien ! très bien ! sur les mêmes bancs) ; et,m'adressant à tous les républicains, à tous ceux qui essayent d'organiser, de diriger leur pensée en dehors de la tradition religieuse, je leur dis : Et vous, messieurs, qui, quelle que soit votre philosophie, n'insérez pas le miracle comme un fait brut dans la trame des choses, vous qui essayez de vous expliquer l'apparition de l'homme par une immense et douloureuse ascension de la vie vers des formes supérieures, vous qui vous représentez que la race humaine a émergé par degrés de l'animalité primitive transformée, comment, de quel droit pourriez-vous alors, contre un seul des éléments de la nature humaine, porter une sentence définitive d'exclusion et d'extermination ? Messieurs, je sais bien que les sociétés humaines se sont élevées péniblement de degré en degré, de forme en forme, par la plus dure des disciplines. Je sais que le sang a coulé, que les exécutions ont abondé, et je ne recherche pas - c'est une immense controverse que nous ne pouvons même pas ouvrir ici - si, même dans le passé, ces brutalités étaient nécessaires au degré où elles se sont exercées. Sur ce point même, des thèses contradictoires, vous le savez, se sont heurtées : celle de Nietzsche, affirmant que cette éducation brutale était nécessaire pour façonner l'animal humain ; celle de Kropotkine, au contraire, dans son admirable livre l'Entraide, faisant valoir quelles étaient, à chaque époque, les incomparables ressources de sociabilité et de solidarité que renferme la masse humaine et disant que, bien souvent, ce sont les despotes, ce sont ceux qui ont abusé de la race humaine qui ont sévi sur elle par d'inutiles supplices. Je n'entre pas dans cette controverse. Je dis seulement aux républicains : Après bien des siècles de dure histoire humaine, une heure est venue, à la fin du dix-huitième siècle où une magnifique explosion d'espérance humaine et d'optimisme révolutionnaire s'est produite. Qu'est-ce, messieurs, que la Révolution française dans son fond ? M. le comte de Lanjuinais. Ce n'est pas l'abolition de la peine de mort ! M. Massabuau. Robespierre a institué la guillotine en permanence. M. Jaurès. Qu'est-ce donc, dans son fond, dans son inspiration première, que la Révolution française ? C'est une magnifique affirmation de confiance de la nature humaine en elle-même. Les révolutionnaires ont dit à ce peuple, asservi et enchaîné depuis des siècles, qu'il pouvait être libre sans péril, et ils ont conçu l'adoucissement des peines comme le corollaire d'un régime nouveau de liberté fraternelle. M. Massabuau me rappelait Robespierre et la guillotine en permanence. Je prie M. Massabuau de laisser aux esprits vulgaires ce trop facile jeu d'esprit. (Exclamations et rires à droite et au centre. - Applaudissements à l'extrême gauche.) Messieurs, quand les grands esprits de la Révolution faisaient pour les hommes ce rêve d'une justice adoucie, c'était pour une société régulière, équilibrée et fonctionnant normalement. Ils ont été obligés à une lutte à outrance par la révolte même des forces atroces du passé. Mais savez-vous ce qui les excuse, s'ils avaient besoin d'excuse ? Savez-vous ce qui les glorifie ? C'est que, à travers les violences mêmes auxquelles ils ont été condamnés, ils n'ont jamais perdu la foi en un avenir de justice ordonnée. (Exclamations à droite. - Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) C'est qu'ils n'ont jamais perdu confiance en cette Révolution au nom de laquelle ils avaient tué et au nom de laquelle ils étaient tués : Condorcet, proscrit, retraçait les perspectives du progrès indéfini de l'esprit humain ; à Robespierre, blessé, on ne pouvait arracher, dans son stoïque silence, aucune parole de doute et de désaveu. Et c'est parce que ces hommes, à travers la tourmente, ont gardé la pleine espérance, la pleine confiance en leur idéal, qu'ils ont le droit de nous la transmettre et que nous n'avons pas le droit, dans des temps plus calmes, de déserter la magnifique espérance humaine qu'ils avaient gardée. (Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) Ce qu'on demande, en effet, au parti républicain, c'est d'abandonner cette politique d'espérance, cette politique d'humanité ; c'est de substituer à cet idéalisme révolutionnaire, considéré comme une chimère creuse et surannée, ce qu'on appelle le réalisme nouveau et qui ne serait que la consécration indéfinie du droit de la force. Ce n'est pas par une coïncidence fortuite que, dans la même séance où il soutenait la peine de mort, M. Barrès disait à M. Théodore Reinach qui la combattait à cette tribune : "Vous n'avez pas le droit de parler de la France ; vous n'êtes pas de notre race." C'est partout, c'est en toute question la même politique d'exclusion et de brutalité. (Applaudissements à l'extrême gauche et sur divers bancs à gauche.) II y a des individus maudits, socialement maudits, qui sont à jamais incapables de se relever ; il y a des races socialement, historiquement maudites... M. Maurice Barrès. Non ! non ! M. Jaurès. ... qui ne seront jamais assimilées par les civilisations supérieures. M. Maurice Barrès. Ce n'est pas ma pensée ! M. Jaurès. Il y a sans doute aussi des classes socialement maudites (Vifs applaudissements de l'extrême gauche) qui ne seront jamais appelées à une libre coopération. Fatalité de la guerre et de la haine, fatalité des races, fatalité des servitudes économiques, fatalité du crime et des répressions sauvages, voilà quel est, selon nos contradicteurs, le fondement durable ou plutôt le fondement éternel de l'échafaud ! C'est sur ce bloc de fatalités qu'ils dressent la guillotine. Elle a pour mission de signifier aux hommes que jamais le progrès social, jamais le progrès de l'éducation et de la justice ne dispensera les sociétés humaines de tuer et de répondre à la violence individuelle par le meurtre social. C'est le signal du désespoir volontaire, systématique et éternel ; c'est le disque rouge projetant ses lueurs sanglantes sur les rails et signifiant que la voie est barrée, que l'espérance humaine ne passera pas ! (Vifs applaudissements à l'extrême gauche et sur plusieurs bancs à gauche.) Et pourquoi, messieurs, dans quel intérêt, pour quel dessein pratique, par quelle nécessité de sécurité immédiate, demande-t-on aux républicains d'abandonner ainsi leurs traditions ? On nous dit : "La peine de mort ! elle est nécessaire, elle est exemplaire ; si on la supprime, les crimes vont se multiplier." Messieurs, j'ai d'abord le droit de dire à la commission que c'est à elle de faire la preuve. Vous reconnaissez, vous-mêmes, que la peine de mort est atroce, qu'elle est une forme de barbarie, que vous voudriez la rejeter, que vous demanderiez au pays de la rejeter, si elle n'était pas strictement indispensable à la sécurité des hommes. C'est à vous, messieurs, de faire la preuve, par des faits décisifs, qu'elle est, en effet, indispensable. Or, qu'est-ce que je remarque ? Ah ! si vous la maintenez, si vous la développez, il y aura demain une certitude, la certitude que des têtes humaines tomberont ; mais il y aura cette certitude aussi que, parmi ces têtes qui tomberont, il y aura des têtes d'innocents. (Exclamations au centre et sur divers bancs à gauche. - Applaudissements à l'extrême gauche.) (...) Discours de Robert Badinter à l'Assemblée nationale, le 17 septembre 1981 Discussion du projet de loi portant abolition de la peine de mort - Texte intégral - [...] M. le président. La parole est à M. le garde des sceaux, ministre de la justice. M. le garde des sceaux. Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j'ai l'honneur au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France. badinter Robert Badinter, Garde des Sceaux, ministre de la Justice, 23 juin 1981 - 18 février 1986. Agrandir l'image Agrandir l'image Fermer badinter Fermer En cet instant, dont chacun d'entre vous mesure la portée qu'il revêt pour notre justice et pour nous, je veux d'abord remercier la commission des lois parce qu'elle a compris l'esprit du projet qui lui était présenté et, plus particulièrement, son rapporteur, M. Raymond Forni, non seulement parce qu'il est un homme de cœur et de talent mais parce qu'il a lutté dans les années écoulées pour l'abolition. Au-delà de sa personne et, comme lui, je tiens à remercier tous ceux, quelle que soit leur appartenance politique qui, au cours des années passées, notamment au sein des commissions des lois précédentes, ont également œuvré pour que l'abolition soit décidée, avant même que n'intervienne le changement politique majeur que nous connaissons. Cette communion d'esprit, cette communauté de pensée à travers les clivages politiques montrent bien que le débat qui est ouvert aujourd'hui devant vous est d'abord un débat de conscience et le choix auquel chacun d'entre vous procédera l'engagera personnellement. Raymond Forni a eu raison de souligner qu'une longue marche s'achève aujourd'hui. Près de deux siècles se sont écoulés depuis que dans la première assemblée parlementaire qu'ait connue la France, Le Pelletier de Saint-Fargeau demandait l'abolition de la peine capitale. C'était en 1791. Je regarde la marche de la France. La France est grande, non seulement par sa puissance, mais au-delà de sa puissance, par l'éclat des idées, des causes, de la générosité qui l'ont emporté aux moments privilégiés de son histoire. La France est grande parce qu'elle a été la première en Europe à abolir la torture malgré les esprits précautionneux qui, dans le pays, s'exclamaient à l'époque que, sans la torture, la justice française serait désarmée, que, sans la torture, les bons sujets seraient livrés aux scélérats. La France a été parmi les premiers pays du monde à abolir l'esclavage, ce crime qui déshonore encore l'humanité. Il se trouve que la France aura été, en dépit de tant d'efforts courageux, l'un des derniers pays, presque le dernier - et je baisse la voix pour le dire - en Europe occidentale, dont elle a été si souvent le foyer et le pôle, à abolir la peine de mort. Pourquoi ce retard ? Voilà la première question qui se pose à nous. Ce n'est pas la faute du génie national. C'est de France, c'est de cette enceinte, souvent, que se sont levées les plus grandes voix, celles qui ont résonné le plus haut et le plus loin dans la conscience humaine, celles qui ont soutenu, avec le plus d'éloquence, la cause de l'abolition. Vous avez, fort justement, monsieur Forni, rappelé Hugo, j'y ajouterai, parmi les écrivains, Camus. Comment, dans cette enceinte, ne pas penser aussi à Gambetta, à Clemenceau et surtout au grand Jaurès ? Tous se sont levés. Tous ont soutenu la cause de l'abolition. Alors pourquoi le silence a-t-il persisté et pourquoi n'avons-nous pas aboli ? Je ne pense pas non plus que ce soit à cause du tempérament national. Les Français ne sont certes pas plus répressifs, moins humains que les autres peuples. Je le sais par expérience. Juges et jurés français savent être aussi généreux que les autres. La réponse n'est donc pas là. Il faut la chercher ailleurs. Pour ma part j'y vois une explication qui est d'ordre politique. Pourquoi ? L'abolition, je l'ai dit, regroupe, depuis deux siècles, des femmes et des hommes de toutes les classes politiques et, bien au-delà, de toutes les couches de la nation. Mais si l'on considère l'histoire de notre pays, on remarquera que l'abolition, en tant que telle, a toujours été une des grandes causes de la gauche française. Quand je dis gauche, comprenez-moi, j'entends forces de changement, forces de progrès, parfois forces de révolution, celles qui, en tout cas, font avancer l'histoire. (Applaudissements sur les bancs des socialistes, sur de nombreux bancs des communistes et sur quelques bancs de l'union pour la démocratie française.) Examinez simplement ce qui est la vérité. Regardez-la. J'ai rappelé 1791, la première Constituante, la grande Constituante. Certes elle n'a pas aboli, mais elle a posé la question, audace prodigieuse en Europe à cette époque. Elle a réduit le champ de la peine de mort plus que partout ailleurs en Europe. La première assemblée républicaine que la France ait connue, la grande Convention, le 4 brumaire an IV de la République, a proclamé que la peine de mort était abolie en France à dater de l'instant où la paix générale serait rétablie. M. Albert Brochard. On sait ce que cela a coûté en Vendée ! Plusieurs députés socialistes. Silence les Chouans ! M. le garde des sceaux. La paix fut rétablie mais avec elle Bonaparte arriva. Et la peine de mort s'inscrivit dans le code pénal qui est encore le nôtre, plus pour longtemps, il est vrai. Mais suivons les élans. La Révolution de 1830 a engendré, en 1832, la généralisation des circonstances atténuantes ; le nombre des condamnations à mort diminue aussitôt de moitié. La Révolution de 1848 entraîna l'abolition de la peine de mort en matière politique, que la France ne remettra plus en cause jusqu'à la guerre de 1939. jo-debats81-pt Journal officiel-Débats parlementaires - Assemblée nationale 1ère séance du 17 septembre 1981 Agrandir l'image Agrandir l'image Fermer jo-debats81-pt Fermer Il faudra attendre ensuite qu'une majorité de gauche soit établie au centre de la vie politique française, dans les années qui suivent 1900, pour que soit à nouveau soumise aux représentants du peuple la question de l'abolition. C'est alors qu'ici même s'affrontèrent, dans un débat dont l'histoire de l'éloquence conserve pieusement le souvenir vivant, et Barrès et Jaurès. Jaurès - que je salue en votre nom à tous - a été, de tous les orateurs de la gauche, de tous les socialistes, celui qui a mené le plus haut, le plus loin, le plus noblement l'éloquence du cœur et l'éloquence de la raison, celui qui a servi, comme personne, le socialisme, la liberté et l'abolition. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur plusieurs bancs des communistes.) Jaurès... (Interruptions sur les bancs de l'union de la démocratie française et du rassemblement pour la République.) Il y a des noms qui gênent encore certains d'entre vous ? (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.) M. Michel Noir. Provocateur ! M. Jean Brocard. Vous n'êtes pas à la cour, mais à l'Assemblée ! M. le président. Messieurs de l'opposition. je vous en prie. Jaurès appartient, au même titre que d'autres hommes politiques, à l'histoire de notre pays. (Applaudissements sur les mêmes bancs.) M. Roger Corrèze. Mais pas Badinter ! M. Robert Wagner. Il vous manque des manches, monsieur le garde des sceaux ! M. le président. Veuillez continuer, monsieur le garde des sceaux. M. le garde des sceaux. Messieurs, j'ai salué Barrés en dépit de l'éloignement de nos conceptions sur ce point ; je n'ai pas besoin d'insister. Mais je dois rappeler, puisque, à l'évidence, sa parole n'est pas éteinte en vous, la phrase que prononça Jaurès : "La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble. Elle est contraire à la fois à l'esprit du christianisme et à l'esprit de la Révolution." En 1908, Briand, à son tour, entreprit de demander à la Chambre l'abolition. Curieusement, il ne le fit pas en usant de son éloquence. Il s'efforça de convaincre en représentant à la Chambre une donnée très simple, que l'expérience récente - de l'école positiviste - venait de mettre en lumière. Il fit observer en effet que, par suite du tempérament divers des Présidents de la République, qui se sont succédé à cette époque de grande stabilité sociale et économique, la pratique de la peine de mort avait singulièrement évolué pendant deux fois dix ans : 1888-1897, les Présidents faisaient exécuter ; 1898-1907, les Présidents - Loubet, Fallières - abhorraient la peine de mort et, par conséquent, accordaient systématiquement la grâce. Les données étaient claires : dans la première période où l'on pratique l'exécution : 3 066 homicides ; dans la seconde période, où la douceur des hommes fait qu'ils y répugnent et que la peine de mort disparaît de la pratique répressive : 1 068 homicides, près de la moitié. Telle est la raison pour laquelle Briand, au-delà même des principes, vint demander à la Chambre d'abolir la peine de mort qui, la France venait ainsi de le mesurer, n'était pas dissuasive. Il se trouva qu'une partie de la presse entreprit aussitôt une campagne très violente contre les abolitionnistes. Il se trouva qu'une partie de la Chambre n'eut point le courage d'aller vers les sommets que lui montrait Briand. C'est ainsi que la peine de mort demeura en 1908 dans notre droit et dans notre pratique. Depuis lors - soixante-quinze ans - jamais, une assemblée parlementaire n'a été saisie d'une demande de suppression de la peine de mort. Je suis convaincu - cela vous fera plaisir - d'avoir certes moins d'éloquence que Briand mais je suis sûr que, vous, vous aurez plus de courage et c'est cela qui compte. M. Albert Brochard. Si c'est cela le courage ! M. Robert Aumont. Cette interruption est malvenue ! M. Roger Corrèze. Il y a eu aussi des gouvernements de gauche pendant tout ce temps ! M. le garde des sceaux. Les temps passèrent. On peut s'interroger : pourquoi n'y a-t-il rien eu en 1936 ? La raison est que le temps de la gauche fut compté. L'autre raison, plus simple, est que la guerre pesait déjà sur les esprits. Or, les temps de guerre ne sont pas propices à poser la question de l'abolition. Il est vrai que la guerre et l'abolition ne cheminent pas ensemble. La Libération. Je suis convaincu, pour ma part, que, si le gouvernement de la Libération n'a pas posé la question de l'abolition, c'est parce que les temps troublés, les crimes de la guerre, les épreuves terribles de l'occupation faisaient que les sensibilités n'étaient pas à cet égard prêtes. Il fallait que reviennent non seulement la paix des armes mais aussi la paix des cœurs. Cette analyse vaut aussi pour les temps de la décolonisation. C'est seulement après ces épreuves historiques qu'en vérité pouvait être soumise à votre assemblée la grande question de l'abolition. Je n'irai pas plus loin dans l'interrogation - M. Forni l'a fait - mais pourquoi, au cours de la dernière législature, les gouvernements n'ont-ils pas voulu que votre assemblée soit saisie de l'abolition alors que la commission des lois et tant d'entre vous, avec courage, réclamaient ce débat ? Certains membres du gouvernement - et non des moindres - s'étaient déclarés, à titre personnel, partisans de l'abolition mais on avait le sentiment à entendre ceux qui avaient la responsabilité de la proposer, que, dans ce domaine, il était, là encore, urgent d'attendre. Attendre, après deux cents ans ! Attendre, comme si la peine de mort ou la guillotine était un fruit qu'on devrait laisser mûrir avant de le cueillir ! Attendre ? Nous savons bien en vérité que la cause était la crainte de l'opinion publique. D'ailleurs, certains vous diront, mesdames, messieurs les députés, qu'en votant l'abolition vous méconnaîtriez les règles de la démocratie parce que vous ignoreriez l'opinion publique. Il n'en est rien. Nul plus que vous, à l'instant du vote sur l'abolition, ne respectera la loi fondamentale de la démocratie. Je me réfère non pas seulement à cette conception selon laquelle le Parlement est, suivant l'image employée par un grand Anglais, un phare qui ouvre la voie de l'ombre pour le pays, mais simplement à la loi fondamentale de la démocratie qui est la volonté du suffrage universel et, pour les élus, le respect du suffrage universel. Or, à deux reprises, la question a été directement - j'y insiste - posée devant l'opinion publique. Le Président de la République a fait connaître à tous, non seulement son sentiment personnel, son aversion pour la peine de mort, mais aussi, très clairement, sa volonté de demander au Gouvernement de saisir le Parlement d'une demande d'abolition, s'il était élu. Le pays lui a répondu : oui. Il y a eu ensuite des élections législatives. Au cours de la campagne électorale. il n'est pas un des partis de gauche qui n'ait fait figurer publiquement dans son programme... M. Albert Brochard. Quel programme ? M. le garde des sceaux. ... l'abolition de la peine de mort. Le pays a élu une majorité de gauche ; ce faisant, en connaissance de cause, il savait qu'il approuvait un programme législatif dans lequel se trouvait inscrite, au premier rang des obligations morales, l'abolition de la peine de mort. Lorsque vous la voterez, c'est ce pacte solennel, celui qui lie l'élu au pays, celui qui fait que son premier devoir d'élu est le respect de l'engagement pris avec ceux qui l'ont choisi, cette démarche de respect du suffrage universel et de la démocratie qui sera la vôtre. D'autres vous diront que l'abolition, parce qu'elle pose question à toute conscience humaine, ne devrait être décidée que par la voie de référendum. Si l'alternative existait, la question mériterait sans doute examen. Mais, vous le savez aussi bien que moi et Raymond Forni l'a rappelé, cette voie est constitutionnellement fermée. Je rappelle à l'Assemblée - mais en vérité ai-je besoin de le faire ? - que le général de Gaulle, fondateur de la Vème République, n'a pas voulu que les questions de société ou, si l'on préfère, les questions de morale soient tranchées par la procédure référendaire. Je n'ai pas besoin non plus de vous rappeler, mesdames, messieurs les députés, que la sanction pénale de l'avortement aussi bien que de la peine de mort se trouvent inscrites dans les lois pénales qui, aux termes de la Constitution, relèvent de votre seul pouvoir. Par conséquent, prétendre s'en rapporter à un référendum, ne vouloir répondre que par un référendum, c'est méconnaître délibérément à la fois l'esprit et la lettre de la Constitution et c'est, par une fausse habileté, refuser de se prononcer publiquement par peur de l'opinion publique. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur quelques bancs des communistes.) Rien n'a été fait pendant les années écoulées pour éclairer cette opinion publique. Au contraire ! On a refusé l'expérience des pays abolitionnistes ; on ne s'est jamais interrogé sur le fait essentiel que les grandes démocraties occidentales, nos proches, nos sœurs, nos voisines, pouvaient vivre sans la peine de mort. On a négligé les études conduites par toutes les grandes organisations internationales, tels le Conseil de l'Europe, le Parlement européen, les Nations unies elles-mêmes dans le cadre du comité d'études contre le crime. On a occulté leurs constantes conclusions. Il n'a jamais, jamais été établi une corrélation quelconque entre la présence ou l'absence de la peine de mort dans une législation pénale et la courbe de la criminalité sanglante. On a, par contre, au lieu de révéler et de souligner ces évidences, entretenu l'angoisse, stimulé la peur, favorisé la confusion. On a bloqué le phare sur l'accroissement indiscutable, douloureux, et auquel il faudra faire face, mais qui est lié à des conjonctures économiques et sociales, de la petite et moyenne délinquance de violence, celle qui, de toute façon, n'a jamais relevé de la peine de mort. Mais tous les esprits loyaux s'accordent sur le fait qu'en France la criminalité sanglante n'a jamais varié - et même, compte tenu du nombre d'habitants, tend plutôt à stagner ; on s'est tu. En un mot, s'agissant de l'opinion, parce qu'on pensait aux suffrages, on a attisé l'angoisse collective et on a refusé à l'opinion publique les défenses de la raison. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur quelques bancs des communistes.) En vérité, la question de la peine de mort est simple pour qui veut l'analyser avec lucidité. Elle ne se pose pas en termes de dissuasion, ni même de technique répressive, mais en termes de choix politique ou de choix moral. Je l'ai déjà dit, mais je le répète volontiers au regard du grand silence antérieur : le seul résultat auquel ont conduit toutes les recherches menées par les criminologues est la constatation de l'absence de lien entre la peine de mort et l'évolution de la criminalité sanglante. Je rappelle encore à cet égard les travaux du Conseil de l'Europe de 1962 ; le Livre blanc anglais, prudente recherche menée à travers tous les pays abolitionnistes avant que les Anglais ne se décident à abolir la peine de mort et ne refusent depuis lors, par deux fois, de la rétablir ; le Livre blanc canadien, qui a procédé selon la même méthode ; les travaux conduits par le comité pour la prévention du crime créé par l'O.N.U., dont les derniers textes ont été élaborés l'année dernière à Caracas ; enfin, les travaux conduits par le Parlement européen, auxquels j'associe notre amie Mme Roudy, et qui ont abouti à ce vote essentiel par lequel cette assemblée, au nom de l'Europe qu'elle représente, de l'Europe occidentale bien sûr, s'est prononcée à une écrasante majorité pour que la peine de mort disparaisse de l'Europe. Tous, tous se rejoignent sur la conclusion que j'évoquais. Il n'est pas difficile d'ailleurs, pour qui veut s'interroger loyalement, de comprendre pourquoi il n'y a pas entre la peine de mort et l'évolution de la criminalité sanglante ce rapport dissuasif que l'on s'est si souvent appliqué à chercher sans trouver sa source ailleurs, et j'y reviendrai dans un instant. Si vous y réfléchissez simplement, les crimes les plus terribles, ceux qui saisissent le plus la sensibilité publique - et on le comprend - ceux qu'on appelle les crimes atroces sont commis le plus souvent par des hommes emportés par une pulsion de violence et de mort qui abolit jusqu'aux défenses de la raison. A cet instant de folie, à cet instant de passion meurtrière, l'évocation de la peine, qu'elle soit de mort ou qu'elle soit perpétuelle, ne trouve pas sa place chez l'homme qui tue. Qu'on ne me dise pas que, ceux-là, on ne les condamne pas à mort. Il suffirait de reprendre les annales des dernières années pour se convaincre du contraire. Olivier, exécuté, dont l'autopsie a révélé que son cerveau présentait des anomalies frontales. Et Carrein, et Rousseau, et Garceau. Quant aux autres, les criminels dits de sang-froid, ceux qui pèsent les risques, ceux qui méditent le profit et la peine, ceux-là, jamais vous ne les retrouverez dans des situations où ils risquent l'échafaud. Truands raisonnables, profiteurs du crime, criminels organisés, proxénètes, trafiquants, maffiosi, jamais vous ne les trouverez dans ces situations-là. Jamais ! (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.) Ceux qui interrogent les annales judiciaires, car c'est là où s'inscrit dans sa réalité la peine de mort, savent que dans les trente dernières années vous n'y trouvez pas le nom d'un "grand" gangster, si l'on peut utiliser cet adjectif en parlant de ce type d'hommes. Pas un seul "ennemi public" n'y a jamais figuré. M. Jean Brocard. Et Mesrine ? M. Hyacinthe Santoni. Et Buffet ? Et Bontems ? M. le garde des sceaux. Ce sont les autres, ceux que j'évoquais précédemment qui peuplent ces annales. En fait, ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles. Et si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. Nous les admirons, mais ils n'hésitent pas devant la mort. D'autres, emportés par d'autres passions, n'hésitent pas non plus. C'est seulement pour la peine de mort qu'on invente l'idée que la peur de la mort retient l'homme dans ses passions extrêmes. Ce n'est pas exact. Et, puisqu'on vient de prononcer le nom de deux condamnés à mort qui ont été exécutés, je vous dirai pourquoi, plus qu'aucun autre, je puis affirmer qu'il n'y a pas dans la peine de mort de valeur dissuasive : sachez bien que, dans la foule qui, autour du palais de justice de Troyes, criait au passage de Buffet et de Bontems : "A mort Buffet ! A mort Bontems !" se trouvait un jeune homme qui s'appelait Patrick Henry. Croyez-moi, à ma stupéfaction, quand je l'ai appris, j'ai compris ce que pouvait signifier, ce jour-là, la valeur dissuasive de la peine de mort ! (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.) M. Pierre Micaux. Allez l'expliquer à Troyes ! M. le garde des sceaux. Et pour vous qui êtes hommes d'Etat, conscients de vos responsabilités, croyez-vous que les hommes d'Etat, nos amis, qui dirigent le sort et qui ont la responsabilité des grandes démocraties occidentales, aussi exigeante que soit en eux la passion des valeurs morales qui sont celles des pays de liberté, croyez-vous que ces hommes responsables auraient voté l'abolition ou n'auraient pas rétabli la peine capitale s'ils avaient pensé que celle-ci pouvait être de quelque utilité par sa valeur dissuasive contre la criminalité sanglante ? Ce serait leur faire injure que de le penser. M. Albert Brochard. Et en Californie ? Reagan est sans doute un rigolo ! M. le garde des sceaux. Nous lui transmettrons le propos. Je suis sûr qu'il appréciera l'épithète ! Il suffit, en tout cas, de vous interroger très concrètement et de prendre la mesure de ce qu'aurait signifié exactement l'abolition si elle avait été votée en France en 1974, quand le précédent Président de la République confessait volontiers, mais généralement en privé, son aversion personnelle pour la peine de mort. L'abolition votée an 1974, pour le septennat qui s'est achevé en 1981, qu'aurait-elle signifié pour la sûreté et la sécurité des Français ? Simplement ceci : trois condamnés à mort, qui se seraient ajoutés au 333 qui se trouvent actuellement dans nos établissements pénitentiaires. Trois de plus. Lesquels ? Je vous les rappelle. Christian Ranucci : je n'aurais garde d'insister, il y a trop d'interrogations qui se lèvent à son sujet, et ces seules interrogations suffisent, pour toute conscience éprise de justice, à condamner la peine de mort. Jérôme Carrein : débile, ivrogne, qui a commis un crime atroce, mais qui avait pris par la main devant tout le village la petite fille qu'il allait tuer quelques instants plus tard, montrant par là même qu'il ignorait la force qui allait l'emporter. (Murmures sur plusieurs bancs du rassemblement pour la République et de l'union pour la démocratie française.) Enfin, Djandoubi, qui était unijambiste et qui, quelle que soit l'horreur - et le terme n'est pas trop fort - de ses crimes, présentait tous les signes d'un déséquilibre et qu'on a emporté sur l'échafaud après lui avoir enlevé sa prothèse. Loin de moi l'idée d'en appeler à une pitié posthume : ce n'est ni le lieu ni le moment, mais ayez simplement présent à votre esprit que l'on s'interroge encore à propos de l'innocence du premier, que le deuxième était un débile et le troisième un unijambiste. Peut-on prétendre que si ces trois hommes se trouvaient dans les prisons françaises la sécurité de nos concitoyens se trouverait de quelque façon compromise ? M. Albert Brochard. Ce n'est pas croyable ! Nous ne sommes pas au prétoire ! M. le garde des sceaux. C'est cela la vérité et la mesure exacte de la peine de mort. C'est simplement cela. (Applaudissements prolongés sur les bancs des socialistes et des communistes.) M. Jean Brocard. Je quitte les assises M. le président. C'est votre droit ! M. Albert Brochard. Vous êtes garde des sceaux et non avocat ! M. le garde des sceaux. Et cette réalité... M. Roger Corrèze. Votre réalité ! M. le garde des sceaux. ... semble faire fuir. La question ne se pose pas, et nous le savons tous, en termes de dissuasion ou de technique répressive, mais en termes politiques et surtout de choix moral. Que la peine de mort ait une signification politique, il suffirait de regarder la carte du monde pour le constater. Je regrette qu'on ne puisse pas présenter une telle carte à l'Assemblée comme cela fut fait au Parlement européen. On y verrait les pays abolitionnistes et les autres, les pays de liberté et les autres. M. Charles Miossec. Quel amalgame ! M. le garde des sceaux. Les choses sont claires. Dans la majorité écrasante des démocraties occidentales, en Europe particulièrement, dans tous les pays où la liberté est inscrite dans les institutions et respectée dans la pratique, la peine de mort a disparu. M. Claude Marcus. Pas aux Etats-Unis. M. le garde des sceaux. J'ai dit en Europe occidentale, mais il est significatif que vous ajoutiez les Etats-Unis. Le calque est presque complet. Dans les pays de liberté, la loi commune est l'abolition, c'est la peine de mort qui est l'exception. M. Roger Corrèze. Pas dans les pays socialistes. M. le garde des sceaux. Je ne vous le fais pas dire. Partout, dans le monde, et sans aucune exception, où triomphent la dictature et le mépris des droits de l'homme, partout vous y trouvez inscrite, en caractères sanglants, la peine de mort. (Applaudissements sur les bancs des socialistes.) M. Roger Corrèze. Les communistes en ont pris acte ! M. Gérard Chasseguet. Les communistes ont apprécié. M. le garde des sceaux. Voici la première évidence : dans les pays de liberté l'abolition est presque partout la règle ; dans les pays où règne la dictature, la peine de mort est partout pratiquée. Ce partage du monde ne résulte pas d'une simple coïncidence, mais exprime une corrélation. La vraie signification politique de la peine de mort, c'est bien qu'elle procède de l'idée que l'Etat a le droit de disposer du citoyen jusqu'à lui retirer la vie. C'est par là que la peine de mort s'inscrit dans les systèmes totalitaires. C'est par là même que vous retrouvez, dans la réalité judiciaire, et jusque dans celle qu'évoquait Raymond Forni, la vraie signification de la peine de mort. Dans la réalité judiciaire, qu'est-ce que la peine de mort ? Ce sont douze hommes et femmes, deux jours d'audience, l'impossibilité d'aller jusqu'au fond des choses et le droit, ou le devoir, terrible, de trancher, en quelques quarts d'heure, parfois quelques minutes, le problème si difficile de la culpabilité, et, au-delà, de décider de la vie ou de la mort d'un autre être. Douze personnes, dans une démocratie, qui ont le droit de dire : celui-là doit vivre, celui-là doit mourir ! Je le dis : cette conception de la justice ne peut être celle des pays de liberté, précisément pour ce qu'elle comporte de signification totalitaire. Quant au droit de grâce, il convient, comme Raymond Forni l'a rappelé, de s'interroger à son sujet. Lorsque le roi représentait Dieu sur la terre, qu'il était oint par la volonté divine, le droit de grâce avait un fondement légitime. Dans une civilisation, dans une société dont les institutions sont imprégnées par la foi religieuse, on comprend aisément que le représentant de Dieu ait pu disposer du droit de vie ou de mort. Mais dans une république, dans une démocratie, quels que soient ses mérites, quelle que soit sa conscience, aucun homme, aucun pouvoir ne saurait disposer d'un tel droit sur quiconque en temps de paix. M. Jean Falala. Sauf les assassins ! M. le garde des sceaux. Je sais qu'aujourd'hui et c'est là un problème majeur - certains voient dans la peine de mort une sorte de recours ultime, une forme de défense extrême de la démocratie contre la menace grave que constitue le terrorisme. La guillotine, pensent-ils, protégerait éventuellement la démocratie au lieu de la déshonorer. Cet argument procède d'une méconnaissance complète de la réalité. En effet l'Histoire montre que s'il est un type de crime qui n'a jamais reculé devant la menace de mort, c'est le crime politique. Et, plus spécifiquement, s'il est un type de femme ou d'homme que la menace de la mort ne saurait faire reculer, c'est bien le terroriste. D'abord, parce qu'il l'affronte au cours de l'action violente ; ensuite parce qu'au fond de lui, il éprouve cette trouble fascination de la violence et de la mort, celle qu'on donne, mais aussi celle qu'on reçoit. Le terrorisme qui, pour moi, est un crime majeur contre la démocratie, et qui, s'il devait se lever dans ce pays, serait réprimé et poursuivi avec toute la fermeté requise, a pour cri de ralliement, quelle que soit l'idéologie qui l'anime. le terrible cri des fascistes de la guerre d'Espagne : "Viva la muerte !", "Vive la mort !" Alors, croire qu'on l'arrêtera avec la mort, c'est illusion. Allons plus loin. Si, dans les démocraties voisines, pourtant en proie au terrorisme, on se refuse à rétablir la peine de mort, c'est, bien sûr, par exigence morale, mais aussi par raison politique. Vous savez en effet, qu'aux yeux de certains et surtout des jeunes, l'exécution du terroriste le transcende, le dépouille de ce qu'a été la réalité criminelle de ses actions, en fait une sorte de héros qui aurait été jusqu'au bout de sa course, qui, s'étant engagé au service d'une cause, aussi odieuse soit-elle, l'aurait servie jusqu'à la mort. Dès lors, apparaît le risque considérable, que précisément les hommes d'Etat des démocraties amies ont pesé, de voir se lever dans l'ombre, pour un terroriste exécuté, vingt jeunes gens égarés. Ainsi, loin de le combattre, la peine de mort nourrirait le terrorisme. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur quelques bancs des communistes.) A cette considération de fait, il faut ajouter une donnée morale : utiliser contre les terroristes la peine de mort, c'est, pour une démocratie, faire siennes les valeurs de ces derniers. Quand, après l'avoir arrêté, après lui avoir extorqué des correspondances terribles, les terroristes, au terme d'une parodie dégradante de justice, exécutent celui qu'ils ont enlevé, non seulement ils commettent un crime odieux, mais ils tendent à la démocratie le piège le plus insidieux, celui d'une violence meurtrière qui, en forçant cette démocratie à recourir à la peine de mort, pourrait leur permettre de lui donner, par une sorte d'inversion des valeurs, le visage sanglant qui est le leur. Cette tentation, il faut la refuser, sans jamais, pour autant, composer avec cette forme ultime de la violence, intolérable dans une démocratie, qu'est le terrorisme. Mais lorsqu'on a dépouillé le problème de son aspect passionnel et qu'on veut aller jusqu'au bout de la lucidité, on constate que le choix entre le maintien et l'abolition de la peine de mort, c'est, en définitive, pour une société et pour chacun d'entre nous, un choix moral. Je ne ferai pas usage de l'argument d'autorité, car ce serait malvenu au Parlement, et trop facile dans cette enceinte. Mais on ne peut pas ne pas relever que, dans les dernières années, se sont prononcés hautement contre la peine de mort, l'église catholique de France, le conseil de l'église réformée et le rabbinat. Comment ne pas souligner que toutes les grandes associations internationales qui militent de par le monde pour la défense des libertés et des droits de l'homme - Amnesty international, l'Association internationale des droits de l'homme, la Ligue des droits de l'homme - ont fait campagne pour que vienne l'abolition de la peine de mort. M. Albert Brochard. Sauf les familles des victimes (Murmures prolongés sur les bancs des socialistes.) M. le garde des sceaux. Cette conjonction de tant de consciences religieuses ou laïques, hommes de Dieu et hommes de libertés, à une époque où l'on parle sans cesse de crise des valeurs morales, est significative. M. Pierre-Charles Krieg. Et 33 p. 100 des Français ! M. le garde des sceaux. Pour les partisans de la peine de mort, dont les abolitionnistes et moi-même avons toujours respecté le choix en notant à regret que la réciproque n'a pas toujours été vraie, la haine répondant souvent à ce qui n'était que l'expression d'une conviction profonde, celle que je respecterai toujours chez les hommes de liberté, pour les partisans de la peine de mort, disais-je, la mort du coupable est une exigence de justice. Pour eux, il est en effet des crimes trop atroces pour que leurs auteurs puissent les expier autrement qu'au prix de leur vie. La mort et la souffrance des victimes, ce terrible malheur, exigeraient comme contrepartie nécessaire, impérative, une autre mort et une autre souffrance. A défaut, déclarait un ministre de la justice récent, l'angoisse et la passion suscitées dans la société par le crime ne seraient pas apaisées. Cela s'appelle, je crois, un sacrifice expiatoire. Et justice, pour les partisans de la peine de mort, ne serait pas faite si à la mort de la victime ne répondait pas, en écho, la mort du coupable. Soyons clairs. Cela signifie simplement que la loi du talion demeurerait, à travers les millénaires, la loi nécessaire, unique de la justice humaine. Du malheur et de la souffrance des victimes, j'ai, beaucoup plus que ceux qui s'en réclament, souvent mesuré dans ma vie l'étendue. Que le crime soit le point de rencontre, le lieu géométrique du malheur humain, je le sais mieux que personne. Malheur de la victime elle-même et, au-delà, malheur de ses parents et de ses proches. Malheur aussi des parents du criminel. Malheur enfin, bien souvent, de l'assassin. Oui, le crime est malheur, et il n'y a pas un homme, pas une femme de cœur, de raison, de responsabilité, qui ne souhaite d'abord le combattre. Mais ressentir, au profond de soi-même, le malheur et la douleur des victimes, mais lutter de toutes les manières pour que la violence et le crime reculent dans notre société, cette sensibilité et ce combat ne sauraient impliquer la nécessaire mise à mort du coupable. Que les parents et les proches de la victime souhaitent cette mort, par réaction naturelle de l'être humain blessé, je le comprends, je le conçois. Mais c'est une réaction humaine, naturelle. Or tout le progrès historique de la justice a été de dépasser la vengeance privée. Et comment la dépasser, sinon d'abord en refusant la loi du talion ? La vérité est que, au plus profond des motivations de l'attachement à la peine de mort, on trouve, inavouée le plus souvent, la tentation de l'élimination. Ce qui paraît insupportable à beaucoup, c'est moins la vie du criminel emprisonné que la peur qu'il récidive un jour. Et ils pensent que la seule garantie, à cet égard, est que le criminel soit mis à mort par précaution. Ainsi, dans cette conception, la justice tuerait moins par vengeance que par prudence. Au-delà de la justice d'expiation, apparaît donc la justice d'élimination, derrière la balance, la guillotine. L'assassin doit mourir tout simplement parce que, ainsi, il ne récidivera pas. Et tout paraît si simple, et tout paraît si juste ! Mais quand on accepte ou quand on prône la justice d'élimination, au nom de la justice, il faut bien savoir dans quelle voie on s'engage. Pour être acceptable, même pour ses partisans, la justice qui tue le criminel doit tuer en connaissance de cause. Notre justice, et c'est son honneur, ne tue pas les déments. Mais elle ne sait pas les identifier à coup sûr, et c'est à l'expertise psychiatrique, la plus aléatoire, la plus incertaine de toutes, que, dans la réalité judiciaire, on va s'en remettre. Que le verdict psychiatrique soit favorable à l'assassin, et il sera épargné. La société acceptera d'assumer le risque qu'il représente sans que quiconque s'en indigne. Mais que le verdict psychiatrique lui soit défavorable, et il sera exécuté. Quand on accepte la justice d'élimination, il faut que les responsables politiques mesurent dans quelle logique de l'Histoire on s'inscrit. Je ne parle pas de sociétés où l'on élimine aussi bien les criminels que les déments, les opposants politiques que ceux dont on pense qu'ils seraient de nature à "polluer" le corps social. Non, je m'en tiens à la justice des pays qui vivent en démocratie. Enfoui, terré, au cœur même de la justice d'élimination, veille le racisme secret. Si, en 1972, la Cour suprême des Etats-Unis a penché vers l'abolition, c'est essentiellement parce qu'elle avait constaté que 60 p. 100 des condamnés à mort étaient des noirs, alors qu'ils ne représentaient que 12 p. 100 de la population. Et pour un homme de justice, quel vertige ! Je baisse la voix et je me tourne vers vous tous pour rappeler qu'en France même, sur trente-six condamnations à mort définitives prononcées depuis 1945, on compte neuf étrangers, soit 25 p. 100, alors qu'ils ne représentent que 8 p. 100 de la population ; parmi eux cinq Maghrébins, alors qu'ils ne représentent que 2 p. 100 de la population. Depuis 1965, parmi les neuf condamnés à mort exécutés, on compte quatre étrangers, dont trois Maghrébins. Leurs crimes étaient-ils plus odieux que les autres ou bien paraissaient-ils plus graves parce que leurs auteurs, à cet instant, faisaient secrètement horreur ? C'est une interrogation, ce n'est qu'une interrogation, mais elle est si pressante et si lancinante que seule l'abolition peut mettre fin à une interrogation qui nous interpelle avec tant de cruauté. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice. Ceux qui veulent une justice qui tue, ceux-là sont animés par une double conviction : qu'il existe des hommes totalement coupables, c'est-à-dire des hommes totalement responsables de leurs actes, et qu'il peut y avoir une justice sûre de son infaillibilité au point de dire que celui-là peut vivre et que celui-là doit mourir. A cet âge de ma vie, l'une et l'autre affirmations me paraissent également erronées. Aussi terribles, aussi odieux que soient leurs actes, il n'est point d'hommes en cette terre dont la culpabilité soit totale et dont il faille pour toujours désespérer totalement. Aussi prudente que soit la justice, aussi mesurés et angoissés que soient les femmes et les hommes qui jugent, la justice demeure humaine, donc faillible. Et je ne parle pas seulement de l'erreur judiciaire absolue, quand, après une exécution, il se révèle, comme cela peut encore arriver, que le condamné à mort était innocent et qu'une société entière - c'est-à-dire nous tous - au nom de laquelle le verdict a été rendu, devient ainsi collectivement coupable puisque sa justice rend possible l'injustice suprême. Je parle aussi de l'incertitude et de la contradiction des décisions rendues qui font que les mêmes accusés, condamnés à mort une première fois, dont la condamnation est cassée pour vice de forme, sont de nouveau jugés et, bien qu'il s'agisse des mêmes faits, échappent, cette fois-ci, à la mort, comme si, en justice, la vie d'un homme se jouait au hasard d'une erreur de plume d'un greffier. Ou bien tels condamnés, pour des crimes moindres, seront exécutés, alors que d'autres, plus coupables, sauveront leur tête à la faveur de la passion de l'audience, du climat ou de l'emportement de tel ou tel. Cette sorte de loterie judiciaire, quelle que soit la peine qu'on éprouve à prononcer ce mot quand il y va de la vie d'une femme ou d'un homme, est intolérable. Le plus haut magistrat de France, M. Aydalot, au terme d'une longue carrière tout entière consacrée à la justice et, pour la plupart de son activité, au parquet, disait qu'à la mesure de sa hasardeuse application, la peine de mort lui était devenue, à lui magistrat, insupportable. Parce qu'aucun homme n'est totalement responsable, parce qu'aucune justice ne peut être absolument infaillible, la peine de mort est moralement inacceptable. Pour ceux d'entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l'heure de notre mort. Pour tous les abolitionnistes, il est impossible de reconnaître à la justice des hommes ce pouvoir de mort parce qu'ils savent qu'elle est faillible. Le choix qui s'offre à vos consciences est donc clair : ou notre société refuse une justice qui tue et accepte d'assumer, au nom de ses valeurs fondamentales - celles qui l'ont faite grande et respectée entre toutes - la vie de ceux qui font horreur, déments ou criminels ou les deux à la fois, et c'est le choix de l'abolition ; ou cette société croit, en dépit de l'expérience des siècles, faire disparaître le crime avec le criminel, et c'est l'élimination. Cette justice d'élimination, cette justice d'angoisse et de mort, décidée avec sa marge de hasard, nous la refusons. Nous la refusons parce qu'elle est pour nous l'anti-justice, parce qu'elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l'humanité. J'en ai fini avec l'essentiel, avec l'esprit et l'inspiration de cette grande loi. Raymond Forni, tout à l'heure, en a dégagé les lignes directrices. Elles sont simples et précises. Parce que l'abolition est un choix moral, il faut se prononcer en toute clarté. Le Gouvernement vous demande donc de voter l'abolition de la peine de mort sans l'assortir d'aucune restriction ni d'aucune réserve. Sans doute, des amendements seront déposés tendant à limiter le champ de l'abolition et à en exclure diverses catégories de crimes. Je comprends l'inspiration de ces amendements, mais le Gouvernement vous demandera de les rejeter. D'abord parce que la formule "abolir hors les crimes odieux" ne recouvre en réalité qu'une déclaration en faveur de la peine de mort. Dans la réalité judiciaire, personne n'encourt la peine de mort hors des crimes odieux. Mieux vaut donc, dans ce cas-là, éviter les commodités de style et se déclarer partisan de la peine de mort. (Applaudissements sur les bancs des socialistes.) Quant aux propositions d'exclusion de l'abolition au regard de la qualité des victimes, notamment au regard de leur faiblesse particulière ou des risques plus grands qu'elles encourent, le Gouvernement vous demandera également de les refuser, en dépit de la générosité qui les inspire. Ces exclusions méconnaissent une évidence : toutes, je dis bien toutes, les victimes sont pitoyables et toutes appellent la même compassion. Sans doute, en chacun de nous, la mort de l'enfant ou du vieillard suscite plus aisément l'émotion que la mort d'une femme de trente ans ou d'un homme mûr chargé de responsabilités, mais, dans la réalité humaine, elle n'en est pas moins douloureuse, et toute discrimination à cet égard serait porteuse d'injustice ! S'agissant des policiers ou du personnel pénitentiaire, dont les organisations représentatives requièrent le maintien de la peine de mort à l'encontre de ceux qui attenteraient à la vie de leurs membres, le Gouvernement comprend parfaitement les préoccupations qui les animent, mais il demandera que ces amendements en soient rejetés. La sécurité des personnels de police et du personnel pénitentiaire doit être assurée. Toutes les mesures nécessaires pour assurer leur protection doivent être prises. Mais, dans la France de la fin du XXe siècle, on ne confie pas à la guillotine le soin d'assurer la sécurité des policiers et des surveillants. Et quant à la sanction du crime qui les atteindrait, aussi légitime quelle soit, cette peine ne peut être, dans nos lois, plus grave que celle qui frapperait les auteurs de crimes commis à l'encontre d'autres victimes. Soyons clairs : il ne peut exister dans la justice française de privilège pénal au profit de quelque profession ou corps que ce soit. Je suis sûr que les personnels de police et les personnels pénitentiaires le comprendront. Qu'ils sachent que nous nous montrerons attentifs à leur sécurité sans jamais pour autant en faire un corps à part dans la République. Dans le même dessein de clarté, le projet n'offre aucune disposition concernant une quelconque peine de remplacement. Pour des raisons morales d'abord : la peine de mort est un supplice, et l'on ne remplace pas un supplice par un autre. Pour des raisons de politique et de clarté législatives aussi : par peine de remplacement, l'on vise communément une période de sûreté, c'est-à-dire un délai inscrit dans la loi pendant lequel le condamné n'est pas susceptible de bénéficier d'une mesure de libération conditionnelle ou d'une quelconque suspension de sa peine. Une telle peine existe déjà dans notre droit et sa durée peut atteindre dix-huit années. Si je demande à l'Assemblée de ne pas ouvrir, à cet égard, un débat tendant à modifier cette mesure de sûreté, c'est parce que, dans un délai de deux ans - délai relativement court au regard du processus d'édification de la loi pénale - le Gouvernement aura l'honneur de lui soumettre le projet d'un nouveau code pénal, un code pénal adapté à la société française de la fin du XXe siècle et, je l'espère, de l'horizon du XXIe siècle. A cette occasion, il conviendra que soit défini, établi, pesé par vous ce que doit être le système des peines pour la société française d'aujourd'hui et de demain. C'est pourquoi je vous demande de ne pas mêler au débat de principe sur l'abolition une discussion sur la peine de remplacement, ou plutôt sur la mesure de sûreté, parce que cette discussion serait à la fois inopportune et inutile. Inopportune parce que, pour être harmonieux, le système des peines doit être pensé et défini en son entier, et non à la faveur d'un débat qui, par son objet même, se révèle nécessairement passionné et aboutirait à des solutions partielles. Discussion inutile parce que la mesure de sûreté existante frappera à l'évidence tous ceux qui vont être condamnés à la peine de réclusion criminelle à perpétuité dans les deux ou trois années au plus qui s'écouleront avant que vous n'ayez, mesdames, messieurs les députés, défini notre système de peines et, que, par conséquent, la question de leur libération ne saurait en aucune façon se poser. Les législateurs que vous êtes savent bien que la définition inscrite dans le nouveau code s'appliquera a eux, soit par l'effet immédiat de la loi pénale plus douce, soit - si elle est plus sévère - parce qu'on ne saurait faire de discrimination et que le régime de libération conditionnelle sera le même pour tous les condamnés à perpétuité. Par conséquent, n'ouvrez pas maintenant cette discussion. Pour les mêmes raisons de clarté et de simplicité, nous n'avons pas inséré dans le projet les dispositions relatives au temps de guerre, le Gouvernement sait bien que, quand le mépris de la vie, la violence mortelle deviennent la loi commune, quand certaines valeurs essentielles du temps de paix sont remplacées par d'autres qui expriment la primauté de la défense de la Patrie, alors le fondement même de l'abolition s'efface de la conscience collective pour la durée du conflit, et, bien entendu, l'abolition est alors entre parenthèses. Il est apparu au Gouvernement qu'il était malvenu, au moment où vous décidiez enfin de l'abolition dans la France en paix qui est heureusement la nôtre, de débattre du domaine éventuel de la peine de mort en temps de guerre, une guerre que rien heureusement n'annonce. Ce sera au Gouvernement et au législateur, du temps de l'épreuve - si elle doit survenir - qu'il appartiendra d'y pourvoir, en même temps qu'aux nombreuses dispositions particulières qu'appelle une législation de guerre. Mais arrêter les modalités d'une législation de guerre à cet instant où nous abolissons la peine de mort n'aurait point de sens. Ce serait hors de propos au moment où, après cent quatre vingt-dix ans de débat, vous allez enfin prononcer et décider de l'abolition. J'en ai terminé. Les propos que j'ai tenus, les raisons que j'ai avancées, votre cœur, votre conscience vous les avaient déjà dictés aussi bien qu'à moi. Je tenais simplement, à ce moment essentiel de notre histoire judiciaire, à les rappeler, au nom du Gouvernement. Je sais que dans nos lois, tout dépend de votre volonté et de votre conscience. Je sais que beaucoup d'entre vous, dans la majorité comme dans l'opposition, ont lutté pour l'abolition. Je sais que le Parlement aurait pu aisément, de sa seule initiative, libérer nos lois de la peine de mort. Vous avez accepté que ce soit sur un projet du Gouvernement que soit soumise à vos votes l'abolition, associant ainsi le Gouvernement et moi-même à cette grande mesure. Laissez-moi vous on remercier. Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus, pour notre honte commune, d'exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. A cet instant plus qu'à aucun autre, j'ai le sentiment d'assumer mon ministère, au sens ancien, au sens noble, le plus noble qui soit, c'est-à-dire au sens de "service". Demain, vous voterez l'abolition de la peine de mort. Législateur français, de tout mon cœur, je vous en remercie. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes et sur quelques bancs du rassemblement pour la République et de l'union pour la démocratie française - Les députés socialistes et quelques députés communistes se lèvent et applaudissent longuement.) Source : Journal officiel - Débats parlementaires - Assemblée nationale - 1^ère séance du jeudi 17 septembre 1981. Mis à jour le 03/05/2002 Haut de page Retour Autres contenus apparentés Ressources complémentaires * Jaurès 10,00^€ ajouter au panier ajouter au panier plus Plus Jaurès Histoire - Vie politique Jaurès L'humaniste Paul Marcus La Documentation française Assemblée nationale Le centre de documentation Un espace de consultation sur l'information légale et citoyenne. Ouvert à tous, 29 Quai Voltaire, Paris 7^ème En savoir plus Le centre d'information Europe Direct Partez à la découverte de l'Union Européenne : actualité, législation, actions, brochures gratuites, informations et conseils. 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[p?tagid=6546676-4363284764d2a68667a34fbc27ed96a3] #Vie-publique.fr - recherche Fil RSS Découverte des institutions - portail vie-publique.fr L’abolition de la peine de mort| vie-publique.fr | Repères | Découverte des institutions République Française * Direction de l'information légale et administrative * Mentions légales * Plan du site * Accessibilité * Aller au contenu * Aller à la recherche Vie publique - au coeur du débat public Menu de navigation * Actualités + En bref + Dossiers d’actualité + Panorama des lois + FAQ citoyens * Repères + Découverte des institutions + Dossiers politiques publiques + Evaluation + Chronologies de la vie publique * Ressources + Rapports publics + Discours publics + Acteurs de la vie publique + Débats et consultations * newsletter Lettre d'information au format nom@domaine.fr adresse électroniqu ok + Abonnement et modifications données personnelles + Archives de la lettre Vous êtes ici: Accueil Repères Découverte des institutions Approfondissements * Imprimer * partager sur facebook * partager sur twitter * partager sur Google+ L’abolition de la peine de mort le 31 08 2012 La peine de mort a historiquement constitué l’un des attributs de la souveraineté étatique : symbole du monopole de la violence physique légitime maniée par le pouvoir, elle était placée au sommet de la hiérarchie des sanctions que la justice pénale pouvait prononcer contre les criminels les plus dangereux. D’un usage fréquent dans le droit pénal pré-révolutionnaire, la peine de mort fait néanmoins l’objet d’un débat à partir du siècle des Lumières, et son importance décroît au cours du XIXe siècle. Il faudra cependant attendre la loi du 9 octobre 1981 pour qu’elle soit définitivement abrogée. Les prémices de l’abolition Les premiers débats conséquents relatifs à l’abolition de la peine de mort remontent au XVIIIe siècle : le juriste italien Cesare Beccaria, dont les travaux inspirèrent l’œuvre de la Révolution française en matière pénale, conteste la légitimité de cette sanction au nom du principe de nécessité et de proportionnalité des peines. Certains révolutionnaires français, comme Robespierre ou Condorcet, font également valoir leur opposition à l’existence de cette peine, sans parvenir à convaincre l’Assemblée constituante, qui supprime les supplices mais refuse d’abroger la peine de mort. Le XIXe siècle confirme l’existence d’un courant abolitionniste, constitué d’intellectuels, de juristes et d’hommes politiques. Victor Hugo en est l’un des plus ardents représentants : il publie en 1829 Le dernier jour d’un condamné à mort, accompagné d’une préface prenant vivement position en faveur de l’abolition. Lamartine partage ce combat, publiant en 1830 un poème intitulé Contre la peine de mort, et usant de sa qualité de député pour convaincre ses collègues de la Chambre. Si le nombre moyen des condamnations à la peine capitale et des exécutions est divisé par dix au cours du XIXe siècle, l’abolition de la peine de mort devient pour les abolitionnistes une question de principe. Quelques députés de la IIIe République, comme Victor Schoelcher ou Jules Simon, poursuivent le combat. Aristide Briand, garde des Sceaux du gouvernementGouvernementOrgane collégial composé du Premier ministre, des ministres et des secrétaires d’Etat chargé de l’exécution des lois et de la direction de la politique nationale. Clemenceau, dépose en 1906 un projet de loiProjet de loiProjet de texte législatif déposé au Parlement à l’initiative du gouvernement. abolitionniste ; mais la conjonction d’une affaire criminelle sordide, d’une campagne de presse anti-abolitionniste, et du large refus de l’opinion publique, fait échouer le projet devant la Chambre. Au cours du XXe siècle, si le nombre des condamnations prononcées et exécutées devient progressivement négligeable, certains intellectuels, comme Albert Camus, continuent de se mobiliser contre l’existence de la peine capitale. La loi du 9 octobre 1981 La fin des années 1970 marque la prise de conscience par les hommes politiques au pouvoir (et notamment le garde des Sceaux Alain Peyrefitte) de l’urgence d’un débat parlementaire sur l’abolition de la peine de mort. L’opinion publique demeure cependant majoritairement hostile à une telle suppression. L’élection de François Mitterrand à la Présidence de la République en mai 1981, et la désignation de Robert Badinter – fervent abolitionniste depuis plusieurs années – au poste de garde des Sceaux, mettent un terme aux hésitations des responsables politiques : un projet de loi disposant une abolition générale et définitive de la peine de mort est déposé à l’Assemblée Nationale le 29 août 1981. Les débats qui suivent sont agités. Ils aboutissent au vote de l’abolition de la peine de mort, par 369 voix contre 113 à l’Assemblée Nationale, et par 161 voix contre 126 au Sénat. La loi est promulguée le 9 octobre 1981 par le président de la République. La France a depuis confirmé et renforcé la valeur juridique de ce refus de la peine de mort : * elle a ratifié en 1986 le sixième protocole additionnel de la Convention européenne des droits de l’homme abolissant la peine de mort en temps de paix ; * la révision constitutionnelle du 23 février 2007 a introduit un nouvel article 66-1 dans laConstitution : « Nul ne peut être condamné à la peine de mort ». Les conséquences de l’abolition sur la justice pénale En supprimant la peine capitale, le législateur n’a pas prévu de peine de remplacement : la réclusion perpétuelle était désormais encourue. Plusieurs lois ont depuis réorganisé les sanctions prévues pour les crimes les plus graves : si l’abolition a eu pour effet de ré-échelonner légèrement à la baisse l’échelle des sanctions en matière criminelle, le législateur a surtout adopté un mécanisme centré sur le concept de période de sûreté. Cette notion désigne la durée pendant laquelle la peine ne peut faire l’objet d’aucun aménagement : son prononcé, dans le cadre d’une condamnation à la réclusion criminelle à perpétuité, peut atteindre les 30 ans pour certains crimes les plus graves. L’abrogation de la peine de mort pose en effet le problème du caractère temporaire de la mise à l’écart des criminels les plus dangereux : en effet, la mission de la prison ne saurait consister dans la relégation perpétuelle des condamnés, et les débats récurrents sur l’enfermement à vie démontrent que notre société n’a pas encore assumé pleinement les conséquences de l’abolition de la peine de mort. En témoigne, en 2008, l’introduction dans le système répressif de la rétention de sûreté qui permet la poursuite de l’enfermement des criminels jugés dangereux à l’issue de l’exécution de leur peine. Notons enfin que si la peine de mort applicable aux personnes physiques a définitivement disparu en 1981, le code pénal prévoit une peine de dissolutionDissolutionActe par lequel le Chef de l’Etat met fin par anticipation au mandat de l’ensemble des membres d’une assemblée parlementaire susceptible d’affecter les personnes morales. Voir tous les onglets * Rubriques de référence * Des garanties offertes aux personnes * Retour au sommaire * Lire aussi sur vie-publique.fr + Loi constitutionnelle du 23 février 2007 relative à l'interdiction de la peine de mort + Sénatoriales 2011 : le Sénat renouvelle la moitié de ses membres le 25 septembre + Législatives 2012 : élection des députés selon des modalités actualisées + Trentième anniversaire de l'abolition de la peine de mort en France * A découvrir une sélection d'ouvrages de La Documentation Française Doc’ en poche : Entrez dans l'actu Contribuez à une nouvelle collection de la Documentation française ! 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Sans être la majorité, nous pourrions penser que cette opinion aurait des relais politiques très importants. Paradoxallement il n'en est rien. La gauche française à l'origine de l'abolition maintien son opinion. La droite républicaine qui fut hostile à l'abolition finit par accepter cette idée et abandonna son soutien à la peine de mort. Le seul parti demandant la réintroduction de la peine capitale est le front national, et profite en partie du manque d'autres formations politiques en faveur de cette idée. La tendance depuis l'abolition de la peine de mort en France est le lent changement d'opinion qui se rallie à la thèse de l'abolition. C'est tout particulièrement le cas chez les jeunes qui sont près des deux tiers à désapprouver le recours à la peine de mort, signe que les mentalités nouvelles commencent à s'attacher à l'abolition. A l'approche des élections présidentielles le débat sur la peine de mort n'aura pas lieu. En effet, les plus grands partis sont d'accord sur ce point comme nous l'avons déjà dit, impossible que l'adhésion où le rejet de l'abolition soit déterminant pour être un thème de campagne. D'autres thèmes peuvent fédérer davantage et mobiliser les électeurs. Ce n'est de l'intéret d'aucun parti de faire de la peine de mort un axe politique pour la campagne. Il est donc hautement improbable que la législation sur la peine de mort change dans un futur proche. Le site m'ayant servi à écrire cet article est un article du Monde dont voici l'adresse : http://www.lemonde.fr/election-presidentielle-2012/article/2011/11/20/m arine-le-pen-pour-la-peine-de-mort-pour-les-tueurs-d-enfants_1606670_14 71069.html * * * * * Plus + Email + Lien + Imprimer Partager l'article ! Le débat en France: La proportion de personnes favorables à la peine de mort est de 48 % à ce jour en France. Sans être la m ... * * * IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?locale=fr_FR&send=false&la yout=button_count&show_faces=false&action=like&colorscheme=light&he ight=21&href=http://peinedemort-uha.over-blog.fr/article-le-debat-e n-france-98789489.html * Par peinedemort-uha - Publié dans : Le débat mondial Ecrire un commentaire 0 - Voir le commentaire - Voir les 0 commentaires Précédent : L'abolition Retour à l'accueil Suivant : L'abolition et la constitution Liste d'articles * Les primaires américaines et la peine de mort * Arguments des anti-abolitionnistes * Arguments des abolitionnistes * La peine de mort dans les films * L'abolition et la constitution * Le débat en France * La journée mondiale contre la peine de mort * Amesty international Voir tous les articles de la catégorie "Le débat mondial" Syndication * Flux RSS des articles Présentation * Blog : Peine de mort * Description : Blog dossier réalisé dans le cadre du cours produit et recherche documentaires (licence GEIADOC) Université de Haute-Alsace année 2011-2012. * Retour à la page d'accueil * Contact Recherche ____________________ OK Catégories * La pratique de la peine de mort dans le monde (8) * Peine de mort en France des origines à l'abolition (9) * gestion du blog (3) * Le débat mondial (8) Partager Partager ce blog Liste d'articles * Les primaires américaines et la peine de mort * Arguments des anti-abolitionnistes * Arguments des abolitionnistes * Sithotèque * Sommaire * La peine de mort dans les films * L'abolition et la constitution * Le débat en France * L'abolition * Le tragique XXème siècle Liste complète peinedemort-uha Créer un blog gratuit sur over-blog.com - Contact - C.G.U. - Rémunération en droits d'auteur - Signaler un abus REFRESH(900 sec): file://localhost/home/Jean-Eric/PROJET/PAGES-ASPIREES/3/18.html #alternate Le Monde.fr : Élection présidentielle 2012 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés Présidentielle 2012 * Politique * Élection présidentielle 2012 * Tous les résultats du second tour * François Hollande * Nicolas Sarkozy * Une année en France * Décryptages * Marine Le Pen * Jean-Luc Mélenchon * François Bayrou * Eva Joly * Nathalie Arthaud * Philippe Poutou * Jacques Cheminade * Les résultats des législatives Marine Le Pen pour la peine de mort pour les tueurs d'enfants Le Monde | 20.11.2011 à 11h31 • Mis à jour le 20.11.2011 à 11h38 Marine Le Pen, le 19 novembre, à Paris. Marine Le Pen a proposé dimanche 20 novembre un référendum sur le rétablissement de la peine de mort, s'y déclarant favorable pour "ceux qui tuent nos enfants". La candidate du Front national à l'élection présidentielle réagissait sur Europe 1 au viol et au meurtre d'Agnès, une adolescente dont le corps a été retrouvé vendredi en Haute-Loire. Un lycéen de 17 ans, déjà impliqué dans une affaire de viol en 2010, a reconnu partiellement les faits et a été mis en examen. "Il faut rompre avec des décennies de laxisme à l'égard de la délinquance", a déclaré Marine Le Pen, avant de réclamer de "réduire le délai de traitement, notamment des crimes commis par les mineurs". "RÉVOLUTION BLEU MARINE, BLANC, ROUGE" La présidente du Front National a en outre proposé de demander aux Français s'ils souhaitaient le rétablissement de la peine capitale. "Je crois que c'est un sujet dont les Français doivent se saisir", a-t-elle dit. "J'organiserai [si je suis élue] un référendum pour demander aux Français de faire le choix entre la peine de mort et la réclusion criminelle à perpétuité réelle." "Je pense que ceux qui tuent nos enfants doivent risquer leur peau", a-t-elle ajouté. Marine Le Pen a prôné samedi un "Etat fort" et promis une "révolution bleu marine, blanc, rouge" en présentant son projet pour la présidentielle lors d'un banquet réunissant 1 000 sympathisants. La présidente du FN ne dévoilera que le 12 janvier, en même temps qu'un plan de désendettement de la France, le financement de son programme axé sur la sortie de l'euro, un coup d'arrêt à l'immigration et des mesures contre le "pillage" du pays. Peine de mort * Marvin Wilson, attardé mental et exécuté au Texas * Marvin Wilson, "245e exécuté au Texas sous Rick Perry" * "Aux Etats-Unis, la peine de mort est une continuation de la ségrégation raciale" Guyane ▪ Provence-Alpes-Côte d'Azur ▪ Brest ▪ Solidarité et progrès ▪ La Réunion ▪ Montpellier ▪ Tourcoing ▪ Belfort ▪ Avignon ▪ NPA Nous suivre Retrouvez le meilleur de notre communauté FacebookTwitterGoogle+MobileRSS Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde.fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu Débats NEToo débat en ligne ____________________ Chercher [on.png] Connexion [ra.png] Créez un nouveau débat vous-même Accueil | My NEToo | Débats | Membres | Annuaire | A propos | Contact | Inscription Déjà membre ? Connectez-vous [rcr.jpg] Adresse e-mail ____________________ Mot de passe ____________________ [ ] Mémoriser sur cet ordinateur [cnx.png] Vous pouvez aussi vous connecter avec votre réseau social habituel [facebook.png] [google.png] [twitter.png] [linkedin.png] Mot de passe oublié ? Pas encore membre ? Rejoignez-nous & prenez la parole ! Peine de mort en France : faut-il restaurer la peine de mort ? Marine Le Pen, candidate du Front National, refait parler d'elle dans les médias avec sa proposition de réinstaurer la peine de mort en France. 30 ans après l'abolition de la peine capitale en France, pensez-vous que le débat concernant son éventuelle restauration a aujourd'hui un sens vu certains crimes largement diffusés dans les médias ? Je pense que oui 50% Ajouter un argument [vs7.png] Je pense que non 50% Ajouter un argument Trier par : arguments les plus récents [mib.gif] Convaincant ? 38 [o.gif] [n.gif] [21.jpg] jibé (650) Quand je vois le drame qui s'est produit avec cette collégienne de Haute Loire, je me dis que la peine de mort doit être restaurée en France de toute urgence et cela pour au moins deux bonnes raisons. La première c'est que cela ferait peut-être réfléchir certains avant de commettre des actes irréparables et la deuxième c'est que quelqu'un qui a commis un meurtre et qui effectue une longue de prison, sera de toute façon potentiellement dangereux pour la société et ceci jusqu'à la fin de ses jours. Publié le 22/11/2011 à 17:15 par XX.XX.57.47 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 10 [o.gif] [n.gif] [6290.JPG] amandineg (1611) Je ne suis pas d'accord avec toi Jibé, et ce, sur un point : tu dis que rétablir la peine de mort permettrait de faire réfléchir les criminels sur leurs actes, cependant, tu oublies que les criminels ne réfléchissent pas vraiment, qu'ils tuent afin de mettre fin à une pulsion... Leurs actes sont pulsionnels et non réflechis pour la grande majorité. Publié le 22/11/2011 à 17:46 par XX.XX.226.81 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 19 [o.gif] [n.gif] [21.jpg] jibé (650) Je ne serais pas aussi sur que vous Amandine, si la peine de mort était vraiment en vigueur, alors les criminels ne risqueraient pas autant de s'exposer à la peine de mort car chaque criminel a des moments de lucidité dans son esprit, même s'ils sont très court. Donc je ne vois pas vraiment sur quel principe tu peux affirmer que les criminels ne réfléchissent pas. Publié le 22/11/2011 à 23:40 par XX.XX.147.249 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 15 [o.gif] [n.gif] [6290.JPG] amandineg (1611) Et je te retourne la question : sur quel principe peux-tu affirmer que les criminels réfléchiront avant de passer à l'acte ? Parfois, ces criminels tuent pour se venger, qu'importe les conséquences ! << Ma vengeance va au-delà de tout ceci. >> , c'est ce qu'ils se disent. Mets-toi dans une situation bien précise, imagine que tu as un de tes parents, ou un de tes enfants, si tu en as, qui fut tué. Ta vengeance sera telle qu'elle te conduira à ton tour à commettre l'irréparable : le meurtre. Mais tu auras été dans une telle colère que juste pour te soulager, tu auras commis ce crime, que tu auras '' fait ta propre justice '' alors même que tu sais que tu seras soumis à la peine capitale. N'entends t-on pas assez souvent les parents dirent qu'ils pourraient commettre le pire pour leurs enfants si ceux-ci étaient en danger ? Je pense qu'en effet ils prendraient le risque, qu'importe leur futur jugement. Publié le 23/11/2011 à 17:54 par XX.XX.226.81 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 12 [o.gif] [n.gif] [21.jpg] jibé (650) Bien souvent les criminels réfléchissent avant de passer à l'acte car bien souvent il s'agit de gestes prémédités. Je pense ici par exemple à la tuerie qui a eu lieu en Norvège l'été dernier. Publié le 24/11/2011 à 01:06 par XX.XX.201.58 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 8 [o.gif] [n.gif] [6585.JPG] Mathialda (2611) J'ai vu en cour de philosophie que chaques personne et lié a une passion qui produit chez l'etre humain des pulsions excessive mais dans cette passion il y a aussi une conscience de l'etre humain. Car oui chaque etre humain a une conscience. Bref je petit passage de mon cour pour juste affirmer que sela a était prouver depuis des siecles et des siecles par le discours philosophique et le discours rationels de la science. Donc oui ces criminels sont conscient de ce qu'ils font a un moment donner Publié le 10/10/2012 à 13:38 par XX.XX.215.2 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 4 [o.gif] [n.gif] [6728.JPG] Hibou (2741) Prémédité ne veut pas dire réfléchir aux conséquences... Certes le criminel aura prévu comment commettre son crime mais cela ne veut pas dire qu'il aura réfléchi aux conséquences de celui-ci et quand bien même il aurait réfléchi à celles-ci et qu'il se soit résigné, s'il se retrouve un jour à se disputer avec sa victime, l'énervement, son côté animal et bestial prendra le dessus et alors que le criminel ait ou non réfléchi, il sera tuée par la peine de mort. Mais bon, je t'accorderais le bénéfice du doute. Disons comme tu l'as précédemment dit que l'acte est été prémédité et réfléchi, dans ce cas-là, le criminel aura aussi réfléchi aux conséquences et il se sera dit qu'il faut qu'il commette le crime sans être identifié. Alors, le criminel rejettera la faute sur un innocent qui sera tué quelques semaines après par la peine de mort. Voilà les raisons pour lesquelles, que la peine de mort soit ou non restauré, des crimes seront commis et des innocents tués. Publié le 11/02/2013 à 18:53 par XX.XX.72.129 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 9 [o.gif] [n.gif] [30.jpg] bluice (1422) C'est vrai que certains crimes sont commis spontanément suite à un évènement imprévu... mais les bandits de grande envergure planifient souvent soigneusement leurs casses et attaques... fourgons blindées etc... et intègrent même dans leur action la peine encourue pour telle ou telle action... ils savent d'avance combien ils risquent en tenant compte du mécanisme de réduction de peines etc... Alors je pense que si'ils savaient que descendre un policier pourrait les coûter la chaise électrique, ils réfléchiraient davantage en prévoyant leurs braquages... pour moi la peine de mort devrait être rétablie en France pour certains crimes ignobles et lâches passibles actuellement de perpétuité ! Publié le 24/11/2011 à 18:31 par XX.XX.161.69 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 11 [o.gif] [n.gif] [31.jpg] Babar (6368) La peine de mort a été abolie en France qui était même à la traine par rapport aux autres pays de l'Union et je pense que nous n'y reviendrons pas sitôt... Par contre mener un débat à ce sujet est assez intéressant :) C'est juste que les criminels pour leur grande majorité ne réflechissent pas trop avant de commetre l'irréparable... Tout le monde sait que même lorsqu'elle existait encore, la peine de mort n'a pas évité à la société certains crimes horribles... mais combien vaut une vie sauvée grâce à un changement de loi? Pour ma part cela n'a pas de prix ! Alors si un durcissement de la législation pour certains crimes pouvait faire réfléchir seulement un infime pourcentage des meurtriers cela vaut toujours le coup pour moi et je suis pour appliquer plus souvent la véritable pérpetuité ou du moins de plus en plus de périodes de sûreté pour que les meilleurs avocats ne puissent pas alourdir la douleur des proches des victimes en obtenant des allégements parfois surprenants et injustifiés ! Publié le 24/11/2011 à 12:20 par XX.XX.156.108 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 1 [o.gif] [n.gif] [54.jpg] laura fred (80) Absolument pas daccord avec vous bocoup de tueurs sont intelligent et reflechissent a comment commetre leur acte criminel avan dagir. Et en enlevant une vie il debrai payer le mm prix car o final ce nest pas une vie qu il prenne mais celle de toute une famille on vous enleverai ou turai un de vo enfant auriez vous toujour la mm opignon ? Publié le 02/07/2013 à 16:44 par XX.XX.21.42 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 8 [o.gif] [n.gif] [51.jpg] Nathalie (596) En France les violeurs, les assassins, les pédophiles, les trafiquants de drogue savent bien qu'ils risquent le plus souvent que quelques années de prison et avec un bon avocat ils sortiront à la moitié de la période prévue. Pour moi il faut rétablir la peine de mort en France parce que cela dissuaderait un bon nombre de criminels. La peine de mort ne doit pas bien sûr être appliquée à la légere mais pour les crimes les plus graves ! Publié le 23/03/2012 à 14:17 par XX.XX.140.163 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 7 [o.gif] [n.gif] [10.jpg] simon06 (395) Pour ma part, je soutiens à 200% le rétablissement de la peine de mort de France, marre marre marre de voir nos prisons surchargées par des criminels dont l'avenir est de toute façon compromis à jamais. Alors à quoi leur faire purger des peines de prison à perpétuité ? Deuxièmement, je dis oui au rétablissement de la peine de mort pour en finir avec les récidivistes qui sont relâchés de prison pour bon comportement ou je ne sais encore trop pour quelle raison... De toute façon, c'est une question qui divise tellement les hommes politiques, qu'il faudrait à mon avis organiser un référendum sur la peine de mort en France. Publié le 27/11/2011 à 10:59 par XX.XX.69.52 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 7 [o.gif] [n.gif] [35.jpg] colonel (310) oui marine le pen a tout a fait raison de vouloir reinstaure la peine de mort pour les meutriers terroristes euthanasie ceux qui tuent les enfants mais a cause de badinter la peine de mort a ete abolie je suis pour la peine de mort Publié le 28/12/2011 à 14:38 par XX.XX.211.230 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 5 [o.gif] [n.gif] [6257.JPG] Maya (2287) Bonne idée de Marine le Pen pour faire revenir la peine de mort. Dans certains cas comme par exemple les terroristes, les tueurs en série, les violeurs il faut même ne pas perdre du temps dans les procédures longues et coûteuses. Les criminelles comme eux ne méritent pas de vivre. Restauration de peine de mort fera peut-être réfléchir les autres et évitera d'autres crimes. Publié le 30/12/2011 à 15:35 par XX.XX.143.95 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 6 [o.gif] [n.gif] [818.JPG] Sarah (4248) Je suis pour la peine de mort en France pour les auteurs de certains crimes. Par contre je ne suis pas persuadée que pour les criminels le rétablissement de la peine de mort aurait produit un effet immédiatement dissuasif. Je pense que malheureusement pas mal de crimes sont comis sans réflechir par des individus incapables de prévoir les conséquences de leur acte. Publié le 23/03/2012 à 16:57 par XX.XX.154.48 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 3 [o.gif] [n.gif] [27.jpg] clicman (43) on est envahis de criminels, citoyens et politiques faisons du menage! ca nettoierait nos prisons qui son surcharges de gens peut recommandables! Publié le 22/02/2013 à 09:12 par XX.XX.65.202 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 3 [o.gif] [n.gif] [6895.JPG] Tyrion (43) La question de la peine de mort, qui est un sujet sensible. Mon avis est clair, je pense que oui, il faut rétablir la peine de mort. Pourquoi ? Premièrement, il est vrai qu'il y a eu de nombreux innocents condamnés à mort et exécuté dans le passé. Sauf qu'aujourd'hui cet argument n'est plus valable, avec les progrès scientifiques accomplis par l'homme. Je cite en exemple la Police Judiciaire et notamment les Brigades Criminelles, qui réussissent à résoudre les enquêtes d'homicides et de viols dans 95% des cas. Tout ça est possible grâce à la recherche scientifique, sur l'ADN particulièrement, qui nous a donné les moyens de trouver les traces et indices sur les lieux d'un crime et de remonter jusqu'à l'auteur de l'acte. Mais il faut en être sûr à 100%, c'est la condition sine qua non, avant de condamner une personne à mort. Nous en avons la possibilité aujourd'hui grâce à nos merveilleux scientifiques et policiers. Deuxièmement, je considère notre justice comme laxiste. Le sursis est devenu la norme dans notre pays, je vous invite à vous rendre dans une audience de tribunal correctionnel pour vérifier par vous-même cette réalité. Cette culture de non -punition et de pardon est injuste. Le rôle de la justice est précisément de rendre justice, c'est à dire punir avant tout l'auteur du crime ou du délit. Bien sur la personnalisation de la peine est indispensable et juste. Mais quand une personne commets un homicide par exemple, je trouve « juste » qu'elle soit condamné à mort ou à la perpétuité réelle, c'est à dire, que cette personne reste en prison jusqu'à sa mort. C'est ça la vrai justice, je trouve totalement anormal et amoral, qu'en France un meurtrier fasse 20 ou 30 ans de prison ( Quand il n'a pas bénéficié comme dans la plupart des cas, de remises de peines...) et qu'ensuite il soit libéré et puisse recommencer une nouvelle vie, fonder une famille, retravailler. Oui je suis pour la peine de mort et la perpétuité réelle pour les violeurs par exemple. Publié le 30/05/2013 à 09:30 par XX.XX.49.164 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 2 [o.gif] [n.gif] [6785.JPG] KRYSTOF (42) La peine de mort n'a jamais réduit les crimes (exemple aux USA) PAR CONTRE il évite la récidive pour le criminel, ça c'est sûr !!! Publié le 23/03/2013 à 13:15 par XX.XX.225.111 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mib.gif] Convaincant ? 1 [o.gif] [n.gif] [54.jpg] laura fred (80) Il serait normal que la peine de mort soit rétabli en france pour tueur et violeur d'enfants c juste honteux de faire du mal a des petit etre sans defence quand on voit que les tueurs de ce drame a eperlecques ou deux adolescent inocent se font tuer et qu'en suite il soit liberer de prison jusqu au peoces je trouve sa honteux ils ont enlever une vie alor pourquoi ne pas prendre la leur c qu il ne la merite pas. Pour en revenir a lsa peine de mo rt je suis pour a 1 00% les moyens que lon a maintenant pour decouvrir les vrai coupable sont meilleur qu avant il y a donc beaucou moin dinocent en prison et sil y a un doute la mort na qu a etre mis en suspend ... Publié le 02/07/2013 à 16:40 par XX.XX.21.42 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 2 [o.gif] [n.gif] [20.jpg] knop (1247) Vous qui avez l'air si partisane, j'ai une petite question à vous poser: étes-vous prête à tuer quelqu'un parce qu'il a tué un enfant? Une fois le meurtre commis, l'acte est irréparable. La mort n'a jamais fait réssuscité... Vous accepteriez donc, vous qui défendez cette justice, de prendre un pistolet (ou autre) et d'abattre un homme en face de vous? Vous voulez devenir à votre tour un criminel? Cette justice a besoin de bourreau, d'hommes qui tuent et d'autres qui prennent la décision de tuer. Eviter ces décisions, c'est garder des innocents en paix avec eux même. Mettre fin à une vie n'est surement pas aussi simple que vous voulez le croire. Publié le 02/07/2013 à 18:52 par XX.XX.15.95 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Ajouter un argument Si vous participez à ce débat en ligne en répondant à un argument, même relativement ancien, son auteur sera prévenu par e-mail de votre réaction et aura immédiatement l'occasion de vous répondre. [mir.gif] Convaincant ? 18 [o.gif] [n.gif] [57.jpg] noémie (1500) la peine de mort c'est une question super sensible, quand je vois ce qui se passe aux etats unis, jme dis que s'il la remette en france, c'est dangereux car il y'a le risque de condamner à mort des gens parfois innocents. en plus je pense que condamner à mort un criminel, ce n'est pas la façon la plus dure de le sanctionner. Publié le 22/11/2011 à 17:19 par XX.XX.112.43 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? -2 [o.gif] [n.gif] [54.jpg] laura fred (80) Je trouve que c la facon la plu juste de la sancioner surtout pour la famille des personne tuer ... Puis il faudrai une facon bien barbare pour leur faire bien mal car une personne qui tue quelqun nenleve pas qu une vie il torture oci la famille indirectement mais il le fait kan mm le minimum d chose c kil paye pour leurs actes il y a bocou trop de tueur violeur pedophile ... En liberter c honteux !! Publié le 02/07/2013 à 16:48 par XX.XX.21.42 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 0 [o.gif] [n.gif] [20.jpg] duvan (30) la vengeance n'Est pas la solution... la justice existe pour traiter le probleme de facon objective donc ton option est riddicule Publié le 19/11/2013 à 19:59 par XX.XX.242.223 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 12 [o.gif] [n.gif] [6290.JPG] amandineg (1611) Personnellement, cette question est aussi délicate que celle de l'euthanasie... Si pour mon débat sur l'euthanasie j'avais choisi de plaide pour, là c'est tout le contraire : la peine de mort fut abolie et doit le rester ! Je pense que lorsque l'on se met à la place d'une famille qui vient de perdre un proche à cause d'une autre personne, cela doit être très dur. Mais si en plus on parle de '' liquider '' ( pardonner cette expression si dure qui n'est que le reflet d'un acte barbare ) ce meurtrier, je pense que la douleur doit atteindre son apogée. En effet, dans ce cas-ci, la mort est une solution dite '' trop facile ''. Alors que le voir en prison, jusqu'à la vie de sa vie, que ce lieu lui rappel tous les jours qu'il est un criminel, ça, je pense que c'est plus juste ! Cependant, compte tenu de la vie qu'ont ces criminels, nous sommes en droit de douter. En effet, ceux-ci peuvent travailler afin de percevoir un salaire s'il ils sortent de prison, ils peuvent continuer à voir leur famille, ils peuvent sortir plus tôt de prison s'ils ont un comportement irréprochable... Nous sommes donc en mesure de nous demander si ces criminels sont bien traités comme tel, si cela est normal alors même que des personnes non-criminelles, elles, vivent dans la rue, ne mangent pas à leur faim, n'ont aucun revenus... Puis, et je finirai là-dessus, imaginer le nombre de personnes qui furent tuées car reconnues comme coupable d'un crime, alors que quelques années plus tard, le véritable criminel fut arrêté... Publié le 22/11/2011 à 17:43 par XX.XX.226.81 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 12 [o.gif] [n.gif] [40.jpg] Max (6063) C'est juste de dire que le doute s'installe à propos de la peine de mort lorsqu'on voit le traitement dont bénéficient parfois des criminels condamnés quasiment à la perpétuité pour certains crimes ignobles. La période incompressible de sûreté n'est pas toujours dans les jugements et les remises de peine sont souvent quasi automatiques... dans les prisons françaises même surpeuplés certains détenus peuvent se payer le luxe de regarder Canal , de recevoir les filles de joie et de bénéficier d'autres extravagances... alors que les peines sûpremes ne sont pas prévues à mon sens pour résociabiliser ce type des criminels mais pour leur faire payer leurs actes tout en leur évitant la peine de mort à cause de nos convictions chrétiennes et humanistes. On peut toujours s'étonner en voyant des peines de prison cumulées de 148 ou 99 ans aux USA... mais c'est bien le confort dont bénéficient certains criminels qui provoque que ce débat sur la peine de mort en France reste toujours actuel ! Publié le 25/11/2011 à 16:32 par XX.XX.28.160 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 3 [o.gif] [n.gif] [29.jpg] maxmara (269) Entiérement d'accord avec vous, j'ai les mêmes arguments et je suis entièrement d'accord avec les nouveau arguments que vous posé ! Publié le 11/01/2012 à 22:00 par XX.XX.51.186 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 10 [o.gif] [n.gif] [6299.JPEG] Catherine (588) Je suis aussi contre la peine de mort mais je pense que chaque crime doit être puni. Comme dit Bluice la prison ce n'est pas un club de vacances 4 étoiles. Etre enferme c'est déjà une sanction mais le prisonnier doit fournir un travail qui va payer son séjour dans l'établissement pénitencier. Puisque la prison c'est une sanction on ne peut pas lui offrir un séjour a la carte avec apéro, canal plus et d'autres divertissements dans le genre. Publié le 29/11/2011 à 07:31 par XX.XX.171.102 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 10 [o.gif] [n.gif] [31.jpg] Babar (6368) Je suis tout à fait d'accord bien que ce luxe n'est que relatif dans les prisons françaises ;) Une inspection surprise réalisée dans une prison mexicaine à Acapulco, a permis de trouver dans l'enceinte de l'établissement entre autres : 19 prostituées, plus de 100 écrans plasma, 2 sacs de marijuana et une centaine de coqs utilisés par les prisonniers dans des combats ! Ce qui me dérange bien plus ce sont des remises de peine systématiques, les condamnés peuvent diviser la peine en deux avant de commencer à purger leur peine... et puis parfois une clémence inexpliquée de certains tribunaux ! Publié le 30/11/2011 à 13:47 par XX.XX.155.234 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 10 [o.gif] [n.gif] [6224.JPG] Mounir (407) Si on restaure la peine de mort en France, alors ça serait un grand pas en arrière, faudrait pas d'abord se demander pourquoi on a voulu l'abolir il y'a 30 ans ? Publié le 30/11/2011 à 15:22 par XX.XX.143.2 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 5 [o.gif] [n.gif] [6351.JPG] winao (1735) (suite) Etre juste, c'est voir. Voir qu'il y a de gros travers dans notre société, voir que notre système éducatif est lacunaire, voir que notre système social est injuste. Ce ne sont pas des arguments de défense en faveur des criminels ni des circonstances aténuantes, ce sont des zones d'ombre de notre organisation sociale qui peuvent être le terreau du crime et qu'il faut éclairer, pour voir et résoudre les problèmes, améliorer certaines conditions de vie et de rapport à l'autre, accepter les différences. Cela demande une volonté bien plus puissante que de simplement punir par la mort, qui à mon sens relève de la lâcheté, de l'incapacité de voir que nous vivons ensemble et de comprendre nos responsabilités, même indirectes, surtout indirectes. Plus les sociétés grandissent, plus les problèmes à résoudre et son organisation sont difficiles. La prison doit néanmoins être un lieu d'éducation et de réinsertion et non pas un lieu de punition. La punition n'a jamais permis la compréhension de ses actes, c'est de l'huile sur le feu, et si on n'en voit pas les flammes c'est qu'il peut être couvert. Quant aux natures difficiles, malades, dangereuses, irrécupérables (?) pour la société, elles ne sont pas légion et toutes les sociétés y ont été confrontées de tout temps, peu ou prou. En prenant NOS problèmes par la racine et en construisant une société ouverte, NOUS devrions pouvoir altérer ces comportements et les faire disparaître à l'avenir afin de ne plus avoir à enfermer des individus sous pretexte que nous ne savons pas quoi en faire. Publié le 23/12/2011 à 04:51 par XX.XX.11.85 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 5 [o.gif] [n.gif] [20.jpg] douyé (305) La peine de mort me semble être un acte de vengeance. Il m'est difficile de penser que l'on peut être soulagé de son chagrin grâce à la mort de quelqu'un. Publié le 12/01/2012 à 22:24 par XX.XX.51.186 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 4 [o.gif] [n.gif] [10.jpg] Laurent (1357) Pour quelqu'un qui a commis un crime, la peine de mort peut constituer une forme de libération. Or je pense qu'il est plus opportun de lui faire purger une longue peine de prison en guise de sanction. Publié le 24/11/2011 à 00:09 par XX.XX.33.108 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 6 [o.gif] [n.gif] [30.jpg] bluice (1422) Mais il ne fait pas oublier d'autres aspects... un criminel condamné à la perpétuité coûte assez cher à la société... encore si on l'obligait à travailler pour rembourser intégralement tous les frais de son incarcération... je veux bien... mais combinaison orange et chaînes aux pieds... pas de Canal dans la cellule... aux USA on badine moins avec la loi... car on sait ce qu'il y a au bout.. Publié le 24/11/2011 à 18:38 par XX.XX.161.69 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 4 [o.gif] [n.gif] [6351.JPG] winao (1735) « [...] la justice française ne sera plus une justice qui tue [...] ». Ce sont les mots de Robert Badinter en 1981 lors des débats qui allaient mener à l'abolition de la peine de mort. De quel droit un Etat pourrait-il se substituer à une loi universelle - et non pas simplement chrétienne -, valable pour chacun, qui est de ne pas tuer son prochain ? Il y a en Afrique subsaharienne, une tradition (je n'ai plus en mémoire l'ethnie concernée) qui implique directement le justiciable et la famille endolorie - par le meurtre d'un de ses membres disons : ligoté, le justiciable est plongé dans un cours d'eau et seule la famille a pouvoir de l'en sortir avant la noyade... ce qui se passe dans la plupart des cas. A ceux qui pensent que la peine de mort puisse être LA solution, je demande : pourriez-vous actionner la guillotine ? Pourriez vous électrocuter un individu ou lui tirer une balle dans la nuque ? Pourriez-vous lui injecter un mélange létal à trois reprises ? Peu d'entre vous le pourraient et auraient comme nouvelle compagne une bien lourde conscience. Tuer dans un cadre légal reste tuer. La vindicte populaire m'effraie souvent plus que le crime en donnant parfois « raison » au criminel. Qu'un Etat se charge de cette vindicte populaire et de la tâche de tuer ne nous rend pas moins complice, sinon coupable. Ce type de justice est vengeance avant d'être justice et on sait ce qu'entraîne la vengeance. (à suivre) Publié le 23/12/2011 à 04:50 par XX.XX.11.85 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? 3 [o.gif] [n.gif] [23.jpg] Albeniz (86) Il est vrai que c'est trés difficile de perdre quelqu'un dans des circonstances aussi horribles qu'un meurtre. Il est aussi trés clair que la peine de mort serait le moyen ideal pour chatier ces criminels . Il reste pourtant que d'un point de vue pratique la peine de mort ne rendrait pas plus justice qu'elle ne ferait de victime. Quand on voit ce qui arrive a des gens comme Troy Davis ou autre , il devient a mon sens , moralement inacceptable de crée des situations aussi dramatiques que celle ci quelque soit l'intensité de la douleur d'avoir perdu quelqu'un. Publié le 30/12/2011 à 12:15 par XX.XX.83.40 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? -7 [o.gif] [n.gif] [35.jpg] carmelo (269) Il ne faut en aucun cas restauré ce fléau d la peine de mort qui est totalement inhumain. Certes , un criminel doit êre condamné , mais aucun être humain ne mérite de mourrir , mêmes en commetant un acte affreux ! De plus je pensse que cette methode est trop « radical ». Le criminel doit pouvoir réflechir et prendre conscience de ses actes. Publié le 16/03/2012 à 23:05 par XX.XX.10.155 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] [mir.gif] Convaincant ? -8 [o.gif] [n.gif] [6364.JPEG] DoReMi (199) Je pense pas que ce soit une bonne idée de restaurer la peine de mort. C'est pas une décision facile de condamner une personne à la peine capitale, après il faut en être sûre à 100% et on a vu que la justice a parfois condamné les innocents. Moi je serais pour la prison à vie mais pas une prison avec canal et tous les divertissements mais un établissement avec beaucoup de discipline, du travail et des conditions d'hébergement correctes mais minimales Publié le 31/01/2012 à 16:10 par XX.XX.164.45 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 3 [o.gif] [n.gif] [57.jpg] imy imane (235) je respecte votre opinion mais ne serait pas abominable de tuer des gens? oui, bien sur ils ont commis des fautes mais pourquoi pas leur donner une nouvelle chance?! Publié le 01/03/2013 à 20:47 par XX.XX.32.23 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Convaincant ? 5 [o.gif] [n.gif] [6659.JPG] Cesar (1051) Je pense qu'il faut rétablir la peine de mort pour les tueurs, les violeurs et les pédophiles. Comme ca on va définitivement éliminer tous ces criminels dangeureux et d'autres psychopathes. Il faut qu'ils payent cher le mal fait aux gens innocents mais surtout il faut pas qu'il puissent recommencer un jour ! Publié le 14/03/2013 à 15:11 par XX.XX.146.78 D'accord | Pas d'accord Abus ? Oui | Non [abus.png] Ajouter un argument Si vous participez à ce débat en ligne en répondant à un argument, même relativement ancien, son auteur sera prévenu par e-mail de votre réaction et aura immédiatement l'occasion de vous répondre. Ce débat en ligne vous intéresse ? Partagez-le avec vos amis et les internautes... 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[chart?chs=158x145&cht=p3&chco=1C75FE|FF1F6E&chd=t:19,20&chdl=19|20&chd lp=b&chp=1.4] Créateur du débat [21.jpg] jibé (650) __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ __________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ ____________________________________________________ [rss.jpg] Débats en ligne actifs récemment [rss.jpg] Débats en ligne les plus récents [rss.jpg] Contributions les plus récentes Débats en ligne et discussions de nouveau type • NEToo™ par [mp.jpg] • Tous droits réservés • ©2006-2012 [mxr.gif] [mxb.gif] DÉBAT LE PLUS CONTROVERSÉ DU MOMENT dans la catégorie Société [59.JPG] Pour ou contre Facebook ? Option gagnante à 64% : Contre, Facebook est inutile ! (BUTTON) Fermer #Chez Mario Rechercher des forums Chez Mario Chez Mario Le forum de notre ami moustachu ! Accueil Accueil Portail Portail FAQ FAQ Rechercher Rechercher S'enregistrer S'enregistrer Connexion Connexion Chez Mario :: La Ruche :: Yellow Greenhouse Partager | . .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas Auteur Message Footry Newcomer Newcomer Masculin Nombre de messages: 15 Age: 29 Personnages Préférés: Odile Withit Message Sujet: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:09 __________________________________________________________________ Voilà, je cherchais un sujet de débat intéréssant et j'ai d'abord penser à des trucs comme l'euthanasie, l'avortement, etc. Bref, des sujets où la plupart des gens sur ce forum ont la même opinion, parce que vous êtes intelligents, Européens, civilisés et surtout, pas Américains. Et puis faut avouer que depuis les débats sur le communisme et le racisme, y'a pas eu de vrais gros débats intéréssants (genre quel impact a la télé sur notre société, osef sérieux ) Alors je vous propose ceci : la peine de mort ! Quelques infos avant de commencer. - Elle a été abolie au Canada en 1976. - Elle a été abolie en France en 1981. - 15 états américains l'ont abolie, dont Hawaii, l'Alaska, le Maine, le New Jersey, etc. Ah oui, vous me direz que le débat est désuet à notre époque, que la France a abolie la peine capitale depuis longtemps, que les Ricains sont cons d'éxécuter tout le monde, que c'est un pratique barbare, qu'on a aucun droit sur la vie des gens, que c'est contre nature de tuer, peu importe la raison, etc. Toutes ces réponses sont en partie vraies. Mais prenons un mec qui a violé et assassiné trente gamines de onze ans, ou d'un psychopathe qui a fait sauté un hôpital et tué des milliers de personnes juste parce qu'il a été viré. Vous trouverez toujours que les tuer, avec un procédé totalement indolore, est aussi barbare qu'avant ? Je sais que j'ai pris des exemples extrêmes, mais ce genre de cas sont tout de même fréquents, si bien que d'après un sondage réalisé par TNS Sofres en 2006, 42% des Français étaient favorables au rétablissement de la peine de mort. D'ailleurs, on note que de plus en plus de gens sont pour la peine de mort envers les crimes très graves, comme les infanticides. Alors pourquoi les lois ne changent pas en cette faveur ? Parce qu'avec les lois actuelles, si Hitler était toujours vivant et qu'il était capturé en France, on le mettrait seulement en prison. Et c'est encore pire pour ce qui est du Canada, car la peine maximale est de 25 ans ! Et n'oublions pas que n'importe qui (là je parle du Canada, j'ignore si c'est le cas en France) peut être libéré au tiers de sa peine. Et c'est pourquoi, au Canada, quelqu'un qui a tué deux personnes peut obtenir la même peine qu'un type qui en a tué cent. Certains disent que la peine de mort entraîne souvent la mort d'innocents, et pourtant, aucun cas de ce genre n'a été répertorié depuis plus de 30 ans aux États-Unis. Des erreurs, ça arrive, mais n'oublions pas que depuis 30 ans, les enquêtes ont beaucoup changé. Maintenant, pensez à ça : en prison, les détenus sont nourris, logés, ils peuvent faire du sport, se faire de l'argent, travailler, étudier, se faire sodomiser, regarder la télé s'ils ont été sages, se faire poignarder parce qu'ils ont renversé un peu de sauce sur la chaussure de Big Willy, et tout ça payé grâce à nos impôts. Nous nourrissons parfois des pédophiles, des tueurs en série, des psychopathes, etc. Vous êtes d'accord avec ça ? J'ai dis tout ce que j'avais à dire, maintenant c'est à vous de donner votre opinion. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Beespy I Beespy Beespy Masculin Nombre de messages: 59 Age: 24 Personnages Préférés: Beespy Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:14 __________________________________________________________________ Pour moi : la prison doit être un cachot, pas un centre de loisir. Pas de télé, pas d'activité, pas d'étude, etc. Ensuite, il faut cumuler les peines. Quelqu'un tue 50 personnes, et bien il a 50 fois la peine du meurtre. Comme ça même avec les réductions de peines, il lui restera pas mal de temps à tirer en prison. Mais la peine de mort, non. Pourquoi aurait-on le droit de mettre fin à la vie des meurtriers et pas des gens qui eux veulent mourir car ils souffrent (cancer, soins palliatifs, etc.) _________________ Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Burzum Buzzbee Buzzbee Masculin Nombre de messages: 46 Age: 53 Personnages Préférés: marios Consoles préférés: kader Jeux préférés: kader Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:16 __________________________________________________________________ Je suis pour la peine de mort. De nos jours les pédophiles sont relâchés au bout de 2 mois. Je trouve ça tout bonnement scandaleux et je tiens à informer que certaines de nos élites dégénérées font des rituels sataniques avec des enfants. (Cohen-Bendit, Douste-Blazy, Jack Lang, Frédéric Mitterrand, et surement un paquet d'autres ordures) Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur lalesbododdfuturewolfgang Newcomer Newcomer Féminin Nombre de messages: 4 Age: 68 Personnages Préférés: Felix Letellier Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:18 __________________________________________________________________ Déjà, on va clarifier un truc : La "société", ça n'existe pas. C'est un terme qu'on utilise pour qualifier globalement l'ensemble des relations sociales qui existent dans tel contexte. Ça n'a aucune réelle espèce de "matérialisation" ... C'est juste un terme de psychologie, et certainement pas une réalité humaine. La société ne peut pas pleurer, ne peut pas avoir faim, ne peut pas avoir envie d'un truc ... et peut encore moins se venger. La vengeance individuelle est déjà inutile en soit, mais la société elle ne peut même pas le faire. Inutile donc de prétexter un rôle de la société dans la peine de mort : Au nom de quoi ? De la majorité ? La bonne blague. Dans cette optique, la justice n'est en rien différente de la vengeance. Si c'est ce que vous souhaitez vraiment, alors levez votre cul, allez flinguer le mec et assumez votre acte ... mais ne vous cachez pas derrière un système qui n'est qu'une légalisation d'une véritable industrie de la vengeance. Parce que ouais, c'est industriel. Légiférer sur la vie de tas de mecs dont vous ne connaissez rien de l'existence, c'est limite de l'agroalimentaire ... surtout dans la mesure où vous ne donnez pas l'impression de beaucoup vous inquiéter de ce que qui a bien pu pousser l'individu à commettre un tel acte. Et c'est d'autant plus dangereux quand on autorise ce droit à l'État qui peut très bien être influencé dans sa décision, tout en s'assurant qu'elle a la majorité, le "peuple" pour la soutenir si elle a besoin d'un justificatif. Si Mumia Abu-Jamal a été condamné à mort pour avoir buté un flic, c'est avant tout parce que c'était un ex-Black Panther et donc un activiste social ... Par contre, vous inquiétez pas pour les cannibales en uniforme qui sont partis dézinguer du Viet ou pour les petits camarades de classe de Pinochet hein, eux ils ont reçu une médaille. C'était pour la patrie, après tout. Mais on va me dire que c'est une exception, que c'est surtout des connards violeurs de chatons dans les couloirs de la mort, et que donc "ils le méritent bien". Vous n'avez, de toute évidence, aucune idée de ce qu'est le quotidien d'une vie en prison ou la certitude d'une mort programmée et de ce qu'on peut ressentir face à un pareil destin. Bien sûr, on y pense pas quand on a aucune raison de buter qui que ce soit ou qu'on a un avenir pas trop mal qui se profile devant nous. C'est facile d'envoyer des mecs dans un trou à rats du haut de sa chaise de bureau. Puis de toute façon, moi j'dis, le mec on a bien raison de lui faire vivre une vie de Mince dans un milieu sordide sans aucun espoir d'en sortir plus humain, voire même d'en sortir tout court ... Il le "mérite" après tout ! Bien sûr, en acceptant ça, on y est pour rien, pas vrai : "C'est pas moi m'sieur, c'est l'État !". Parce que bon, en plus de ça, faut bien que l'État l'organise, ce joyeux cirque qu'est la prison ; et donc ça prend dans nos taxes pour s'occuper de ces bougres ! Alors, histoire d'économiser, bah on va les buter hein, ça coûtera moins cher. Hum ? Quoi ? "Volksgenosse, das ist auch Dein Geld" ? Vous comprenez pas ? Cherchez, vous comprendrez. Si pour vous, la vie d'un mec tient à une somme d'argent et que vous pouvez l'envoyer à la mort sans plus d'état d'âme que lui quand il a commit son meurtre simplement par peur pour votre porte-feuille, c'est plus que bas. Vous êtes les premiers à dire qu'il faut enfermer un mec, et puis vous vous étonnez que ça coûte de l'argent ? Pire, pour vous, le moyen d'y remédier, c'est d'installer un système assassin pour se débarrasser systématiquement de la "gangrène" ? J'insiste, tapez la phrase citée plus haut, vous verrez, pas besoin de comprendre l'Allemand. Oh, et aussi : Footry, tu es un abruti. La gangrène du monde, c'est toi. Le profil même de l'homme médiocre avec une mentalité profondément navrante qui ne peut penser qu'en maître et esclave. Le pire, c'est que tu te complais dans l'ignorance et prends même plaisir à l'étaler fièrement en des termes orduriers qui au final peuvent très bien s'appliquer à ton pauvre compte. "Tous les meurtres étaient punis par la mort. Du coup, [...] les meurtres étaient beaucoup plus rares." Sérieux, tu te relis quand tu écris ou ta logique et ton esprit humain sont à ce point tronqués ? Je sais même pas si je dois rire ou flipper à la lecture de ce torchon d'inepties. Dans le monde, il y a deux types de criminels : Ceux qui ont buté sans scrupules et savent qu'ils finiront en tôle, et ceux qui tiennent la matraque et sont persuadés d'agir pour la justice. Et c'est même pas foutu de faire quelques recherches pour être sûr de ne pas avancer de conneries. Regarde plus loin que le bout de ton nez : La peine de mort, ça n'a pratiquement aucun pouvoir dissuasif. C'est gentil de vouloir punir les crimes les plus horribles, mais dites-vous bien un truc : Ce genre de crime n'est pas commis rationnellement, et les conséquences dudit crime, c'est bien la dernière chose qui vient à l'esprit du criminel. Si vous cherchez la dissuasion, c'est en prévention que ça se passe, aussi bien par soutien psychologique que par amélioration du milieu social, et pas en punition. Si on veut se débarrasser d'une mauvaise herbe, on coupe pas les feuilles en disant "Oh là là, mais ça repousse à chaque fois, donc j'suis obligé d'utiliser ma tenaille", on arrache la racine. La criminalité est une preuve formelle et une conséquence logique d'une société injuste. Au final, la justice est bien souvent le chien de garde de cette société, voire même la milice privée des intérêts qui la régissent. En gros, non, la peine de mort, je suis contre, je pense que vous l'avez compris. Un système qui industrialise la mort sans chercher à comprendre la source du crime et en se justifiant avec les arguments les plus vils ne pourra jamais être accepté par un homme libre. Bref : Dernière édition par lalesbododdfuturewolfgang le Jeu 10 Mai - 19:20, édité 1 fois Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Footry Newcomer Newcomer Masculin Nombre de messages: 15 Age: 29 Personnages Préférés: Odile Withit Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:20 __________________________________________________________________ Parce qu'il a trop fait le fou donc faut lui montrer c'est qui qui commande. Sauf que la perpet existe pas partout. Au Canada, c'est 25 ans maxi, parce qu'on s'est dit que 25 ans c'était assez pour réfléchir à nos actes. Mais en même temps, si t'es prêt à tuer des dizaines de personnes, c'est un peu parce que t'en a rien à foutre d'aller en taule. C'est pas si pire que ça en fin de compte, si t'es suffisament endurci. Et puis si t'es respecté par les autres détenus, tu peux vivre une très belle vie, dans la mesure où tu n'as plus aucun soucis. C'est vrai, t'as pas à t'en faire pour l'argent et tout, c'est le Foutre qui paye (m'enfin, nous) et du coup, plein de sans-abris choisissent de commettre un crime pour cesser d'être dans la rue. Donc est-ce que la prison est une assez grosse punition ? Je crois pas non. Et puis la mort, ça dissuade souvent des types de commettre des crimes garves. Avant que le Royaume-Uni n'abolisse la peine de mort, tous les meurtres étaient punis par la mort. Du coup, l'Angleterre a connu une époque où les meutres étaient beaucoup plus rares. Et depuis l'abolition, il y a plus de meurtres. Et puis la peine de mort, je crois pas que c'est une punition. C'est plutôt une façon de se débarasser d'un connard sans scrupules. On sait pas, y'a peut-être pas d'Enfer, peut-être que la mort est plus belle que la vie, on sait pas, personne n'en est revenu pour le confirmer. Mais on s'en fout de savoir ce qu'il leur arrive après les avoir exécuter, tout ce qu'on sait, c'est qu'on va arrêter de nourrir des déchets humains avec l'argent de la plèbe et qu'on élimine aussi le risque qu'ils s'évadent. On soigne la gangrène, quoi. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Kader Creepy Creepy Féminin Nombre de messages: 12 Age: 20 Personnages Préférés: La prostituée qui fait manger ses enfants, le vendeur de crack sans parents Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:22 __________________________________________________________________ Qui a lu ? Sûrement pas moi. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Burzum Buzzbee Buzzbee Masculin Nombre de messages: 46 Age: 53 Personnages Préférés: marios Consoles préférés: kader Jeux préférés: kader Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:30 __________________________________________________________________ La psychiatrie est une escroquerie et gigantesque arnaque qui ne peut donc rien expliquer. Les crimes (viol, meurtre) ne sont pas produits par des "fous" mais par des gens tout à fait conscients. La peine de mort, ce n'est donc pas non seulement une vengeance, c'est SURTOUT un moyen de remédier simplement et efficacement aux criminels. Non ça n'est peut-être pas un moyen spécialement dissuasif. Et alors ? Embaucher des "psychologues" pour "essayer de comprendre les problèmes des criminels" c'est dissuasif, peut-être ? Surement pas. Et je dirais même au contraire, pourquoi renier ses envies si la seule correction qu'on reçoit c'est un pseudodiagnostic ? @+, Gilou. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Beespy I Beespy Beespy Masculin Nombre de messages: 59 Age: 24 Personnages Préférés: Beespy Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:32 __________________________________________________________________ Si, certains viols et meurtres sont parfois commis par des "fous". Un animal peut tuer quelqu'un. Un "fou" aussi. Pas la peine d'être conscient pour faire ce genre de choses. _________________ Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Burzum Buzzbee Buzzbee Masculin Nombre de messages: 46 Age: 53 Personnages Préférés: marios Consoles préférés: kader Jeux préférés: kader Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:34 __________________________________________________________________ Fou ça n'existe pas. @+, Gilou. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Beespy I Beespy Beespy Masculin Nombre de messages: 59 Age: 24 Personnages Préférés: Beespy Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:36 __________________________________________________________________ Ah oui ? Les trisomiques ça n'existe pas ? Finalement les chromosomes supplémentaires, ce sont les médecins qui les ont rajoutés ? Les autistes non plus ? _________________ Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Burzum Buzzbee Buzzbee Masculin Nombre de messages: 46 Age: 53 Personnages Préférés: marios Consoles préférés: kader Jeux préférés: kader Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Jeu 10 Mai - 19:40 __________________________________________________________________ Trisomique c'est fou ? Autiste ça n'existe pas non. C'est un diagnostic de psychiatre pour catégoriser les personnes qui préfèrent être seules. Ce n'est en aucun cas une maladie. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur secret défense ^^ Une âme charitable de Chez Mario Une âme charitable de Chez Mario Masculin Nombre de messages: 860 Age: 17 Personnages Préférés: Monsieur Linéa,Toad,Kéké et Ptiyoshi Consoles préférés: Wii Jeux préférés: PM2 Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Dim 27 Mai - 18:48 __________________________________________________________________ moi je suis contre les méchants doivent mourrir et les gentils ne pas mourrir Very Happy . Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur WiiGamer Admin Admin Masculin Nombre de messages: 1985 Age: 19 Personnages Préférés: Maskass. Consoles préférés: Nintendo 64, Gamecube, PS2 Jeux préférés: Banjo-kazooie, banjo-Tooie, Metal gears Solid 2 et 3 , Elite beat agents, Metal slug, Batallion Wars Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Ven 1 Juin - 10:06 __________________________________________________________________ Je vote pour inclure la peine de mort dans les sanctions de ce forum. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Roma Une connaissance de Chez Mario Une connaissance de Chez Mario Féminin Nombre de messages: 1738 Age: 21 Personnages Préférés: Askeladd Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Ven 1 Juin - 10:17 __________________________________________________________________ C'est mario81 qui aurait été content si c'était le cas 8D Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur secret défense ^^ Une âme charitable de Chez Mario Une âme charitable de Chez Mario Masculin Nombre de messages: 860 Age: 17 Personnages Préférés: Monsieur Linéa,Toad,Kéké et Ptiyoshi Consoles préférés: Wii Jeux préférés: PM2 Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Ven 1 Juin - 19:06 __________________________________________________________________ 8D Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Roma Une connaissance de Chez Mario Une connaissance de Chez Mario Féminin Nombre de messages: 1738 Age: 21 Personnages Préférés: Askeladd Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Sam 2 Juin - 10:43 __________________________________________________________________ D'ailleurs Amiral Machin sera le premier à y passer vu que c'est déjà fait pour Romario xpldr lol Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur WiiGamer Admin Admin Masculin Nombre de messages: 1985 Age: 19 Personnages Préférés: Maskass. Consoles préférés: Nintendo 64, Gamecube, PS2 Jeux préférés: Banjo-kazooie, banjo-Tooie, Metal gears Solid 2 et 3 , Elite beat agents, Metal slug, Batallion Wars Message Sujet: Re: .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Mar 5 Juin - 14:27 __________________________________________________________________ Chaise + corde + chambre sombre + LG + musique satanique + armes = Peine de mort. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur .:=-=(DEBAT)=-=:. La peine de mort. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Revenir en haut Page 1 sur 1 Sujets similaires + Sujets similaires - » Peine de mort? Utile? » Un site oublier mais qui en vos la peine ! » débat blocages » [débat] peines et incarcérations » Comment gérer un débat? Permission de ce forum: Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum Chez Mario :: La Ruche :: Yellow Greenhouse - Chez Mario :: La Ruche :: Yellow Greenhouse + Forum gratuit | © phpBB | Forum gratuit d'entraide | Signaler un abus | Créer un forum #La peine de mort : pratique judiciaire et débats Criminocorpus, Documents Navigation – Plan du site Criminocorpus Revue d'Histoire de la justice, des crimes et des peines * fr * en * es * it * de Accueil > Dossiers > Histoire de la criminologie > 3. Criminologie et droit pénal > La peine de mort : pratique judic... Recherche___________ (BUTTON) Chercher Sommaire - Document suivant Histoire de la criminologie 3. Criminologie et droit pénal La peine de mort : pratique judiciaire et débats Jean-Claude Farcy Index | Plan | Texte | Bibliographie | Citation | Auteur Entrées d’index Mots-clés : peine de mort, Beccaria (Cesare), Robespierre (Maximilien), Duport (Adrien), Guizot (François, Hugo (Victor), talion, Terreur, échafaud, guillotine, Fallières (Armand), Clemenceau (Georges), CGT, Soleilland (Albert), Apaches, Lacassagne (Alexandre), Corre (Armand), Lombroso (Cesare), Buffet (Claude), Bontemps (Roger), Ranucci (Christian), Henry (Patrick), Badinter (Robert) Keywords : death penalty, Beccaria (Cesare), Robespierre (Maximilien), Duport (Adrien), Guizot (François, Hugo (Victor), Fallières (Armand), Clemenceau (Georges), CGT, Soleilland (Albert), Lacassagne (Alexandre), Corre (Armand), Lombroso (Cesare), Buffet (Claude), Bontemps (Roger), Ranucci (Christian), Henry (Patrick), Badinter (Robert) Géographique : France Chronologique : Troisième République (1870-1939) Haut de page Plan “L’expérience de tous les siècles prouve que la peine de mort n’a jamais arrêté les scélérats déterminés à nuire”... Au XIX^e siècle : une peine peu contestée mais de moins en moins appliquée Le débat de 1906-1908 : politique, opinion, évènement et medias Haut de page Texte intégral PDF Signaler ce document “L’expérience de tous les siècles prouve que la peine de mort n’a jamais arrêté les scélérats déterminés à nuire”... 1Il faudra plus de deux siècles pour que cet argument de Beccaria trouve en France sa conclusion logique par l’abandon de la peine capitale en octobre 1981. L’ouvrage du pénaliste italien (Des délits et des peines, 1764) avait pourtant reçu un accueil enthousiaste parmi les philosophes et écrivains des Lumières, d’autant plus qu’il paraissait dans une période marquée par de retentissantes erreurs judiciaires à la fin de l’Ancien Régime, conduisant au sacrifice de condamnés innocents. En quelques pages, son chapitre XVI dresse un argumentaire complet qui sera toujours repris par les abolitionnistes (partisans de la suppression de la peine de mort, en 1791, quand sont posés les fondements d’une nouvelle justice pénale, comme en 1906-1908 quand les radicaux tentent d’imposer l’abolition mais se heurtent à une forte campagne des rétentionnistes ou morticoles voyant dans la peine capitale un rempart majeur dans la défense de l’ordre social. L’arrivée de la gauche au pouvoir en 1981 mettra fin à une situation quelque peu paradoxale, où la France, pays des droits de l’homme, restait alors un des rares Etats européens à conserver cette peine dans son code pénal. 2En rappelant les débats révolutionnaires et l’évolution de la pratique judiciaire au cours du XIX^e siècle on pourra mieux apprécier comment les médecins réunis autour des Archives d’anthropologie criminelle (AAC) se situent dans le grand débat du début du siècle suivant. Retracer à grands traits cette histoire va mettre en valeur le poids du contexte politique et social, de l’histoire, des représentations scientifiques comme le rôle des medias prompts à utiliser l’événement pour façonner l’opinion publique. Enjeu de civilisation - des conceptions différentes de l’homme en société s’opposent - la peine de mort est aussi au cœur de l’affrontement politique et des conflits de pouvoir entre les divers intervenants sur la scène judiciaire. Au XIX^e siècle : une peine peu contestée mais de moins en moins appliquée 3Dans le cadre de la refonte de l’ensemble des institutions du pays, l’Assemblée Constituante débat en 1791 de l’établissement de nouvelles pénalités plus en harmonie avec une vision optimiste de l’homme estimé apte à s’amender. Défendue notamment par Robespierre et Duport, l’abolition de la peine de mort se heurte aux partisans de son maintien, majoritaires au sein du Comité de législation criminelle. Toutefois la différence est grande par rapport à l’Ancien régime : restant placée au sommet de l’échelle pénale, la peine capitale voit son champ d’application considérablement restreint (on passe de plus d’une centaine à une trentaine de crimes passibles de mort, crimes en majorité de nature politique) et tous les supplices qui accompagnaient jusqu’alors la peine capitale sont abandonnés. Dans le même sens, l’adoption de la guillotine comme instrument unique de l’exécution s’inscrit bien dans les valeurs d’une société qui se veut égalitaire et plus humaine (rapidité du châtiment, absence de souffrance inutile, dignité d’une mort instantanée). 4Les choix faits sont à replacer dans le contexte de 1791 : l’opinion majoritaire - telle qu’on peut la discerner dans les cahiers de doléances - est favorable à la peine de mort pourvu qu’elle soit appliquée à un petit nombre de cas et les Constituants sont plein de confiance dans la nouvelle procédure pénale susceptible d’éviter les erreurs judiciaires, sans compter que l’humanité nouvelle bénéficiant de bonnes lois va, pense-t-on, devenir moins violente et commettre moins de crimes. En même temps, les premières résistances royalistes à la Révolution comme le début du mouvement populaire rendent prudents les nouveaux gouvernants : il importe de ne pas désarmer la révolution bourgeoise et de conserver la possibilité d’éliminer les opposants politiques. De même le choix de l’instrument résulte pour une part de la lenteur de la prise de décision (le nombre d’exécutions à réaliser incitait à adopter un moyen mécanique, plus rapide) et du rejet d’autres modes d’exécution comme la pendaison rappelant trop les débordements populaires des premiers mois de la Révolution. 5La défense de la Révolution contre ses adversaires va servir d’argument à une utilisation intensive de la “ sainte guillotine ” en matière politique, notamment pendant la période de la Terreur. Mais pour Robespierre il n’y a pas de contradiction : l’élimination des opposants permettra de sauvegarder l’acquis révolutionnaire et de bâtir un monde nouveau dans lequel la peine capitale n’aura plus lieu d’être. Cette attitude reste celle des Thermidoriens : en l’an IV la Convention se sépare symboliquement sur la décision d’une abolition reportée à la fin de la guerre : “A dater du jour de la publication de la paix générale, la peine de mort sera abolie dans la République française” (4 brumaire an IV). 6On sait que ce vœu ne sera jamais accompli et que le régime napoléonien va consacrer la peine de mort dans le Code pénal de 1810 qui marque un retour certain au droit criminel d’ancien régime. Le nombre de crimes entraînant la mort est accru (36 contre 32 en 1791), la tentative est assimilée au crime consommé, les peines - fixes - ne peuvent être modulées et l’on renoue avec les supplices (ablation du poing pour les parricides). La pratique des cours d’assises renforce l’impression d’un “Code de fer”, appliqué sans nuance par des jurys composés de grands propriétaires inquiets devant les troubles sociaux liés aux crises de subsistances. Le nombre de condamnations capitales est considérable dans les deux premières décennies du XIX^e siècle, presque toujours plusieurs centaines par année avec un record dépassant les 500 condamnés en 1816 et 1817 (cf. graphique ci-dessous), soit en pleine crise de subsistances et pendant les premières années d’une Restauration avide de revanche (Terreur blanche). Agrandir Original (jpeg, 67k) Sources du graphique Aubusson de Cavarlay (Bruno), Huré (Marie-Sylvie), Pottier (Marie-Lys). « Les statistiques criminelles de 1831 à 1981 », Déviance et société, 1989, n° 5, p. 182-183. 7Certes le nombre d’exécutions est moindre, moins du fait des grâces accordées (peu fréquentes) qu’en raison des nombreux arrêts de contumace. Mais la sévérité du Code est telle - on peut admettre que les dernières décennies de l’Ancien régime sont loin d’avoir connu une telle hécatombe - que les jurys commencent, à la fin des années 1820, à le remettre en cause, soit en pratique (verdicts d’acquittement pour éviter une peine capitale), soit en adressant au gouvernement des pétitions pour demander sa réforme dans un sens plus humain, prenant mieux en compte les circonstances propres à chaque crime. 8Une telle répression n’est pas sans relancer périodiquement le débat sur la peine capitale. A la fin de la Restauration et au début des années 1830, des écrivains comme Victor Hugo (Le dernier jour d’un condamné, 1829) et Lamartine reprennent les thèmes de la philosophie humanitaire qui avait inspiré Beccaria (refus du talion et souci de l’amendement du coupable, absence d’intimidation de l’échafaud, danger de l’erreur judiciaire irréparable, etc.). Des hommes politiques, tel Guizot (La peine de mort en matière politique, 1822), s’inscrivent également dans le courant abolitionniste, en réclamant surtout la suppression de la mort en matière politique. La révolution de juillet 1830 renforce les positions de abolitionnistes sans qu’ils puissent toutefois l’emporter. Mais leur pression compte pour beaucoup dans l’adoption des circonstances atténuantes (permettant d’abaisser la pénalité encourue) qui, de fait, remet au jury le soin d’infliger la peine capitale en fonction de l’évolution des mœurs. Déjà admis en 1824 pour quelques rares crimes, l’usage des circonstances atténuantes va réduire de manière très significative le nombre de verdicts capitaux, d’autant que la même loi de 1832 supprime la peine de mort pour 9 cas supplémentaires dont le faux monnayage et le vol qualifié. Elle supprime également la mutilation en cas de parricide. La révolution de 1848, comme celle de 1830, redonne à nouveau espoir aux abolitionnistes : mais, si, dans un souci d’écarter le spectre de la Terreur associé à la première République, le gouvernement provisoire décrète “la peine de mort est abolie en matière politique” (28 février 1848), l’intervention de Victor Hugo en faveur d’une extension aux crimes de droit commun est repoussée en cette même année 1848. 9L’influence du mouvement abolitionniste se renforce donc au lendemain des révolutions, quand les espérances démocratiques animant leurs promoteurs paraissent pouvoir se concrétiser. Les périodes de réaction conservatrice ou de régime autoritaire connaissent au contraire un regain de condamnations à mort, comme on le constate pour l’Empire autoritaire (années 1850) ou pendant l’Ordre moral. De même les périodes de guerre du XXe siècle sont suivies de brusques poussées répressives, particulièrement à la fin des années 1940 où le nombre de condamnations à mort (hors répression politique) retrouve celui du maximum atteint sous le Second Empire. Au-delà des fluctuations de la criminalité, il semble bien que la conjoncture politique influe fortement sur le nombre de verdicts capitaux, particulièrement après des périodes troublées (révolutions, guerres). Il reste que, sur le long terme, depuis les années 1850, les jurys prononcent de moins en moins de peines capitales. De plus, à partir des début de la Troisième République, les grâces présidentielles accordées réduisent de beaucoup le nombre d’exécutions. 10Tout se passe comme si, dans les faits, on hésitait de plus en plus à prononcer la peine de mort, et plus encore, à l’exécuter. Significatif également est le retrait de la guillotine de la scène publique. Alors qu’au début du 19e siècle l’échafaud était dressé sur une place centrale, que l’exécution avait lieu de préférence un jour de grande affluence (un marché), en plein midi, à partir des années 1830 l’exécution va se faire de plus en plus discrète en cherchant à éviter la foule des spectateurs dont on trouve la présence malsaine : pratiquée au petit matin, aux barrières des cités, sans échafaud depuis 1872, sans annonce à l’avance, l’opération se fait, autant que possible, mais sans jamais y parvenir vraiment, en catimini, signifiant à l’évidence que les autorités ont pris conscience de l’absence d’exemplarité, voire d’intimidation, de la peine capitale. La décision, prise en 1939, de guillotiner à l’intérieur de la prison conclut cette évolution. Honteuse, la guillotine se cache et cela donne naturellement un argument supplémentaire aux abolitionnistes, comme l’illustre bien le grand débat de 1906-1908 quand les radicaux mettent à l’ordre du jour du Parlement l’abolition de la peine de mort. Le débat de 1906-1908 : politique, opinion, évènement et medias 11L’initiative est à porter au crédit des radicaux, grands vainqueurs des élections de 1906 (Armand Fallières élu président de la République en janvier, majorité de gauche à dominante radicale aux législatives de mai) et désormais maîtres du gouvernement (Clemenceau président du conseil en octobre). Or depuis les origines - programme de Belleville, 1869 - le radicalisme préconise des réformes profondes en matière de justice et de libertés, et, en particulier, l’abolition de la peine de mort. Composé d’un grand nombre d’avocats, le parti radical souhaite faire évoluer la société vers plus de justice et de liberté par le droit. Contrôlant le pouvoir, il peut passer aux actes en 1906, d’autant plus qu’une conjoncture politique et sociale tendue (troubles des inventaires liés à la Séparation de l’Eglise et de l’Etat, nombreuses grèves inspirées par le syndicalisme révolutionnaire animant la CGT, grèves d’ouvriers agricoles et troubles dans le Midi viticole, premières grèves dans la fonction publique), l’incite à prendre une mesure phare et symbolique comme la suppression de la peine capitale : il peut ainsi espérer fédérer tous les députés de gauche et masquer à bon compter d’éventuels abandons de son programme en matière sociale. C’est pourquoi l’initiative de deux députés socialistes tendant à une abrogation indirecte par la suppression des crédits au bourreau a été écartée au bénéfice d’un projet de loi déposé en novembre 1906, afin d’avoir un débat officiel : la peine capitale serait abolie hors la répression des crimes prévus par le code de justice militaire en temps de guerre, et remplacée par une peine d’internement perpétuel. Discuté dans une commission parlementaire plusieurs fois remaniée au gré de l’évolution de l’opinion, le projet fut repoussé en décembre 1908 par 330 voix contre 201 sur 531 votants. Entre temps, en juillet 1907, le congrès radical et radical-socialiste avait demandé... le maintien de la peine de mort, à exécuter à l’intérieur de la prison. 12Comment expliquer cet échec et le changement d’attitude de nombre de radicaux ? Dès le départ, le projet s’est heurté aux rétentionnistes qui ont su exploiter un fait divers sordide, survenu à point nommé pour développer une campagne d’opinion contre le projet. Deux mois après son dépôt, le 27 janvier 1907, un petit bourgeois déclassé, Albert Soleilland viole et assassine à Paris la fillette de ses voisins, Marthe Eberling. La presse s’empare de ce crime et attise le sentiment d’insécurité de la population : plusieurs dizaines de milliers de parisiens assistent aux obsèques de la victime. Condamné à mort en juillet, Soleilland est gracié en septembre par le président Fallières qui, depuis le début de son mandat, se refuse à faire appliquer la peine capitale. Flattant les fantasmes sécuritaires, la presse a beau jeu de dénoncer le laxisme des institutions, du chef de l’Etat, facteur de croissance de la criminalité et d’appeler au relèvement moral et à une politique de sévérité à l’encontre des criminels, à commencer par le maintien et l’application de la peine de mort. Le Petit parisien, le journal à plus fort tirage de l’époque, prend la tête de cette campagne morticole en organisant un referendum auprès de ses lecteurs (septembre-novembre 1907) qui, recueillant un écho certain (plus de 1 400 000 réponses, donne le résultat attendu : l’immense majorité des lecteurs se dit partisane de la peine de mort. 13Parallèlement, les rétentionnistes structurent la protestation des notables dans le même sens. La plus remarquée est celle des jurys qui adressent des vœux à la Chancellerie pour réclamer le maintien de la peine capitale et surtout son application, s’estimant dépossédés de leur pouvoir par l’usage systématique de la grâce présidentielle. Soutenus, voire incités, en sous-main par les magistrats qui prennent ainsi une revanche symbolique sur l’épuration républicaine des années 1880 et l’affaiblissement de leur influence sociale et politique, les jurys protestent ainsi au rythme des développements de l’affaire Soleilland. Leur contestation se manifeste également par une poussée des verdicts capitaux (cf. graphique : années 1907-1909). Conseils généraux, conseils d’arrondissement et conseils municipaux émettent des vœux similaires et toute une frange de la petite bourgeoisie - base militante du radicalisme -, inquiète des troubles sociaux autant que de la criminalité, suit le mouvement par l’intermédiaire des chambres de commerce et des syndicats de commerçants qui transmettent également des vœux aux autorités. 14Le succès de cette campagne rétentionniste n’aurait pu réussir sans l’appui de l’opinion. Or en ce début du XX^e siècle, manifestement, la presse entretient un sentiment d’insécurité qui s’alimente à une criminalité spectaculaire (bandes organisées dans le Nord et la Drôme) devant laquelle la répression paraît inopérante, soit à cause d’une mauvaise organisation des forces de police (auquel Clemenceau remédiera), soit du fait du “ laxisme ” des juges. Une poussée relative des meurtres (plus que des assassinats), un développement de la délinquance juvénile (les Apaches) et surtout une montée de la récidive que l’on ne peut juguler donnent le sentiment que l’ “ armée du crime ” se renforce chaque jour. Pour les couches sociales qui se sentent menacées par l’évolution économique et les troubles sociaux évoqués précédemment, le fantasme sécuritaire se confond avec la réalité. Les radicaux ont rapidement senti qu’ils se heurtaient aux sentiments d’une partie de leurs électeurs et le projet d’abolition ne pouvait, dans ces conditions, qu’avorter. 15C’est dans ce contexte que les experts, en particulier, les médecins interviennent dans le débat, en affirmant haut et fort la nécessité de la peine de mort. La lecture des AAC est à cet égard instructive. Lacassagne lui-même donne à la revue les bonnes feuilles d’un ouvrage qu’il rédige en écho au débat qui se déroule au Parlement et dans l’opinion : Peine de mort et criminalité. L’accroissement de la criminalité et l’application de la peine capitale (1908). Dans la droite ligne de son soutien à la relégation des récidivistes, il justifie la peine capitale pour éliminer les incorrigibles tout souhaitant une mise à mort euphémisée, la publicité amoindrissant à ses yeux l’intimidation, aussi se dit-il partisan de la pendaison à l’intérieur de la prison, préférée à la décapitation trop sanguinaire. C’est plus sur ce terrain des techniques d’élimination que les médecins se posent en experts, examinant par exemple avec attention l’électrocution pratiquée dans certains Etats américains (Lacassagne, AAC, 1892, p. 431-440) ou s’inspirant des techniques servant à l’élimination des animaux (asphyxie préconisée par A. Corre, AAC, 1908, p. 230-241). Mais, sur le fond, ils s’inscrivent dans une perspective claire d’élimination des individus jugés irrécupérables. A. Corre l’exprime de la manière la plus claire dans son compte-rendu de l’ouvrage de Lacassagne écrit en 1908 : évoquant les “ nuisants irréductibles ”, il affirme que le principe de l’utilité sociale, fondement de la pénalité à ses yeux, implique la nécessité de la peine de mort qui “ a pour objectif la disparition des individualités les plus dangereuses. La mort suffit sans qu’il soit nécessaire de l’entourer de hors-d’œuvre, ajoutant à son horreur d’inutiles souffrances, pour un être qui va être élagué du milieu ” (A. Corre, op. cité, p. 238). 16Position sociale et conceptions idéologiques rendent comptent du sens de ces interventions. Le même A. Corre révèle incidemment les racines de classe de son attitude en critiquant avec véhémence la “pitoyabilité” : “il ne convient pas qu’elle soit déversée sur une catégorie, complaisamment appelée celle des prolétaires et des miséreux, que l’on transforme en caste d’exploitation, dont on exalte les appétits, que l’on pousse vers le parasitisme et la délinquance, vers les conditions les plus antisociales au nom du socialisme” (Idem, p. 238). Comme toujours, à l’arrière-plan des conceptions morticoles, il y a la crainte des débordements révolutionnaires et un certain mépris du peuple. De plus, en phase d’ascension sociale, les médecins cherchent à affirmer davantage leur place dans les prétoires et à compenser leur position seconde au plan politique. D’emblée Lacassagne entre dans le débat en stigmatisant le faible niveau des “ politiques, sociologues, législateurs ”, reprenant les mêmes arguments depuis Platon, alors que seuls les médecins et criminalistes sérieux sont aptes à tirer les leçons de l’expérience (le passé) et à raisonner en scientifiques (Lacassagne, AAC, 1908, p. 57). Enfin, leur pratique et surtout leurs conceptions déterminent fortement leur prise de position. Si l’école de criminologie lyonnaise se démarque du criminel-né de l’anthropologie criminelle de Lombroso, ses représentants n’admettent pas moins l’idée qu’il y a des facteurs héréditaires au crime. Dans une conception hygiéniste de la société, le pas est alors vite franchi vers des solutions de type eugénique : élimination des incorrigibles (relégation, peine de mort), voire castration proposée par le docteur Servier (AAC, 1901, p. 129-141) dans le but ouvert d’améliorer la race : si la peine de mort supprime à la fois un individu dangereux et un “ reproducteur taré ”, et si au lieu de décapiter les meurtriers, on en faisait des eunuques, cela produirait “une sélection éminemment favorable à l’amélioration de la race”. La position des médecins des AAC en faveur du maintien de la peine de mort était donc attendue, même si elle fut relativement discrète et tardive et certainement d’un impact moindre que l’intervention des jurys ou de la presse dans la mise en échec du projet radical. 17On retrouve, lors du dernier grand débat précédant l’abolition de la peine capitale, certains éléments de celui du début du siècle, notamment le rôle des medias autour de quelques affaires emblématiques dans les deux camps. Les exécutions de Buffet et Bontems (1972), puis de Christian Ranucci (1976) comme l’affaire Patrick Henry (1977) sont au cœur de l’affrontement d’idées dans l’opinion, au Parlement et dans différentes commissions d’experts, débat qui débouche finalement sur l’abolition pour les seuls mineurs (1980) et sur un texte... sécuritaire au début de 1981 (loi “ Sécurité et Liberté ”). L’état de grâce qui suit la victoire de la gauche au printemps 1981 et l’absence d’opposition permettent au garde des sceaux Robert Badinter de faire adopter sans difficulté l’abolition promulguée le 9 octobre suivant. La France rejoignait, avec retard, la grande majorité des Etats européens ayant aboli depuis longtemps la peine capitale. On peut se demander si la spécificité de l’histoire française, marquée d’une forte empreinte révolutionnaire, ne rend pas compte, en partie, de la réticence des classes dominantes à abandonner une arme face à l’ “indiscipline” populaire : le pas vers son abandon est franchi quand on estime que le temps des révolutions est terminé. Haut de page Bibliographie Archives de l’anthropologie criminelle (AAC) Kocher (Adolphe). « Exécution de Rocchini à Sartène », AAC, 1888, p. 589-599. Lacassagne (A.). « Les exécutions électriques aux Etats-Unis, AAC, 1892, p. 431-440. Bérard (A.). « La publicité des exécutions capitales », AAC, 1894, p. 121-134. Blanc (Léon). « Notes sur l’exécution de Busseuil », AAC, 1894, p. 377-382. Raux. « Note relative à l’exécution de la peine des travaux forcés, la transportation, la relégation, l’application du régime d’emprisonnement individuel, la substitution de certaines peines de réclusion aggravée à la peine de mort ou aux travaux forcés à perpétuité », AAC, 1896, p. 605-618. Servier (dr.). « La peine de mort remplacée par la castration », AAC, 1901, p. 129-141. Lacassagne (A.). « Peine de mort et criminalité. L’accroissement de la criminalité et l’application de la peine capitale », AAC, 1908, p. 57-74. Corre (A.). « A propos de la peine de mort et du livre du professeur Lacassagne. Peine de mort et criminalité », AAC, 1908, p. 230-241. Legrand (Max-Albert). « La peine de mort et les châtiments corporels appliqués aux criminels (l’opinion des intéressés) », AAC, 1908, p. 689-696. Dupré (E.). « L’affaire Soleilland et les crimes similaires (viol et meurtre d’enfants) », AAC, 1910, p. 53-75. Lacassagne (A.). « Les exécutions militaires des condamnés à mort : Mémoire de Dujardin-Beaumetz, Décret consécutif ; autres documents », AAC, 1910, p. 881-992. Bibliographie historique Berlière (Jean-Marc). Le crime de Soleilland (1907). Les journalistes et l’assassin, Paris, Tallandier, 2003, 240 p. Bertrand (Régis), Carol (Anne) (dir.). L’exécution capitale, une mort donnée en spectacle XVI^e - XX^e siècle, Aix-en-Provence, Publications de l’Université de Provence, 2003, 282 p. Bessette (Jean-Michel). Il était une fois...la guillotine, Paris, Editions Alternatives, 1982, 126 p. Imbert (Jean). La peine de mort, Paris, PUF, coll. Que sais-je ? n° 1834, 1989, 128 p ; 2^e éd., 1993, 127 p ; 3^e éd., 1998, 126 p. Le Quang Sang (Julie). La loi et le bourreau. La peine de mort en débats (1870-1985), Paris, L’Harmattan, 2001, 266 p. Sources du graphique Aubusson de Cavarlay (Bruno), Huré (Marie-Sylvie), Pottier (Marie-Lys). « Les statistiques criminelles de 1831 à 1981 », Déviance et société, 1989, n° 5, p. 182-183. Mickeler (Guillaume). La peine de mort et les travaux forcés à perpétuité devant la cour d’assises d’Eure-et-Loir (1811-1900), thèse de doctorat en droit, Paris-Saint-Maur, 1999, tome 2, p. 786-789. Haut de page Table des illustrations Crédits Sources du graphique Aubusson de Cavarlay (Bruno), Huré (Marie-Sylvie), Pottier (Marie-Lys). « Les statistiques criminelles de 1831 à 1981 », Déviance et société, 1989, n° 5, p. 182-183. URL http://criminocorpus.revues.org/docannexe/image/129/img-1.jpg Fichier image/jpeg, 67k Haut de page Pour citer cet article Référence électronique Jean-Claude Farcy, « La peine de mort : pratique judiciaire et débats », Criminocorpus [En ligne], Histoire de la criminologie, 3. Criminologie et droit pénal, mis en ligne le 13 avril 2010, consulté le 27 décembre 2013. URL : http://criminocorpus.revues.org/129 ; DOI : 10.4000/criminocorpus.129 Haut de page Auteur Jean-Claude Farcy Articles du même auteur * Quelle histoire pour la Justice ? [Texte intégral] Paru dans Criminocorpus, Varia * Quelques problèmes d'analyse de la délinquance juvénile à la fin du XIXe siècle. L'exemple parisien [Texte intégral] Paru dans Criminocorpus, Justice des mineurs * Les camps d’internement de 14-18 [Texte intégral] Paru dans Criminocorpus, Varia * Francis Pomponi, Vendetta, justice et politique en Corse. « L’affaire Viterbi » (1789-1821) [Texte intégral] Alata, Colonna Édition, Coll. « Histoire », 2010, 221 p. Paru dans Criminocorpus, Années antérieures * Jean-Charles Asselain, L’argent de la justice. Le budget de la justice en France de la Restauration au seuil du XXI^e siècle [Texte intégral] Bordeaux, Presses Universitaires de Bordeaux, 2009, 551 p. Paru dans Criminocorpus, Années antérieures * Jean-Pierre Royer, Jean-Paul Jean, Bernard Durand, Nicolas Derasse, Bruno Dubois, Histoire de la justice en France du XVIIIe siècle à nos jours [Texte intégral] Paris, PUF, Coll. Droit fondamental, Classiques, 4^e édition revue et mise à jour, 2010, 1305 p. Paru dans Criminocorpus, Années antérieures * Tous les textes... Haut de page Droits d’auteur Tous droits réservés Haut de page Sommaire - Document suivant Navigation Index * Auteurs * Mots-clés * Géographique * Chronologique * Années Dossiers * Musique et Justice * Justice et détention politique * Justice des mineurs * Figures de faux-monnayeurs du Moyen Âge à nos jours * Bertillon, bertillonnage et polices d'identification * Histoire de la police * Crimes et criminels au cinéma * Les bagnes coloniaux * Histoire de la criminologie * Varia Comptes rendus * 2013 * Années antérieures Actes de colloques et de journées d'études * L’aménagement des peines privatives de liberté : l’exécution de la peine autrement (Paris, 3-4 novembre 2011) * "Théâtre et Justice : autour de la mise en scène des Criminels de Ferdinand Bruckner par Richard Brunel" (Valence, 14-15 octobre 2011) * Le SMPR de Marseille a 30 ans : Histoire et engagement, regards croisés (24 juin 2010) La Revue * Politique éditoriale * Équipe éditoriale * À propos * Crédits Appel à contribution * Proposer un article * Conseils aux auteurs Accès membres Login ____________________ Mot de passe ____________________ (BUTTON) Se connecter (BUTTON) Annuler Suivez-nous * Facebook * Twitter * Flux RSS Lettres d’information * La lettre de Criminocorpus * La Lettre d’OpenEdition Affiliations/partenaires * Logo CNRS * Logo Sciences Po * Logo Ministère de la Justice et des Libertés * Logo Université Paris 5 Descartes * Logo Archives nationales d'outre-mer * Revues.org ISSN électronique 2108-6907 Plan du site – Politique éditoriale – Équipe éditoriale – À propos – Crédits – Flux de syndication Nous adhérons à Revues.org – Édité avec Lodel – Accès réservé OpenEdition: * OpenEdition Books + OpenEdition BooksLivres en sciences humaines et sociales + Livres + Éditeurs + En savoir plus * Revues.org + Revues.orgRevues en sciences humaines et sociales + Les revues + En savoir plus * Calenda + CalendaAnnonces scientifiques + Accéder aux annonces + En savoir plus * Hypothèses + HypothèsesCarnets de recherche + Accéder aux carnets + En savoir plus * Lettre & alertes + LettreS'abonner à la Lettre d'OpenEdition + Alertes & abonnementsAccéder au service * OpenEdition Freemium Rechercher__________ Submit (*) dans la revue ( ) dans OpenEdition * + Titre : Criminocorpus, revue hypermédia En bref : Publication de travaux sur l'histoire de la justice, des crimes et des peines A publication dedicated to the study of justice, crimes and punishments Sujets : Histoire, Criminologie, Approches de corpus ; enquêtes ; archives + Dir. de publication : Marc Renneville Éditeur : Criminocorpus Support : Électronique EISSN : 2108-6907 + Accès : Open access Freemium + Voir la notice dans le catalogue OpenEdition * DOI / Références + Citer cette référence * * Du même auteur + Articles du même auteur dans la revue o Jean-Claude Farcy # Quelle histoire pour la Justice ? [Texte intégral] Paru dans Criminocorpus, Varia # Quelques problèmes d'analyse de la délinquance juvénile à la fin du XIXe siècle. L'exemple parisien [Texte intégral] Paru dans Criminocorpus, Justice des mineurs # Les camps d’internement de 14-18 [Texte intégral] Paru dans Criminocorpus, Varia # Tous les textes * #publisher ParisMatch.com - A la une ParisMatch.com - Actu ParisMatch.com - Chroniques ParisMatch.com - Culture ParisMatch.com - People ParisMatch.com - Images ParisMatch.com - Royal Blog ParisMatch.com - Videos ParisMatch.com - Vivre ParisMatch.com - Web Radio alternate * Europe 1 * Le JDD * PARIS MATCH * Le LAB E1 * Inscrivez-vous * Connectez-vous se connecter ____________________ ____________________ Mot de passe oublié Valider * recherchez sur Parismatch rechercher recherchez sur Parismatch ____________________ Trouver * [INS: Abonnez-vous abonnez-vous :INS] Abonnement couv soit 39% de reduction 3 mois [13 numéros] d’abonnement à Paris Match 19.90€ au lieu de 32.50€ [INS: Je m’abonne ! :INS] parismatch sur ipad Paris Match également disponible sur ipad Pour toute question : Tél. : 02 77 63 11 00 parismatchabonnements@cba.fr [INS: Toutes les offres :INS] * [INS: retrouvez Parismatch sur Youtube :INS] * [INS: retrouvez Parismatch sur Twitter :INS] * [INS: retrouvez Parismatch sur Facebook :INS] * [INS: retrouvez Parismatch sur Google plus :INS] [INS: Paris Match :INS] Europe1 * Accueil * Actu + Politique + Faits divers + Société + International + Médias + Santé + Sport + Economie * People + Musique + Cinéma + Politique + Télévision + Sport + Spectacles * Royal Blog * Culture + Cinéma + Livres + Musique + Spectacles + Art + Cannes + Festival de Deauville + Festival de Marrakech * L'Instant * Photos * Vivre + Mode + Voyage + Luxe + Automobile + Gastronomie + High-Tech + Art de vivre + Argent * [INS: Services :INS] + [INS: Abonnez-vous :INS] + [INS: Anciens numéros :INS] + [INS: Tirages Photo :INS] + [INS: Emploi :INS] + [INS: Voyages :INS] + [INS: Immobilier :INS] Actu > International > Warren Hill, symbole du débat sur la peine de mort Etats-Unis Warren Hill, symbole du débat sur la peine de mort Warren Hill, symbole du débat sur la peine de mort Warren Hill © REUTERS/Georgia Department of Corrections/ Le 18 juillet 2013 | Mise à jour le 19 juillet 2013 Marie Desnos Tweeter L'exécution de Warren Hill soulève deux questions de constitutionnalité: la première, concernant la peine de mort en cas de déficience mentale, et la seconde sur la méthode utilisée, à savoir l'injection d'un produit controversé. Warren Lee Hill, ce Noir américain dont le retard mental a été avéré, pourrait bien échapper une énième fois à son exécution. Le dernier recours en date de son avocat, Brian Kammer –jugé recevable lundi- a en effet été examiné par un juge du comté de Fulton (Géorgie), Gail Tusan, jeudi. Ce dernier a estimé qu'une récente loi de l’Etat, qui protège l’identité des fabricants et fournisseurs du produit létal - le Pentobarbital-, ne respectait pas tous les droits du condamné et lui causait «un tort irrémédiable». Les avocats de l'Etat de Géorgie ont fait immédiatement appel auprès de la Cour suprême de Géorgie, qui pourrait prendre une décision vendredi. Rappelons que l’ordre d’exécution fixé le 3 juillet par le tribunal d'un comté de Géorgie est valable du 13 au 20 juillet. Initialement fixée au 15 juillet, la mise à mort de Warren Hill doit avoir lieu à 19 heures vendredi (23 heures GMT soit une heure samedi en France) à la prison de Jackson (Sud-Est des Etats-Unis). Mais l'échéance semble presque intenable. Ce que les défenseurs des droits de l’Homme espèrent, c’est gagner encore du temps bien sûr, mais surtout que la Cour suprême accorde elle-même un sursis à exécution jusqu’à ce qu’elle se prononce sur un autre recours intenté en parallèle, celui en Habeas Corpus, en septembre. Mais à l’heure actuelle, «la Géorgie peut encore passer en force», prévient Anne Denis, responsable de la commission Abolition de la peine de mort pour Amnesty International France, interrogée par Paris Match. L’homme de 53 ans, dont 22 dans le couloir de la mort, a écopé de la peine capitale en 1991 pour le meurtre à la matraque d'un codétenu, Joseph Handspike, l’année précédente, alors qu'il purgeait déjà une peine de réclusion à perpétuité pour le meurtre de sa compagne en 1985. Mais son cas, qui fait débat depuis de nombreuses années, soulève deux problèmes constitutionnels. I/ La question de la déficience mentale Warren Hill est doté d'un quotient intellectuel (QI) de 70, le niveau généralement reconnu par les experts pour établir un diagnostic de retard mental –la moyenne étant de 100. Or, dans une décision de 2002 (L'arrêt «Atkins contre Virginie»), la Cour suprême des Etats-Unis a interdit l'exécution de condamnés souffrant de handicaps mentaux. Toutefois, la plus haute juridiction américaine a laissé à chaque Etat le soin de fixer les critères pour considérer un individu handicapé. En l’occurrence, la Géorgie exige que le retard mental soit prouvé «au-delà d'un doute raisonnable» -alors que la majorité des 32 États appliquant encore la peine capitale se contentent d’«une prépondérance de la preuve». «Un critère fixé par l’Etat du Sud dans les années 1980, soit bien avant l’arrêt Atkins», souligne Anne Denis. Une limite qui n’a donc pas changé depuis. Dans le cas de Warren Hill, si un juge a reconnu en 2003 qu’il était attardé intellectuellement, il a estimé que ce retard ne franchissait pas ce seuil de certitude –un jugement confirmé en appel. Revirement de situation au début de l’année: les trois médecins qui avaient précédemment estimé que le quinquagénaire n’était pas déficient mental ont retourné leur veste. «Après avoir examiné les résultats de mon évaluation antérieure (…), je crois que mon jugement concernant M. Hill (…) était une erreur», a ainsi déclaré Thomas Sachy, un psychiatre légiste, à l'«Atlanta Journal Constitution». Les experts ont expliqué qu'ils n'avaient à l'époque pas disposé de toutes les informations nécessaires pour établir un bon diagnostic, qui plus est avait été rendu «dans l’urgence». Ce qui lui a accordé un nouveau sursis. Mais le 22 avril 2013 au sujet de Warren Hill, un cour a statué à deux contre un que la loi de 1996 excluait sa nouvelle requête. Une application trop stricte de la loi, qui aboutit à des dérives Lorsque le président Bill Clinton a promulgué le Antiterrorism and Effective Death Penalty Act, ou Loi relative à la répression du terrorisme et à l'application de la peine de mort, le 24 avril 1996, il a déclaré: «Depuis trop longtemps, et dans de trop nombreux cas de condamnation à mort, les appels interminables empêchent la justice d'être rendue. Désormais, les criminels qui se sont vu infliger la peine capitale pour leurs actes odieux ne pourront plus y avoir recours pour retarder leur exécution.» Concrètement, cette loi vise à limiter la multiplication des recours quand une peine de mort a été prononcée. «Depuis, la justice se retranche derrière ce texte pour ne pas examiner les recours sur le fond», regrette Anne Denis. En avril dernier, le jury a en effet motivé sa décision ainsi: «Nous avons considéré avec attention et circonspection les observations dissidentes de notre collègue. Néanmoins, nous sommes tenus d'appliquer les dispositions de la Loi relative à la répression du terrorisme et à l'application de la peine de mort.» Néanmoins, au vu de l’avis désormais unanime des experts concernant le retard mental de Warren Hill, ses avocats ont déposé une requête en Habeas Corpus (procédure, intentée devant la Cour Suprême des Etats-Unis, qui vise à vérifier que les droits constitutionnels du condamné ont été respectés). Si la Cour estime «que les preuves de sa déficience mentale n’ont pas suffisamment été prises en compte, elle pourrait renvoyer l’affaire devant un tribunal inférieur», nous a expliqué Anne Denis. Problème: le dossier ne doit être examiné qu’en septembre. Et cette requête n’est pas suspensive. Autrement dit, Warren Hill sera peut-être exécuté d’ici là. Et ce, sachant que par deux fois déjà, la Cour suprême a estimé qu’en vertu de la loi de 1996, il était trop tard pour lui. Amnesty International dénonce l’application trop stricte de cette loi, qui aboutit à des dérives. En avril dernier, la juge dissidente avait abondé en ce sens. «L'État de Géorgie et la majorité […] estiment qu'un tribunal fédéral ne peut pas examiner les éléments nouveaux et convaincants concernant [Warren] Hill au motif que les garde-fous établis par le Congrès dans le cadre de la [loi de 1996] nous interdisent de permettre à une personne présentant un retard mental d'invoquer son droit constitutionnel à ne jamais être exécuté, avait-elle écrit. Les effets pervers d'une telle application de la loi sont que les tribunaux fédéraux doivent acquiescer, voire fermer les yeux, lorsqu'un État insiste pour procéder à l'exécution, pourtant anticonstitutionnelle, d'une personne présentant un trouble mental, poursuivait-elle. (…). L'idée que les tribunaux ne sont pas autorisés à reconnaître qu'une erreur a été commise alors que cela empêcherait une exécution est totalement incroyable dans un pays qui non seulement se targue d'avoir le système judiciaire parfait mais tente aussi de l'exporter dans le reste du monde comme un modèle d'équité. » II/ la méthode d’exécution Depuis 1982, la méthode la plus courante pour exécuter les condamnées consistait en trois injections: une pour endormir, une pour paralyser et une pour provoquer l’arrêt cardiaque. Mais depuis quelques années, un nouveau procédé, déjà adopté dans plusieurs Etats, a simplifié la procédure en une seule injection. Le plus souvent, le Pentobarbital –un barbiturique fabriqué par un laboratoire danois, - est, ou du moins était, utilisé. Car lorsque cela s’est su, en 2011, le laboratoire en question a affirmé être contre cette pratique, et des voix se sont élevées pour dénoncer un procédé lent et douloureux –et donc contraire au 8^e amendement de la Constitution, qui interdit les traitements cruels et inhumains. Suite à cela, l'Union européenne a refusé d’exporter des produits susceptibles d'être utilisés pour infliger la peine capitale. En conséquence, des pratiques plus ou moins obscures ont émergé. Depuis cet «embargo», «la Géorgie a déjà exécuté deux personnes avec des produits achetés dans des officines derrière un parking en Grande-Bretagne», relate Anne Denis. «Les exécutions s’étaient mal passé, ce qui avait fait scandale. Suite à quoi une plainte de la société civile avait été déposée pour demander que l’agence du médicament américaine interdise cette pratique, mais ce qu’elle s’est contentée de faire, c’est de saisir les produits acquis dans ces conditions», poursuit l’experte d’Amnesty. Mais depuis, une loi protégeant l’identité des fournisseurs a semé le trouble sur ces restrictions. Les conditions d’exécution des condamnées à mort ne sont «plus transparentes du tout», déplore la spécialiste. C’est sur ce point que Warren Hill a obtenu son dernier sursis –le troisième. La peine de mort en Géorgie et aux Etats-Unis Rappelons que cet Etat est celui qui a mis à mort Troy Davis, le 21 septembre 2011, malgré des doutes sur sa culpabilité. Qu’il n’y est pas possible de demander un recours en grâce auprès du gouverneur (c’est le comité des grâces qui statue sur la question, et il a déjà refusé de gracier Warren Hill en 2012.) Néanmoins, personne n’y a été exécuté en 2012, et «seulement» un condamné (Andrew Cook) l’a été cette année. Anne Denis veut voir une évolution des mentalités, en Géorgie et plus généralement aux Etats-Unis. Le Maryland est devenu le 15 mars le 18e Etat américain abolitionniste. «Pas mal de projets de loi ont fleuri soit pour abolir soit pour encadrer la peine de mort», note la militante des droits de l’Homme. Et de citer l’Alabama, l’Arkansas, le Colorado, ou encore l’Oregon – où le gouverneur démocrate John Kitzhaber a annoncé dès novembre 2011 qu'il n'autoriserait plus de nouvelle exécution dans cet Etat du nord-ouest des Etats-Unis jusqu'à la fin de son mandat. Même au Texas, un projet de loi a été déposé demandant à ce qu’un test ADN soit systématiquement effectué avant les procès quand la peine de mort est susceptible d’être demandée», se félicite Anne Denis. (Rappelons qu’Hank Skinner avait dû attaquer au civil pour obtenir ces tests.) Anne Denis constate, en outre, que «l’Eglise catholique prend de plus en plus position ouvertement» contre la peine de mort. Et qu’elle est, enfin, de moins en moins prononcée, «ce qui prouve que les jury sont moins enclins à condamner à la peine capitale.» «On voit un mouvement, une tendance» abolitionniste, conclut-elle. (BUTTON) A lire * > Peine de mort. Warren Hill de nouveau sauvé de justesse * > Sandrine Ageorges-Skinner: "On est vraiment optimistes" * > Troy Davis a été exécuté * Etats-Unis * Mort * Peine de mort * Débat * terrorisme * Droits de l'homme * meurtre Réaction(s) Connectez vous ou inscrivez-vous pour laisser un message. se connecter ____________________ ____________________ (BUTTON) Valider* Champs obligatoires ____________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Saississez ce code de sécurité : [______________________ (BUTTON) Envoyer une réaction * Par DenisRoy 1 0 X Pour valider votre évaluation, saississez ce code de sécurité : [] ____________________ (BUTTON) Valider Posté le 01/09/2013 à 22h04 [INS: (Signaler un abus) :INS] La rhétorique du support à la peine de mort ne peut être supportée que par un échafaudage fragile d'arguments. La pierre d'assise de cette rhétorique demeure toutefois difficilement avouable : la vengeance. Le texte derrière ce lien approfondi la réflexion. http://bouteillesalamer.com/www.bouteillesalamer.com/Blogue/Entrees /2013/8/31_Pourquoi_la_peine_de_mort_au_juste.html (BUTTON______________) Répondre ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Connectez-vous ou inscrivez-vous pour laisser un message ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ [] ____________________ (BUTTON) Envoyer IFRAME: http://cshoppingbox.partner.leguide.com/parismatch940/001_accueil.htm EN IMAGES Plus de photos [INS: Plus de photos :INS] Beyrouth en plein chaos Un proche de Saad Hariri tué Beyrouth en plein chaos Profession chasseur de tornades En images Profession chasseur de tornades Votez pour l’homme le mieux habillé de l’année En images Votez pour l’homme le mieux habillé de l’année Plus d’actu... 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Pour ma part je suis Pour. Certes, il y aura toujours des erreurs judiciaires. Mais quand je vois tout ce qui se passe aujourd'hui........... Un enfant est innocent quelque soit la bêtise qu'il peut faire.Un enfant est sans défense. Moi je dis que tous ces fous qui s'attaquent aux enfants méritent la guillotine. Le débat est lancé........ --------------- Maman de Lndre nle 12/01/1999 et Dio nle 13/02/2008 mood Publicité Posté le 06-08-2008 à 14:41:50 answer n°2814029 noumonia27​3 Profil : Impliqué noumonia273 Posté le 06-08-2008 à 14:47:21 answer Quand on voit le super de boulot de la justice en ce moment.... Des innocents en prison, des coupables qu'on relâche..... Faudrait déjà mettre un grand coup de botte dans la fourmilière avant de penser aux solutions radicales. Voilà mon point de vue. --------------- http://www.forum-signature.com/ticker_bv1j2fd8l67x509d.png http://www.forum-signature.com/ticker_sxbr2fd8keh92tgn.png http://www.forum-signature.com/ticker_01wu2fd8tifj6jbr.png n°2814038 manuella41 Profil : Impliqué manuella41 Posté le 06-08-2008 à 14:50:41 answer Oui Nounoumia je suis bien d'accord avec toi. Bien sûr quand je parle de peine de mort, il faut que la justice soit sûre que c'est bien le coupable!!!!!! Mais bon : un pédophile qui avoue, un meurtrier qui passe aux aveux....... --------------- Maman de Lndre nle 12/01/1999 et Dio nle 13/02/2008 n°2814051 Anonyme Invité Posté le 06-08-2008 à 14:52:34 answer Tu le dis toi même il y aura toujours des erreurs judiciares, c est pourquoi je suis contre en revanche je la trouverai applicable dans certains cas de démences extrèmes ou de récidives. C est pourquoi je comprends ta position (surtout lorsque cela concerne des enfants!) Malheureusement le système judiciaire actuellement en France laisse cruellement à désirer...donc..... n°2814059 noumonia27​3 Profil : Impliqué noumonia273 Posté le 06-08-2008 à 14:54:48 answer Oui....... Mais il arrive encore, rarement je le concois car normalement la loi l'interdit....... Mais quand on met la pression sur les acteurs principaux pour qu'ils aient des résultats, il arrive encore qu'on puisse faire avouer des choses à une personne innocente par des moyens peu orthodoxe..... Voilà pourquoi il faudrait d'abord se pencher sur la question. --------------- http://www.forum-signature.com/ticker_bv1j2fd8l67x509d.png http://www.forum-signature.com/ticker_sxbr2fd8keh92tgn.png http://www.forum-signature.com/ticker_01wu2fd8tifj6jbr.png n°2814065 Anonyme Invité Posté le 06-08-2008 à 14:56:07 answer coucou les filles ! Bon débat surtout quand on voit le monde dans lequel on vit... Pour ma part je suis pour aussi ( à condition bien sur de pas faire d'erreurs judiciaires mais bon...pas toujours si facile) mais franchement même les enfants maintenant n'ont plus d'innocence quand je vois qu'hier soir 2 ado ont lancé des pierres du haut d'une falaise en corse et qu'ils ont tué un bébé de 8 mois... je suis bouche bée je pense trop à la famille de ce bébé et à ce petit qui est mort à cause de ces 2 gamins... je trouve que le monde va de plus en plus mal... Bonne journée à vous n°2814069 natalion Profil : Régulier natalion Posté le 06-08-2008 à 14:57:49 answer coucou chaise electrique directement n°2814114 agia Profil : Régulier agia Posté le 06-08-2008 à 15:07:32 answer C'est clair que c'est une question difficile... Franchement ce qui me fait peur c'est l'erreur judiciare. Ce qui serait déjà formidable c'est que la justice fasse vraiment son travail, c'est à dire ne pas relâcher par exemple un pédophile multi récidiviste (comme ça a déjà été le cas) pour le voir faire une autre petite victime peu de temps après...ça, ça me bouffe!!!! Ce que je ne supporte pas non plus c'est de voir certaines peines RIDICULEMENT COURTES données à certains de ces salau**...Quand on mérite la prison à vie et bien on y reste à vie!!!! Du coup entre relâcher un tueur d'enfant au bout de 15 ans ou lui voir infliger la peine de mort....bin je choisi la peine de mort! Autre chose que je n'ai pas du tout supporté il y a quelques mois: reportage dans une aile de prison réservée à des femmes ayant commis des attrocités à leur enfant: sévices sexuels, actes de tortures ou meurtre...on aurait franchement dit un centre de vacances: chambre individuelle (et oui, je ne dirais pas cellule car rideaux, tv, peluches, beau couvre-lit, posters.....), porte ouverte toute la journée pour se rendre à divers ateliers, et pour certaines possibilité de sortie pour le week-end...la nana interviewée a même refusé cette sortie en disant qu'elle est très bien là et que chez elle (hors de la prison) c'est moins bien. Je rêvvvvvvvvvvvvveeeeeeeeeeeeeee!!! n°2814123 Milou36 Profil : Impliqué milou36 Posté le 06-08-2008 à 15:08:40 answer Ca c'est du sujet! Pour ma part je suis contre, pour plusieurs raisons: 1- les erreurs judiciaires (innocents qui avouent, mauvaises preuves...) Je pense qu'il vaut mieux laisser un coupable en liberté plutôt qu'un innocent en prison (ou pire...) 2- Tuer les assassins, c'est se mettre à leur niveau, qui sommes nous pour juger du droit de vie ou de mort? 3- Exécuter un assassin ne ramènera pas le ou les disparus, ne fera pas disparaitre la peine des familles, il évitera peut être une récidive mais peut entrainer une vengeance 4- Quand on voit les horreurs que certains affligent à leurs victimes...les éxécuter me paraît être une solution bien douce, trop simple et rapide. Je serais plus pour un système de cachot, pain dur et eau, en isolement, mais il parait que ça les rendrait fous, alors déjà qu'ils sont pas aidés... --------------- Il était une fois, une jeune fille qui demanda à un garçon s’il voulait se marier avec elle. Il lui répondit « non ! » Dès lors, la jeune fille vécut toujours heureuse (sans laver, ni cuisiner, ni repasser pour personne d’autre qu’elle-même) en sortant avec ses amies quand bon lui plaisait, en couchant avec qui elle voulait, en travaillant et en dépensant son argent comme elle le souhaitait. n°2814176 manuella41 Profil : Impliqué manuella41 Posté le 06-08-2008 à 15:20:03 answer En fait je me pose la question suivante : si la peine de mort était rétablie, y aurait il moins d'actes de barbaries????????????? Est ce que ça pousserait les gens à réfléchir avant de commettre l'irréparable????? --------------- Maman de Lndre nle 12/01/1999 et Dio nle 13/02/2008 n°2814205 Anonyme Invité Posté le 06-08-2008 à 15:28:57 answer Non je suis contre, et je suis contente que la France ne la pratique pas car je me sens dans un pays civilisé, j'ai peur moi aussi des erreurs judiciaire, on devrai améliorer les moyens de la justice. En revanche, si on touche à un seul cheveux de ma famille, en effet je pense que je serais capable de tuer, pas très cohérent mes propos mais bon... Avez-vous vu le film CONTRE ENQUETE avec Jean Dujardin; Bise n°2814220 lise16 Profil : Impliqué lise16 Posté le 06-08-2008 à 15:32:14 answer Je suis totalement contre la peine de mort Quand on voit que ds les pays ou elle est encore pratique ca ne sert strictement a rien je n en vois pas du tout l interet Et pourtant j ai fait partie des petites victimes de monstres qui rodent autour de nous. Je preferes les voirs souffrir privee de la chose la plus chere dans ce monde la liberte, la mort est bien trop douce pour eux. Et puis que dire des innocents qui sont tue par erreur, vous vous voyez dire a une maman bin desole on a tue votre fils par erreur vous allez vous en remettre le principal c est qu il soit reconnu innoncent. mort oui mais innocent. n°2814227 Anonyme Invité Posté le 06-08-2008 à 15:33:17 answer bj je suis pour et contre la peine de mort. je suis plus pour aflicher au monstre qui s en prenent au enfants se qu ils leurs on fait subir. je suis de belgique et chez ns y a marc dutrou vous en avez surement entendu parler.ben lui il ne merite meme pas la peine de mort il n a pas de remord pour se qu il a fait subir aux petites filles il faudrait lui faire tout se qu il leur a fait. et par dessu le marcher il ait mis dans 1cellule 5 etoile il a t.v,console,etc... et en plus il a 1 etage rien qu a lui dans sa prison pour etre sur que les autres detenus ne le tue pas et il arrive encor a se pleindre. mais a quoi pense la justice pour laisser des monstre aussi bien loti dans 1 prison au lieu de les punir. http://forum.parents.fr/images/forum/2/colere.gif n°2814230 carlota06 Profil : Expérimenté carlota06 Posté le 06-08-2008 à 15:34:08 answer moi je serai deja pour que la prison a perpetuete soit de la vraie perpete!!! deja ca ferais reflechir... paske de nos jour perpete c'est 30ans !! ca veut rien dire!! ou alors quand on condamne a 10ans c'est 10 ans pas 5 ou autre grace au remise , bonne conduite ..... deja mettre des vraies perpetes ca soulagerait pas mal les nerfs paske savoir que le pire des criminel sortira tot ou tard ca fait froid dans le dos..... qd a la peine de mort je pense aussi que c'est se rabaisser a leur niveau et que la prison a vie avec isolement et tout serait bien pire..... --------------- quand j'etais petite on me disait qu'il fallait etre tres amoureuse pour avoir un bebe.... apparement ca suffit pas!! peut etre que si finalement..... Clin d'oeil Mathias est né!!!! le 03 fevrier 2009 à 17h06!!! 3.120kg et 49cm de bonheur!!! http://b1.lilypie.com/3dxtp1.png?r=3c39fe8 http://bf.lilypie.com/Nqwlp1.png n°2814273 cyrielle31 Profil : Impliqué cyrielle31 Posté le 06-08-2008 à 15:46:19 answer Vu comment le monde actuel evolue,je serai plutôt pour. Ca ferait sans doute reflechir plus d'une personne,avant de comettre des choses plus ou moins graves.Les criminels pourraient enfin êtres freinés par quelque chose,parce que de nos jours,apparemment rien ne leur fait peur... Entre les jeunes qui restent bien souvent impunis, ceux qui sont condamnés a perpetuité en sachant pertinemment qu'a la moitié de leur peine ils seront relâchés et pourront recommencer tranquillement,et ceux qui sont reconnus comme irresponsables si facilement...ça laisse a desirer tout ça... --------------- n°2814518 Elisalou Profil : Accro elisalou Posté le 06-08-2008 à 16:41:34 answer wje suis contre sauf pour les viols et crimes d'enfants...non pardon je suis décidément contre ..........même si c horrifiant quelquefois quelques malades mentaux.... --------------- http://content.sweetim.com/sim/cpie/emoticons/000201C5.gif " Jusqu'à 13 ans, les enfants aiment leurs parents ; à 14, ils les jugent ; ensuite, ils leur pardonnent. " http://content.sweetim.com/sim/cpie/emoticons/000200DA.gif H. Taine n°2814540 elo! Profil : Accro elo994 Posté le 06-08-2008 à 16:47:16 answer archi méga incroyablement contre !!!!!! --------------- "Il ne faut jamais juger les gens sur leurs fréquentations. Tenez, Judas, par exemple, il avait des amis irréprochables." paul VERLAINE "C'est pas gravé dans nos têtes qu'on est tous des marionnettes... au fond de chacun d'entre nous, sommeille un petit Migou " http://forum.infobebes.com/static/mesimages/710664/small389115.jpg http://forum.infobebes.com/static/mesimages/710664/20120524173507.jpg n°2814565 noumonia27​3 Profil : Impliqué noumonia273 Posté le 06-08-2008 à 16:57:25 answer EUPHRASIE J'ai adoré "Contre-enquête" au moins dans l'histoire le tueur se retrouve comme ses victimes, il ne sais pas ce qui lui arrive, il ressent la peur et l'effroie à la fin..... Mais ce n'est qu'un film....... Que serait l'état d'esprit du papa ? A son tour il devient bourreau quand-même....... Mais super film ! --------------- http://www.forum-signature.com/ticker_bv1j2fd8l67x509d.png http://www.forum-signature.com/ticker_sxbr2fd8keh92tgn.png http://www.forum-signature.com/ticker_01wu2fd8tifj6jbr.png n°2815116 miss24h Profil : Impliqué miss24h Posté le 06-08-2008 à 20:14:36 answer Je suis POUR et qu'on rouvre le bagne de Cayenne. Bien que s'il devait arriver qqch à un de mes proches, qu'on donne au coupable la peine la plus courte, ça m'arrangerait....... n°2815134 steph21128​0 Profil : Fidèle steph211280 Posté le 06-08-2008 à 20:25:13 answer la peine de mort serait bien trop douce comparée aux atrocitées commises par certains.Et il y a toujours le risque d'erreurs judiciaires. est ce que, si la peine capitale existait toujours, l'espece de fou furieux aurait réfléchis avant de donner 40 coups de couteaux ce pauvre petit?Est ce que les pedophiles, craingnant pour leurs vies, decideraient de changer leur comportement? malheuresement je crois que non. --------------- {#emotions_dlg.tete5} n°2815364 jennifer 9​73 Profil : Impliqué jennifer-973 Posté le 06-08-2008 à 22:00:26 answer --------------- http://ticker.7910.org/an1cxA50g410033MTAwNDcxNGx8MjU2NDM5MWxhfG9uIHBhc nRhZ2Ugbm90cmUgYW1vdXIgZGVwdWlz.gif http://ticker.7910.org/an1cAcG0g410013MTg3ZHw2NzI5MTUwZGF8bm90cmUgcHVjZ SBub3VzIGNvbWJsZSBkZXB1aXM.gif n°2815588 lise16 Profil : Impliqué lise16 Posté le 06-08-2008 à 23:46:08 answer Juste pour vous dire que la peine de mort n a aucun effet de disuation. Les actes dont j ai ete victime on etait fait alors que la peine de mort etait encore en France. n°2815597 sev5508 Profil : Impliqué sev5508 Posté le 06-08-2008 à 23:52:56 answer La question a déjà été posé et le sujet est assez sensible, mais moi en tout cas je suis ok avec toi, je suis POUR Il y a des personnes pour qui on a vraiment la preuve (ex : fourniret) donc pour des monstres comme ca je pense qu'il al mérite vraiment, et en souffrant autant qu'il a fait souffrir ses victimes --------------- n°2815682 mewayah Profil : Impliqué mewayah Posté le 07-08-2008 à 04:54:19 answer Et bien moi, je suis CONTRE. Je vis aux USA, au Texas ou la peine de mort est toujours appliquee. Il y a toujours des meurtres abominables, des viols etc... Cela ne dissuade pas les futurs criminels. Rien que l'idee d'une erreur judiciaire me fait froid dans le dos. Ensuite, meme si toutes les preuves accusent la personne a 100%, qu'elle avoue etc... cela nous rabaisserait a son rang et ne nous ramenerait pas l'etre perdu. Une vraie perpetuite oui ! Aucune remise de peine, isolement et travaux d'interet general. Et pourquoi pas le bagne comme disait Miss24 (je crois) --------------- http://lbym.lilypie.com/ijllm6.png http://lb1m.lilypie.com/cgN0m5.png n°2815707 Framboiz34 Profil : Impliqué framboiz34 Posté le 07-08-2008 à 07:33:05 answer Moi je suis POUR !! apres tout on est pas dans une serie policier ou tous les innoncents avouent...et ou les flics les poussent a avoué.. POUR pour les cas ou il n'y a aucun doute possible et sur la masse il y en a. Et puis la perpette ca me fait bien rigoler..en plus de commetre des meurtres , viols etc...il faudrait encore payer de nos impots pour les faire vivre en prison.... voilou --------------- [b] [i] [#339966] [b] [i]Maman d'Alexis12 mois8kg610 ,73,5 cm Mon blog : cliquer ICI Ca c'est rigolo http://framboiz34.labrute.fr/ http://ticker.7910.org/as1cA6DB0360013Mjg5ZHwxMDAxNjEwanxBbGV4aXMgYQ.gi f [/i] [/b] [/#339966] [/i] [/b] Page : 1 2 Page Suivante Page Précédente Haut de page Aller à : Coups de gueule_.] Go Ajouter une réponse Infobebes » FORUM Detente et debats » Coups de gueule » La peine de mort en France Sujets relatifs help, pitié !!!! question de vie ou de mort !!!!!!!!!!!!!!!! je suis mort ....voici mon histoire (suite et fin) je suis mort ....voici mon histoire (suite ) je suis mort ....voici mon histoire (suite ) je suis mort ....voici mon histoire Merci à certaines d'avoir pris la peine d' mexpliker pinez encore un enfant de 3 ans mort... numero france telecom c'est tout mort ce soir !!! Mères porteuses autorisées en France?? Plus de sujets relatifs à : La peine de mort en France Forum MesDiscussions.Net, Version 2010.1 (c) 2000-2011 Doctissimo Software Page générée en 0.291 secondes #Flux RSS des articles Flux RSS des commentaires Quantcast IFRAME: //www.googletagmanager.com/ns.html?id=GTM-4H55 Marcoroz Pour en finir avec les partisans de la peine de mort En dehors des Juifs et d’Israël, il me semble que les sujets les plus explosifs que l’on puisse proposer au débat sont l’avortement et la peine de mort. Je trouve cela très étrange, pourtant. Comme s’il n’y avait pas pléthore de problèmes autrement plus importants et aux conséquences autrement plus graves ! Il est clair qu’en France, un certain nombre de gens n’ont pas encore compris que ces deux questions étaient déjà réglées, et de façon définitive (j’espère). De façon paradoxale, ces deux questions sont un peu liées puisque, comme je l’ai suggéré, ceux qui vitupèrent contre l’avortement sont partisans du rétablissement de la peine de mort (l’inverse n’étant pas toujours vrai). D’ailleurs, c’est invariablement de ce camp que proviennent les réactions agressives, les anathèmes et les insultes à la moindre tentative de débat. Mort.jpg Après l’avortement, je reviens donc sur la peine de mort, mais très brièvement car j’en avais déjà dit quelques mots dans un billet antérieur et quelqu’un m’avait alors écrit que tout avait déjà été dit sur ce sujet. À nouveau, je m’efforcerai de sortir des sentiers battus et je serai expéditif plutôt qu’exhaustif. En France, avant l’abolition, on exécutait en moyenne un individu tous les deux ans. Un individu tous les deux ans, pour un pays de soixante millions d’habitants ? Et certains voudraient en faire une méthode de gouvernement ? Il est vrai qu’une méthode de gouvernement, c’est bien ce qu’est la peine de mort en Chine, par exemple, où tout opposant déclaré en est passible, et dans l’Iran des mollahs où l’on pend les bahaïs et les homosexuels. Mais alors, que peut-on en conclure, sinon que la peine de mort devrait être réservée aux régimes démocratiques... Non ? Hum, hum... Que dire d’autre ? Que pour se débarrasser de Mesrine en France, ou de Baader en Allemagne, on n’a pas eu besoin de la peine de mort. N’est-il pas vrai ? Alors, à quoi diable la peine de mort pourrait-elle servir ? C’est tout. Il m’a fallu plus d’un mois pour arriver à renouveler ma page, je suis las, et il est plus de minuit. Si quelqu’un croit avoir un argument sérieux en faveur du rétablissement de la peine de mort en France (ou de son institution en Israël, ou ailleurs), je suis ouvert à la discussion. Il faut savoir cependant que les commentaires insultants ou stupides et les procès d’intention iront droit à la corbeille. * * * * * Plus + Email + Lien + Imprimer Partager l'article ! Pour en finir avec les partisans de la peine de mort: En dehors des Juifs et d’Israël, il me semble que les sujets les plus e ... * * * IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?locale=fr_FR&send=false&la yout=button_count&show_faces=false&action=like&colorscheme=light&he ight=21&href=http://marcoroz.over-blog.com/article-pour-en-finir-av ec-les-partisans-de-la-peine-de-mort-49047798.html * 18 Voir le commentaire intelligent Voir les 18 commentaires - Proposer un commentaire intelligent Précédent : Pour en finir avec les anti-IVG Retour à l'accueil Suivant : Le mystère du lac Le Blog de Marcoroz * Retour à la page d'accueil * Partager ce blog * Le blog de Marcoroz * Description : Un blog ... d'excellente tenue, tant sur le fond que sur la forme ... (Menahem) - Un des meilleurs blogs ... vos articles m'enchantent à chaque fois. (Pascal) - ... une belle plume, une vraie réflexion ... (Feenix) - ... rigueur, concision, et pas de langue de bois. (Spqr) - ... une œuvre de salubrité publique ... (Stella) - ... des idées et une approche intéressantes ... (Roland) - Beau, frais, lumineux comme ces rayons de soleil au matin ... (Pierre) Agir maintenant... Agir maintenant contre la propagande nauséabonde de France-2 (Philippe Karsenty) Libérez Pollard ! Jonathan Pollard Des articles intelligents La deuxième carrière d'Adolf Hitler (Renaud Camus) Jérusalem, Israël, Jésus et Ismaël (Léon Rozenbaum) Contrer la propagande arabe (Emmanuel Navon) Pour en finir avec les mensonges... (Guy Millière) Error Target... (Charles-Emmanuel Guérin) Le nouvel enseignement du mépris (Guy Konopnicki) L'esprit du nouvel antisémitisme (Shmuel Trigano) Les Juifs sont-il partout ? 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Des condamnés à mort ont déjà été innocentés après leur exécution C'est une violation des droits fondamentaux de l'être humain Elle réfute la possibilité de réhabilitation et de deuxième chance [spacer-vert-10.gif] [peine-de-mort-1.jpg] [bouton-1.gif] [bouton-2.gif] [bouton-3.gif] ETATS-UNIS CHINE MONDE ARGUMENTS FRANCE LIENS ACTUALITES LIVRES DVD [barre-314.gif] [barre-314.gif] Principaux arguments pour la peine de mort > Le châtiment : la peine de mort s'impose comme le moyen le plus efficace pour " rendre justice ". > La dissuasion : elle dissuade d'autres personnes de commettre des crimes graves. Quoique de récentes études aient démontré que l'opinion américaine était toujours plus partagée sur ce sujet. > La prévention : la peine de mort prévient le retour des dangereux criminels dans la société et ainsi d'éventuelles récidives. > La peine de mort affiche clairement la sévérité de la population à l'encontre des crimes particulièrement graves > Les personnes qui commettent des crimes particulièrement grave ne méritent pas de vivre > La peine de mort soulage beaucoup de victimes et de proches > Cela donne plus de marge de manoeuvre au procureur pour obtenir, par la menace, d'autres informations de l'accusé. > La peine de mort est populaire dans les pays où elles est appliquée. > D'un point de vue économique, une exécution coûte basiquement moins cher qu'un emprisonnement à vie. Mais si l'on inclut les frais de recours, toute la procédure d'exécution peut coûter plus de dix fois l'équivalent d'une incarcération à perpétuité. > Les criminels sont plus sujets à méditer et à mettre de l'ordre dans leur vie sous la pression de la mort imminente. > La peine de mort décourage les proches des victimes à " rendre justice " en marge des tribunaux. > Dans les régions où la surpopulation des prisons est devenue un véritable problème, la peine capitale est aussi perçue comme un moyen de libérer de l'espace pénitentiaire. [EMBED] Widgets Amazon.fr Revoltes.org Portail d'information sur la peine de mort / www.revoltes.org / @contactez-nous ______________________________ Rechercher IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?href=http%3A%2F%2Fwww.faceb ook.com%2Fpages%2FContre-la-peine-de-mort%2F152780914754024&width=292&c onnections=20&stream=false&header=true&height=375 #mingle Trend » Flux mingle Trend » Flux des commentaires mingle Trend » Une réintroduction de la peine de mort en France : impensable ? Flux des commentaires Jean-Pierre Chevènement, le candidat de 2012 ? 51% de femmes iront moins au cinéma suite à l’augmentation de la TVA [clearpix.gif] * * Politique * Sport * Économie * Divertissement * Lifestyle * Santé * Monde numérique [stoerer_fr.png] Politique Politique 16 novembre 2011 Marjorie Navarro Une réintroduction de la peine de mort en France : impensable ? Résumé * Une majorité de Français est contre une réintroduction de la peine de mort en France * Les 40-49 ans et les parents sont majoritairement pour une réintroduction de la peine de mort * Les non-parents et les plus jeunes sont les plus nombreux à se dire contre une réintroduction de la peine de mort __________________________________________________________________ 1981 : Abolition de la peine de mort en France Le 9 octobre dernier, l’abolition de la peine de mort en France fêtait ses trente ans après 200 ans de discussions et de débats autour de cette peine souvent considérée comme une évidence. Le non-droit de l’Etat à supprimer la vie est aujourd’hui remis en cause notamment par le Front National. Mais qu’en est-il réellement de cette pensée en France ? Si Marine Le Pen avait pu imposer l’idée d’un référendum sur la peine de mort en septembre dernier, voilà ce à quoi les résultats de ce dernier auraient pu ressembler : une réintroduction de la peine de mort n’est pas envisageable pour une majorité de Français soit 53%. Les plus en défaveur de cette peine sont les plus jeunes (67%) et les non-parents (63%). Les catégories de personnes se prononçant en faveur d’une réintroduction de la peine de mort sont les 40 à 49 ans (54%) et les parents (55%). La France, connue dans le monde comme le pays des droits de l’Homme et étant un des pays fondateurs de l’Union européenne, au sein de laquelle la peine de mort est interdite, est aujourd’hui l’antithèse d’un pays appliquant la peine de mort. Même si cette dernière a été le 35ème Etat au monde à l’abolir et l'un des derniers en Europe de l’Ouest. __________________________________________________________________ You need to upgrade your Flash Player [comment.png] [comment_arrow.png] 6 Commentaires [f_logo.png] [twitter.png] [g_plus.png] 1. le roux sagt: 19 novembre 2011 | 23 h 11 min euh, ça fait 30 ans que la peine de mort a disparu en France 2. mingle Trend sagt: 20 novembre 2011 | 11 h 02 min Merci de nous avoir signalé cette erreur. Nous l’avons corrigé :-). L’équipe mingle Trend 3. thierry sagt: 22 novembre 2011 | 19 h 34 min La presse quotidienne relate chaque jour des fait de plus en plus graves la dernière en date la jeune étudiante violé et tué sauvagement et pour finir brulé pour moi la peine n’est même pas assez dur pour ces individus 4. Mr T sagt: 15 janvier 2012 | 11 h 27 min Réintroduire la peine de mort… Quid des erreurs judiciaires? Avons nous le droit de tuer quelqu’un, quel que soit la raison? Pourquoi traiter le mal par le mal? Ne devrions nous pas abandonner le précepte « œil pour œil, dent pour dent »? 5. Pingback: Peine de mort: le désaccord franco-américain - French Morning 6. Pingback: République ou barbarie | __________________________________________________________________ Laisser un commentaire Annuler la réponse. Votre adresse de messagerie ne sera pas publiée. 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Les résultats de mingle Trend sont publiés ici. Les sondages mingle Trend sont représentatifs de la population. Tous les sondages sont réalisés selon les strictes règles et standards des études marketing. Lire la suite > * mingle – la plateforme d’opinion en France & en Europe Plus de 300 000 personnes en Europe prennent déjà part à des sondages, des études marketing et d’opinion en ligne. Devenez actif : Participer maintenant à mingle * Rejoignez-nous sur facebook * Nuage de tags Apple argent banque cancer candidat Présidentielle 2012 cinéma couple Elections 2012 enfants enseignement Euro 2012 Facebook football François Hollande gouvernement habitudes alimentaires Internet iPhone loi maladies mariage noël parents politique président présidentielle 2012 Présidentielles 2012 réforme régime réseaux sociaux santé Sarkozy smartphone sécurité sécurité routière Travail télé-réalité Télévision Union Européenne vacances Équipe de France école écologie éducation élections Contact | Mentions légales | A notre sujet #alternate Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie au Jardin S'abonner au Monde à partir de 1 € * Services Le Monde ▾ + Boutique Le Monde + Accueil + DVD + CD + Livres + Hors-séries + Unes du Monde + Sélection du mois + Partenaires Le Monde + Annonces auto + Annonces immo + Annonces emploi + Cours d'anglais + Boutique Vins + Shopping + Comparateur crédit + Prix de l'immobilier Le Monde.fr Rechercher : ____________________ rechercher Suivez-nous Facebook Twitter Suivre le Monde sur Twitter Avatar lemonde.fr @lemondefr Suivre @lemondefr Google+ Recevez nos newsletters Emploi Affichez ici la météo de votre ville Identifiez-vous * Accueil * International * Politique * Société * Éco * Culture * Idées * Planète * Sport * Sciences * Techno * Style * Vous * Éducation * Édition Abonnés Édition Abonnés * Édition Abonnés * Le Kiosque * Classeur * Les articles du Monde * Dossiers * Newsletters * Club des abonnés * Réactions * Forums Chronique d'abonnés Le retour de la peine de mort en France ? (I) par Stanislas Deniau, étudiant en droit 04.05.09 Un retour très discret On la croyait morte et enterrée. On la croyait décapitée par la volonté populaire (loi du 9 octobre 1981 portant abolition de la peine de mort). On s'indignait des pays qui y avaient encore recours. Mais elle est ressuscitée. De qui parle-t-on ? De la peine de mort. Elle revit depuis quelques mois. Son souffle déjà répand sur notre belle Europe une odeur charogne. Elle n'est qu'en gestation, heureusement. Mais elle n'attend qu'une chose pour prendre corps : l'entrée en vigueur du « mini-traité » de Lisbonne. Sa mère ? La charte des droits fondamentaux de l'Union. Foutaises dira-t-on, personne n'en a parlé. Foutaises, les différents débats concernant le mini-traité n'ont jamais porté là-dessus. Foutaises donc ? Aucunement. Son retour s'est fait par la petite porte. On n'a pas osé l'écrire directement dans la charte. Le subterfuge ? C'est très simple. Quelle est la résonnance de la convention européenne de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales (CEDH) dans un esprit humain « normal » ? A priori c'est un nom qui rassure. C'est une convention qui protège nos droits. Nos droits fondamentaux qui plus est. Disent-ils. Alors comment la soupçonner de permettre un tel retour ? La CEDH interdit, en principe, tout recours à la peine de mort mais admet des exceptions. Le rapport avec l'Union européenne et la France ? C'est vrai, la CEDH est l'enfant du conseil de l'Europe qui a aussi établie la cour européenne des droits de l'Homme et qui regroupe la majorité des Etats du continent européen. Il s'agit là de droit international classique (régional) et non de droit communautaire. Mais l'UE et la CEDH se sont acoquinées et l'article 52§3 de la charte des droits fondamentaux de l'Union, proclamée le 7 décembre 2000, donne droit d'asile à certaines dispositions de la CEDH en droit communautaire : « dans la mesure où la présente charte contient des droits correspondants à des droits garantis par la convention européenne des de sauvegarde des droits de l'Homme et des libertés fondamentales, leur sens et leur portées sont les mêmes que ceux que leur confère ladite convention [...] ». D'après la Charte, on devrait pourtant devoir dormir sur nos deux oreilles. L'article 2§2 de celle-ci dispose que « nul ne peut être condamné à la peine de mort, ni exécuté ». Alors, est-ce qu'on s'arrête là, ou on accepte la visite guidée dans le labyrinthe du droit communautaire ? L'article 2§2 de la Charte fait référence à l'article 1e du protocole n°6 annexé à la CEDH (qui rend caduque la deuxième phrase de l'article 2§1 CEDH, et la remplace). Lequel dispose aussi que nul ne peut être condamné à la peine de mort. Bref, mais l'article 2§2 CEDH dispose, lui, que « la mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire : a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ; b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue ; c) pour réprimer, conformément à la loi une émeute ou une insurrection. ». Et l'article 2 du protocole n° 6 annexé à la CESDH dispose « qu'un Etat peut prévoir dans sa législation la peine de mort pour des actes commis en temps de guerre ou de danger imminent de guerre ; une telle peine ne sera appliquée que dans les cas prévus par cette législation et conformément à ses dispositions... ». A moins d'être un spécialiste du droit, d'avoir lu le traité, de connaître le contenu de la CEDH, et de maîtriser celui des différents protocoles annexés à la CEDH, nul ne peut se douter d'un tel retour de la peine de mort dans le droit communautaire. Or c'est le cas. Il faut considérer les articles précités de la CEDH comme faisant partie intégrante de la Charte, laquelle fait partie intégrante du droit communautaire. Abonnez-vous au Monde.fr : 6 € par mois + 1 mois offert Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Au secours j'ai raté ma séance psy elle me reclame le fricVotre plus beau souvenir" ...- la casa du bonheur - toujours à l'écoute -Abandon de famillePourriez-vousJ'y crois pas, juste en sortant de chez moiDégoûtéAvant de poster des c@nneries ... sachez (si besoin )RenouveauJ'ai rencontrer la nouvelle psyAn nouveau, an tout beauConcurrence, compétitivité, adversité...Vous est il arrivé de regretterJe sens que je vais le regretterLes contradictions d'arbreroseCuisine facileAvenue des bébésSwatchCuisine italienneGraco * * * * * * Se connecter * * * * * * * * * Recherche_______ dans [Forum_______] OK * € Bons de réduction [] aufeminin.com * * Forum * News * Mode * Beauté * People * Maman * Psycho * Déco * Cuisine * Société * Culture * Voyage * Mariage * Sexo * Forme * Astro * Club * Tous * Grossesse * Bébés * Amour, Couple * Loisirs * Mariage * Astrologie * Minceur, Bien être, Forme * Santé * Psychologie * Sexualité * Société * Beauté * Etre célibataire * Ruptures et déceptions amoureuses * Psychologie & Comportements * Amitié hommes-femmes ? * Déprime / dépression * Paranormal * Rêves Accueil > Les forums > Psychologie > Psychologie & Comportements « Je suis pour la peine de mort ! hinihao Hier j ai ecoute La Maman du jeune qui s est fait tuer par un groupe ! Aujourd hui je suis malade je n arrive pas a oublier ! les monstres qui ont fait ça ne meritent pas d etre juges ! La Justice est pour les Etres Humains pas pour ces erreurs de La Nature ! TUONS LES SANS JUGEMENT AUCUN TUONS LES ! [8584512?] * Je suis hyperactive * Je suis amoureuse ! * Mort d'un proche - Décrypter les reves : reve recurrent * Relation de couple : prête une relation de couple ? * Comment gérer son stress : test pour savoir comment gérer son... * [3696863?] Retour à l'accueil [714604?] Vidéo : "Notre combat pour avoir des enfants !" 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P.S:Wow,on trouve vraiment tout sur Internet ! Moi qui était persuadée d'être la seule pour ! Opinion aljourg23 Elodie Kulik: son assassinat porte l'empreinte d'un groupe de NEO NAZIS. Des barbares qui attaquent toujours en groupe et rient de leurs atrocités. Seuls eux peuvent faire ça ils sont habités par leur idéologie destructrice et ont un chef qui surpasse tous les autres par sa cruauté et en inventant les scénarios les plus barbares. (avoir du White spirit pour brûler Elodie) C'est lui qui tient le téléphone dans la bande son et dit l'inhumain "ça va aller", pour narguer les pompiers et la police. Elodie est tout près et pousse des cris de terreur portant l'émotion au-delà de l'insoutenable. Ils vivent en groupe soudé par leurs idéologie, en marge les secret ne sortent pas du groupe qui est leur vraie famille Ils sont forcément originaires du coin et ont peut-être des contacts en Belgique ou en Allemagne où tous se retrouvent pour célébrer des rites "d'appartenances au groupe", où se retrouver à un match et seraient revenus dans cette ville qu'ils connaissent bien juste pour accomplir leurs méfaits pour passer la frontière juste après et rester introuvables. Ces gens sont organisés, très mobiles. Leurs individualités et leurs émotions s'effacent au profit du groupe . Combien de néo-nazis recensés en 2002 par nos autorités et celles des pays voisins vivaient ou avaient vécus dans cette région auparavant ? Ok luckyp alors, on commence par toi ! [shim.gif] Peine de mort pour les frères jourdain execution ou liberation ? sondage lafamille11 Quatre Jeunes Filles Violées et Assassinées par des criminels récidivistes qui avaient été remis en liberté "Les Frères Jourdain" Malgré leur condamnation à perpétuité, bientôt ils seront à nouveau remis en Liberté ! Il est urgent de nous faire entendre pour protéger la société, nos proches, nos familles, nos enfants. La démocratie c'est aussi la faculté de pouvoir réagir à des faits de société inacceptables, inhumains et tenter de faire bouger les choses. Sans notre mobilisation rien ne changera et Des criminels récidivistes seront remis en liberté VIOLERONT et TUERONT encore, encore et encore... RESTONS-NOUS SANS RIEN FAIRE ou ENSEMBLE ON FAIT QUE CA CHANGE ? Sondage : Ils prennent la vie d'innocents, qu'on leur prenne la leur ! chouchouchat79 Suite à l'émission "Faites entrer l'accusé" , la peine de mort devrait être remise, les frères JOURDAIN doivent être exécutés, ils ont pris la vie de 4 jeunes filles, pas de pitié. Ce sont des verrues de la société et en plus la société paye pour leur donner à manger en prison. Quelle honte !!! [shim.gif] [shim.gif] finalement zazou2366 vous devriez aller habiter en Chine ou en Iran, au moins, ils appliquent la peine de mort [shim.gif] [shim.gif] c'est comme pour le post des vieux chiens, y'a rien qui vous plait davantage que de vous ruer avec violence sur ceux qui ne pensent pas comme vous et de les agonir d'injures [shim.gif] [shim.gif] waouh, c'est un super défouloir ce forum, mais au lieu de psychologies et comportements qui ne me parait pas très adapté, il faudrait que Auf crée un nouveau forum "des jeux et du cirque" comme chez les romains [shim.gif] zazou qui vient de se faire plein de nouvelles copines sur Auf :AMOUR: [shim.gif] [shim.gif] Pour la peine de mort, pour la justice, pour un soulagement réparateur des familles des victimes. par : drifter666 À tous les idéalistes qui sont contre la peine de mort, je leur suggère tout simplement de taper, (entre autres), "Elodie KULIK" sur google. En janvier 2002, Cette jolie jeune femme pleine de talent et qui avait toute la vie devant elle, (c'était la plus jeune directrice d'une agence bancaire en France), a été kidnappée un soir sur le bord d'une route de la Somme, puis martyrisée, violée, étranglée, et brûlée....Par une bande de saloperies de pourritures qui n'avaient certainement d'humains que l'apparence....(son corps ayant été retrouvé dans une décharge....). Quelques mois plus tard, sa mère, (qui avait déjà été frappée par le malheur quelques années plus tôt en perdant ses deux enfants dans un accident de la route), folle de désespoir, a absorbé des médicaments, la plongeant dans un coma neurovégétatif irréversible.... Reste le père, Mr Jacky KULIK, dont la vie est donc littéralement foutue en lair et dont je suis en admiration devant la dignité incroyable dont il doit faire preuve chaque jour, ainsi que son courage indescriptible et son entêtement plus que légitime à tout mettre en oeuvre pour que les "déchets" qui ont commis cette atrocité soit enfin retrouvés et châtiés comme il se doit par la plus implacable des peines de notre code pénal actuel, puisque malheureusement la guillotine a été mise au placard, (une équipe de gendarmes travaille à temps plein depuis 8 ans pour retrouver ces ordures et jespère que je verrais un jour leurs efforts aboutir). Le fait même que ces sous merdes soient en liberté, respirent, mangent, boivent, samusent, me rend malade et me donne envie de vomir, (je vous laisse imaginer ce que doit ressentir le père tous les jours en simaginant ce quà du endurer sa fille avant dêtre mise à mort et en ayant sa famille quasiment réduite à néant). Alors moi je vais vous dire : Après avoir vu récemment une émission sur le sujet à la télé , (cétait sur Planète Justice ), puis être allé voir sur Internet le martyre qua subit cette jeune femme, et bien même en étant pas un proche de la victime ou de la famille, (et en étant quelquun de plutôt calme et ayant de la compassion pour autrui), si on me présentait là , tout de suite, les sales fumiers dordures puantes qui ont fait cela, je ne pourrais vous dire ici ce que jaurais envie de leur faire subir, (de peur dêtre censuré). Alors ne me parler pas dabolition de la peine de mort sil vous plait, eu égard aux victimes et aux proches de celles-ci, dont la vie est définitivement ruinées par des immondes raclures de bidets auxquels vous voudriez apporter une once dhumanité (quils nont jamais eu), qui ne méritent certainement pas de vivre, et dont lexécution, pourra enfin apporter ne serait ce quun peux de soulagement à ceux qui restent et qui ne reverront plus jamais leur proches, et croyez moi, cela ne sera déjà pas si mal , (merci pour eux). Ps : (Tout mon soutien moral à M. KULIK). T'inquiète... par : willow77 A part Hinihao/Didi, celles qui sont attirées par le sang ne sont pas des habituées [shim.gif] Et puis des copines comme ça, je ne sais pas pour toi et Schopette mais moi je n'en veux pas [shim.gif] On ne leur a jamais dit que la haine engendre la haine. Coucou par : schopette zazzzzzou ! Oui, défouloir... Je me demande s'il ne faut pas poser la question en termes de désir: il y a un plaisir extrême, et malsain car ne faisant pas monde, à tuer (ou s'imaginer tuer) sans jugement. Juger, ça oblige à réfréner ses pulsions et ouaaaaaaaaak, ... est pô sexy. Et par : schopette ouaok, voilou que je confonds désir et pulsion... Vais me faire taper sur les doigts... En tout cas: oui, les justiciers, lisez la presse internationale et réfléchissez. Bush, on le tue sans jugement les filles? Hinihao ! taabaataa Je pense comme toi ! Je vois que beaucoup ne supportent pas cette idee ! Seraient ils capables de commettre des actes punissables de peine capitale ! Effectivement beaucoup craignent sur ce site ! ils sont avec les coupables d exactions de par ce fait ils sont leurs complices par la pensee ! Bizarre ! Sans jugement ! schopette C'est cela qui m'épate ! La vache, ça troue ! Il paraît qu'il y a des phrases irrécupérables, je me demande si celle-ci n'en est pas. La peine de mort, on peut discuter... Mais "sans jugement", ouah !!! L'humain qui dit ça, pas envie de voir sa tronche. Tu pues. La schopette ! par : hinihao qui se reveille ! Les assassins , eux , ne puent pas ! Ton choix est fait tu te ranges de leur cote ! TU PUES SCHOPETTE , JE TE DIS PAS QUAND TU PETES PAUVRETTE ! Comme j'aime la colère de schopette [shim.gif] [shim.gif] par : dutronc19 [shim.gif] [shim.gif] [shim.gif] [shim.gif] Bon par : schopette je te demande pardon car j'ai cédé à la colère: ce n'est pas toi qui pues, mais ce que tu as dit à ce moment-là de ta colère à toi. Tous nos avatars apprécient... par : lecalacan19 les capacités d'analyse et les qualités humaines de cette personne très philosophique. :AMOUR: [shim.gif] [shim.gif] Calmez vous, Dutronc! Elle est trop loin de vous! [shim.gif] Recentrez vous donc plutôt sur votre amie à six cordes. [shim.gif] [shim.gif] [shim.gif] Je suis également.................. lindsay2005 pour la peine de mort ! sans être aussi radicale que hinihao bien entendu ! la peine de mort en france, quand elle existait , était appliquée que très rarement et seulement dans les cas les plus graves et les plus évidents ! si la peine de mort existait celà aurait sauvés la vie à certaines victimes de récidivistes !! et je crois que ces victimes ont le droit que l'on pense à eux !! On peut penser à la victime par : willow77 sans pour au temps réclamer que le sang coule. Et "si" ma tante en avait on l'appellerait mon oncle... [shim.gif] « Autres pages de réponses : 12345 Haut de page Nombre de réponses Dernier message Peine de mort pour les assassins d'enfants. par : grouiik 9 Mort de ma maman - Est ce que elle etait vraiment morte ? par : lili33133 3 Mort de ma maman. - L'adolescence peut être ? par : misscocotte34 8 Ce matin j'ai pense mon mari peut-etre mort et cela ne m'a pas fait de peine par : chouxchantilly 4 On achève bien les pirates à cuba: retour en force de la peine de mort par : Banzaii 7 Liste des 10 discussions précédentes Nombre de réponses Dernier message Mon copain souffre de crise par : louna2802 2 Je m'ennuie profondement par : sassa241 1 Un viol dure toute la vie par : eperdue1 28 Personne ayant vecu sa puisse témoignier par : sophied154 2 Ce qui est drole avec les athées par : alumette1 90 Voir aussi : Tout - Best-of - Sélection Liens sponsorisés Publicité Nos partenaires Publicité [outils-separation-megabann.gif] A découvrir sur aufeminin... 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Oui 32% (126 votes) Votez cet article * Faire un don * Imprimer cet article * Email * Je suis une barbare : je suis pour la peine de mort À ceux qui me lisent pour la première fois, je tiens à préciser, avant toute chose, que je suis une femme ordinaire, avec un statut social ordinaire, une culture générale ordinaire, et que ce qui suit n'est que le fruit de mon intime conviction. JPEG - 8.9 ko exécution 23h08, heure de Jackson (Géorgie), Troy Davis, accusé du meurtre d'un policier blanc en 1989, emprisonné depuis août 1991, est exécuté 20 ans après, ce mercredi 21 septembre 2011. L'exécution de Troy Davis choque d'autant plus qu'il était probablement innocent. Elle choque aussi parce que ce n'est pas la première fois qu'aux États-Unis, un innocent présumé est condamné à la peine de mort... Et exécuté. Comme par exemple Odell Barnes et Timothy Lane Gribble en 2000, Todd Willingham en 2004. Pourtant, je n'en demeure pas moins favorable à la peine de mort. J'y suis favorable pour une raison toute comptable : * Pour un pourcentage d'innocentes victimes de meurtriers, souvent tuées dans des conditions sordides, quel est le pourcentage d'innocents exécutés suite à des erreurs judiciaires ? Ceux qui se veulent les garants des principes d'humanité, âmes sensibles opposées à l'exécution capitale au nom de la civilisation, vont m'objecter que la peine de mort n'a jamais dissuadé le moindre criminel de commettre son forfait. Ils ne feront là que reprendre l'argument de l'avocat Robert Badinter. (Extrait d'un discours à l'assemblée nationale, le 17 septembre 1981 : « Ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont... ») La peur de la mort n'a jamais dissuadé les criminels de commettre leurs forfaits. J'en suis bien d'accord. Mais pourquoi ? Et bien, je crois que c'est tout simplement parce que seuls les êtres dotés d'imagination craignent la mort et que ceux qui se rendent coupables d'actes criminels sont des êtres sans imagination. Bien sûr, il se trouvera toujours un contradicteur pour réfuter cette thèse. « Vous ne pouvez prétendre, me dira le contradicteur, que les auteurs d'attentats politiques soient des êtres dépourvus d'imagination. Non plus d'ailleurs, que les assassins qui se rendent coupables d'un crime dans un but intéressé ? » . Je pense moi, que les assassins guidés par un idéal politique tout autant que les assassins guidés par l'intérêt ne sont pas des êtres dotés d'imagination mais qu'ils sont simplement calculateurs. L'imaginaire du premier, obnubilé par le bénéfice espéré de son action, ne dépassera pas le stade du procès avec la gloire qu'il est persuadé acquérir. Quant au deuxième, tellement persuadé qu'il va commettre le crime parfait, il n'imagine même pas être seulement démasqué. Par contre, je le demande à tous les opposants à la peine capitale : * L'abolition de la peine de mort a t-elle fait baisser le taux de criminalité ? * Combien de condamnés à la perpétuité sont ils sortis amendés de prison ? (Encore une belle hypocrisie que cette prétendue perpétuité sachant qu'en réalité la condamnation se résume à une peine incompressible pour une durée donnée et la possibilité d'une libération par anticipation). * Combien de criminels ont récidivé ? Alors oui, je suis une barbare et j'assume. Je préfère pleurer les victimes des meurtriers que les victimes des tribunaux. De même, je conçois la douleur des familles de meurtriers mais je réserve ma compassion aux familles de leurs victimes. Alors oui, je regrette l'abolition de la peine de mort qui ne sera jamais restaurée en France puisque l'Europe est désormais seule souveraine et que nous sommes ses vassaux. Ce n'est pas la peine de mort qui aurait dû être abolie mais l'exhibition `grand guignolesque' qui l'accompagnait et qui perdure. Une balle suffit pour donner la mort. Alors, pourquoi toutes ces simagrées avec témoins invités ? C'est ce spectacle de cirque qui est ignominieux. Les États-Unis montrent même un aperçu répugnant en la manière, qui transforment une exécution en ignoble torture. L'exemple cette fois encore avec l'exécution de Troy Davis retardée de plus de quatre heures à cause de juges trop lâches pour parvenir à `digérer' leur décision. __________________________________________________________________ Sur le même thème Procès Kabila : Qui a tué Yav Nawej et pourquoi est-il mort ? Dexter Morgan, antihéros sanguinaire Blondiau : Perpétuité réelle, la justice est-elle passée ? Harcèlements envers Yvan Colonna et sa famille Le génocide ignoré de 88 en Iran __________________________________________________________________ par La râleuse (son site) mercredi 28 septembre 2011 - 213 réactions Tweet ____________________ Non 68% D'accord avec l'article ? Oui 32% (126 votes) Votez cet article * * Faire un don * Email 2 moyens pour donner Don défiscalisé 10EUR ou plus [boudonizi.jpg] Obtenez une réduction fiscale de 66% avec un e-reçu. Un don de 10 EUR ne vous coûte que 3EUR40. Grâce à votre aide, AgoraVox peut continuer à publier plus de 1000 articles par mois. En donnant à la Fondation AgoraVox, vous offrez un soutien à la liberté d'expression et d'information. Les réactions les plus appréciées * Par Dolores (---.---.249.27) 28 septembre 2011 10:04 Parmi toutes les raisons de râler vous avez choisi la plus mauvaise. Comme quoi la sagesse n'accompagne pas toujours la vieillesse. Lire le commentaire dans son contexte Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus * Par Pierre Jean Duvivier (---.---.86.144) 28 septembre 2011 09:38 Pierre Jean Duvivier Je lis toutes les contributions d'Agoravox avec respect et ce que je fais aussi avec votre texte. C'est votre choix, que vous argumentez, d'être « pour la peine de mort ». J'ai la conviction inverse... Je suis aussi pour soutenir les victimes et penser aux victimes avant de penser aux meurtriers...là je vous rejoins mais l'idée même qu'un jury populaire puisse décider de la mort d'un individu me rend nerveux pour plusieurs raisons : - Vous serez toujours « le noir » de quelqu'un. La justice populaire n'est JAMAIS impartiale (pas que populaire dailleurs) car en fonction de votre degré d'identification au meurtrier ou à la victime vous condamnerez ou pas..quelque soit les preuves apportées à votre connaissance. - L'erreur judiciaire si courante in fine devient irréversible...quand vous tuez vous pouvez difficilement ressuscitez...et tuer un innocent me révulse. - Comme pour la victime, être au mauvais moment au mauvais endroit peut vous envoyer à l'échafaud si vous n'avez pas le compte bancaire pour vous en soustraire....car la justice liée à la peine de mort est intiment liée à votre statut social....on n'exécute pas les « pas pauvres » Donc protéger la société oui - une vraie peine de prison à vie dans un bagne ou autre me choque pas - mais avoir la possibilité de tuer un innocent non.... Lire le commentaire dans son contexte Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus * Par Abdu (---.---.114.11) 28 septembre 2011 12:40 Abdu Pour comprendre ce que la peine de mort a de mauvais, il ne faut pas raisonner au niveau du condamné mais de la société. La peine de mort est néfaste à la société qui en fait usage car elle fait admettre à tous et dès le plus jeune age que tuer délibérément un homme peut être une solution. Elle éduque ces fameuses personnes de faible imagination au pire. Elle éduque au principe du meurtre. C'est pour cela que la peine de mort n'a jamais fait baisser la criminalité, au contraire. Lire le commentaire dans son contexte Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus * Par cevennevive (---.---.95.109) 28 septembre 2011 11:58 cevennevive Kalki, casse-pieds ! Lire le commentaire dans son contexte Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Réagissez à l'article Réactions à cet article Commentaires: 0 | 100 | 200 * Par Jean-Pierre Llabrés (---.---.45.82) 28 septembre 2011 09:29 Jean-Pierre Llabrés Du principe de la peine de mort. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Jean-Pierre Llabrés (---.---.45.82) 28 septembre 2011 09:37 Jean-Pierre Llabrés En France, en ce moment, sont jugés deux hommes pour avoir avoir tué, sans qu'il y ait aucun doute, deux autres hommes en les enterrant vivants. Risque : « perpétuité » qui se transformera en peine à temps... Sans parler des : Guy Georges, Patrice Allègre, Michel Fourniret et tant d'autres encore ! ************************************************************** **************************************** Question pour les opposants à la peine de mort. Il existait de tels doutes quant à la culpabilité de Christian Ranucci que l'irréversible peine de mort n'aurait pas dû être prononcée ni appliquée. Mais, dans ce cas, l'auriez-vous condamné à la prison à perpétuité ou l'auriez-vous acquitté ? Personnellement, je l'aurais acquitté. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Kalki (---.---.34.180) 28 septembre 2011 11:25 Kalki Il y a (mal)heureusement pire que la peine de mort ... heureusement : cela touchera également tous les imbéciles ... et vous memes : et ca, c'est une idée rassurante la fin, de la connerie humaine Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Pierre Jean Duvivier (---.---.86.144) 28 septembre 2011 09:38 Pierre Jean Duvivier Je lis toutes les contributions d'Agoravox avec respect et ce que je fais aussi avec votre texte. C'est votre choix, que vous argumentez, d'être « pour la peine de mort ». J'ai la conviction inverse... Je suis aussi pour soutenir les victimes et penser aux victimes avant de penser aux meurtriers...là je vous rejoins mais l'idée même qu'un jury populaire puisse décider de la mort d'un individu me rend nerveux pour plusieurs raisons : - Vous serez toujours « le noir » de quelqu'un. La justice populaire n'est JAMAIS impartiale (pas que populaire dailleurs) car en fonction de votre degré d'identification au meurtrier ou à la victime vous condamnerez ou pas..quelque soit les preuves apportées à votre connaissance. - L'erreur judiciaire si courante in fine devient irréversible...quand vous tuez vous pouvez difficilement ressuscitez...et tuer un innocent me révulse. - Comme pour la victime, être au mauvais moment au mauvais endroit peut vous envoyer à l'échafaud si vous n'avez pas le compte bancaire pour vous en soustraire....car la justice liée à la peine de mort est intiment liée à votre statut social....on n'exécute pas les « pas pauvres » Donc protéger la société oui - une vraie peine de prison à vie dans un bagne ou autre me choque pas - mais avoir la possibilité de tuer un innocent non.... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Kalki (---.---.34.180) 28 septembre 2011 11:26 Kalki Vous êtes pour la peine de vie , dans un monde totalitaire fait seulement d'injustice pour les animaux humains ? allons, petit chiot nazi, un peu de courrage, il faut aller jusqu'au bout les êtres humains ne servent strictement à rien Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Kalki (---.---.34.180) 28 septembre 2011 11:28 Kalki ce n'est pas clair dans les esprits des imbéciles, car le problèmes ne doit pas être posée par eux meme si il se pose ici maintenant dans la réalité :) Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 11:29 Roungalashinga les êtres humains ne servent strictement à rien Ben tant mieux, non ? Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Kalki (---.---.34.180) 28 septembre 2011 11:30 Kalki mais c'est sur quand on est petit fils à papa, la réalité, on ne la connait pas il y a des imbéciles ne vous ên faites pas Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 11:38 Roungalashinga Les propos cohérents non plus... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Kalki (---.---.34.180) 28 septembre 2011 11:48 Kalki a + b + c = d ressource, production , service = CONSOMMATION On a remplacé consomation par économie virtuelle TUONS TOUT LE MONDE DONC ... ca te va, c'est assez clair posé mathématiquement pour l'imbécile que tu es ? o 1)IL N'Y A PLUS DE TRAVAIL - PLUS PERSONNE NE TRAVAIL : VOUS NE TRAVAILLEZ PAS, VOUS N'ALLEZ PAS TRAVAILLER : TOUT MONTRE QUE VOUS NE PENSEZ PAS NON PLUS, PLUS DE CONSOMMATEUR : MAIS LA CAPACITÉ DE PRODUCTION EST SURABONDANTE 2) IL Y A TOUT L'ENERGIE, ET LES RESSOURCES (TOUT CE QU'IL FAUT ), ET LA PRODUCTION, LA NOURRITURE, LES SERVICES, LA CREATIVITE : ET LES GENS CREVENT !!! Vous voulez de la croissance : remplacez tous les emplois par des machines, comme le font les chinois A UN MOMENT IL FAUT PARTAGER POUR CONSOMMER o C'est la base de tout modèle économique : il faut des consommateurs pour consommer VOUS AVEZ QUELQUE CHOSE A AJOUTER ? Attendez il faut qu'on demande aux imbéciles incompétents pour être sur des faits et des solutions qu'on connait depuis des décennies autant sur le plan technique, énergétique ou social, il faut leur demander si c'est à la hauteur de leur ubuesque personne : si ca ne requiert pas trop d'intelligence, de courrage, de compréhension PARTAGER PRENDRE OU IL Y A FAIRE PRODUIRE AU NIVEAU INDIVIDUEL ET NON PLUS CREER DES PYRAMIDES CAPITALISTES, OU DES PYRAMIDES SOCIALES, OU DES POLITIQUES QUI NE PENSENT QU'A ETRE ELUS ET LEURS CHIENS QUI NE PENSENT QU'A SE LAVER LEURS MAINS PLEINE DE SANG 50 euro de materiel pour produire votre nouriture, votre énergie et votre réseau Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par cevennevive (---.---.95.109) 28 septembre 2011 11:58 cevennevive Kalki, casse-pieds ! Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Castel (---.---.42.50) 28 septembre 2011 14:44 Castel @ Duvivier, Votre argumentaire ne tient que si le sujet n'est pas un multirécidiviste. Pour eux, la peine de mort, vous serez d'accord ? si on est certain à 100% qu'il a violé ou tué plusieurs personnes ? Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Pierre Jean Duvivier (---.---.86.144) 28 septembre 2011 23:28 Pierre Jean Duvivier @castel Il y a deux niveaux... 1/ Il est évident qu'en tant qu'humain « lambda » et quelque peu « nerveux » (oui je ne suis pas du genre Zen...) j'irai étriper moi même le premier qui fera du mal à quelqu'un que j'aime...ne serais-ce que pour ma fille, grand danger pour celui qui oserait simplement envisager de lui faire du mal..il finira les pieds dans le béton les carotides ouvertes...je vous l'assure. C'est signé d'avance...quelque soit les conséquences pour moi derrière... 2/ La société doit m'empêcher de passer à l'acte 1/ ....car si elle le permet c'est l'anarchie et l'injustice partout car c'est encore le + fort, le + fou, le + riche , le + ce que vous voulez qui fera SA justice qui n'aura rien de très équitable.... 3/ « Le droit à tuer » je me l'accorde à moi même pour moi uniquement mais je ne le donnerai à personne d'autre...même la pire des crapules car inévitablement nous baisserons au fur et à mesure le niveau de « qui nous devront éliminer » « pour que la société se porte mieux » et cet engrenage me parait sans fin et dangereux...car c'est toujours le problème de qui décide de quoi et quand...et qui vérifie celui qui décide de quoi (sous quel motif, quelles ambitions...pourquoi). Le plus simple est simplement de se l'interdire. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 09:40 Roungalashinga Votre argument « comptable » me choque un peu. Un innocent exécuté, c'est déjà un innocent tué de trop. Il n'y a pas de raison qu'à la liste des victimes innocentes il s'en ajoute une. Cependant vous avez raison de souligner les absurdités de notre justice, avec les remises de peine, les peines de prison qui ne sont pour certaines pas effectuées jusqu'au bout, etc. o L'abolition de la peine de mort a t-elle fait baisser le taux de criminalité ? Je n'ai pas la réponse à cette question, mais je la trouve hors-sujet. Le but de la suppresson de la peine de mort n'est pas de faire baisser le taux de criminalité, mais d'entrer dans une autre conception de la vie, qui demeure intouchable même s'il s'agit de celle d'un assassin. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Catherine Segurane (---.---.10.164) 28 septembre 2011 13:21 Catherine Segurane Je crois que l'auteur écrit sous false flag ; c'est à mon avis un adversaire de toute répression sérieuse du crime qui se passer pour un partisan de la peine de mort en développant des arguments si odieux qu'ils en sont contr-productifs. Parmi les VRAIS partisans de la peine de mort, je n'en ai jamais entendu UN SEUL qui me dise : « Il y aura quelques innocnts d'éxécutés au passage, mais on s'en fout, c'est un risque à prendre. » En fait, parmi les personnes qui veulent une VRAIE mise à l'écart des criminels, la plupart sont plus pour la perpétuité réelle que pour la peine de mort (justement pour qu'il n'y ait pas d'erreur judiciaire irratrapable). Le problème, c'est que les amis de la racaille ont bouffé le doigt, puis le coude, puis l'épaule : - on ne veut pas de la peine de mort, mais, promis-juré, il y aura la perpétuité réelle à la place - euh ... par perpétuité réelle, on veut dire : une peine de sureté - c'est à dire une peine de sureté de 20 ans dans les cas les pires - et dans les autres cas, remises de peines et compagnie ... bref des violeurs et des assassins qui sortent au bout de peu d'années, prêts à récidiver. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 13:27 Roungalashinga Parmi les VRAIS partisans de la peine de mort, je n'en ai jamais entendu UN SEUL qui me dise : « Il y aura quelques innocnts d'éxécutés au passage, mais on s'en fout, c'est un risque à prendre. » Si il y en a. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par King Al Batar (---.---.91.20) 28 septembre 2011 14:32 King Al Batar C'est amusant que nombreux sont les gens qui parlent de potentiels innocents executés pour la peine de morts n'aient pas le même progressisme pour l'avortement. Je m'explique. En 2007 pour 750 000 naissances on a 200 000 avortements. Entendons nous bien, je pense que l'avortement est quelque chose d'utile, ce nest pas un meurtre, et il est tout a fait normal que des femmes puissent avorter. Mais quand je vois ces chiffres, je me dis que c'est plus un moyen de contraception, qu'une solution de derniers recours... Pensez donc un bébé sur trois qui aurait du naitre ne voit pas le jour... Et pour le coup, lui c'est sur qu'il est innocent ! Il est probable qu'il y ait des abus au niveau des avortements, il n'y a pas 200 000 viols ou enfant mongoliens sur une année. Il ya forcément des petites connasses qui nous resservent la même soupe d'abrutis « C'est mon corp, je fais ce que je veux » ! Maislà, pour le coup le droit a l'avortement sans controle, sans vérification des raisons de l'acte, c'est progressiste, et l'abolition de la peine de mort aussi. Je trouve cela fortement contradictoire ! Effectivement la peine de mort peut tuer des innocents mais certainement en moins grand nombre que des bébés ont été avorté pour de mauvaises raisons ! Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 15:15 "Entendons nous bien, je pense que l'avortement est quelque chose d'utile, ce nest pas un meurtre, et il est tout a fait normal que des femmes puissent avorter." Eh bien voilà, elles utilisent quelque chose, selon vous, d'utile qui, selon vous, n'est pas un meurtre... Pourquoi s'étonner des chiffres ? Si pour vous ce n'est pas un meurtre, pourquoi est-ce si grave à vos yeux ? Pourquoi cela devrait-il être un dernier recours ? C'est contradictoire je trouve (mais il y a peu être une bonne logique, je demande à voir). Eh bien voilà, maintenant, ne vous étonnez pas des chiffres, c'est la mentalité distillée à ce sujet : c'est un droit, ce n'est pas un meurtre, c'est normal, c'est utile, c'est anodin si c'est pris dès le départ (un médoc ou une petite intervention et hop !) blablabla. Non et puis quand on demande de nos jours pour ça, l'accès gratuit, vous verrez que ça ne fera qu'accentuer le phénomène. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par King Al Batar (---.---.91.20) 28 septembre 2011 15:53 King Al Batar Ce que je veux dire c'est qu'il existe plusieurs raisons pour avorter, certaine ssont légitimes à mon sens et compréhensible d'un point de vue moral (femme violée, gamine mineure, futur bébé déficient phisiquement ou intellectuellement, quoi que cette dernière reste encore discutable) et puis il y a de mauvaises raisons, celle qui sont toutes liées à un problème contracéptif, de néglicence, et totalement consumériste. Je sais que c'est très dur, car dans tous les cas le foetus, ou le futur bébé est de toute façon innocente, mais on peut die qu'il a de « bons » avortements et de « mauvais avortement ». Je suis juste surpris que des personnes qui se soucient avec autant d'acharnement du sort de quelques innocentes tués injustement, ne se soucient guère du sort d'un tiers de nos naissances, dont certaines sont avortés pour de bien vilaines et égoistes raisons. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par boris (---.---.100.67) 29 septembre 2011 06:39 boris Nous sommes bientôt 7 milliards d'humains sur cette planéte, pire que des cafards et le Batard il veut en rajouter une couche. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par King Al Batar (---.---.95.21) 29 septembre 2011 09:33 King Al Batar Je crois que vous n'avez pas bien compris mon propos alors je vais le reformuler. JE sus contre la peine de mort, mais j'aimerais bien que des associations, des gens influents et qui sont progressiste parce que contre la peine de morts, prennent d'avantage position sur les dérives comportementales de certaines femmes qui avortent pour de mauvaises raisons. Je ne suis pas contre l'avortement, je suis juster choqué qu'un futur bébé sur 4 finissent à la poubelle. J'aimerai bien que ceux qui ont mené des combats en invoquant la justice et le droit à la vie dénonce ces prtiques consumériste de jeune femme qui se protejent mal, et condamne avec plus de fermeté. Rien de plus. Rien de moins. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par ROBERT GIL (---.---.176.190) 28 septembre 2011 09:53 ROBERT GIL C'est sur que sans mesure l'insecurité ne fera qu'augmenter, et en plus on nous cache l'essentiel. Voir cet article sur ce sujet trés sensible : http://2ccr.unblog.fr/2010/12/10/stop-a-linsecurite/ Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Dolores (---.---.249.27) 28 septembre 2011 10:04 Parmi toutes les raisons de râler vous avez choisi la plus mauvaise. Comme quoi la sagesse n'accompagne pas toujours la vieillesse. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Lorelei (---.---.195.26) 29 septembre 2011 22:47 Lorelei la raleuse, si vous voulez tuer un autre être humain prenez en la responsabilité mais ne demandez pas à la société c'est à dire à nous d'etre votre bourreau, assumez votre doctrine et faite le sale boulot vous mêmes, en plus votre truc de tuez un autre être même s'il est l'âme la plus noire alors qu'il est attaché ne réduira pas le crime... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par interlibre (---.---.180.85) 28 septembre 2011 10:11 Je suis contre la peine de mort, c'est ignoble et je trouve criminel que l'on trouve normal de sacrifier des innocents par rapport à d'éventuelles victimes qui soit disant n'auraient pas lieu si on avait la peine de mort. Vous pensez sincèrement qu'un criminel / psychopathe sur le point de tuer qqun s'inquiète de ce genre de chose ? Les arguments pour ou contre sont connus depuis longtemps. La justice est loin d'être juste dans notre pays et dans bcp d'autres. De plus ce qui est passible de mort aujourd'hui sera peut être différent demain. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par jpeg06 (---.---.108.45) 28 septembre 2011 16:35 ce qui est marrant ce sont ces gents forcément bien pensant , qui sont contre la peine de mort , qui disent qu'un criminel peu s'amender , faire pénitence de son crime et ce sans se soucier une seule seconde des vies brisées par ce qu'il a fait et sans se soucier également ( car la perpétuité n'en n'est pas une ) des cas de récidive pour moi ce sont des égoïstes si dans le nombre de condamnés a mort au USA certains étaient innocents , TOUTES leurs victimes étaient INNOCENTES Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par James (---.---.60.27) 28 septembre 2011 10:18 James On envoie à la mort des pauvres types qui n'ont pas les moyens de se défendre et sont victimes de procès expéditifs . C'est toute cette prétendue justice qui est à remettre en cause, celle qui blanchit les puissants, auteurs d'agressions sexuelles et autres délinquants respectables . Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par oncle archibald (---.---.83.72) 28 septembre 2011 10:19 Foin de comptabilités macabres et de supputations sur la dissuasion. Je suis contre la peine de mort parce que je n'accorde à quiconque le droit de vie et de mort sur ses semblables.Axiome fondamental. Point barre, comme disent les jeunes. Et parce qu'un individu aurait transgressé cette règle fondamentale, il faudrait qu'à mon tour par jury interposé qui va donner son verdict « au nom du peuple Français » je devienne un assassin ?? Hors de question. Je suis pour une véritable peine de prison à vie. Je pense qu'une telle peine, si elle existait et était appliquée,serait bien plus « sévère » pour le condamné et bien plus « satisfaisante » pour les familles des victimes que la peine de mort. Si je me trouvais personnellement confronté à ce problème penser que le mec ignoble qui a tué mon enfant va devoir attendre toute sa vie de mourir sans avoir autre chose à faire que cela, m'apaiserait plus que de savoir qu'on lui a tranché le cou. Et peut être lui laisserait le temps de regretter ce qu'il a fait. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par flesh (---.---.30.18) 28 septembre 2011 19:21 flesh Sadique ! smiley Pas mieux Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par mbdx33 (---.---.230.1) 28 septembre 2011 10:22 mbdx33 L'abolition de la peine de mort a t-elle fait baisser le taux de criminalité ? La suppression de la peine de mort repose sur deux principes : - Le caractère sacré de la vie et donc la fin de la loi du Talion. - La volonté de ne pas remplacer une injustice par une autre injustice. Il est vrai que les faits divers nous choque tous, mais il ne faut pas oublier une chose, les Heaulmes, Fourniret, Georges, Allègre, etc sont avant tout des malades. C'est psychatrique, et il n'y a pas de traitement. Or on ne tue pas un malade. Sinon où se situera la prochaine frontière ? Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par cevennevive (---.---.95.109) 28 septembre 2011 11:04 cevennevive Hélas, on n'en est pas si loin que cela avec une éventuelle loi sur l'euthanasie ! On s'acheminerait alors vers une généralisation ABJECTE de « tuer les malades »... Car, ne nous y trompons pas, une loi est TOUJOURS détournée pour un profit ou un autre. TOUJOURS ! Cela dit, je suis foncièrement contre la peine de mort, et mes raisons sont déjà expliquées par celles d'Oncle Archibald et de vous tous, qui pensez comme moi, raisons que j'ai déjà exposées sur un autre fil. La Râleuse, parmi les raisons que vous donnez pour étayer votre argumentation, vous semblez éprouver une certaine empathie pour les victimes et les familles. Bien. Mais, en donnant votre aval à ceux qui « tueraient de sang froid, et dont ce serait le métier », ne vous conduisez-vous pas comme le pire des assassins sans imagination ? Auriez-vous le courage d'enfoncer vous-même l'aiguille, de pousser le bouton d'électrocution, d'actionner la cartouche de gaz, si vous aviez devant vous un humain dont on vous a dit qu'il était coupable et qui ne vous avait personnellement rien fait de mal ? Cordialement. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par oncle archibald (---.---.83.72) 28 septembre 2011 12:15 Entièrement d'accord avec vous Cévennes Vives, d'autant qu'on est toujours le « malade » de quelqu'un ... Hitler pour ne citer que lui, trouvaient malades et parasites bons à éliminer, les juifs, les tsiganes, les homosexuels, etc .. Idem à l'arrivée dans les camps ceux qui ne pouvaient pas travailler étaient rapidement éliminés comme « parasites » faisant baisser la rentabilité .. Bientôt si on les laisse faire ce seront les trisomiques puis ceux qui ont le nez de travers .. Mon père était médecin, il est mort il y a plus de cinquante ans et déjà il avait affaire à ceux qu'il appelait « les héritiers pressés » qui le questionnaient avec gourmandise :« il est bien bas n'est-ce pas Docteur ? Il n'en a plus pour très longtemps » .. etc, etc .. La vie, l'amour, la mort ... C'est l'essence même de ce qui nous fait des Hommes avec un H majuscule, personne n'a le droit de toucher à cela ... La loi Léonetti est très mesurée et suffisante pour éviter des souffrances inutiles, quitte à abréger la vie, c'est parfait comme ça .. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Renaud Séchiant (---.---.175.190) 28 septembre 2011 13:55 Il y en a e n effet qui n'ont pas compris qu'on réfléchit avec la tête et pas le coeur. Une réflexion saine ne se fait pas sous le coup de la passion. Ce qui réagissent à des faits divers morbides sont des moutons. on attend d'eux de tels réaction. J'espère que si la peine de mort revient une personne qui se sera prononcé pour se mise en place se fera accusé de meurtre à tord et condamnée. C'est là tout ce qu'il mérite. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 14:09 Roungalashinga C'est là tout ce qu'il mérite. Bel humanisme : si t'as certaines opinions, tu mérites la mort. Mais c'est pourtant ce genre « d'humanistes » qui veut donner des leçons à tout le monde. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par cevennevive (---.---.95.109) 28 septembre 2011 19:19 cevennevive Salut Orion, Je ne comprends rien à votre LIBRE ARBITRE ! Vous ne savez que répéter cela... Je ne suis pas contre le suicide ! Je suis contre l'euthanasie parce que c'est la porte à toutes les dérives, et parce que je n'ai pas le droit de décider de terminer une vie qui ne m'appartient pas. Voilà tout ! Je refuse d'en faire un loi que quiconque pourra contourner pour les plus vils intérêts. La pratique médicale se suffit à elle même si elle est bien appliquée, et dans le silence feutré des centre médicaux ou des cliniques, point n'est besoin d'une loi. L'humanisme des soignants est suffisant. Je mets sur le compte de votre jeune âge de n'avoir pas réfléchi à toutes les dérives qu'une telle loi peut engendrer. Et je vous pardonne de n'y avoir pas pensé. Bien à vous Orion. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par cevennevive (---.---.95.109) 29 septembre 2011 08:41 cevennevive Orion, mon petit chérubin préféré, On ne m'embête pas dès le matin en me poussant dans mes retranchements, je suis fragile ! Bon, l'euthanasie n'est pas légale en France, jusqu'à présent c'est un crime. Voilà, ai-je bien répondu ? Où voulez-vous en venir ? Peut-être, Orion, devrions-nous réserver cette conversation sur un autre fil, qui parlerait d'euthanasie. La Râleuse a déjà bien assez de commentaires à lire ! Cordialement. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par kiouty (---.---.34.98) 28 septembre 2011 10:28 je crois que c'est tout simplement parce que seuls les êtres dotés d'imagination craignent la mort et que ceux qui se rendent coupables d'actes criminels sont des êtres sans imagination. Et c'est quoi le rapport avec la peine de mort ? Je comprends rien. Comment ce postulat sert-il à soutenir l'idée de la peine de mort. J'ai beau relire, je ne saisis pas. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Maldoror (---.---.111.20) 29 septembre 2011 10:42 Idem, est-ce que l'on perd tout imagination lorsque l'idée nous vient d'accomplir un forfait ? Ou peut-on diagnostiquer des envies de crimes chez une personne dépourvu d'imagination ( là-dessus j'aurais quelque noms d'artistes qui pourraient être des criminel en devenir). Est-ce que Satanas et diabolo échappent à ce postulat (perso je les trouve assez imaginatif) ? Si une personne imagine que la mort est une « belle rousse en voile de mariée » aura-t-elle peur d'elle (il est évident que je ne fais nullement référence à Rosy Varte) ? Lautréamont Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Gabriel (---.---.167.98) 28 septembre 2011 10:41 Gabriel Concernant les condamnés exécutés qui étaient innocents, vous les comptabilisez en dommage collatéral ? Dangereux et extrémiste votre position. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Clojea (---.---.19.110) 28 septembre 2011 11:37 Clojea La râleuse qui râle, mais pas contre les bonnes choses. En effet, pourquoi maintenir une peine de mort qui ne sert à rien ? La peine de mort ne fait pas baisser la criminalité, sinon ca se saurait, donc ça sert à quoi ? A rien, si ce n'est à payer des bourreaux et à maintenir des gens pendant plusieurs années avec la seule pensée obsédante tous les matins au réveil : Est-ce le jour ? Inutile total. Vous pouvez toujours me dire : Oui mais si c'est votre fille qu'un sadique viole et tue, n'auriez vous pas envie de le flinguer ? La réponse est oui, mais dans ce cas précis, cela n'engage que ma responsabilité. Si je le fais, ce n'est que moi qui agit et cela n'engage personne d'autre. La vengeance peut se comprendre dans des cas extrêmes et moi le premier, je ne sais pas si je serais clément avec un parfait sadique. Mais encore une fois cela n'engagerait que moi. Une société n'a pas à se comporter comme un individu, car elle n' a personne à venger. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Renaud Séchiant (---.---.175.190) 28 septembre 2011 13:58 La râleuse qui râle, mais pas contre les bonnes choses. En effet, pourquoi maintenir une peine de mort qui ne sert à rien ? La peine de mort ne fait pas baisser la criminalité, sinon ca se saurait, donc ça sert à quoi ? A rien, si ce n'est à payer des bourreaux et à maintenir des gens pendant plusieurs années avec la seule pensée obsédante tous les matins au réveil : Est-ce le jour ? Cela sert uniquement à satisfaire les plus bas instinct de ces gens outrés par des fait divers montés en épingles pour créer le sentiments d'insécurité permanent et d'augmentation de l'insécurité. Faits divers dont les personnes un brin sérieuse se contrebalance puisque 'divers'. il y a toujours eu des crimes et des meurtres. La peine de mort n'y change rien. Mais certains comme au moyen age aimeraient s'extasier devant des exécutions sur place public. Retourner donc au moyen âge, ici c'est le monde moderne. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Falkland (---.---.0.72) 28 septembre 2011 11:38 Avec une justice faillible, pas de peine de mort. On pourra en reparler dans 500 ans quand les juges seront des robots... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Renaud Séchiant (---.---.175.190) 28 septembre 2011 14:08 Même avec une justice infaillible je reste contre. la loi du Talion ça pu de la gueule ! Tu me frape. je te frape. Tu me refrape. je te refrape... belle mentalité de gamin sde 5 ans. C'est sur que c'est de cette méthode qu'on réglera les problème. La peine de mort ne sert qu'à une chose : flatter de bas instincts tel : _ vengeance pour les victimes (qui deviennent meurtrier par procurassions) _ curiosité macabre pour les personnes y assistant (il faut avoir un grains pour prendre plaisir à voir une personne mourir aussi infâme soit elle). _ ... J'ai été victime de pédophilie. je me considère plus intelligent d'avoir pardonné car rien ne m'empêche, aujourd'hui adulte bodybuildé et fana d'arts martiaux, d'aller lui péter la gueule ou de lui couper la bite. Parce que concrètement, de faire cela m'amménera quoi de plus ? devenir un monstre comme ce Monsieur ? Non merci. Moi j'ai une morale et elle se place au delà de mes instincts et de mes pulsions reptiliennes (cf : cerveau reptilien). A croire que certains ont un néocortex périphérique qui ne leur sert à rien. Ils en sont resté à l'utilisation de leur cerveau archaïque reptilien. Bref l'évolution n'a eu aucun impact sur eux. ils réagissent instinctivement tels des animaux. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Vipère (---.---.71.85) 28 septembre 2011 11:39 Vipère Bonjour la Raleuse Vous vous trompez la peine de mort existe toujours ! Et des innocents meurent en France, sans avoir été jugés, ni condamnés par aucun Tribunal. Ce matin, en lisant le journal j'apprends qu'une étudiante a découvert un SDF mort, sous un porche. On s'émeut qu'aux Etats-Unis la peine de mort est maintenue dans certains Etats, alors qu'en France la peine de mort est appliquée en catimini par un Etat barbare qui condamne ses populations les plus fragilisées à une agonie lente et indigne. N'y-a-t'il pas la crime contre l'humanité ? Ainsi, Raleuse, vous au moins, avez le courage d'assumer votre barbarie, ce qui n'est pas le cas de nos dirigeants ! Cordialement Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Catherine Segurane (---.---.10.164) 28 septembre 2011 11:53 Catherine Segurane @ l'auteur On dirait que vous êtes folle à lier. Je suis pour la peine de mort quand il n'y a aucun risque d'erreur judiciaire et dans ce cas seulement. Mais je ne sais comment qualifier votre acceptation d'un taux « incompressible » d'innocents executés par erreur. Faites vous soigner ! Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Constant danslayreur (---.---.66.51) 28 septembre 2011 13:17 Par contre vous, quand au quotidien vous tissez votre toile de haine et condamnez stricto-sensu, un milliard de musulmans coupables simplement de l'être et que des années plus tard, les armées américaines, israéliennes voire Françaises exécutent la sentence, vous êtes saine d'esprit. Incohérence quand tu nous tiens Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Renaud Séchiant (---.---.175.190) 28 septembre 2011 14:10 Je suis pour la peine de mort quand il n'y a aucun risque d'erreur judiciaire et dans ce cas seulement. le risque zéro n'existe pas. Vous êtes donc tout aussi malade et à faire soigner. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par King Al Batar (---.---.91.20) 28 septembre 2011 14:35 King Al Batar C'est amusant que nombreux sont les gens qui parlent de potentiels innocents executés pour la peine de morts n'aient pas le même progressisme pour l'avortement. Je m'explique. En 2007 pour 750 000 naissances on a 200 000 avortements. Entendons nous bien, je pense que l'avortement est quelque chose d'utile, ce nest pas un meurtre, et il est tout a fait normal que des femmes puissent avorter. Mais quand je vois ces chiffres, je me dis que c'est plus un moyen de contraception, qu'une solution de derniers recours... Pensez donc un bébé sur trois qui aurait du naitre ne voit pas le jour... Et pour le coup, lui c'est sur qu'il est innocent ! Il est probable qu'il y ait des abus au niveau des avortements, il n'y a pas 200 000 viols ou enfant mongoliens sur une année. Il ya forcément des petites connasses qui nous resservent la même soupe d'abrutis « C'est mon corp, je fais ce que je veux » ! Maislà, pour le coup le droit a l'avortement sans controle, sans vérification des raisons de l'acte, c'est progressiste, et l'abolition de la peine de mort aussi. Je trouve cela fortement contradictoire ! Effectivement la peine de mort peut tuer des innocents mais certainement en moins grand nombre que des bébés ont été avorté pour de mauvaises raisons ! Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par foufouille (---.---.177.52) 28 septembre 2011 15:11 foufouille FOETUS pas bebes Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par King Al Batar (---.---.91.20) 28 septembre 2011 15:56 King Al Batar Quand bien même ils n'ont pas eu le temps de commetre l mondre crime, mais leur execution elle est progressiste... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Annie (---.---.144.107) 28 septembre 2011 17:45 C'est aussi contradictoire que d'être pour la peine de mort et contre l'avortement. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par lsga (---.---.22.105) 28 septembre 2011 11:53 lsga Souvenez vous de Philippe de Villiers : grand défenseur de la peine de mort pour les pédophiles violeurs, jusqu'à ce qu'il apprenne que son propre fils avait sodomisé de force son petit frère.... Vous êtes pour la peine de mort car vous déshumanisez les auteurs de crimes que vous jugez 'monstrueux'. Toutefois, vous oubliez que ces criminels sont humains, et leurs crimes banales. Vos propres enfants, ou petits-enfants, ou mari, ou amis proches, pourraient un jour enfreindre la loi et se rendre coupables d'actes irréparables. Serez-vous alors toujours pour la peine de mort ? Rien de moins sûr, Philippe de Villiers n'a d'ailleurs toujours pas étranglé son propre fils. A ces considérations purement individuelles (vous ne réalisez pas que même vous-même ou vos proches peuvent commettre l'irréparable), s'ajoutent bien entendu toutes les considérations sociales habituelles : La possibilité des erreurs judiciaires, le coût très élevé la peine de mort, son inefficacité dans la lutte contre la délinquance (les USA ne sont pas le pays le plus sûr du monde...), etc. etc. Bref, personne ne voulant être soi-même confronté à une punition aussi violente, ou voir ses proches confrontés à une telle punition ; et étant donné le coût et l'inefficacité de cette punition ; la peine de mort tend à disparaître naturellement un peu partout dans le monde. Pour résumer, vous n'êtes pas une barbare, vous êtes simplement une idiote. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Le chardon (---.---.240.119) 28 septembre 2011 12:07 Le chardon Vous oubliez sans doute que le fils de de Villiers a reconnu avoir menti en accusant en son frère. Et que l'affaire s'est terminée là-dessus. Pour un scandale inventé de toutes pièces et sur des calomnies avérées, PdV s'est retrouvé banni à vie de la scène politique nationale, là où d'autres, dans des procèès beaucoup moins équivoques, envisagent tout naturellement d'avoir encore un rôle à jouer. Je suis sûr que vous voyez de qui je parle. Du reste PdV n'a jamais changé de posture vis-à-vis de la peine de mort, que je sache. Relisez votre dernière phrase, deuxième proposition indépendante. Ce sont vos mots, pas les miens. « personne ne voulant être soi-même confronté à une punition aussi violente » Je n'ai pas non plus envie d'aller en prison. Je n'ai pas envie d'aller en garde-à-vue. Il n'empêche que ce sont des mesures nécessaires à l'encontre des criminels. Votre argument ne tient donc pas. « étant donné le coût et l'inefficacité de cette punition » Le coût importe peu en matière de justice. La justice doit être rendue quels que soient les moyens nécessaires, et quel que soit le verdict. Elle ne doit pas dépendre d'un budget. Une telle perspective serait bien inquiétante. Inefficace, la peine de mort ? Cela dépend du point de vue. On est sûr qu'un mort ne pourra plus séquestrer, violer, torturer et tuer. C'est toujours ça de gagné. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par lsga (---.---.22.105) 29 septembre 2011 13:43 lsga Le fait que De Villiers ai réussis à étouffer l'affaire pour la régler 'en famille' n'est pas vraiment en adéquation avec ses positions en faveur de la peine de mort contre les pédophiles. Je plain son fils cadet à qui on a demandé de se taire médiatiquement pour ne pas nuire à la carrière du Papa (ça rappelle l'affaire Tristane Bannon d'ailleurs). Ceci dit, l'élément intéressant dans cette histoire, c'est que les gens oublient trop facilement que n'importe qui peut basculer dans l'horreur, y compris les personnes les plus proches (et surtout les jeunes adolescents). L'argument tient : en tant que mère de famille, vous pourrez supportez que votre fils soit condamner à une longue peine de prison si il a commis une erreur. En tant que mère, vous pourrez toujours allez le voir. En revanche, la condamnation à mort de son propre enfant est toujours quelque chose de viscéralement insupportable : instinct maternel oblige. Idem pour les condamnations injustes : elles sont nombreuses. On se souviendra de Patrick Dills : http://fr.wikipedia.org/wiki/Patrick_Dils 15 ans de prison pour rien... Aujourd'hui il est libre. Des idiotes comme vous l'auraient envoyé à la chaise électrique. Encore une fois : on peut supporter que son fils soit injustement mis en prison, mais l'idée même que son propre fils soit assassiné à tord par l'Etat est tout bonnnement insupportable. Enfin, la peine de mort est complètement inefficace. L'exemple des USA est parfait : Peine de mort, port d'arme, et pourtant un des pays où le taux de criminalité est le plus élevé en occident. Croire que les délinquants et les criminels sont une population nuisible que l'on peut éliminer est une erreur simpliste, digne d'une idiote. La criminalité et la délinquance est un flux. L'essentiel est de fermer la source du flux. Je vous rappellerais pour finir que le taux de délinquance le plus élevé que nous ayons connus en France était dans les années 40-50 (sortit de la guerre ), où la guillotine et les internats étaient utilisés à foison. C'est l'élévation du niveau de vie des classes populaires qui a permis un recul franc de la criminalité depuis lors. Bref, si vous voulez une France plus sûr, où le nombre de criminels diminue fortement ; la redistribution de la richesse nationale est encore la solution la plus efficace. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 11:57 @La râleuse Non, vous n'êtes pas une barbare, vous êtes simplement une âme sensible. Supprimer quelqu'un, ne plus vouloir le voir, voire ne plus supporter son existence, compatir tellement aux victimes et que ça occulte la souffrance de la personne criminelle (quelqu'un d'heureux et sain ne commet pas de crime exprès pour le plaisir, en général le criminel est aussi une personne qui souffre), c'est déjà faire montre de sensibilité plutôt que d'assumer ses congénères. La peine de mort, n'est pas en elle-même une barbarie et vous le dites très bien c'est plutôt son exhibition par exemple qui l'est. C'est tout aussi « barbare » de mettre des humains en prison à vie ou pour 50 ans par exemple et sans les prendre en charge réellement pour les aider à se transformer et à transformer leur vie. Néanmoins, la mort empêche tout repentir d'une personne... Faire une bêtise (même une très grosse), ça arrive et on peut changer. C'est persister dans sa bêtise qui est le pire. Personnellement, j'aimerais si un jour j'en arrive là (un pétage de plombs, c'est vite arrivé) et que je change, avoir droit à une seconde chance parce que tant qu'on est vivant, on peut toujours faire mieux, on a encore un avenir. Quand on peut (et on peut), il faut aider ceux qui souffrent, tous, les victimes comme le criminel (qui souffre aussi et est tout aussi humain que les victimes). Contrairement à ce que vous dites, à mes yeux, les âmes sensibles, ce sont surtout les personnes prônant la peine de mort. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par La râleuse (---.---.208.115) 28 septembre 2011 14:09 La râleuse Bonjour tikhomir Ça fait du bien de rencontrer parfois, au hasard des commentaires, quelqu'un qui sait lire. Cordialement, Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Sabine (---.---.46.135) 28 septembre 2011 14:29 Sabine tikhomir Votre dernière phrase : ces personnes sont uniquement sensibles aux victimes. Ce se comprend. Il n'empêche que chez un criminel il y a aussi énormément de douleur, ou de folie, ou les deux. Trouver des gens qui acceptent de se pencher là-dessus, ça c'est une autre histoire. C'est un chemin autrement périlleux. Tenir les 2 positions, à la fois la douleur du criminel et celle de la victime innocente, c'est possible, mais très dur. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 14:31 Merci. Disons qu'il ne faut pas se laisser aller aux émotions sur certains sujets... Comme celui-ci par exemple. En tout cas, merci d'avoir lu, même si nous ne sommes pas du tout d'accord. Comme je l'ai déjà dit il y a peu sur un autre article à ce sujet, pour moi, tout acte conduisant à la mort est à bannir et à condamner fermement pour les coupables, comme pour les innocents. J'avoue trouver un peu dommage votre point de vue sur la peine de mort, j'espère tout de même que vous changerez et je tiens à le répéter : non, vous n'êtes pas une barbare (pas plus que les autres en tout cas), juste humaine avec ses réactions toutes humaines. Dommage de se laisser aller à ses émotions en ce qui concerne la vie de personnes humaines. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 14:47 @Sabine Oui, c'est dur, mais c'est faisable. Le ressenti ou le comportement d'individus ne doit pas influencer la justice en tout cas pas sur la base de l'émotion, sinon ce n'est plus la justice, c'est la vengeance. Que les victimes souffrent oui et il faut les aider et d'autres structures/personnes aideront les criminels (qui souffrent aussi) à faire mieux la prochaine fois. C'est pas bon non plus de mettre des gens en cage pour de longues durées entre eux sans accompagnement réel. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par TyRex (---.---.25.132) 28 septembre 2011 12:16 TyRex DSK, innocenté... Troy Davis éxecuté, c'est dans l'ordre des choses à notre époque ! Elle est belle la justice ! J'espère que vous ne péterez jamais les plombs la raleuse, cela pourrait se retourner contre vous. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par pastori (---.---.170.144) 28 septembre 2011 13:34 DSK, innocenté... Troy Davis éxecuté................ on a aussi acquitté un voleur de vélomoteur l'autre jour. et dire que Troy Davis lui a été exécuté. Elle est belle la justice ! l'inverse aurait été plus juste. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Tetsuko Yorimasa (---.---.109.91) 28 septembre 2011 12:26 Tetsuko Yorimasa J'ai lu une citation quelque part sur le forum et je trouve qu'elle est très à propos : « Le sang se lave avec des larmes et non avec du sang » Victor Hugo Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par kedjey (---.---.148.38) 28 septembre 2011 12:30 Discours arriéré, ridicule et barbare Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par tinga (---.---.120.165) 28 septembre 2011 12:39 Je suis pour la peine de mort , mais uniquement pour les ordures qui détruisent la vie de millions de personnes pour leur unique profit, pour le reste, oui vous êtes une barbare, tiendriez vous le même discours si vous étiez injustement condamnée à mort, j'en doute, article à mettre au musée des horreurs. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Abdu (---.---.114.11) 28 septembre 2011 12:40 Abdu Pour comprendre ce que la peine de mort a de mauvais, il ne faut pas raisonner au niveau du condamné mais de la société. La peine de mort est néfaste à la société qui en fait usage car elle fait admettre à tous et dès le plus jeune age que tuer délibérément un homme peut être une solution. Elle éduque ces fameuses personnes de faible imagination au pire. Elle éduque au principe du meurtre. C'est pour cela que la peine de mort n'a jamais fait baisser la criminalité, au contraire. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Gaspard Delanuit (---.---.188.12) 28 septembre 2011 23:37 Gaspard Delanuit Ce que dit Abdu est d'une profonde vérité. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Alexis_Barecq (---.---.192.117) 28 septembre 2011 12:44 Alexis_Barecq On devrait réserver la peine de mort, le cas échéant bien sur, à ceux qui la désirent. Pour les autres, le cas échéant bien sur, une peine de réclusion à perpétuité fera l'affaire. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Nanar M (---.---.133.200) 28 septembre 2011 13:16 Nanar M L'électorat sarkoziste dans toute sa laideur, la mémé raleuse ! Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par pastori (---.---.170.144) 28 septembre 2011 13:30 rien de pire que la populace à l'esprit surchauffé par les jobards. il y avait bien des bagnes d'enfants en France il y a à peine 50 ans. et si on interrogeait les français, certains seraient pour les rétablir !! l'auteur ( et d'autres) sont pour la peine de mort ? soit. alors assumez ! que l'auteur déclare solennellement qu'elle est d'accord pour être tirée au sort pour exécuter elle même un condamné à mort. trop facile de s'en remettre à un bourreau fonctionnaire et ensuite s'en laver les mains. le supplicié la regardera droit dans les yeux juste avant qu'elle ne l' assassine froidement alors qu'elle ne le connait pas et envers qui elle n'a aucune haine personnelle. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Gaspard Delanuit (---.---.188.12) 28 septembre 2011 13:32 Gaspard Delanuit Si quelqu'un torturait et tuait une personne qui m'est chère, je souhaiterais sa mort et probablement envisagerai-je de lui régler son compte définitivement moi-même. Cependant, il serait déplorable que la communauté de citoyens à laquelle j'appartiens, se comporte comme je me comporterais moi-même sous le coup de la colère. L'Etat ne peut pas, ne doit pas, être haineux ou vengeur. La justice doit être réparatrice ou compensatrice, ce qu'elle n'est jamais en supprimant la vie. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 14:13 Roungalashinga La justice doit être réparatrice ou compensatrice, ce qu'elle n'est jamais en supprimant la vie. L'est-elle en enfermant les gens à vie ? Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Sabine (---.---.46.135) 28 septembre 2011 14:37 Sabine Entièrement d'accord. Il y a une énorme différence, qui doit être maintenue, entre la réaction viscérale d'un individu, plus que compréhensible, et la réaction de la société, qui vise à penser, symboliser et apporter une réponse collective à ces faits. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Constant danslayreur (---.---.66.51) 28 septembre 2011 13:33 Bonjour la râleuse, Ainsi donc vous seriez pour qu'un assassin paye son acte de sa vie ? ça tombe bien moi aussi. Et comme je suis un peu maso, je suis passé partager avec vous les insultes de ses honorables personnes plus sur le fil et qui croient désormais tout savoir de vous. J'espère simplement pour eux qu'ils restent cohérents jusqu'au bout et qu'ils ne condamnent pas des peuples entiers à mort par guerres interposées tout en prétendant sacraliser la vie humaine y compris celle d'un criminel. En fait sur certains d'entre eux, ceux qui se permettent de vous insulter précisément, confondant allègrement dysfonctionnements de systèmes judiciaires et justice rendue, je ne me fais aucune illusion vu leur propre tendance à émettre des jugements, à condamner et à être persuadés de tout savoir de vous sur la seule foi d'une opinion que vous exprimez. Un Antar Zouabri s'il avait été fait prisonnier (au lieu d'être abattu par l'armée algérienne), devait être condamné à mort, non pas parce que ça aurait eu valeur de dissuasion pour d'autres terroristes (aucune opinion sur le sujet exemples ou contre-exemples ne menant pas bien loin), mais simplement pour mettre fin à sa nuisance à lui, rien de plus mais rien de moins. Bien à vous et honte à la modération de ce site qui vous laisse insulter de la sorte, sans lever le petit doigt. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par La râleuse (---.---.208.115) 28 septembre 2011 13:52 La râleuse Bonjour Constant danslayreur Pas tant dans l'erreur que ça smiley Merci de votre compréhension. Rassurez-vous, je commence à pratiquer les commentateurs d'AgoraVox depuis un certain temps et je connais leurs difficultés à appréhender la teneur d'un article. Dès le titre, chacun s'est déjà formé son opinion et, à part quelques exceptions, chacun y va de ses a priori. Tout le monde sait à quoi s'en tenir sur ma personnalité profonde. J'ai été selon les articles, un rebut de la gauche ou une extrémiste de droite, une snobinarde sans cervelle ou une pauvre cloche qui ne comprend rien à rien, une assoiffée de sang ou une mauviette qui verse dans la sensiblerie. J'ai même été, suprême insulte, taxée d'être une bourgeoise friquée ce qui, compte tenu du montant que je perçois en allocation retraite m'a bien fait rigoler. Comme vous le voyez, rien ne me guérit de mon besoin d'écrire ce qui me plaît d'écrire et de ne pas écrire pour plaire. Très cordialement, Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 14:35 "J'espère simplement pour eux qu'ils restent cohérents jusqu'au bout et qu'ils ne condamnent pas des peuples entiers à mort par guerres interposées tout en prétendant sacraliser la vie humaine y compris celle d'un criminel." Pour la cohérence de beaucoup de personnes, on repassera vu qu'il y en a pas mal dans le tas qui sont aussi pour l'avortement et/ou pour l'euthanasie... La vie humaine n'est pas sacrée à leurs yeux, ils se donnent juste bonne conscience. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Hieronymus (---.---.234.99) 28 septembre 2011 15:33 Hieronymus Bonjour et bravo a la Raleuse, article courageux et a contre courant, et a Jojo au passage qui m'apprecie toujours moyennement me pensant (a tort) etre un incorrigible anti-islamique primaire je suis surtout anti-politiquement correct et pour le droit a l'affirmation et a la defense de notre propre systeme de valeur et modele civilisationnel et un adversaire farouche du gangrenage de ce dernier par des elements allogenes le debat sur la peine de mort ? j'ai l'impression qu'on devait en avoir fini, tellement ce sujet a ete rabache sans fin depuis des decennies, eh ben faut croire que non.. il me semble logiquement que ds la mesure ou ont ete abolis les chatiments corporels ainsi que les traitements inhumains et degradants, la mise a mort d'un individu qui est bien le plus brutal et cruel des chatiments possibles, a nul autre comparable, ne devrait meme pas pouvoir etre envisage, il serait plus judicieux ou moins violent de retablir les chatiments corporels que de retablir la peine de mort.. aussi par pudeur (ou lachete), on peut observer que les politiques debattant du pour ou contre de la peine capitale prennent bien soin de ne jamais debattre de la question essentielle du procede d'execution dont l'horreur (ex. guillotine) joue pourtant un role tres traumatisant ds l'inconscient collectif des concitoyens, bref une hypocrisie de plus.. enfin la derive totalitaire actuellement en cours aux Etats Unis et qui va s'etendre du fait du systeme d'allegeance entre nations crescendo aux Etats europeens fait craindre le pire pour les annees qui viennent et fera passer ces actuelles reticences morales sur l'execution ou non de qq criminels par an pour des pudeurs de vierge effarouchee, d'ici peu les guerres produites par la « plus grande democratie du monde » ne s'etendront plus seulement a des pays peripheriques mais viseront certainement directement le coeur de l'Europe (ce fut deja le cas de la Serbie) la « machine a tuer » changera completement de dimension, operations false-flag (on connait deja) guerres civiles provoquees, les morts innocents cette fois-ci se compteront sur une toute autre echelle, alors ce debat, pfff.. la peine de mort est qq chose d'horrible en soi mais horreur pour horreur, qq fois on ne sait plus ce qui est juste ou ne l'est pas, bien macabre debat Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Serpico (---.---.98.206) 28 septembre 2011 13:36 Serpico l'auteur : "Pour un pourcentage d'innocentes victimes de meurtriers, souvent tuées dans des conditions sordides, quel est le pourcentage d'innocents exécutés suite à des erreurs judiciaires ?« ******************* Et vous prétendez être une femme ordinaire, de culture générale ordinaire (il faut nous expliquer au passage ce qu'est une »culture générale ordinaire") ? C'est digne d'une réplique de film comique cette statistique surréaliste. Relisez ça : c'est à la fois hilarant et vomitif. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Gaspard Delanuit (---.---.188.12) 28 septembre 2011 13:42 Gaspard Delanuit J'ai pu constater que les arguments seulement rationnels ne peuvent pas mettre d'accord les « pour » et les « contre » sur un tel sujet. Finalement, c'est une affaire de degré de conscience. Une société qui a atteint une certaine conscience spirituelle ne peut pas tuer froidement ses membres ( je ne parle pas du tireur d'élite qui descend le preneur d'otage parce qu'il n'a pas d'autre solution pour protéger l'otage). Bref, une société qui pratique la peine de mort est une société barbare. Mais je n'ai aucun argument à vous donner pour vous « prouver » cela. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 14:38 Pour prouver quoi que ce soit, il faut déjà définir ce qu'on met sous le mot « barbare »... Chacun l'utilise pour disqualifier les propos de l'autre ou l'autre en tant que personne alors c'est inutile en l'état. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Gaspard Delanuit (---.---.188.12) 28 septembre 2011 15:47 Gaspard Delanuit Barbare veut dire par exemple « qui ne respecte pas la vie comme quelque chose de sacré » ? Sacré, parce qu'on peut la détruire facilement mais jamais la rendre une fois qu'on l'a prise. QUI est assez prétentieux pour prétendre juger qui doit vivre et qui doit mourir ? Quel humain croit être un ange de vie ou de mort ? Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par tikhomir (---.---.19.227) 28 septembre 2011 15:56 « Barbare veut dire par exemple »qui ne respecte pas la vie comme quelque chose de sacré« ? » Alors il y beaucoup de barbares au vu des chiffres de l'avortement et de la promotion de cet acte (et des gens qui trouvent ça normal) et des grosses poussées pro-euthanasie... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Gaspard Delanuit (---.---.188.12) 28 septembre 2011 23:31 Gaspard Delanuit L'avortement n'est pas un acte banal, en effet, et celui qui le considérerait comme anodin serait un barbare, un être sans sensibilité ni intelligence. Les problématiques posées par l'avortement sont des plus complexes car de nombreux éléments entrent en jeu, en particulier le fait que les humains ne naissent pas de la terre ( dans un jardin d'enfants ! ) mais de l'organisme d'une femme qui a aussi autorité souveraine sur son propre corps et ce qui s'y développe. Dans le même ordre d'idée, respecter la vie peut conduire à éviter de manger des animaux. Est-il moins grave de tuer un cheval adulte et parfaitement innocent pour le manger que d'arrêter le développement d'un embryon humain qui n'est pas désiré par la propriétaire du corps qui le porte et au sein duquel il se développe ? Je n'ai pas de réponse tout prête à cette question. Finalement, le barbare, c'est celui qui voudrait se contenter de réponses simplistes et définitives à propos de la vie et de la mort des autres. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par minidou (---.---.249.149) 28 septembre 2011 13:52 votre raison comptable, n'a mathématiquement et donc comptablement aucun sens : « pour quel pourcentage (...) y a t'il un pourcentage ? », c'est un non sens absolu ! Sur le plan du français, ben raté ça n'a toujours pas de sens : vous essayez de dire que vous acceptez un certain taux d'exécution d'innocents, si ça peut sauver des innocents. Si on postule qu'un innocent est toujours innocent (ce qui n'est pas prendre un grand risque sur le plan sémantique), cela signifie, l'un dans l'autre, que cela ne change rien d'être pour ou contre la peine de mort (ce qui fait que nous ne sommes pas plus avancés). Donc je résume : nulle en math, nulle en compta, nulle en français...Nulle en article sur la peine de mort...Vous auriez pu vous abstenir. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par focalix (---.---.80.51) 28 septembre 2011 13:56 focalix A la râleuse, Comme vous n'avez pas de réponse à l'argument « technique » de l'erreur judiciaire, vous faites carrément l'impasse sur les innocents exécutés. Pour le reste, je suis heureux de vivre, depuis trente ans, dans un pays civilisé. Bon après-midi à tous, y compris aux Charentaises et aux traîne-savates. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Yohan (---.---.146.241) 28 septembre 2011 14:05 Yohan C'est assez courageux de nos jours de se signaler pour la peine de mort. J'y suis personnellement hostile, et ce, pour une bonne et simple raison, c'est que la justice n'est pas fiable à 100%. Pourtant, comme beaucoup d'autres, les meurtres d'enfants, et autres crimes en série atroces prémédités me révulsent et, par réaction, je serai pour les envoyer séance tenante ad patres. Mais la justice expéditive n'est pas non plus une solution. Seulement, quand on voit les taux de récidive, on se dit que qu'il y a un juste milieu à trouver entre la peine de mort et les peines de prison peu en proportion avec la nature abjecte du crime. Passer de la guillotine barbare à la justice bisounours actuelle, je comprends que certains finissent par revoir leur position sur la peine de mort, Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Renaud Séchiant (---.---.175.190) 28 septembre 2011 14:30 Passer de la guillotine barbare à la justice bisounours actuelle, je comprends que certains finissent par revoir leur position sur la peine de mort, Tu connais quoi à la justice bisounours à part quelques fait divers instrumentalisé par le gouvernement ? Moi j'ai eu affaire a la justice soit disant bisounours ou pour un coup de poing donné pour me défendre j'ai du aligner 6 mois de prison et plus de 10 000 euros (en face il avait un médecin de famille qui a gonflé ses ITT et un meilleur avocat qui lui a permis de ramener de faux témoins. moi on m ' a déconseillé de ramener les vrais témoins, ces derniers étant mes amis et ma famille... pratique lamentable... arrangement entre avocat...). J'ai vu des pauvres sdf qui pour récidive de vol à l'étalage se sont retrouvés enfermés des années entières en prison dont les conditions sont parfois dignes de chenils (et encore). C'est sur que pour deux vols à l'étalage, des années de prisons règle le problème... Ta justice bisounours existe que dans la propagande du gouvernement. J'espère qu'un jour pour ta bêtise tu te retrouve chez les bisounours. Mais attention car chez les bisounours si tu n'a pas une certaine carrure et le sens de la démerde, ton fondement risque de se faire visiter par tout un tas de bisounours. Je croirait entendre PPDA qui me fait un speech là. et ta tête elle te sert à quoi à part répéter des trucs prémachés par la presse mainstream. Tout ce que tu vois, c'est ce qu 'on veut te faire voir. Sort de chez toi, visite une prison, va dans les tribunaux (les séances sont ouvertes au public) au lieu de répéter la merde qu'on t'enfile dans le crâne. Tu verras que pour rien du tout aujourd'hui tu risque la case prison. Bon sauf quand tu détourne des millions d argent public que tu finance ta campagne avec des fond privé (on se demande pas la contre-partie donnée à ses généreux donateurs par pouvoir une foie en place) etc etc Je lis de ces énormités.... à ce point la ce n'est même plus la peine de discuter vu le lavage de cerveau qui a été opéré. Merde ! allez voir des peines, lisez des conclusions d'audiences et des jugements.... au lieu de répéter la doxa sarkozystes ou les juges sont laxistes. Ils s'en prend à eux car ils les détestent... .on comprendra vite pourquoi dans les années à venir. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par La râleuse (---.---.208.115) 28 septembre 2011 15:36 La râleuse Bonjour Yohan Je respecte TOUTES les opinions et je trouve votre commentaire très sensé. Cordialement, Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Yohan (---.---.146.241) 28 septembre 2011 17:46 Yohan Espèce de voyou. Je t'aurais donné plus Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Yohan (---.---.146.241) 28 septembre 2011 17:48 Yohan Le commentaire s'adresse au petit voyou du nom de Séchiant, bien nommé smiley Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par Renaud Séchiant (---.---.175.190) 28 septembre 2011 14:14 Je souhaiterai apporter un complément : N'oubliez pas que si la peine de mort revenait au goût du jour, rien n'empêcherait d'étendre celle ci à de nouveaux crimes. Et comme la peine de mort sonne comme un retour en arrière flagrant qui nous dit qu'un jour l'homosexualité ou des crimes mineurs ne seront pas passibles de la peine de mort. Aux USA encore aujourd'hui l'homosexualité est passible de peine de mort dans certains états.... Et ce sont les mêmes qui vont conspuer la lapidation... Lamentable. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 16:17 Roungalashinga Aux USA encore aujourd'hui l'homosexualité est passible de peine de mort dans certains états.... Vraiment ? Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par pastori (---.---.170.144) 28 septembre 2011 14:30 yoahn la justice bisounours, cest bon pour la propagande de l'extrême droite qui voudrait voir guillotiner les voleurs de cyclo !! n'a ton pas applaudi ici même quand ces gosses se sont électrocutés pour fuir la police !« bien fait ! »disaient certains ! l'enfermement est ce qui peut arriver de pire à un homme ou un animal. va faire un tour en prison, pas pour des années, pas pour un jour, mais pour une heure, et tu changera d'avis. c'est en secondes que tu va compter, dans 3m², accompagné d'un jobard qui hurle la nuit, un plus costaud qui te prends pour sa femme ou son esclave, un maton qui te prend en grippe, et selon ce que tu a fait,toute une population de gens désaxés par les conditions de confinement qui veulent ta peau.et ça pendant des minutes, des heures, des jours , des années...tu va souhaiter mourir ! j'ai tenu deux jours comme visiteur de prisons ! pas supportable bien que sachant que ma visite faite, je retrouverais le ciel, des gens normaux, la vie...la vie. comme l'animal, l'homme n'est pas fait pour être enfermé. 4 murs sans parents, amis, sans pouvoir accomplir les actes les plus simples de la vie comme se raser, ouvrir un frigo..s'ajoutent les privations , les brimades, les maltraitances souvent. déjà ça, c'est pire que la chambre à gaz. et ne jamais oublier que ce qu'on souhaite aux autres, ça peut arriver à son propre fils. ou à soit même. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Yohan (---.---.146.241) 28 septembre 2011 17:53 Yohan La gauche pastorienne qui réclame de la prison pour les cols blancs mais exonère les malfrats, dealers, violeurs parce que pauvres fils d'immigrés victimes de la méchante France colonisatrice, n'est pas bien placé pour nous dire comment la justice doit sanctionner dans ce pays. Chiche, demandons un référendum, et on sera fixé sur l'état d'esprit des français Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par pastori (---.---.84.144) 28 septembre 2011 18:30 quand on est fasciste déclaré admirateur de mussolini on ne vient pas faire le malin gélone. si tu en a, crie avec moi : « je haït les fachos, je crache au visae de mussolini et de ses admirateurs. » juste pour voir. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par pastori (---.---.84.144) 28 septembre 2011 18:39 des racourcis de ce type mr yohan, c'est un peu gros et pas honnête. quand on répond, on lit d'abord. désormais vous débattrez tout seul. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par hommelibre (---.---.239.170) 28 septembre 2011 14:41 hommelibre Personnellement je suis opposé à la peine de mort. Je m'en suis expliqué dans un billet suite à l'exécution de Troy Davis. C'est un débat difficile car in fine je ne suis pas sûr que ce soit des arguments qui peuvent l'emporter, mais seulement des convictions personnelles. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par Roungalashinga (---.---.25.123) 28 septembre 2011 16:19 Roungalashinga C'est un débat difficile car in fine je ne suis pas sûr que ce soit des arguments qui peuvent l'emporter, mais seulement des convictions personnelles. Oui. Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent * Par King Al Batar (---.---.91.20) 28 septembre 2011 14:51 King Al Batar BOnjour à l'auteur, Initialement, comme tout individu viviant dans une société et faisant preuve d'un coeur, je suis contre la peine de mort. Je pense qu'un pédophile, ou un tueur en série, et un malade mental, et qu'un malade ca se soigne (ou du moins on essaie), on ne le pique pas comme un animal galeux... C'est bien beau cette idée, et comme je vous dit, d'un point de vue objectif, ca me parait être le plus logique et raisonné... Seulement voilà, aurais je le même avis si quelqu'un viole mon enfant et le tue... Certainement pas ! Il n'y a qu'à voir dans quel état j'ai laissé le mec qui a cambriolé chez ma soeur, il est certain que si ce n'est pas la justice qui tue l'assassin de mon enfant, mais ce sera moi ! Si un tel cas m'arrive, en France, je fais tout pour tuer le mec, parce que je veux qu'il crève, et encore je lui reserve quelques torture d'une rare violence. Et la ben c'est moi qui irait en taule, mais je m'en fout j'assumerai. Le mec a detruit ma vie de toute facon, alors je le tue, et puis je suis responsable. Au Etats Unis, cela m'arrive, le mec se fait choper par les flics, et la Justice fait ce que je voulais lui faire (la torture en moins). Il n'empeche qu'au final j'irai pas en Taule. Donc dans le principe, je suis est reste cotnre la peine de mort, mais uniqement pour le risque de tuer des innocents. Tuer un monstre, le laisser crever comme une merde ne me pose aucun problème, finalement mieux vaut que ce soit la justice, que la famille des victime. Je suis contre la peine de mort, mis je sais très bien que je ne peux avoir cet avis que et je dis bien QUE parc que je suis objectif. Le jour ou je deviens subjectif, c'est à dire ou je suis de la famille de la victime, j'aurais un tout autre avis. Vous comprendrez donc que je prie pour que mon avis ne change jamais... Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par La râleuse (---.---.208.115) 28 septembre 2011 16:02 La râleuse Bonjour King Al Batar, Je suis bien d'accord que les malades mentaux qui se rendent coupables de crimes ne devraient pas être dans des prisons mais dans des asiles. Seulement, voilà, beaucoup d'entre eux sont placés dans des prisons (où le suivi psychiatrique est nul) faute de place dans les asiles et ils sont relâchés au bout d'un certain temps faute de place dans les prisons. Et quand ils sortent des prisons, ils récidivent. ALORS où est la solution ? Ceci étant dit, votre commentaire est très explicite et je comprends très bien votre point de vue. Cordialement, Réagir à l'article Réagir à ce message Signaler un abus Lien permanent + Par hommelibre (---.---.239.170) 28 septembre 2011 15:23 hommelibre C'est en effet peut-être le seul argument objectif qui puisse prévaloir sur les convictions personnelles. Sur le fait que la justice n'est pas une vengeance, je partage ce point de vue, mais il peut être l'objet d'appréciations plus subjectives. Réagir à l'article Signaler un abus Lien permanent Commentaires: 0 | 100 | 200 Ajouter une réaction Pour réagir, identifiez-vous avec votre login / mot de passe, en haut à droite de cette page Si vous n'avez pas de login / mot de passe, vous devez vous inscrire ici. Faites un don Auteur de l'article La râleuse La râleuse Issue de différents peuples, produit final de différentes cultures, agnostique et née à la même époque que Néfertiti, j'ai quitté la région parisienne fin juin 2009 pour aller vivre bruyamment à proximité du circuit des 24 heures du Mans. Je me définis comme une citoyenne française lambda qui refuse la vieillesse quand elle est synonyme (...) Voir ses articles, sa fiche et ses statistiques Derniers articles de l'auteur * À propos de jeunes, sans gêne, point de vue de senior * Jeux sans frontières * « Grosse Fatigue », un film devenu tellement commun * Halte au renvoi des immigrés dans leurs pays ! Tous les articles de cet auteur A lire dans la même rubrique Tribune Libre * Où est la crise ? par Evrard * L'euro, une monnaie sans peuple ? par Le petit européiste * Hommage à Yusef le défricheur par morice Voir tous les articles de la rubrique Palmarès Articles les plus lus 1. Faut-il dissoudre la LICRA ? Un faux-débat pour Jean Bricmont 2. Scandale NSA : Surfez, vous êtes surveillé ! Une société de la surveillance décryptée par J. Zimmermann 3. Edouard Martin : les illusions d'une candidature 4. Un partenariat transatlantique pour le meilleur des mondes 5. Cynique ta mère 6. 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C'est bien ce que j'ai écrit en en-tête de mon (...) 03/10 16:21 - Roungalashinga * Je suis une barbare : je suis pour la peine de mort « Ce ne sont pas »mes« arguments, mais un résumé des arguments »pour« et »contre" : C'est (...) 03/10 14:50 - Traroth Voir tous les derniers commentaires... RDV de l'Agora * L'éducation des adolescents au numérique : un apprentissage pour les adultes * Safer Internet Day 2014 Un Internet plus sûr et efficace ? * Jean-Pierre PETIT : quand un Grand se raconte ... Voir tous les RDV... Enquêtes participatives * Résultats : Comment et jusqu'où dire « non » en famille ? Voir toutes les enquêtes... 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Pour voir la liste des connectés connus, cliquez ici Mot : __________ Pseudo : __________ [ ] Filtrer Rechercher Vider la liste des messages à citer Bas de page Auteur Sujet : pour ou contre la peine de mort n°26959 mouradxd Posté le 21-09-2013 à 12:20:44 profil answer bounjour !! la peine de mort est une action que nous connéssions depuis l'antiquité,pour punir les criminels, mais elle dévise la societé en deux groupes , un de partisans qui défend la peine de mort et l'autre d'opposants qui' s'attaque. pour termine le sujet voila le lien : http://fronca.blogspot.com/201 [...] -mort.html n°26990 celibator Posté le 21-09-2013 à 21:09:46 profil answer barbe2025 a écrit : Je crois qu'on a eu la démonstration a Nice. .. je pense aussi n°27044 LazareBeth​anie Posté le 22-09-2013 à 15:38:33 profil answer Le sujet ne se pose pas! Elle est interdite en France et ne sera plus jamais remise en action... Faudrait chressortir les guillotines et ça ferait désordre chez nos bien-pensants, et autres "politiquement correct", sans compter humanistes et philosophes, socialistes de tous bords... Donc une restauration m'apparait comme une utopie! Sauf pour le terrorisme islamiste religieux, qui est et sera la plaie de nos démocraties à venir... Et nos pays en paix qui deviennent peu à peu de par leur largesses et accueil, libertés réelles des bases arrières de ces mouvements sectaires et les affaires récentes le démontrent bien, dont la recrudescence de braquages pour financer les Jihad, oui en France, pas sur Mars* Et ce n'est qu'un début! Tant qu'on se défend par la parole, on ne pèse rien face à des Kalachnikov et autres bombes humaines... Ça reste la quadrature du cercle, qu'en faire? Des fanatiques religieux de la sorte sont irrécupérables où que ce soit dans le monde et sauf preuve du contraire, la communauté internationale a décidé de les éradiquer, sauf en France ou ils n'existent "officiellement" pas, chez nos idéalistes socialos...? Allez savoir pourquoi? * http://i.imgur.com/WT24S0E.jpg n°27052 tartine178​9 Posté le 22-09-2013 à 17:43:16 profil answer paella a grande vitesse a écrit : Mais qui est le vrai criminelle dans cette affaire? Celui qui agresse ! n°27055 tartine178​9 Posté le 22-09-2013 à 17:46:21 profil answer LazareBethanie a écrit : Le sujet ne se pose pas! Elle est interdite en France et ne sera plus jamais remise en action... Faudrait chressortir les guillotines et ça ferait désordre chez nos bien-pensants, et autres "politiquement correct", sans compter humanistes et philosophes, socialistes de tous bords... Donc une restauration m'apparait comme une utopie! Sauf pour le terrorisme islamiste religieux, qui est et sera la plaie de nos démocraties à venir... Et nos pays en paix qui deviennent peu à peu de par leur largesses et accueil, libertés réelles des bases arrières de ces mouvements sectaires et les affaires récentes le démontrent bien, dont la recrudescence de braquages pour financer les Jihad, oui en France, pas sur Mars* Et ce n'est qu'un début! Tant qu'on se défend par la parole, on ne pèse rien face à des Kalachnikov et autres bombes humaines... Ça reste la quadrature du cercle, qu'en faire? Des fanatiques religieux de la sorte sont irrécupérables où que ce soit dans le monde et sauf preuve du contraire, la communauté internationale a décidé de les éradiquer, sauf en France ou ils n'existent "officiellement" pas, chez nos idéalistes socialos...? Allez savoir pourquoi? * http://i.imgur.com/WT24S0E.jpg Tout à fait ! Et plus besoin d'aller au GROENLAND pour voir des manchots. n°27107 germital Carpe Diem Posté le 23-09-2013 à 12:40:43 profil answer J'ai lu quelque part (peut-être sur le forum): << je serais contre la peine de mort lorsque les tueurs le seront aussi. >> Voilà, tout est dit. --------------- Por un lado me gustas... y por el otro, tambien! n°27128 YvnRuut Posté le 23-09-2013 à 14:49:54 profil answer Contre la peine de mort. Sauf si récidive. n°27144 Francis Ku​ntz de Muf​flin Posté le 23-09-2013 à 18:07:50 profil answer mouradxd a écrit : bounjour !! la peine de mort est une action que nous connéssions depuis l'antiquité,pour punir les criminels, mais elle dévise la societé en deux groupes , un de partisans qui défend la peine de mort et l'autre d'opposants qui' s'attaque. pour termine le sujet voila le lien : http://fronca.blogspot.com/201 [...] -mort.html Désolé, et sans vouloir être vexant, mais votre post ne sert pas à grand chose, pour ne pas dire à rien, étant donné que vous abordez un débat qui n'est plus d'actualité depuis 32 ans, depuis que François Mittérand et Robert Badinter, respectivement président de la république et ministre de la justice ont décidé de leur propre Chef de l'abolir. De plus, après les échéances électorales de 2014, même un post sur les peines planchers et les récidivistes sera inutile , puisque les deux notions vont disparaitre du droit pénal français, par la volonté de madame taubira. Non, désolé, mais ce débat est aussi inutile, que si on voulait discuter de la sanction qu'il aurait fallu infliger au gardien de but allemand, lors de la CDM de 1982, après sa charge dangereuse contre Patrick Batiston lors de la demi-finale. Et pourtant cette affaire est un peu plus récente, 31 ans seulement. n°27239 germital Carpe Diem Posté le 24-09-2013 à 08:35:27 profil answer Francis Kuntz de Mufflin a écrit : Désolé, et sans vouloir être vexant, mais votre post ne sert pas à grand chose, pour ne pas dire à rien, . Euuuuhhhhh quand même ! Ca fait passer le temps, comme tous les posts, non !!! --------------- Por un lado me gustas... y por el otro, tambien! Aller à : France 2________________________________________.] Go Ajouter une réponse FORUM France 2 » France 2 » pour ou contre la peine de mort Forum MesDiscussions.Net, Version 2012.1 (c) 2000-2011 Doctissimo Page générée en 0.158 secondes Navigation secondaire * Accueil * Programme TV * Émissions * Vidéos * Info * Jeux * Participez Suivre France 2 : * Retrouvez France 2 sur Facebook * Retrouvez France 2 sur Twitter * Retrouvez France 2 sur Google+ * Retrouvez France 2 en flux RSS France Télévisions Droits de reproduction et de diffusion réservés © 2013 France Télévisions Devenir annonceur sur nos sites | Mentions légales et crédits | Conditions générales d'achat | Règlements des jeux-concours TV France2.fr, adhérent du Geste, est un site du groupe France Télévisions Les sites du groupe France Télévisions : Francetv La1ère France2 France3 France4 France5 FranceÔ Pluzz Info Sport Fondation la peine de Mort dans le monde [navigation sur le site___________] Assemblée nationale française Débats à l'Assemblée nationale sur l'abolition de la peine de mort en France : intervention de M. Badinter, garde des sceaux, ministre de la justice débats du 17 septembre 1981 - Assemblée nationale française - France Pays : France Thème(s) : Badinter Sommaire des débats Journal officiel de la république française Débats parlementaires Assemblée nationale Constitution du 4 octobre 1958 7ème Législature Seconde session extraordinaire du 1980-1981 (14ème séance) Compte rendu intégral Sommaire 1ère séance du jeudi 17 septembre 1981 Présidence de M. Christian Nucci 1. - Abolition de la peine de mort. -Discussion du projet de loi (p. 1135) M. Forni, président de la commission des lois, rapporteur. M. Badinter, garde des sceaux, ministre de la justice. Question préalable de M. Clément : MM. Clément, Séguin. Suspension et reprise de la séance (p. 1147). MM. Joxe, le président. M. le président de la commission, rapporteur. -Rejet de la question préalable. Discussion générale : Demande de rappel au règlement (p. 1148). MM. Nungesser, le président. M. Marchand. Rappels au règlement (p. 1151). MM. Nungesser, le président, Joxe, Ducoloné. Renvoi de la suite de la discussion à la prochaine séance. [...] 2ème séance du jeudi 17 septembre 1981 Présidence de M. Christian Nucci 1. - [...] 2. - Abolition de la peine de mort. - Suite de la discussion d'un projet de loi (p. 1153) [...] 1ère séance du vendredi 18 septembre 1981 Présidence de M. Guy Ducoloné 1. - [...] 2. - Abolition de la peine de mort. - Suite de la discussion d'un projet de loi (p. 1184) [...] 2ème séance du vendredi 18 septembre 1981 Présidence de M. Philippe Séguin 1. - Abolition de la peine de mort. - Suite de la discussion d'un projet de loi (p. 1200) [...] Adoption, par scrutin de l'ensemble du projet de loi __________________________________________________________________ [...] Assemblée nationale - 1ère séance du 17 septembre 1981 M. le président. La parole est à M. le garde des sceaux, ministre de la justice. M. le garde des sceaux. Monsieur le président, mesdames, messieurs les députés, j'ai l'honneur au nom du Gouvernement de la République, de demander à l'Assemblée nationale l'abolition de la peine de mort en France. En cet instant, dont chacun d'entre vous mesure la portée qu'il revêt pour notre justice et pour nous, je veux d'abord remercier la commission des lois parce qu'elle a compris l'esprit du projet qui lui était présenté et, plus particulièrement son rapporteur, M. Edmond Forni, non seulement parce qu'il est un homme de coeur et de talent mais parce qu'il a lutté dans les années écoulées pour l'abolition. Au-delà de sa personne et comme lui, je tiens à remercier tous ceux, quelle que soit leur appartenance politique qui, au cours des années passées, notamment au sein des commissions des lois précédentes, ont également oeuvré pour que l'abolition soit décidée, avant même que n'intervienne le changement politique majeur que nous connaissons. Cette communion d'esprit, cette communauté de pensée à travers les clivages politiques montrent bien que le débat qui est ouvert aujourd'hui devant vous est d'abord un débat de conscience et le choix auquel chacun d'entre vous procédera l'engagera personnellement. Raymond Forni a eu raison de souligner qu'une longue marche s'achève aujourd'hui. Près de deux siècles se sont écoulés depuis que dans la première assemblée parlementaire qu'ait connue la France, Le Pelletier de Saint-Fargeau demandait l'abolition de la peine capitale. C'était en 1791. Je regarde la marche de la France. La France est grande, non seulement par sa puissance, mais au-delà de sa puissance, par l'éclat des idées, des causes, de la générosité qui l'ont emporté aux moments privilégiés de son histoire. La France est grande parce qu'elle a été la première en Europe à abolir la torture malgré les esprits précautionneux qui, dans le pays, s'exclamaient à l'époque que, sans la torture, la justice française serait désarmée, que, sans la torture, les bons sujets seraient livrés aux scélérats. La France a été parmi les premiers pays du monde à abolir l'esclavage, ce crime qui déshonore encore l'humanité. Il se trouve que la France aura été, en dépit de tant d'efforts courageux l'un des derniers pays, presque le dernier - et je baisse la voix pour le dire - en Europe occidentale, dont elle a été si souvent le foyer et le pôle, à abolir la peine de mort. Pourquoi ce retard ? Voilà la première question qui se pose à nous. Ce n'est pas la faute du génie national. C'est de France, c'est de cette enceinte souvent, que se sont levées les plus grandes voix, celles qui ont résonné le plus haut et le plus loin dans la conscience humaine, celles qui ont soutenu, avec le plus d'éloquence la cause de l'abolition. Vous avez, fort justement, monsieur Forni, rappelé Hugo, j'y ajouterai, parmi les écrivains, Camus. Comment, dans cette enceinte, ne pas penser aussi à Gambetta, à Clemenceau et surtout au grand Jaurès ? Tous se sont levés. Tous ont soutenu la cause de l'abolition. Alors pourquoi le silence a-t-il persisté et pourquoi n'avons-nous pas aboli ? Je ne pense pas non plus que ce soit à cause du tempérament national. Les Français ne sont certes pas plus répressifs, moins humains que les autres peuples. Je le sais par expérience. Juges et jurés français savent être aussi généreux que les autres. La réponse n'est donc pas là. Il faut la chercher ailleurs. Pour ma part j'y vois une explication qui est d'ordre politique. Pourquoi ? L'abolition, je l'ai dit, regroupe, depuis deux siècles, des femmes et des hommes de toutes les classes politiques et, bien au delà, de toutes les couches de la nation. Mais si l'on considère l'histoire de notre pays, on remarquera que l'abolition, en tant que telle, a toujours été une des grandes causes de la gauche française. Quand je dis gauche, comprenez moi, j'entends forces de changement, forces de progrès, parfois forces de révolution, celles qui, en tout cas, font avancer l'histoire. (Applaudissements sur les bancs des socialistes, sur de nombreux bancs des communistes et sur quelques bancs de l'union pour la démocratie française) Examinez simplement ce qui est la vérité. Regardez-la. J'ai rappelé 1791, la première Constituante, la grande Constituante. Certes elle n'a pas aboli, mais elle a posé la question, audace prodigieuse en Europe à cette époque. Elle a réduit le champ de la peine de mort plus que partout ailleurs en Europe. La première assemblée républicaine que la France ait connue, la grande Convention, le 4 brumaire an IV de la République, a proclamé que la peine de mort était abolie en France à dater de l'instant où la paix générale serait rétablie. M. Albert Brochard. Ou sait ce que cela a coûté en Vendée ! Plusieurs députés socialistes. Silence les Chouans ! M. le garde des sceaux. La paix fut rétablie mais avec elle Bonaparte arriva. Et la peine de mort s'inscrivit dans le code pénal qui est encore le nôtre, plus pour longtemps, il est vrai. Mais suivons les élans. La Révolution de 1830 a engendré, en 1832, la généralisation des circonstances atténuantes ; le nombre des condamnations à mort diminue aussitôt de moitié. La Révolution de 1848 entraîna l'abolition de la peine de mort en matière politique que la France ne remettra plus en cause jusqu'à la guerre de 1939. Il faudra attendre ensuite qu'une majorité de gauche soit établie au centre de la vie politique française, dans les années qui suivent 1900, pour que soit à nouveau soumise aux représentants du peuple la question de l'abolition. C'est alors qu'ici même s'affrontèrent dans un débat dont l'histoire de l'éloquence conserve pieusement le souvenir vivant, et Barrès et Jaurès. Jaurès - que je salue en votre nom à tous - a été, de tous les orateurs de la gauche, de tous les socialistes, celui qui a mené le plus haut, le plus loin, le plus noblement l'éloquence du coeur et l'éloquence de la raison, celui qui a servi, comme personne, le socialisme, la liberté et l'abolition. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur plusieurs bancs des communistes.) Jaurès... (Interruptions sur les bancs de l'union de la démocratie française et du rassemblement pour la République.) Il y a des noms qui gênent encore certains d'entre vous ? (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.) M. Michel Noir. Provocateur! M. Jean Brocard. Vous n'êtes pas à la cour, mais à l'Assemblée! M. le président. Messieurs de l'opposition. je vous en prie. Jaurès appartient, au même titre que d'autres hommes politiques, à l'histoire de notre pays. (Applaudissements sur les mêmes bancs.) M. Roger Corrèze. Mais pas Badinter! M. Robert Wagner. Il vous manque des manches, monsieur le garde des sceaux! M. le président. Veuillez continuer, monsieur le garde des sceaux. M. le garde des sceaux. Messieurs, j'ai salué Barrés en dépit de l'éloignement de nos conceptions sur ce point ; je n'ai pas besoin d'insister. Mais je dois rappeler, puisque, à l'évidence, sa parole n'est pas éteinte en vous, la phrase que prononça Jaurès : "La peine de mort est contraire à ce que l'humanité depuis deux mille ans a pensé de plus haut et rêve de plus noble. Elle est contraire à la fois à l'esprit du christianisme et à l'esprit de la Révolution." En 1908, Briand, à son tour, entreprit de demander à la Chambre l'abolition. Curieusement, il ne le fit pas en usant de son éloquence. Il s'efforça de convaincre en représentant à la Chambre une donnée très simple, que l'expérience récente - de l'école positiviste - venait de mettre en lumière. Il fit observer en effet que par suite du tempérament divers des Présidents de la République, qui se sont succédé à cette époque de grande stabilité sociale et économique, la pratique de la peine de mort avait singulièrement évolué pendant deux fois dix ans : 1888-1897, les Présidents faisaient exécuter ; 1898-1907, les Présidents - Loubet, Fallières - abhorraient la peine de mort et, par conséquent, accordaient systématiquement la grâce. Les données étaient claires : dans la première période où l'on pratique l'exécution : 3 066 homicides ; dans la seconde période, où la douceur des hommes fait qu'ils y répugnent et que la peine de mort disparaît de la pratique répressive : 1 068 homicides, près de la moitié. Telle est la raison pour laquelle Briand, au-delà même des principes, vint demander à la Chambre d'abolir la peine de mort qui, la France venait ainsi de le mesurer, n'était pas dissuasive. Il se trouva qu'une partie de la presse entreprit aussitôt une campagne très violente contre les abolitionnistes. Il se trouva qu'une partie de la Chambre n'eut point le courage d'aller vers les sommets que lui montrait Briand. C'est ainsi que la peine de mort demeura en 1908 dans notre droit et dans notre pratique. Depuis lors - soixante-quinze ans - jamais, une assemblée parlementaire n'a été saisie d'une demande de suppression de la peine de mort. Je suis convaincu - cela vous fera plaisir - d'avoir certes moins d'éloquence que Briand mais je suis sûr que, vous, vous aurez plus de courage et c'est cela qui compte. M. Albert Brochard. Si c'est cela le courage ! M. Robert Aumont. Cette interruption est malvenue ! M. Roger Corrèze. Il y a eu aussi des gouvernements de gauche pendant tout ce temps! M. le garde des sceaux. Les temps passèrent. On peut s'interroger : pourquoi n'y a-t-il rien eu en 1936 ? La raison est que le temps de la gauche fut compté. L'autre raison, plus simple, est que la guerre pesait déjà sur les esprits. Or, les temps de guerre ne sont pas propices à poser la question de l'abolition. Il est vrai que la guerre et l'abolition ne cheminent pas ensemble. La Libération. Je suis convaincu, pour ma part, que, si le gouvernement de la Libération n'a pas posé la question de l'abolition, c'est parce que les temps troublés, les crimes de la guerre, les épreuves terribles de l'occupation faisaient que les sensibilités n'étaient pas à cet égard prêtes. Il fallait que reviennent non seulement la paix des armes mais aussi la paix des coeurs. Cette analyse vaut aussi pour les temps de la décolonisation. C'est seulement après ces épreuves historiques qu'en vérité pouvait être soumise à votre assemblée la grande question de l'abolition. Je n'irai pas plus loin dans l'interrogation - M. Forni l'a fait - mais pourquoi, au cours de la dernière législature, les gouvernements n'ont-ils pas voulu que votre assemblée soit saisie de l'abolition alors que la commission des lois et tant d'entre vous, avec courage, réclamaient ce débat ? Certains membres du gouvernement - et non des moindres - s'étaient déclarés, a titre personnel, partisans de l'abolition mais on avait le sentiment à entendre ceux qui avaient la responsabilité de la proposer, que, dans ce domaine, il était, là encore, urgent d'attendre. Attendre, après deux cents ans ! Attendre, comme si la peine de mort ou la guillotine était un fruit qu'on devrait laisser mûrir avant de le cueillir ! Attendre ? Nous savons bien en vérité que la cause était la crainte de l'opinion publique. D'ailleurs, certains vous diront, mesdames, messieurs les députés, qu'en votant l'abolition vous méconnaîtriez les règles de la démocratie parce que vous ignoreriez l'opinion publique. Il n'en est rien. Nul plus que vous, à l'instant du vote sur l'abolition, ne respectera la loi fondamentale de la démocratie. Je me réfère non pas seulement à cette conception selon laquelle le Parlement est, suivant l'image employée par un grand Anglais, un phare qui ouvre la voie de l'ombre pour le pays, mais simplement à la loi fondamentale de la démocratie qui est la volonté du suffrage universel et, pour les élus, le respect du suffrage universel. Or, à deux reprises, la question a été directement - j'y insiste - posée devant l'opinion publique. Le Président de la République a fait connaître à tous, non seulement son sentiment personnel, son aversion pour la peine de mort, mais aussi, très clairement, sa volonté de demander au Gouvernement de saisir le Parlement d'une demande d'abolition, s'il était élu. Le pays lui a répondu : oui. Il y a eu ensuite des élections législatives. Au cours de la campagne électorale. il n'est pas un des partis de gauche qui n'ait fait figurer publiquement dans son programme... M. Albert Brochard. Quel programme ? M. le garde des sceaux. ... l'abolition de la peine de mort. Le pays a élu une majorité de gauche ; ce faisant, en connaissance de cause, il savait qu'il approuvait un programme législatif dans lequel se trouvait inscrite, au premier rang des obligations morales, l'abolition de la peine de mort. Lorsque vous la voterez, c'est ce pacte solennel, celui qui lie l'élu au pays, celui qui fait que son premier devoir d'élu est le respect de l'engagement pris avec ceux qui l'ont choisi, cette démarche de respect du suffrage universel et de la démocratie qui sera la vôtre. D'autres vous diront que l'abolition, parce qu'elle pose question à toute conscience humaine, ne devrait être décidée que par la voie de référendum. Si l'alternative existait, la question mériterait sans doute examen. Mais, vous le savez aussi bien que moi et Raymond Forni l'a rappelé, cette voie est constitutionnellement fermée. Je rappelle à l'Assemblée - mais en vérité ai-je besoin de le faire ? - que le général de Gaulle, fondateur de la Vème République, n'a pas voulu que les questions de société ou, si l'on préfère, les questions de morale soient tranchées par la procédure référendaire. Je n'ai pas besoin non plus de vous rappeler, mesdames, messieurs les députés, que la sanction pénale de l'avortement aussi bien que de la peine de mort se trouvent inscrites dans les lois pénales qui, aux termes de la Constitution, relèvent de votre seul pouvoir. Par conséquent, prétendre s'en rapporter à un référendum, ne vouloir répondre que par un référendum, c'est méconnaître délibérément à la fois l'esprit et la lettre de la Constitution et c'est, par une fausse habileté, refuser de se prononcer publiquement par peur de l'opinion publique. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur quelques bancs des communistes.) Rien n'a été fait pendant les années écoulées pour éclairer cette opinion publique. Au contraire ! On a refusé l'expérience des pays abolitionnistes ; on ne s'est jamais interrogé sur le fait essentiel que les grandes démocraties occidentales, nos proches, nos soeurs, nos voisines, pouvaient vivre sans la peine de mort. On a négligé les études conduites par toutes les grandes organisations internationales, tels le Conseil de l'Europe, le Parlement européen, les Nations unies elles-mêmes dans le cadre du comité d'études contre le crime. On a occulté leurs constantes conclusions. Il n'a jamais, jamais été établi une corrélation quelconque entre la présence ou l'absence de la peine de mort dans une législation pénale et la courbe de la criminalité sanglante. On a, par contre, au lieu de révéler et de souligner ces évidences, entretenu l'angoisse, stimulé la peur, favorisé la confusion. On a bloqué le phare sur l'accroissement indiscutable, douloureux, et auquel il faudra faire face, mais qui est lié à des conjonctures économiques et sociales, de la petite et moyenne délinquance de violence, celle qui, de toute façon, n'a jamais relevé de la peine de mort. Mais tous les esprits loyaux s'accordent sur le fait qu'en France la criminalité sanglante n'a jamais varié - et même, compte tenu du nombre d'habitants, tend plutôt à stagner ; on s'est tu. En un mot, s'agissant de l'opinion, parce qu'on pensait aux suffrages, on a attisé l'angoisse collective et on a refusé à l'opinion publique les défenses de la raison. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur quelques bancs des communistes.) En vérité, la question de la peine de mort est simple pour qui veut l'analyser avec lucidité. Elle ne se pose pas en termes de dissuasion, ni même de technique répressive, mais en termes de choix politique ou de choix moral. Je l'ai déjà dit, mais je le répète volontiers au regard du grand silence antérieur : le seul résultat auquel ont conduit toutes les recherches menées par les criminologues est la constatation de l'absence de lien entre la peine de mort et l'évolution de la criminalité sanglante. Je rappelle encore à cet égard les travaux du Conseil de l'Europe de 1962 ; le Livre blanc anglais, prudente recherche menée à travers tous les pays abolitionnistes avant que les Anglais ne se décident à abolir la peine de mort et ne refusent depuis lors, par deux fois, de la rétablir ; le Livre blanc canadien, qui a procédé selon la même méthode ; les travaux conduits par le comité pour la prévention du crime créé par l'O.N.U., dont les derniers textes ont été élaborés l'année dernière à Caracas ; enfin, les travaux conduits par le Parlement européen, auxquels j'associe notre amie Mme Roudy, et qui ont abouti à ce vote essentiel par lequel cette assemblée, au nom de l'Europe qu'elle représente, de l'Europe occidentale bien sûr, s'est prononcée à une écrasante majorité pour que la peine de mort disparaisse de l'Europe. Tous, tous se rejoignent sur la conclusion que j'évoquais. Il n'est pas difficile d'ailleurs, pour qui veut s'interroger loyalement, de comprendre pourquoi il n'y a pas entre la peine de mort et l'évolution de la criminalité sanglante ce rapport dissuasif que l'on s'est si souvent appliqué à chercher sans trouver sa source ailleurs, et j'y reviendrai dans un instant. Si vous y réfléchissez simplement, les crimes les plus terribles, ceux qui saisissent le plus la sensibilité publique - et on le comprend - ceux qu'on appelle les crimes atroces sont commis le plus souvent par des hommes emportés par une pulsion de violence et de mort qui abolit jusqu'aux défenses de la raison. A cet instant de folie, à cet instant de passion meurtrière, l'évocation de la peine, qu'elle soit de mort ou qu'elle soit perpétuelle, ne trouve pas sa place chez l'homme qui tue. Qu'on ne me dise pas que, ceux-là, on ne les condamne pas à mort. Il suffirait de reprendre les annales des dernières années pour se convaincre du contraire. Olivier, exécuté, dont l'autopsie a révélé que son cerveau présentait des anomalies frontales. Et Carrein, et Rousseau, et Garceau. Quant aux autres, les criminels dits de sang-froid, ceux qui pèsent les risques, ceux qui méditent le profit et la peine, ceux-là, jamais vous ne les retrouverez dans des situations où ils risquent l'échafaud. Truands raisonnables, profiteurs du crime, criminels organisés, proxénètes, trafiquants, maffiosi, jamais vous ne les trouverez dans ces situations-là. Jamais ! (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.) Ceux qui interrogent les annales judiciaires, car c'est là où s'inscrit dans sa réalité la peine de mort, savent que dans les trente dernières années vous n'y trouvez pas le nom d'un "grand" gangster, Si l'on peut utiliser cet adjectif en parlant de ce type d'hommes. Pas un seul "ennemi public" n'y a jamais figuré. M. Jean Brocard. Et Mesrine ? M. Hyacinthe Santoni. Et Buffet ? Et Bontems ? M. le garde des sceaux. Ce sont les autres, ceux que j'évoquais précédemment qui peuplent ces annales. En fait, ceux qui croient à la valeur dissuasive de la peine de mort méconnaissent la vérité humaine. La passion criminelle n'est pas plus arrêtée par la peur de la mort que d'autres passions ne le sont qui, celles-là, sont nobles. Et si la peur de la mort arrêtait les hommes, vous n'auriez ni grands soldats, ni grands sportifs. Nous les admirons, mais ils n'hésitent pas devant la mort. D'autres, emportés par d'autres passions, n'hésitent pas non plus. C'est seulement pour la peine de mort qu'on invente l'idée que la peur de la mort retient l'homme dans ses passions extrêmes. Ce n'est pas exact. Et, puisqu'on vient de prononcer le nom de deux condamnés à mort qui ont été exécutés, je vous dirai pourquoi, plus qu'aucun autre, je puis affirmer qu'il n'y a pas dans la peine de mort de valeur dissuasive : sachez bien que, dans la foule qui, autour du palais de justice de Troyes, criait au passage de Buffet et de Bontems : "A mort Buffet ! A mort Bontems !" se trouvait un jeune homme qui s'appelait Patrick Henry. Croyez-moi, à ma stupéfaction, quand je l'ai appris, j'ai compris ce que pouvais signifier, ce jour-là, la valeur dissuasive de la peine de mort ! (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes.) M. Pierre Micaux. Allez l'expliquer à Troyes ! M. le garde des sceaux. Et pour vous qui êtes hommes d'Etat, conscients de vos responsabilités, croyez-vous que les hommes d'Etat, nos amis, qui dirigent le sort et qui ont la responsabilité des grandes démocraties occidentales, aussi exigeante que soit en eux la passion des valeurs morales qui sont celles des pays de liberté, croyez-vous que ces hommes responsables auraient voté l'abolition ou n'auraient pas rétabli la peine capitale s'ils avaient pensé que celle-ci pouvait être de quelque utilité par sa valeur dissuasive contre la criminalité sanglante ? Ce serait leur faire injure que de le penser. M. Albert Brochard. Et en Californie ? Reagan est sans doute un rigolo! M. le garde des sceaux. Nous lui transmettrons le propos. Je suis sûr qu'il appréciera l'épithète ! Il suffit, en tout cas, de vous interroger très concrètement et de prendre la mesure de ce qu'aurait signifié exactement l'abolition si elle avait été votée en France en 1974, quand le précédent Président de la République confessait volontiers, mais généralement en privé, son aversion personnelle pour la peine de mort. L'abolition votée an 1974, pour le septennat qui s'est achevé en 1981, qu'aurait-elle signifié pour la sûreté et la sécurité des Français ? Simplement ceci : trois condamnés à mort, qui se seraient ajoutés au 333 qui se trouvent actuellement dans nos établissements pénitentiaires. Trois de plus. Lesquels ? Je vous les rappelle. Christian Ranucci : je n'aurais garde d'insister, il y a trop d'interrogations qui se lèvent à se sujet, et ces seules interrogations suffisent, pour toute conscience éprise de justice, à condamner la peine de mort. Jérôme Carrein : débile, ivrogne, qui a commis un crime atroce. mais qui avait pris par la main devant tout le village la petite fille qu'il allait tuer quelques instants plus tard, montrant par là même qu'il ignorait la force qui allait l'emporter. (Murmures sur plusieurs bancs du rassemblement pour la République et de l'union pour la démocratie française.) Enfin, Djandoubi, qui était unijambiste et qui, quelle que soit l'horreur - et le terme n'est pas trop fort - de ses crimes, présentait tous les signes d'un déséquilibre et qu'on a emporté sur l'échafaud après lui avoir enlevé sa prothèse. Loin de moi l'idée d'en appeler à une pitié posthume : ce n'est ni le lieu ni le moment, mais ayez simplement présent à votre esprit que l'on s'interroge encore à propos de l'innocence du premier, que le deuxième était un débile et le troisième un unijambiste. Peut-on prétendre que si ces trois hommes se trouvaient dans les prisons françaises la sécurité de nos concitoyens se trouverait de quelque façon compromise ? M. Albert Brochard. Ce n'est pas croyable ! Nous ne sommes pas au prétoire ! M. le garde des sceaux. C'est cela la vérité et la mesure exacte de la peine de mort. C'est simplement cela. (Applaudissements prolongés sur les bancs des socialistes et les communistes.) M. Jean Brocard. Je quitte les assises M. le président. C'est votre droit ! M. Albert Brochard. Vous êtes garde des sceaux et non avocat ! M. le garde des sceaux. Et cette réalité... M. Roger Corrèze. Votre réalité ! M. le garde des sceaux. ... semble faire fuir La question ne se pose pas, et nous le savons tous, en termes de dissuasion ou de technique répressive, mais en termes politiques et surtout de choix moral. Que la peine de mort ait une signification politique, il suffirait de regarder la carte du monde pour le constater. Je regrette qu'on ne puisse pas présenter une telle carte à l'Assemblée comme cela fut fait au Parlement européen. On y verrait les pays abolitionnistes et les autres, les pays de liberté et les autres. M. Charles Miossec. Quel amalgame ! M. le garde des sceaux. Les choses sont claires. Dans la majorité écrasante des démocraties occidentales, en Europe particulièrement, dans tous les pays où la liberté est inscrite dans les institutions et respectée dans la pratique, la peine de mort a disparu. M. Claude Marcus. Pas aux Etats-Unis. M. le garde des sceaux. J'ai dit en Europe occidentale, mais il est significatif que vous ajoutiez les Etats-Unis. Le calque est presque complet. Dans les pays de liberté, la loi commune est l'abolition, c'est la peine de mort qui est l'exception. M. Roger Corrèze. Pas dans les pays socialistes. M. le garde des sceaux. Je ne vous le fais pas dire. Partout, dans le monde, et sans aucune exception, où triomphent la dictature et le mépris des droits de l'homme, partout vous y trouvez inscrite, en caractères sanglants, la peine de mort. (Applaudissements sur les bancs des socialistes.) M. Roger Corrèze. Les communistes en ont pris acte ! M. Gérard Chasseguet. Les communistes ont apprécié. M. le garde des sceaux. Voici la première évidence : dans les pays de liberté l'abolition est presque partout la règle ; dans les pays où règne la dictature, la peine de mort est partout pratiquée. Ce partage du monde ne résulte pas d'une simple coïncidence, mais exprime une corrélation. La vraie signification politique de la peine de mort, c'est bien qu'elle procède de l'idée que l'Etat a le droit de disposer du citoyen jusqu'à lui retirer la vie. C'est par là que la peine de mort s'inscrit dans les systèmes totalitaires. C'est par là même que vous retrouvez, dans la réalité judiciaire, et jusque dans celle qu'évoquait Raymond Forni, la vraie signification de la peine de mort. Dans la réalité judiciaire, qu'est-ce que la peine de mort? Ce sont douze hommes et femmes, deux jours d'audience, l'impossibilité d'aller jusqu'au fond des choses et le droit, ou le devoir, terrible, de trancher, en quelques quarts d'heure, parfois quelques minutes, le problème si difficile de la culpabilité, et, au-delà, de décider de la vie ou de la mort d'un autre être. Douze personnes, dans une démocratie, qui ont le droit de dire : celui-là doit vivre, celui-là doit mourir ! Je le dis : cette conception de la justice ne peut être celle des pays de liberté, précisément pour ce qu'elle comporte de signification totalitaire. Quant au droit de grâce, il convient, comme Raymond Forni l'a rappelé, de s'interroger à son sujet. Lorsque le roi représentait Dieu sur la terre, qu'il était oint par la volonté divine, le droit de grâce avait un fondement légitime. Dans une civilisation, dans une société dont les institutions sont imprégnées par la foi religieuse, on comprend aisément que le représentant de Dieu ait pu disposer du droit de vie ou de mort. Mais dans une république, dans une démocratie, quels que soient ses mérites, quelle que soit sa conscience, aucun homme, aucun pouvoir ne saurait disposer d'un tel droit sur quiconque en temps de paix. M. Jean Falala. Sauf les assassins ! M. le garde des sceaux. Je sais qu'aujourd'hui et c'est là un problème majeur - certains voient dans la peine de mort une sorte de recours ultime, une forme de défense extrême de la démocratie contre la menace grave que constitue le terrorisme. La guillotine, pensent-ils, protégerait éventuellement la démocratie au lieu de la déshonorer. Cet argument procède d'une méconnaissance complète de la réalité. En effet l'Histoire montre que s'il est un type de crime qui n'a jamais reculé devant la menace de mort, c'est le crime politique. Et, plus spécifiquement, s'il est un type de femme ou d'homme que la menace de la mort ne saurait faire reculer, c'est bien le terroriste. D'abord, parce qu'il l'affronte au cours de l'action violente ; ensuite parce qu'au fond de lui, il éprouve cette trouble fascination de la violence et de la mort, celle qu'on donne, mais aussi celle qu'on reçoit. Le terrorisme qui, pour moi, est un crime majeur contre la démocratie, et qui, s'il devait se lever dans ce pays, serait réprimé et poursuivi avec toute la fermeté requise, a pour cri de ralliement, quelle que soit l'idéologie qui l'anime. le terrible cri des fascistes de la guerre d'Espagne : "Viva la muerte !", "Vive la mort !" Alors, croire qu'on l'arrêtera avec la mort, c'est illusion. Allons plus loin. Si, dans les démocraties voisines, pourtant en proie au terrorisme, on se refuse à rétablir la peine de mort, c'est, bien sûr, par exigence morale, mais aussi par raison politique. Vous savez en effet, qu'aux yeux de certains et surtout des jeunes, l'exécution du terroriste le transcende, le dépouille de ce qu'a été la réalité criminelle de ses actions, en fait une sorte de héros qui aurait été jusqu'au bout de sa course, qui, s'étant engagé au service d'une cause, aussi odieuse soit-elle, l'aurait servie jusqu'à la mort. Dès lors, apparaît le risque considérable, que précisément les hommes d'Etat des démocraties amies ont pesé, de voir se lever dans l'ombre, pour un terroriste exécuté, vingt jeunes gens égarés. Ainsi, loin de le combattre, la peine de mort nourrirait le terrorisme. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et sur quelques bancs des communistes.) A cette considération de fait, il faut ajouter une donnée morale : utiliser contre les terroristes la peine de mort, c'est, pour une démocratie, faire siennes- les valeurs de ces derniers. Quand, après l'avoir arrêté, après lui avoir extorqué des correspondances terribles, les terroristes, au terme d'une parodie dégradante de justice, exécutent celui qu'ils ont enlevé, non seulement ils commettent un crime odieux, mais ils tendent à la démocratie le piège le plus insidieux, celui d'une violence meurtrière qui, en forçant cette démocratie à recourir à la peine de mort, pourrait leur permettre de lui donner, par une sorte d'inversion des valeurs, le visage sanglant qui est le leur. Cette tentation, il faut la refuser, sans jamais, pour autant, composer avec cette forme ultime de la violence, intolérable dans une démocratie, qu'est le terrorisme. Mais lorsqu'on a dépouillé le problème de son aspect passionnel et qu'on veut aller jusqu'au bout de la lucidité, on constate que le choix entre le maintien et l'abolition de la peine de mort, c'est, en définitive, pour une société et pour chacun d'entre nous, un choix moral. Je ne ferai pas usage de l'argument d'autorité, car ce serait malvenu au Parlement, et trop facile dans cette enceinte. Mais on ne peut pas ne pas relever que, dans les dernières années, se sont prononcés hautement contre la peine de mort, l'église catholique de France, le conseil de l'église réformée et le rabbinat. Comment ne pas souligner que toutes les grandes associations internationales qui militent de par le monde pour la défense des libertés et des droits de l'homme - Amnesty international, l'Association internationale des droits de l'homme, la Ligue des droits de l'homme - ont fait campagne pour que vienne l'abolition de la peine de mort. M. Albert Brochard. Sauf les familles des victimes (Murmures prolongés sur les bancs des socialistes.) M. le garde des sceaux. Cette conjonction de tant de consciences religieuses ou laïques, hommes de Dieu et hommes de libertés, à une époque où l'on parle sans cesse de crise des valeurs morales, est significative. M. Pierre-Charles Krieg. Et 33 p. 100 des Français! M. le garde des sceaux. Pour les partisans de la peine de mort, dont les abolitionnistes et moi-même avons toujours respecté le choix en notant à regret que la réciproque n'a pas toujours été vraie, la haine répondant souvent à ce qui n'était que l'expression d'une conviction profonde, celle que je respecterai toujours chez les hommes de liberté, pour les partisans de la peine de mort, disais-je, la mort du coupable est une exigence de justice. Pour eux, il est en effet des crimes trop atroces pour que leurs auteurs puissent les expier autrement qu'au prix de leur vie. La mort et la souffrance des victimes, ce terrible malheur, exigeraient comme contrepartie nécessaire, impérative, une autre mort et une autre souffrance. A défaut, déclarait un ministre de la justice récent, l'angoisse et la passion suscitées dans la société par le crime ne seraient pas apaisées. Cela s'appelle, je crois, un sacrifice expiatoire. Et justice, pour les partisans de la peine de mort, ne serait pas faite si à la mort de la victime ne répondait pas, en écho, la mort du coupable. Soyons clairs. Cela signifie simplement que la loi du talion demeurerait, à travers les millénaires, la loi nécessaire, unique de la justice humaine. Du malheur et de la souffrance des victimes, j'ai, beaucoup plus que ceux qui s'en réclament, souvent mesuré dans ma vie l'étendue. Que le crime soit le point de rencontre, le lieu géométrique du malheur humain, je le sais mieux que personne. Malheur de la victime elle-même et, au-delà, malheur de ses parents et de ses proches. Malheur aussi des parents du criminel. Malheur enfin, bien souvent, de l'assassin. Oui, le crime est malheur, et il n'y a pas un homme, pas une femme de coeur, de raison, de responsabilité, qui ne souhaite d'abord le combattre. Mais ressentir, au profond de soi-même, le malheur et la douleur des victimes, mais lutter de toutes les manières pour que la violence et le crime reculent dans notre société, cette sensibilité et ce combat ne sauraient impliquer la nécessaire mise à mort du coupable. Que les parents et les proches de la victime souhaitent cette mort, par réaction naturelle de l'être humain blessé, je le comprends, je le conçois. Mais c'est une réaction humaine, naturelle. Or tout le progrès historique de la justice a été de dépasser la vengeance privée. Et comment la dépasser, sinon d'abord en refusant la loi du talion? La vérité est que, au plus profond des motivations de l'attachement à la peine de mort, on trouve, inavouée le plus souvent, la tentation de l'élimination. Ce qui paraît insupportable à beaucoup, c'est moins la vie du criminel emprisonné que la peur qu'il récidive un jour. Et ils pensent que la seule garantie, à cet égard, est que le criminel soit mis à mort par précaution. Ainsi, dans cette conception, la justice tuerait moins par vengeance que par prudence. Au-delà de la justice d'expiation, apparaît donc la justice d'élimination, derrière la balance, la guillotine. L'assassin doit mourir toute simplement parce que, ainsi, il ne récidivera pas. Et tout paraît si simple, et tout paraît si juste! Mais quand on accepte ou quand on prône la justice d'élimination, au nom de la justice, il faut bien savoir dans quelle voie on s'engage. Pour être acceptable, même pour ses partisans, la justice qui tue le criminel doit tuer en connaissance de cause. Notre justice, et c'est son honneur, ne tue pas les déments. Mais elle ne sait pas les identifier à coup sûr, et c'est à l'expertise psychiatrique, la plus aléatoire, la plus incertaine de toutes, que, dans la réalité judiciaire, on va s'en remettre. Que le verdict psychiatrique soit favorable à l'assassin, et il sera épargné. La société acceptera d'assumer le risque qu'il représente sans que quiconque s'en indigne. Mais que le verdict psychiatrique lui soit défavorable, et il sera exécuté. Quand on accepte la justice d'élimination, il faut que les responsables politiques mesurent dans quelle logique de l'Histoire on s'inscrit. Je ne parle pas de sociétés où l'on élimine aussi bien les criminels que les déments, les opposants politiques que ceux dont on pense qu'ils seraient de nature à "polluer" le corps social. Non, je m'en tiens à la justice des pays qui vivent en démocratie. Enfoui, terré, au coeur même de la justice d'élimination, veille le racisme secret. Si, en 1972, la Cour suprême des Etats-Unis a penché vers l'abolition, c'est essentiellement parce qu'elle avait constaté que 60 p. 100 des condamnés à mort étaient des noirs, alors qu'ils ne représentaient que 12 p. 100 de la population. Et pour un homme de justice, quel vertige ! je baisse la voix et je me tourne vers vous tous pour rappeler qu'en France même, sur trente-six condamnations à mort définitives prononcées depuis 1945, on compte neuf étrangers, soit 25 p. 100, alors qu'ils ne représentent que 8 p. 100 de la population ; parmi eux cinq Maghrébins, alors qu'ils ne représentent que 2 p. 100 de la population. Depuis 1965, parmi les neuf condamnés à mort exécutés, on compte quatre étrangers, dont trois Maghrébins. Leurs crimes étaient-ils plus odieux que les autres ou bien paraissaient-ils plus graves parce que leurs auteurs, à cet instant, faisaient secrètement horreur ? C'est une interrogation, ce n'est qu'une interrogation, mais elle est si pressante et si lancinante que seule l'abolition peut mettre fin à une interrogation qui nous interpelle avec tant de cruauté. Il s'agit bien, en définitive, dans l'abolition, d'un choix fondamental, d'une certaine conception de l'homme et de la justice. Ceux qui veulent une justice qui tue, ceux-là sont animés par une double conviction : qu'il existe des hommes totalement coupables, c'est-à-dire des hommes totalement responsables de leurs actes, et qu'il peut y avoir une justice sûre de son infaillibilité au point de dire que celui-là peut vivre et que celui-là doit mourir. A cet âge de ma vie, l'une et l'autre affirmations me paraissent également erronées. Aussi terribles, aussi odieux que soient leurs actes, il n'est point d'hommes en cette terre dont la culpabilité soit totale et dont il faille pour toujours désespérer totalement. Aussi prudente que soit la justice, aussi mesurés et angoissés que soient les femmes et les hommes qui jugent, la justice demeure humaine, donc faillible. Et je ne parle pas seulement de l'erreur judiciaire absolue, quand, après une exécution, il se révèle, comme cela peut encore arriver, que le condamné à mort était innocent et qu'une société entière - c'est-à-dire nous tous - au nom de laquelle le verdict a été rendu, devient ainsi collectivement coupable puisque sa justice rend possible l'injustice suprême. Je parle aussi de l'incertitude et de la contradiction des décisions rendues qui font que les mêmes accusés, condamnés à mort une première fois, dont la condamnation est cassée pour vice de forme, sont de nouveau jugés et, bien qu'il s'agisse des mêmes faits, échappent, cette fois-ci, à la mort, comme si, en justice, la vie d'un homme se jouait au hasard d'une erreur de plume d'un greffier. Ou bien tels condamnés, pour des crimes moindres, seront exécutés, alors que d'autres. plus coupables, sauveront leur tête à la faveur de la passion de l'audience, du climat ou de l'emportement de tel ou tel. Cette sorte de loterie judiciaire, quelle que soit la peine qu'on éprouve à prononcer ce mot quand il y va de la vie d'une femme ou d'un homme, est intolérable. Le plus haut magistrat de France, M. Aydalot, au terme d'une longue carrière tout entière consacrée à la justice et, pour la plupart de son activité, au parquet, disait qu'à la mesure de sa hasardeuse application, la peine de mort lui était devenue, à lui magistrat, insupportable. Parce qu'aucun homme n'est totalement responsable, parce qu'aucune justice ne peut être absolument infaillible, la peine de mort est moralement inacceptable. Pour ceux d'entre nous qui croient en Dieu, lui seul a le pouvoir de choisir l'heure de notre mort. Pour tous les abolitionnistes, il est impossible de reconnaître à la justice des hommes ce pouvoir de mort parce qu'ils savent qu'elle est faillible. Le choix qui s'offre à vos consciences est donc clair : ou notre société refuse une justice qui tue et accepte d'assumer, au nom de ses valeurs fondamentales - celles qui l'ont faite grande et respectée entre toutes - la vie de ceux qui font horreur, déments ou criminels ou les deux à la fois, et c'est le choix de l'abolition ; ou cette société croit, en dépit de l'expérience des siècles, faire disparaître le crime avec le criminel, et c'est l'élimination. Cette justice d'élimination, cette justice d'angoisse et de mort, décidée avec sa marge de hasard, nous la refusons. Nous la refusons parce qu'elle est pour nous l'anti-justice, parce qu'elle est la passion et la peur triomphant de la raison et de l'humanité. J'en ai fini avec l'essentiel, avec l'esprit et l'inspiration de cette grande loi. Raymond Forni, tout à l'heure, en a dégagé les lignes directrices. Elles sont simples et précises. Parce que l'abolition est un choix moral, il faut se prononcer en toute clarté. Le Gouvernement vous demande donc de voter l'abolition de la peine de mort sans l'assortir d'aucune restriction ni d'aucune réserve. Sans doute, des amendements seront déposés tendant à limiter le champ de l'abolition et à en exclure diverses catégories de crimes. Je comprends l'inspiration de ces amendements, mais le Gouvernement vous demandera de les rejeter. D'abord parce que la formule "abolir hors les crimes odieux" ne recouvre en réalité qu'une déclaration en faveur de la peine de mort. Dans la réalité judiciaire, personne n'encourt la peine de mort hors des crimes odieux. Mieux vaut donc, dans ce cas-là, éviter les commodités de style et se déclarer partisan de la peine de mort. (Applaudissements sur les bancs des socialistes.) Quant aux propositions d'exclusion de l'abolition au regard de la qualité des victimes, notamment au regard de leur faiblesse particulière ou des risques plus grands qu'elles encourent, le Gouvernement vous demandera également de les refuser, en dépit de la générosité qui les inspire. Ces exclusions méconnaissent une évidence : toutes, je dis bien toutes, les victimes sont pitoyables et toutes appellent la même compassion. Sans doute, en chacun de nous, la mort de l'enfant ou du vieillard suscite plus aisément l'émotion que la mort d'une femme de trente ans ou d'un homme mûr chargé de responsabilités, mais, dans la réalité humaine, elle n'en est pas moins douloureuse, et toute discrimination à cet égard serait porteuse d'injustice ! S'agissant des policiers ou du personnel pénitentiaire, dont les organisations représentatives requièrent le maintien de la peine de mort à l'encontre de ceux qui attenteraient à la vie de leurs membres, le Gouvernement comprend parfaitement les préoccupations qui les animent, mais il demandera que ces amendements en soient rejetés. La sécurité des personnels de police et du personnel pénitentiaire doit être assurée. Toutes les mesures nécessaires pour assurer leur protection doivent être prises, Mais, dans la France de la fin du XXème siècle, on ne confie pas à la guillotine le soin d'assurer la sécurité des policiers et des surveillants. Et quant à la sanction du crime qui les atteindrait, aussi légitime quelle soit, cette peine ne peut être, dans nos lois, plus grave que celle qui frapperait les auteurs de crimes commis à l'encontre d'autres victimes. Soyons clairs : il ne peut exister dans la justice française de privilège pénal au profit de quelque profession ou corps que ce soit. Je suis sûr que les personnels de police et les personnels pénitentiaires le comprendront. Qu'ils sachent que nous nous montrerons attentifs à leur sécurité sans jamais pour autant en faire un corps à part dans la République. Dans le même dessein de clarté, le projet n'offre aucune disposition concernant une quelconque peine de remplacement. Pour des raisons morales d'abord : la peine de mort est un supplice, et l'on ne remplace pas un supplice par un autre. Pour des raisons de politique et de clarté législatives aussi : par peine de remplacement, l'on vise communément une période de sûreté, c'est-à-dire un délai inscrit dans la loi pendant lequel le condamné n'est pas susceptible de bénéficier d'une mesure de libération conditionnelle ou d'une quelconque suspension de sa peine. Une telle peine existe déjà dans notre droit et sa durée petit atteindre dix-huit années. Si je demande à l'Assemblée de ne pas ouvrir, à cet égard, un débat tendant à modifier cette mesure de sûreté, c'est parce que, dans un délai de deux ans - délai relativement court au regard du processus d'édification de la loi pénale - le Gouvernement aura l'honneur de lui soumettre le projet d'un nouveau code pénal, un code pénal adapté à la société française de la fin du XXème siècle et, je l'espère, de l'horizon du XXIème siècle. A cette occasion, il conviendra que soit défini, établi, pesé par vous ce que doit être le système des peines pour la société française d'aujourd'hui et de demain. C'est pourquoi je vous demande de ne pas mêler au débat de principe sur l'abolition une discussion sur la peine de remplacement, ou plutôt sur la mesure de sûreté, parce que cette discussion serait à la fois inopportune et inutile. Inopportune parce que, pour être harmonieux, le système des peines doit être pensé et défini en son entier, et non à la faveur d'un débat qui, par son objet même, se révèle nécessairement passionné et aboutirait à des solutions partielles. Discussion inutile parce que la mesure de sûreté existante frappera à l'évidence tous ceux qui vont être condamnés à la peine de réclusion criminelle à perpétuité dans les deux ou trois années au plus qui s'écouleront avant que vous n'ayez, mesdames, messieurs les députés, défini notre système de peines et, que, par conséquent, la question de leur libération ne saurait en aucune façon se poser. Les législateurs que vous êtes savent bien que la définition inscrite dans le nouveau code s'appliquera a eux, soit par l'effet immédiat de la loi pénale plus douce, soit - si elle est plus sévère - parce qu'on ne saurait faire de discrimination et que le régime de libération conditionnelle sera le même pour tous les condamnés à perpétuité. Par conséquent, n'ouvrez pas maintenant cette discussion. Pour les mêmes raisons de clarté et de simplicité, nous n'avons pas inséré dans le projet les dispositions relatives au temps de guerre, le Gouvernement sait bien que, quand le mépris de la vie, la violence mortelle deviennent la loi commune, quand certaines valeurs essentielles du temps de paix sont remplacées par d'autres qui expriment la primauté de la défense de la Patrie, alors le fondement même de l'abolition s'efface de la conscience collective pour la durée du conflit, et, bien entendu, l'abolition est alors entre parenthèses. Il est apparu au Gouvernement qu'il était malvenu, au moment où vous décidiez enfin de l'abolition dans la France en paix qui est heureusement la nôtre, de débattre du domaine éventuel de la peine de mort en temps de guerre, une guerre que rien heureusement n'annonce. Ce sera au Gouvernement et au législateur, du temps de l'épreuve - si elle doit survenir - qu'il appartiendra d'y pourvoir, en même temps qu'aux nombreuses dispositions particulières qu'appelle une législation de guerre. Mais arrêter les modalités d'une législation de guerre à cet instant où nous abolissons la peine de mort n'aurait point de sens. Ce serait hors de propos au moment où, après cent quatre vingt-dix ans de débat, vous allez enfin prononcer et décider de l'abolition. J'en ai terminé. Les propos que j'ai tenus, les raisons que j'ai avancées, votre coeur, votre conscience vous les avaient déjà dictés aussi bien qu'à moi. Je tenais simplement, à ce moment essentiel de notre histoire judiciaire, à les rappeler, au nom du Gouvernement. Je sais que dans nos lois, tout dépend de votre volonté et de votre conscience. Je sais que beaucoup d'entre vous, dans la majorité comme dans l'opposition, ont lutté pour l'abolition Je sais que le Parlement aurait pu aisément, de sa seule initiative, libérer nos lois de la peine de mort. Vous avez accepté que ce soit sur un projet du Gouvernement que soit soumise à vos votes l'abolition, associant ainsi le Gouvernement et moi-même à cette grande mesure. Laissez-moi vous on remercier. Demain, grâce à vous la justice française ne sera plus une justice qui tue. Demain, grâce à vous, il n'y aura plus, pour notre honte commune, d'exécutions furtives, à l'aube, sous le dais noir, dans les prisons françaises. Demain, les pages sanglantes de notre justice seront tournées. A cet instant plus qu'à aucun autre, j'ai le sentiment d'assumer mon ministère, au sens ancien, au sens noble, le plus noble qui soit, c'est-à-dire au sens de "service". Demain, vous voterez l'abolition de la peine de mort. Législateur français, de tout mon coeur, je vous en remercie. (Applaudissements sur les bancs des socialistes et des communistes et sur quelques bancs du rassemblement pour la République et de l'union pour la démocratie française - Les députés socialistes et quelques députés communistes se lèvent et applaudissent longuement.) [...] Documents liés : [point_rouge.png] Projet de loi portant abolition de la peine de mort - proposition de loi No 310 du 29 août 1981 | Sophie Fotiadi | http://www.peinedemort.org la peine de Mort dans le monde [navigation sur le site___________] Ministère des Affaires Etrangères français [position de la France] Journée mondiale contre la peine de mort (10 octobre 2013) communiqué de presse du 10 octobre 2013 - Ministère des Affaires Etrangères français - France Pays : France Maroc Thème(s) : journée mondiale contre la peine de mort À l'occasion de la onzième journée mondiale contre la peine de mort, la France réaffirme son engagement déterminé et constant en faveur de l'abolition universelle de ce châtiment cruel et inhumain. M. Laurent Fabius s'est exprimé à 11h30 à l'Assemblée nationale, lors du premier séminaire sur la peine de mort réunissant des parlementaires de la région Afrique du Nord et Moyen-Orient. Cet événement était organisé conjointement avec l'Assemblée nationale, le Sénat et l'association Ensemble contre la peine de mort. Dans une tribune conjointe publiée aujourd'hui avec Mme Khadija Rouissi, vice-présidente de la Chambre marocaine des représentants et coordinatrice du réseau des parlementaires contre la peine de mort au Maroc, et M. Raphaël Chenuil-Hazan, directeur d'Ensemble contre la peine de mort, M. Laurent Fabius rappelle le rôle essentiel que doivent jouer les parlementaires à travers le monde en faveur de l'abolition de la peine de mort. Le ministre a en outre lancé aujourd'hui un appel à l'abolition universelle de la peine de mort, avec d'autres États du Conseil de l'Europe, alors que nous célébrons cette année le dixième anniversaire de l'entrée en vigueur du Protocole 13 de Convention européenne des droits de l'Homme, relatif à l'abolition de la peine de mort en toutes circonstances. Le réseau diplomatique français est mobilisé à travers le monde dans le cadre de la campagne pour l'abolition universelle de la peine de mort lancée par le ministre des affaires étrangères en octobre 2012. Nos ambassades et centres culturels organisent régulièrement des actions diverses : conférences, sensibilisation de l'opinion et des médias. Au sein des Nations unies, la France utilise son influence pour renforcer le mouvement mondial en faveur d'un moratoire sur les exécutions. Elle soutient l'adoption des résolutions portées à New York et à Genève. Le 27 septembre dernier à New York, le ministre a présidé, avec ses homologues du Bénin, du Costa Rica et de la Mongolie, un événement sur le thème du rôle des instances régionales dans le combat en faveur de l'abolition. La France salue enfin les efforts déterminés des défenseurs des droits de l'Homme et des ONG, dont la mobilisation est indispensable dans ce combat Documents liés : [point_rouge.png] Protocole no 13 à la Convention de sauvegarde des Droits de l'Homme et des Libertés fondamentales, relatif à l'abolition de la peine de mort en toutes circonstances - traité du 3 mai 2002 | Sophie Fotiadi | http://www.peinedemort.org #rss [header_fr.jpg] English Version Recherche___________ Ok Twitter Facebook Flickr Youtube RSS Share La Mission permanente * » Coordonnées * » L’ambassadeur et son équipe * » Découvrir la Mission * » Offres d’emplois et stages Dossiers géographiques * » Afrique * » Amériques * » Asie * » Europe * » Proche et Moyen-Orient Dossiers thématiques * » Paix et Sécurité * » Droits de l’Homme / Etat de droit * » Développement * » Francophonie * » Réforme de l’ONU L’Organisation des Nations Unies * » Le rôle de la France à l’ONU * » Le système des Nations unies * » Le financement des Nations unies * » Travailler à l’ONU [lettre.png] Nous contacter Accueil » Dossiers thématiques » Droits de l’Homme / Etat de droit » Abolition universelle de la peine de mort Abolition universelle de la peine de mort Table des matières * 1. Un engagement français * 2. Lancement de la campagne * 3. La mobilisation de notre réseau diplomatique * 4. La peine de mort dans le monde * 5. Interventions de la France * 6. Textes de référence Jump to English version __________________________________________________________________ Découvrez la carte interactive sur la peine de mort M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, préside la réunion ministérielle de haut-niveau : « Peine de mort : Le rôle des organisations régionales dans le combat pour l’abolition » New York - 27 septembre 2013 - Franceonu Photo / Martin Loper Dernier développement à New York - Le 27 septembre 2013, la France a organisé la deuxième réunion ministérielle de haut niveau pour l’abolition universelle de la peine de mort. Cette année, l’accent a été mis plus particulièrement sur le rôle des organisations régionales. La co-organisation de cette réunion par des Etats de quatre continents différents (France, Bénin, Costa-Rica et Mongolie) et la participation de plus de 40 Etats et organisations régionales dont l’Union européenne, l’Organisation des Etats américains et le Conseil de l’Europe ont illustré l’universalité de ce combat. Lors de son intervention, le ministre des Affaires étrangères M. Laurent Fabius, a noté des revers pour l’année 2012 avec une reprise des exécutions dans certains pays. Il fallait maintenir une mobilisation forte. Il a salué le rôle précurseur des organisations régionales dans la restriction progressive de l’application de la peine de mort en vue de son abolition universelle leur action étant complémentaire de celle des Nations unies des Etats et de la société civile. Le partage d’expériences et le renforcement de la coopération entre les Etats abolitionnistes et les instances régionales devaient être renforcés afin de consolider les succès obtenus aux Nations unies. - Le 20 décembre 2012, l’Assemblée générale a adopté une résolution appelant les États Membres qui pratiquent la peine de mort à instituer un moratoire en vue de son abolition définitive. Le texte présenté par la France et 90 Etats, représentatifs de la communauté internationale dans sa diversité, a recueilli le soutien d’une très large majorité d’Etats membres. La France salue cette adoption et se réjouit du soutien grandissant qu’enregistre le combat contre la peine de mort au sein de la communauté des nations. Dernier développement à Genève Le 22 mars 2013, la France, avec quatre autres partenaires (Bénin, Costa-Rica, Moldavie et Mongolie), a présenté au Conseil des droits de l’Homme un projet de décision destinée à organiser un panel sur la question de la peine de mort à la session de mars 2014 du Conseil. Grâce à cette décision, adoptée à une majorité forte des membres du Conseil, un débat ouvert se tiendra prochainement à Genève, permettant aux pays d’échanger sur les défis à surmonter sur le chemin de l’abolition universelle de la peine de mort. Ce sera la première fois qu’un tel débat sera organisé au sein du Conseil, dans un cadre formel. 1. Un engagement français Retour à la table des matières La peine de mort n’est pas la justice, c’est l’échec de la justice. La peine de mort n’est pas un instrument utile à la lutte contre la criminalité. La perte de vie humaine qu’elle entraine est irréparable et aucun système juridique n’est à l’abri d’une erreur judiciaire. Le recours à la peine de mort n’est pas un simple instrument de politique pénale, c’est une violation des droits de l’Homme. Comme il existe, dans chaque pays, des hommes engagés dont le nom est associé à une cause, il existe des États engagés pour des combats universels au sein de la communauté des nations. Chacun sait ce que l’abolition de la peine de mort doit à la détermination de Victor Hugo, Albert Camus ou Robert Badinter. Aujourd’hui, la France occupe une place privilégiée et reconnue au sein des principaux États engagés dans la lutte contre la peine de mort. L’abolition de la peine de mort est une cause hautement symbolique, qui rappelle l’universalité des droits de l’Homme. La prise de conscience mondiale en faveur de l’abolition progresse sur tous les continents, indépendamment du type de régime politique, du niveau de développement ou de l’héritage culturel. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, a décidé de prolonger ce combat en mobilisant la diplomatie française partout dans le monde pour une campagne pour l’abolition de la peine de mort. Sur le terrain, chaque ambassade de France est mobilisée. Par des démarches générales ou en faveur de cas individuels, pour rappeler l’opposition de la France à la peine de mort, en tous lieux et en toutes circonstances. Par l’organisation d’événements, conférences, projections, débats, partout où la peine capitale est encore appliquée, afin de porter la campagne et de soutenir les acteurs engagés dans la cause abolitionniste. La France mène une action complémentaire à celle de la société civile. Notre action se déploie partout en complémentarité à celle des fondations ou ONG impliquées contre la peine de mort. En fixant le cap de l’abolition universelle de la peine de mort, au-delà de celui du moratoire, la France affiche une ambition élevée pour les droits de l’Homme dans son action extérieure. Pour une résolution des Nations unies sur un moratoire universel. Au sein des Nations Unies, la France promeut l’adoption d’une résolution de l’Assemblée générale appelant à l’instauration d’un moratoire universel sur la peine de mort. Au Conseil des droits de l’Homme, la France saisit chaque occasion d’exhorter tous les Etats appliquant la peine de mort à l’abolir. 2. Lancement de la campagne Retour à la table des matières 27 septembre, Assemblée générale des Nations unies LANCEMENT D’UNE COALITION INTERNATIONALE POUR L’ABOLITION La France a pris l’initiative d’un événement qui rassemblera les représentants de dizaines d’Etats et des représentants de la société civile à New York ce jeudi, en marge de la semaine ministérielle. Le thème de cet événement sera « la peine de mort : du moratoire à l’abolition » Co-organisé avec la République du Bénin, qui vient d’abolir, et en amont de l’examen par l’Assemblée générale de la résolution pour l’instauration d’un moratoire universel, cette réunion sera l’occasion d’échanges et de jeter les bases d’une coalition mondiale des Etats pour l’abolition universelle. 9 octobre, Quai d’Orsay JOURNEE MONDIALE CONTRE LA PEINE DE MORT : LEVER DE RIDEAU A la veille de la Journée mondiale contre la peine de mort, qui a lieu chaque année le 10 octobre, la France réunit au Quai d’Orsay les acteurs et défenseurs de l’abolition venus du monde entier. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, lancera l’événement à 18h aux côtés de Robert Badinter, des Présidents et représentants de grandes ONG, d’intellectuels ou d’avocats. A 18h30, des ateliers se tiendront dans les salons de l’Hôtel du ministre. Ils favoriseront les échanges entre ONG françaises et internationales, diplomates agissant sur le terrain mais aussi avocats de condamnés à mort venus de plusieurs pays. A 19h30, Olivier Py lira des extraits du Dernier jour d’un condamné, avant l’intervention de Robert Badinter. Le ministre des Affaires étrangères clôturera ces rencontres à 19h50. 3. La mobilisation de notre réseau diplomatique Retour à la table des matières Cette campagne mobilise l’ensemble de notre réseau à l’étranger. Dès la fin de l’été, lors de la réunion de la conférence des ambassadeurs à Paris, Laurent Fabius a lancé une mobilisation générale de notre réseau diplomatique, consulaire et culturel. Les Ambassades situées dans des pays qui n’ont pas encore aboli la peine de mort sont appelées, en fonction des possibilités et du contexte local, à communiquer, à organiser des manifestations ou à entreprendre des démarches auprès des autorités, pour faire progresser l’objectif de l’abolition. Des dizaines d’initiatives seront lancées cette année, notamment autour de la Journée Internationale pour l’abolition de la peine de mort du 10 octobre. Des exemples de cette mobilisation sans précédent seront présentés au Quai d’Orsay lors des rencontres du 9 octobre : à Minsk, Nouakchott, Rangoun, la Havane ou Tokyo, mais aussi aux Nations Unies à Genève, où se réunit le Conseil des Droits de l’Homme, nos Ambassades préparent des événements, et mobilisent tout l’éventail de nos outils d’influence et de plaidoyer pour faire vivre le débat, susciter les réflexions, faire progresser la nécessité de l’abolition. 4. La peine de mort dans le monde Retour à la table des matières La lutte contre la peine de mort est un combat à long terme, pour lequel des progrès sont visibles chaque année dans l’ensemble des régions du monde. On constate une baisse tendancielle du nombre de condamnations à mort et des exécutions dans le monde. En 20 ans, plus de cinquante Etats sont devenus abolitionnistes en droit. En 1981, la France devenait le 36ème Etat à renoncer à ce traitement cruel et inhumain. En 2007, elle a ratifié le Deuxième Protocole facultatif se rapportant au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort. Adopté par les Nations Unies en 1989, le Protocole est le premier instrument à portée universelle qui affirme que l’abolition de la peine de mort contribue à promouvoir la dignité humaine et le développement progressif des droits de l’Homme. Le 5 juillet 2012, la République du Bénin abolissait la peine de mort en adhérant au Protocole facultatif. Plus de cent Etats dans le monde ont fait le pas décisif et irréversible entre le moratoire observé depuis plusieurs années et l’abolition en droit. De nombreux Etats observent des moratoires de fait, parfois depuis plusieurs décennies. Quels sont les obstacles qui empêchent le passage du moratoire à l’abolition ? Comment la communauté internationale peut-elle agir pour aider les Etats à renoncer juridiquement à la peine de mort et renforcer ainsi la protection des droits de l’Homme ? Quel rôle pour les Nations Unies, les Etats abolitionnistes et la société civile ? — On constate une baisse tendancielle du nombre de condamnations à mort et des exécutions dans le monde. En 20 ans, plus de cinquante Etats sont devenus abolitionnistes en droit. — A ce jour, 97 Etats ont aboli la peine de mort pour tous les crimes, 8 l’ont aboli pour les crimes de droit commun, et 36 respectent un moratoire sur les exécutions, soit 141 Etats au total. — En revanche, la peine de mort est toujours appliquée dans 57 Etats et territoires. Depuis 2011, 23 Etats ont procédé à des exécutions. Si le nombre de pays procédant à des exécutions diminue, le dernier rapport d’Amnesty International recense 676 exécutions en 2011, contre 527 en 2010, ce qui démontre l’augmentation des exécutions dans le noyau dur des pays rétentionnistes, essentiellement l’Arabie Saoudite, l’Iran et l’Iraq. En outre, le chiffre réel est difficile à déterminer en l’absence de statistiques officielles dans certains Etats, dont la Chine. Le nombre de condamnations a quant à lui diminué, passant de 2 024 en 2010 à 1 923 en 2011. — Chaque année, de nouveaux pays abolissent la peine de mort : La Mongolie a ratifié le deuxième Protocole facultatif au Pacte international relatif aux droits civils et politiques visant à abolir la peine de mort en janvier 2012. La Lettonie a aboli la peine de mort pour tout crime en janvier 2012. Le Honduras et la République Dominicaine ont ratifié le protocole additionnel de la Convention américaine relative aux droits de l’Homme portant sur l’abolition de la peine de mort respectivement en novembre 2011 et janvier 2012. Aux Etats-Unis, l’Illinois et le Connecticut sont devenus les 16ème et 17ème Etats à abolir la peine capitale respectivement en mars 2011 en avril 2012. A. AFRIQUE DU NORD ET MOYEN-ORIENT Malgré l’espoir suscité par les printemps arabes, aucun des 22 Etats de la région n’a aboli la peine de mort. En 2011, au moins 558 exécutions ont été recensées dans huit pays (Arabie Saoudite, Autorité palestinienne, Egypte, Emirats arabes unis, Irak, Iran, Syrie et Yémen), dont plusieurs centaines en Iran, 68 en Irak, et au moins 82 en Arabie saoudite, une tendance qui s’est poursuivie en 2012. Aucune information n’est disponible sur l’utilisation de la peine de mort en Libye pour l’année 2011, mais de nombreux rapports font état d’exécutions extrajudiciaires par toutes les parties au conflit. Les autres pays observent des moratoires de fait depuis plusieurs années (Tunisie depuis 1991, Maroc et Algérie depuis 1993, Liban depuis 2004 et Jordanie depuis 2006). B. ASIE La Mongolie a aboli la peine de mort en mars 2012, rejoignant ainsi le Népal, le Timor Leste, les Philippines et le Cambodge, comme Etats abolitionnistes de la région. Plusieurs Etats observent des moratoires de fait depuis plusieurs années (Maldives depuis 1952, Sri Lanka depuis 1976, Birmanie depuis 1988, Laos depuis 1989, Corée du Sud depuis 1997, Inde depuis 2004). Le Pakistan maintient à ce jour son moratoire en vigueur depuis 2009. En 2011, huit Etats ont procédé à des exécutions : l’Afghanistan, le Bangladesh, la Chine, la Corée du Nord, la Malaisie, Singapour, Taiwan et le Vietnam, mais dix-huit Etats ont prononcé des condamnations à mort. En l’absence de données officielles, des estimations font état de plusieurs milliers d’exécutions annuelles en Chine. Le Japon a rompu un moratoire de fait observé pendant un an et demi le 29 mars 2012 avec la pendaison de trois condamnés. Le pays a procédé à de nouvelles exécutions en août 2012. C. AMERIQUES ET CARAÏBES Le continent américain est dans sa grande majorité abolitionniste. En 2011 et à ce jour, les Etats-Unis ont été le seul pays du continent à procéder à des exécutions. Néanmoins, des résultats positifs sont observables, avec l’abolition de la peine de mort en Illinois et au Connecticut et la mise en place d’un moratoire dans l’Oregon. Dans le reste du continent, le Belize, Cuba, la Jamaïque, le Guatemala, le Guyana, le Surinam, Trinité et Tobago et la plupart des îles des Caraïbes anglophones n’ont pas aboli la peine de mort. Les pays du Commonwealth observent toutefois un moratoire de fait, des suites de la jurisprudence « Pratt et Morgan » du Conseil privé de la reine, selon laquelle l’application de la peine de mort plus de cinq ans après la condamnation constitue un traitement cruel et inhumain. La Commission interaméricaine des droits de l’Homme s’oppose à la peine de mort et se prononce fréquemment contre les exécutions aux Etats-Unis. D. AFRIQUE 17 Etats sur 48 ont aboli la peine capitale en droit et on observe une évolution positive ces dernières années. En 2009, le Togo et le Burundi ont rejoint les Etats abolitionnistes. Le Benin a aboli la peine de mort en juin 2012 et la République Démocratique du Congo s’est exprimée en faveur d’un « moratoire irréversible » et d’une « abolition progressive » en mars 2012. A l’opposé de cette tendance positive, le Botswana et la Gambie ont procédé à des exécutions en 2012. La Commission africaine des droits de l’Homme et des peuples a appelé à l’abolition de la peine de mort lors de sa 49e session en 2011. E. EUROPE ORIENTALE La Biélorussie reste le seul Etat du continent européen à ne pas avoir aboli la peine capitale. Quatre personnes ont été exécutées depuis 2011, dont deux en mars 2012. La Russie a instauré un moratoire sur les exécutions en 1996. En Europe, les protocoles 6 et 13 de la Convention européenne de sauvegarde des droits de l’Homme et des libertés fondamentales prohibent également la peine de mort en temps de paix et de guerre. (Juin 2013) 5. Interventions de la France Retour à la table des matières - 27 septembre 2013 - Réunion ministérielle de haut-niveau - « Peine de mort : Le rôle des organisations régionales dans le combat pour l’abolition » - Intervention de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères - 10 avril 2013 - Conférence de presse - Présentation du rapport sur la situation de la peine de mort en 2012 par Amnesty International - Intervention de M. Gérard Araud, représentant permanent de la France auprès des Nations unies - 10 octobre 2012 - Appel commun pour l’abolition de la peine de mort - Tribune de M. Laurent Fabius - 27 septembre 2012 - Évènement de haut niveau sur l’abolition universelle de la peine de mort - Remarques à la presse de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères 6. Textes de référence Retour à la table des matières - 10 juin 2013 - Tribune de M. Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, dans le journal Le Monde - Pour l’abolition universelle de la peine de mort Bookmark and Share imprimer haut de la page Bookmark and Share Rss Organisation des Nations Unies Présidence de la République France Diplomatie La France à l'Office des Nations Unies à Genève Union Européenne Première réunion de l'ONU #RSS ATOM * Retour sur Marianne.net * | Tout les blogs __________________________________________________________________ Quand Elie Arié pense ... * Suivre ce blog Rechercher dans le b ____________________ OK __________________________________________________________________ Bijoutier de Nice: si on parlait de l'essentiel? Rédigé par Elie Arié le Dimanche 15 Septembre 2013 à 17:56 commentaire(s) Bijoutier de Nice: si on parlait de l'essentiel? Beaucoup (trop ?) de choses ayant été déjà écrites sur cette affaire du bijoutier de Nice qui a tué d’une balle dans le dos un assaillant alors qu’il s’enfuyait de sa boutique, je voudrais prendre un peu de recul pour insister sur un certain nombre de points essentiels et passés pourtant sous silence : 1- Aux Etats-Unis, où l’achat légal d’armes est facile, et où beaucoup de commerçants en détiennent, la contrepartie est une sévérité extrême sur les conditions de leur usage : un tireur qui tue un gangster dans le dos est certain de se ramasser une lourde peine de prison (voir une condamnation à mort), ce tireur fût-il flic. 2- Quand on lit les arguments des vrais soutiens du bijoutier sur les commentaires de différents blogs, une chose saute aux yeux (dont ils ne sont peut-être pas conscients): ces gens regrettent l'abolition de la peine de mort, et estiment qu'il appartient aux particuliers de rétablir ce que le législateur a supprimé: ceux qui prennent la défense du bijoutier et approuvent l'abolition de la peine de mort ne doivent pas être nombreux - s'il y en a, ce dont je doute. On est d'ailleurs frappé par leur façon de mentir sur ce que disent leurs contradicteurs : "Ils défendent les délinquants" était justement l'argument ressassé de tous temps par tous les adversaires de l'abolition de la peine de mort ("Que messieurs les assassins commencent", Alphonse Karr, 1808-1890) ; alors que tout le monde est d’accord pour penser que la peine de mort doit être préférable à un enfermement de quelques dizaines d’années dans nos « prisons cinq étoiles » que les condamnés du monde entier nous envient. 3- Le "laxisme socialiste" (ah, les automatismes verbaux tenant lieu de pensée...): j'ignorais que toutes les lois aujourd’hui en vigueur avait été votées par le PS, tout comme les soutiens du bijoutier ignorent que la loi Taubira sur la liberté probatoire pour les peines inférieurs à cinq ans n'est pas encore votée ni applicable, et ne concernera que les délits, pas les crimes: elle ne se serait donc pas appliquée, de toutes façons, aux deux braqueurs du bijoutier (un hold-up avec arme est un crime). Par contre, dans cette affaire, le seul à avoir tué quelqu'un sans être en situation de légitime défense et à avoir été mis en examen pour homicide volontaire -le bijoutier- n'est pas écroué : ah, ce "laxisme socialiste" ! ! ! 4 - Comme dans tout procès, ce bijoutier sera jugé en fonction des conditions particulières de son acte et des circonstances atténuantes que fera valoir son avocat (j’espère qu’il ne se verra pas appliquer une « peine-plancher » !) ; mais, quels que soient sa condamnation et son éventuel sursis, un acquittement pur et simple qui nierait l’homicide volontaire aurait deux conséquences prévisibles et difficilement évitables à l’avenir: * de futurs braqueurs commenceront par abattre le commerçant, par précaution ; * un jour, un « commerçant-justicier », mal entraîné au tir comme ils le sont tous, cherchant à abattre un braqueur en fuite dans la rue, tuera par maladresse un gamin de retour de l’école passant par là ; comment régira alors l’opinion publique ? Une nouvelle pétition contre le droit des commerçants à être armés, et signée par les mêmes qui soutiennent aujourd'hui le bijoutier. POST-SCRIPTUM RAJOUTE LE 17 SEPTEMBRE: Merci à "Républicain" d'avoir, dans son commentaire, donné le lien (cliquer ICI ) de cet article de Me Eolas, aussi lumineux que complet du point de vue juridique. ( Rappel: Les commentaires contraires à la loi, ceux contenant des injures ou des attaques personnelles, ou ceux hors sujet, ne sont pas acceptés.) IFRAME: //platform.twitter.com/widgets/tweet_button.html?url=http%3A%2F%2F2.xfr u.it%2Fvt75ko&counturl=http%3A%2F%2Fwww.marianne.net%2Felie-pense%2FBij outier-de-Nice-si-on-parlait-de-l-essentiel_a215.html&text=Bijoutier%20 de%20Nice%3A%20si%20on%20parlait%20de%20l%27essentiel%3F&count=horizont al IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.marianne .net%2Felie-pense%2FBijoutier-de-Nice-si-on-parlait-de-l-essentiel_a215 .html&layout=button_count&show_faces=false&width=100&action=like&colors cheme=light Tags : BIJOUTIER, HOLD-UP, LEGITIME DEFENSE, NICE Du plus récent au plus ancien | Du plus ancien au plus récent 38.Posté par Elie Arié le 21/09/2013 17:07 @ 36 heureuse "Que savez - vous de la légitime défense" Ce qu'en dit la loi: on n'a pas le droit de tuer, ni d'essayer de tuer, ni même de blesser, lorsqu'on n'est plus menacé physiquement. C'est comme ça. " n'est - il pas légitime de vouloir récupérer ses biens qu 'un voleur armé a pris ?" Ce n'est pas légal: seules la police et la justice ont le droit de le faire. Vous pouvez considérer que la loi est mal faite, mais c'est la loi.... Lire la suite @ 36 heureuse "Que savez - vous de la légitime défense" Ce qu'en dit la loi: on n'a pas le droit de tuer, ni d'essayer de tuer, ni même de blesser, lorsqu'on n'est plus menacé physiquement. C'est comme ça. " n'est - il pas légitime de vouloir récupérer ses biens qu 'un voleur armé a pris ?" Ce n'est pas légal: seules la police et la justice ont le droit de le faire. Vous pouvez considérer que la loi est mal faite, mais c'est la loi. http://www.marianne.net/elie-pense 37.Posté par heureuse le 21/09/2013 16:49 Ah ! j 'ai oubliée de citer les paroles du père pour expliquer le comportement de son fils : < mon fils avait besoin d 'argent > ... Des millions d'honnêtes gens ont aussi besoin d'argent , même le bijoutier a besoin d 'argent . 36.Posté par heureuse le 21/09/2013 16:46 Elie Arie : Alors , pour quoi vous même relancez le sujet pour la énième fois ? Laissez faire la justice . Par contre, dans cette affaire, le seul à avoir tué quelqu'un sans être en situation de légitime défense et à avoir été mis en examen pour homicide volontaire -le bijoutier- n'est pas écroué : ah, ce "laxisme socialiste" ! ! ! Que savez - vous de la légitime défense , n'est - il pas légitime de vouloir récupérer ses bien... Lire la suite Elie Arie : Alors , pour quoi vous même relancez le sujet pour la énième fois ? Laissez faire la justice . Par contre, dans cette affaire, le seul à avoir tué quelqu'un sans être en situation de légitime défense et à avoir été mis en examen pour homicide volontaire -le bijoutier- n'est pas écroué : ah, ce "laxisme socialiste" ! ! ! Que savez - vous de la légitime défense , n'est - il pas légitime de vouloir récupérer ses biens qu 'un voleur armé a pris ? Cette homme était chez lui , à son travail , que je sache , l ' "autre " n 'était pas un client ni chez lui . Enfin prendre prétexte de ce fait divers pour insinuer que les combrioleurs abattront leurs futures victimes , je vous en laisse la responsabilité . 35.Posté par Elie Arié le 20/09/2013 18:17 @ 34 heureuse "Il est trés facile de prétendre remplacer les juges . Chacun son métier " Mais oui, tout à fait: au lieu de faire des manifs pour exiger que sa mise en examen soit levée! http://www.marianne.net/elie-pense 34.Posté par heureuse le 20/09/2013 17:12 Il est si facile d'accuser ! Un garagiste a tiré sur un cambrioleur aprés avoir été cambriolé 53 fois !! oui , 53 fois . Combien de voyou sont abattus pendant ou aprés un vol à main armée ? Combien de personnes victimes de cambriolages sont abattus ou frappés et traumatisés à vie ? Le voyou avait un casier long comme le bras et aurait dut être en prison . Avec ce casier , il avait tracé son avenir. N'ayant jamais été dans la positi... Lire la suite Il est si facile d'accuser ! Un garagiste a tiré sur un cambrioleur aprés avoir été cambriolé 53 fois !! oui , 53 fois . Combien de voyou sont abattus pendant ou aprés un vol à main armée ? Combien de personnes victimes de cambriolages sont abattus ou frappés et traumatisés à vie ? Le voyou avait un casier long comme le bras et aurait dut être en prison . Avec ce casier , il avait tracé son avenir. N'ayant jamais été dans la position du bijoutier ( mais ayant été cambriolée 2 fois pendant des absences ) personne ne peut se mettre à la place de ce monsieur . Il est trés facile de prétendre remplacer les juges . Chacun son métier et ... 33.Posté par Elie Arié le 20/09/2013 00:12 @ 32 Benzo DIAP Voir le point de vue d'un juriste: http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/09/15/L-affaire-du-bijoutier-de-Ni ce "Il est établi qu’il a volontairement ouvert le feu en direction du jeune homme. La première question qui se pose est : avait-il l’intention de tuer ? Si tel était le cas, c’est un meurtre, passible, on l’a vu, de 30 ans de réclusion. Si tel n’est pas le cas, ce sont des violences volontaires avec arme ayant e... Lire la suite @ 32 Benzo DIAP Voir le point de vue d'un juriste: http://www.maitre-eolas.fr/post/2013/09/15/L-affaire-du-bijoutier-de-Ni ce "Il est établi qu’il a volontairement ouvert le feu en direction du jeune homme. La première question qui se pose est : avait-il l’intention de tuer ? Si tel était le cas, c’est un meurtre, passible, on l’a vu, de 30 ans de réclusion. Si tel n’est pas le cas, ce sont des violences volontaires avec arme ayant entrainé la mort sans intention de la donner, passibles de 20 ans de réclusion. La preuve de l’intention homicide est délicate, puisque c’est un état d’esprit, mais peut être déduite des circonstances. Ici, le bijoutier prétend semble-t-il avoir d’abord tiré pour arrêter le scooter, ce qui exclurait une intention homicide. Mais les tirs ont été répétés, ce qui est un indice classique d’intention homicide. Une expertise balistique aura probablement lieu pour déterminer si la trajectoire des balles est rasante, ce qui montre que le scooter était visé, ou qu’au contraire, c’était les passagers qui étaient visés, auquel cas des déclarations mensongères peuvent contribuer à prouver une intention homicide (vive le droit au silence, vous dis-je). En outre, la question se posera de la cohérence de vouloir immobiliser sur place des personnes armées et violentes, qui auraient pu répliquer aux tirs en faisant usage de leurs fusils : la prudence voulait qu’on les laissât fuir. Toutes ces questions et d’autres soulevées par le déroulé exact des faits seront débattues au cours de l’instruction. " http://www.marianne.net/elie-pense 32.Posté par Benzo DIAP le 19/09/2013 23:43 FAUX M. Arié L'homicide n'est volontaire que si l'on prouve la... volonté de tuer. Le bijoutier soutient n'avoir voulu tuer que... le scooter. 31.Posté par Elie Arié le 18/09/2013 18:28 @ 30 Jean-Ghislain T''''KINT Votre commentaire n'a juridiquement aucun sens: tuer quelqu'un qui ne vous menace plus est un homicide volontaire, d'après la loi. Ce dont vous parlez, ce sont les circonstances atténuantes. http://www.marianne.net/elie-pense 30.Posté par Jean-Ghislain T''''KINT le 18/09/2013 16:27 Facile, les pieds sous le bureau en tête à tête avec son ordi de pérorer. Aucun de ces respectables commentateurs n'a subit l'agression d'un ou plusieurs délinquants entrant de force dans votre magasin, une arme à la main, vous menaçant de mort et vous frappant. Si la réaction du bijoutier est évidement regrettable, elle est au moins compréhensible par ceux ou celles qui ce sont retrouvés dans cette situation. Homicide volontaire ce... Lire la suite Facile, les pieds sous le bureau en tête à tête avec son ordi de pérorer. Aucun de ces respectables commentateurs n'a subit l'agression d'un ou plusieurs délinquants entrant de force dans votre magasin, une arme à la main, vous menaçant de mort et vous frappant. Si la réaction du bijoutier est évidement regrettable, elle est au moins compréhensible par ceux ou celles qui ce sont retrouvés dans cette situation. Homicide volontaire certainement pas, involontaire probablement. Jouer sur le fait qu'à l' instant où il a tiré il n'était plus menacé c'est de la rhétorique. Ici, une nouvelle fois l'on peut observer que les réglementations draconiennes sur la détention d'armes sont complètement illusoires car les 2 malfrats comme le bijoutier ne disposé d'aucune autorisation de détentions. 29.Posté par Guy ROSA-BRUSIN le 18/09/2013 06:03 Bonjour, Vaste sujet ouvert à notre réflexion ! Une question reste cependant un peu obscure, qu'elle "organisation" adopter pour assurer la protection des commerçants en tout genre (il n'y a pas que des bijoutiers) afin de permettre une continuité de service, s'ils baissent tous le rideau il ne nous reste plus beaucoup de choix ! D'autre part, la question de la sécurité dans les hôpitaux et plus particulièrement dans les services d'urgenc... Lire la suite Bonjour, Vaste sujet ouvert à notre réflexion ! Une question reste cependant un peu obscure, qu'elle "organisation" adopter pour assurer la protection des commerçants en tout genre (il n'y a pas que des bijoutiers) afin de permettre une continuité de service, s'ils baissent tous le rideau il ne nous reste plus beaucoup de choix ! D'autre part, la question de la sécurité dans les hôpitaux et plus particulièrement dans les services d'urgence mériterait un nouveau billet/ 28.Posté par CASTOR le 17/09/2013 22:58 @26 Baklouti pour retenir la qualification d'assassinat, il faut établir la préméditation, ce qui ne peut être le cas dans cette affaire 27.Posté par François BRIAND le 17/09/2013 22:10 Un jeune homme tente de commettre un cambriolage, il est tué d' une balle dans le dos, et un grand nombre de personne trouve cela normal. Pendant ce temps, un chef d'Etat fait tuer des milliers de ses concitoyens, personne ne lève le petit doigt pour eux et là encore, beaucoup de gens trouve. cela normal.. Tous les week end des morts sur la route , à cause de l'alcool et là aussi, les mêmes braves gens ne bougent pas d'un pouce... 26.Posté par Baklouti le 17/09/2013 19:42 Merci Monsieur Arié d'avoir rappelé l'essentiel: 1°/ oui, les braqueurs armés de bijoutiers sont des délinquants dangereux 2°/ non, on ne leur tire pas dans le dos quand ils s'enfuient sans avoir tiré, parce que c'est un meurtre, voire un assassinat si on s'est équipé ou entraîné pour cela. 3°/ oui, on peut surement "perdre les pédales" en étant braqué et battu par des inconnus armés. L'abolition temporaire de l'état de raison co... Lire la suite Merci Monsieur Arié d'avoir rappelé l'essentiel: 1°/ oui, les braqueurs armés de bijoutiers sont des délinquants dangereux 2°/ non, on ne leur tire pas dans le dos quand ils s'enfuient sans avoir tiré, parce que c'est un meurtre, voire un assassinat si on s'est équipé ou entraîné pour cela. 3°/ oui, on peut surement "perdre les pédales" en étant braqué et battu par des inconnus armés. L'abolition temporaire de l'état de raison constitue une magnifique excuse judiciaire, le tribunal est le seul à pouvoir en apprécier la portée. 4°/ la dignité du bijoutier se mesure au niveau de la tristesse qu'il éprouve (s'il en éprouve) à avoir tué un "simple" qui ne méritait pas ce triste destin. Les commentaires haineux déshonorent ceux qui les formulent... 25.Posté par Républicain le 17/09/2013 15:56 Voir le billet (16/09/2013) de maître Eolas sur cette affaire : http://www.maitre-eolas.fr/ 24.Posté par Elie Arié le 17/09/2013 15:48 @ 23 Patrick MARNOT Une mise en examen n'est pas une condamnation, et le mis en examen bénéficie de la présomption d'innocence tant qu'il n'y a pas eu de jugement. Mais à partir du moment où quelqu'un a été tué hors du cadre de la légitime défense, la question d'un homicide volontaire ne peut pas ne pas être posée par la justice, et la mise en examen est obligatoire pour pouvoir y répondre. S'en suivront l'enquête (avec témoignages... Lire la suite @ 23 Patrick MARNOT Une mise en examen n'est pas une condamnation, et le mis en examen bénéficie de la présomption d'innocence tant qu'il n'y a pas eu de jugement. Mais à partir du moment où quelqu'un a été tué hors du cadre de la légitime défense, la question d'un homicide volontaire ne peut pas ne pas être posée par la justice, et la mise en examen est obligatoire pour pouvoir y répondre. S'en suivront l'enquête (avec témoignages, expertises balistiques, etc.) puis le procès avec plaidoiries de l'accusation et de la défense, seule façon de répondre à cette question. http://www.marianne.net/elie-pense 23.Posté par Patrick MARNOT le 17/09/2013 15:32 Si j'étais l'avocat du bijoutier, je plaiderais non pas la légitime défense mais le fait d'avoir causé la mort sans avoir voulu la donner. Car qui nous prouve que l'utilisation de l' arme n'était pas due à la volonté de stopper la fuite des braqueurs ? Je suis horrifié quand je lis les commentaires de "beaufs" dans les soutiens au bijoutier; mais je suis aussi choqué que ce bijoutier ait pu être mis en examen sous le coup de "crime v... Lire la suite Si j'étais l'avocat du bijoutier, je plaiderais non pas la légitime défense mais le fait d'avoir causé la mort sans avoir voulu la donner. Car qui nous prouve que l'utilisation de l' arme n'était pas due à la volonté de stopper la fuite des braqueurs ? Je suis horrifié quand je lis les commentaires de "beaufs" dans les soutiens au bijoutier; mais je suis aussi choqué que ce bijoutier ait pu être mis en examen sous le coup de "crime volontaire" . Pourquoi pas parler aussi de préméditation quand cette affaire se déroule en quelques minutes... 22.Posté par dozigual le 17/09/2013 11:16 C'est une vieille ballade de Mr Séchan cette histoire..."Il y a beaucoup de monde,Dans la rue Pierre Charon,Il est 2 heures du mat', Le braquage a foiré..." Quelques années plus tard la fiction des paroles est toujours complètement à la page! Les avis restent tranchés, retranchés derrière de petites émotions, des craintes! Les votres aussi Monsieur Arié, votre peur qu'un enfant soit pris entre deux coups de fusils, avec son air innocen... Lire la suite C'est une vieille ballade de Mr Séchan cette histoire..."Il y a beaucoup de monde,Dans la rue Pierre Charon,Il est 2 heures du mat', Le braquage a foiré..." Quelques années plus tard la fiction des paroles est toujours complètement à la page! Les avis restent tranchés, retranchés derrière de petites émotions, des craintes! Les votres aussi Monsieur Arié, votre peur qu'un enfant soit pris entre deux coups de fusils, avec son air innocent, sa tête blonde que vous nous brandissez pour mieux nous sentir coupable de soutenir le commerçant. Qu'on nous déploie aussi de l'autre côté pour nous défendre de soutenir l'agresseur ! Nous n'avons pas à soutenir un camp je crois, nous sommes en France, il y a une loi et il faut qu'elle s'applique! Si l'opinion publique pense qu'il faut donner des armes aux commerçants, qu'elle le fasse savoir, qu'elle manifeste, qu'elle crée un mouvement. Mais qu'elle ne se contente pas d'un pouce bleu anonyme sur un réseau social dont nous ne devrions même pas parler... 21.Posté par Elie Arié le 17/09/2013 10:37 @ 20 Louis "même si il n'était plus en danger, ça débarrasse !" Bonne illustration de la phrase de mon article: "ces gens regrettent l'abolition de la peine de mort, et estiment qu'il appartient aux particuliers de rétablir ce que le législateur a supprimé". Chez certains, l'abolition de la peine de mort ne passera jamais, y inclus pour des actes ( hold-up sans que les armes aient été utilisées) qui n'en ont jamais relevé.... Lire la suite @ 20 Louis "même si il n'était plus en danger, ça débarrasse !" Bonne illustration de la phrase de mon article: "ces gens regrettent l'abolition de la peine de mort, et estiment qu'il appartient aux particuliers de rétablir ce que le législateur a supprimé". Chez certains, l'abolition de la peine de mort ne passera jamais, y inclus pour des actes ( hold-up sans que les armes aient été utilisées) qui n'en ont jamais relevé. http://www.marianne.net/elie-pense 20.Posté par Louis le 17/09/2013 09:26 Je pense comme la plupart d'entre vous, le bijoutier sera jugé et sans doute condamné. Mais sommes-nous majoritaire dans notre (beau ?) pays ? tous les matins je vais lire le quotidien régional (la NR) au bistrot en buvant un p'tit noir. Et comme toujours, je tends l'oreille. Au moins 90% des clients, outre le patron, ancien gendarme recyclé dans la limonade, approuve le bijoutier "même si il n'était plus en danger, ça débarrasse !"... Lire la suite Je pense comme la plupart d'entre vous, le bijoutier sera jugé et sans doute condamné. Mais sommes-nous majoritaire dans notre (beau ?) pays ? tous les matins je vais lire le quotidien régional (la NR) au bistrot en buvant un p'tit noir. Et comme toujours, je tends l'oreille. Au moins 90% des clients, outre le patron, ancien gendarme recyclé dans la limonade, approuve le bijoutier "même si il n'était plus en danger, ça débarrasse !" 19.Posté par Mr Z le 17/09/2013 03:32 "Ni d'en tirer les conclusions morales qui s'imposent. " Qu'il faut leur tirer une balle dans le dos ? 1 2 __________________________________________________________________ À propos de l'auteur Élie Arié Élie Arié Né en 1938, cardiologue retraité, ancien enseignant en économie de la santé au CNAM, 30 ans de PS, depuis 8 ans au MRC (Chevènement) dont 2 comme Secrétaite National à la Santé, graphomane invétéré (tribunes libres, bouquins, etc.) __________________________________________________________________ À partir de 6 € Abonnez-vous à Marianne Numérique __________________________________________________________________ __________________________________________________________________ [adserv|3.0|224|1524057|0|165|ADTECH;loc=300;grp=1] __________________________________________________________________ Derniers articles Analyse objective du "cas Mélenchon" 26/12/2013 Les nanotechnologies (2) : quels risques? que faire ou ne pas faire ? 25/12/2013 Les nanotechnologies (1): qu'est-ce que c'est? à quoi ça sert? 25/12/2013 "Coeur artificiel": qui y aura droit? et c'est quoi? 22/12/2013 Ce que préconise Chevènement 22/12/2013 Poème du dimanche: Arthur Rimbaud 22/12/2013 __________________________________________________________________ Les mots du blog ART CAHUZAC CAPITALISATION CAPITALISME CHANGEMENT CHINE CROISSANCE DE GAULLE DROITE ECOLOGIE FRONT NATIONAL GAUCHE HOLLANDE INFORMATION LIBERALISME MEDIAPART MELENCHON MONDIALISATION PARTI SOCIALISTE RELIGIONS REPARTITION RETRAITES REVOLUTION SANTE SARKOZY SECURITE SOCIALE SOCIAL-DEMOCRATIE SYRIE TABAGISME VALLS __________________________________________________________________ © 2013 Quand Elie Arié pense... blogs de Marianne - Droits de reproduction réservés * www.marianne.net #Yahoo Questions/Réponses : réponses et commentaires pour Faut-il rétablir la peine de mort injustement (contre l'avis du peuple à 80%) abolie par le PS? alternate alternate Ignorez pour effectuer la recherche. * Nouveau sur Yahoo ? 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"musulman" renvoit il à une race particulière ? si tu arrives à me démontrer que oui, bravo, tu pourrais vendre des lunettes à un aveugle ;) Il y a 5 ans @el rosbif : ma question n'est qu'une question, elle est ouverte. maintenant, je suis pas pour la peine de mort dans l'absolu, mais devant la dette monstrueuse qu'on a en face de nous, je ne crois pas que faire de l'humanisme pour des gens inhumains, par définition, des criminels, des délinquants, je ne pense pas que faire de l'humanisme pour ces gens la soit bien venu. il faut régler le problème et trouver la solution de moindre cout : je CROIS que c'est la peine de mort, mais si il y a d'autres méthodes tout aussi efficaces, je suis pour. je n'ai pas dans l'idée de faire un génocide ;) Il y a 5 ans @bilbo : 80% c'est le pctage de français pour la peine de mort lorsqu'elle a été abolie. aujourd'hui, évidemment que ça a changé, puisqu'on a imposé une norme sociale à une génération, sans demander l'avis de la génération précédente. Il y a 5 ans @Михаил Александрович Бакунин : je prends en référence les multiples sondages qui avaient été fait à cette époque Il y a 5 ans @Ponce Pilate Affrevillois : écoute gamin, tu ferais mieux d'aller te moucher t'as du lait qui coule, ici on parle de choses sérieuses ;) Il y a 5 ans IFRAME: http://dmros.ysm.yahoo.com/ros/?c=8126ffa8&w=498&h=250&ty=noscript&tt=F aut-il+r%C3%A9tablir+la+peine+de+mort+injustement+%28contre+l%26%2339%3 Bavis+du+peuple+%C3%A0+80%25%29+abolie+par+le+PS%3F&r= El Rosbif by El Rosbif Membre depuis : 20 août 2008 Total des points : 2 517 (niveau 4) * Ajouter contact * Bloqué(s) Meilleure réponse - Choisie par le demandeur Mouais bof... La peine de mort c'est un pas vers le totalitarisme... Si on appliquait deja les sanctions prevues par la loi et que les juges rouges ne relachaient pas systematiquement la racaille allogene, ca serait deja bien. Quand aux etrangers qui ne respectent pas la loi: DEHORS * Il y a 5 ans * Signaler un abus * 7 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon Évaluation du demandeur : 4 sur 5 Commentaire du demandeur : Lis ma réponse * 1 étoiles - évaluez cette question Étoile ! * E-mail * Commentaires (0) * Enregistrer + Ajouter à Mon Yahoo + RSS * Il n'y a encore aucun commentaire à cette question. * Vous devez ouvrir une session sur Questions/Réponses pour ajouter des commentaires. Ouvrir une session ou s'inscrire. Autres réponses (17) Afficher : [Toutes les réponses_______] Allez * La Fouine by La Fouine Membre depuis : 29 août 2008 Total des points : 32 809 (niveau 7) + Ajouter contact + Bloqué(s) Ta question serait elle de l'incitation a la haine raciale ? + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 6 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * ǝlɐuƃıs snqɐ (hinoranle) by ǝlɐuƃıs snqɐ (hinoranle) Membre depuis : 14 novembre 2007 Total des points : 68 554 (niveau 7) + Ajouter contact + Bloqué(s) Si ton propre enfant y était condamné, tiendrais-tu le même discours? J'adooore les pro-peines de mort avec un porte-feuilles à la place du cerveau...souvent les mêmes qui votent les yeux fermés pour des politiques pourris jusqu'à la moelle... @JULIEN: si tes 80% de l'époque tenaient vraiment à la peine de mort, ils n'auraient pas voté MAJORITAIREMENT pour Mitterrand qui avait son abolition dans son programme. + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 5 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * scout toujours by scout toujours Membre depuis : 17 février 2007 Total des points : 2 902 (niveau 4) + Ajouter contact + Bloqué(s) et l'avis du peuple contre l'europe tu en penses quoi? + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 2 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * Jean Yanne by Jean Yanne Membre depuis : 24 septembre 2008 Total des points : 3 682 (niveau 4) + Ajouter contact + Bloqué(s) La peine de mort est une horreur ! je suis opposé à toute peine de mort! par contre , je suis favorable à la prison à vie réellement appliquée Je suis favorable à la nouvelle chance par l'expatriation des voyous en guise de réduction de peine ! + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 4 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * ok by ok Membre depuis : 06 avril 2009 Total des points : 712 (niveau 2) + Ajouter contact + Bloqué(s) évidemment qu'il faut rétablir la peine de mort. la délinquance ne cesse d'augmenter, l'islamisation de la France est de plus en plus grande, les Français de souche ne sont plus chez eux. il faut retrouver la belle France d'avant, bien propre, bien blanche, sans aucun parasite maghrébin et africain . c'est comme un drap blanc sur lequel sont venues des taches grises et noires. qu'est-ce qu'on fait pour nettoyer un vêtement sale ? On enlève les taches . Donc il faut faire pareil pour la France éliminer tous ces parasites pour qu'on retrouve une belle France bien propre, bien blanche + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 6 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * P'tite question by P'tite question Membre depuis : 04 avril 2009 Total des points : 307 (niveau 2) + Ajouter contact + Bloqué(s) Je vote pour ! + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 9 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * Bilbo by Bilbo Membre depuis : 18 mai 2007 Total des points : 366 (niveau 2) + Ajouter contact + Bloqué(s) La peine de mort est un cas d'école sur les limites de la Démocratie (meme si le chiffre de 80% est largement surévalué, en tout cas dans la France du XXIème siècle). + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 3 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * ami by ami Membre depuis : 13 mars 2009 Total des points : 404 (niveau 2) + Ajouter contact + Bloqué(s) Pourquoi , tu t'inclus dans ta question? + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 2 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * ninja by ninja Membre depuis : 28 février 2009 Total des points : 2 763 (niveau 4) + Ajouter contact + Bloqué(s) oui ! il faut rétablir la peine de mort A chaque Français, je dis « ne perdez pas espoir. Le salut arrive ». Il tient en trois points essentiels : « Immigration-zéro, tolérance-zéro, préférence nationale totale ». VIVE LA FRANCE VIVE LES FRANÇAIS + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 9 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * Samwan by Samwan Membre depuis : 03 mai 2007 Total des points : 666 (niveau 2) + Ajouter contact + Bloqué(s) oui pour les pédophiles, violeurs, tueurs en série et tout ces monstres qui font des crimes de chair !!! par contre rétablir la peine de mort juste parce qu'il y a beaucoup de clandos ou de musulmans dans les prisons, je trouve ça tellement absurde !! et puis faut pas déconner, juge au crime odieux et non pas à l'ethnie !!!! parce que si l'on suit ton raisonnement, on va tuer un clando qui a volé une carte bleu ou qui vend du shit et laisser en prison un "compatriote" qui a par exemple, enlevé un enfant hein ? non mais tu pus trop la haine toi, va te faire soigner !!! edit : j'hallucine de voir autant de rageux (et je suis gentil) qui voudraient retablir la peine de mort juste pour les etrangers !! même pas un, qui en parle en proportion du delit !!! pffff mais ou va le monde !!! .. + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 5 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * @ Im@gine-contre-toute-censure by @ Im@gine-contre-toute-censure Membre depuis : 14 février 2007 Total des points : 51 421 (niveau 7) + Ajouter contact + Bloqué(s) Pourquoi un retour vers le moyen âge ? La peine de mort est abolie dans toute l'Europe et la constitution en interdit de fait le retour. C'est un combat perdu d'avance. + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 1 a évalué ce contenu comme étant bon * Raissa by Raissa Membre depuis : 08 janvier 2009 Total des points : 4 436 (niveau 4) + Ajouter contact + Bloqué(s) PEUT ETRE que ça les convaincra de rester chez eux; jamais compris pourquoi vivre chez les autres; + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 2 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * Franc-Garde by Franc-Ga... Membre depuis : 02 avril 2007 Total des points : 4 485 (niveau 4) + Ajouter contact + Bloqué(s) J'ai 55 ans et je ne me rappelle pas qu'il y ai eu un référendum sur l'abolition de la peine de mort.D'où sortez-vous vos 80% de personnes contre l'abolition de la peine de mort + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 3 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * Ernesto Guevara by Ernesto Guevara Membre depuis : 21 mai 2008 Total des points : 9 168 (niveau 5) + Ajouter contact + Bloqué(s) Si tu es si haineux, c'est peut-être seulement parce que tu souffres. + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 3 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon * Germanicus by Germanic... Membre depuis : 15 août 2006 Total des points : 28 828 (niveau 7) + Ajouter contact + Bloqué(s) je suis pour car celui qui agresse viole vole ou tue ne mérite pas de vivre nous avons régressé en abolissant ces sanctions car l'homme de maintenant vit en société et il doit respecter chaque être humain Il faut être impitoyable avec celui qui veut franchir les limites que nous citoyens d'une nation établissons ensemble et pour le bien de tous celui qui franchit ces limites trouble l'ordre, celui qui trouble l'ordre ne respecte pas les autres celui qui ne respecte pas les autres démontre qu'il n'a pas sa place dans la société Dans un monde de 7 milliard de personnes il ne peut y avoir d'anarchie et l'ordre doit être respecté nous ne pouvons pour le bien de tous laisser les barbares envahir notre espace de liberté et c'est pour ça car je suis humaniste que l'humanité mérite de se débarrasser de ses déchets et c'est pour toutes ces raisons que je suis pour la tolérance zéro et bravo aux chinois pour leur superbe société et leur discipline PS : ça peut vous arriver aussi qu'un malade vous égorge pour une cigarette,qu'on enlève votre enfant à la sortie de l'école etc etc ça n'arrive pas qu'aux autres méditez un peu là dessus et quand vous verrez le violeur de votre enfant ou l'assassin de votre fils s'en sortir au bout de 10 ans là vous penserez autrement je ne vous le souhaite surement pas + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 1 a évalué ce contenu comme étant bon * pink54 by pink54 Membre depuis : 31 mars 2008 Total des points : 5 895 (niveau 5) + Ajouter contact + Bloqué(s) OUI POUR!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!! + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 1 a évalué ce contenu comme étant bon * Guillaume by Guillaum... Membre depuis : 18 avril 2007 Total des points : 6 172 (niveau 5) + Ajouter contact + Bloqué(s) Réponse masquée (mauvaises évaluations) Je me permets une petite insulte car tant de connerie ne mérite pas mieux : casse toi povre con. + Il y a 5 ans + Signaler un abus + 3 des membres ont évalué ce contenu comme étant bon Découvrez dans Immigration * Savez-vous quel est le plat préféré des péruviens? * Pourquoi lors des débats, ils se mettent à plusieurs contre TARIQ RAMADAN? * Aidez moi a comprendre le concept de citoyenneté multiple??? * Les aides sociales sont elles seulement dédiées aux FDS? Prêt à participer ? Commencez maintenant ! Catégories * Toutes les catégories + Politique et gouvernement o Ambassades et consulats o Armée o Civisme o Droit o Élections o Gouvernement o Immigration o Organisations internationales o Police et application de la Loi o Politique o Politique et gouvernement - Divers Qui a mis une étoile à cette question ? 1. Vlad Sites internationaux : * Allemagne * Argentine * Australie * Brésil * Canada * Chine * Corée du Sud * Espagne * France * Hong Kong * Inde * Indonésie * Italie * Japon * Malaisie * Mexique * Nouvelle-Zélande * Philippines * Québec * Royaume-Uni * Singapour * Taiwan * Thaïlande * Viêt Nam * en Espagnol * États-Unis Yahoo n'évalue pas ni ne garantit l'exactitude des contenus de Yahoo Questions/Réponses. Cliquez ici pour accéder au texte complet de l'avertissement. Aidez-nous à améliorer Yahoo Questions/Réponses. Donnez-nous votre avis. Copyright © 2013 Yahoo! Tous droits réservés. * Données personnelles - * À propos de nos publicités - * Conditions d'utilisation - * Charte d'utilisation * - Conseils de sécurité [p?c1=2&c2=7241469&c3=&c4=http%3A%2F%2Ffr.answers.yahoo.com%2Fquestion% 2Findex%3Fqid%3D20090408084606AAbQnVB&c5=2115316570&c6=&c15=&cv=2.0&cj= 1] France2.fr Navigation Direct Voir le site Ce forum est destiné aux débats sur les élections. 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Pourquoi ne pas demander au peuple français si il souhaite maintenir cette situation. Les Traités internationaux sont faits pour être dénoncés quand on le veut, rien n'empêche la france de dénoncer ceux qui sont liés à l'abolition de la peine capitale. n°194568 Krolli Posté le 20-01-2007 à 00:29:25 profil answer Si on veut mettre l'abolition de la peine de mort dans notre constitution, alors il est normal que le peuple soit consulté. En démocratie c'est le peuple qui décide, pas les notables. J.Chirac et c'est tout à son honneur a défendu la constitution européenne tout en la soumettant au peuple français. S'il ne faisait pas la même chose pour cette réforme constitutionnelle, alors l'histoire se rappellerait de lui comme de cet empereur romain du 5ème siècle, Olybrius. n°194574 Johan64 Posté le 20-01-2007 à 00:33:35 profil answer Menefrego a écrit : Elle a été supprimée sans que le Peuple ne soit consulté, ce qui en dit long sur les pratiques démocratiques de notre pays. Pourquoi ne pas demander au peuple français si il souhaite maintenir cette situation. Les Traités internationaux sont faits pour être dénoncés quand on le veut, rien n'empêche la france de dénoncer ceux qui sont liés à l'abolition de la peine capitale. Si vous êtes pour la démocratie, vous ne pouvez parler de dénonciation concernant les abolitionnistes. Personnellement, je ne pleure pas devant les condamnés à mort, sans être un fana de la peine capitale, car je pense qu'il y a un certain nombre d'inconvénients (que j'ai cités par ailleurs). Commençons déjà par ne jamais libérer les tueurs en série, les meurtriers et les violeurs d'enfants, de même que les criminels contre l'humanité. n°194601 Menefrego Posté le 20-01-2007 à 00:42:36 profil answer En France un condamné à la perpétuité peut sortit de prison après 13 ans en cas de bonne conduite. Quand on pense aux crimes qu'il faut avoir commis pour être condamné à perpet' !!! n°194881 dE9battre Posté le 20-01-2007 à 01:00:14 profil answer Menefrego a écrit : Elle a été supprimée sans que le Peuple ne soit consulté, ce qui en dit long sur les pratiques démocratiques de notre pays. Pourquoi ne pas demander au peuple français si il souhaite maintenir cette situation. Les Traités internationaux sont faits pour être dénoncés quand on le veut, rien n'empêche la france de dénoncer ceux qui sont liés à l'abolition de la peine capitale. C'est vrai que c'est une priorité............. Rien n'empêche non plus la france de se bouger pour générer un système créant de l'emploi. Non? Chacun place sa révolution où il l'entend tu me diras. n°194882 Johan64 Posté le 20-01-2007 à 01:26:33 profil answer En oubliant cinq minutes la peine de mort. Que pensez-vous de ? : 1) Pour les crimes, stricte application de la peine prononcée. 2) Pour les délits : moitié du temps en prison ; l'autre moitié en rééducation pour apprendre le civisme (à voir bien sûr selon les cas). n°194883 Segovadere​tro Posté le 20-01-2007 à 01:28:08 profil answer Assassins: peine de mort! J'ai pas envie qu'une partie de mes impots soit pour s'occuper d'eux! n°194884 g64 Posté le 20-01-2007 à 08:02:24 profil answer Menefrego a écrit : Elle a été supprimée sans que le Peuple ne soit consulté, ce qui en dit long sur les pratiques démocratiques de notre pays. Pourquoi ne pas demander au peuple français si il souhaite maintenir cette situation. Les Traités internationaux sont faits pour être dénoncés quand on le veut, rien n'empêche la france de dénoncer ceux qui sont liés à l'abolition de la peine capitale. Le referundum est un piège, que les dictateurs savent bien utiliser. La peine de mort est une réponse barbare à la barbarie. Et un seul argument la balaye : quid des erreurs judiciaires ? Si un innocent est executé, c'est la société qui est assassine !!! n°194885 pabou Posté le 20-01-2007 à 08:27:22 profil answer Je suis viscéralement CONTRE LA PEINE DE MORT. En tant qu'homme et en tant que chrétien. TU NE TUERAS POINT est le plus fort des 10 commandements. Quelqu'un qui vote ou applique la peine de mort à un assassin, devient lui aussi un assassin. Par contre, je suis pour la perpétuité totale pour les plus grands criminels. n°194886 le sagard Posté le 20-01-2007 à 09:18:46 profil answer Menefrego a écrit : En France un condamné à la perpétuité peut sortit de prison après 13 ans en cas de bonne conduite. Quand on pense aux crimes qu'il faut avoir commis pour être condamné à perpet' !!! La perpet n'existe pas en France,puisqu'a chaque fois une peine minimale y est assortie.La gauche,mais surtout Mitterrand a jugé bon de supprimer la peine de mort sans justement la remplacer par de la prison a vie,la gauche de toute facon est contre l'emprissonement a vie estimant que chacun peut changer. Pour moi Mitterrand a agit par lacheté en ne consultant pas le peuple.J'estime que si lui etait contre la peine de mort et je precise c'est un choix respectable,il pouvait en tant que president gracié tous les condamnés a cette peine.La France a toujours eue depuis cette periode plus d'estime pour les meurtriers que pour les victimes. Il faut absolument que l'etat redemande l'avis du peuple avant de la mettre dans la constitution,si c'est le Pen qui passe president pas de soucis,si c'est Sarko on restera dans le statu-quo,mais si c'est Royal ira t'elle jusqu'au bout de ses idées avec la democratie participative,si les Francais demande un referendum le fera t'elle ?j'en doute,car pour elle ecouter le peuple cela veut dire quand cela l'arrange,pour preuve sa demande d'un nouveau referendum sur la constitution europeene en 2009,aurait elle demandée la aussi un nouveau referendum si la France aurait votée "oui", n°194961 Lily1108 Posté le 20-01-2007 à 10:37:47 profil answer Je suis pour un référendum sur le rétablissement de la peine de mort...le peuple a le droit d'être consulté pour les modifications importantes de la constitution... on a fait voter les français sur un texte difficile comme la constitution européenne, je crois que savoir si on est opposé oui ou non à la peine de mort est à la portée de chaque citoyen ! en plus qui dit référendum dit débat, et il pourrait en ressortir des modifications de loi sur les remises de peine.... n°194962 sined_marl​ouf C't'agaçant, hein ? (Coluche) Posté le 20-01-2007 à 10:46:07 profil answer La question de la peine de mort doit être soumise au peuple par référendum perpétuel. En effet, il se peut qu'aujourd'hui l'opinion soit favorable à sa réhabilitation, et que dans quelques temps, la loi et la justice ayant progressé, le peuple change d'avis et décide de l'abolir à nouveau. La décision d'appliquer ou non la peine de mort ne peut être prise de manière définitive, car il n'existe pas de bonne ou de mauvaise réponse. Je suis moins contre la peine de mort que pour son abolition démocratique. L'avis de chaque citoyenne et de chaque citoyen vaut autant que l'avis du Président de la République sur cette question, ainsi que sur quelques autres, fondamentales pour nos sociétés, comme l'avortement ou la prostitution, par exemple. Mais nos Élites savent mieux que nous ce qui est bon pour nous, et estiment faire preuve de courage quand elles gouvernent contre l'opinion. Ségolène fait semblant de respecter l'opinion pour mener sa campagne, mais une fois élue, elle "transmettra" ses valeurs en les imposant au peuple, comme Mitterrand l'a fait avant elle. n°194963 lorraine10​1 Posté le 20-01-2007 à 11:09:57 profil answer Si ceux qui étaient condamner à perpétuité restaient vraiment en prison à vie je ne seait pas pour revoir la peine de mort . Mais avec cette justice qui n' est que le supositoire du PS et du PC je préfére rétablir la peine capital La justice nous prouve tout les jours le mépris qu' elle a envers les victimes de viols, de vols, d' agressions ...... n°195347 cobra le s​ocialo Posté le 20-01-2007 à 12:49:56 profil answer Citation: Je suis viscéralement CONTRE LA PEINE DE MORT. En tant qu'homme et en tant que chrétien. TU NE TUERAS POINT est le plus fort des 10 commandements. Quelqu'un qui vote ou applique la peine de mort à un assassin, devient lui aussi un assassin. Par contre, je suis pour la perpétuité totale pour les plus grands criminels. Bravo !!!! :) :) :) la Peine de Mort est un système barbare, ca m'étonne franchement qu'il y ait débat aujourd'hui. Il faut être vraiment tarré pour se dire : "tu as commis un crime bah meurs !!!" Et je finirais par une pensée chrétienne : "seul Dieu a le pouvoir de vie et de mort sur les hommes, pas eux mêmes" n°195348 Sidious 94 Posté le 20-01-2007 à 13:07:24 profil answer Menefrego a écrit : Elle a été supprimée sans que le Peuple ne soit consulté, ce qui en dit long sur les pratiques démocratiques de notre pays. Pourquoi ne pas demander au peuple français si il souhaite maintenir cette situation. Les Traités internationaux sont faits pour être dénoncés quand on le veut, rien n'empêche la france de dénoncer ceux qui sont liés à l'abolition de la peine capitale. La peine capitale est un crime contre l'humanité. --------------- Avec le FN, le problème c'est plus l'immigration, mais les migrations! n°195349 Menefrego Posté le 20-01-2007 à 15:35:26 profil answer g64 a écrit : Le referundum est un piège, que les dictateurs savent bien utiliser. La peine de mort est une réponse barbare à la barbarie. Et un seul argument la balaye : quid des erreurs judiciaires ? Si un innocent est executé, c'est la société qui est assassine !!! Le référendum est une pratique d'essence démocratique, quin'a donc rien à voir avec la dictature. n°196593 Krolli Posté le 21-01-2007 à 05:17:48 profil answer cobra le socialo a écrit : Citation: Je suis viscéralement CONTRE LA PEINE DE MORT. En tant qu'homme et en tant que chrétien. TU NE TUERAS POINT est le plus fort des 10 commandements. Quelqu'un qui vote ou applique la peine de mort à un assassin, devient lui aussi un assassin. Par contre, je suis pour la perpétuité totale pour les plus grands criminels. Bravo !!!! :) :) :) la Peine de Mort est un système barbare, ca m'étonne franchement qu'il y ait débat aujourd'hui. Il faut être vraiment tarré pour se dire : "tu as commis un crime bah meurs !!!" Et je finirais par une pensée chrétienne : "seul Dieu a le pouvoir de vie et de mort sur les hommes, pas eux mêmes" La peine de mort ne peut être un système barbare puisque de grandes civilisations l'ont pratiquée. Qaunt à votre pensée chrétienne, je lui opposerai une autre pense chrétienne : "Tu seras le bras de ma justice". n°196594 Menefrego Posté le 21-01-2007 à 10:01:28 profil answer cobra le socialo a écrit : Citation: Je suis viscéralement CONTRE LA PEINE DE MORT. En tant qu'homme et en tant que chrétien. TU NE TUERAS POINT est le plus fort des 10 commandements. Quelqu'un qui vote ou applique la peine de mort à un assassin, devient lui aussi un assassin. Par contre, je suis pour la perpétuité totale pour les plus grands criminels. Bravo !!!! :) :) :) la Peine de Mort est un système barbare, ca m'étonne franchement qu'il y ait débat aujourd'hui. Il faut être vraiment tarré pour se dire : "tu as commis un crime bah meurs !!!" Et je finirais par une pensée chrétienne : "seul Dieu a le pouvoir de vie et de mort sur les hommes, pas eux mêmes" DIEU EST MORT n°196595 Menefrego Posté le 21-01-2007 à 10:01:47 profil answer Sidious 94 a écrit : La peine capitale est un crime contre l'humanité. Au moins. n°197029 ormouzd Posté le 21-01-2007 à 13:33:33 profil answer pabou a écrit : Je suis viscéralement CONTRE LA PEINE DE MORT. En tant qu'homme et en tant que chrétien. TU NE TUERAS POINT est le plus fort des 10 commandements. C'est ça ton argument, tu es contre la peine de mort parce que quelqu'un y a 3000 ans a écrité dans un livre (aussi sacré soit-il) qu'il ne faut pas tuer. Avant d'être chrétien, tu es homme. Dis-mois, et si la bible n'existait pas ou qu'elle ne serait jamais parvenu à nous, comment te serais-tu positionné par rapport à ça. Je suis mois aussi contre la peine de mort mais pas parce que une voix grandiose est venu du ciel et m'a intimé l'ordre de ne pas tuer. Mais parce ce que la peine de mort est en mon âme et conscience une méthode barbare et de deux incohérente. Incohérente parce que vous dîtes à la personne qui va être exécuté (en supposant qu'elle soit coupable) "Tu as tué, tu as fait quelques chose de mal. Pour te prouver que ce que tu as fait est très mal, je vais te faire la même chose en retour". Donc si on je comprend bien tué est interdit sauf si c'est la société qui le décide. Tu ne tueras point mais si tu tues quelqu'un alors tu pourras être tué car la loi le permet. Voyons réfléchissons avec notre pensée mais aussi avec notre coeur et l'évidence nous sauteras aux yeux sans avoir besoin extérieur. C'est évidence est celle-ci la peine de mort est une inconhérence législative. D'avance merci n°197030 Profil sup​primé Posté le 21-01-2007 à 15:20:19 answer Menefrego a écrit : Elle a été supprimée sans que le Peuple ne soit consulté, ce qui en dit long sur les pratiques démocratiques de notre pays. Pourquoi ne pas demander au peuple français si il souhaite maintenir cette situation. Les Traités internationaux sont faits pour être dénoncés quand on le veut, rien n'empêche la france de dénoncer ceux qui sont liés à l'abolition de la peine capitale. Je pense qu'un referendum serait une bonne chose, l'avis de la majorité serait pris en compte. n°197252 cobra le s​ocialo Posté le 21-01-2007 à 17:40:29 profil answer Citation: La peine de mort ne peut être un système barbare puisque de grandes civilisations l'ont pratiquée. D'accord prenons un autre exemple: l'esclavage a été pratiqué par les civilisations. Et vous trouvez que c'est pas barbare ??????????????? n°197508 quidam3 Posté le 21-01-2007 à 19:10:59 profil answer le sagard a écrit : La perpet n'existe pas en France,puisqu'a chaque fois une peine minimale y est assortie.La gauche,mais surtout Mitterrand a jugé bon de supprimer la peine de mort sans justement la remplacer par de la prison a vie,la gauche de toute facon est contre l'emprissonement a vie estimant que chacun peut changer. Pour moi Mitterrand a agit par lacheté en ne consultant pas le peuple.J'estime que si lui etait contre la peine de mort et je precise c'est un choix respectable,il pouvait en tant que president gracié tous les condamnés a cette peine.La France a toujours eue depuis cette periode plus d'estime pour les meurtriers que pour les victimes. Il faut absolument que l'etat redemande l'avis du peuple avant de la mettre dans la constitution,si c'est le Pen qui passe president pas de soucis,si c'est Sarko on restera dans le statu-quo,mais si c'est Royal ira t'elle jusqu'au bout de ses idées avec la democratie participative,si les Francais demande un referendum le fera t'elle ?j'en doute,car pour elle ecouter le peuple cela veut dire quand cela l'arrange,pour preuve sa demande d'un nouveau referendum sur la constitution europeene en 2009,aurait elle demandée la aussi un nouveau referendum si la France aurait votée "oui", Effectivement la majorité des Français à l'époque était pour la peine de mort. Mitterrand est passé outre. Après l'abolition de la peine capitale, nous avons eu droit à une campagne d'opinion pour nous faire admettre que la détention perpétuelle était également inhumaine. Nous arrivons donc aujourd'hui a libérer des assassins comme Patrick Henri, avec les résultats que l'on connait. Un référendum est indispensable avant de faire inscrire l'abolition de la peine de mort dans notre constitution. n°197509 quidam3 Posté le 21-01-2007 à 19:34:09 profil answer cobra le socialo a écrit : Citation: La peine de mort ne peut être un système barbare puisque de grandes civilisations l'ont pratiquée. D'accord prenons un autre exemple: l'esclavage a été pratiqué par les civilisations. Et vous trouvez que c'est pas barbare ??????????????? La juste punition de la société contre des assassins n'est pas plus barbare que la guerre ou que le fait de tuer des animaux pour se nourrir. Civilisation ne signifie pas impunité de la criminalité. Et il faut bien graduer la punition en fonction du crime, la peine de mort doit être appliquée dans les cas d'assassinat, ne confondons pas civilisation et utopie. n°197573 Krolli Posté le 21-01-2007 à 19:42:03 profil answer cobra le socialo a écrit : Citation: La peine de mort ne peut être un système barbare puisque de grandes civilisations l'ont pratiquée. D'accord prenons un autre exemple: l'esclavage a été pratiqué par les civilisations. Et vous trouvez que c'est pas barbare ??????????????? C'est barbare avec nos yeux du 21ème siècle. Mais c'était tout aussi naturel à Rome, que pour nos agriculteurs d'avoir un tracteur. Page : 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 Page Suivante Page Précédente Haut de page Aller à : Elections_______________________________________.] Go Ajouter une réponse FORUM France 2 » Elections » Un référendum sur la peine de mort Forum MesDiscussions.Net, Version 2012.1 (c) 2000-2011 Doctissimo Page générée en 0.198 secondes Navigation secondaire * Accueil * Programme TV * Émissions * Vidéos * Info * Jeux * Participez Suivre France 2 : * Retrouvez France 2 sur Facebook * Retrouvez France 2 sur Twitter * Retrouvez France 2 sur Google+ * Retrouvez France 2 en flux RSS France Télévisions Droits de reproduction et de diffusion réservés © 2013 France Télévisions Devenir annonceur sur nos sites | Mentions légales et crédits | Conditions générales d'achat | Règlements des jeux-concours TV France2.fr, adhérent du Geste, est un site du groupe France Télévisions Les sites du groupe France Télévisions : Francetv La1ère France2 France3 France4 France5 FranceÔ Pluzz Info Sport Fondation Mise à jour 10:33 < > Mise à jour à 16:15 Actualités Connectez-vous * Actualité (BUTTON) Revenir Actualité Actualité + International + Politique + Société + Tech & Web + Sciences & Environnement + Santé + Etudiant + Figaro Magazine Services & sites dédiés + Météo + Abonnements + Newsletters + Applis mobiles + Figaro Store + Carnet du jour + Guide de l'assurance + Avancer Ensemble + Suivre Le Figaro + RSS * Economie (BUTTON) Revenir * Sport (BUTTON) Revenir * culture (BUTTON) Revenir * Lifestyle (BUTTON) Revenir * Madame (BUTTON) Revenir Madame Madame + Style + Beauté + Célébrités + Société + Art de vivre + Bons plans Services & bons plans + Recettes + Astrologie + Prénoms + Bons plans * Edition abonnés (BUTTON) Revenir * Médias * Tops * Diapos * Infographies * Blogs * Vidéos * Le Figaro.tv * Newsletter * Facebook * Twitter * Google+ ____________________ (Rechercher) Meurtre d'Agnès : Marine Le Pen pour la peine de mort * Home ACTUALITE Société * + Par lefigaro.fr + Mis à jour le 20/11/2011 à 15:39 + Publié le 20/11/2011 à 14:07 La candidate du FN propose, si elle est élue, de «demander aux Français de faire le choix entre la peine de mort et la réclusion criminelle à perpétuité». Publicité Marine Le Pen s'est déclarée favorable dimanche au rétablissement de la peine de mort pour «ceux qui tuent nos enfants», en référence à l'affaire du meurtre d'Agnès, une collégienne de 13 ans retrouvée calcinée vendredi soir au Chambon-sur-Lignon. Un lycéen de 17 ans a réconnu partiellement les faits et a été mis en examen samedi. «Je pense que ceux qui tuent nos enfants doivent risquer leur peau», a-t-elle indiqué sur Europe1. «Il faut arrêter avec les psychiatres qui libèrent des criminels, a-t-elle affirmé. La justice a moins besoin de psychiatres que de criminologues». La candidate du FN à la présidentielle de 2012 propose, si elle est élue, d'organiser «un référendum pour demander aux Français de faire le choix entre la peine de mort et la réclusion criminelle à perpétuité». Invitée du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Le Parisien, la présidente du FN a également demandé de «réduire le délai de traitement, notamment des crimes commis par des mineurs» par la justice, estimant de manière générale qu'il fallait «rompre avec des décennies de laxisme à l'égard de la délinquance». A propos du viol et du meurtre d'Agnès, elle a fait valoir que le jeune homme n'aurait pas dû être libéré avant d' être jugé. Polémique autour d'un éventuel défaut de suivi du lycéen Le procureur de la République de Clermont-Ferrand, Jean-Yves Coquillat, avait coupé court samedi aux questions sur un possible défaut de suivi de l'adolescent, qui avait été mis en examen pour viol sur une mineure en août 2010 dans le Gard. Il avait ensuite effectué quatre mois de détention provisoire avant d'être placé sous contrôle judiciaire fin 2010. Le lycéen était selon lui soumis à des conditions strictes dans le cadre de son contrôle judiciaire : il devait être suivi par un psychiatre au Puy-en-Velay et par un psychologue dans son établissement, et être scolarisé dans un internat, toutes conditions que remplissait selon le parquet ce garçon jugé «réadaptable, réinsérable et ne présentant pas de dangerosité». Si «aucun suivi spécifique ne semble avoir été mis en place» dans le collège-lycée, le chef d'établissement «était au courant» de la situation du lycéen, avait assuré le procureur Coquillat samedi. «On a envie de comprendre comment s'est faite l'expertise sur le jeune homme qui est aujourd'hui mis en cause, on a envie de comprendre ce que savaient exactement ou pas les responsables de l'établissement», a pour sa part réagi la ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet, sur France 2. Une marche blanche était organisée ce dimanche au Chambon-sur-Lignon après le meurtre de l'adolescente. Les parents de la jeune fille, venus de Paris, n'y ont pas participé. (avec agences) LIRE AUSSI : » Meurtre Agnès : le collège ne connaissait pas le passé du lycéen » Marine Le Pen prédit «la révolution bleu Marine» » Agnès : le lycéen ne donne pas d'explication cohérente » INFO A LA DEMANDE - La prise en charge des criminels sexuels en France * Partager + + + + Partager cet article (BUTTON) X + IFRAME: //www.facebook.com/plugins/like.php?href=http%3A%2F%2Fwww.lefi garo.fr%2Factualite-france%2F2011%2F11%2F20%2F01016-20111120AR TFIG00092-meurtre-d-agnes-marine-le-pen-pour-la-peine-de-mort. php&send=false&layout=box_count&width=450&show_faces=true&font &colorscheme=light&action=like&height=70&appId=265169543558517 + + + + Recommander + Envoyer par mail Envoyer par mail Meurtre d'Agnès : Marine Le Pen pour la peine de mort La candidate du FN propose, si elle est élue, de «demander aux Français de faire le choix entre la peine de mort et la réclusion criminelle à perpétuité». < Envoyer cet article par e-mail (BUTTON) X Envoyer à : ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ ____________________________________________________________ Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. 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Sur Twitter : @Le_Figaro Ses derniers articles * Un proche d'Hariri tué dans un attentat à Beyrouth * Niger: mort "accidentelle" d'un soldat français * Chômage: "au mieux une stabilisation" (FO) Sur le même sujet * Marine Le Pen * peine de mort * meurtre d'Agnès * Le FN, de la dédiabolisation à la crédibilisation * Clash entre Marine Le Pen et une auditrice d'Europe 1 * FNJ : Marine Le Pen lance la campagne jeune * Le Monde va porter plainte contre le FN qui utilise sa une dans un tract * Thématique : Marine Le Pen * France * + récents * + commentés * + partagés * Toujours aucune trace d'une touriste disparue en Martinique * Un grand-père trouve 10.000 euros dans la rue et les apporte à la police * Fillette abandonnée en Alsace : la mère s'est défenestrée * L'escroquerie au mariage * Plus d'articles Société Services Partenaires Réagir à cet article Publicité 846 commentaires * Avatar MasterOfPuppets Il suffit de regarder dans le passé pour comprendre que la peine de mort ne résout rien, mais c'est au dessus des forces de beaucoup. Si la peine de mort devait fonctionner, il n'y aurait jamais eu de viols et crimes en France, avant Badinter. Il suffit de regarder autour de nous pour comprendre que la peine de mort ne sert à rien, mais ça c'est encore trop compliqué. Au Texas, il y a toujours des crimes, des viols. Il y a en plus des condamnés à mort peut être innocents. Il suffit d'une manière générale, de réfléchir sur la violence étatique pour constater qu'elle ne mène nul part. Mais c'est toujours trop difficile. Parce qu'au moment où une roquette tombe sur Israël, c'est la colère et la peur du peuple qui permet à l'Etat d'aller effectuer une frappe punitive. Pour le résultat que l'on connaît : néant. Et si vous élaborez votre réflexion sur la base de vos émotions, demandez vous également si vous aimeriez être jugé coupable et condamné à mort après une erreur judiciaire. Le 21/11/2011 à 10:28 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar thierry brauchard Une sanction quel quelle soit a deux fonctions. - Dissuader les éventuels délinquants - Sanctionner le délinquant quand il a été arrête. Point barre. Au moins si la peine ne dissuade pas ( bien que, pour nos petits caïds très lâches cela ne soit pas prouve) au moins elle empêche la récidive. Et c'est déjà pas mal. Le 22/11/2011 à 07:30 Alerter Répondre * Avatar dixneuf001 La mort ou l'enfermement A VIE?- Je pense que le condamné devrait avoir le choix. Le 21/11/2011 à 10:16 Alerter Répondre * Avatar YAN A MARRE Il ne s'agit que d'une écoeurante réaction de Marine Lepen qui veut surfer sur la vague d'indignation dans l'opinion publique et celà à de basses fins électorales. Qu'un fait divers tragique fasse l'objet d'une récupération politique est indigne... Le 21/11/2011 à 10:12 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Laurent GUILLAUME Faux! Dans le lot, seule Marine LEPEN!!! s'est toujours investie pour une justice qui ne laisserai plus ces monstres dans la nature cotoyer nos enfants. Elle ne fait que répéter ce qu'elle a toujours défendu!!!! Ce qui n'est pas le cas des autres politicars, qui ont eu la présidence plusieurs fois à tour de rôle et qui ont engrené cette "justice" (si on peut encore l'appeler comme ça), complètement inéfficace!! Donc, NON!, Marine ne prifite pas du malheur de la famille d'Agnès, les autres OUI! ET C'est d'une déduction plus que LOGIQUE!!! Condoléances aux familles des victimes. Désolé de devoir débattre de politique sur votre grand malheur qui aura détruit vos vies. Lolouille. Le 21/11/2011 à 14:39 Alerter Répondre * Avatar BET DEN si la perpète est appliquée il n'y a pas besoin de peine de mort. Mais la peine n'est jamais exécutée et toujours allégée donc récidive ! Le 21/11/2011 à 10:09 Alerter Répondre * Avatar le hetiste je la croyais plus intelligente pour ne pas essayer d'en tirer profit de cette situation et ne pas tomber dans le panneau de l'émotion,mais voilà,elle est tombée dans le panneau. s'il est vrai que la justice patine,c'est pas une raison de faire machine arrière ou des innocents seront exécutés a la demande de certains véreux. par contre la loi doit être plus sévère contre les crimes,la perpétuité doit être envisagée dans un lieu fermé,retiré de la circulation,et il faut qu'il travaille pour subvenir a ses besoin et ne pas être a la charge de la nation,donc plus de danger et a moindre frais. j'imagine les le pen a la tête de la nation,la violence viendra du gouvernement,ils vont changer les lois et nous reviendrons au temps des des monarques,mais ça le veau bien peut-être(la dictature ?). ceci dit,je plains vraiment les parents de cette fille qui ne voulait que vivre,avec mes sincères condoléances a cette famille plongée dans ce deuil. Le 21/11/2011 à 10:09 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar ColibRIC41AC Invitée du «Grand rendez-vous» Europe 1/iTELE/Le Parisien, la présidente du FN Vous ne lisez que les titres et lui attribuer des intentions sans vérification. Ceux sont les journalistes qui choisissent et posent les questions. Imbécile Le 21/11/2011 à 12:32 Alerter Répondre + Avatar zaza67 @le hetiste........."Ne pas tomber dans le panneau de l'émotion" dites vous? ......... Mais les français en ont assez des dirigeants qui gouvernent le pays sans émotions!........ Surtout qu'il faut bien préciser, d'émotions humaines vis à vis du peuple, parce quand cela concerne leurs comptes en banque et leurs poches pleines, on les retrouve subitement assez "émus" pour nous pondre des nouvelles mesures, qui feront serrer encore plus la ceinture aux plus pauvres! Comme vous le dites "j'imagine", parce que vous ne pouvez qu'imaginer les résultats de M. Le Pen au pouvoir!.... Par contre, les français détiennent la preuve des résultats des 2 partis qui se partagent ce même pouvoir depuis 3 décennies! Vous avez peur de revenir au temps des monarques, alors que nous sommes déjà sous le joug de l'impérialisme de l'UE! ....... Il ne suffit pas de plaindre les victimes ou leurs parents, il faut aussi éviter au maximum que de telles horreurs se reproduisent, même s'il faut réviser notre jugement initial ! Le 21/11/2011 à 12:28 Alerter Répondre * Avatar toto124799 Tiens, ça fait longtemps qu'un politique n'avait pas parlé de référendum. Vous voulez dire qu'on aurait donc le droit de s'exprimer ? Vous voulez dire que la démocratie n'est pas morte dans tous les esprits ? Voyez, cette proposition EST démocratique. Elle propose de vous laisser décider. C'est sympa, ça vous changera, prendre des responsabilités, vous rendre compte que ceux qui en ont vraiment marre ne sont pas dans la rue, mais en attente de quelqu'un capable d'entendre l'avis du peuple français. Le 21/11/2011 à 09:57 Alerter Répondre * Avatar Mr Bean La peine de mort Pour des cas bien précis je suis pour. Crimes sur les enfants ou les personnes âgées. Il y a trop de récidivistes et nos prisons sont pleines, bravo Marine. Que la nation s'exprime par un vote référendaire, ce qui ne fut pas le cas en 1981 lors de sa suppression ! Le 21/11/2011 à 09:50 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Pit06 Ah, certaines vies valent donc plus cher pour vous que d'autres. Il y a donc des individus de valeur, qui vous expose au bûcher (ou tout autre instrument barbare), et d'autres que l'on peut tuer à moindres frais. Comme c'est intéressant comme conception de la justice. > Il y a trop de récidivistes et nos prisons sont pleines Vous préconisez donc à demi-mot une purge des prisons par l'application de la peine de mort (sur quels critères ? bah, à quoi bon s'embêter avec ce genre de détails, quand on est parti pour faire le ménage, autant y aller. ) Staline aussi a fait ça en son temps... Le pire c'est que vous ne vous rendez pas compte que ce que vous préconisez est équivalent à ce que vous prétendez combattre. Laissez donc le personnage de Mr Bean a son créateur, il est bien trop subtile pour vous. Le 21/11/2011 à 12:55 Alerter Répondre + Avatar Hugues6000 Le taux d'homicides a été divisé par 2 depuis 1981... Le gouvernement de l'époque a donc pris une décision courageuse et efficace sans l'avis des "bons français"! Etonnant, non? Le 21/11/2011 à 11:45 Alerter Répondre * Avatar Lucas Engels Qu'elle aille vendre ses salades en Arabie Saoudite ! Le 21/11/2011 à 09:46 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar doncamillo Vous y seriez certainement davantage à votre place Lucas Engels incapable d'argumenter, tout juste bon à aboyer haine et slogans ! Le 21/11/2011 à 10:34 Alerter Répondre o o Avatar Hugues6000 doncalimero... On attends toujours vos arguments et vos chiffres ! C'est celui qui dit qui est (je me mets à votre niveau...)! Le 21/11/2011 à 16:20 Alerter Répondre * Avatar Mr Bean Que du bon sens Très bonne chose de proposer un referendum sur le choix entre la peine de mort et la perpétuité réelle à vie. Elle n'impose rien, elle nous laisse la possibilité de choisir et ça c'est la vraie démocratie. Le laxisme politique du bipartisme pendant 30 ans nous a amené à avoir une marche blanche par semaine. Personnellement j'en ai marre de voir cela chaque semaine de voir des gens indignés dans ces marches blanches et ne pas suivre le bon sens d'inverser ce laxisme politico juridique. ALORS FRANCAIS REVEILLEZ VOUS Le 21/11/2011 à 09:40 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar Hugues6000 Il y a 100 ans vous auriez eu 2 marches blanches par jour... Vous pouvez vous rendormir... Le 21/11/2011 à 11:47 Alerter Répondre * Avatar amen36 On l'applique une fois... sur elle... et on la re abolit aussitôt ! le PB est donc réglé . Le 21/11/2011 à 08:50 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + + Avatar doncamillo amen36, c'était la logique des kapos du goulags et des khmers rouges : on sent votre grande aspiration humaniste et démocratique. En fait vous êtes contre la peine de mort pour les criminels, mais vous êtes pour qu'on l'applique aux opposants politiques. Le 21/11/2011 à 10:32 Alerter Répondre * < * 1 * 2 * 3 * 4 * 5 * 6 * 7 * ... * 30 * 31 * 32 * > (Afficher plus de commentaires) Afficher plus de commentaires Précédent Suivant * [Immo.jpg?89a5a2cfe8fef167825e647bb389821eec9fe1a0] Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher * [Carnetdujour.jpg?89a5a2cfe8fef167825e647bb389821eec9fe1a0] Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir * [Kiosque.jpg?89a5a2cfe8fef167825e647bb389821eec9fe1a0] Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire * [Lachainemeteo.jpg?89a5a2cfe8fef167825e647bb389821eec9fe1a0] Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + * [JeuxConcours.jpg?89a5a2cfe8fef167825e647bb389821eec9fe1a0] Testez vos connaissances ! 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RAPPORT FAIT Au nom de la commission des Lois constitutionnelles, de Législation, du Suffrage universel, du Règlement et d'Administration générale (1), sur le projet de loi, adopté par l'Assemblée nationale, portant abolition de la peine de mort. Par M. Paul GIROD, sénateur. SOMMAIRE Introduction I. - La peine de mort à travers l'histoire 1. L'Antiquité et l'Ancien droit 2. La philosophie des Lumières et la remise en cause de la peine de mort 3. Le regain du mouvement abolitionniste et la controverse juridique (1815-1918) II. - Le contexte international : la suppression de la peine de mort en Europe occidentale 1. Le droit comparé A. - La peine de mort en Europe B. - La peine de mort hors de l'Europe 2. Les recommandations internationales A. - Au niveau mondial B. - Au niveau européen III. - Les termes du débat dans la France d'aujourd'hui 1. L'opinion publique 2. L'avis des spécialistes 3. La position des autorités morales 4. Les positions politiques et parlementaires A. - Les travaux parlementaires de 1791 à nos jours B. - La position des partis et des élus IV. - Le projet de loi 1. La législation en vigueur 2. Les articles du projet de loi Examen en Commission Conclusion Tableau comparatif Annexes Annexe I - Crimes pour lesquels la peine de mot est encourue en droit français Annexe II - Etat des condamnations capitales prononcées pour crimes de droit commun Annexe III - Déclaration de M.Alain Peyrefitte, garde des sceaux Annexe IV - Nombre d'exécutions de condamnés à mort de 1958 à 1981 Annexe V - Répartition des condamnés à mort et des condamnés à perpétuité selon la durée de détention Introduction MESDAMES, MESSIEURS, Dans toutes les civilisations qui se sont succédé au fil des siècles, la peine de mort semble s'être imposée comme une règle naturelle, voire même indispensable à la bonne organisation de la société. Ce n'est qu'au "siècle des Lumières" que le châtiment suprême fut remis en question, dans son principe même, au nom de la dignité de l'homme. Un bref rappel historique montrera, d'ailleurs, que l'attitude des sociétés relative au droit d'infliger ou de ne pas infliger la mort à l'un de ses membres a toujours été influencée par leur situation politique et sociale et par l'importance des tabous religieux. A la question de savoir qui doit donner la mort (la famille de la victime, la Cité ou l'Etat), s'est progressivement substituée une interrogation sur les conditions de la mise en oeuvre de cette sanction et les modalités de son application. C'est seulement à partir des temps modernes que le problème de la légitimité du châtiment capital s'est imposé comme une question fondamentale. I. - LA PEINE DE MORT A TRAVERS L'HISTOIRE 1. L'ANTIQUITÉ ET L'ANCIEN DROIT A. - Les temps primitifs. Dans les temps primitifs, c'est la vengeance familiale ou privée qui prédomine. La prise en charge de la répression par la Cité, puis par l'Etat, traduisit un degré plus élevé d'organisation des sociétés. Si les impératifs de la défense de l'ordre public, politique et religieux ont suscité, en particulier durant les périodes troublées, un développement considérable de la peine de mort, un autre courant s'est incontestablement dessiné dès l'Antiquité. Ce courant s'est d'abord efforcé de soustraire au châtiment suprême celui qui a causé la mort d'autrui par simple imprudence, sans intention malveillante. Le souci majeur des Pharaons de l'Egypte ptoléméique fut de créer une organisation politique et sociale stable; ceci les conduisit à multiplier le nombre des crimes capitaux. Dès que leur pouvoir sembla plus assuré, ils limitèrent considérablement les cas d'incrimination passibles de la peine de mort. A Babylone, si la peine de mort est infligée tant pour les crimes contre les personnes que pour les atteintes aux biens, la notion de crime "involontaire" commence à se dégager. Dans la Grèce classique, le meurtre commis sous l'empire de la colère sera classé dans une catégorie toute proche du crime "involontaire" et ne sera pas non plus sanctionné par la peine de mort. Dès cette époque, la prise en considération de l'intention coupable permet l'absolution de meurtriers qui auraient, sinon, encouru la peine de mort. Dans de nombreuses cités grecques par exemple, le meurtrier "involontaire" échappe à la mort, la notion de "meurtrier involontaire" s'appliquant tant à l'auteur d'un homicide exempt d'intention malveillante qu'à l'auteur d'un meurtre commis en état de légitime défense. A Rome, le droit de vie et de mort du pater familias sur ses enfants et sur ses esclaves disparaît corrélativement avec les progrès de la cité romaine, en fait d'abord, sous la pression des moeurs, puis en droit; en cas de crime extérieur à la famille, la famille de l'agresseur peut se mettre à l'abri des représailles en le livrant à la famille de la victime : c'est «l'abandon noxal» qui marque la transition entre la responsabilité collective de la famille et la responsabilité individuelle du coupable. Les premières sociétés organisées paraissent avoir favorisé la pratique de la compensation pécuniaire : obligation pour le meurtrier de payer une amende à la famille de la victime qui, elle, est obligée d'accepter le rachat. Les lois germaniques prévoyaient de véritables tarifs telle la loi des Francs Saliens, où le prix d'un meurtre est différent suivant que la victime est un Franc ou un Gallo-Romain, un homme libre ou un esclave. B. - L'Ancien droit. Alors que l'époque franque s'était caractérisée par un certain recul de la peine de mort (on préférait, bien souvent, utiliser le procédé de "la compensation pécuniaire") l'époque féodale verra se multiplier les motifs d'exécution capitale et les tortures accompagnant le supplice. Saint Thomas d'Aquin estimait alors que : "Le péché et la menace pour l'ordre public justifient la peine capitale." On mentionnera, cependant, l'attitude très novatrice de la secte des Vaudois qui, au XII° siècle, au nom du commandement de Dieu "Tu ne tueras point", fit valoir que la vengeance ne pouvait être du ressort des hommes, mais de Dieu seul. Avec le renforcement du pouvoir monarchique, le droit de donner la mort passe du seigneur au Roi; celui-ci en usera largement dans le but d'asseoir son autorité spirituelle et temporelle, n'hésitant pas à accroître encore les cas d'incrimination (notamment pour les crimes que le droit romain avait qualifiés de lèse-majesté, les crimes contre la religion, contre les moeurs, contre les biens) et les modalités d'exécution des supplices. D'autre part, l'importance extrême des valeurs religieuses entraîne l'application de la peine de mort chaque fois qu'une société estime qu'une action coupable est une offense à ses lois divines. Les plus légères infractions aux préceptes de la liturgie, de la foi ou de la discipline religieuse seront punies, parfois avec davantage de rigueur que les crimes mêmes barbares perpétrés contre les personnes. Il faudra attendre la fin de l'Ancien Régime pour que les juges commencent à s'interroger sur la responsabilité du criminel. Au début du XVIII° siècle, on cite encore des cas de procès et d'exécutions publiques d'animaux. 2. "LA PHILOSOPHIE DES LUMIÈRES" ET LA REMISE EN CAUSE DE LA PEINE DE MORT Les philosophes des Lumières commencent par dénoncer l'usage abusif de la peine capitale. Ils s'interrogent aussi sur la façon la moins inhumaine d'infliger la mort. Si le châtiment suprême lui apparaît indispensable, Montesquieu considère qu'il faut abolir la torture et éliminer de la liste des crimes capitaux les simples atteintes aux biens; ne remettant pas en cause le principe de la peine de mort ("c'est pour ne pas être la victime d'un assassin que l'on consent à mourir si on le devient"), Jean-Jacques Rousseau s'élève lui aussi contre la pratique de la torture. S'insurgeant de la même manière contre la "barbarie" qui accompagne alors le supplice, Voltaire revendique l'application du principe de la légalité des peines. Le grand magistrat Servan souhaite, quant à lui, limiter la peine capitale à un petit nombre de crimes exceptionnels, cette idée sera, au demeurant, reprise par Diderot et d'Alembert. Mais c'est avec le Traité des délits et des peines du jeune César Beccaria que va s'amorcer, en 1776, le grand courant abolitionniste qui trouvera toute son ampleur dans la première moitié du XIX° siècle. Pour ce juriste milanais : "L'expérience de vingt siècles le prouve : la crainte du dernier supplice n'a jamais empêché des hommes décidés à offenser la société" et : "En donnant aux hommes l'exemple de la cruauté, la peine de mort n'est pour la société qu'un mal de plus." Cet ouvrage considérable a eu une grande influence sur les esprits du temps (Voltaire devient partisan de l'abolition) mais aussi sur les législations de certains pays : en 1786, Léopold II abolit la peine de mort en Toscane, un an plus tard, en 1787, Joseph II la supprime en Autriche. Dans les années qui suivent, la plupart des grands pays européens limiteront considérablement les cas d'incrimination passibles de la peine de mort et s'orienteront vers l'abolition de la torture. Reprenant l'argumentation de César Beccaria, le grand juriste Pastouret démontre, en 1790, l'inutilité du châtiment capital et souligne les risques d'erreurs judiciaires. Sous la Révolution, de nombreux constituants s'interrogeront sur la légitimité de la peine de mort, Le Peletier de Saint-Fargeau (rapporteur de la Commission législative chargée d'élaborer un Code pénal) proposera son abolition. Le principe de cette abolition fut même proclamé en 1795, sa mise en oeuvre étant réservée pour la période qui suivrait la fin des hostilités. En 1810, le nombre des crimes capitaux prévus par le Code pénal est fort réduit par rapport à l'Ancien Régime; les infractions contre la religion et les bonnes moeurs ne sont plus sanctionnées par la peine de mort. Le rétablissement des crimes religieux par la Restauration (loi du sacrilège) expliquera, en partie, le grand mouvement abolitionniste qui s'amorcera dès le deuxième quart du XIX° siècle. 3. LE REGAIN DU MOUVEMENT ABOLITIONNISTE ET LA CONTROVERSE JURIDIQUE (1815-1918) Sans laisser dans l'ombre les problèmes métaphysiques ou religieux que pose la peine capitale, la controverse juridique du XIX° siècle s'est plus particulièrement préoccupée du caractère utilitaire de cette sanction. Chaque argument avancé par les partisans du maintien de la peine de mort s'est vu opposer un contre-argument abolitionniste. Pour les premiers, la peine de mort doit subsister car elle a toujours existé; elle repose sur une idée de réparation qui exige que le châtiment soit proportionné au crime; elle est indispensable au maintien de l'ordre public et chacun doit accepter la suppression d'un petit nombre pour maintenir la conservation du plus grand nombre. Le châtiment capital a de plus, pour les partisans de son maintien, une fonction exemplaire : elle fait diminuer la criminalité car les criminels craignent la sanction. A ces arguments s'en ajoutaient d'autres que l'on trouverait aujourd'hui plutôt pittoresques : "avec l'abolition de la peine de mort, la France risque de voir accourir sur son territoire les criminels du monde entier" ; par ailleurs, à partir des travaux de Lombroso qui établissaient que la criminalité était d'origine physiologique, certains estimaient que l'épuration de la race nécessitait leur élimination. A cela les abolitionnistes ont répondu que, si la peine de mort a toujours existé, l'examen des sociétés fait apparaître "le tableau d'un vaste océan d'erreurs", pour reprendre la formule de Beccaria; à l'argument fondé sur l'idée de réparation, qui n'est pour eux que l'idée de la vengeance, ils ont opposé la possibilité de l'amendement du criminel; en ce qui concerne la défense de l'ordre public, les abolitionnistes ont affirmé que la seule détention suffisait à éliminer le criminel et, partant, à préserver la société; contre l'argument de l'exemplarité de la sanction, ils ont répondu que le criminel est la plupart du temps soumis à des pulsions incontrôlables et que la peur du châtiment ne retiendra jamais son geste; utilisant déjà les statistiques de l'époque, les abolitionnistes ont affirmé que la criminalité n'était pas plus importante dans les pays ayant rejeté la peine capitale que dans les autres. Les idées de certains grands écrivains abolitionnistes (Victor Hugo), ainsi que les travaux de spécialistes (le Belge Thonessen, le Français Charles Lucas) ont contribué à susciter un grand courant d'abolition dans toute une partie du monde dès le milieu du XIX° siècle. - Aux Etats-Unis, de nombreux Etats abolissent la peine de mort : le Michigan en 1848, le Wisconsin en 1853. - En Europe, dans beaucoup de pays, l'abolition de droit suit l'abolition de fait : Italie, Autriche, Norvège, Pays-Bas. En Allemagne, une tentative d'abolition échoua en 1848; le Code pénal allemand, publié en 1878, maintint la peine de mort pour les seuls assassinats; elle ne fut guère utilisée jusqu'à l'avènement du nazisme. En Grande-Bretagne, une évolution lente s'est dessinée : en 1839, les crimes capitaux voient leur nombre réduit (il n'en restera que quatre en 1861); au demeurant, le souverain utilisera assez souvent son droit de grâce. En France, le courant abolitionniste qu'appuyaient l'éloquence de Victor Hugo et celle de Lamartine ne parvint pas à ébranler le législateur; la Constitution de 1848 abolit, cependant, solennellement la peine de mort en matière politique. On remarquera, d'autre part, que revenant sur le système des peines fixes prévu par le Code pénal de 1810, la loi du 28 avril 1832 introduisit, dans notre législation, la notion de circonstances atténuantes; la conséquence en fut une diminution considérable du nombre des exécutions. [...] III. - LES TERMES DU DEBAT DANS LA FRANCE D'AUJOURD'HUI 1. L'OPINION PUBLIQUE Si l'on en croit les enquêtes effectuées par les instituts de sondage depuis une vingtaine d'années, seules sources d'information dont on dispose sur cette question, les Français se partagent entre adversaires et partisans de la peine de mort suivant des proportions assez variables. Selon un sondage effectué par l'Institut français d'opinion publique en mai 1960, une majorité de Français se prononçait en faveur de l'abolition de la peine de mort (contre la peine de mort : 50% ; pour la peine de mort : 39% ; sans opinion : 11%); selon un autre sondage effectué en octobre 1969, le courant abolitionniste s'était sensiblement renforcé (contre la peine de mort : 58% ; pour la peine de mort : 33% ; sans opinion : 9%). Au mois de décembre 1972, un nouveau sondage d'opinion publique révélait une perte de vitesse du courant abolitionniste (contre la peine de mort : 27% ; pour la peine de mort : 63% ; sans opinion :10%). En 1974, cependant, les personnes interrogées favorables à la peine de mort ne sont plus que 50% ; en revanche, une nouvelle enquête réalisée par l'institut S.O.F.R.E.S., au mois de février 1975, montrait que 83% des personnes interrogées approuvaient le ministre de l'Intérieur d'alors qui réclamait la peine capitale en cas de prise d'otage, d'enlèvement suivi de mort et de meurtre de policier. En octobre 1975, le nombre des partisans de la peine capitale retombe à 58%. Plus récemment, au mois de janvier 1979, un sondage S.O.F.R.E.S. marquait, semble-t-il, une stabilisation des proportions de partisans et d'adversaires de la peine capitale (56% de l'échantillon interrogé restaient favorables à la peine de mort tandis que 34% se prononçaient "contre"). Au tout début de l'année 1981, les adversaires de l'abolition ne représentaient plus que 52% des personnes interrogées au cours d'une nouvelle enquête ; si l'on en croit les conclusions des très récents sondages dont les résultats sont actuellement publiés, ce chiffre serait remonté à 62 ou 63% des réponses. Il n'est pas douteux qu'un certain malaise, lié à l'impression d'insécurité, contribue, depuis quelques années, au maintien d'une proportion relativement élevée de Français se déclarant adversaires de l'abolition de la peine capitale. 2. L'AVIS DES SPECIALISTES Au cours des dernières années, un certain nombre de spécialistes se sont penchés sur les problèmes généraux du droit pénal et de la procédure devant les tribunaux répressifs. En avril 1978, la commission de révision du Code pénal a publié un "avant-projet définitif de Code pénal" (Livre 1. - Dispositions générales). En ce qui concerne la peine capitale, le projet précise que tous les membres de la commission se sont déclarés hostiles à son principe et ont souhaité qu'elle disparaisse à terme de notre législation. Dans le rapport remis au Président de la République par le "comité d'études sur la violence, la criminalité et la délinquance", au mois de juillet 1977, figure une recommandation n° 103 qui : "propose l'abolition de la peine de mort et - dans le cas où le législateur prendrait une pareille décision, qui appartient à lui seul -, son remplacement par une peine dite de sûreté, qui pourrait être prononcée dans les cas suivants - rapt d'enfant et prise d'otage quand la victime n'est pas rendue vivante; - assassinat de toute personne concourant directement ou indirectement au fonctionnement d'un service public; - assassinat d'une personne choisie comme victime en raison de sa faiblesse; - récidive de crime de sang. Au cours de sa séance du 29 avril 1981, le Conseil économique et social a adopté, sur le rapport de M. Marcel Blanchart-Jacquet, un avis sur la "sécurité des personnes et des biens en France". Dans un paragraphe consacré à "la répression des crimes particulièrement odieux", celui-ci souligne que "la peine de mort n'est plus guère appliquée que dans les règlements de compte entre "gens du milieu". (On remarquera, entre parenthèses, que le caractère dissuasif de la peine capitale est au moins reconnu dans le "milieu" : ce qui peut constituer un argument pour les anti-abolitionnistes.) "Officiellement abandonnée dans un certain nombre de pays, elle est souvent contestée et peu mise en pratique..." et, se plaçant dans la perspective de son éventuelle abolition, cet avis propose que : "La peine capitale soit remplacée par une peine de sûreté quasi définitive, sans recours possible." 3. LA POSITION DES AUTORITÉS MORALES - Au mois de janvier 1978, l'épiscopat français rendait publique la conclusion d'une réflexion de sa commission sociale qui déclarait : "Le refus de la peine de mort correspond, chez nos contemporains, à un progrès accompli dans le respect de la vie humaine. Pour nous, ce progrès dans le respect de l'homme est une approche du respect dont Dieu entoure sa créature..." Un an plus tard, la commission sociale de l'épiscopat et la commission sociale, économique et internationale de la fédération protestante de France publiait une déclaration oecuménique où l'on pouvait lire : "... Témoins de Jésus-Christ qui ne désespère d'aucun homme quelle que soit sa faute, nous souhaitons que la peine de mort soit abolie dans notre pays." Dans sa séance du 22 février 1981, le conseil de la fédération protestante a réaffirmé son opposition à la peine de mort. Le grand rabbin Samuel Sirat a, d'autre part, rappelé il y a un mois : "Pour nous, la peine de mort doit être vue comme ce qu'elle est : un homicide. Elle relève donc d'un interdit qu'aucun être humain ne peut enfreindre." 4. LES POSITIONS POLITIQUES ET PARLEMENTAIRES A. - Les travaux parlementaires de 1791 a nos jours. Depuis la Révolution, de très nombreuses propositions de loi ont été déposées en vue d'abolir la peine de mort. Dès le vote du Code pénal de 1791, des pétitions furent adressées aux assemblées révolutionnaires tant et si bien que le rapporteur, Le Peletier de Saint-Fargeau, dépose un rapport proposant l'abolition de la peine de mort qu'il avait, d'ailleurs, lui-même défendu. Au XIX° siècle, les périodes de "libéralisation" virent se succéder les propositions d'abolition : 1830, 1848 (on sait que les Constituants de 1848 abolirent la peine de mort en matière politique) et même, à la fin du second Empire, en mars 1870. Sous la III° République, des propositions d'abolition furent de nouveau déposées en grand nombre : 1872, 1876, 1878, 1886, 1898, 1900, 1902. En 1906, la commission du Budget de la Chambre des députés supprima le crédit affecté à l'indemnisation du bourreau et aux frais d'exécution, pour tenter d'obtenir un vote abolitionniste du Parlement, et le Garde des Sceaux, Guyot-Desaigne, déposa un projet d'abolition. Un certain nombre de parlementaires, parmi lesquels figuraient Caillaux, Jaurès, Ferdinand Buisson, Millerand, François Arago, Francis de Pressensé, Camille Pelletan, Viviani, Deschanel..., déposèrent une proposition d'abolition l'année suivante. Un grand débat parlementaire eut lieu à la Chambre des députés au mois de novembre 1908. Y participèrent, en faveur de l'abolition de la peine capitale, Jaurès, Briand, Deschanel, Marcel Sembat et Georges Clémenceau, contre l'abolition, Maurice Barrès. Pour Paul Deschanel, qui intervint longuement dans le débat, les arguments avancés en faveur du maintien de la peine capitale étaient naguère utilisés pour la défense de la torture. Jean Jaurès s'en prit longuement à la "doctrine de fatalité" des partisans de la peine de mort qu'il estimait contraire à l'esprit du christianisme et à l'esprit de la Révolution. Le maintien du châtiment capital avait, d'autre part, pour lui, l'inconvénient de "détourner les nations de la recherche des responsabilités sociales dans le crime". En sens inverse, Maurice Barrès soutint que l'abolition ferait croître les menaces pesant sur les classes les plus défavorisées. Ce débat se termina par un vote rejetant l'abolition par 330 voix contre 201. Ce fut le dernier grand débat parlementaire sur la peine capitale. Après la guerre de 1914, quelques propositions furent encore déposées à la Chambre : 1921, 1927 (3 propositions), 1932. Sous la IV° République, sept propositions de lois abolitionnistes furent déposées sur le Bureau de l'Assemblée nationale (1947, 1949, 1952, 1953, 1956, janvier et mars 1958). Le courant parlementaire en faveur de l'abolition de la peine capitale se manifeste toujours avec vigueur dès le début de la V° République ; un certain nombre de parlementaires décident de s'attacher passionnément à cette cause (notamment M. Eugène Claudius-Petit et M. Pierre Bas à l'Assemblée nationale). L'année 1978 verra le courant abolitionniste prendre une ampleur nouvelle. Sous la cinquième législature, quatre propositions de loi seront déposées sur le Bureau de l'Assemblée : celle de M. Georges Bustin et les membres du groupe communiste, celle de M. Eugène Claudius-Petit et plusieurs de ses collègues, celle de M. François Mitterrand et les membres du groupe socialiste et des radicaux de gauche et apparentés, la proposition de loi de M. Georges Marchais et les membres du groupe communiste. Sous la sixième législature, à la suite du dépôt de trois propositions de loi abolitionnistes signées respectivement par M. Pierre Bas et plusieurs de ses collègues, par Mme Hélène Constans et les membres du groupe communiste et par M. François Mitterrand et les membres du groupe socialiste, la commission des Lois de l'Assemblée nationale adoptera un rapport tendant à l'abolition de la peine capitale qui ne sera pas mis à l'ordre du jour. Le 16 octobre 1979, un grand "débat de réflexion et d'orientation" sur une déclaration du Gouvernement relative à l'échelle des peines criminelles eut lieu au Sénat, quatre mois après un débat analogue à l'Assemblée nationale. A l'issue des débats d'orientation au Sénat, le Garde des Sceaux avait envisagé le système suivant : les deux cents crimes environ qui, à l'heure actuelle, sont passibles de la peine de mort seraient répartis en trois catégories : Dans une première catégorie, entreraient les crimes pour lesquels la peine de mort n'est plus ni requise ni prononcée, et pour lesquels elle serait désormais abolie. Dans cette catégorie, pourraient également se ranger les crimes politiques. Dans une deuxième catégorie, on classerait certains crimes qui sont encore effectivement punis de mort, comme l'assassinat ou l'empoisonnement. Pour les crimes entrant dans cette catégorie, le Parlement pourrait se voir proposer de suspendre la peine de mort pour une durée probatoire de cinq ans. La troisième catégorie serait celle des crimes abominables, comme les meurtres d'enfants pris en otage ou les meurtres accompagnés de sévices et de tortures, et également les crimes perpétrés par un prisonnier déjà condamné à la détention perpétuelle : dans ces cas-là, la peine de mort serait maintenue pour une durée de cinq ans, en se réservant de revoir plus tard la législation compte tenu de l'évolution tant des moeurs que de l'insécurité et de la criminalité en France. Le Garde des Sceaux avait ajouté qu'une contrepartie de la suspension de la peine de mort pourrait être un allongement du délai de prescription de l'action publique, actuellement de dix ans pour les crimes. Ces propositions, on le remarquera, s'analysaient comme une abolition temporaire de la plupart des crimes actuellement encore passibles de la peine de mort. B. - La position des partis et des élus. Les programmes récents des partis politiques témoignent du regain d'intérêt suscité par le problème de la peine capitale. Le "projet républicain" de 1980 propose l'abolition de la peine de mort en matière politique (rétablie par les ordonnances du 4 juin 1960). Le "programme commun", signé en 1972, compte l'abolition de la peine de mort parmi ses premières grandes mesures. On peut lire, d'autre part, dans le "projet socialiste": "le second objectif est d'orienter clairement la justice pénale dans le sens du reclassement des condamnés, quels qu'ils soient - ce qui implique l'abolition de la peine de mort, la réforme pénitentiaire...". Conscient de la nécessité d'un grand débat national, sanctionné par un vote, sur ce grave sujet, le précédent gouvernement a, cependant, estimé que l'opinion publique, sensibilisée par un certain climat de violence, n'était pas prête à envisager dans l'immédiat une telle réforme. Problème de conscience par excellence, la question de la peine de mort a souvent fait l'objet de plaidoyers contradictoires à l'intérieur d'une même formation politique. Un certain nombre d'élus, appartenant à des partis n'ayant pas, en tant que tels, pris position dans le débat, ont ainsi régulièrement défendu la cause de l'abolition de la peine capitale; d'autres, en revanche, ont expliqué pourquoi ils estimaient son maintien nécessaire. A l'Assemblée nationale, lors de l'examen du projet de loi de finances pour 1979, par exemple, M. Maurice Charretier, alors député du Vaucluse, a opposé la notion de justice aux réactions instinctives nées de la peur. M. Bernard Stasi, député de la Marne, a souligné, quant à lui, l'urgence du débat et a réfuté l'argument de "l'impréparation de l'opinion publique". M. Pierre Bas, député de Paris, défenseur infatigable de l'abolition du châtiment capital, en appelle au passé pour montrer "l'inefficacité de la terreur" : "Nos pères ont cru à l'efficacité de la terreur. Leurs châtiments étaient horribles. Ils ont roué, écartelé, tenaillé, brûlé, écorché, pendu, bouilli, décapité, selon la nature des délits ou des crimes, mais ils n'ont pas tué la bête, ils n'ont pas tué la violence." Pour le député de Paris, l'exemple de la générosité et de la clémence dans un monde de violence est un devoir pour la République : "Ne vous croyez pas obligés de conserver une peine sous le seul prétexte que durant des siècles la peine de mort a été l'apanage du pouvoir, le signe du pouvoir. Je suis persuadé qu'en France le pouvoir politique ou judiciaire ne sera pas diminué s'il perd la peine de mort... ... La République vous invite justement, en tous domaines, au dépassement dans la recherche de la dignité de notre peuple." Mais d'autres voix s'élevèrent, telle celle de M. Emmanuel Hamel pour qui "l'honneur d'un Etat est d'abord d'assurer la protection des faibles". Pour notre collègue député : "Un procureur de la République qui requiert la peine de mort en son âme et conscience, au nom du peuple français, n'est animé ni par la vengeance, ni par la haine mais par une exigence douloureuse. Il en est de même pour la cour d'assises qui, ayant entendu des avocats aussi éloquents que l'était tout à l'heure M. Fomi, décide, elle aussi librement, en son âme et conscience, que doivent être considérés comme des crimes et punis comme tels l'agression d'un enfant incapable de se défendre, l'assassinat d'un vieillard, la mort d'un pompiste, tué d'une balle dans la nuque, ou celle d'un gendarme exécuté à bout portant dans l'exercice de son devoir. Cette décision du tribunal, prise dans la sérénité et sans haine, ce n'est pas la vengeance qui l'inspire, mais le sentiment de devoir protéger le faible et de sanctionner le crime..." Au Sénat, un certain nombre de points de vue différents ont pu s'exprimer, en particulier lors du "débat de réflexion et d'orientation" sur une déclaration du Gouvernement relative à l'échelle des peines criminelles, le 16 octobre 1979, ainsi que lors de l'examen du projet de loi "sécurité et liberté", à propos d'un amendement déposé par M. Lederman, le 7 novembre 1980. IV. - LE PROJET DE LOI 1. LA LEGISLATION EN VIGUEUR La peine de mort figure en tête de l'échelle des peines dites "afflictives et infamantes" énumérées à l'article 7 du Code pénal. Son application est prévue, dans plusieurs articles du Code, concernant en particulier les crimes contre les personnes (dix articles dont l'article 302 qui punit de mort l'assassinat, le parricide, l'empoisonnement et l'infanticide prémédité commis par une personne autre que la mère), et les crimes les plus graves contre la sûreté de l'Etat (trahison et espionnage prévus par les articles 70 à 73; atteintes à l'autorité de l'Etat et à l'intégrité du territoire, avec usage d'armes réprimées au titre des articles 86 à 91). Quelques textes spéciaux prévoient aussi l'application de la peine de mort : la loi du 18 avril 1825 sur la sûreté de la navigation et du commerce maritime, la loi du 17 décembre 1926 portant Code disciplinaire et pénal de la marine marchande, le décret-loi du 1er septembre 1939 réprimant le pillage en temps de guerre et l'ordonnance du 28 août 1944 relative à la répression des crimes de guerre. D'autre part, 18 articles du Code de justice militaire prévoient pour certaines infractions graves l'application du châtiment capital. 2. LES ARTICLES DU PROJET Le bref projet de loi qui nous est proposé retient, dans son article premier, le principe d'une abolition générale de la peine de mort. L'article 2 dispose que : "Dans tous les textes en vigueur prévoyant que la peine de mort est encourue, la référence à cette peine est remplacée par la référence à la réclusion criminelle à perpétuité ou à la détention criminelle à perpétuité suivant la nature du crime concerné." Les articles 3, 4, 5 et 6 du projet éliminent du Code pénal, du Code de procédure pénale et du Code de justice militaire les dispositions prévoyant ou évoquant la peine capitale. En vertu de l'article 7, le texte est rendu applicable aux territoires d'outre-mer, ainsi qu'à la collectivité territoriale de Mayotte. EXAMEN EN COMMISSION M. Edgar Tailhades, rapporteur, a pris la parole en annonçant qu'il abordait le grand sujet de la peine de mort avec gravité, qu'il renonçait à toute démagogie et qu'il s'efforcerait à l'objectivité. Il a commencé, dans un bref rappel historique, par retracer l'évolution de la peine de mort à travers les civilisations et a souligné que c'est au XVIII° siècle, siècle des lumières et des droits de l'homme, que le principe même de la peine capitale a été remis en question au nom de la dignité de l'homme. Evoquant le grand mouvement abolitionniste du XIX° siècle, M. Edgar Tailhades a énoncé les grands arguments que les partisans et les adversaires de la peine de mort avaient développés dès cette époque. Abordant le contexte international, le Rapporteur a d'abord indiqué que la France restait l'un des seuls pays du monde occidental à prévoir et à appliquer effectivement la peine de mort. Il a ensuite rappelé les nombreuses recommandations émanant des institutions mondiales et européennes en faveur de l'abolition de la peine capitale. S'appuyant sur les résultats des enquêtes effectuées par les instituts de sondage depuis une vingtaine d'années, le Rapporteur en a conclu que l'opinion publique était fluctuante. Puis, il a rappelé la position des églises et des spécialistes de la criminalité sur le problème de la peine de mort avant d'évoquer les grands débats parlementaires consacrés à ce grand sujet. Le Rapporteur s'est, enfin, attaché à montrer que l'abolition de la peine capitale était, selon lui, une réforme légitime et opportune. Quant au recours au référendum sur le thème de l'abolition du châtiment capital, il a estimé qu'il était contraire à l¼article 11 de la Constitution et aux principes du régime représentatif. A propos du problème de la "peine de substitution", M. Edgar Tailhades a considéré qu'il serait temps d'en discuter au moment du débat sur le projet de révision du Code pénal, que le Gouvernement s'est engagé à soumettre au Parlement. Après s'être personnellement déclaré hostile à l'institution d'une peine perpétuelle "incompressible", il n'en a pas moins fait valoir que générosité ne signifiait pas faiblesse et qu'il conviendrait de continuer à punir très sévèrement les grands criminels. A la suite de cet exposé général, M. Edgar Faure a développé une argumentation en faveur du recours au référendum afin que le peuple soit appelé à se prononcer en une matière - la fixation des peines - qui relève de sa souveraineté. Selon M. Edgar Faure, en effet, si le peuple délègue sa souveraineté à ses représentants en matière politique, il conserve l'exercice du pouvoir judiciaire en matière criminelle. La justice criminelle a toujours été, a souligné M. Edgar Faure, une justice retenue, comme en témoigne l'institution du jury aujourd'hui choisi par le moyen du tirage au sort. M. Edgar Faure a, par ailleurs, indiqué qu'il était lui-même favorable au maintien de la peine capitale, sa proposition de recourir au référendum ne pouvant ainsi, en aucune façon, être considérée comme un moyen de se dégager de sa responsabilité. Le maintien de la peine de mort, a-t-il exposé, est indispensable à la stabilité du corps social car toute société peut avoir à un moment déterminé affaire à des agressions imprévues contre lesquelles elle doit être en mesure de se défendre. Il a évoqué, à cet égard, les circonstances de l'insertion en 1937 dans notre Code pénal de l'article 355 qui réprime l'enlèvement de mineur, puni de mort uniquement s'il s'est ensuivi la mort de l'enfant. Si le législateur de 1937 a prévu ces dispositions, c'est parce qu'il a estimé à juste titre, a déclaré M. Edgar Faure, que la peine de mort avait un caractère dissuasif. Dans ces conditions, il convient de la maintenir dans notre arsenal pénal puisqu'elle est susceptible de sauver des vies. A l'appui de ce propos, il a fait référence à l'Allemagne fédérale et à l'Italie, pays où la peine de mort a été abolie et qui voient se développer un terrorisme de plus en plus alarmant. Puis M. Edgar Faure a présenté une série d'amendements tendant : - d'une part à maintenir la peine capitale dans deux cas (crimes commis à l'encontre de citoyens chargés d'une mission de justice, de police ou de surveillance, et crimes comportant la circonstance aggravante d'atrocité); - d'autre part, à permettre à la Cour de cassation d'exercer un contrôle au fond sur les arrêts de condamnation à la peine de mort ; - enfin, à soumettre au référendum la loi votée par le Parlement, avant sa promulgation. Pour M. Michel Dreyfus-Schmidt, la peine de mort n'est pas dissuasive. Loin d'avoir une valeur d'exemplarité, elle donne au contraire à l'opinion l'exemple d'une mise à mort en contradiction avec le principe du respect de la vie humaine qui est au fondement de toute société civilisée. Il a considéré que le problème de la peine de substitution était un faux problème, d'autant plus qu'en 1978 a été introduit dans notre droit le régime de sûreté. M. Jean-Marie Girault, rappelant qu'il avait été le rapporteur du texte évoqué par M. Dreyfus-Schmidt sur la période de sûreté, a demandé quelle était la position du Garde des Sceaux sur l'institution d'une certaine "incompressibilité" de la peine devant se substituer à la peine de mort. M. Etienne Dailly a considéré que la peine de mort se justifiait, non par son caractère d'exemplarité, qui est douteux, mais par sa fonction d'élimination de certains êtres dont le maintien en vie risquerait de mettre en péril celle des autres. II a déclaré qu'il serait partisan de l'abolition de la peine de mort sous deux conditions : - l'institution d'une peine de substitution "incompressible", c'est-à-dire une peine de réclusion véritablement perpétuelle; - la construction d'un pénitencier susceptible de recevoir dans des conditions humaines les condamnés à la peine perpétuelle. Puis M. Etienne Dailly a proposé, conjointement avec M. Jacques Larché, à la Commission des amendements visant à insérer à l'article 66 de la Constitution sur l'autorité judiciaire, un alinéa nouveau ainsi rédigé : "Nul ne peut être condamné à mort." Cet amendement, tendant à une révision de la Constitution, lui est apparu d'autant plus nécessaire que plusieurs Etats voisins européens mentionnent l'abolition de la peine de mort dans leur Constitution (en particulier l'Allemagne fédérale et l'Autriche). II a par ailleurs estimé qu'il était indispensable de donner un caractère de solennité à la décision relative à l'abolition de la peine de mort, solennité qui ne peut résulter que d'une procédure de révision de la Constitution, entraînant normalement le recours au référendum. M. Paul Pillet quant à lui, a contesté l'opportunité de cette procédure, estimant qu'il était du devoir du législateur d'effectuer les choix importants et de guider l'opinion publique plutôt que de se laisser diriger par elle. C'est pourquoi il s'est montré défavorable, sur un plan juridique et d'opportunité au recours au référendum. M. Roger Boileau a fait valoir le sentiment de l'opinion publique qui reste profondément attachée à la peine de mort, moyen efficace de dissuasion des criminels. Il a considéré que la montée inquiétante de la violence nécessitait un renforcement de la répression. M. Félix Ciccolini a, au contraire, considéré que la peine de mort n'avait aucun effet dissuasif, car dans la majorité des cas, les criminels sont persuadés qu'ils échapperont à la justice et bénéficieront de l'impunité. Certes, a-t-il déclaré, la société a le devoir de se défendre contre les agressions dont elle est l'objet, mais la peine de la réclusion à perpétuité suffit à remplir ce but, sans qu'il soit besoin de donner la mort aux criminels. La société, a-t-il souligné, a également des devoirs : ce n'est pas à elle de retirer la vie, au nom de la loi, car ce n'est pas la société qui donne la vie. M. Marcel Rudloff a fait observer que dans les faits, la question de la peine de mort se posait très rarement devant les juridictions d'assises. Il s'agit avant tout d¼un problème de conscience sur lequel chacun doit être en mesure de se prononcer de manière individuelle. Se déclarant abolitionniste, il a indiqué qu'il ne voyait aucun inconvénient à la procédure proposée par M. Etienne Dailly, tendant à réviser la Constitution pour y insérer une disposition consacrant le principe de l'abolition de la peine de mort. Il a, d'autre part, rappelé que la procédure de révision constitutionnelle n'implique pas nécessairement le recours au référendum, le Parlement pouvant tout aussi bien être appelé à se prononcer en congrès sur le projet de révision. M. François Collet a réfuté l'argument selon lequel la peine de mort traduirait des pulsions de vengeance; elle constitue simplement un aveu d'impuissance de la société devant certains crimes affreux. Après avoir déclaré qu'il était partisan de la peine de mort, il a cependant souhaité que des crédits budgétaires soient dégagés afin que puissent être améliorées les conditions de détention des condamnés et le fonctionnement des services de la médecine psychiatrique dans les prisons. M. Paul Girod a estimé que la société avait le devoir de protéger les libertés de chacun, y compris celles des éventuelles victimes de crimes. II a suggéré que le débat sur le maintien ou l'abolition de la peine de mort soit repoussé à la fin du septennat, après que la France ait fait l'expérience par le moyen des grâces présidentielles de l'abolition de fait de la peine capitale. Mme Cécile Goldet a souligné que le sentiment d'insécurité des citoyens n'était pas lié au phénomène de la grande criminalité, qui d'un point de vue statistique est en régression depuis le siècle dernier, mais essentiellement à la montée de la petite et de la moyenne délinquance. M. Jacques Larché s'est déclaré, à titre personnel, favorable à l'abolition de la peine de mort. Mais il a considéré que la proposition de M. Etienne Dailly d'introduire dans la Constitution le principe de cette abolition devait être retenue, car elle permettrait que cette question soit réglée à la mesure de son importance et de sa dignité. Puis il a évoqué l'évolution des conceptions sur la peine de mort au cours de l'histoire : autrefois, celle-ci était considérée comme un moyen de rendre au criminel sa dignité humaine, alors qu'aujourd'hui c'est le principe du respect de la vie humaine qui est mis en avant par les partisans de l'abolition de la peine capitale. M. Edgar Tailhades a fait part de ses réflexions sur les différentes intentions et propositions d'amendements au texte. Il a notamment exprimé des réserves quant aux amendements présentés par M. Edgar Faure qui sont, selon lui, de nature à soulever des problèmes d'interprétation juridique; l'un de ces amendements, notamment, semble laisser supposer que la peine capitale pourrait être maintenue ou même instituée en cas d'infractions, qui, bien que qualifiées crimes, n'ont cependant entraîné que des dommages matériels et non la mort de la victime. M. Edgar Faure a alors indiqué que les amendements présentés par lui constituaient principalement un texte d'orientation. Après avoir exposé que le recours direct au référendum, au titre de l'article 11 de la Constitution, était exclu au motif que la question de la peine de mort ne correspondait à aucun des trois objets énumérés audit article, M. Jacques Larché a fait remarquer qu'en revanche il n'était pas inconcevable d'envisager l'organisation d'un référendum dans le cadre de l'article 89 de la Constitution. Cet article, qui précise les modalités de révision de la Constitution, distingue deux procédures : - lorsque la révision est due à l'initiative du Parlement, le recours au référendum est obligatoire après adoption de la proposition de révision par les deux Assemblées en termes identiques; - en revanche, lorsque la révision est proposée par l'exécutif - le Président de la République sur proposition du Premier ministre - le référendum n'est que facultatif, le chef de l'Etat ayant la possibilité de soumettre au Parlement réuni en congrès le projet de révision voté par les deux Chambres. Dans ce cas, le projet doit être approuvé à la majorité des trois cinquièmes. Selon M. Jacques Larché, l'adoption de la question préalable par la Commission signifierait dans ces conditions que cette dernière souhaite que l'abolition de la peine de mort ne soit pas décidée dans le cadre de la loi ordinaire, mais fasse l'objet d'une révision constitutionnelle. La question préalable pourrait ainsi recueillir l'approbation des partisans du maintien de la peine capitale qui refusent toute modification du droit en vigueur aussi bien que de ceux qui, opposés à cette peine, souhaitent donner une forme constitutionnelle à la décision d'abolition. M. Paul Pillet a estimé que les membres de la Commission devaient se prononcer clairement sur la modification proposée du Code pénal, modification certes importante, mais qui n'en relève pas moins du domaine de la loi. Il a déploré que des moyens de procédure soient utilisés qui auraient pour effet de dispenser la Commission de se prononcer sur le fond. M. Etienne Dailly a au contraire fait valoir la nécessité de surseoir à statuer sur la question de l'abolition de la peine de mort car il appartient au peuple d'en décider lui-même. Sinon, le peuple pourrait reprocher ultérieurement à ses représentants d'avoir supprimé de notre arsenal répressif une peine qui, si elle avait été exécutée, aurait évité que quelque grand criminel ne réitère son forfait. A la suite de ces interventions ainsi que de celles de MM. Marc Bécam, Michel Dreyfus-Schmidt, Jean-Marie Girault, Paul Girod, Mme Cécile Goldet, MM. Charles Lederman, Pierre SchiéIé et Franck Sérusclat, la Commission a rejeté la motion d'irrecevabilité présentée par M. Edgar Faure. Puis la Commission a procédé à l'examen des articles. Après avoir repoussé les amendements de M. Edgar Faure visant au maintien de la peine de mort dans deux cas, elle a en revanche approuvé les amendements présentés par M. Dailly dont l'objet est de faire figurer à l'article 66 de la Constitution l'affirmation selon laquelle : "nul ne peut être condamné à mort". Puis une discussion s'est engagée sur le point de savoir s'il convenait, compte tenu de l'adoption des amendements de nature constitutionnelle de MM. Etienne Dailly et Tacques Larché, de poursuivre l'examen des articles du projet de loi. La Commission a rejeté un amendement de M. Michel Dreyfus-Schmidt, visant à réintroduire dans le projet de loi, avec valeur législative "ordinaire", les mots "la peine de mort est abolie". M. Edgar Tailhades a alors démissionné de son rapport et a été remplacé par M. Paul Girod. La Commission a ensuite adopté deux amendements de MM. Etienne Dailly et Jacques Larché tendant, l'un à supprimer les articles premier bis à 8, l'autre à rédiger comme suit l'intitulé du projet : "projet de loi constitutionnelle tendant à compléter l'article 66 de la Constitution". Procédant alors au vote sur l'ensemble, la Commission a rejeté le texte ainsi amendé. CONCLUSION Ce débat, long et approfondi, a permis de mettre en évidence les convictions profondes de nos collègues et les scrupules de conscience qui les animaient. Si chaque point de vue présentait une originalité qui lui était propre, il semble que l'on puisse dégager quelques grands courants d'idées portant d'ailleurs aussi bien sur le fond de la question, sur la procédure à utiliser pour la traiter que sur l'opportunité d'en débattre. Sur le fond de la question. Un certain nombre de nos collègues ont fait valoir que l'abolition de la peine capitale était une question de principe qui ne souffrait ni transaction, ni exception. Pour eux, l'abolition générale de la peine de mort est un impératif commandé par les valeurs les plus hautes d'une société civilisée. Pour schématiser, on pourrait les qualifier d'abolitionnistes "inconditionnels". D'autres membres de la Commission ont, au contraire, estimé que la peine capitale conservait toute sa valeur dissuasive et qu'il serait grave de l'abolir alors que nous assistons, présentement, au développement de la violence et de la criminalité. Ils font valoir qu'il serait suicidaire pour notre société de renoncer à utiliser tous les moyens dont elle peut disposer pour assurer la protection des citoyens, à l'heure où ceux-ci sont de plus en plus enclins à l'autodéfense. Mais, toujours sur le fond de la question, deux autres courants de pensée se sont, semble-t-il, fait jour. Certains de nos collègues ont souligné que le vrai problème n'était pas celui du caractère intimidant du châtiment capital mais celui de la mise hors d'état de nuire des criminels dangereux; dans cet esprit, il conviendrait de prévoir une peine incompressible de détention pour les individus qui encourent aujourd'hui la peine de mort. L'assurance que cette peine de longue durée sera effectivement appliquée, exige alors, d'une part, l'existence juridique d'une véritable peine de sûreté et d'autre part, l'existence matérielle d'institutions pénitentiaires présentant toutes garanties de sécurité dans un cadre humain. C'est à ces seules conditions que les sénateurs qui se reconnaissent dans ce point de vue acceptent de se prononcer pour le principe de l'abolition de la peine de mort. Par conséquent, nous pouvons les considérer comme des "abolitionnistes sous conditions". Enfin, un nombre non négligeable de nos collègues ont exprimé une opinion sensiblement différente. Particulièrement émus par les cas de récidive, ils ont fait valoir que la société ne pouvait excuser un certain nombre de crimes; ceux dont le caractère d'extrême atrocité commandait l'élimination de leurs auteurs; ceux aussi qui, perpétrés contre des personnes investies d'une mission publique de justice, de police ou de surveillance, mettent en jeu la sauvegarde même de l'ordre public. Les sénateurs partageant ces idées sont favorables à l'abolition du châtiment capital pour tous les crimes, actuellement passibles de cette sanction, qui ne rentrent pas dans ces deux catégories d'actes criminels exceptionnels. A ce titre, ils apparaissent comme des "abolitionnistes partiels". Sur la procédure. Un débat parallèle s'est instauré dans votre commission des Lois sur la procédure à utiliser pour l'adoption d'une mesure aussi fondamentale que celle de l'abolition de la peine de mort. Il semble que trois conceptions se soient dégagées. Au nom des principes et de la tradition du régime représentatif, un nombre important de nos collègues, parmi lesquels se retrouvaient notamment les partisans d'une abolition générale de la peine capitale, ont considéré que la procédure législative normale convenait parfaitement à l'adoption d'une mesure relevant d'une matière que l'article 34 de notre Constitution réserve au législateur. En revanche, M. Edgar Faure et certains de nos collègues ont souligné qu'à leur avis, une "question de société" aussi essentielle que la peine de mort devait être soumise au verdict du peuple français. Dans leur esprit, la justice criminelle est traditionnellement exercée directement par le peuple dans le cadre du jury d'assises; un vote législatif ne saurait dépouiller nos concitoyens de ce droit. En tout état de cause, il conviendrait de consulter les Français par le moyen du référendum, quitte à modifier, à cet effet, l'article 11 de la Constitution. D'autres voix encore se sont élevées, pour rappeler le caractère tout à fait solennel et exceptionnel d'une décision qui modifie fondamentalement une tradition pénale française immémoriale. Ceux qui ont exprimé cette opinion ont souhaité que le principe de l'abolition de la peine de mort figure dans notre Constitution et que, par conséquent, la procédure de révision prévue par l'article 89 soit utilisée, ce qui implique également un référendum, à moins que le Président de la République ne décide de convoquer un congrès des deux Assemblées du Parlement. C'est ainsi que nos collègues MM. Etienne Dailly et Jacques Larché ont proposé, par voie d'amendements, que le projet de loi portant abolition de la peine de mort se voit substitué un projet de loi constitutionnel tendant à compléter l'article 66 de la Constitution par la formule "Nul ne peut être condamné à mort". Sur l'opportunité de la réforme. La Commission a bien entendu abordé le double problème de l'exemplarité de la peine de mort et de l'état actuel de l'opinion publique sur le sujet. Certains ont regretté la rapidité de la réforme qui ne profiterait pas des sept ans d'interruption des exécutions annoncée par le Président de la République, interruption qui pourrait, selon eux, permettre de trancher le débat sur l'exemplarité et provoquer les prises de conscience correspondantes de l'opinion. Le débat, dans quelques années, s'engagerait alors en toute clarté. Compte tenu de la position prise par la Commission - et celle-ci ne constitue, à l'évidence, que le reflet des incertitudes de beaucoup d'entre nous -, votre Rapporteur ne peut, en définitive, que s'en remettre à la sagesse du Sénat, et aussi à la conscience de chacun de ses membres. __________________________________________________________________ Notes (1) Cette Commission est composée de : MM. Léon Jozeau-Marigné, président; Jean Geoffroy, Pierre Carous, Louis Virapoullé, Charles de Cuttoli, vice-présidents; Charles Lederman, Roland du Luart, Pierre Salvi, Baudouin de Hauteclocque, secrétaires; Alphonse Arzel, Germain Authié, Marc Bécam, Roger Boileau, Raymond Bouvier. Lionel Cherrier, Félix Ciccolini, François Collet, Etienne Dailly, Michel Darras, Michel Dreyfus-Schmidt, Jacques Eberhard, Edgar Faure, François Giacobbi, Michel Giraud, Jean-Marie Girault, Paul Girod, Mme Cécile Goldet, MM. Jacques Larché, Jean Ooghe, Guy Petit, Hubert Peyou, Paul Pillet, Roger Romani, Marcel Rudloff, Pierre Schiélé, Franck Sérusclat, Edgar Tailhades, Raymond Tarcy, Jacques Thyraud. Voir les numéros : Assemblée nationale (7e législ.) : 310, 316 et in-8° 27. Sénat : 385 (1980-1981). Peines. - Peine de mort - Code de Justice militaire - Code de procédure pénale - Code pénal. Documents liés : [point_rouge.png] Rapport de l'Assemblée nationale sur l'abolition de la peine de mort : Annexe IV. - Crimes pour lesquels la peine de mort est encourue en droit français - rapport No 316 du 10 septembre 1981 [point_rouge.png] Rapport de l'Assemblée nationale sur l'abolition de la peine de mort [extraits] - rapport No 316 du 10 septembre 1981 [point_rouge.png] Projet de loi portant abolition de la peine de mort - proposition de loi No 310 du 29 août 1981 | Sophie Fotiadi | http://www.peinedemort.org Peine de mort [spacer-4.gif] Contre la peine de mort [spacer-4.gif] Pour la peine de mort [spacer-4.gif] Multimédia [spacer-4.gif] Peine de mort en Chine [spacer-4.gif] Peine de mort en France [spacer-4.gif] Abolition en 1981 [spacer-4.gif] Monde [spacer-4.gif] Europe Amérique Asie Afrique Océanie [spacer-4.gif] Peine de mort Etats-Unis [spacer-4.gif] Historique George W. 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L'abolition de la peine de mort est à l'ordre du jour. 62 % des Français se déclarent toujours favorables à la peine de mort 18 sept. 1981 Au parlement français, la peine de mort est abolie par 369 voix contre 113 [spacer-2.gif] [bouton-1.gif] [bouton-2.gif] [bouton-3.gif] ETATS-UNIS CHINE MONDE ARGUMENTS FRANCE LIENS ACTUALITES LIVRES DVD [barre-314.gif] Historique de la peine de mort en France Le 29 novembre 1972, Buffet et Bontemps sont guillotinés. Jugés coupables d'avoir égorgé l'infirmière et le surveillant de leur établissement pénitentiaire, au cours d'une prise d'otages, le 21 septembre 1971. Nous sommes au XXe siècle, à quelques poignées d'années d'aujourd'hui, dans une grande ville de France et la population hurle "à mort !" 3 juin 1974, une fillette est enlevée, on retrouve son corps deux jours plus tard. Christian Ranucci, un jeune homme de 20 ans, est arrêté puis guillotiné. Ses derniers mots furent "Réhabilitez-moi ! " De nombreuses personnes, dont ses avocats, ont prouvé l'incohérence de son procès, un film, " le Pull rouge " tente de réhabiliter sa mémoire et interroge la France entière sur sa réelle culpabilité. Le " Procès d'un guillotiné " s'ouvre le 18 janvier 1977. L'accusé : Patrick Henry. Suspecté d'avoir enlevé un enfant et de l'avoir tué. Interrogé au Journal télévisé avant son arrestation, il déclare : "Je suis pour l'application de la peine de mort pour ceux qui s'en prennent aux enfants". Le crime est odieux, la culpabilité certaine et le suspect a seul aiguisé la lame de la guillotine. Avant même que les jurés ne délibèrent, le verdict populaire est tombé : Coupable ! La peine de mort. Et pourtant, Patrick Henry sera condamné à la réclusion à perpétuité. Son avocat, Robert Badinter, adoptera une stratégie risquée: ne plus faire le procès de Partick Henry et de son intolérable crime, mais juger la peine de mort elle-même, dans toute son horreur, sa cruauté et son indécence. Risqué mais convaincant, la France émet ses premiers doutes. [photo-guillotine.jpg] [EMBED] Widgets Amazon.fr [spacer-2.gif] A l'Assemblée nationale, certains députés déposent une proposition de loi d'abolition. Les présidentielles de 81 approchent et la peine de mort peut se révéler être un argument décisif. Pendant que l'hémicycle s'agite, dans les tribunaux, les sentences tombent : Hamida Djandoubi sera la dernière personne guillotinée en France, c'était le 10 septembre 1977. Le 10 mai 1981, la gauche accède, pour la première fois à l'Elysée. A peine installé, François Mitterand commue une première condamnation à mort. Philippe Maurice lui doit la vie. 8 septembre, session extraordinaire du Parlement. A l'ordre du jour : l'abolition. Au même moment, un sondage révèle que 62% des Français restent majoritairement partisans de la peine capitale. 10 jours plus tard, le vote est sans ambiguïté : L'article 1 abolissant la peine de mort est adopté par 369 voix contre 113. Pour en savoir plus Séance de l'Assemblée Nationale du 17 septembre 1981 Les houleux débats qui ont précédé l'abolition Livres sur la peine de mort DVD sur la peine de mort Revoltes.org Portail d'information sur la peine de mort / www.revoltes.org / @contactez-nous ______________________________ Rechercher IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/likebox.php?href=http%3A%2F%2Fwww.faceb ook.com%2Fpages%2FContre-la-peine-de-mort%2F152780914754024&width=292&c onnections=20&stream=false&header=true&height=375 #next * Musique * Ciné * Forum Actu * . * Forum Études * . * Forum Télé * . * Forum Musique * . * Forum Ciné * . * Forum Livres BD * * Forum Beauté Mode * . * Forum People * . * Forum Santé * . * Forum Love * . * Forum Sport * . * Forum Multimédia * . * Forum 100% Filles FORUM Ados-Actu et societe Débats Pour ou contre la peine de mort [alerte_mineur_bouton.jpg] Recherche : ____________________ Lancer une recherche liste des connectés Lancer une recherche S'inscrire S'identifier Répondre à cette discussion Créer un nouveau message Ajouter une réponse Mot : __________ Pseudo : __________ [ ] Filtrer Rechercher Vider la liste des messages à citer Page : 1 2 3 4 5 6 7 Page Suivante Page Précédente Bas de page Auteur Sujet : Pour ou contre la peine de mort Prévenir les modérateurs en cas d'abus n°443156 sophie3333​1 Poppin like you never know and I fuck you Profil : Quidam Posté le 29-08-2013 à 00:46:47 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Salut à tous, Donc ce soir j'ouvre un débat sur la peine de mort ! Vous êtes pour ou contre ? Balancez vos avis ! Message cité 4 fois --------------- T'as déjà été amoureuse ? Tu veux que je te décrive ce qu'on ressent ? Tu te rappelle la fois où tu es montée avec moi dans l'ambulance après que j'ai fais une tentative de suicide ? Ben l'amour ça ressemble à ça ! Everybody's got a dark side (Publicité) n°443157 t0rdu Profil : Citoyen Posté le 29-08-2013 à 00:50:03 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus sophie33331 a écrit : Salut à tous, Donc ce soir j'ouvre un débat sur la peine de mort ! Vous êtes pour ou contre ? Balancez vos avis ! Contre les même débats lancés 1000 fois http://forum.ados.fr/forum1.php?recherches=1&cat=5&orderSearch=0&config =actu.inc&pseud=&search=peine+de+mort&titre=1&jour=28&mois=5&annee=2013 &resSearch=20&daterange=1&subcat=0&searchtype=1&trash=0&trash_post=0&mo deration=0 --------------- Tais toi donc, Grand Jacques. n°443158 sophie3333​1 Poppin like you never know and I fuck you Profil : Quidam Posté le 29-08-2013 à 00:52:38 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Ben ça relance le débat, on s'en fou que il ait été déjà fais pleins de fois. Message édité par sophie33331 le 29-08-2013 à 00:55:54 --------------- T'as déjà été amoureuse ? Tu veux que je te décrive ce qu'on ressent ? Tu te rappelle la fois où tu es montée avec moi dans l'ambulance après que j'ai fais une tentative de suicide ? Ben l'amour ça ressemble à ça ! Everybody's got a dark side n°443159 t0rdu Profil : Citoyen Posté le 29-08-2013 à 00:58:04 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Si tu veux --------------- Tais toi donc, Grand Jacques. n°443244 Profil supprimé Posté le 29-08-2013 à 14:30:39 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus C'est sûr, Ben Laden aurait pu changer. n°443329 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 29-08-2013 à 22:31:08 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Pour Message cité 1 fois n°443357 sophie3333​1 Poppin like you never know and I fuck you Profil : Quidam Posté le 30-08-2013 à 01:59:56 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hermest2 a écrit : Pour Pour quelles raisons ? --------------- T'as déjà été amoureuse ? Tu veux que je te décrive ce qu'on ressent ? Tu te rappelle la fois où tu es montée avec moi dans l'ambulance après que j'ai fais une tentative de suicide ? Ben l'amour ça ressemble à ça ! Everybody's got a dark side (Publicité) n°443365 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 30-08-2013 à 08:50:02 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus 1. Les psycopathes ne récidiveront pas. 2. L'état économisera de l'argent à ne pas les nourrir, habiller, etc en prison. 3. Ça fera de la place dans les prisons. Message cité 2 fois n°443366 Profil supprimé Posté le 30-08-2013 à 09:22:16 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Non, il n'y a que très peu de personnes (par exemple) en Amérique qui se font exécuter, cela ne fera pas beaucoup plus de places. Message cité 1 fois n°443367 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 30-08-2013 à 11:00:16 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus On est pas en Amérique à ce que je sache, eux ils ont la place et les moyens pour emprisonner des millions de personnes. Le système judiciaire Français est trop laxiste. Bien sûr il faudrait condamner à mort les plus gros criminels. "Il existerait entre 500 et 600 condamnés à perpétuité en France" Chiffres qui datent de plusieurs années. ça ferait déjà 600 places de prisons libérées non ? C'est déjà bien. Et je sais pas combien d'euros de bouffe économisés. n°443368 _Cleo_patr​a Cléopatre. Profil : Etranger Posté le 30-08-2013 à 11:04:38 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hermest2 a écrit : 1. Les psycopathes ne récidiveront pas. 2. L'état économisera de l'argent à ne pas les nourrir, habiller, etc en prison. 3. Ça fera de la place dans les prisons. +1! n°443369 sophie3333​1 Poppin like you never know and I fuck you Profil : Quidam Posté le 30-08-2013 à 11:50:20 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hermest2 t'en penses quoi de ceux qui se font exécuter alors qui sont innocents ? --------------- T'as déjà été amoureuse ? Tu veux que je te décrive ce qu'on ressent ? Tu te rappelle la fois où tu es montée avec moi dans l'ambulance après que j'ai fais une tentative de suicide ? Ben l'amour ça ressemble à ça ! Everybody's got a dark side (Publicité) n°443370 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 30-08-2013 à 12:28:34 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus ça arrive souvent ? Les innocents ne devraient pas être exécutés, c'est pour cela qu'il faudrait être 100% sur que le criminel condamné est le bon. Message édité par hermest2 le 30-08-2013 à 12:29:11 n°443371 sophie3333​1 Poppin like you never know and I fuck you Profil : Quidam Posté le 30-08-2013 à 12:33:28 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Oui ça arrive. Mais j'ai entendu dire que même si en Amérique il y a la peine de mort, les meurtres les crimes et tout ça n'ont pourtant pas baissés. Ça laisse à réfléchir captain obvious Message cité 2 fois --------------- T'as déjà été amoureuse ? Tu veux que je te décrive ce qu'on ressent ? Tu te rappelle la fois où tu es montée avec moi dans l'ambulance après que j'ai fais une tentative de suicide ? Ben l'amour ça ressemble à ça ! Everybody's got a dark side n°443372 _Cleo_patr​a Cléopatre. Profil : Etranger Posté le 30-08-2013 à 12:40:31 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus sophie33331 a écrit : Oui ça arrive. Mais j'ai entendu dire que même si en Amérique il y a la peine de mort, les meurtres les crimes et tout ça n'ont pourtant pas baissés. Ça laisse à réfléchir captain obvious Ca arrive ? Quelle est la probabilité qu'un meurtrier récidive comparé a la probabiliter qu'une erreur se produise?? Compare! Vous prenez LARGEMENT plus de risque de faire de nouvelle victime avec votre logique! Message édité par _Cleo_patra le 30-08-2013 à 12:46:26 n°443374 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 30-08-2013 à 13:16:16 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus sophie33331 a écrit : Oui ça arrive. Mais j'ai entendu dire que même si en Amérique il y a la peine de mort, les meurtres les crimes et tout ça n'ont pourtant pas baissés. Ça laisse à réfléchir captain obvious La peine de mort dépend des états et non pas du pays. n°443384 Itiim Forget. Profil : Notable Posté le 30-08-2013 à 14:34:07 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Ca dépend de ce qu'a fait le condamné. --------------- ∞ ʜᴀᴋᴜɴᴀ ᴍᴀᴛᴀᴛᴀ ▲ ɪʟ ғᴜɪᴛ ᴀᴜssɪ ᴠɪᴛᴇ ϙᴜᴇ ʀᴏɢᴜᴇ ᴘᴏᴜʀsᴜɪᴠɪ ᴘᴀʀ ᴜɴᴇ ʙᴏᴜᴛᴇɪʟʟᴇ ᴅᴇ sʜᴀᴍᴘᴏɪɴɢ. ----> Hαяяу ρ♥ттєя... .ᴏɴ ᴇsᴛ ᴘʜᴏϙᴜᴇᴍᴇɴᴛ ᴄᴜᴛᴇ ─ sωᴇᴇᴛʜᴇᴀʀᴛs ғᴀᴍɪʟʏ ♥. ∞ ᴀɴᴅ ωᴇ ᴅᴀɴᴄᴇᴅ ᴀʟʟ ɴɪɢʜᴛ ᴛᴏ ᴛʜᴇ ʙᴇsᴛ sᴏɴɢ ᴇᴠᴇʀ ∞ - D’où veɴez-voυѕ coммe çα ? - Dυ ѕιɴɢe ѕι oɴ eɴ croιт leѕ déмocrαтeѕ. Mon Tumblr : http://palipolette.tumblr.com/ n°443578 Une-Feuill​e-Rescapee​ Carl, stay in da fucking house. Profil : Notable Posté le 30-08-2013 à 22:00:43 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus J'aime bien ce débat, on l'a eut en cours de Culture G, on peut tirer pas mal d'observations sur le profil des gens en fonction de leur réponse à cette simple question. Message édité par Une-Feuille-Rescapee le 30-08-2013 à 22:01:46 --------------- If you can solve your problem what is the need of worring ? And if you cannot solve it, then, what is the use of worring ? You were nothing, and you're going to be nothing, you've nothing to loose !! Tutu. Tutu. Tutu tutu tutu. n°446054 LouTheUnic​orn Fumer, boire, se droguer, vivre../ Profil : Inconnu Posté le 14-09-2013 à 19:35:07 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Je pense que pour certains faits, oui, on doit condamner à mort. Pour les viols par exemples. Mais d'un autre côté, toujours pour le viol, il est souvent condamné à perpétuité. Il vaut mieux que le violeur reste des années dans sa cellule, suivit par des psychiatres, et que peut être il comprenne, ou alors, vaut-il mieux qu'il soit condamné à mort ? Au final je ne sais pas trop. Mais personnellement je serais plutôt pour dans certaines situations. spamafote n°446080 Slug666 Profil : Etranger Posté le 14-09-2013 à 23:33:19 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Totalement contre. <>, Victor Hugo a prononcé un discours très intéressant là dessus dont voici le lien. n°446081 hoodboy Profil : Légende Posté le 14-09-2013 à 23:40:24 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus sophie33331 a écrit : Salut à tous, Donc ce soir j'ouvre un débat sur la peine de mort ! Vous êtes pour ou contre ? Balancez vos avis ! Contre. Plus cher qu'un emprisonnement à vie pour finalement la même efficacité. Message cité 1 fois --------------- The only real HOODBOY n°446087 Rakjavic Profil : Quidam Posté le 15-09-2013 à 01:15:05 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Contre. La mort n'est pas une punition. Message cité 2 fois n°446093 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 15-09-2013 à 09:04:41 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hoodboy a écrit : Contre. Plus cher qu'un emprisonnement à vie pour finalement la même efficacité. T'es sur que ça revient plus chère ? Message cité 1 fois n°446100 Lethaleen Try again Profil : Célébrité Posté le 15-09-2013 à 10:09:21 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Rakjavic a écrit : Contre. La mort n'est pas une punition. jap:{} --------------- Try anyway, try n°446109 LouTheUnic​orn Fumer, boire, se droguer, vivre../ Profil : Inconnu Posté le 15-09-2013 à 10:26:18 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus D'un autre côté, il faut qu'il comprenne, qu'il soit suivie. Donc il ne faut pas les condamner, mais j'hésite vraiment pour les violeurs. Message cité 1 fois n°446111 Lethaleen Try again Profil : Célébrité Posté le 15-09-2013 à 10:29:36 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus LouTheUnicorn a écrit : D'un autre côté, il faut qu'il comprenne, qu'il soit suivie. Donc il ne faut pas les condamner, mais j'hésite vraiment pour les violeurs. Le crime importe peu, c'est le fait de considérer (ou pas) la peine de mort comme punition et comme outil de la justice qui importe, le reste n'est qu'une question d'échelle de gravité. Message cité 1 fois --------------- Try anyway, try n°446120 LouTheUnic​orn Fumer, boire, se droguer, vivre../ Profil : Inconnu Posté le 15-09-2013 à 11:12:11 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Lethaleen a écrit : Le crime importe peu, c'est le fait de considérer (ou pas) la peine de mort comme punition et comme outil de la justice qui importe, le reste n'est qu'une question d'échelle de gravité. +1 jap:{} n°446131 .FOR3V3R. Pourquoi tu parles ? Profil : Notable Posté le 15-09-2013 à 13:35:29 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Pour , un point c'est tout. --------------- ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~​~~~~ SOUTENEZ-NOUS : http://forum.ados.fr/actu/disc [...] 8066_1.htm ~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~~​~~~~ « J’ai pardonné des erreurs presque impardonnables, j’ai essayé de remplacer des personnes irremplaçables et oublier des personnes inoubliables. J’ai agi par impulsion, j’ai été déçue par des gens que j’en croyais incapables, mais j’ai déçu des gens aussi. J’ai tenu quelqu'un dans mes bras pour le protéger. J’ai ri quand il ne fallait pas. Je me suis fait des amis éternels. J’ai aimé et l’ai été en retour, mais j’ai aussi été repoussée . J’ai été aimée et je n’ai pas su aimer. J’ai crié et sauté de tant de joies, j’ai vécu d’amour et fait des promesses éternelles, mais je me suis brisé le cœur, tant de fois ! J’ai pleuré en écoutant de la musique ou en regardant des photos. J’ai téléphoné juste pour entendre une voix, je suis déjà tombée amoureuse d’un sourire. J’ai déjà cru mourir par tant de nostalgie et j’ai eu peur de perdre quelqu'un de très spécial (que j’ai fini par perdre)… Mais j’ai survécu ! Et je vis encore ! Et la vie, je ne m’en passe pas…" n°446136 hoodboy Profil : Légende Posté le 15-09-2013 à 14:58:20 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hermest2 a écrit : T'es sur que ça revient plus chère ? Définitivement. http://www.deathpenaltyinfo.or [...] th-penalty En tout cas dans les pays développés. On s'imagine souvent que elle est expéditive, mais en réalité avant d'avoir une condamnation à mort il faut passer par toute les instances judiciaires possibles. Enfin, ça c'est aux États-Unis. Je ne parle pas d'endroits comme l'Inde par exemple. Message édité par hoodboy le 15-09-2013 à 14:59:47 --------------- The only real HOODBOY n°446139 hermest2 Profil : Célébrité Posté le 15-09-2013 à 16:23:15 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus mais un jour en prison c'est ~200€ j'ai eu un peu la flemme de lire ton truc lol:{} Message cité 1 fois n°446141 Nothing_ Profil : Célébrité Posté le 15-09-2013 à 16:23:38 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Je suis contre, pour la simple et unique raison qu'il y a parfois des erreurs, même si ça arrive rarement on doit quand même prendre en compte que cela peut arriver. n°446143 hoodboy Profil : Légende Posté le 15-09-2013 à 16:26:50 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hermest2 a écrit : mais un jour en prison c'est ~200€ j'ai eu un peu la flemme de lire ton truc lol:{} Oui, mais une journée en cour coûte plus de 200 € ;) Message cité 1 fois --------------- The only real HOODBOY n°446203 Attorys ! Profil : Star Posté le 15-09-2013 à 23:51:03 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus J'ai entendu que L’Amérique ou un état de l’Amérique était en rupture de stock du produit servant à appliquer la peine capitale, c'est tout de même ironique. Message cité 1 fois n°446206 Democratie​06 Profil : Inconnu Posté le 16-09-2013 à 00:17:31 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus sophie33331 a écrit : Salut à tous, Donc ce soir j'ouvre un débat sur la peine de mort ! Vous êtes pour ou contre ? Balancez vos avis ! Moi je suis contre car si une personne tue une autre personne ( qu'elle que soient les raisons les "procédés" ) on sera tous d'accord pour dire que c'est un acte inhumain et je pense que les êtres humains "sains" doivent garder cette humanité on ne réponds par à la violence par la violence de plus le chagrin des familles qui ont perdus un être cher ne verront pas leurs chagrin s'envolé avec la mort du criminel car cette être cher est parti et ne reviendra plus des personnes se sont battus ardemment pour enlever cette peine de mort ( je pense à badinter ) cette abrogation de la peine de mort montre bien que la france et un pays où les droits de l'Homme sont primordiaux . Message cité 1 fois n°446219 hoodboy Profil : Légende Posté le 16-09-2013 à 03:21:00 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Attorys a écrit : J'ai entendu que L’Amérique ou un état de l’Amérique était en rupture de stock du produit servant à appliquer la peine capitale, c'est tout de même ironique. Aucune idée. Mais contrairement à ce que l'on pense, les exécutions sont assez rare. Donc ça ne m'étonnerais pas qu'un jour, un état se rende compte qu'il n'a plus de produits à injecter en stock lol:{} Message cité 1 fois --------------- The only real HOODBOY n°450017 mpeyloze Profil : Inconnu Posté le 19-10-2013 à 19:23:03 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus contre et contre la torture pour punir également. n°450020 Profil supprimé Posté le 19-10-2013 à 20:28:37 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Pour si la culpabilité de la personne est prouvé et que ces actes sont inhumains. La prison a vie c'est sadique. Y'a des gens qui ne meritent pas de vivre n°450023 Une-Feuill​e-Rescapee​ Carl, stay in da fucking house. Profil : Notable Posté le 19-10-2013 à 20:49:09 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Et qui mérite de choisir qui peut mourir alors ? Et les erreurs judiciaires ? Et la simple volonté de rédemption ? Message cité 1 fois --------------- If you can solve your problem what is the need of worring ? And if you cannot solve it, then, what is the use of worring ? You were nothing, and you're going to be nothing, you've nothing to loose !! Tutu. Tutu. Tutu tutu tutu. n°450027 Profil supprimé Posté le 19-10-2013 à 21:13:42 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus Une-Feuille-Rescapee a écrit : Et qui mérite de choisir qui peut mourir alors ? Et les erreurs judiciaires ? Et la simple volonté de rédemption ? Tu vie dans un monde qui n'existe pas. Le reveil fera mal. Message cité 1 fois n°450048 Arsher Vérités sur vérites Profil : Superstar Posté le 19-10-2013 à 22:37:53 answer answer + answer - Prévenir les modérateurs en cas d'abus hoodboy a écrit : Aucune idée. Mais contrairement à ce que l'on pense, les exécutions sont assez rare. Donc ça ne m'étonnerais pas qu'un jour, un état se rende compte qu'il n'a plus de produits à injecter en stock lol:{} C'est pas de l'abattage industriel mais ça reste un des pays qui pratique le plus... Faut croire que ça n'annihile pas le crime de surcroît. Message cité 1 fois --------------- « Dans les temps de tromperie universelle, dire la vérité devient un acte révolutionnaire. » George Orwell "Être homme, c'est précisément être responsable. C'est sentir, en posant sa pierre, que l'on contribue à bâtir le monde." Antoine de Saint-Exupéry (Publicité) Page : 1 2 3 4 5 6 7 Page Suivante Page Précédente Haut de page Aller à : Débats__________________________.] Go Ajouter une réponse FORUM Ados-Actu et societe Débats Pour ou contre la peine de mort Sujets relatifs Pour ou contre le travail dominical ? Pour ou contre la gifle éducative Pour ou contre la possession d'armes à feu pour les civils? Pour ou contre tumblr ? Pour ou contre l'intervention de la France en Syrie ? Pour ou contre l'uniforme dans les établissement public et privé .... Que il y a t-il après la mort ? Droit de vote pour les étrangers, pour ou contre ? Le voile islamique pour ou contre pour ou contre la liberté d'expression Pour ou contre la peine de mort? 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Imaginez que les Français attrape un mec du " genre " Ben Laden il va aller en prison ? quelq'un qui enlève la vie à des personnes innocentes doit se voir faire enlever la sienne justice sois faite la prison est souvent bien pire que la peine de mort. Il me semble justement qu'ils avaient le droit de le tuer, des personnes comme ça ne doivent pas être épargner. Heureusement d'ailleurs, imaginez-vous en prison, avec comme compagnon de cellule Ben Laden. Je crois que je ne supporterais pas. Et franchement, il ne mérite même pas ça. Enfin c'est réglé là donc ... Kay' +1 Mais je pense que déjà c'est dur de supporter d'être en prison. Oui ils avaient le droit de le tuer. Mais je dis : Imaginons que ce soit le France qui ne tue pas mais arrêtte Ben Laden ils vont le mettre en prison ? C'est completement con. Pour moi la peine de mort est tout à fait normal si on ne se trompe pas c'est bon. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #582 04-05-2011 21:22:12 - La peine de mort Knife Pseudo: Knife Blabla Perfectionné [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 1936 Re: La peine de mort Shinata a écrit: Plop ! Kaylee a écrit: Par contre,faire endurer une souffrance avant la mort ne sert a rien. Moi je pense qu'elle sert a faire réfléchir le sujet a son erreur.D'où la prison à perpétuité . Shinata. Bah tu fait pas réfléchir un mec ou une femme par la douleur sinon t'es pas mieux que lui. Mais je veux juste dire que Tu tue le président (pas en france) mais T'es condamné a mort Tu tue un mec c'est la prison. Vous m'avez compris.. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #583 04-05-2011 21:32:59 - La peine de mort Kaylee (ex-blabla: 256393) [spacer.gif] Re: La peine de mort Knife a écrit: Shinata a écrit: Plop ! Kaylee a écrit: Par contre,faire endurer une souffrance avant la mort ne sert a rien. Moi je pense qu'elle sert a faire réfléchir le sujet a son erreur.D'où la prison à perpétuité . Shinata. Bah tu fait pas réfléchir un mec ou une femme par la douleur sinon t'es pas mieux que lui. Mais je veux juste dire que Tu tue le président (pas en france) mais T'es condamné a mort Tu tue un mec c'est la prison. Vous m'avez compris.. Exact, je parlais par exemple de le brûler vif (bien heureusement ça ne se fait plus), tu le fais souffrir alors qu'il va mourir. Et la prison a perpétuité, ça coûte de l'argent à l'Etat et en plus le gars il va bien finir sa vie. Donc oui lui faire réfléchir à ses actes, avec quelques mois de prison puis après le condamner. Aussi, je voulais rajouter que quand une personne prend 20 ans de prison pour crime, pour le faire sortir quatre ans avant pour bonne conduite ça sert à rien. Merci pour la famille de la victime >< Kay' #584 04-05-2011 21:36:22 - La peine de mort Baratheon Pseudo: Mesrine Blabla Bourrin [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 778 Re: La peine de mort Knife a écrit: Shinata a écrit: Plop ! Kaylee a écrit: Par contre,faire endurer une souffrance avant la mort ne sert a rien. Moi je pense qu'elle sert a faire réfléchir le sujet a son erreur.D'où la prison à perpétuité . Shinata. Bah tu fait pas réfléchir un mec ou une femme par la douleur sinon t'es pas mieux que lui. Mais je veux juste dire que Tu tue le président (pas en france) mais T'es condamné a mort Tu tue un mec c'est la prison. Vous m'avez compris.. Ouai mais en France il y a ce qu'on appele la justice.En France ce n'est pas la loi du Talion.En tout cas moi je suis contre la peine de mort.Mais je respecte très bien ton avis. Shinata. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #585 04-05-2011 22:04:44 - La peine de mort Kaylee (ex-blabla: 256393) [spacer.gif] Re: La peine de mort Shinata a écrit: Ouai mais en France il y a ce qu'on appele la justice.En France ce n'est pas la loi du Talion.En tout cas moi je suis contre la peine de mort.Mais je respecte très bien ton avis. Shinata. En fait je suis très partagée. Mais je suis d'accord avec toi, il faut que les criminels réfléchissent à leurs actes, à ce qu'ils ont fait. Je ne sais pas s'il y a des psychologues en prison pour gérer ça, pour pouvoir donner une seconde chance à un meurtrier (personnellement j'aurais du mal ...). Par contre la peine de mort c'est vraiment bien pour les terroristes. Ces personnes qui ont fait des attentats comme Ben Laden méritent de souffrir jusqu'à la fin de leur vie .... Alors je dirais que la mort est une chance pour ces gens là. Kay' #586 04-05-2011 22:52:37 - La peine de mort Baratheon Pseudo: Mesrine Blabla Bourrin [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 778 Re: La peine de mort Kaylee a écrit: Shinata a écrit: Ouai mais en France il y a ce qu'on appele la justice.En France ce n'est pas la loi du Talion.En tout cas moi je suis contre la peine de mort.Mais je respecte très bien ton avis. Shinata. En fait je suis très partagée. Mais je suis d'accord avec toi, il faut que les criminels réfléchissent à leurs actes, à ce qu'ils ont fait. Je ne sais pas s'il y a des psychologues en prison pour gérer ça, pour pouvoir donner une seconde chance à un meurtrier (personnellement j'aurais du mal ...). Par contre la peine de mort c'est vraiment bien pour les terroristes. Ces personnes qui ont fait des attentats comme Ben Laden méritent de souffrir jusqu'à la fin de leur vie .... Alors je dirais que la mort est une chance pour ces gens là. Kay' Sur ce point là je suis quasiment d'accord avec toi . Shinata. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #587 05-05-2011 02:41:57 - La peine de mort PrinceDie Pseudo: BadKidz Blabla Dynamique [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 129 Re: La peine de mort Yop', mon avis personnel sur "la peine de mort" est : - Je suis pour la peine de mort ! il décide de tué, violé, faire souffrir des personnes ? alors pourquoi eux ils n'auraient pas le droit de souffrir autant qu'ils ont fait souffrir leurs victimes ? Je trouve ça complètement horrible de les mettre en prison pendant longtemps sachant qu'à un moment donné ils sortiront et qu'ils pourraient refaire du mal. Quand une personne commet ce genre de chose, la plus part recommence et retourne en prison, donc je suis, et resterais 100% pour la peine de mort. I'm born this way, Liberdade. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #588 05-05-2011 10:15:52 - La peine de mort Baratheon Pseudo: Mesrine Blabla Bourrin [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 778 Re: La peine de mort Mitsuko a écrit: Yop', mon avis personnel sur "la peine de mort" est : - Je suis pour la peine de mort ! il décide de tué, violé, faire souffrir des personnes ? alors pourquoi eux ils n'auraient pas le droit de souffrir autant qu'ils ont fait souffrir leurs victimes ? Je trouve ça complètement horrible de les mettre en prison pendant longtemps sachant qu'à un moment donné ils sortiront et qu'ils pourraient refaire du mal. Quand une personne commet ce genre de chose, la plus part recommence et retourne en prison, donc je suis, et resterais 100% pour la peine de mort. I'm born this way, Liberdade. Moi je pense que c'est inhumain de tuer d'ailleurs si un criminel tue quelqu'un vous aller le tuer car il a fait un acte inhumain :tuer,mais si vous tuer ce criminel vous faites aussi un acte inhumain :tuer.Si le criminel a gacher une vie dans ce cas on peut gacher la sienne sans avoir recourt à la violence (la prison à perpétuité). Shinata. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #589 05-05-2011 10:17:44 - La peine de mort Kopelie Pseudo: Kopelie Blabla Bourrin [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 924 Re: La peine de mort Mitsuko a écrit: Yop', mon avis personnel sur "la peine de mort" est : - Je suis pour la peine de mort ! il décide de tué, violé, faire souffrir des personnes ? alors pourquoi eux ils n'auraient pas le droit de souffrir autant qu'ils ont fait souffrir leurs victimes ? Je trouve ça complètement horrible de les mettre en prison pendant longtemps sachant qu'à un moment donné ils sortiront et qu'ils pourraient refaire du mal. Quand une personne commet ce genre de chose, la plus part recommence et retourne en prison, donc je suis, et resterais 100% pour la peine de mort. I'm born this way, Liberdade. Bon je redis ce que je dis toujours ._. 'Et tu penses que tué le ravisseur , tueur ferrait revenir la victime morte ? Non bbl_deg donc maintenant a toi de voir ^^ __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire #590 05-05-2011 11:41:12 - La peine de mort PrinceDie Pseudo: BadKidz Blabla Dynamique [spacer.gif] [p_con_0.gif] Chat [p_con_0.gif] Forum Messages: 129 Re: La peine de mort Oui, je suis d'accord avec vous mais personnellement je suis pour, on fait peut-être un acte inhumain mais d'un coter il l'aura mérité . Et non malheureusement sa ne fera pas revenir la personne en vie, mais sa sera d'un coté une délivrance ... Liberdade Edit Modo : Développe ton point de vue s'il te plaît. __________________________________________________________________ Tu dois être identifié pour voir les signatures des membres : S'identifier ou s'inscrire Pages: 1 ... 57 58 59 60 61 ... 152 * Accueil forums * » Débats * » La peine de mort Haut de page Réponse de l'équipe NIVEAU99 Ce topic ne contient aucun message de l'équipe Niveau99 Pied de page des forums Aller à [Blablaland NEWS__________________________] Aller Propulsé par PunBB © 2002-2005 Jeu tchat discute blablaland [avent_calendrier.png] _______ OK [spacer.gif] [spacer.gif] [box_top_violet.jpg] Nouveaux topics __________________________________________________________________ [Jeu] Le châtimen... [spacer.gif] Trouvez l'intrus... [spacer.gif] Trouve le mot ! [spacer.gif] Résultats du conc... [spacer.gif] [CORRECTION] les... [spacer.gif] Nouveaux messages __________________________________________________________________ Vos surnoms [spacer.gif] Anniversaires! 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En dépit des manifestations de soutien, Troy Davis a été exécuté ce mercredi dans l'Etat de Géorgie, aux Etats-Unis. Ce qui a provoqué un Tollé. Un événement qui continue de révolter partout dans le monde... Et sur Le Plus. J'alerte Partager sur Facebook 0 Partager sur Twitter 0 Partager sur Google+ 0 Réagir 30 Recevoir la sélection du PlusVotre adresse e-mail_ OK Troy Davis le 16 janvier 1991 au tribunal de Géorgie aux Etats-Unis (Savannah Morning News / SIPA) Troy Davis le 16 janvier 1991 au tribunal de Géorgie aux Etats-Unis (Savannah Morning News / SIPA) Être contre la peine de mort est une évidence pour moi. J’ai été élevée dans le respect de l’être humain, et infliger la mort de manière volontaire est impensable. Pourtant, c’est encore une question cruciale que cette peine de mort. Entre les pays qui l’appliquent et ceux où certains voudraient la voir revenir, le combat contre la peine de mort est un combat de chaque jour. J’aimerais ici juste aborder quelques points pour expliquer l’inanité de cette sentence. Les arguments ne manquent pas pour s’opposer à la peine de mort, en voici quelques uns. La peine de mort n’est pas dissuasive : dans les États où elle est appliquée, elle ne provoque pas une baisse de la criminalité. De la même manière que son abolition ne provoque pas une hausse de la criminalité. C’est important de le noter et de s’appuyer sur les enquêtes internationales à ce sujet. L’application de la peine de mort n’est pas dissuasive, elle n’a aucune force de prévention. Au contraire, les criminels savent qu’ils n’ont plus rien à perdre et sont d’autant plus violents. Il est même fascinant de constater comme les chiffres de la criminalité sont justement plus élevés là où la peine capitale est appliquée. La peine de mort s’appuie sur une justice faillible, et peut s’abattre sur des innocents : en préambule, je tiens à préciser que je suis contre la peine de mort même si l’accusé concerné est coupable et archi coupable des pires atrocités sans le moindre doute. La question de l’innocence n’est pas exclusive en l’occurrence. Il faut juste rajouter qu’en plus d’ôter de manière barbare la vie à des assassins, nous rangeant ainsi nous-mêmes au rang des assassins, nous courrons le risque d’appliquer une sentence irrémédiable à des cas qui ne sont finalement étudiés qu’à notre niveau, faillible, d’êtres humains. La justice est imparfaite parce qu’humaine. Les enquêtes à charge et à décharge sont susceptibles d’erreurs. Comment revenir sur ces erreurs, si la peine est définitive ? On se targue de réparer un crime par la peine capitale, en prenant le risque de ne pas réparer les erreurs même de la justice. Quel paradoxe. Les moyens financiers et humains de la justice sont limités, les erreurs sont possibles, on le voit chaque jour. Et puis la malignité, l’esprit de vengeance peut conduire à mentir lors d’une procédure, cela se voit aussi. Et que dire de ces pays non démocratiques qui usent de la peine de mort pour réduire au silence les opposants ? Encore une fois, on ne peut faire d’exception au refus de la peine de mort : une exception en entraîne une autre… La peine de mort est injuste : un riche se défend plus facilement qu’un pauvre. Dit comme cela, ça fait simpliste, et pourtant. On a vu ci-dessus que les moyens de la Justice sont limités, et ne garantissent pas l’équité d’une procédure. Que penser d’un système judiciaire où l’argent garantit le meilleur avocat, les meilleurs experts, des enquêteurs privés et motivés ? Un système où le pauvre n’a à sa disposition que le minimum judiciaire requis, avec tout ce que ça suppose d’avocats débordés, peu impliqués, ou simplement sans moyens matériels d’apporter des éléments favorables à l’accusé ? L’accès aux technologies nouvelles de la génétique judiciaire par exemple est extrêmement coûteux. Les procédures d’appel sont tout aussi chères, et peuvent dissuader d’agir. La peine de mort évite de poser la question de la réforme d’un système social et pénitentiaire : justement, toutes ces questions de financement de la Justice, pour un accès équitable à tous, les questions de dignité dans l’enfermement aussi, et bien cela disparaît avec la peine de mort et le décès programmé des prisonniers. La peine de mort s’affranchit de l’obligation de soin des malades mentaux : il est plus simple d’assassiner l’assassin que de le soigner. La peine de mort n’autorise pas la réinsertion, la réhabilitation, elle nie la possibilité de s’amender et réduit l’homme à un acte isolé, ou une série d’actes. Quel échec que celui d’une société qui ne voit de solution dans le crime que de supprimer le criminel ! Que devient le corps social ? Son rôle fondamental d’élévation et d’éducation ? Que deviennent nos principes humains, qui nous font dire que l’homme est un être qui change, qui évolue, qui est accessible à la compréhension. La peine de mort crache sur la rédemption, sur la réhabilitation. Elle ne conçoit que des êtres parfaits dans un monde parfait. Or qui peut s’avancer devant les autres et se qualifier ainsi de parfait et juger ses frères ? Qui ? Il ne s’agit pas de tendre l’autre joue, mais d’avoir foi en l’être humain, de considérer que l’erreur la plus atroce, la plus monstrueuse, n’autorise pas à condamner définitivement un être humain. La peine de mort ne respecte pas le droit fondamental à la vie. Oui c’est une phrase évidente, mais il faut le redire. Le droit à la vie est un principe absolu et fondamental garanti par les articles 3 et 5 de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme de 1948. Article 3. Tout individu a droit à la vie, à la liberté et à la sûreté de sa personne. Article 5. Nul ne sera soumis à la torture, ni à des peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants. Encore une évidence : la mort tue. Tuer c’est mal. Et on entendrait punir le mal par le mal ? La loi du Talion est d’un autre temps. La société n’a pas à donner le mauvais exemple, et pour citer Victor Hugo : "Que dit la loi ? Tu ne tueras pas ! Comment le dit-elle ? En tuant !" Paradoxe meurtrier qui entend faire des lois violant la plus fondamentale des lois. La peine de mort ne respecte pas les conventions contre la torture et les actes de barbarie. Le temps d’attente dans le couloir de la mort, qui peut durer des années, est un moment prolongé d’angoisse pour le condamné et ses proches. Parfois, avec le « jeu » des appels de dernière minute, le condamné reste sanglé en attente de la minute fatale, comme Troy Davis a attendu près de quatre heures, une aiguille dans la veine. Qui peut imaginer un instant la souffrance morale endurée ? Que dire aussi des multiples méthodes de mise à mort, parfois menée par des personnels non formés, qui bâclent, qui s’y prennent à plusieurs fois. Et les méthodes de chaises électriques ou de pendaison font durer l’agonie de longues minutes. On rajoute du crime au crime, encore et encore. La peine de mort affecte au-delà du seul condamné : le bourreau, les familles, la société toute entière. Il y a des enquêtes qui démontrent que les personnels affectés aux exécutions capitales souffrent parfois d’état psychologiques gravement détériorés. Quant aux familles des condamnés, on imagine aisément les désastres dont ils peuvent souffrir, années après années. Alors oui, réaffirmons : la peine de mort est un acte barbare. Je rajouterais, de mes convictions personnelles, que ce qui fait la grandeur de l’homme, sa force, ce qui l’élève au dessus de sa condition de bête, c’est le respect de la vie. Ce respect ne peut connaître aucune exception. On me donne souvent en argument les actes des pédophiles, des assassins de personnes âgées, etc. Quelle valeur a notre justice d’homme, s’il faut être assassin pour rendre la justice ? C’est important de le redire. La hiérarchie des crimes passibles de peine de mort est une hypocrisie. Dire, je suis contre la peine de mort, sauf pour tel ou tel crime, est déjà un échec. Le rôle de l’état est de se substituer à la Loi du Talion, avec une Justice qui pacifie et régule, et ne répond pas à des pulsions de vengeance que nous aurions tous, moi la première. La peine de mort, je suis contre par principe, et il y a des principes auxquels on ne déroge pas sans perdre sa propre dignité. J'alerte Partager sur Facebook 0 Partager sur Twitter 0 Partager sur Google+ 0 Réagir 30 Recevoir la sélection du PlusVotre adresse e-mail_ OK Du même auteur * » Prix Goncourt : le Jenni du jour ! * » Réponse à la campagne d'Osez le féminisme: "Mademoiselle, taisez-vous" * » Si DSK revient, je quitte le PS IFRAME: http://a.ligatus.com/?ids=29415 [read?id=196026] Vos réactions (30) Polémistes &cie Polémistes &cie a posté le 26-09-2011 à 22:21 Excellente synthése des arguments pour l'abolition. Quelques arguments contre ici : http://www.polemistes.com/pour-ou-contre/la-peine-de-mort * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie David Weber David Weber a posté le 25-09-2011 à 17:20 Beaucoup de ceux qui crient "mort aux c... ! " sont peu conscients d'avoir, alors, un comportement suicidaire. * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie Bachir Messaouri Bachir Messaouri a posté le 26-09-2011 à 04:00 Derrière cette boutade il y a une réalité que peu voient, en effet: on ne se rend pas compte que demain, ça peut être nous qu'on jugera avec autant de virulence. Cela n'est pas exclusif à la peine de mort. Votre boutade s'étend également à la liberté d'opinion, même si celle-ci semble extrême. Limiter la liberté d'expression des autres pour soulager nos oreilles revient à nous limiter quand nous casserons les oreilles des autres. On est toujours le "c..." d'un autre, n'est-ce pas? PS: Désolé pour les fautes d'orthographe et de français dans ma précédente intervention. Il était tard... * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie C. Delyon C. Delyon a posté le 25-09-2011 à 09:54 @Jayme Limpraud a posté le 24-09-2011 à 17:07 , "pour moi la peine de mort EST applicable dans certains cas , " Merci de me permettre de signaler que le mot "HUMAIN" qui est employé 99 fois sur 100 dans un sens positif est ambivalent. Un animal n'accroche pas un autre au pare-chocs de don 4/4. Un animal n'a pas de congelateur.Il tue quand il a faim,ou pour se défendre. Je pourrai continuer longtemps. LA PEINE DE MORT EST IGNOBLE DANS TOUS LES CAS. Les pays civilisés ont aboli ce châtiment barbare pour les crimes de droit commun. * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie Christian Esteven Christian Esteven a posté le 25-09-2011 à 00:04 Écrire ici... * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie Christian Esteven Christian Esteven a posté le 25-09-2011 à 00:04 Cet article est une excellente synthèse des arguments en faveur de l'abolition. Surtout, au-delà des considérations habituelles sur l'horreur du supplice ou le risque d'erreur judiciaire, il met l'accent sur le point essentiel qui devrait interpeller chacun d'entre nous : en exécutant un criminel, nous nous rabaissons à son niveau; en le retranchant de l'humanité, nous renions ce qui fait de nous des êtres humains. * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie Jayme Limpraud Jayme Limpraud a posté le 24-09-2011 à 17:07 c'est toujour beau et plein de bon sens l'humanisme , mais c'est aussi nier notre part de barbarie , plus ou moins controlée chez tous . il en reste pas moins que voir des gens emprisonnés quelques mois après avoir tabassé à mort une personne , en groupe, est écœurant au plus haut point . où est la justice dans ces cas là ? ne parlons pas de sévices fait aux enfants , aux personnes agées , etc... eux font preuve de barbarie et la réponse c'est quoi ? un emprisonnement dans des conditions dignes ? désolé NON , pour moi la peine de mort EST applicable dans certains cas , car tous ne sont pas sujet à doute ET c'est une réponse proportionnelle à l'acte ; du point de vue des familles des victimes plus juste je pense .... en esperant ne JAMAIS avoir à me retrouver à leur place . * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie Bachir Messaouri Bachir Messaouri a posté le 25-09-2011 à 06:49 Mouai... Vous prônez la justice à géométrie variable. La justice qui est la vôtre en somme; la peine de mort au cas par cas en fonction de ce qui touche votre petite personne ou non. Vous avez sorti tous les clichés; même ceux que l'auteur à anticipé: - Les vieux et les enfants: comme s'il y avait une gradation dans le crime et l'horreur. Un homme au sommet de sa forme et à la fleur de l'âge, ce n'est pas "capital" mais un vieux ou un marmot et voilà qu'on dépoussière la guillotine. Et pourtant le paradoxe veut que ces sujets-là, étant plus sensibles et plus à même d'être jugés par l'affect que par la raison, devraient écarter à tout prix l'idée de peine de mort puisque le risque de bavure est plus grand... -L'argument reprenant l'injustice quant à la durée de certaines peines de prisons comparées au mal causé est, pardonnez-moi, complètement stupide et ce, pour deux raisons=> primo, la peine de mort ne se substitue pas à des peines de "quelques mois" et donc ne répond en rien à votre gêne (si peine de mort il y a c'est que la personne aurait forcément pris perpet'). Et deuxio, si vous trouvez les peines trop courtes, pourquoi ne pas militer pour les prolonger plutôt que de se tourner vers la peine capitale avec nostalgie. Ne serait-ce pas la réponse la plus logique est la plus évidente à votre soucis? -En ce qui concerne la dignité des conditions d'emprisonnement, vous faites fi du fait que l'emprisonnement, quel que soit ses conditions * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie Bachir Messaouri Bachir Messaouri a posté le 25-09-2011 à 06:55 (suite) -En ce qui concerne la dignité des conditions d'emprisonnement, vous faites fi du fait que l'emprisonnement, quel que soit ses conditions, n'est jamais digne et est la pire torture qui soit, car la plus longue. Vous imaginez 15 ans de privations de libertés comme on voit un film en mode accéléré. 15 ans, jour après jour, minutes après minutes, dans une cellule, c'est une punition énorme et sans fin. -En ce qui concerne les familles de victimes, je comprends le besoin de "vengeance" mais vous ranger du côté des familles de victimes, c'est cautionner la souffrance des familles des agresseurs. Si c'est le cas, ce serait surprenant et voudrait dire que chaque membre d'une famille est responsable des siens et, en partie, du crime commis. Ce serait oublier qu'elles aussi sont, au même titre, des victimes. -En ce qui concerne la première phrase concernant la négation de notre barbarie, elle fait plouf=>Etre barbare est une chose, s'y complaire et ne pas tenter de s'améliorer en est une autre. De plus, rien dans votre réponse n'envisage le cas d'une justice qui se tromperait. Dommage car cela aurait été intéressant de lire comment vous auriez marié vos convictions avec cette éventualité. (PS: Je trouve scandaleux que le seul moyen de rédiger un commentaire ici soit de me contacter via FB ou Tweeter. Le NouvelObs contribue à une standardisation forcée qui m'inquiète. D'ici peu, sans la carte de ces "partis", point de salut.) * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie David Weber David Weber a posté le 24-09-2011 à 14:44 Une peine peut être ennuyeuse mais si elle est capitale elle devient carrément mortelle... * Je réponds * J'alerte JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ (BUTTON) Je publie JE RÉAGIS (Max 1500 caractères) Écrire ici..._________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ _______________________________________________________________________ [ ] M'avertir des réponses à mes réactions (BUTTON) Je publie En ce moment à la une nadine Morano UMP (WITT/SIPA) Voeux de Hollande : Nadine Morano plombe... Illustration Pole emploi chomage (Alexandre MARCHI/MAXPPP) Chômage : à 47 ans, j'ai les mêmes... "Le loup de Wall Street" de Martin Scorsese (Metropolitan FilmExport) "Le Loup de Wall Street" : chef-d'oeuvre ou... Comment participer ? Avec le Plus, le nouvel Observateur vous propose une expérience inédite d'information. L'objectif est de mettre en valeur les talents et les richesses du web, en vous faisant participer. JE PUBLIEJE PARRAINE Je m'abonne à la newsletter du Plus ____________________ (BUTTON) Je m'inscris Merci de votre inscription ! 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Après les 10 détenus de Clairvaux, qui l'an dernier avaient réclamé le rétablissement de la peine de mort pour leur propre compte, c'est aujourd'hui l'exécution de Saddam Hussein qui relance le débat. "Pour ou contre la peine de mort ?". Pour qui ? Pour quel motif ? Définitivement contre et pour qui que ce soit ? Participe au sondage et donner ton avis. [pixvide.gif] La peine de mort : pour ou contre ? (*) Pour ( ) Contre ( ) Je ne sais pas » Valide ton vote Résultats Les autres débats [b_donnetonavis.gif] [pixvide.gif] [pixvide.gif] Témoignages et commentaires [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] 11-15>> Quand on n'est pas sûre de la culpabilité de quelqu'un, il ne faut pas mettre la peine de mort;en revanche,quelqu'un qui tue ou fait des violences en série sans que l'on puisse le corriger doit être condmner à mort(en souffrant le moins possible).Un prisonnier qui a fait de graves délit devrait pouvoir choisir entre être euthanasier ou pas.Cela éviterait des souffrances tant pour l'entourage que pour le prisonnier.Faire mourir à la place de mettre en prison évite d'autre délit,réconforte les victimes,fait éviter la souffrance aux prisonnier,fait économiser de l'argent à l'état. potpot - 03/01/2012 [pixvide.gif] LA peine de mort. Un grand débat ravivé par le FN. Nous n'avons pas besoin de la peine de mort. Tuer un tueur reviendrait à devenir tueur soi-même. La justice deviendrait une machine sanglante. Et puis la prison est fait pour faire payer ses actes, pourquoi rajouter une donnée. Je pense qu'un violeur qui a été envoyé en prison et qui s'est fait violer à son tour des tonnes de fois voudrait mourir mais non, il restera en vie et endurera cette douleur. Au final il sera puni comme il se doit. wonderdede - 05/04/2011 [pixvide.gif] AsiaLoL, ce que tu dis est vraie seulement dans certains cas. J'ai perdu ma mère il y a 10 ans maintenant et pourtant j'ai sû pardonner les personnes qui l'ont fait disparaître de ma vie. Je peut t'assurer que les pardonner leurs fait plus mal encore que la peine de mort. Ils souffrent chaque jours de me voir privé de ma mère. Pas une minute ne se passe sans qu'ils regrettent d'avoir mit fin au bonheur qui liait un fils à sa mère, ils savent prendre du recule et prendre conscience de leurs actes. Et si ce n'était que moi, mais j'ai des frères et soeurs qui ont autant que moi pardonner à ces criminels, donc voila c'est un petit partage que je voulais faire...Merci!!! hash0717 - 01/04/2010 [pixvide.gif] Contre. Un violeur reviole, c'est prouvé. Puis meme en cas d'erreur, c'est quoi un mort par rapport au reste du monde?! HoOnEyBeE - 19/09/2008 [pixvide.gif] je suis contre la peine de mort, qui est d'aillleurs prohibée en droit francais , car je pense que tout les violeurs , ou autre, meurtriers sont malades et méritent comme toute personne humaine le droit d'être soignée, les tuer ne vengera pas leurs crimes.De plus notre droit protège la dignité del a personne.Essayer de comprendre ces hommes, même si ce qu'ils font est horrible, telle est la parole de notre droit. marie1705 - 01/07/2008 [pixvide.gif] [1] [2] [3] [4] [5] [6] [7] [8] [9] [10] 11-15>> [pixvide.gif] [pixvide.gif] [envoi_cette_page.gif] [pixvide.gif] [pixvide.gif] IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?href=www.facebook.com/pages/Et nokafr/170382626321641?v=wall&layout=button_count&show_faces=false&widt h=100&action=like&font=arial&colorscheme=light&height=18 Infos Annonceurs ¦ Charte ¦ Contacter Etnoka Copyright © 2001-2012 E.S.E. / etnoka.fr Conformément à la loi du 6 janvier 1978 modifiée par la loi du 6 août 2004, vous disposez d'un droit d'accès, de modification, de rectification et de suppression de toutes les données à caractère personnel qui vous concernent. 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Il faut penser aux familles des victimes, mais également à celle de l’accusé. Deuxièmement, il y aurait des risques d’erreurs judiciaires. En effet, il y a eu bien des cas d’erreurs, notamment aux Etats-Unis, des condamnés à mort et exécutés innocents. Enfin la peine de mort ne réduit pas la criminalité. Autrement, la peur de la peine capitale ne dissuade pas les criminels. Toutefois je suis pour les châtiments corporels. LANDU Maxime Je suis absolument pour la peine de mort, pour soulager la peine des familles, car je trouve horrible qu’un être humain enlève la vie à un autre sous quelques prétextes qui soit, c’est puni certes mais pas assez sévèrement pour certains cas. Un homme qui enlève la vie à un autre homme pour le motif d’une dette d’argent de 105^e c’est une raison tout à fait bonne de le tuer à son tour, pour s’enrichir il met une famille en deuil bêtement et c’est dur pour ces familles après de se reconstruire car les coupables font 5 ans à peine et après ils ressortent et recommence leurs vie en oubliant qu’ils en on détruit une. Tout comme ceux qui renversent des piétons et qui prennent la fuite. Eux aussi mériteraient de mourir, c’est inhumain de laisser quelqu’un mourir sur le bitume. Derrière chaque victime il y a une famille brisé qui a perdu un être cher et que même si la justice ne peut leurs rendre il devrait prendre au moins des sanctions radicale afin que ces familles puissent faire vraiment leurs deuil en sachant le coupable mort. LOSER Stacy Je suis contre la peine de mort car je pense que ce n’est pas une sanction appropriée. La peine de mort n’est absolument pas dissuasive. On le voit bien notamment en Amérique car le taux de criminalité est très élevé alors qu’il y a la peine de mort dans la plupart des états. C’est aussi visible en France, car depuis son abolition il n’y a pas eu d’augmentation considérable de la criminalité. La peine de mort peut aussi faire des victimes innocentes si l’accusé est innocent mais qu’il est jugé coupable ou encore victime d’un coup monté. Il y a d’ailleurs déjà eu des cas. De plus, la peine de mort est une solution trop simple pour l’atrocité des crimes que certains peuvent commettre. C’est une solution expéditive qui est facile et les criminels ne souffrent pas assez pour ce qu’ils ont fait. BRAFLAN Cyril * * * * * Plus + Email + Lien + Imprimer Partager l'article ! Pour ou contre la peine de mort?: ... * * * IFRAME: http://www.facebook.com/plugins/like.php?locale=fr_FR&send=false&la yout=button_count&show_faces=false&action=like&colorscheme=light&he ight=21&href=http://abcformationcergy.over-blog.fr/article-pour-ou- contre-la-peine-de-mort-112911998.html * Par ABC Formation Cergy Ecrire un commentaire 0 - Voir le commentaire - Voir les 0 commentaires Précédent : texte codé... bienvenue en formation ! Retour à l'accueil Liste d'articles * Pour ou contre la peine de mort? * texte codé... bienvenue en formation ! * Sas Final Renaud Voir tous les articles sans catégorie Qui sommes-nous ? Des jeunes entre 16 et 25 ans, stagiaires de la formation professionnelle orientés par les missions locales. Accompagnés par une équipe pédagogique, professionnels de la formation et de l'orientation, nous expérimentons plusieurs domaines professionnels tout en nous préparant à une entrée en formation qualifiante. Dans ce blog, nous publions des articles, des travaux effectués en formation, des interviews et des infos utiles concernant les métiers et les formations. L'édito mensuel, lui, est réalisé par les formateurs. Bonne découverte ! Edito octobre 2012 : Coup de projecteur sur l'APP APP ou Ateliers Pédagogiques Personnalisés... sur internet nous pouvons lire la wikidéfinition suivante : "dispositifs permettant à des adultes de se former selon une démarche dite d'autoformation accompagnée". D'accord, mais c'est tout ? Développons. Il s'agit de structures qui fonctionnent en partenariat avec diverses institutions et qui ont vocation à travailler la remise à niveau des apprenants selon une méthode particulière. Rien de très nouveau cependant, la création de ces ateliers date du mandat de Mitterand en 1985. Abc Formation travaille avec l'App de la Montagne Vivra, une association dont le siège se trouve à Cormeilles en Parisis mais dont l'App se situe à St Ouen l'Aumône, à 15 minutes en bus de Cergy préfecture. Les jeunes adultes en formation travaillent 2 matinées par semaine, en autoformation donc, le français, les mathématiques et l'anglais selon leurs besoins. Ils trouvent à disposition des ressources variées, exercices, cours, supports numériques, avec une équipe pédagogique disponible pour les aider dans leur apprentissage. Le niveau scolaire très différent des stagiaires (du niveau VI à III parfois) impose et justifie l'autoformation, c'est-à-dire un travail individuel ou par petits groupes en semi-autonomie, afin que chacun progresse ou comble ses lacunes suivant ses propres manques et ses propres besoins. En effet, vous n'avez pas besoin d'avoir le même niveau de français selon que vous envisager de devenir caissier ou journaliste ! Cependant. Cependant l'autoformation requiert une qualité fondamentale et indispensable chez les apprenants. Je veux parler de la motivation, la volonté de progresser. A défaut, cette méthode d'apprentissage ne vous conviendra pas puisqu'elle repose sur votre implication personnelle. L'autonomie, c'est ce que l'on s'impose à soi-même. Commencer donc par mettre du sens dans le processus de remise à niveau. Et réussir les tests d'entrée d'une future formation est une excellente motivation ! Bande-dessinee-apprendre-et-comprendre1_carre_192.jpg Edito septembre 2012 : Quel genre d'orientation tu veux ? Bienvenu en formation à l'orientation professionnelle. Mais, au fait... c'est quoi une formation à l'orientation ? Il y en a comme ça que l'on évite soigneusement, des mots simples pourtant, mais que nous avons tranquillement transformés au fil du temps en "gros mots". Ainsi de "insertion", "intégration", "mobilisation" et "orientation" pour ne citer que ceux-là. A partir de 1936, la réforme Berthoin relie décision d'orientation et résultats scolaires (une formule que les élèves connaissent encore 76 ans plus tard !). Dans les années 70, des associations à vocation sociale fleurissent un peu partout en France. Leur mission principale : insérer des jeunes sortis du système scolaire (ou des adultes éloignés de l'emploi !) sans qualification... Pour la première fois, l'individu doit devenir acteur de son orientation, se réapproprier ses choix, développer son pouvoir personnel. Cette conception sera dominante jusque dans les années 90 avec, dernier exemple en date, la méthode d'"éducation au choix" (ADVP) venue du Québec. Aujourd'hui, le modèle de l'orientation est sans nul doute celui de la saisie des opportunités. Les acteurs de l'insertion demandent aux personnes davantage de flexibilité dans leur choix, en prenant en compte leur environnement, le bassin d'emplois, les métiers sous-tensions... tout en restant "disponibles" aux offres éventuelles ! C'est le retour des "conseillers-spécialistes" de l'orientation qui relayent ces offres grace à leurs réseaux et leurs contacts. Voilà tout l'enjeu aujourd'hui d'une formation à l'orientation : ouvrir l'individu aux possibles, ne pas l'enfermer dans un unique projet professionnel, mais tout en continuant à développer son autonomie, son pouvoir personnel facteur de motivation, afin d'éviter une relation de dépendance entre lui et ses "conseillers-spécialistes"... orientation.jpg Edito mai 2012 : Les jeunes et la politique le 3 mai : Visite de l'Assemblée Nationale le 6 mai : Second tour de l'élection présidentielle Les jeunes de la formation professionnelle votent-ils ? La réponse est sans appel : sur 20 stagiaires, seuls 2 se sont déplacés pour le premier tour... Mais pas de conclusion trop hative : la moitié au moins ne possède pas la nationalité française et certains sont encore mineurs ! Mais les autres ? Sont-ils désintéressés ? Pourquoi si peu de participation ? Pour répondre, il me semble qu'il faut se rappeler notre premier vote : étions-nous seuls ? Non, pour la plupart. Nous avons été accompagnés dans notre démarche, jusqu'au bureau de vote, avec nos parents en général. Il suffit d'une fois. Sans cela, voter pour la première fois devient plus difficile. Avec des questions du genre : suis-je inscrit ? Où je dois aller ? De quoi ai-je besoin ? Comment ça se passe une fois à l'intérieur du bureau de vote ? Vais-je savoir le faire ? Cette dernière question n'est pas anecdotique dès lors qu'il s'agit de jeunes en formation pour notamment reprendre confiance en eux. En ce qui concerne la politique, les jeunes montrent un intérêt farouche aux questions de société lors de la revue de presse qui a lieu chaque semaine, avec des débats que l'on est obligé d'interrompre pour respecter les horaires. Voici la vérité : ces jeunes qui ont quitté l'éducation nationale, par choix ou par nécessité, sont pleinement dans leur époque ! Ils ont un lien fort avec leur environnement direct et, plus que d'autres peut-être, réfléchissent à leur avenir dans un monde en mouvement. Il est vrai que pour certains cette société ne leur appartient pas, c'est-à-dire qu'elle reste extérieure à eux comme un ennemi invisible car incompréhensible. Mais ils sont rares et sont amenés en formation à considérer l'autre et les autres comme des alliés. Au quotidien donc, l'intérêt des jeunes pour leur avenir est certain. Malheureusement, trop peu font le lien entre leur idéal, leurs valeurs et la politique. Les discours des professionnels de la politique sont abstrus, confus, faussement simples parfois et ne les incitent pas à s'intéresser aux émissions politiques. Et puis, quand est-ce que l'on parle d'eux autrement qu'en "demandeurs d'emploi" ? Se résument-ils à cela pour la société ? Arrêtons-nous. Lorsque des questions amènent d'autres questions, il faut faire une pause. Ca veut dire qu'il y a en dessous un vrai problème. mai68.jpg Edito avril 2012 : le chemin initiatique de l'apprenti-sage Oyé oyé jeunes de la formation professionnelle ! Entendez le clairon de l'apprentissage qui résonne dans vos oreilles ! En effet, l'ouverture de la chasse aux contrats d'apprentissages est officiellement ouverte ! Les CFA vous ouvrent leurs portes pour des journées portes ouvertes, vous accueillent pour vous présenter leurs formations. Car la première étape c'est bien sûr l'inscription dans les Centres de Formations des Apprentis. Ensuite, c'est à vous de jouer. Armés de CV et de lettres de motivations, il faut aller se présenter dans les entreprises ! Cette deuxième étape est la plus importante, mais c'est aussi la plus difficile... Alors ne restez pas seuls face à cette montagne et parlez-en autour de vous, à votre entourage, à vos amis mais aussi à votre conseiller(e) de mission locale qui peut avoir des informations utiles à vous communiquer. C'est la troisième étape : on appelle ça "activer son réseau". Ne perdez pas non plus le contact avec le ou les CFA dans le(s)quel(s) vous êtes inscrits : ils organisent des "journées passerelles" pour faire le point sur vos recherches. C'est en effet très important de maintenir le lien avec l'école ! Car voici l'astuce : si vous montrez de la détermination dans vos recherches, on vous donnera des contacts ! Oui, vous avez bien compris : les CFA vous mettent en relation avec des employeurs à partir du moment où ils ont confiance en vous ! Ranger la casquette, les écouteurs, le jean pourri et le vieux sac troué, et en avant ! Avec votre plus beau sourire (évitez quand même le sourire de veau), l'apprentissage est à vous ! ind_12_10_02.gif Edito mars 2012 : orientez votre printemps ! Après un hiver qui a tenu ses promesses de calme et d'hibernation sur la planète formation, voici venu le temps des premiers rayons printaniers annonciateurs de renaissance. Les forums et les salons sur l'emploi et la formation bourgeonnent ce mois-ci, à l'instar de celui de Franconville le 6 mars (13 autres salons se tiendront ce mois uniquement dans la ville de Paris !). Mais attention au soleil blanc du mois de mars ! Car c 'est bien connu : il éclaire mais ne réchauffe pas encore. Et il faut au moins s'appeler Crocus ou Primevère, les élus du royaume des enfers, pour fouler un sol encore froid des gelées de la veille... Attention, dis-je, à la lumière artificielle et faussement angélique du "recrutement rapide" des salons professionnels. Les courts entretiens qui s'y déroulent ne sont que la première étape d'une longue route. Tests écrits, tests oraux, entretiens individuels, collectifs, mises en situations professionnelles... Le candidat doit s'armer d'une motivation à toute épreuve pour affronter les longues semaines d'épreuves et de stress qui l'attendent, et espérer être, au bout du bout de la chaîne, le maillon élu. D'un autre côté, et c'est celui qui nous intéresse, ces salons sont une grande richesse pour des jeunes en réflexion sur leur avenir. Ils permettent d'une part un brassage formidable d'informations sur les formations et les débouchés possibles. De nombreuses écoles et CFA tiennent leur stand et sont là pour répondre aux questions. Le GRETA, l'AFPA et les missions locales sont régulièrement présents. D'autre part, ces journées offrent une visibilité aux filières et aux métiers méconnus souvent boudés, à tort, par les jeunes à cause d'un manque de sensibilisation. Alors qu'il s'agit bien souvent de secteurs qui recrutent ! Ainsi les métiers de la boucherie, du casino, la mettalerie, le traitement des eaux et l'environnement en général, l'industrie, etc. Parce qu'il suffit parfois d'une rencontre pour se dire "pourquoi pas" et qu'une idée, plantée en mars par exemple, peut germer en avril... parce qu'un rien peut parfois faire beaucoup... pour ces raisons-là se déplacer dans les salons en se présentant, en posant des questions, reste encore une bonne idée ! A vos agendas ! morning-paper Articles récents * Pour ou contre la peine de mort? * texte codé... bienvenue en formation ! * Sas Final Renaud * Attention ! Scènes de ménage à suivre... * Sans ménagement ! * Mise en boîte mise en scène * HUGUETTE et RAYMOND * Deux copines dans une salle de sport... * Si j'étais président... 2ème partie * Si j'étais Président... 1ère partie Liste complète Calendrier Décembre 2013 L M M J V S D 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20 21 22 23 24 25 26 27 28 29 30 31 << < > >> Newsletter Inscription à la newsletter Une erreur s'est produite. Veuillez rééssayer plus tard. Votre eMail_________ * [X] Notifications de publication d'articles * [X] Newsletters du blog * OK Sites de formations et d'informations à connaître absolument ! * afpa * Carif * greta * ONISEP * transilien * Les métiers du net * Postulez sur Le Parisien ! Commentaires * 19/02/2012 18:33:28 Le salon "égalité des chances" premier emploi... nous y étions ! * 18/02/2012 16:20:12 Dans la série : "pour vous, le travail c'est..." 2ème partie. * 18/02/2012 16:17:08 Le salon "égalité des chances" premier emploi... nous y étions ! * 17/02/2012 11:37:22 Le salon "égalité des chances" premier emploi... nous y étions ! * 17/02/2012 11:25:57 Dans la série : "pour vous, le travail c'est..." 2ème partie. Créer un blog gratuit sur over-blog.com - Contact - C.G.U. - Rémunération en droits d'auteur - Signaler un abus #Controverses & Débats Rechercher des forums Controverses & Débats Accueil Accueil Rechercher Rechercher Membres Membres S'enregistrer S'enregistrer Connexion Connexion Controverses & Débats :: Débats :: Autre Partager | . Pour ou contre la peine de mort. Voir le sujet précédent Voir le sujet suivant Aller en bas Auteur Message Nephilim Admin Messages: 37 Date d'inscription: 02/06/2012 Age: 21 Localisation: Belgique Message Sujet: Pour ou contre la peine de mort. Sam 23 Juin - 17:32 __________________________________________________________________ Tout est dans le titre. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur http://debattons.easyforum.fr Aneko Messages: 8 Date d'inscription: 23/06/2012 Message Sujet: Contre Sam 23 Juin - 21:00 __________________________________________________________________ Je suis contre car tuer la personne est trop facile. Je ne suis pas non plus pour la torture ;-) Simplement, je pense que la plus part des personnes, lorsqu'elles subissent une peine de prison, ont le temps de ressentir la culpabilité. En plus, la prison n'est pas vraiment ce qu'on peut appelé un jardin d'enfant... enfin bref, je suis complètement contre ! Par contre, je pense que certaines peines ne sont pas correcte. Prenons l'exemple connu de Marc Dutroux, qui se retrouve en prison dans une cellule isolée avec tout le confort... peut-on appelé ça une "peine"?! Également en ce qui concerne les personnes incapable de faire preuve d'empathie, les mettre en prison ne sert pas à grand chose puisqu'elles ne comprennent pas le mal qu'elles ont commis. ça pourrait se résumer à une colonie de vacance peu agréable pour eux. Je pense donc qu'il devrait y avoir un plus grand accompagnement psychologique pour que ces personnes comprennent ce qu'elles ont fait et ensuite endosse le poids de la responsabilité. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Nephilim Admin Messages: 37 Date d'inscription: 02/06/2012 Age: 21 Localisation: Belgique Message Sujet: Re: Pour ou contre la peine de mort. Sam 23 Juin - 22:36 __________________________________________________________________ Personnellement je suis assez mitigé. Je pense qu'on pourrait accepter la peine de mort pour certains meurtriers selon les circonstances. Ou alors il faudrait revoir tout notre système de "soutien" psychologique et même revoir les peines que l'on donne. Je préfère savoir qu'un violeur ou tueur en série sois mort plutôt que de le voir "tranquillement" en prison voire même le voire sortir de là. Maintenant si je suis a moitié pour la peine de mort, il faut la changer aussi comparé au passé. Déjà cela ne doit pas "servir de leçon" donc cela ne se ferait pas au publique. Mais rapide, direct et dans un endroit confiné. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur http://debattons.easyforum.fr Aneko Messages: 8 Date d'inscription: 23/06/2012 Message Sujet: Re: Pour ou contre la peine de mort. Sam 23 Juin - 23:00 __________________________________________________________________ Je comprends parfaitement ton point de vue... et en même temps, je ne suis pas tout à fait d'accord, car en tant que futur éduc, je crois aux deuxièmes chances pour quiconque, et voir même plus qu'aux "deuxièmes". Je ne peux pas croire qu'une personne que a fait du mal est foncièrement mauvaise, car chacun peut changer (de un) et n'a pas que des défauts (de deux) Cependant, c'est sur que si je croise un tueur en série, et qu'il s'en prend à moi ou à quelqu'un à qui je tiens... je risque de me ranger de ton avis ^^ Mais en tout cas, dans l'immédiat, avec la formation que je reçois, je ne peux pas dire "il faut que cet/cette homme/femme là meure" car qui est-on pour juger? Lorsque je vois les massacres qu'il y a dans les guerres, je me demande si il est nécessaire d'en rajouter... enfin, je me perd un peu dans mes idées, dis-moi s'il fait clarifier ;-) Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Nephilim Admin Messages: 37 Date d'inscription: 02/06/2012 Age: 21 Localisation: Belgique Message Sujet: Re: Pour ou contre la peine de mort. Sam 23 Juin - 23:06 __________________________________________________________________ Je comprend tout à fait ton avis. Mais je suis plutôt du genre à dire que de toute façon il y aura toujours des morts alors autant que parmi eux il y ait ceux qui nous font du tort. Après je suis d'accord avec le fait que chaque personnes devrait avoir une seconde chance mais alors à ce moment là .... Pourquoi la perpétuité ? Chaque personne a du bon en lui (en tout cas je l'espère) c'est un fait. Ici ce qu'il faut se demander c'est : Est ce que les risques en valent la peine ? Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur http://debattons.easyforum.fr Gnomal Messages: 4 Date d'inscription: 06/07/2012 Message Sujet: Re: Pour ou contre la peine de mort. Ven 6 Juil - 13:36 __________________________________________________________________ Je pense que dans une société comme la notre, il faut un peu se "bouger le cul" et prendre ses responsabilités. Les gens défendent tellement la Vie qu'ils finissent par défendre ceux qui L'enlèvent. Je suis pour la peine de mort simplement parce que j'estime que chaque élément indésirable d'un système se doit d'être 'supprimé', enlevé de ce système. Au lieu de ça, on l'entretient, on paye énormément pour ca. On peut dire que tuer un meutrier c'est le devenir soi-même. Pourtant, il y a une différence entre un homme qui tue un innocent, et une société qui tue un homme coupable. Ce n'est pas une loi du Talion, c'est simplement que quand quelqu'un fait quelque chose que personne n'accepte, pourquoi on devrait payer pour lui? De même comme vous l'avez dit, en prison c'est assez spécial, d'un part il y'a les prisionniers VIP du style Dutroux qui sont seuls, avec télé et internet, peut tout faire à l'aise à l'écart des autres pour éviter les "passages à tabac". Et d'autre part, les cellules avec 3 hommes dedans, qui selon Amnesty International ne respectent largement pas les conditions de non-torture. Autrement dit, pour les "petits malfrats" la prison est une torture, pour les VIP, c'est un petit paradis. De même, en Belgique, la prison à perpétuité n'est pas jusqu'à la mort du condamné en prison, en effet selon wikipedia : " Les condamnés à perpétuité sont théoriquement libérables à tout moment mais une période de mise à la disposition du gouvernement permet au pouvoir exécutif de conserver un condamné à perpétuité 10 ans, ou 20 ans s'il est en état de récidive " Autrement dit quelqu'un qui est condamné à la "pire peine" ( perpétuité ) peut être libéré et remis dans la société parfois après à peine 10 ans... Beaucoup pensent que la réinsertion d'un criminel ( je parle d'un cas sérieux, pas d'un dealer, d'un braqueur léger ) est faisable et une bonne chose, pourtant réellement personne n'y croit. C'est un peu comme pour les homosexuels : " Ca va je les tolère, mais pas si y'en a un dans ma famille". Qui laisserait jouer ses enfants dehors sachant que Fourniret ou Dutroux a purgé sa peine et à emménagé à côté de chez nous? Je ne parle pas de peine de mort pour tout et n'importe quoi, je parle de peine de mort pour des peines très longues ( 25-30 ans et plus, même si en réalité ça n'existe pas vraiment ). Mais l'état Belge n'est pas prêt à réinsérer ce débat puisqu'on a même pas de réelle perpétuité ( de même qu'il est de plus en plus facile de passer pour non conscient de ses actes et donc "fou", pour finir sa vie dans un bel hopital à se balader dans un parc..). Enfin, je trouve ca innaceptable de louer des cellules en Hollande parce que nos prisons sont ultra pleines, et que du coup, pas mal de personnes sont relachées du commissariat pour ne pas prendre leurs cas en compte, et ne pas continuer à surpeupler nos prisons. On fait rien, du coup, les criminels sont toujours dehors.. Revenir en haut Aller en bas Voir le profil de l'utilisateur Pour ou contre la peine de mort. 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