Partager l'article ! Pour ou contre la peine de mort?: ...
ABC Formation Cergy est un blog par et pour les stagiaires de la formation professionnelle.
Ici nous nous croisons, nous échangeons, nous construisons.
Parce que nous sommes jeunes et que nous sommes convaincus
que l'avenir, c'est nous.
Je suis contre. L’état ne doit pas tuer, devenir vengeur, on ne combat pas une injustice par une autre. Il faut penser aux familles des victimes, mais également à celle de l’accusé. Deuxièmement, il y aurait des risques d’erreurs judiciaires. En effet, il y a eu bien des cas d’erreurs, notamment aux Etats-Unis, des condamnés à mort et exécutés innocents. Enfin la peine de mort ne réduit pas la criminalité. Autrement, la peur de la peine capitale ne dissuade pas les criminels. Toutefois je suis pour les châtiments corporels.
LANDU Maxime
Je suis absolument pour la peine de mort, pour soulager la peine des familles, car je trouve horrible qu’un être humain enlève la vie à un autre sous quelques prétextes qui soit, c’est puni certes mais pas assez sévèrement pour certains cas. Un homme qui enlève la vie à un autre homme pour le motif d’une dette d’argent de 105e c’est une raison tout à fait bonne de le tuer à son tour, pour s’enrichir il met une famille en deuil bêtement et c’est dur pour ces familles après de se reconstruire car les coupables font 5 ans à peine et après ils ressortent et recommence leurs vie en oubliant qu’ils en on détruit une. Tout comme ceux qui renversent des piétons et qui prennent la fuite. Eux aussi mériteraient de mourir, c’est inhumain de laisser quelqu’un mourir sur le bitume. Derrière chaque victime il y a une famille brisé qui a perdu un être cher et que même si la justice ne peut leurs rendre il devrait prendre au moins des sanctions radicale afin que ces familles puissent faire vraiment leurs deuil en sachant le coupable mort.
LOSER Stacy
Je suis contre la peine de mort car je pense que ce n’est pas une sanction appropriée. La peine de mort n’est absolument pas dissuasive. On le voit bien notamment en Amérique car le taux de criminalité est très élevé alors qu’il y a la peine de mort dans la plupart des états. C’est aussi visible en France, car depuis son abolition il n’y a pas eu d’augmentation considérable de la criminalité. La peine de mort peut aussi faire des victimes innocentes si l’accusé est innocent mais qu’il est jugé coupable ou encore victime d’un coup monté. Il y a d’ailleurs déjà eu des cas. De plus, la peine de mort est une solution trop simple pour l’atrocité des crimes que certains peuvent commettre. C’est une solution expéditive qui est facile et les criminels ne souffrent pas assez pour ce qu’ils ont fait.
BRAFLAN Cyril
Des jeunes entre 16 et 25 ans, stagiaires de la formation professionnelle orientés par les missions locales. Accompagnés par une équipe pédagogique, professionnels de la formation et de l'orientation, nous expérimentons plusieurs domaines professionnels tout en nous préparant à une entrée en formation qualifiante.
Dans ce blog, nous publions des articles, des travaux effectués en formation, des interviews et des infos utiles concernant les métiers et les formations. L'édito
mensuel, lui, est réalisé par les formateurs. Bonne découverte !
APP ou Ateliers Pédagogiques Personnalisés... sur internet nous pouvons lire la wikidéfinition suivante : "dispositifs permettant à des adultes de se former selon une démarche dite d'autoformation accompagnée".
D'accord, mais c'est tout ? Développons. Il s'agit de structures qui fonctionnent en partenariat avec diverses institutions et qui ont vocation à travailler la remise à niveau des apprenants selon une méthode particulière. Rien de très nouveau cependant, la création de ces ateliers date du mandat de Mitterand en 1985.
Abc Formation travaille avec l'App de la Montagne Vivra, une association dont le siège se trouve à Cormeilles en Parisis mais dont l'App se situe à St Ouen l'Aumône, à 15 minutes en bus de Cergy préfecture.
Les jeunes adultes en formation travaillent 2 matinées par semaine, en autoformation donc, le français, les mathématiques et l'anglais selon leurs besoins. Ils trouvent à disposition des ressources variées, exercices, cours, supports numériques, avec une équipe pédagogique disponible pour les aider dans leur apprentissage.
Le niveau scolaire très différent des stagiaires (du niveau VI à III parfois) impose et justifie l'autoformation, c'est-à-dire un travail individuel ou par petits groupes en semi-autonomie, afin que chacun progresse ou comble ses lacunes suivant ses propres manques et ses propres besoins. En effet, vous n'avez pas besoin d'avoir le même niveau de français selon que vous envisager de devenir caissier ou journaliste !
Cependant. Cependant l'autoformation requiert une qualité fondamentale et indispensable chez les apprenants. Je veux parler de la motivation, la volonté de progresser. A défaut, cette méthode d'apprentissage ne vous conviendra pas puisqu'elle repose sur votre implication personnelle. L'autonomie, c'est ce que l'on s'impose à soi-même. Commencer donc par mettre du sens dans le processus de remise à niveau. Et réussir les tests d'entrée d'une future formation est une excellente motivation !
Bienvenu en formation à l'orientation professionnelle. Mais, au fait... c'est quoi une formation à l'orientation ?
Il y en a comme ça que l'on évite soigneusement, des mots simples pourtant, mais que nous avons tranquillement transformés au fil du temps en "gros mots". Ainsi de "insertion", "intégration", "mobilisation" et "orientation" pour ne citer que ceux-là.
A partir de 1936, la réforme Berthoin relie décision d'orientation et résultats scolaires (une formule que les élèves connaissent encore 76 ans plus tard !). Dans les années 70, des associations à vocation sociale fleurissent un peu partout en France. Leur mission principale : insérer des jeunes sortis du système scolaire (ou des adultes éloignés de l'emploi !) sans qualification... Pour la première fois, l'individu doit devenir acteur de son orientation, se réapproprier ses choix, développer son pouvoir personnel. Cette conception sera dominante jusque dans les années 90 avec, dernier exemple en date, la méthode d'"éducation au choix" (ADVP) venue du Québec.
Aujourd'hui, le modèle de l'orientation est sans nul doute celui de la saisie des opportunités. Les acteurs de l'insertion demandent aux personnes davantage de flexibilité dans leur choix, en prenant en compte leur environnement, le bassin d'emplois, les métiers sous-tensions... tout en restant "disponibles" aux offres éventuelles ! C'est le retour des "conseillers-spécialistes" de l'orientation qui relayent ces offres grace à leurs réseaux et leurs contacts.
Voilà tout l'enjeu aujourd'hui d'une formation à l'orientation : ouvrir l'individu aux possibles, ne pas l'enfermer dans un unique projet professionnel, mais tout en continuant à développer son autonomie, son pouvoir personnel facteur de motivation, afin d'éviter une relation de dépendance entre lui et ses "conseillers-spécialistes"...
le 3 mai : Visite de l'Assemblée Nationale
le 6 mai : Second tour de l'élection présidentielle
Les jeunes de la formation professionnelle votent-ils ? La réponse est sans appel : sur 20 stagiaires, seuls 2 se sont déplacés pour le premier tour...
Mais pas de conclusion trop hative : la moitié au moins ne possède pas la nationalité française et certains sont encore mineurs ! Mais les autres ? Sont-ils désintéressés ? Pourquoi si peu de participation ?
Pour répondre, il me semble qu'il faut se rappeler notre premier vote : étions-nous seuls ? Non, pour la plupart. Nous avons été accompagnés dans notre démarche, jusqu'au bureau de vote, avec nos parents en général. Il suffit d'une fois. Sans cela, voter pour la première fois devient plus difficile. Avec des questions du genre : suis-je inscrit ? Où je dois aller ? De quoi ai-je besoin ? Comment ça se passe une fois à l'intérieur du bureau de vote ? Vais-je savoir le faire ? Cette dernière question n'est pas anecdotique dès lors qu'il s'agit de jeunes en formation pour notamment reprendre confiance en eux.
En ce qui concerne la politique, les jeunes montrent un intérêt farouche aux questions de société lors de la revue de presse qui a lieu chaque semaine, avec des débats que l'on est obligé d'interrompre pour respecter les horaires. Voici la vérité : ces jeunes qui ont quitté l'éducation nationale, par choix ou par nécessité, sont pleinement dans leur époque ! Ils ont un lien fort avec leur environnement direct et, plus que d'autres peut-être, réfléchissent à leur avenir dans un monde en mouvement.
Il est vrai que pour certains cette société ne leur appartient pas, c'est-à-dire qu'elle reste extérieure à eux comme un ennemi invisible car incompréhensible. Mais ils sont rares et sont amenés en formation à considérer l'autre et les autres comme des alliés.
Au quotidien donc, l'intérêt des jeunes pour leur avenir est certain. Malheureusement, trop peu font le lien entre leur idéal, leurs valeurs et la politique. Les discours des professionnels de la politique sont abstrus, confus, faussement simples parfois et ne les incitent pas à s'intéresser aux émissions politiques. Et puis, quand est-ce que l'on parle d'eux autrement qu'en "demandeurs d'emploi" ? Se résument-ils à cela pour la société ?
Arrêtons-nous. Lorsque des questions amènent d'autres questions, il faut faire une pause. Ca veut dire qu'il y a en dessous un vrai problème.
Oyé oyé jeunes de la formation professionnelle ! Entendez le clairon de l'apprentissage qui résonne dans vos oreilles ! En effet, l'ouverture de la chasse aux contrats d'apprentissages est officiellement ouverte !
Les CFA vous ouvrent leurs portes pour des journées portes ouvertes, vous accueillent pour vous présenter leurs formations. Car la première étape c'est bien sûr l'inscription dans les Centres de Formations des Apprentis.
Ensuite, c'est à vous de jouer. Armés de CV et de lettres de motivations, il faut aller se présenter dans les entreprises ! Cette deuxième étape est la plus importante, mais c'est aussi la plus difficile...
Alors ne restez pas seuls face à cette montagne et parlez-en autour de vous, à votre entourage, à vos amis mais aussi à votre conseiller(e) de mission locale qui peut avoir des informations utiles à vous communiquer. C'est la troisième étape : on appelle ça "activer son réseau".
Ne perdez pas non plus le contact avec le ou les CFA dans le(s)quel(s) vous êtes inscrits : ils organisent des "journées passerelles" pour faire le point sur vos recherches. C'est en effet très important de maintenir le lien avec l'école ! Car voici l'astuce : si vous montrez de la détermination dans vos recherches, on vous donnera des contacts ! Oui, vous avez bien compris : les CFA vous mettent en relation avec des employeurs à partir du moment où ils ont confiance en vous !
Ranger la casquette, les écouteurs, le jean pourri et le vieux sac troué, et en avant ! Avec votre plus beau sourire (évitez quand même le sourire de veau), l'apprentissage est à vous !
Après un hiver qui a tenu ses promesses de calme et d'hibernation sur la planète formation, voici venu le temps des premiers rayons printaniers annonciateurs de renaissance. Les forums et les salons sur l'emploi et la formation bourgeonnent ce mois-ci, à l'instar de celui de Franconville le 6 mars (13 autres salons se tiendront ce mois uniquement dans la ville de Paris !).
Mais attention au soleil blanc du mois de mars ! Car c 'est bien connu : il éclaire mais ne réchauffe pas encore. Et il faut au moins s'appeler Crocus ou Primevère, les élus du royaume des enfers, pour fouler un sol encore froid des gelées de la veille... Attention, dis-je, à la lumière artificielle et faussement angélique du "recrutement rapide" des salons professionnels. Les courts entretiens qui s'y déroulent ne sont que la première étape d'une longue route. Tests écrits, tests oraux, entretiens individuels, collectifs, mises en situations professionnelles... Le candidat doit s'armer d'une motivation à toute épreuve pour affronter les longues semaines d'épreuves et de stress qui l'attendent, et espérer être, au bout du bout de la chaîne, le maillon élu.
D'un autre côté, et c'est celui qui nous intéresse, ces salons sont une grande richesse pour des jeunes en réflexion sur leur avenir. Ils permettent d'une part un brassage formidable d'informations sur les formations et les débouchés possibles. De nombreuses écoles et CFA tiennent leur stand et sont là pour répondre aux questions. Le GRETA, l'AFPA et les missions locales sont régulièrement présents. D'autre part, ces journées offrent une visibilité aux filières et aux métiers méconnus souvent boudés, à tort, par les jeunes à cause d'un manque de sensibilisation. Alors qu'il s'agit bien souvent de secteurs qui recrutent ! Ainsi les métiers de la boucherie, du casino, la mettalerie, le traitement des eaux et l'environnement en général, l'industrie, etc.
Parce qu'il suffit parfois d'une rencontre pour se dire "pourquoi pas" et qu'une idée, plantée en mars par exemple, peut germer en avril... parce qu'un rien peut parfois faire beaucoup... pour ces raisons-là se déplacer dans les salons en se présentant, en posant des questions, reste encore une bonne idée !
A vos agendas !
Décembre 2013 | ||||||||||
L | M | M | J | V | S | D | ||||
1 | ||||||||||
2 | 3 | 4 | 5 | 6 | 7 | 8 | ||||
9 | 10 | 11 | 12 | 13 | 14 | 15 | ||||
16 | 17 | 18 | 19 | 20 | 21 | 22 | ||||
23 | 24 | 25 | 26 | 27 | 28 | 29 | ||||
30 | 31 | |||||||||
|
Commentaires