#Syndiquer tout le site [EMBED] Accueil du site > Culture > 4 ans après sa mort : Les raisons du succès de Ndongo Lô 4 ans après sa mort : Les raisons du succès de Ndongo Lô vendredi 16 janvier 2009 La richesse de ses thèmes qui sont assez proches du vécu de son auditoire et son timbre vocal particulier font de feu Ndongo Lô un artiste toujours d’actualité. Quatre ans après son décès, la production de l’enfant de Pikine résiste toujours au temps. Quatre années après son décès, survenu le 16 janvier 2005, les chansons de Ndongo Lô bercent toujours les mélomanes. Son dernier album, Aduna (La vie, en wolof), produit en décembre 2004, est toujours diffusé sur la bande Fm et les chaînes de télévisions de la place. L’héritage de l’enfant de Pikine est bien réel. Même si sa discographie anthume n’est riche que de trois productions, elle est constamment ressassée. Les raisons de ce succès, analysent les spécialistes de la musique sénégalaise, sont liées à la valeur de ses œuvres. Les albums Ndortel (Le début) sorti en 2001, Tarkhiss (Trébucher) 2003 et Aduna résistent au temps, grâce aux textes portés par une voix mélodieuse et rythmée par un mbalax pur. Spécialiste de l’oralité, Ibrahima Wane retient que ‘c’est parce que Ndongo Lô faisait un effort dans l’élaboration de ses textes’ que son œuvre lui survit. En plus, ajoute-t-il, ‘ses chansons portent sur des thèmes assez proches du vécu de son auditoire’. Dans les mélodies du chanteur, une délicate touche poétique se fait sentir. La force du défunt artiste était surtout liée à son timbre vocal particulier qui lui a permis de se distinguer dès sa première apparition sur la scène. ‘Il avait le souffle et la technicité des grands chanteurs traditionnels’, fait remarquer Wane. Griot de naissance, sa voix de rossignol, qui vogue sur un mbalax parfois saturé, ne laisse pas grand monde indifférent. Il était aussi doué d’une forte capacité d’improvisation aussi bien sur scène qu’en studio. Ndongo Lô a fait ses premières armes dans les kassak (chants pour nouveaux circoncis), les simb (jeu de faux-lion) et les mbappat (séances de lutte). L’enfant de Pikine a ainsi rodé sa voix dans les chants populaires et religieux. Il a su adapter ce style à la musique dite moderne. ‘Quand j’entends Ndongo Lô, du coup, j’ai des frissons, des larmes aux yeux. Voilà un chanteur qui me touche, mais vraiment profondément, qui me touche profondément de par la texture de sa voix, son sérieux. Ndongo Lô, quand il chantait, il y avait un plus (...) et ça me met en transe, c’est automatique. Il avait quelque chose de mystérieux que tout le monde avait ressenti’, confiait récemment Ismaël Lô dans un entretien accordé à l’Agence de presse sénégalaise. L’attachement des mélomanes à la musique de Ndongo Lô revêt surtout un aspect subjectif et émotionnel. Sa disparition suivie de son enterrement dans la ville sainte de Touba avait réuni une grande foule. Le peuple avait accompagné ce fervent talibé mouride de la morgue de l’hôpital principal à sa dernière demeure. Les fans se consolent de cette perte en profitant au maximum du répertoire qu’il a laissé derrière lui. Car, l’artiste disparu à la fleur de l’âge, à 29 ans, était d’un talent prometteur. Et surtout un symbole pour la jeunesse sénégalaise. Car, parti de rien, ce menuisier métallique et sans domicile fixe après avoir été chassé par son père, pour avoir choisi de faire carrière dans la musique, a réussi à se frayer un chemin dans le showbiz. Son parcours est atypique.Il est d’abord repéré dans un duo avec le batteur Papa Ndiaye Guewel. En 2001, il est sacré meilleur espoir de la scène musicale sénégalaise, avec le titre dédié au lutteur Mohammed Ndao ‘Tyson’. Le deuxième album Tarkhiss lui ouvre les scènes internationales, en particulier la France et Italie où vit une forte communauté sénégalaise. L’artiste disparaît quelques mois après son troisième album Aduna (2004). Son œuvre sera plus ou moins entretenue par ses musiciens du groupe Jamm. Un album posthume est produit en fin 2005. Son nom ? Weet pour exprimer la solitude que ressentent proches et admirateurs. Il contient des chansons mbalax et salsa enregistrées lors des concerts dans les boîtes de Dakar. Pour perpétuer ‘le riche patrimoine culturel’, laisse entendre son ex-manager Djily Niang, un festival Ndongo Lô est initié lors du premier anniversaire de son décès. Une Fondation qui porte le nom du chanteur a été créée par ses amis pour aider les jeunes artistes et lutteurs à émerger. Mais de toutes ces actions, ce sont sans doute les chansons de l’artiste qui résistent le mieux au temps. Source : Walf Répondre à cet article 16 janvier 2009 Rechercher : __________ >> Youssou Ndour - Conseil IFRAME: http://www.youtube.com/embed/VhfF2Bd7xj0 La victoire éclatante La stratégie de campagne commune au sein du M23 pourra-t-elle faire reculer Abdoulaye Wade ? L’opposition (...) Vous inscrire sur ce site Vous avez demandé à intervenir sur un forum réservé aux visiteurs enregistrés. Identifiants personnels Indiquez ici votre nom et votre adresse email. 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