23/06/2014
Fête de la musique
Fête de la musique au pays du ‘’Mbalax’’ : Après l’euphorie, zoom sur les références, les précurseurs et…les écueils
Au Sénégal, pays du « mbalax » où la musique est diversement appréciée, le 21 Juin est très vite devenu une date phare, qui assiste à l’euphorie de milliers de spectateurs jubilant devant les prestations gratuites de différents artistes sur les places publiques. Sur les chaines de télévision et les ondes de la radio, la fête est partout présente et célébrée avec grande générosité. Ce qui a encore été le cas hier soir, partout dans Dakar.
La musique, en particulier notre m'balax national, fait danser, voire vibrer, et crée un lien d’une extrême intensité entre l’artiste et le public qui l’adore et l’adule. Dans l’entendement populaire de ce dernier, la musique est synonyme de monde merveilleux de paillettes où ceux qui la pratiquent nagent dans le plus grand bonheur.
Les nouveaux talents
Sous nos cieux, Youssou N'dour, roi incontesté du m'balax, reste l’exemple phare de la réussite musicale, avec une reconnaissance et une influence planétaires.
Au fil des années, de jeunes talents ont fait leur apparition et dans bien des cas, ont connu un succès prodigieux qui leur a ouvert les portes du devant de la scène musicale sénégalaise. Parmi ces derniers figurent en bonne place le leader de la génération consciente, Pape Diouf, Titi, Abdou Guitté Seck, Queen Biz, Adiouza, Aida Samb, Wally Ballago Seck. Le fils de Thione, par un succès particulièrement retentissant, s’est imposé dans l’arène du m'balax où il s’est dernièrement taillé le sobriquet de « phénomène de la musique sénégalaise ».
Ces références qu'on devrait célébrer plus souvent…
Cependant, ces quelques étoiles ou points lumineux ne sauraient réussir à cacher la vaste pénombre qui entoure la musique sénégalaise. En effet, en plus des difficultés patentes auxquels sont confrontés quotidiennement nos musiciens (le piratage, le manque d’aide et d’accès de la part de l’Etat,…), l’on assiste chaque jour à la décadence d’artistes littéralement « enterrés vivant » et qui pourtant, ont fait les plus beaux jours de la musique sénégalaise.
Omar Pène (qui serait invalide), Ismaël Lo, Cheikh N'diguel Lô, Souleymane Faye, le Lemzo Diamono, Kiné Lam, Soda Mama Fall, Khar M'baye Madiaga, les frères Touré Kunda, Ouza, ont pour la plupart totalement disparu de la scène musicale.
Les générations passent et se remplacent, c’est la loi de la vie, nous dira peut-être Fallou Dieng, qui parle de « Momé vent », lui dont la génération est sur le point d’être mise hors-jeu par la jeune vague montante des Wally Seck et autres, qui enflamment les foules.
Ces précurseurs que la musique ne fête pas…
Mais les malheureux de l’histoire musicale sénégalaise, ceux qu’on pourrait considérer comme les plus malchanceux, sont ceux-là aux talents multidimensionnels, qui ont bercé l’enfance de milliers de Sénégalais, ont dédié une existence entière à la musique sans en être gratifiés en retour, certains ayant fini leurs jours dans des conditions déplorables. On peut citer respectueusement N'diaga M'baye, Labah Sosseh, Seydina Insa Wade, Yandé Codou Sène, N'dèye Marie N'diaye Gawlo, Madiodio Gningue, Pape M'boup disparu récemment. La liste ne saurait être exhaustive.
Ces conditions difficiles de fin d'existence que l’artiste Aïda Samb déplore…
La musique fut atteinte jusque dans sa dignité à chaque fois que la presse fit état d’un artiste souffrant d’une maladie grave et qui n’avait aucune ressource financière pour se soigner. Et certains sont malheureusement disparus dans ces conditions de souffrance atroce sans recevoir la moindre aide, l’Etat faisant le plus souvent la sourde oreille. Aïda Samb du reste, regrette amèrement cette situation : « on voit chaque jour des chanteurs qui ont été très célèbres en leur temps et qui ont connu des fins de vie difficiles, obligés de quémander çà et là pour se soigner…. ».
Ce triste sort est commun à de nombreux artistes, musiciens comme comédiens, qui une fois descendus de la scène, subissent les affres de coûteuses maladies.
La musique ne nourrit pas son homme, comme l’affirme Queen Biz ? On serait forcé de le croire, vu les conditions désastreuses dans lesquelles s’éteignent des voix qui ont fait intensément vibrer les mélomanes sénégalais.
Aussi, en ce jour où la musique est célébrée partout dans le monde, rendons un vibrant hommage à ces voix éteintes qui ont fait les plus beaux jours de la musique sénégalaise, avant de nous quitter dans des conditions particulièrement difficiles...
Dakaractu
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08/06/2014
Succès à St Louis
Affluence touristique à la 22e édition du Festival de jazz : les hôteliers se frottent les mains.
C’est le grand rush touristique à Saint-Louis, à l’occasion de cette 22e édition du Festival international de Jazz de Saint-Louis. Les professionnels, satisfaits de la forte affluence, expriment leur satisfaction.
« Les retombées du Festival de jazz sont visibles. Cela a été laborieux pour les premières journées où nous avions atteint un taux d’occupation de l’ordre de 56 à 65 %. Aujourd’hui, nous sommes à 98 % et nous pensons qu’avant la fin du Festival, nous pourrons atteindre 100% », explique Doudou Diop, directeur de l’exploitation de l’hôtel Le Rogniat.
« Ce sont des retombées très positives et nous attendons des opérations de ce genre à Saint-Louis. Cette une bonne réussite. Si nous arrivons à répéter des situations de ce genre, le tourisme va s’en sortir cette année », a-t-il ajouté.
Pour lui, le festival peut booster le tourisme à Saint-Louis et constitue un acquis à préserver.
« Je travaille avec une clientèle de société, mais avec le Festival de jazz reçu beaucoup de touristes européens qui sont venus qui prennent des chambres et la restauration. C’est assez important, surtout au mois de juin où le tourisme se dirige vers une période basse », note le directeur Diop.
NDAR INFO
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22/04/2014
Miss Sine-Saloum, c'est dans moins de 15 jours!
Interview de Lionel Lopez
Tout le Delta du Saloum est déjà en route vers la 5ème édition de Miss Sine Saloum, un événement phare qui s’est imposé à force de talent et de créativité dans le « Top Events » sénégalais.
Les promoteurs, le couple Lena et Lionel, ont lancé le concept en 2010 avec comme seule ressource leur amour pour la beauté et la vitalité culturelle du Delta du Saloum, classé patrimoine mondial de l’Unesco en 2011.
L’éloquence et la force du label étaient suffisantes pour baliser la voie du succès.
Lionel Lopez raconte…
Comment présentez-vous la promotion 2014 de Miss Sine - Saloum et quelles qualités cherchez-vous à promouvoir en priorité chez les candidates et la région?
Il est bon de préciser d’abord que Miss Sine Saloum dont c’est la 5° édition, est plus qu’une simple élection de Miss comme cela se passe partout ; indépendant de MISS Sénégal, notre événement est devenu au fil du temps un levier promotionnel, culturel et social incontournable attendu annuellement par tout un territoire.
Avec le concours de l’ensemble des autorités de la région, le Conseil régional de Fatick notamment, la dernière édition avait réunis plus de 600 personnes à Ndangane, une petite ville de 1500 habitants, un véritable exploit.
Le choix des candidates n’a pas été facile. Nous n’avons finalement retenu que 12 finalistes sur près de 130 filles reçues en casting sur les critères de sélection suivants : être naturellement originaire de la région, taille 1.70 m minimum avec une bonne élocution et bien sûr, être majeures.
Cette année, elles nous viennent de Toubacouta, de Fatick, Kaolack, Foundioune, Djilor, et Sokone. La grande majorité de nos candidates qui ont participé les années précédentes ont fait carrière dans le mannequinat, le stylisme, ou la coiffure.
Avec l’appui de nos nombreux partenaires, nous veillons tout particulièrement à motiver et accompagner les candidates par une prise en charge correcte de leurs frais de déplacements, et de leur hébergement en pension complète.
A la fin du concours, elles reçoivent toutes une prime financière, ainsi que de nombreux cadeaux (séjours offerts dans des hôtels, bons d’achats…).
Cette promotion 2014 est exceptionnelle, car les meilleures que nous avons retenues nous viennent de loin et sont représentatives de notre magnifique région.
Quelles sont les dispositions mises en place pour la couverture médiatique de l'événement?
En 2010, nous avons démarré la 1° édition de manière artisanale. Mais grâce à la présence de quelques sites people, l’évènement a gagné en notoriété à Dakar et nous avons ainsi été contactés par de nombreux Médias.
En 2012, la RTS nous a offert la première couverture télé et depuis nous avons l’appui d’une large couverture médiatique. Cette année, la TFM sera également présente, ainsi que la presse écrite.
Avec Queen Biz, en concert exclusif pour la première fois dans le Saloum, il est certain que le Buzz est garanti.
Qu'est ce qui fait le charme touristique de la région et quelles activités comptez-vous proposer aux visiteurs?
Notre région a été classée au patrimoine mondial de l’UNESCO en octobre 2011, avec une diversité exceptionnelle de paysages, de flore et de faune, bref un paradis pour les amoureux du calme, de la nature, de la pêche et des oiseaux. Avec les nouvelles infrastructures, nous ne sommes plus qu’à 2h15 de Dakar et 1h15 de Saly pour les weekendistes. Au niveau des activités, en dehors de la visite de la Région (Joal Fadiouth et l’île aux coquillages, Palmarin vers l’océan, marchés hebdomadaires……..), nous proposons de nombreuses activités: balades et pêches en pirogue, sorties quad, ballades en calèches, baptêmes de l’air en Autogires (au départ de Saly).
Quels sont les temps forts du programme de cette année ?
La manifestation se déroule cette année sur tout le weekend du vendredi 2 au dimanche 4 mai, avec en point d’orgue la soirée du samedi 3 mai avec des moyens techniques énormes: écran géant, feux d’artifice…
Le volet social impactera largement sur les populations avec notamment la consultation médicale gratuite avec dons de médicaments le vendredi 2, distribution de fournitures scolaires sur l’île de Mar Lodj le dimanche 4 à l’occasion de la célèbre messe aux Tam-tams.
L’attraction culturelle sera le concert en exclusivité de Queen BIZ, une artiste de renommée nationale qui se déplace pour la première fois dans le Saloum, et le bouquet final offert par le show de nos candidates ; c’est un plateau exceptionnel de portée nationale et internationale grâce à la couverture de la crème de notre environnement médiatique : RTS, TFM, seneweb, 221, Teral Travel, la presse écrite et people
Avez-vous une offre de séjour spéciale pour la demande nationale?
Notre réceptif, « Les Cordons Bleus », est une structure de dimension familiale (3*), que nous adaptons à toutes les demandes. Nos tarifs publics sont consultables sur notre site : www.lescordons-bleus.com
TeralTravel
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16/09/2011
Tapha Somone
Moustapha Fabouré, musicien : La voix montante de la Petite Côte
S’il existe des jeunes musiciens sénégalais capables de prendre la relève de demain, Moustapha Fabouré dit ‘Tapha Somone’ en fait bien partie. Cet artiste, qui a préféré la guitare à la craie, est devenu aujourd’hui l’un des musiciens les plus en vue sur la Petite Côte.
Taille moyenne, cheveux en dreadlocks, Moustapha Fabouré dit ‘Tapha Somone’ fait aujourd’hui la fierté des habitants de la Somone, et au-delà de la Petite Côte. Une localité qu’il a découverte un jour en venant rendre visite à un parent malade. C’est la découverte de la Somone qui fera, qu’au bout de deux ans d’enseignement en banlieue dakaroise, il abandonne la craie pour se consacrer à sa passion favorite : la musique. Un choix qui n’a pas été facile. ‘Quand j’ai décidé de quitter l’enseignement pour la musique, beaucoup de gens disaient que je ne voulais pas travailler et que j’optais pour la facilité’, fait-il remarquer.
Tout en assumant son choix de s’adonner à la musique, il quitte Dakar pour déposer sa valise à la Somone où il avait commencé à nouer des relations avec des artistes locaux. Ainsi, commence pour lui une nouvelle vie, sur fond d’un nouveau défi. Celui de ne pas donner raison à ses détracteurs. ‘Même si, j’ai toujours voulu faire la musique depuis l’école primaire, ce n’était pas du tout facile pour moi de laisser l’enseignement’, a-t-il rappelé.
Armé de sa guitare, il sillonne les bars et restaurants de la Somone, de Ngaparou et de la station balnéaire de Saly. Il commence alors à connaître le goût du succès et à se faire un nom. En 2005, il met en place son groupe Somone acoustik avec à la clef un premier album intitulé Emigré. Sur le choix du titre de l’album, il explique : ‘Vous savez, j’évolue dans une zone très touristique et la plupart des jeunes qui y vivent, ne pensent qu’à aller en Europe par tous les moyens. Avec cet album, je voulais juste non pas les décourager mais les demander de rester et de construire le pays’. Avec un style musical varié, l’album, tiré à 1 500 exemplaires, fut apprécié par le public.Après ce succès, ‘Tapha Somone’ enchaîne tournées et sorties sur les radios.
Aujourd’hui, Tapha et son groupe s’activent dans l’enregistrement de leur second album qui aura comme titre : Mon Président. Un appel à la paix en Casamance et aussi au président de la République pour des élections transparentes et apaisées.
Charles Malick SARR
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10/06/2010
Bob Sinclar à Dakar

C’est déjà les vacances et cet été Dakar reçoit un DJ à la renommée internationale : Bob Sinclar sera accompagné de Big Ali à l’hôtel Méridien Président le 29 juin 2010 à partir de 21h.L’atmosphère festive de Dakar se fait déjà ressentir avec la venue de Bob Sinclar à Dakar. Au programme de cette soirée :- En première partie de soirée : Carlos Fauvrelle (Barcelona) et Dj Massimino (Roma)- A 23h : Bob Sinclar et Big Ali en Live pour un show de 3hLes tickets sont vendus à 30.000 Fcfa hors boisson et 50.000 Fcfa ( coupe de champagne et une place assise dans un salon) .Points de vente :- Hôtel Méridien Président (tous les jours a partir de 14h30 jusqu’a 20h30) site: http://www.au-senegal.com/-Le-Meridien-President-Dakar-.h...- Restaurant Le Cozy (8, rue Ramez Bourgi) aux heures d’ouvertureInfoline : (00221)77 818 99 88
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11/04/2010
Mamadou Diop
Superbe chanson, "Sénégal", de Mamadou Diop, artiste Sénégalais vivant aux Etats Unis. Extrait de son album "Djiby"
(Pour couper l'illustration musicale de ce clog et écouter la chanson, coupez le lecteur musical tout en bas de la colonne de droite)
L'illustration de ce clip est réalisée à partir de photos du site www.salysenegal.net
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25/01/2010
Le nouveau Youssou N'Dour est sorti

La vedette internationale de la musique Sénégalaise, Youssou N’Dour a sorti un nouvel album sur le marché. La chanson phare de l’album ”Salangne Salangne” au ryhtme très dansant fait chavirer plus d’un des inconditionnels fans de Youssou N’Dour.
A travers ce titre, Youssou chante l’amour en mettant l’accent sur le fait que chaque individu a le droit de connaitre l’amour et de la vivre. A part, “Salangne Salangne”, qui est le seul nouveau titre, l’album comporte des remix de ses chansons des années 80.
Le roi du Mbalax, selon son chargé de production, Pathé Dia, a voulu satisfaire les nombreux fans qui réclamaient, lors de ses soirées dans la mythique boite du “Thiossane”, les chansons des années 80. Ainsi, l’album contient sept anciens titres qui sont: “Atou” (classique des années 80) “Leth Ma” (Eclaire moi), “Less”, “Ndakaru” (Hommage à la ville de Dakar), “Sama Dom” (Hommage à l’enfant), “Lima Wessu” (souvenirs du passé) et “Touki” (Le voyage).
Aux dernières nouvelles, notre You national, préparerait un disque reggae en hommage à Bob Marley, qui sortira au mois de février prochain. En attendant, dansez au ryhtme de “Salangne Salangne” à travers le clip vidéo. (voir le lien ci-dessous)
http://www.youtube.co/watch?v=gECZ6KDRU9M
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23/01/2010
Dakar en chanson
(pour écouter la chanson, coupez le chanson de fond sonore en allant cliquer tout en bas de la colonne de droite de ce blog)
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08/10/2009
Festival du Sahel au Sénégal
http://www.festivaldusahel.com

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Le Festival du Sahel au Sénégal

Pour des nuits musicales dans les dunes du SénégalDernier né des festivals africains, le Festival du Sahel s’ouvre au cœur du désert de Lompoul pour sa première édition. Chanteurs, musiciens, danseurs mettent la richesse culturelle du Sahel à l’honneur durant trois jours de réjouissances qui vous rendront accros de musique afro ! Pour parcourir les plus beaux paysages du nord Sénégal et vibrer au son du balafon, embarquez pour le nouveau voyage festif de Point-Afrique ! Au large de Dakar, dans un décor de façades pastel, l’île de Gorée et la Maison des Esclaves vous mènent sur les traces du passé. Votre route se poursuit sur les rives du lac Retba, immense lagon aux reflets roses encerclé de dunes ocre, qui dévoile sous le soleil toutes ses nuances colorées. En calèche, vous parcourez les rues de Saint-Louis, dont l’architecture et la Culture témoignent d’un prestigieux passé et vous bercent dans une atmosphère unique. Dans le Parc ornithologique du Djoudj, se déploient flamands roses, pélicans blancs, oies de Gambie et autres cormorans. L’immersion nature continue...Vous rejoignez les dunes dorées du désert de Lompoul où vous attendent un thé de bienvenue et de confortables khaïmas aménagées. Premiers accords, premières vibrations... l’heure du festival a sonné ! Dans un vibrant hommage au Sahel, les artistes venus du Sénégal, du Niger, du Mali et de Mauritanie se succèdent jusqu’au bout de la nuit. Le lendemain, ateliers de percussions, cours de danse africaine, randonnée dans les dunes, baignades, farniente sur la plage... vous profitez d’une journée multi-activités avant de vivre une seconde soirée de concerts endiablés !Le Festival du Sahel9 jours à partir de 1 435 euros TTC / personneDépart le 15 novembre 2009Vols depuis Paris et MarseilleHébergement en hôtel et campement pendant le festivalPlus d'infos: http://www.point-afrique.com/circuits/circuit.php?R_IdP=348
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25/03/2009
festival Banlieue rythme à Dakar

La neuvième édition du festival “Banlieue rythme” se déroulera du 22 avril au 3 mai à Dakar, a déclaré mardi, le directeur artistique de la manifestation, Ousmane Faye.S’exprimant à Dakar au cours d’une conférence de presse, il a indiqué que le festival sera marqué par plusieurs innovations, dont une émission télévisée intitulée “La banlieue a des ailes” qui sera diffusée sur une chaîne locale, un forum sur le développement, des débats sur l’impact de la musique sur l’économie informelle et l’importance des technologies de l’information et de la communication (TIC) dans la promotion de la culture.
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16/01/2009
SÉNÉGAL • Le hip-hop à la rescousse du français
SÉNÉGAL • Le hip-hop à la rescousse du français
Le rap poétique est une façon intéressante de redonner du lustre à l'enseignement du français dans les écoles sénégalaises – telle est la conviction d'un conseiller pédagogique
Face à l'ampleur de la baisse du niveau du français, le conseiller pédagogique de l'Inspection d'académie de Kolda [une ville du sud du Sénégal] Tidiane Sylla entend vulgariser un outil pédagogique articulé autour de la musique rap pour la résurrection de la poésie à l'école. Dans le cadre des rencontres hip-hop initiées par l'Institut culturel français Léopold Sédar Senghor de Dakar, il animait le 9 janvier dernier une conférence centrée sur la pédagogie du rap.
Ce nouveau concept de rap poétique permet au professeur de français de jauger la compétence linguistique de l'élève, gage de bonnes dispositions communicationnelles. L'avantage du rap est aussi qu'il autorise l'étude des textes ayant un soubassement culturel francophone, ajoute Sylla, conformément à la loi d'orientation de l'éducation de 1993. Selon le conférencier, les élèves étudient depuis longtemps des textes qui reflètent des réalités sociales d'ailleurs ou d'une époque révolue, ce qui n'aiguise guère leur appétit.
Les rappeurs, en revanche, abordent des thématiques qui reflètent leurs angoisses, leurs joies et leurs aspirations au mieux-être. L'analyse grammaticale et lexicale des textes peut révéler un intérêt comparable aux poèmes classiques. "Les élèves ont des prérequis du fait que leur génération a eu le privilège d'intérioriser la culture hip-hop." L'esthétique du rap est à chercher dans les sonorités. Elles suscitent un effort d'écoute qui fait défaut aux textes classiques. En atteste le célèbre vers de Verlaine qui prône "de la musique avant toute chose". Les élèves les plus réticents à lever le doigt s'expriment quand il s'agit de parler du rap. La communication devient plus facile à établir. S'appuyant sur Senghor et Homère, Emmanuel Faye, le modérateur de cette rencontre, abonde dans ce sens en soutenant que "le poème n'est accompli que s'il devient chant et musique".
Il revient aux professeurs de français de calquer leur méthodologie sur celle de leurs collègues enseignants d'anglais qui incitent leurs élèves à découvrir des célébrités comme Bob Marley ou des grands noms du rap ou du jazz. Ces enseignants font leurs cours à l'aide de la musique anglophone, ce qui a entraîné une véritable passion chez les jeunes.
Le rap est donc un instrument qu'on peut utiliser pour la renaissance de la poésie à l'école. Nombre de participants [à cette rencontre] ont regretté la mort des séances de récitation, qui étaient des moments pédagogiquement uniques. En outre, l'enseignant doit adopter une posture d'accompagnateur qui doit chercher la corrélation entre les grands courants littéraires et la musique rap, afin de montrer le rapport entre les rappeurs, dont les textes constituent un instrument de revendication sociale, et le réalisme du XIXe siècle.
Birame Faye
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13/01/2009
NOUVEL ALBUM DE SEYNABOU Diop (Sénégal)

Seynabou Diop, l’ex-danseuse du groupe « Touré Kunda » vient de sortir sur le marché un album intitulé « Aduna » qui veut simplement dire la vie. Dans cet opus de huit titres, l’artiste revisite son vécu. En somme l’album rend compte de ses expériences présentes et passées.L’ex-danseuse du groupe Touré Kunda vient de sortir son deuxième album solo. « Aduna » qui veut dire la vie, fait suite au 45 tours intitulés Bamboula sorti en 1987. Dans ce nouvel album Seynabou Diop parle de la vie, des enfants, de Dieu, de la société, de ses amis, ainsi que des comportements de notre société surtout le coté assez social et critique de l’Afrique. « J’ai chanté à travers l’album ce que je ressens de la vie. En fait, mes chansons sortent de moi. Il y a un peu de bibliographie parce que l’on ne me connaît pas très bien au Sénégal. J’explique aux gens d’où je viens, ce que je fais. C’est tout un ensemble de ce que j’ai vécu », nous confie l’ancienne sociétaire du ballet « Lemba ». Sorti en fin décembre « Aduna » est composé de huit titres avec des rythmes très variés notamment la salsa, le reggae, le jazz, djambadon, funky, house music.« Coupé décalé », le premier titre de cet opus, fait la présentation des origines ivoiriennes de l’artiste. Le deuxième titre qui est intitulé « nabou système » est une chanson qui lance une nouvelle mode de danse au Sénégal qui se nomme à droite, à gauche.« Aduna » (la vie) qui est en même temps le titre de l’album parle des enfants en situation difficile, de la vie des gens qui sont un peu perdus mais aussi ceux qui ont réussi. À travers la chanson « femme libérée », Nabou Diop montre aux Sénégalais qu’elle est une femme libre d’esprit, sans contrainte. « Thiame diam » qui est chanté en reggae critique ceux qui regardent les autres de travers, les fainéants. Dans « Yorko », l’artiste parle des moments de malheurs et de souffrances avec un style de jazz. « Yalla » est un appel au bon Dieu pour un secours aux enfants défavorisés.« Amine » parle des rapports entre amis et le manque de savoir-vivre entre êtres humains. Et le dernier titre « Africa » est, quant à lui, une chanson qui critique vertement l’Afrique et de la méchanceté qui prévaut dans les rapports humains.Pour la promotion de cet album, Seynabou Diop envisage dans un mois de faire une tournée au niveau national. Et la recette de la vente de cet opus va permettre à cette dernière de venir en aide les enfants en situation difficile notamment les enfants de la rue.
Francesca MBAYE
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02/01/2009
Sexy, Facoly sort son nouvel album

Elle frappe d’emblée par son style provocateur. La chanteuse Facoly, qui vient de sortir son deuxième album, est une jeune femme qui assume son look et veut imposer sa griffe. Rencontre‘Le look sexy, c’est mon style. Je ne vais pas leurrer les gens en jouant à la ‘Ibadou’ (fille voilée), la fausse Ibadou’. Non ! je m’habille sexy. L’habit ne fait pas le moine’. Ces propos sont de la chanteuse Facoly. Elle s’exprimait mardi dernier, en marge du point de presse de lancement de son second album intitulé Trahison. Facoly a un look d’enfer. De petits hauts ‘jumbax out’ (nombril en l’air), des shorts, robes moulantes, entre autres tenues, tout y passe pour mettre en valeur sa silhouette svelte. ‘Chez moi, je suis en short avec mes enfants, et cela ne fait pas de moi, une femme aux mœurs légères’, se défend-t-elle. Teint clair, taille moyenne, Fatou Goudiaby, est native de la région naturelle de Casamance. Artiste, elle l’est, puisque qu’elle ne fait pas que chanter.Facoly danse aussi sur scène. ‘J’étais danseuse de ballet dans les groupes Bamboula et Africa’ informe-t-elle. Sa passion pour la danse a eu raison de ses études : ‘Je séchais les cours pour aller danser au Centre Culturel Blaise Senghor de Dakar. Et, c’est à travers le ballet que j’ai commencé à chanter jusqu’à la sortie de ma première production. ’ Elle tourne le dos aux études en classe de quatrième secondaire. ‘Cette décision a irrité mes parents, se souvient la chanteuse. Ils ont eu du mal à comprendre que je laisse tomber mes études pour devenir chanteuse. Pour eux, être chanteuse est un métier de p… C’est pourquoi mes débuts dans la chanson étaient très difficiles, même si, aujourd’hui, ils sont mes premiers fans’. Ce n’est pas un hasard si Facoly a repris la chanson Show me the way (‘Montre-moi le chemin’) de Papa Wemba. ‘Quand j’ai voulu que l’on me montre le chemin, il n’y avait personne’, explique-t-elle. Elle s’est adonnée à la danse pendant cinq ans, devenant par la suite maîtresse de ballet. Revenant sur cette étape de sa vie, elle confie : ‘Un jour, on nous a emmenés pour un spectacle à Mbour, là, j’ai vu qu’il y avait beaucoup d’hôtels. Puisque mes parents m’avaient mise dehors, j’étais obligée de partir à Saly m’y installer. J’ai commencé à bosser. J’ai été serveuse et par la suite Dieu a fait que j’ai eu mon hôtel à Saly’. Facoly n’est pas issue d’une famille de musiciens. ‘La chanson c’est un don. Les rythmes me viennent la nuit, les textes aussi ’, avance-t-elle.Elle s’est révélée au grand public l’année dernière, avec sa première production Yaw la done xaar (‘C’est toi que j’attendais’, en wolof ). Sa discographie vient donc de s’enrichir ce nouvel album. Un opus qu’elle a présenté à la presse, mardi dernier, dans un restaurant de la place. Trahison, titre de l’album riche de huit morceaux, explique comment l’argent peut détériorer les relations amicales. Elle chante aussi Casamance, sa terre natale, un cri du cœur pour le retour de la paix dans cette partie sud du Sénégal. Ce produit, fruit d’une année et demie de travail, est un cocktail musical allant du mbalax au zouk, en passant par l’afro-beat. ‘C’est un album d’ouverture. Et à la demande des fans, j’ai repris la chanson Yaw la done xaar en version mbalax. C’est la première fois qu’un Diola fait du mbalax’, déclare la chanteuse. ‘Je veux être la “Obama” de la musique sénégalaise’, plaisante-t-elle.Pour la promotion de ce nouveau produit, Facoly compte, animer des soirées live à Dakar, en plus d’une tournée dans les régions et dans plusieurs pays africains.
Sabelle CISSE
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29/11/2008
Tajabone (Ismaël Lô)
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21/11/2008
Jammu Africa
Pour se reposer un peu de l'actualité...
Vous pouvez retrouver d'autres clips sur: http://fr.youtube.com/profile?user=Yveslebelge&view=v...
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06/11/2008
Photo-clip "Toucouleur" Pierre Vassiliu
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05/11/2008
Photo-clip "images du Sénégal"
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22/08/2008
Frères Guissé: nouvel album!
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18/03/2008
Axel Red à Dakar
La chanteuse belge Axelle Red à Dakar pour le Gala de la Francophonie
La chanteuse belge Axelle Red va animer mercredi, au Théâtre national Daniel Sorano de Dakar, le Gala de la Francophonie organisé par l’Institut français Léopold Sédar Senghor, selon un communiqué de presse du centre culturel français transmis lundi à la PANA.
Cette manifestation entre dans le cadre de la célébration de la Journée de la Francophonie, précise la même source.De son vrai nom Fabienne Demal, cette artiste (auteur, compositeur et interprète) interprétera ses plus grands succès, ainsi que des tubes extraits de son dernier album.
Depuis 1993, année de la sortie de son premier album, Axelle Red est devenue une grande star dont les consécrations se multiplient.
En 1998, elle avait été choisie, avec la star de la musique sénégalaise Youssou Ndour, pour chanter l`hymne de la Coupe du monde de football ; en 1999 elle obtient "la Victoire de la Musique" de la meilleure interprète, et en 2003 son duo avec Renaud, “Manhattan- Kaboul", est récompensé par la "Victoire de la meilleure chanson".
Avant son spectacle, Axelle Red animera, mercredi matin, un point de presse dans les locaux de l’Institut français.
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17/09/2007
Nouvel album de Youssou N' Dour
Sénégal: Youssou Ndour offre "Rokku Mi Rokka", un nouvel album en fin octobre

Le chanteur Youssou Ndour présentera le 29 octobre prochain à Paris un nouvel album intitulé "Rokku Mi Rokka (Give And Take)" qui signifie "donner et recevoir" en pulaar, une langue commune à l'ethnie peul et parlée dans plusieurs pays africains dont le Sénégal, indique le site de Sentoo, portail de Sonatel.
"Le chanteur lui-même reconnaît vouloir faire un clin d'oeil à cette partie du Sénégal et à ses habitants à travers son huitième album international", souligne le site visité dimanche à l'Agence de presse sénégalaise.
Youssou Ndour avait sorti en avril dernier au Sénégal "Alsaama Day" - un mélange de mandingue et d'anglais pour dire bonjour -, un opus de huit titres constituant une ébauche de "Rokku Mi Rokka".
A part le nom du disque, explique Sentoo, Ndour titre un de ses morceaux "Pullo Ardo" et "décline 'Sama Gàmmu', 'Dabbaax' et "Sportif" dans un style musical très proche du registre acoustique de Baaba Maal, icône de la musique pulaar au Sénégal et en Afrique".
S'y ajoute "l'apport du guitariste feu Ali Farka Touré, invité par le disque d'or sénégalais et qui a teinté les morceaux 'Létt Ma" et 'Baay Faal' de forts accents peuls et mauresques qui fait de cette galette une belle surprise musicale très sahélienne".
C'est "un vrai swing nomade propre aux peuples éleveurs de cette région sémi-désertique du continent", commente le portail relevant que la star africaine rend hommage à la société sénégalaise et au continent africain en général et la culture hal pulaar ou peul en particulier, très présente au nord, à l'est et au sud-est du Sénégal.
En outre, pour le premier single extrait de cet opus, "Wake Up", Youssou Ndour retrouve sa partenaire fétiche Neneh Cherry avec qui il avait connu un succès planétaire pour le titre "7 Seconds" en 1994 (2 millions de copies vendues).
Il y a aussi "4-4-44", "Bàjjan", "Xel" et "Tukki" qui viennent compléter la liste de cette nouvelle sortie de Youssou Ndour qui s'apparente déjà à "un futur carton", assure Sentoo.
Dans le passé, le "roi du mballax" que le magazine américain Time considère comme l'une des cent personnalités les plus influentes au monde, a collaboré avec de nombreux artistes comme Sting, Peter Gabriel, Tracy Chapman, Paul Simon, Axelle Red, Wyclef Jean (ex-Fugees), ou encore Dido.
Youssou Ndour a composé, en 1998, la musique du film d'animation "Kirikou et la sorcière" et "La Cour des Grands", hymne de la Coupe du monde de football disputée la même année en France. Il a remporté de nombreux prix dont celui du meilleur artiste africain au Kora Awards (1996). En février 2005, il a été récompensé d'un Grammy Award pour son inclassable album "Egypt" dans la catégorie meilleur album de Musiques du monde.
Youssou Ndour est ambassadeur de bonne volonté du Fonds des Nations unies pour l'enfance (Unicef) et du Bureau international du travail (BIT). Il a mis sur pied une maison de production Jololi, le studio Xippi, et le groupe de presse Futurs Médias.
Adc
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24/11/2006
Viviane Ndour à Saly
C’est dans les pubs de la station balnéaire de Saly à Mbour, ville qui l’a vue naître, que Viviane a fait ses premiers pas dans la musique. Un jour de 1993 elle a rejoint comme choriste le 'Super Etoile' de Youssou Ndour, groupe le plus populaire du Sénégal. Six ans plus tard, son premier album solo « Entre nous » avec le hit « Sama Néné » est sur toutes les lèvres quelques jours seulement après sa sortie.
Sa musique faite d’un mélange de sonorités traditionnelles et modernes ont fini de l’installer au firmament de la scène musicale Sénégalaise et Africaine. En 1999, Viviane confirme tout son talent avec l’album «Nature» aux mélodies qui mettent en valeur sa voix cristalline et mélodieuse.
L’année suivante, avec son groupe fraîchement créé le "Jolof Band" elle sort un troisième album, "Le Show" et fait son premier World Tour qui l’amène d’Afrique, en Europe et en Amérique. Sa dernière production « Man Diarra » connaît un succès éclatant sur le marché.
A la veille de sa tournée Américaine et Européenne la reine du Jolof Band a bien voulu se confier à votre magazine : Interview exclusive !
221 : Quelles sont tes sources d’inspiration ?
V.N. : Je m’inspire de tout ; mon mari et moi discutons sur des thèmes que nous trouvons intéressants avant d’écrire les textes.
221 : Te considères-tu comme une ambassadrice de la culture Sénégalaise?
V.N. : Je suis Sénégalaise et bien ancrée dans mes valeurs seulement ma musique est faite d’ouverture, de métissage pour mieux toucher tout le
monde, explorer de nouvelles frontières.
221 : Depuis que l’on t’a accusé de plagiat tu as décidé de travailler tes propres textes ?
V.N. : En tant que chanteuse de variétés, j’écoute beaucoup de musiques et je reprends des titres d'autrui, un fait acceptable dans le show-biz à mon avis. On a créé toute une polémique autour du morceau de El hadj Faye je ne m’explique pas pourquoi. Aujourd’hui, si c’était à refaire je n’hésiterai pas; ce n’est ni faute de textes ni de mélodies.
221 : On te reproche ton coté « provoc’ » alors
que tu es une femme mariée ?
V.N. : Lorsqu'on est constamment sous les projecteurs il faut accepter de perdre un peu de son intimité. C'est le prix à payer ; je n’ai pas 40 ans, ne fais pas des chants religieux, je suis jeune et fais de la musique moderne alors ne me demandez pas de ranger mes tenues sexy au placard même si on est au Sénégal. D’ailleurs, je suis consciente d’être un modèle pour beaucoup de jeunes ; Voyez, j’ai adopté les shorts et toutes les filles ont adopté. C’est la grande tendance du moment.
221 : Certains te trouvent superficielle lorsqu’ il
s’agit de défendre tes idées…
V.N. : Je ne suis pas là pour faire des discours interminables ni de la propagande ; j’essaie de convaincre par la qualité de mon travail c’est tout. C’est vrai que je n’ai pas des talents oratoires et j’estime même que je m’améliore avec le temps, n’empêche que j’ai la tête sur les épaules et je dis ce que j’ai à dire.
De but en blanc
221 : Tes origines ?
V.N. : Wolof et Libanais par mon père et Mauritanienne et Bambara par ma mère.
221 : Le prénom Mame Diarra ?
V.N. : Il y 13 ans, Serigne Saliou M’backé m’a converti à l’islam et m’a baptisé ainsi.
221 : Es-tu séductrice ?
V.N. : Dieu m’a ainsi faite et je crois que même vieille, je garderais mon charme.
221 : ce que tu aimerais changer en toi ?
V.N. : Rien !221 : Ta musique à l’extérieur ?
V.N. : J’affiche toujours plein lors des concerts en Europe et aux USA; c’est extraordinaire !
221 : En dehors de la musique une autre passion ?
V.N. : Le cinéma oui, je vous réserve des surprises.
221 : Lequel de tes albums t’a le plus marqué ?
V.N. : Le tout premier ainsi que le dernier Man Diarra qui a été très bien accueilli.
221 : Tes projets ?
V.N. : Une tournée Américaine et Européenne;
l’anniversaire du groupe au mois d’août et plein d’autres surprises.
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21/11/2006
France Gall et le Sénégal

Cette interview date de novembre 2002, après la catastrophe du Joola. La négresse blanche se confie à Fodé Sylla :
France Gall : C'est une belle idée que le Nord et le Sud se rejoignent à nouveau
Echange direct entre amoureux du Sénégal. Quand la chanteuse rencontre le député européen Fodé Sylla.
Fodé Sylla. Quelle a été votre première réaction quand vous avez appris le naufrage du Joola ?
France Gall. On n'a pas su tout de suite qu'il y avait mille deux cents personnes noyées. Au départ, les chiffres n'étaient pas aussi énormes. Comme après les attentats des Twins Towers, à New York, ce serait bien que la tragédie du Joola participe d'une prise de conscience des Africains aussi énorme que celle vécue par les Américains. Mais je suis pessimiste, parce que les Sénégalais sont des gens qui souffrent déjà beaucoup. Ils sont habitués à la dureté de la vie. C'est un pays où les banques ne fabriquent pas de monnaie par exemple. Il n'y a personne dans le gouvernement qui dit : " Il faut que tout le monde puisse avoir des petites coupures de 500 ou 1 000 francs CFA (1,5 euro). " C'est un détail, mais ça pourrit leur vie. Quand on veut acheter un produit, on ne peut pas rendre la monnaie. Ça freine les échanges économiques de la rue. L'Etat devrait faire en sorte que les rouages tournent. C'est un exemple des dysfonctionnements basiques qu'on rencontre là-bas.
Fodé Sylla. En même temps, il y a plein d'écrivains, des artistes, des membres de la société civile sénégalaise qui ont commencé à réagir, le président du Sénégal a dit qu'il se sentait responsable... Il n'y a peut-être pas de prise de conscience de la population, mais ne croyez-vous pas qu'il y en a une dans les classes intermédiaires ?
France Gall. Il y a bien sûr une prise de conscience des classes intermédiaires et du président Abdoulaye Wade. Mais les gens doivent penser à ce qu'ils vont manger et comment les choses vont se passer dans les vingt-quatre heures qui viennent, comment se soigner, comment se rendre à l'école. Ainsi, il y a peu de transports en commun, les routes sont dans un état lamentable, ajoutez à cela la corruption dans tous les domaines. C'est une chose qui montre l'état général du Sénégal. C'est un pays entier qui veut travailler, qui veut vivre décemment. Les Sénégalais sont des gens très courageux. Et ils sont là à attendre qu'on leur donne du travail. C'est insupportable. Un gouvernement, quel qu'il soit, qui ne donne pas de travail à son peuple, c'est un vrai drame.
Fodé Sylla. Vous allez souvent au Sénégal ?
France Gall. Mon premier voyage là-bas remonte à 1969. Je n'ai pas aimé parce que je n'ai rien compris. J'avais dix-huit ans, j'y suis allée comme n'importe quel touriste. J'ai commencé à sortir mon appareil photo pour prendre des clichés, tout de suite... On m'a fait comprendre qu'on n'avait pas à faire ça. J'ai fait mon éducation directement sur le terrain. Je les comprends tellement maintenant. Le Sénégal, j'y prends mes quartiers d'hiver. Les périodes de Noël sont tellement douloureuses pour moi, que c'est le seul endroit où je peux les vivre sereinement.
Fodé Sylla. Que faudrait-il faire pour que l'idée d'un bateau pour le Sénégal puisse être crédible ?
France Gall. J'aime l'idée que
Fodé Sylla. Quel message avez-vous envie de leur adresser ?
France Gall. Il faut que ce bateau fasse du bien aux gens. Le voyage dure sept jours entre Dakar et Ziguinchor. Est-ce que ça ne pourrait pas, par exemple, être un bateau-hôpital ? On pourrait y apprendre des choses, comment éviter d'attraper le sida, comment se protéger du paludisme et beaucoup d'autres choses encore. Il y a là quelques idées et des gens formidables. On tient à ce que ce bateau existe. Peut-être peut-il apporter plus qu'un seul moyen de transport. J'aurai envie de leur dire : " Que ce serait dommage de passer à côté d'une occasion de donner. "
Victor Hache/Fode Sylla/L’humanité
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