Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Culture Culture Culture Culture PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal sorties dans l'espace Culture Cinéma Terminator Genisys: l'intelligence artificielle se réveille au cinéma Matrix. Un monde apocalyptique contrôlé par les machines. -- Les intelligences artificielles vont-elles détruire les hommes? Alors que la bande-annonce de Terminator Genisys remet à l'ordre du jour la lutte à mort entre les humains et les machines commandées par le réseau Skynet, le célèbre astrophysicien Stephen Hawking a affirmé il y a peu que «le développement d'une l'intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine». La réalité rejoindrait-elle la fiction? -- Même son de cloche du côté d'Elon Musk, le fondateur de PayPal. «Je pense que nous devons être très prudents sur l'intelligence artificielle. Si je devais deviner ce qui pourrait être notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement l'IA». -- Cette crainte, le cinéma l'a déjà traduit à l'écran depuis de nombreuses décennies. L'IA, une menace pour l'homme L'exemple qui vient généralement à l'esprit lors que l'on évoque l'intelligence artificielle est I, Robot, qui permet au spectateur de prendre connaissance des trois lois robotiques. Introduites par l'auteur de science-fiction Isaac Asimov durant les années 1940, elles sont destinées à régir le comportement de l'intelligence artificielle vis-à-vis de l'homme. Des principes qui demeurent aujourd'hui encore à la base du développement de la robotique. Comment parler d'intelligence artificielle sans aborder le grand classique 2001, l'Odyssée de l'espace, au sein duquel HAL, le système informatique de Discovery One, se rebelle contre l'équipage de la mission spatiale, en proie à un conflit interne quasi-schizophrénique lié à une double programmation contradictoire? Il sera tout au long du film la source d'un sentiment d'oppression pour le spectateur, qui découvre à l'époque -en 1968- les potentiels dangers de la robotique. -- Idem avec Her de Spike Jonze, où un programme informatique ultramoderne se découvre des émotions et tombe amoureux de son utilisateur. Cette humanisation progressive de l'intelligence artificielle atteint un point d'orgue dans Génération Proteus. Au sein de ce film datant de 1977, Donald Cammell nous présente une machine, Proteus, bien trop aboutie. Si bien qu'elle cherchera à surpasser son statut de serviteur robotique et ira jusqu'à concevoir un enfant avec une humaine, dans le but de s'incarner dans le corps du nourrisson. Un «Cogito ergo sum» informatisé Ces films multiplient les interrogations vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Un robot sera-t-il un jour capable de penser comme un être humain? -- Bien qu'il ne soit pas humain, le réplicant a conscience de son existence et donc de sa fin. Un détail qui permet au film d'aborder le thème de l'intelligence artificielle sous un angle quasi-philosophique. Une manière de laisser le spectateur en pleine interrogation quant au futur de la robotique. -- Mais l'art peut inventer ce que la science ne crée pas». La rédaction vous conseille Guillaume Gosalbes Guillaume Gosalbes Auteur - Sa biographie 7 abonnés Ses derniers articles des policiers Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre Cinéma femmes Le réalisateur Paul Haggis accusé d'agressions sexuelles par quatre femmes famille aux habitants du Nord Weinstein du box-office américain Plus d'actualités Cinéma Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires benoit020 nimporte quoi. .