? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : les nouvelles machines à écrire «Aquarius», Iran, hackers. . -- la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse Intelligence artificielle : les nouvelles machines à écrire Par Erwan Cario — 21 mars 2017 à 20:26 Images générées par le programme Deep Dream de Google, développé à l’origine pour détecter des éléments dans une photographie. Mais on peut aussi l’utiliser «à l’envers» et lui demander d’optimiser des images à sa manière. -- En découlent de nombreuses applications sur lesquelles planchent des sociétés comme le pionnier de la traduction informatisée Systran. Il y a toujours un accent de science-fiction quand on parle d’intelligence artificielle (IA). Comme si ces deux mots n’avaient rien à faire ensemble en dehors d’un film de Spielberg. -- Il peut donc apprendre à distinguer des éléments dans une image, à choisir un coup à effectuer à partir d’une situation dans un jeu (que ce soit le go ou un jeu vidéo), à anticiper un mouvement en fonction de la topographie d’un terrain, ou encore à traduire un texte d’une langue dans une autre. La traduction est d’ailleurs, aux côtés de la reconnaissance d’images, l’un des défis historiques de l’intelligence artificielle. C’est sans doute le secteur qui est en train de vivre sa plus grande révolution technologique depuis les premiers systèmes de traduction assistée par ordinateur. -- A écouter Jean Senellart, directeur général de la société, on comprend l’importance de ce bouleversement technologique. Ce chercheur en linguistique informatique de formation, qui a rejoint Systran en 1999, semble fasciné par les promesses technologiques de l’intelligence artificielle : «Avec mon parcours, j’étais habitué à maîtriser mes outils. Aujourd’hui, je me retrouve à découvrir ce que les outils qu’on a développés peuvent faire.