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Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : Google lance un groupe de recherche européen sur l’apprentissage L’entreprise installe à Zurich une équipe notamment spécialisée sur le « deep learning », une technologie qui révolutionne depuis quelques années l’intelligence artificielle Le Monde | 17. 06. -- 2016 à 18h40 | Par Morgane Tual (Zurich, envoyée spéciale) 1800 personnes travaillent dans les bureaux de Google à Zurich. Espaces de travail design, cantine avec toboggan et salle de massage : c’est dans ses bureaux de Zurich, en Suisse, dont Google est si fier, qu’est installé le nouveau groupe de recherche consacré à l’intelligence artificielle mis en place par l’entreprise américaine. Lancée officiellement jeudi 16 juin, cette équipe d’ingénieurs se focalisera notamment sur l’apprentissage des machines, et plus particulièrement sur le « deep learning », une technologie qui a bouleversé le champ de l’intelligence artificielle ces dernières années. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle « Tout cela est tellement important pour moi, a affirmé Eric Schmidt, ancien PDG de Google et actuel président de sa maison mère Alphabet, par vidéoconférence devant les journalistes rassemblés pour l’occasion dans les locaux suisses du géant de Mountain View, en Californie. Nous mettons en œuvre cette technologie dans tous les aspects de nos opérations, même dans nos centres de données, pour améliorer nos techniques de refroidissement. Même les choses les plus routinières sont revues par cette technologie. » Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Après Google Brain, son équipe consacrée au « deep learning », et DeepMind, l’entreprise rachetée par Google et à l’origine d’AlphaGo, le premier programme capable de battre l’humain au jeu de go, cette nouvelle entité se présente comme le troisième grand pôle de recherche de l’entreprise sur l’intelligence artificielle et plus particulièrement sur l’apprentissage des machines (« machine learning »). Le premier est installé dans la Silicon Valley, le deuxième à Londres et le troisième dans son centre de Zurich, qui compte déjà 1 800 employés, dont une grande majorité d’ingénieurs. -- Toutes ces tâches sur lesquelles les humains sont très bons mais que les machines étaient incapables de réaliser sont soudain devenues possibles. » Lire aussi : L’intelligence artificielle sur tous les tableaux L’équipe de Zurich se focalisera sur trois principaux domaines. Le premier consiste à améliorer la compréhension et la production de langage naturel, afin de construire des applications capables de « comprendre » le langage et ne plus se contenter d’analyser des mots-clés. -- Et ce, pour aider les ordinateurs à mieux comprendre le langage. » Lire le décryptage : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Le troisième axe se focalisera exclusivement sur le « machine learning » et notamment sur… la tentative de le comprendre. -- On voudrait mieux comprendre comment ça marche, pour que nos ingénieurs puissent construire de nouveaux systèmes de manière plus efficaces en étant guidés par la théorie. » La mise en place de cette équipe intervient un an après le lancement du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook à Paris, à la tête duquel a été nommé Yann LeCun, l’un des pionniers et experts renommés du « deep learning ». Comme Google, les principales entreprises de la Silicon Valley investissent massivement dans ces technologies et communiquent abondamment sur leurs avancées. -- Des personnalités comme le physicien britannique Stephen Hawking ou le chef d’entreprise américain Elon Musk ont ainsi récemment exprimé leurs craintes concernant les risques potentiels de ces technologies. Une lettre ouverte, signée par des centaines de chercheurs du secteur, a elle aussi mis en garde en 2015 contre « les pièges » de l’intelligence artificielle. Depuis, le débat sur l’éthique de ces recherches est ouvert. Il reste toutefois encore balbutiant. Si DeepMind, dont l’objectif affiché est de « résoudre l’intelligence artificielle », dispose d’un comité d’éthique, la nouvelle équipe de Zurich n’a rien de tel. « Notre objectif est de faire de la recherche appliquée, l’horizon des problèmes sur lesquels on va travailler ici est d’un ou deux ans, explique Emmanuel Mogenet. Je vais essayer d’être le plus transparent possible sur ce que nous faisons, en partageant notre travail, en publiant nos articles en dehors de Google et en rendant nos outils une conversation informée avec tous les acteurs impliqués : les gens qui développent la technologie, les régulateurs, les associations, les politiciens, les philosophes… Il faut absolument qu’on discute. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent.