REFRESH(900 sec): -de-romans-a-l-eau-de-rose-pour-ameliorer-une-intelligence-artificielle Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Pourquoi Google se sert de romans à l’eau de rose pour améliorer une intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Pourquoi Google se sert de romans à l’eau de rose pour améliorer une intelligence artificielle Ce type de littérature, généralement peu considéré, permet au programme de s’exprimer de façon plus humaine et nuancée. Le Monde | 09. -- 05. 2016 à 15h13 | Par Morgane Tual Le programme d'intelligence artificielle se "nourrit" de romans à l'eau de rose pour mieux utiliser le langage. Comment remédier à la froideur des machines et leur donner un semblant d’humanité ? Les chercheurs en intelligence artificielle ont trouvé un début de réponse : la littérature. La semaine dernière, des chercheurs de Google ont expliqué au site américain Buzzfeed qu’ils enseignaient le langage à un de leurs programmes en se fondant… sur des romans à l’eau de rose. -- Mais comment les choisir ? Aujourd’hui, les programmes d’intelligence artificielle capables de mener, dans une certaine mesure, une conversation, se montrent généralement trop factuels, trop froids dans leur discours. Comme la plupart des chatbots (robots conversationnels) ou assistants personnels tels Siri, ils manquent de fluidité et de nuance dans leur façon d’utiliser le langage. Lire le décryptage : Intelligence artificielle et langage : où en est-on ? « Ces romans répètent les mêmes idées » Google a donc décidé d’améliorer une de ses machines en la « nourrissant » de plus de 2 800 romans d’amour. -- Récemment, un chatbot s’est par exemple inspiré du script de la série Silicon Valley, « aspirant » au passage la personnalité de ses différents acteurs – en réalité, leur façon de parler. Les programmes d’intelligence artificielle de Google vont-ils donc se mettre à s’exprimer comme des personnages de romans Harlequin ? « Nous utilisons les romans d’amour juste pour ce projet de recherche », précise le représentant de Google, « cela n’apparaîtra pas directement dans nos produits, donc ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de réponses torrides dans nos applis ! » La littérature est une matière précieuse pour de nombreux chercheurs en intelligence artificielle, notamment depuis le développement du « deep learning », une méthode d’apprentissage fondée sur un réseau de neurones artificiels permettant aux machines d’apprendre de façon plus autonome et efficace qu’avant. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Les programmes peuvent se fonder sur la littérature pour mieux s’exprimer, comme le fait celui de Google, mais aussi, et cela va de pair, pour développer une meilleure compréhension du langage. Des chercheurs de Facebook « entraînent » par exemple une machine avec des grands classiques de la littérature jeunesse comme Le Livre de la jungle ou Alice au pays des merveilles. -- Valeurs morales Deux chercheurs de Georgia Tech, Mark Riedl et Brent Harrison, vont encore plus loin. Selon eux, la littérature peut inculquer des valeurs morales à des programmes d’intelligence artificielle. « Nous n’avons pas de manuel rassemblant toutes les valeurs d’une culture, mais nous avons des collections d’histoires issues de ces différentes cultures », expliquent-ils dans leur article de recherche publié en février. -- Ce dernier a d’ailleurs servi d’exemple au fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a annoncé en janvier vouloir s’inspirer de Jarvis, le majordome virtuel de Tony Stark, pour ses futurs projets. Un graal pour de nombreux chercheurs, mais, comme l’expliquait l’an dernier au Monde Yann Le Cun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook et pionnier du deep learning, « on est très loin de ça ». « Pour Siri et Cortana, les réponses sont écrites à la main. -- » La littérature, à elle seule, est loin d’apporter la solution. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Surveillance de la NSA en France Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent.