html? xt Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. -- Rubriques Monde Pixels Les machines peuvent-elles ressentir de l'émotion ? Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Certains programmes savent déjà les imiter à la perfection et même influer sur nos propres émotions. -- 10. 2015 à 16h20 | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. La science-fiction nous abreuve de robots autonomes, si perfectionnés qu’ils disposent d’une conscience, d’émotions et nous inspirent même de l’empathie, à l’instar des êtres humains. -- « On ne sait pas ce que c’est que la conscience, on n’en connaît pas les fondements. On n’est donc pas capables de créer une machine consciente », tranche Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI et auteur de L’Intelligence artificielle (Editions Le Cavalier Bleu, collection Idées reçues, 2007). « Pour cela, il faudrait que la machine perçoive comme nous : la douleur, le plaisir… Et quand bien même, elle ne les percevra pas de la même manière que nous. » Une analyse partagée par Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle : « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est. L’intelligence artificielle a donc fini par dépouiller la notion de conscience de la notion d’intériorité, et l’a définie simplement en termes de comportement : on peut l’imiter chez les machines. » A défaut d’être capables de ressentir, les machines peuvent néanmoins simuler, en apparence, des émotions et une conscience : c’est sur ce sujet que se concentrent aujourd’hui les chercheurs en intelligence artificielle ; un domaine de recherche intitulé « informatique affective ». Car finalement, « quelle est la différence entre ressentir et donner les signes extérieurs du ressenti ? -- D’autres cherchent à exploiter cet aspect d’une autre façon. L’Institut pour les technologies créatives de l’université de Californie du Sud est l’un des plus avancés dans ce champ de recherche en intelligence artificielle. Les agents qu’il a réussi à fabriquer combinent le langage, la communication non verbale et une apparence réaliste. -- (…) C’est ce qui sépare les ordinateurs et les humains aujourd’hui. Je crois que ce fossé va se refermer d’ici Lire aussi Ray Kurzweil, le salarié de Google qui veut terrasser la mort Une vision qui exaspère le philosophe Jean-Michel Besnier : « Je suis inquiet de voir que l’intelligence artificielle impose un point de vue de plus en plus simplificateur sur l’être humain, qu’on ne peut pas réduire à ces signaux. Pour comprendre les émotions humaines, moi, je préfère me plonger dans la littérature ! » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : Ce qu’on ne sait pas faire : Les progrès qu’il reste à faire : « vallée de l’étrange » Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Lire aussi Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Sur le même sujet potentiellement piratées protection des jeunes migrants Édition abonnés Contenu exclusif grand public Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette.