En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Intelligences artificielles Dix intelligences artificielles qui nous ont hantés En disant craindre les progrès de l'intelligence artificielle, le physicien Stephen Hawking réveille les références des amateurs de science-fiction. Le Monde | 08. -- 12. 2014 à 19h48 Dans un entretien à la BBC le 2 décembre, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking disait craindre que les humains, limités par une lente évolution biologique, ne puissent rivaliser avec l'intelligence artificielle (IA). La peur de la machine devenue plus efficace – plus intelligente, plus rapide, sans émotion – est un thème récurrent de la science-fiction. Petit tour d'horizon de ces IA qui ne nous veulent pas toujours du bien. Lire : Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » HAL 9000, l'ordinateur de bord omnipotent 2001 l'Odyssée de l'espace (1968), de Stanley Kubrick A tout seigneur, tout honneur : imaginé par Arthur C. Clarke, HAL, l'ordinateur de bord conscient et intelligent porté à l'écran par Stanley Kubrick dans 2001 l'Odyssée de l'espace marque le premier contact de générations entières avec le concept d'intelligence artificielle. Amical et utile, HAL se révèle cependant être un penseur froid et calculateur, pour qui la vie humaine n'a pas grande importance. Le Maître contrôle principal Tron (1982), de Steven Lisberger Un logiciel de jeu d'échec parvenu au stade de la conscience de soi, et donc de l'intelligence artificielle : le Maître contrôle principal sera l'adversaire de Kevin Flynn, un programmeur spolié par son ancien employeur qui se retrouve prisonnier de l'univers de jeux vidéo. . -- Fable à la fois sur les limites de la machine et les faiblesses humaines, War Games sort au moment des débuts de l'informatique grand public. Skynet, le fossoyeur de l'humanité Terminator (1984), de James Cameron L'intelligence artificielle surpuissante qui décide d'exterminer l'humanité, vue comme une menace, apparaît dès le premier Terminator, mais sa genèse ne sera dévoilée que bien plus tard, dans le troisième film de la série. Loin d'être antitechnologiques, les films de James Cameron tournent autour d'une autre machine, un robot envoyé dans le passé pour sauver le futur chef de la rébellion humaine. La couverture de l'édition anniversaire américaine de Neuromancien. Muetdhiver et Neuromancien Neuromancien (1984), de William Gibson Le roman-fondateur du courant de science-fiction cyberpunk met en scène une mystérieuse intelligence artificielle, baptisée Muetdhiver, et sa contrepartie, Neuromancien. Fusionnées, les deux entités formeraient une superintelligence, ce que la loi du futur proche où se situe le roman interdit. -- Succès critique et commercial, le manga et l'anime qui en est tiré auront droit à plusieurs suites, dont les deux saisons de la série Stand alone complex. L'ascenseur tueur et le « Kill Switch » The X-Files (1998), série créée par Chris Carter Dès la première saison de la série à succès, les agents Mulder et Scully sont confrontés à une intelligence artificielle capable de contrôler satellites et bâtiments. L'épisode, scénarisé par William Gibson et Tom Maddox, est déconseillé aux phobiques de l'ascenseur. -- . Se matérialisant sous les traits du cruel agent Smith, l'intelligence artificielle du film est sans pitié. Mais Matrix mêle aussi à la haute technologie une couche de mysticisme, et entretient tout au long de la trilogie l'espoir de la liberté. GlaDOS, le tortionnaire taquin Portal (2007), Valve Original, innovant et prenant, Portal a marqué l'histoire du jeu vidéo. Proposant une série de puzzles en trois dimensions qu'il faut résoudre en dissolvant le continuum espace-temps, le jeu est bercé par la voix de GlaDOS, une intelligence artificielle qui vous promet un gâteau. Comme souvent avec les machines, mieux vaut cependant rester sur ses gardes et ne pas lui faire exagérément confiance.