Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Culture Culture Culture Culture PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal sorties dans l'espace Culture Cinéma Terminator Genisys: l'intelligence artificielle se réveille au cinéma Matrix. Un monde apocalyptique contrôlé par les machines. l'on y découvre les trois lois robotiques d'Isaac Asimov. décrit une société contrôlée par les ordinateurs, en guerre contre androïde souhaite devenir un vrai petit garçon. Un conte de Pinocchio EN IMAGES - Alors que la bande-annonce du nouvel épisode de la saga apocalyptique vient d'être mise en ligne, l'astrophysicien Stephen Hawking a déclaré que le développement des I. A. « pourrait mettre fin à la race humaine ». Une supposition que l'on retrouve dans bon nombre de films d'anticipation. Les intelligences artificielles vont-elles détruire les hommes? Alors que la bande-annonce de Terminator Genisys remet à l'ordre du jour la lutte à mort entre les humains et les machines commandées par le réseau Skynet, le célèbre astrophysicien Stephen Hawking a affirmé il y a peu que «le développement d'une l'intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine». La réalité rejoindrait-elle la fiction? En tout cas, le Britannique craint qu'un jour l'homme ne soit dépassé par la machine, dont l'évolution pourrait tout à fait s'emballer. «Celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés», a-t-il ajouté. Même son de cloche du côté d'Elon Musk, le fondateur de PayPal. «Je pense que nous devons être très prudents sur l'intelligence artificielle. Si je devais deviner ce qui pourrait être notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement l'IA». Le Sud-Africain préconise un encadrement strict de l'IA afin d'éviter toute mauvaise surprise. C'est justement le postulat de départ de la saga Terminator, dont le cinquième film, intitulé Terminator Genisys, doit sortir le 1er juillet système d'intelligence artificiel qui a pour sombre dessein l'anéantissement de la race humaine. Cette crainte, le cinéma l'a déjà traduit à l'écran depuis de nombreuses décennies. L'IA, une menace pour l'homme L'exemple qui vient généralement à l'esprit lors que l'on évoque l'intelligence artificielle est I, Robot, qui permet au spectateur de prendre connaissance des trois lois robotiques. Introduites par l'auteur de science-fiction Isaac Asimov durant les années 1940, elles sont destinées à régir le comportement de l'intelligence artificielle vis-à-vis de l'homme. Des principes qui demeurent aujourd'hui encore à la base du développement de la robotique. Comment parler d'intelligence artificielle sans aborder le grand classique 2001, l'Odyssée de l'espace, au sein duquel HAL, le système informatique de Discovery One, se rebelle contre l'équipage de la mission spatiale, en proie à un conflit interne quasi-schizophrénique lié à une double programmation contradictoire? Il sera tout au long du film la source d'un sentiment d'oppression pour le spectateur, qui découvre à l'époque -en 1968- les potentiels dangers de la robotique. Mais l'univers le plus pessimiste demeure sans doute celui de Matrix. Dans un futur proche, les machines ont pris le contrôle de la Terre et les hommes ont été transformés…en source d'énergie. Toute la subtilité -et l'effroi- de ce film visonnaire réside dans le fait que l'espèce humaine ne réalise absolument pas ce qu'il se passe, puisque sa conscience est projetée au sein d'un univers virtuel, la Matrice. L'humanisation du robot Mais dans le septième art, les machines ne sont pas toutes dotées de mauvaises intentions vis-à-vis de l'homme. Certaines se découvrent même une part d'humanité. Dans A. I. , œuvre basée sur une nouvelle de Brian Aldiss, Steven Spielberg nous présente un robot androïde en quête d'identité et d'amour. Idem avec Her de Spike Jonze, où un programme informatique ultramoderne se découvre des émotions et tombe amoureux de son utilisateur. Cette humanisation progressive de l'intelligence artificielle atteint un point d'orgue dans Génération Proteus. Au sein de ce film datant de 1977, Donald Cammell nous présente une machine, Proteus, bien trop aboutie. Si bien qu'elle cherchera à surpasser son statut de serviteur robotique et ira jusqu'à concevoir un enfant avec une humaine, dans le but de s'incarner dans le corps du nourrisson. Un «Cogito ergo sum» informatisé Ces films multiplient les interrogations vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Un robot sera-t-il un jour capable de penser comme un être humain? Arriverons-nous à doter ces ensembles de métal d'une conscience? Pourront-ils un jour ressentir des émotions? C'est ce que Ridley Scott imagine en réalisant Blade Runner, un film adapté du roman de Philip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? On y découvre les réplicants, des androïdes créés et utilisés par les humains comme des esclaves modernes, destinés à des tâches diverses et variées. Bien qu'il ne soit pas humain, le réplicant a conscience de son existence et donc de sa fin. Un détail qui permet au film d'aborder le thème de l'intelligence artificielle sous un angle quasi-philosophique. Une manière de laisser le spectateur en pleine interrogation quant au futur de la robotique. Interviewé après la sortie d'A. I. , c'est encore Brian Aldiss qui résume le mieux ce rapport entre cinéma et sensibilité artificielle. «En 1969, je pensais que le cerveau était comme un ordinateur. Maintenant, on sait que c'est faux. Un ordinateur calcule rapidement mais ne fait que cela. La conscience humaine est une combinaison âme/corps. Imaginer, aimer, haïr, nous appartient. Mais l'art peut inventer ce que la science ne crée pas». La rédaction vous conseille Guillaume Gosalbes Guillaume Gosalbes Auteur - Sa biographie 7 abonnés Ses derniers articles des policiers Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre Cinéma femmes Le réalisateur Paul Haggis accusé d'agressions sexuelles par quatre femmes famille aux habitants du Nord Weinstein du box-office américain Plus d'actualités Cinéma Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires benoit020 nimporte quoi. . . Le 22/12/2014 à 00:52 Alerter Répondre Negentropy Ne voyez de l'intelligence pas seulement dans les quelques machines qui ont forme humaine, mais aussi dans diverses fabrications plus ou moins interconnectées, pensez que via internet divers processus peuvent communiquer entre eux. Faites le parallèle avec le biologique : une fourmi est peu intelligente, mais une fourmilière est très intelligente (dans la mesure où elle réagit aux changements), ce qui est un peu le contraire de nous (un humain est très intelligent, et un Etat beaucoup moins (au sens de peu réactif). Pensez donc aux autres niveaux d'organisation. Et, encore une fois, l'âme n'existe pas, c'est une barrière inventée pour nous rassurer. . . Le 06/12/2014 à 10:02 Alerter Répondre Jean Voisin l'homme n'a pas besoin d'une IA pour se détruire lui-même, il le fait très bien en commençant pas son propre monde Le 06/12/2014 à 01:12 Alerter Répondre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer La boutique en ligne du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire