? Menu Libération Connexion Abonnement La matière grise les industriels «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse La matière grise les industriels Par Amaelle Guiton — 15 mars 2016 à 20:01 Photo Johannes Eisele. AFP Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM, leaders des nouvelles technologies, sont lancés dans une course à l’intelligence artificielle. En ligne de mire, la robotique, les reconnaissances faciale et vocale… L’intelligence artificielle, nouvel eldorado des Gafa ? Difficile d’en douter. Google, Apple, Facebook, Amazon, mais aussi Microsoft ou IBM : tout le monde est sur les rangs. Derrière AlphaGo, l’algorithme de Google DeepMind capable de battre l’un des meilleurs joueurs de go au monde, près de 1 200 projets sont dans les tuyaux de Moutain View. La firme à la pomme, elle, a racheté en quelques mois VocalIQ, une start-up spécialisée dans la reconnaissance vocale, Perceptio, qui a développé une technologie de tri automatique de photos, et Emotient, qui travaille à la reconnaissance des émotions à partir des expressions du visage. Assistants. Même le PDG de Tesla Motors, Elon Musk, qui s’était pourtant inquiété des dangers de l’intelligence artificielle, a participé en décembre à San Francisco au lancement d’OpenAI, un centre de recherche à but non lucratif également abondé par Amazon Web Services. Chez les géants du Net et de l’informatique, on investit à tour de bras - et on recrute. En mars 2013, en acquérant la start-up canadienne DNNresearch, Google a embauché son fondateur, le chercheur Geoffrey Hinton. Un spécialiste des réseaux de neurones artificiels dits «convolutifs» et un pionnier du «deep learning», l’«apprentissage profond», qui permet aux machines d’apprendre par elles-mêmes (lire ci-contre). En 1987, Hinton accueillait en post-doc à l’université de Toronto un jeune Français, Yann LeCun. Qui dirige aujourd’hui le département d’intelligence artificielle de Facebook… Tombé en désuétude dans les années 90, faute de puissance de calcul suffisante, le deep learning vit depuis cinq ans un spectaculaire retour en grâce en matière de reconnaissances visuelle et vocale. Ses applications - et celles de l’IA en général - sont déjà nombreuses : la détection et le classement d’images, le développement des assistants personnels (Google Now, Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft ou «M», actuellement en développement chez Facebook pour être intégré à Messenger), mais aussi la voiture autonome, ou l’aide au diagnostic médical - sur laquelle mise IBM avec son programme Watson, qui s’était rendu célèbre en 2011 en participant au jeu télévisé Jeopardy ! . Sans oublier la robotique et ses enjeux pour l’industrie, et les algorithmes prédictifs. Les géants du numérique «font des choses un peu différentes, mais les technologies sont identiques, souligne Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique et chercheur à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Chacun a des besoins spécifiques et va investir tel ou tel aspect». En matière de modèle de développement, en revanche, la coupure est nette. Il y a ceux qui font dans la discrétion et gardent leurs projets sous clé - à commencer par Apple - et ceux qui jouent l’ouverture. L’outil d’apprentissage automatique de Google, TensorFlow, a été publié en open source en novembre 2015. Le labo d’IA de Facebook a fait de même pour plusieurs modules logiciels de reconnaissance d’images et de modélisation du langage, et IBM pour son système d’apprentissage machine SystemML. Même Microsoft, partisan historique du code fermé, a rendu disponible sur la plateforme en ligne GitHub sa «boîte à outils» de deep learning, CNTK (pour Computational Network Toolkit), utilisée pour la traduction automatique de conversations sur Skype. «Régulateur». Louable effort de transparence ? Pas seulement. C’est d’abord un excellent moyen de faire progresser les technologies en s’assurant des retours d’utilisateurs. Mais aussi, avertit Jean-Gabriel Ganascia, de «récupérer une grande partie du travail de la communauté scientifique, voire des données». «Le mode de développement de la science est très différent de ce qui existait il y a trente ou quarante ans, avec de nouveaux acteurs, juge le chercheur. Cela pose beaucoup de questions : là où l’Etat avait un rôle régulateur, il y a aujourd’hui un basculement dont on ne prend pas la mesure. » Ce n’est pas le moindre des enjeux de cette course à l’IA que se livrent les géants du Net. Amaelle Guiton partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Passez à la vidéo Non, instaurer un âge de consentement sexuel ne «permet» pas «aux adultes de coucher avec des enfants» Hillary Clinton Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast