Aller au contenu Abonnez-vous Menu Recherche Santé v2 Santé v2 Santé v2 Santé v2 PremiumAbonnez-vous Menu o Actualité Santé o Forme et bien être o Famille o Médecine o Nutrition o Psychologie o Sexualité o Santé publique o Médicaments o Apnée du sommeil o L'encyclopédie santé o Mieux-être o Social Sexualité Quand l’intelligence artificielle reconnaît l’homosexualité sur une photo Quand l’intelligence artificielle reconnaît l’homosexualité sur une photo 163685916/vchalup - stock. adobe. com Ils voulaient mettre en garde contre les revers du monde numérique à venir. En devinant l’orientation sexuelle grâce à un logiciel analysant de simples photos du visage, des chercheurs de Stanford ont mis le feu aux poudres. Dans un monde qui attacherait à l’orientation sexuelle des individus la place qu’elle mérite c’est-à-dire aucune- une telle étude serait inconcevable. Nous ne sommes pas dans un monde parfait. Deux chercheurs de Stanford viennent d’en faire la démonstration en publiant dans le Journal of personality and social psychology les résultats de sept expériences démontrant que «les réseaux neuronaux profonds (deep learning, NDLR) peuvent détecter l’orientation sexuelle à partir des visages». Oh bien sûr les résultats sont loin d’être infaillibles, quoique meilleurs que des évaluateurs humains, mais le fait qu’une telle recherche ait été possible esquisse les potentialités du deep learning, ce système permettant à un ordinateur d’apprendre et d’améliorer ses performances. 35 000 photos analysées Les deux chercheurs affirment avoir voulu démontrer que: «La digitalisation croissante de nos vies et les progrès rapides de l’intelligence artificielle continuent d’éroder la confidentialité de l’orientation sexuelle et d’autres traits intimes». Ils ont donc utilisé plus de 35 000 photos issues du profil de 14 776 personnes inscrites sur un site de rencontre pour nourrir l’algorithme de reconnaissance faciale des traits féminins et masculins. L’hypothèse «d’atypie de genre», à la base de l’algorithme, étant que les gays ont plus souvent des traits féminins que les hétérosexuels alors que les lesbiennes ont plus souvent des traits masculins que les hétérosexuelles. Le visage féminin est moins prédictif Soumis à une paire de photos de visages avec un hétérosexuel et un gay, l’algorithme s’est avéré capable de classer correctement l’orientation sexuelle dans 81% des cas (il se trompait une fois sur cinq). Un expérimentateur humain y parvenait dans 61% des cas, soit un peu mieux qu’un choix au hasard. Les performances étaient moins bonnes pour les deux avec une paire de photos de visages d’une hétérosexuelle et d’une lesbienne: 71% d’exactitude pour l’algorithme, 54% pour l’humain. Wang et Kosinski nuancent toutefois ces résultats: «Le fait que les visages de gays et de lesbiennes soient, en moyenne de genre atypique, ne signifie pas que tous les gays aient un visage plus féminin que les hétérosexuels, ou qu’il n’y ait pas de gays avec des caractéristiques faciales extrêmement masculines (et inversement pour les lesbiennes)» . Les justifications de Wang et Kosinski Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse biologique de l’homosexualité est à la base de travaux de recherche sur la morphologie du visage. Elle postule que l’orientation sexuelle serait en partie définie par des différences d’imprégnations hormonales pendant la vie intra-utérine. Attaqué par des associations LGBT après la publication de cette étude d’intelligence artificielle, le Pr Michal Kosinski a souligné au quotidien anglais The Guardian que l’étude venait appuyer la théorie biologique souvent défendue par les milieux LGBT. Il a aussi expliqué avoir utilisé des outils de reconnaissance faciale déjà existants pour démontrer la réalité du danger soulevé par son travail, et s’est refusé à rendre publique l’algorithme utilisé. L’étude de Wang et Kosinski montre au passage qu’un humain est incapable de déterminer l’orientation sexuelle d’un autre humain à partir de simples photos. Mais une question reste sans réponse: pourquoi vouloir apprendre à un ordinateur à le faire? La rédaction vous conseille Damien Mascret Damien Mascret ] Journaliste - Sa biographie 22 abonnés Ses derniers articles En savoir plus Prostate et sexualité Prostate et sexualité Qu’est-ce que c’est ? La prostate est une glande génitale masculine, de la taille d’une châtaigne, située à l’endroit où l’urètre sort de la vessie. Toutes les fiches santé Sur le même sujet rigueur Don du sang par les homosexuels : l’abstinence est toujours de rigueur homosexuels été refusé Thématique : Homosexualité Suivre Sexualité idées reçues sur la pilule savoir ? Plus d'actualités Sexualité Réagir à cet article 92 commentaires gerard Manhenvy mais c'est quoi ce probléme qu'on certain avec l'homosexualité ? on en finira jamais avec ces idioties ? l'évolution de l'être humain est bloquée ? ? ? Le 10/10/2017 à 21:29 Alerter Répondre yvonne pastiche Flavinius Philippot Le 22/09/2017 à 15:03 Alerter Répondre Louis Martin De nombreux pays théocratiques, qu'il est inconvenant de nommer, vont certainement vouloir acheter et utiliser ce logiciel, afin de se protéger de l'impureté. Le 14/09/2017 à 07:57 Alerter Répondre Mr Spoke Les subsides des chercheurs anglosaxons étant indexés sur le nombre de publications, il n'est pas interdit d'écrire des aneries pourvues qu'elles souent publiées. . . quand au progrès de l'intelligence artificielle, il serait bon de rappeler qu'elle aura bientôt 70 ans (1950) et qu'on n'a rien vu de bien utile jusque là Le 13/09/2017 à 16:09 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Vicious Le 13/09/2017 à 17:13 Alerter Répondre Bruno Lefevre 1 Oui. Les Nazis avaient aussi des référentiels images pour déterminer qui était juif et qui ne l'étaient pas. Doit-on se réjouir de ce type d'analyses ? Le 13/09/2017 à 15:13 Alerter Répondre eaglecore N'importe quoi cette étude. On ne nait pas homo, on le devient. Le 13/09/2017 à 10:51 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Flavinius Comment expliquer les très nombreux témoignages qui disent le contraire. Des personnes qui racontent que des l'enfance ils ont eu plus d'attirance pour leur propre sexe que pour l'autre? Le 13/09/2017 à 18:00 Alerter Répondre yvonne pastiche On naît homo, on ne le devient pas. Le 13/09/2017 à 17:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar e g. pas si évident ! en tout cas je pari que si vous en faite la promotion et donc si cela devient une norme un nombre plus important sera tenté d'y gouter. . . Le 23/09/2017 à 10:04 Alerter Répondre resolu La physiognomonie s'informatise . . . rien d'étonnant. Un pas de plus vers big brother. Le 13/09/2017 à 10:24 Alerter Répondre OHD Conclusion du journaliste entièrement eronnee. Il dit sue les humains sont incapables de reconnaître hétéro d'un homo alors que le taux de réussite est de 61% ce qui a mon avis est significatif . Je parie que si on prenait un hétéro du marais le résultat serait meilleur. Pour les femmes je suis d'accord c'est beaucoup plus difficile . . Le 13/09/2017 à 08:36 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Le mauricien 61% de réussite ne veut rien dire si on ne compare pas ce résultat au pourcentage de réussite dans le cas d'un choix au hasard. Dire que 61% de réussite est significatif est donc erroné dans l'état. Le 13/09/2017 à 10:31 Alerter Répondre Klaus002 C'est ballot - on y arrive très bien sans l'ordinateur, suffit de savoir regarder et de laisser parler son instinct si on a un peu l'expérience de la société . . . Le 13/09/2017 à 05:01 Alerter Répondre Alcide Sulfurik Mince ! Bientot ils vont nous pondre un logiciel capable de déceler les noirs, les blancs et les asiatiques sur une simple photo. Ahurissant ! Le 12/09/2017 à 21:52 Alerter Répondre hibiscus soleil La majorité des gens aiment tellement les écrans qu'ils sont prêts à tout pour vivre dans le numérique, y compris dans l'ambiance la plus hideuse Le 12/09/2017 à 21:41 Alerter Répondre BEL- AMI avec le rechauffement climatique , bientot on ne se posera plus la question ; pour personne ! nous serons les futurs dinosaures ;;;si les virus sortis des glaces ne nous ont pas tué avant. Le 12/09/2017 à 20:51 Alerter Répondre Vicious L'histoire se répète sans arrêt, la classe supérieur à toujours était au pouvoir, mais tôt au tard, il arrive toujours un moment ou elle perd, comme l'empire romain. . . Elle est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle à ses côtés la classe inférieure en lui faisant croire qu'elle lutte pour la liberté et la justice. Sitôt qu'elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure. Des trois groupes, seul le groupe inférieure réussit jamais, même temporairement, à atteindre son but. Ce serait une exagération de dire qu'à travers l'histoire il n'y a eu aucun progrès matériel. Même aujourd'hui, dans une période de déclin, l'être humain moyen jouit de conditionsde vie meilleures que celles d'il y a quelques siècles. Mais aucune augmentation de richesse, aucun adoucissement des moeurs, aucune réforme ou révolution n'a jamais rapproché l'égalité humaine. Vers la fin du XIX siècle, de nombreux observateurs se rendirent compte de la répétition constante de ce modèle de société. Et par une stratégie consciente, cette classe supérieure serait capable de maintenir sa position, grâce à BigBrother, une machine qui est dénué d'émotions, d'amour, qui ne capte pas l'ironie, une machine infaillible et tout-puissant. Une machine qui veut avoir plus de données pour toujours plus controler la population. BigBrother ~ Le 12/09/2017 à 20:50 Alerter Répondre Romains85 Que quelqu'un veuille détecter le comportement des gens par l'informatique , et je me dirais : "Il veut jouer à la roulette russe avec deux balles dans un six-coups , et il se dit qu'il a 66% de gagner . . . " Pas mal comme chiffre , hein ? Le 12/09/2017 à 20:33 Alerter Répondre Marc Arthur C'est plus complique, comme d'habitude. Il est possible de reconnaitre une personne ayant des TENDANCES homos c'est-a-dire une attirance pour les personnes du meme sexe, mais aucun ordinateur ne pourra dire quelle est sa pratique sexuelle (qui peut etre hetero parce que la personne ne s'assume pas, par example, ou qu'elle est bisexuelle). Bref, il faut donner une definition des le depart, ce q Le 12/09/2017 à 20:16 Alerter Répondre Lamouche Ducoche La pensée droit-de-l'hommiste produit des tabous beaucoup plus toxiques. Le 12/09/2017 à 20:13 Alerter Répondre Bernard LAMIRAL Autant dire que, quand ce logiciel sera à la portée de tous et en vente libre - voire gratuit - je n'ose imaginer l'attitude des recruteurs face aux candidats. Le 12/09/2017 à 19:57 Alerter Répondre Tann Une étude bidon pour se faire mousser. Il suffit d'un biais dans la constitution du panel (par ex, si on prend les photos d'un site de rencontre, on n'est pas représentatif de la population). Il ne faut jamais oublier que les chercheurs américains sont d'abord des chercheurs de budget. Rien de mieux qu'un sujet brûlant pour se donner de la notoriété. Le 12/09/2017 à 19:37 Alerter Répondre Champilou Tout ça, on le savait déjà, même seulement à l'écoute. Bien avant l'invention des logiciels et de leurs écrans. Le 12/09/2017 à 19:12 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Arena14 et à la simple vue de la photo de profil on peut se rendre deviner que certains n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Le 13/09/2017 à 09:47 Alerter Répondre DUVAL MARINE The Trueman show ! Le 12/09/2017 à 19:06 Alerter Répondre SUIVEZ L’ACTUALITÉ SANTÉ PAR MAIL Je m'inscris Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique destiné à nous permettre de gérer votre compte. Sauf avis contraire de votre part, vos coordonnées pourront être conservées par Société du Figaro et utilisées à des fins de prospection commerciale. Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition que vous pouvez exercer en nous écrivant à serviceclientweb@lefigaro. fr. RETROUVEZ NOUS SUR Couverture du dernier numéro Figaro Santé En kiosque Le Figaro Santé TOUS LES NUMÉROS