Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Des chercheurs proposent d'étudier l'intelligence artificielle à l'école primaire Des chercheurs proposent d'étudier l'intelligence artificielle à l'école primaire Pepper, un robot équipé d'un logiciel d'intelligence artificielle développé par la société Aldebaran, rachetée en 2012 par le japonais Softbank. LOIC VENANCE/AFP Le gouvernement s'est vu remettre mardi le rapport «France IA», qui réfléchit au meilleur moyen de développer la recherche et l'innovation dans l'intelligence artificielle en France. L'étudier, la financer, la comprendre et l'enseigner. L'intelligence artificielle est au centre de toutes les attentions à l'occasion d'une journée organisée par le gouvernement mardi. Des chercheurs, des entrepreneurs et des représentants de différentes industries ont remis un rapport dédié au sujet. Il doit aider à structurer une future stratégie nationale en faveur du développement de l'intelligence artificielle. Recherche et start-up La cinquantaine de propositions est répartie en 17 thèmes: la recherche, la formation, le véhicule autonome, la relation-client, la finance, la souveraineté des données, etc. Un groupe de travail propose par exemple d'instaurer un enseignement «Intelligence artificielle, traitement des données et sciences numériques» de l'école primaire au lycée. Un autre plaide pour la création d'une infrastructure nationale dédiée à l'intelligence artificielle, afin de donner aux scientifiques les capacités de calcul suffisantes pour mener leurs travaux. Le rapport préconnise le développement d'une ressource nationale de données non agrégées, à disposition des universités et de leurs chercheurs. Les auteurs se sont aussi concentrés sur l'entrepreunariat autour de l'intelligence artificielle. La France compte à peu près 200 start-up œuvrant dans ce secteur, d'après les estimations du collectif «France is AI». Pour aider à leur développement, le rapport recommande la mise en place de fonds d'investissement dédiés aux entreprises de l'intelligence artificielle, délivrant des tickets d'un minimum de l'Intelligence Artificielle. Cette dernière doit être un «lieu privilégié d'échanges et de diffusion sur les avancées, potentialités, opportunités et risques liés à l'intelligence artificielle qui permettra notamment aux chercheurs, au grand public et aux industriels de mieux en appréhender ses grandes questions». Un écosystème riche Le gouvernement a déjà confirmé s'inspirer de plusieurs de ces recommandations pour des actions concrètes, en collaboration avec ses partenaires. Il promet notamment d'investir dans dix start-up françaises de l'intelligence artificielle d'ici cinq ans, au travers des organismes publics d'investissements comme Bpifrance. Le financement d'une infrastructure mutualisée pour la recherche est également prévu, mais sans calendrier précis. La réalisation de ces projets dépendra surtout des organismes partenaires de l'initiative et de la volonté prochain gouvernement, après l'élection présidentielle de mai. Le secteur de l'intelligence artificielle est déjà convoité par de nombreuses entreprises américaines et chinoises. Mais la France a aussi su se positionner: cinq sociétés étrangères, dont Facebook et Sony, y ont établi un laboratoire de recherche, attirées par des aides financières et un écosystème riche de start-up et d'universitaires spécialistes du sujet. Le gouvernement estime à 250 le nombre d'équipes de recherche dédiées à l'intelligence artificielle en France. Ce rapport a été remis au gouvernement dans le cadre de l'initiative «France IA». Cette dernier avait été lancée en janvier par Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargé du Numérique, qui a depuis quitté le gouvernement. Elle a pour but de permettre à la France de se positionner comme championne mondiale de l'intelligence artificielle. L'initative avait été saluée pour son implication à la fois du secteur public et privé. Plusieurs spécialistes ont regretté un lancement très tardif, à seulement quelques mois de l'élection présidentielle et du changement de gouvernement. La rédaction vous conseille artificielle Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 32 commentaires riri19 encore du gaspillage. Le 22/03/2017 à 19:08 Alerter Répondre André_69 Ce thème rappelle le récent rapport Delvaux voté au parlement européen sur le droit relatif à la robotique. Une vigilance semble de rigueur face à la confusion ambiante entre ce qui est, au mieux, une logique artificielle et l’intelligence proprement humaine dont le champ ne saurait être réduit à une pure logique. Chacun appréciera combien cet effacement de différence radicale entre le robot et l’homme échappe à un ancrage scientifique sérieux : la part de la science conjuguée à un réalisme – non constructiviste - philosophique devrait d’ailleurs à mon sens être un élément-clé de la réflexion éthique. Ce même rapport qui accompagne le ‘potentiel du robot en tant qu’amélioration du corps humain’ tend à accréditer l’utilitarisme sur lequel surfe le transhumanisme décliné selon une inéluctable emprise technologique. L’allocution de M. Hollande devant les instances franc-maçonniques la semaine dernière s’en rapproche fortement : il encourage à ‘favoriser le progrès [tel que celui issu des] nouvelles technologies du vivant avec l’homme augmenté où sont en jeu le choix et la liberté’ … mais jusqu’à un déni de la part de vulnérabilité en chacun de nous ? N’est-il pas opportun que la sphère politique s’approprie sans tarder une réflexion favorable au progrès authentiquement humain et donc sans contribuer à un brouillage d’identité humaine ? Pour cela, conjuguer la lumière d’une sagesse réactualisée par les acquis scientifiques – au sens large – me paraîtrait largement bénéfique. Le 22/03/2017 à 18:56 Alerter Répondre papyMougeot commençons par leur apprendre à lire correctement lire correctement c'est-a-dire lire et comprendre ce que le texte veut dire pas seulement prononcer le texte Le 22/03/2017 à 18:10 Alerter Répondre GLLOQ Je doute fort que les enseignants soient, pour leur grande majorité, capables d'instruire l'Intelligence Artificielle ! Pour cela il faudrait déjà qu'ils aient une bonne intelligence. Et on peut douter de leurs capacités quand on voit les résultats de nos bacheliers aujourd'hui . Le 22/03/2017 à 18:09 Alerter Répondre Didier Broquere Apprenez d'abord aux élèves à LIRE, ECRIRE et COMPTER ! Ensuite ils pourront peut être réduire la BH (Bêtise Humaine) et utiliser l'IA;;; Le 22/03/2017 à 17:34 Alerter Répondre JeanRage93 Lorsque l'intelligence artificielle aura atteint un certain niveau,on pourra commencer à remplacer tous les enseignants par des robots ! ! ! Le 22/03/2017 à 08:32 Alerter Répondre tsarkolit Vingt cinq mille euros. . . Ce n'est pas avec Vingt cinq mille euros qu'une équipe va pouvoir innover en quoique ce soit au sujet de l'IA. Ce n'est même pas le dixième de ce que coûte le matériel informatique nécessaire pour faire tourner une IA élémentaire capable de gagner au morpion. Sans parler de ce que coûte un expert en ce domaine. Franchement, le type qui décidé de ce ticket socle ne doit pas connaître les enjeux et le niveau de la concurrence. Le 22/03/2017 à 05:03 Alerter Répondre Vincent NETTER Ca va surtout permettre à des associations et à des recalés des élections d'avoir des postes et de l'argent public à grappiller. Si déjà on s'occupait, au primaire, d'enseigner la langue (frrançaise), le calcul et la Le 21/03/2017 à 23:39 Alerter Répondre lynn une amie médecin en PMI me rassure en me disant qu'elle rédige des feuilles de consultations en orthophonie pour que certains enfants puissent parler un peu français avant l'entrée en CP . . . alors, l'intelligence artificielle en primaire sera pour les enfants du 5 ème ou du 7 ème arrondissements de Paris . . . chez Messieurs Duhamel par exemple ! Le 21/03/2017 à 21:00 Alerter Répondre rebellio Le mot "intelligence " ne convient pas. dans ce cas. Le 21/03/2017 à 20:36 Alerter Répondre utilisateurdelabas Intelligence artificielle, un terme sans aucune signification ni intelligence. Une machine est programmée par l'homme, selon son savoir individuel ou groupe et savoir collectif mais limité tout de même. Le programme est lui même dédié à certaines tâches spécifiques, ainsi un PC ne saurait tenir une cuillère. Le 21/03/2017 à 18:56 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre tsarkolit C'est là tout l'objet d'une IA : une machine qui apprend de ses propres expériences sans l'aide d'un programmeur pour lui donner des solutions toutes prêtes sous forme d'algorithmes. Le 22/03/2017 à 14:51 Alerter Répondre Amadeus 3. 0 Un ordinateur peut très bien piloter un robot prenant du café dans un paquet et le versant dans une cafetière. . . Le 21/03/2017 à 20:03 Alerter Répondre utilisateurdelabas Lorsqu'ils ont constatés que l'intelligence humaine était absente dans les écoles, le projet est né. Reste à vérifier que les écolier comprendront la signification de l'intelligence. Le 21/03/2017 à 18:51 Alerter Répondre amorsilico Et un nouveau gadget pour amuser et distraire les élèves qui s'ennuient tellement à devoir apprendre le b-a ba de toute éducation , à savoir : lire , écrire et compter. Enfin de nouvelles heures de récréation distraites de cet enseignement rébarbatif , s'ajoutant à beaucoup d'autres et conduisant sur les pentes savonneuses des classements PISA. Le 21/03/2017 à 18:44 Alerter Répondre lusofranc Quand les robots seront capables de monter un meuble Ik. a,alors on pourra parler d'intelligence artificielle. . . . Le 21/03/2017 à 18:39 Alerter Répondre Themistoclius L'Intelligence Artificielle n'est rien d'autre que le contraire de la Stupidité Naturelle… Il y a donc encore énormément de chemin à faire… Le 21/03/2017 à 18:27 Alerter Répondre janno Moi j'ètudirais l'intelligence tout cour avant l'artificielle . Car ceux qui proposent cela on vraiment une intelligence limitée. Qu'on les gosses tranquilles Le 21/03/2017 à 17:44 Alerter Répondre 2313643 (profil non modéré) primaire,laissez les élèves apprendre correctement le minimun nécessaire pour réussir leurs études secondaire et suivant . a force de vouloir toujours plus charger le programme ,les élèves connaissent tous de façon approximatifs , commençons par l'essentiel,a savoir lire, écrire, compté parfaitement maîtrisé . Le 21/03/2017 à 17:19 Alerter Répondre atj85 Ça ne va pas être simple, dirait-on. Je cherche ces jours une formation pratique, concrète, dans ce domaine, pour notamment l'exploitation d'images. Pour le moment, j'ai soit des recettes de cuisine qui me montrent comment exploiter des librairies toutes faites, soit des ouvrages théoriques expliquant les concepts mathématiques animant les systèmes de classification. Mais rien qui permette réellement de piger, d'écrire ses propres routines, même simples, pour voir ce qu'il y a sous le capot. Le 21/03/2017 à 16:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Amadeus 3. 0 Je crois que sous Linux, qui dérive d'Unix qui lui même était une simplification de Multics, système à ordinateur central et terminaux, vous pouvez trouver les sources et coder en C/C (il faudra passer le code au compilateur qui est la moulinette produisant le code exécutable). Rien ne vaut un bon bouquin sur un langage pour apprendre à coder (vous avez le choix entre Pascal, Fortran, Cobol, Lisp, Assembleur, C et C bien sûr, Logo, Basic, Prolog et j'en passe. . . ). Tous les algorithmes peuvent être écrit en pseudo-code français. Que l'on me corrige si je me trompe :) Le 21/03/2017 à 19:28 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Abonné atj85 Amadeus, le problème n'est pas le langage, mais l'approche à utiliser. Comment faire vivre un programme, car au final on en revient là, capable de gérer des millions de paramètres aléatoires et évoluant dans le temps. Les systèmes d'IA (librairies) sont maintenant j'en ai vu. Mais vous avez raison après tout, je vais prendre les sources des librairies disponibles et voir ce que je peux en tirer. Ca me rajeunira ;-) Le 22/03/2017 à 08:11 Alerter Répondre o Avatar Amadeus 3. 0 Le 21/03/2017 à 19:44 Alerter Répondre Blandine 77 Ce sera sans moi alors ! Le 21/03/2017 à 15:31 Alerter Répondre TG74 Ce sujet est fondamental pour notre pays. Il faut non seulement des écoles mais aussi des capitaux pour les entreprises et éviter qu’elles ne se fassent rapidement racheter avec nos meilleurs éléments (qui partent aujourd’hui ailleurs). Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives (NBIC) sont notre futur, enfin si nos bicaméristes soulèvent une paupière. Ce n’est pas arrivé depuis 35 ans, même sur les éoliennes terrestres ils se sont plantés. Le 21/03/2017 à 14:55 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Mwng81 oui complètement. Par contre je ne comprend pas pourquoi vouloir enseigner ca au college ou au lycée. Par exemple, la théorie des réseaux de neurones artificiels s'enseigne en 10 minutes, en prenant pour base le cerveau humain et est accessible par un adolescent. La mise en pratique de cet enseignement demande des années de pratiques pour en tirer quelquechose d'utile (apprendre un language de programmation, la logique etc). Quel est le but ? Le 21/03/2017 à 15:49 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Amadeus 3. 0 Attention aux faux-amis! On doit écrire "langage" en français, qui s'écrit "language" en langue anglo-saxonne. Pour être crédible dans ce domaine mieux vaut éviter cette bévue. Le 21/03/2017 à 19:34 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Mwng81 Credible dans quel domaine ? Je n'avais pas fait attention, donc oui. Par contre a moi de vous corriger, il n'y a pas de langue anglo-saxone. Il n'y a que l'anglais, qui doit beaucoup au francais, Guillaume le conquerant, Harold etc. Les anglo-saxons en terme de groupe generique parlaient differentes langues, n'etaient pas unis, etaient diriges par des rois vikings/danois etc. Interessez vous a l'histoire de l'angleterre, c'est passionant. Le 22/03/2017 à 00:54 Alerter Répondre Binomi Justement quelqu'un travaillant dans l'informatique aura souvent l'occasion de faire cette erreur. La documentation technique informatique est désormais disponible à 95% en anglais. De nombreux blogs techniques tenus par des français sont même en anglais pour avoir une plus large portée. Par conséquent, j'ai lu plusieurs dizaine de fois plus le mot "language" que langage. Les rares fois ou j'ai vu le mot en français, c'était encore très rarement pour parler du terme informatique. D'où l'association dans nos méninges d'informaticien de parler, etc. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai du me corriger en relisant mon texte en français. Le 21/03/2017 à 21:00 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre @ Avatar Amadeus 3. 0 Défendons donc notre langue car l'anglais est en train de tout bouffer. La langue française est fine, subtile et riche et permet de tout exprimer. Et NON utiliser l'anglais n'est pas "branché" (excepté en musique). C'est triste de voir tous ces commerces, bistrots, publicités. . . . en anglais. . Le 21/03/2017 à 22:17 Alerter Répondre Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre La boutique en ligne du Figaro Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner