Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Les géants des technologies multiplient les rachats dans l'intelligence artificielle Les géants des technologies multiplient les rachats dans l'intelligence artificielle La technologie de DeepMind, société rachetée par Google, a notamment permis de battre le champion du monde du jeu de go en mars dernier. JUNG YEON-JE/AFP Les grandes entreprises du numérique investissent de plus en plus dans l'intelligence artificielle, notamment via le rachat de start-up. Intel et Apple viennent d'annoncer des acquisitions dans ce secteur. Google, Facebook, IBM, et maintenant Apple et Intel… Dans la course à l'intelligence artificielle, les géants des nouvelles technologies savent s'entourer. Cette année, les rachats de start-up spécialisées dans ce secteur de pointe se multiplient. Un moyen rapide et efficace pour les géants des nouvelles technologies de recruter des ingénieurs et d'acquérir des technologies correspondant exactement à leurs besoins. ● Intel Il s'agit de la dernière acquisition en date dans le secteur. Intel a annoncé mardi le rachat de la start-up californienne Nervana, qui développe des algorithmes et des puces permettant aux machines d'être capables d'apprentissage automatique. Le montant, non communiqué, est estimé à 350 millions de dollars par la presse américaine. Le fabricant historique de micro-processeurs compte sur cette acquisition pour accélérer sa transition vers des marchés porteurs, comme celui des objets connectés, afin de réduire sa dépendance au marché déclinant du PC. ● Apple C'est l'autre opération de la semaine dans le secteur. Apple a investi 200 millions de dollars pour s'offrir Turi, une start-up américaine spécialisée dans le «machine learning», autrement dit une technologie d'apprentissage automatique. Depuis plusieurs mois, Apple multiplie les acquisitions pour rattraper son retard et ses concurrents. Fin 2015, l'entreprise a racheté l'assistant virtuel VocallQ, avant de mettre la main sur deux spécialistes de la reconnaissance faciale, Perceptio et Emotient. ● Google L'une des fiertés de Google a pour nom DeepMind. Racheté en 2014 pour 625 millions de dollars, cette société londonienne utilise l'intelligence artificielle pour améliorer le système de recommandation des sites d'e-commerce. Son champ d'action s'est considérablement agrandi depuis. C'est cette technologie qui a permis à un ordinateur de battre le champion mondial du jeu de go en mars dernier. Le géant américain cherche aussi de l'inspiration en France. En juillet dernier, Google a acquis la jeune société française Moodstocks, qui a mis au point une technologie permettant aux smartphones de reconnaître des objets en les prenant simplement en photo. Sa technologie est déjà utilisée par de gros clients du commerce, comme La Redoute ou la Fnac. ● Facebook Avec la réalité virtuelle, l'intelligence artificielle est l'une des priorités de Facebook. Elle l'aide dans la modération des contenus, la reconnaissance d'images et de visages, à dialoguer avec ses utilisateurs. . . Le réseau social a ouvert un centre de recherche dédié à Paris en 2015. Quelques mois plus tôt, Facebook avait racheté Wit. ai, une start-up fondée par des Français et spécialisée dans la reconnaissance vocale. Sa technologie permet de contrôler un smartphone ou d'interagir avec des objets connectés grâce à la voix. Elle a déjà été utilisée dans le cadre des bots sur l'application Messenger, des programmes capables de discuter avec les internautes et d'accomplir des tâches simples. ● IBM Historiquement, IBM est la première grande entreprise du numérique à avoir investi le champ de l'intelligence artificielle. Son ordinateur Deep Blue s'est illustré en 1997 après avoir vaincu le champion d'échecs Gary Kasparov. En 2011, IBM a lancé son programme d'intelligence artificielle baptisé Watson. L'un de ses secteurs d'application est la santé. IBM a déjà investi plus de quatre milliards de dollars pour racheter des start-up dont les technologies viennent nourrir son programme. Dernière opération en date, l'acquisition pour 2,6 milliards de dollars Truven Health Analytics, une société spécialisée dans les données médicales. ● Microsoft En début d'année, Microsoft a déboursé 250 millions de dollars pour s'offrir SwiftKey, l'éditeur du clavier virtuel éponyme. Celui-ci est capable de prédire un mot, de suggérer un émoji ou de retenir les fautes de frappe habituelles lors de la saisie d'un texte. Selon la start-up, créée en 2008, les utilisateurs de ce clavier «ont économisé près de 10 milliards de frappes dans 100 langues, soit l'équivalent de cent mille années de frappes». ● Amazon L'opération s'est faite en toute discrétion fin 2015. Le géant du commerce en ligne a racheté Orbeus, une start-up qui a développé une technologie capable d'identifier et de catégoriser le contenu d'une image. Amazon commence à l'utiliser dans ses entrepôts afin d'améliorer la logistique et mieux recenser ses nouveaux produits. Le géant du e-commerce commercialise depuis 2015 une enceinte intelligente, Echo, capable de comprendre et de répondre aux ordres de ses utilisateurs. La rédaction vous conseille artificielle artificielle Les cours des valeurs sur Figaro Bourse APPLE 175,00$ +1,14% Jean-Marc De Jaeger Jean-Marc De Jaeger ] Journaliste - Sa biographie 28 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet «Meltdown» et «Spectre» Tous les iPhone et Mac sont touchés par les failles de sécurité «Meltdown» et «Spectre» règles que les médias traditionnels Thématique : APPLE Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 2 commentaires Stav DURAN Encore une fois l'EUROPE brille par son absence. . En fait, c'est meme "pire" que cela. Nous avons les ingénieurs et les idées, et nos start ups sont rachetées avant meme de dépasser les 100 employés, le plus souvent sous la barre des 25-50 ! . L'Europe a les capacités techniques et créatives, mais ce qui fait défaut ce sont la volonté, l'optimisme, l'ouverture d'esprit des acheteurs au sein des administrations publiques et privées, les investisseurs fortunés prets "à miser", et surtout tout un écosystème de groupes IT qui ne demandent pas mieux que de redéplyer les dizaines de milliards de profits réalisés. . On félicitera les Américains pour leurs sens stratégiques et leurs réussites en série, et on se souviendra du nombre de fois ou les Européens n'auront pas "su transformer l'essai" en vraies réussites capitalistiques créatrices de milliers d'emplois. . Mais il est vrai que l'EUROPE c'est 7% de la population mondiale et plus de 50% des transferts sociaux. Nous avons choisi le court terme. . . Le 10/08/2016 à 21:26 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Girjifil Supprimons les transferts sociaux. Supprimons aussi les hommes puisque les robots nous remplacerons. Le 15/08/2016 à 21:35 Alerter Répondre Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger