REFRESH(900 sec): k-l-intelligence-artificielle-va-sauver-des-vies-mais-il-y-a-aussi-des- Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Le Monde Festival Yann LeCun, de Facebook : « l’intelligence artificielle va sauver des vies » Le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook, pionnier des réseaux de neurones artificiels, était invité samedi au Monde Festival. Le Monde | 23. 09. 2017 à 23h33 • Mis à jour le 26. 09. 2017 à 15h19 | Par Morgane Tual Derniers articles publiés Festival, le 23 septembre, au Théâtre des Bouffes du Nord. Rodolphe Burger, l’artiste à la musique « pop philosophique » septembre. La vie littéraire de Catherine M. et Leïla S. dont les débats et spectacles ont rassemblé près de 25 000 personnes, du 22 au 25 septembre à Paris, dans des lieux prestigieux (Palais Garnier, Opéra Bastille, Théâtre des Bouffes du Nord, cinéma Gaumont Opéra). Ecologie, politique, économie… Retrouvez tous les débats du Monde Festival en vidéo Tous les articles les articles les plus partagés maternelle au collège, « Une Idée Folle » interroge le rôle de l’école aujourd’hui à travers le témoignage d’enseignants, d’enfants, de parents ainsi que d’experts de l’éducation. Le film « Une idée folle » diffusé sur le site du « Monde » Michaëlle Jean : « Je suis la seule chef d’Etat à connaître la vulnérabilité du réfugié » soleil se couche à Long Beach, à New York, le 28 août 2011. Eloge de la marche : six écrivains racontent ce qui les fait avancer les plus partagés Animée par Sandrine Cassini, la conversation avec Yann LeCun a tourné autour de l'intelligence artificielle. C’est un discours terre à terre qu’a tenu, samedi 23 septembre à l’Opéra Bastille à Paris, à l’occasion du Monde Festival, le directeur du laboratoire de recherche en intelligence artificielle (IA) de Facebook, Yann LeCun. Des propos bien éloignés des annonces catastrophistes et très relayées d’Elon Musk – le patron de Tesla affirmait encore, au début du mois, que « la course à la supériorité en IA des Etats » pourrait être à l’origine d’une « troisième guerre mondiale ». « J’ai beaucoup d’estime pour Elon Musk, ses entreprises très impressionnantes et innovantes, a souligné Yann LeCun. Mais quelque chose qui l’intéresse beaucoup est de récupérer énormément de ressources pour coloniser Mars ; ça le conduit quelquefois à faire des prévisions un petit peu noires pour convaincre les gens qu’il faudra s’en aller de la Terre. Je crois que c’est plus une opération de communication qu’une vraie peur des dangers de l’IA. » Lire aussi : Intelligence artificielle : réflexions sur ses vrais dangers Lui préfère souligner les opportunités. « Si on réussit à faire des voitures autonomes qui marchent bien, on va réduire grandement le nombre de morts sur les routes », veut-il croire. Avant d’embrayer sur le potentiel pour la médecine, certain « que la radiologie va être modifiée dans les temps qui viennent ». Pour lui, cela ne fait pas de doute : « l’intelligence artificielle va sauver des vies, c’est à peu près clair, ça va améliorer la vie dans certains domaines. » Tout en reconnaissant qu’« il y a aussi des dangers ». « Les scénarios à la “Terminator” sont très improbables » Mais pas celui auquel la science-fiction nous a habitués. « Les scénarios à la Terminator sont très improbables », explique-t-il, ne serait-ce que parce que reproduire l’intelligence humaine paraît aujourd’hui hors de portée. D’abord d’un point de vue matériel, souligne le chercheur français, car « la technologie matérielle des ordinateurs n’est pas assez puissante, ça va probablement prendre une bonne quarantaine d’années, et encore, si on continue au même rythme ». Ensuite d’un point de vue théorique : « Le fait que le monde soit tridimensionnel, qu’il y ait des objets animés, inanimés, mous, durs, le fait qu’un objet tombe quand on le lâche… Les humains apprennent ça par interaction. Et c’est ça qu’on ne sait pas faire avec les ordinateurs. Tant qu’on n’y arrivera pas, on n’aura pas de machines vraiment intelligentes. » Pas de sens commun pour les ordinateurs donc, et pas question de se laisser berner par les assistants vocaux et autres tchatbots : si les machines savent aujourd’hui transcrire la parole en texte, « le problème le plus compliqué est la partie raisonnement, la réponse aux questions », explique Yann LeCun, en rappelant que les réponses de Siri et consorts sont écrites à la main. En clair, même si Yann LeCun dirige l’un des laboratoires les plus avancés au monde dans le domaine, il le reconnaît volontiers : « le niveau d’intelligence des machines est encore très élémentaire, même si elles ont une intelligence supérieure dans des domaines très pointus, comme jouer au go. » Lire aussi : « Ce qu’AlphaGo peut changer dans la gestion des entreprises » L’humain « continuera à servir à quelque chose » Yann LeCun a poursuivi la conversation avec le public de l’Opéra Bastille. Si le danger Terminator lui paraît hors de propos, que pense-t-il de celui, sans doute plus prosaïque et pressant, de l’emploi ? Pour lui, l’humain « continuera à servir à quelque chose, car tout un tas de fonctions sont proprement humaines ». Et de citer la communication ou la création artistique. « Un saladier en céramique fait à la main, c’est une technologie vieille de 10 000 ans, et ça va vous coûter 500 euros, car c’est authentique. Vous pouvez venir dans cet ou vous pouvez télécharger la musique pour 6 euros. C’est l’expérience humaine qui coûte de l’argent », assure-t-il, avant d’ajouter que « certaines activités vont prendre de la valeur, et d’autres en perdre ». Y a-t-il une ombre au paysage pour Yann LeCun ? Interrogé sur d’autres problématiques soulevées par l’IA, le chercheur, sans les nier, aime toutefois noter que les humains ne sont pas toujours meilleurs que la machine. Certains systèmes ne savent-ils pas produire des décisions que l’on ne peut pas expliquer ? « Il y a tout un tas de décisions prises par les gens qu’on essaie de rationaliser avec une explication, alors qu’elles relèvent souvent de l’intuition. Si on demande à un taxi comment il conduit précisément, ce sera difficile pour lui de l’expliciter. » Des programmes d’intelligence artificielle, entraînés avec des données humaines, génèrent souvent des résultats biaisés ? « Une étude sur les juges aux Etats-Unis s’est aperçue qu’ils étaient plus sévères si leur équipe de football avait perdu juste avant. Nous sommes tous très biaisés, sans qu’on en soit conscients. Ça conduit certains, comme des économistes notamment, à vouloir plus d’intelligence artificielle. » Le chercheur reconnaît toutefois qu’il s’agit de « problèmes très importants » pour l’IA. « Ces technologies ne sont pas secrètes » Et Facebook dans tout ça ? Dans la salle de l’Opéra Bastille, le public s’interroge sur la prédominance de Facebook, et des autres géants du Web comme Google ou Amazon par exemple, dans le domaine de l’intelligence artificielle. « Le fait que ces compagnies contrôlent les technologies d’intelligence n’est pas vrai », plaide Yann LeCun. « Les techniques fondamentales sont ouvertes, c’est-à-dire publiées, disponibles. N’importe quel lycéen peut télécharger le code et entraîner un système de traduction. Ces technologies ne sont pas secrètes. » Lire aussi : Non, Facebook n’a pas « paniqué » à cause d’un programme d’IA capable d’inventer un langage Si la course entre les géants américains du Web en intelligence artificielle s’est intensifiée ces dernières années, elle ne reste pas confinée au continent américain. Ces derniers mois, la Chine a beaucoup fait parler d’elle dans ce domaine. Mais pour Yann LeCun, s’il y a bien en Chine « une activité grandissante de recherche », celle-ci « n’est pas tout à fait à la pointe ». « La Chine est encore très faible, affirme-t-il, mais dans la commercialisation de produits, ils vont être très présents, c’est sûr. » La saison 4 du Monde Festival vous invite à rêver La quatrième édition du Monde Festival a eu lieu du 22 au 25 septembre sur le thème « Rêver ». Rêver le monde, l’imaginer, le changer, le rendre plus vivable collectivement, plus équitable, plus juste, plus audacieux. . . Une quarantaine de débats ont été proposés sur les mutations qui dessinent le monde qui vient. Retrouvez les moments forts de cette rencontre. Dans la nuit de samedi à dimanche, philosophes, musiciens, scientifiques, historiens et comédiens ont croisé leurs savoirs et leurs regards sur le monde lors de la nuit de rêves et des idées. Retrouvez toutes les vidéos de cet événement. Et rendez-vous sur la chaîne Festival pour y retrouver des portraits, enquêtes, vidéos sur des initiatives et des engagements qui transforment le monde. Par Morgane Tual Le Monde Festival suivez-nous REFRESH(900 sec): de-affirmant-qu-un-programme-peut-reperer-l-homosexualite-sur-le-visage Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Polémique sur une étude affirmant qu’un programme peut repérer l’homosexualité sur le visage Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 12/09/2017 Découvrir l’application Polémique sur une étude affirmant qu’un programme peut repérer l’homosexualité sur le visage Deux chercheurs de Stanford ont conçu une intelligence artificielle capable, selon eux, de déterminer si une personne est homosexuelle à partir d’une photo. Un travail vivement critiqué. Le Monde | 12. 09. 2017 à 16h00 • Mis à jour le 14. 09. 2017 à 13h48 | Par Morgane Tual La vision par ordinateur a connu de considérables progrès ces dernières années. L’homosexualité peut-elle se lire sur le visage ? C’est ce qu’affirment deux chercheurs de l’université Stanford, en Californie, dans un article polémique publié en ligne au début du mois de septembre et dont la publication est prévue dans le Journal of Personality and Social Psychology. Michal Kosinski et Yilun Wang assurent dans leur étude avoir conçu un programme d’intelligence artificielle capable, à partir de photos récupérées sur un site de rencontres américain, de déterminer si une personne est homosexuelle ou non. Avec 81 % de réussites pour les hommes et 74 % pour les femmes. Des chiffres qui grimpent respectivement à 91 % et 83 % quand cinq photos de la personne sont présentées au programme. Les humains ont quant à eux obtenu de moins bons scores, avec 61 % et 54 % de réussites. 35 000 photos analysées « Nous prouvons que les visages contiennent bien plus d’informations sur l’orientation sexuelle que ce que le cerveau humain peut percevoir et interpréter », écrivent-ils dans l’étude : « En adéquation avec la théorie des hormones prénatales sur l’orientation sexuelle, les homosexuels et les lesbiennes tendent à avoir des morphologies faciales, des expressions et des apparences faciales atypiques pour leur genre. » Par exemple, affirment-ils, « les homosexuels mâles ont tendance à avoir des mâchoires plus fines et de plus longs nez, tandis que les lesbiennes ont des mâchoires plus larges. » Les chercheurs soulignent que les différences vont « au-delà de la morphologie », puisque selon les résultats de leur étude, « les homosexuels mâles ont moins de barbe » et « les lesbiennes tendent à porter moins de maquillage, ont des cheveux plus sombres et portent des vêtements moins décolletés ». Ils notent également que, « conformément à l’association entre les casquettes de baseball et la masculinité dans la culture américaine, les hommes hétérosexuels et les lesbiennes ont tendance à en porter ». Des données potentiellement biaisées Pour parvenir à ces conclusions, ce programme informatique, basé sur un réseau de neurones artificiels, s’est « entraîné » sur 35 000 photos de 14 000 hommes et femmes hétérosexuels et homosexuels, issues d’un site de rencontres américain. Aucun critère n’a été donné à la machine qui a, par elle-même, « appris » à distinguer les hétérosexuels des homosexuels à partir de ses propres observations. Ce travail présente toutefois des biais et limites importants. Premièrement, comme le reconnaissent les deux chercheurs, le programme réussit très bien son exercice quand on lui présente deux personnes, dont l’une est homosexuelle et l’autre hétérosexuelle. En revanche, ses résultats sont bien moins concluants quand on lui demande d’identifier les 70 personnes homosexuelles dans un échantillon de 1 000 personnes – une proportion conforme à la population américaine, estiment Michal Kosinski et Yilun Wang. Qui plus est, le programme a été « entraîné » à partir d’images issues d’une population très spécifique, celles de jeunes Américains blancs. Et à partir de photos qui sont loin d’être neutres : sur un site de rencontres, les photos sont soigneusement sélectionnées, voire retravaillées, afin de renvoyer l’image souhaitée pour séduire, quitte à exagérer ou au contraire dissimuler certaines caractéristiques physiques. « Science poubelle » De plus, comme le soulignent plusieurs détracteurs de ce travail, l’étude omet de s’intéresser à d’autres types de sexualité, comme la bisexualité. « L’article est basé sur une vision absolument binaire, essentialiste et exclusive des orientations sexuelles humaines : t’es gay/lesbienne ou tu ne l’es pas », écrit par exemple le sociologue français Antonio Casilli dans un texte très critique. Et il n’est pas le seul à s’indigner de la publication de Michal Kosinski et Yilun Wang. L’article a provoqué beaucoup de discussions sur les réseaux sociaux, relançant un vieux débat, toujours en cours, dans la communauté scientifique sur l’homosexualité innée ou acquise, et s’attirant les foudres de plusieurs organisations de défense des droits des lesbiennes, gays, bisexuels et trans (LGBT), comme The Human Rights Campaign et GLAAD. Ces dernières ont dénoncé de concert un travail de recherche « dangereux et biaisé ». « Stanford devrait se distancier de cette science poubelle plutôt que de prêter son nom et sa crédibilité à une recherche dangereusement biaisée », écrit Ashland Johnson, un des responsables de la HRC, dans un communiqué. Ce travail « menace la sécurité et la vie privée aussi bien des LGBT que des non-LGBT », prévient-il : « Imaginez un instant les conséquences potentielles si cette recherche biaisée était utilisée pour soutenir les efforts d’un régime brutal d’identifier et/ou persécuter les personnes qu’il pense être gays. » « Nous serions ravis si nos résultats étaient faux » Dans un long document, les auteurs de l’étude ont répondu à ces critiques, expliquant avoir été eux-mêmes « vraiment troublés » par les résultats de leurs recherches. « Très franchement, nous serions ravis si nos résultats étaient faux. L’humanité aurait un problème en moins » disent-il, en assurant avoir « passé beaucoup de temps à réfléchir » pour décider s’il fallait ou non les publier. « Nous avons pensé qu’il y avait un besoin urgent que nos courant des risques auxquels elles font face. Les entreprises tech et les gouvernements sont tout à fait conscients du potentiel des outils de vision par ordinateur. Nous pensons que les gens doivent connaître ces risques afin qu’ils puissent ainsi prendre des mesures préventives. (…) Nous n’avons pas créé un outil qui nuit à la vie privée, mais plutôt qui montre que des méthodes basiques et très utilisées représentent de sérieuses menaces pour la vie privée. » Dans les colonnes du Guardian, l’un des deux auteurs, Michal Kosinski, se défend aussi en assurant que les résultats de cette étude peuvent être profitables aux personnes LGBT : « C’est un excellent argument contre tous les groupes religieux et autres démagogues qui disent “pourquoi est-ce que vous ne changez pas, tout simplement ? ” Vous ne pouvez pas arrêter [d’être homosexuel], parce que vous êtes né ainsi. » Le retour de la physiognomonie Par ailleurs, depuis la mise en ligne de cette étude, plusieurs voix se sont élevées pour critiquer certaines activités de Michal Kosinski, et notamment son rôle de conseiller auprès de l’entreprise israélienne Faception. Celle-ci prétend avoir développé une technologie capable de « révéler la personnalité des gens à partir d’une photo de leur visage », peut-on lire sur son site. Elle affirme notamment être ainsi capable de détecter de potentiels terroristes. « Notre solution permet aux entreprises de sécurité et aux agences de détecter et d’appréhender plus efficacement des suspects avant qu’ils ne puissent faire du mal. » L’entreprise Faception prétend que sa technologie peut détecter si une personne est terroriste à partir de son visage. Un autre des axes de recherche de Michal Kosinski, qui consiste à définir la personnalité d’un utilisateur de Facebook à partir de ses « like », a aussi servi de base à la start-up décriée Cambridge Analytica, qui affirme avoir réussi à influencer les électeurs américains en faveur de Donald Trump. Avec les progrès de la vision par ordinateur, on assiste ces dernières années à un retour des théories physiognomonistes, « science qui se proposait de connaître les hommes par l’étude de la conformation de leur corps, de leur visage », peut-on lire dans Le Petit Larousse. Elle fut très en vue au XIX^e siècle, portée notamment par le français Alphonse Bertillon, qui affirmait être en mesure de détecter les criminels à partir de leur physique. Elle a été totalement discréditée depuis. En mars, lors du festival South by Southwest (SXSW), à Austin (Texas), consacré aux nouvelles technologies, la chercheuse de Microsoft Kate Crawford avait alerté le public sur les dangers que présente ce retour de la physiognomonie, soutenue par l’intelligence artificielle : « La physiognomonie a permis de justifier des choses horribles par le passé, comme l’esclavage aux Etats-Unis, où ce qu’ont fait les nazis contre les juifs. Des start-up aujourd’hui se font de l’argent en se basant sur ce principe. Je trouve que c’est très inquiétant, que ces théories du passé ressurgissent avec ces technologies. Alors même qu’on assiste à un retour des autoritarismes. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Fibre optique Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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En Continu REFRESH(900 sec): igence-artificielle-est-l-affaire-de-tout-le-monde_5183163_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde » Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Cédric Villani : « L’intelligence artificielle est l’affaire de tout le monde » Le mathématicien et député LRM Cédric Villani a été chargé par le gouvernement d’une mission sur l’intelligence artificielle. Un rapport doit être remis à la fin de l’année. Le Monde | 09. 09. 2017 à 06h40 • Mis à jour le 09. 09. 2017 à 19h22 | Propos recueillis par Morgane Tual Moins de six mois après la remise du rapport France IA, à la fin du mandat de François Hollande, le gouvernement a chargé Cédric Villani d’une nouvelle mission sur l’intelligence artificielle. Le député LRM de la 5e circonscription de l’Essonne, mathématicien et lauréat de la très prestigieuse médaille Fields, devra rendre un document à la fin de l’année. Il détaille au Monde les contours de sa mission et sa vision du secteur. Quelle est précisément la mission qui vous a été confiée sur l’intelligence artificielle ? Elle consiste à dresser une feuille de route sur l’intelligence artificielle pour le gouvernement dans les années à venir. Quels axes actionner du point de vue économique, politique, culturel, éthique, dans l’éducation… ? Bref, tout. Avec l’idée que l’IA ne doit pas être vue comme un domaine spécialisé, mais comme l’affaire de tout le monde. La particularité de cette mission, c’est qu’elle s’inscrit dans la continuité de certains rapports précédents et en particulier France IA. Là où celui-ci avait surtout insisté sur un recensement, une cartographie, avec quelques recommandations, ici la vocation est d’aller plus sur le terrain des recommandations très concrètes sur les actions à prendre par les uns et les autres. Et cela à l’échelle française, mais aussi européenne. Evidemment, ça ne va pas être Villani tout seul, il y aura une équipe. Je serai assisté en premier lieu par un spécialiste de l’intelligence artificielle, Marc Schoenauer, directeur de recherche Inria, qui a présidé l’association française pour l’intelligence artificielle et qui est un chercheur reconnu en la matière. Ce sera mon référent expert technique. Je prévois qu’il y aura entre 100 et 200 experts consultés. Qu’allez-vous faire des conclusions du rapport France IA ? Il prévoyait notamment une enveloppe chiffrée à 1,5 milliard d’euros, va-t-elle être conservée ? Tout est possible. Ça va être notre rôle de dire si cette enveloppe est bien, s’il faut la diminuer, s’il faut l’augmenter. Le travail de France IA était pressé par le temps et n’a pas pu développer autant que possible les prolongements et les actions. Le coordinateur du rapport, Nathanaël Ackerman, sera associé de près à nos travaux. On est déjà en contact avec lui, il manifeste un très grand enthousiasme. Avez-vous déjà en tête des priorités pour l’action de la France dans ce domaine ? Oui. Il y a certains secteurs où beaucoup de choses sont attendues, comme la santé, les transports avec la problématique des voitures autonomes, le monde économique… Un enjeu très important est comment faire en sorte que l’intelligence artificielle profite à tout le monde, soit associée à un renforcement de la démocratie et pas le contraire. Un certain nombre d’exemples montrent que dans certains cas l’utilisation de l’IA peut avoir des effets ravageurs sur les questions économiques et le tissu démocratique. Un ouvrage m’a beaucoup marqué, celui de Cathy O’Neil, Weapons of Math Destruction (2016, non traduit), qui montre que l’IA profite déjà à des entreprises très fortes, aboutit à des régressions sociales, des erreurs, est utilisée pour le ciblage publicitaire à des fins qui ne sont pas acceptables… A contrario, notre but est de favoriser les garde-fous pour que l’IA profite à une meilleure qualité de vie. Si l’analyse automatique de données médicales aboutit à ce que les maladies soient mieux dépistées et que les traitements coûtent moins cher, c’est super. Si ça aboutit à ce que les compagnies d’assurance se mettent à pratiquer des tarifs différentiels en fonction d’informations confidentielles, que ceux qui souffrent des maladies les plus graves doivent payer de plus en plus cher, évidemment ce n’est pas ce qu’on veut. Comment la France peut-elle rivaliser face aux géants comme les GAFAM (Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft), qui investissent massivement dans l’IA et débauchent les meilleurs experts, notamment français ? Quelles sont les armes de la France ? La première : une grande qualité de formation. La stratégie de formation française repose sur une force intérieure là où la stratégie américaine repose principalement sur l’importation de cerveaux. Il y a aussi une grande qualité de recherche, la France est en pointe dans la recherche en intelligence artificielle. Nous avons aussi des institutions comme l’Inria, le CNRS, des chercheurs comme Yann LeCun Il travaille maintenant chez Facebook ! Oui ! J’en ai d’autres, des collègues qui sont partis chez Facebook, chez Google… Ce sera une des grandes questions dans le rapport. Il ne s’agit pas de faire la guerre à Facebook et les autres, ce serait crétin. Mais il s’agit de comprendre comment arriver à un équilibre, une démarche constructive profitable à tout le monde. De voir comment garantir que notre recherche ne soit pas aspirée. Pour revenir sur les armes françaises, la France a beau avoir des problèmes, elle reste un des pays les plus attractifs du monde. Autre atout français : la conjoncture actuelle politique. Si on a l’impression que je prêche ma paroisse, un petit peu. Vous avez une connexion politiques-scientifiques qui, après les dernières élections, va se faire bien mieux. Beaucoup de mes collègues ont cette culture scientifique. Il n’y en avait pas avant. L’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (OPECST), dont j’ai pris la présidence, peut compter sur un petit nombre de députés motivés, scientifiquement cultivés, prêts à faire bouger les choses. A l’inverse, quelles sont les faiblesses de la France dans le domaine de l’IA ? Il y a une certaine difficulté à trouver les financements, au bon niveau qu’il faut pour les innovations, pour les start-up – tout ce que je dis là, c’est aussi ma perception maintenant, elle va peut-être évoluer au cours de ma mission. Il y a aussi une question de souveraineté, qui concerne toute l’Europe. Dans un monde dominé en terme économique par les géants de l’informatique, qui sont tous pour l’instant américains, qui systématiquement rachètent une majorité des projets qui se développent, comment faire pour s’insérer ? Pour l’instant, le seul pays qui arrive à faire émerger une offre concurrente, c’est la Chine. Entre le géant américain et le géant chinois, quel espace pour la France, pour l’Europe ? Il y a consensus, pour beaucoup d’acteurs, que ce n’est pas à l’échelle française qu’on pourra faire émerger des géants économiques. L’échelle européenne est bien plus pertinente, mais c’est beaucoup plus dur à l’échelle internationale de faire émerger de grands projets, pour des questions toutes bêtes de langues, il y a aussi des questions de lieux, de qui on met à la tête des projets… Mais si vous mettez ensemble toutes les compétences sur les questions de recherche en high-tech de toute l’Europe réunie, personne ne peut rivaliser. La question des finances sera déterminante pour la stratégie française en IA. Où trouvera-t-on l’argent nécessaire ? Je n’ai pas les idées claires là dessus, c’est un problème majeur. Il y a une question de moyens mais aussi de flexibilité du processus. Sur certains projets, l’Europe s’est montrée capable de débloquer des sommes phénoménales, y compris pour des projets scientifiques très audacieux, comme le Human Brain Project. Mais dans des conditions très compliquées, avec des problèmes de gouvernance considérables. Si vous comparez les systèmes américain et français ou européen, souvent la différence n’est pas seulement au niveau des montants, mais de la simplicité des processus. Ici, vous avez à convaincre une multitude d’acteurs, faire plusieurs tours, que ça passe devant un conseil ou une commission… Aux Etats-Unis, vous pouvez avoir des feuilles de route simples et une personne qui prend la décision. C’est aussi une question de confiance. L’intelligence artificielle est un sujet dont on parle de plus en plus à l’échelle internationale. Au début du mois, Vladimir Poutine a déclaré que le pays « qui deviendra leader de ce secteur sera celui qui dominera le monde ». Qu’en pensez-vous ? C’est très fort comme déclaration. En premier lieu, ça m’attriste d’entendre l’un des hommes politiques les plus puissants du monde utiliser cette expression, « dominer le monde ». Si c’est le but, dans la vie politique, c’est triste. En second lieu, ça montre bien les attentes énormes qui sont placées sur ces nouvelles technologies. Cette question de dominer le monde, à une époque, on l’employait pour la bombe atomique. Il y a plein de scénarios de politique-fiction qu’on peut écrire. Mais un principe scientifique, ça ne se garde jamais secret, ça se communique. Pour la bombe atomique, on sait que certains secrets avaient été passés de l’Est vers l’Ouest, notamment dans un souci d’équilibre des pouvoirs politiques. Je suis certain qu’en termes de technologie, si un pays se retrouvait en situation hégémonique, certains chercheurs de ce pays s’occuperaient aussi de transférer les technologies. Est-on, comme semble le croire Vladimir Poutine, face à une technologie aussi déterminante ? A-t-elle un tel pouvoir d’influence, dans l’économie ou dans d’autres secteurs ? La question est ouverte. Ce dont je suis convaincu, c’est que dans les secteurs dont on a parlé, il y en a au moins un qui va être révolutionné de façon importante. Est-ce que ce sera la voiture automatique ? Le médical ? La création d’un business model ? Il se peut aussi que l’environnement légal joue de façon importante sur s’il y aura bouleversement ou pas. L’histoire montre que souvent, c’est la loi qui s’adapte à la technologie plutôt que le contraire. Mais la loi peut influer sur la vitesse, voire la violence ou la facilité d’une révolution. Elon Musk, le patron de Tesla, a rebondi sur la déclaration de Vladimir Poutine en disant que « la course à la supériorité en IA des Etats causerait probablement une troisième guerre mondiale ». Qu’en pensez-vous ? J’ai un sentiment contrasté à l’égard d’Elon Musk. J’admire son extraordinaire capacité à mettre les choses en mouvement. J’admire son intelligence visionnaire et j’apprécie le fait que ce soit un des rares parmi les grands entrepreneurs américains à raisonner à partir d’un sens physique. Ça lui donne une couleur très intéressante. Mais sur une certaine partie de ses déclarations, ça me semble juste délirant. C’est le cas de celle-ci. Comme je n’ai pas de doute sur son intelligence, je pense que c’est une stratégie de communication assumée permettant d’augmenter le buzz autour de ses projets. C’est fondamental pour son modèle économique. Au-delà des déclarations d’Elon Musk, sur quoi faut-il être particulièrement vigilant ? Sur l’aspect économique, très important. Il y a une vraie crainte des populations d’un remplacement du travailleur humain par l’intelligence artificielle. Pour l’instant, ce n’est pas du tout ce qu’on observe. Les pays qui ont le plus de robots sont aussi ceux qui ont le plus d’emplois – mais parce que ça s’insère dans une stratégie et une performance économique globale. Certains vont vous dire qu’il ne faut pas avoir peur de ça, car l’alliance homme-machine sera supérieure à l’homme et à la machine. C’est vrai, mais ça demande un apprentissage, et ça demande de soigner le processus entre l’humain et la machine. Sur le même sujet l’homosexualité sur le visage restaurants et trompe des lecteurs « Dota 2 » Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde. fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu REFRESH(900 sec): ue-genere-de-fausses-critiques-de-restaurants-et-trompe-des-lecteurs_51 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Un programme informatique génère de fausses critiques de restaurants et trompe des lecteurs Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 05/09/2017 Découvrir l’application Un programme informatique génère de fausses critiques de restaurants et trompe des lecteurs Des chercheurs de l’université de Chicago ont entraîné un programme d’intelligence artificielle à imiter des commentaires tirés du site Yelp. Le Monde | 05. 09. 2017 à 15h32 • Mis à jour le 06. 09. 2017 à 06h46 | Par Morgane Tual « NE PERDEZ PAS VOTRE TEMPS ET VOTRE ARGENT ! C’est le pire service que j’aie jamais vu. Cet endroit est une blague. La serveuse était malpolie et a dit que le responsable allait venir mais ce n’est jamais arrivé. J’aurais aimé pouvoir mettre zéro étoile. » Ce commentaire, concernant un restaurant américain, n’a pas été écrit par un client mécontent, mais par un programme informatique. Des chercheurs de l’université de Chicago ont publié en août le résultat de leurs travaux visant à générer automatiquement de faux commentaires, grâce à une technologie d’apprentissage automatique. Ils ont pour cela « entraîné » leur programme sur une grande base de données de commentaires du site Yelp, contenant 4,1 millions de messages, rédigés par un million de personnes. En analysant ces commentaires, ce programme d’intelligence artificielle a appris à les imiter. Il peut s’adapter en fonction de l’établissement évalué, en ajoutant par exemple des noms de plats italiens pour un restaurant proposant cette cuisine. Le programme peut aussi être réglé pour générer automatiquement des commentaires allant d’une étoile (mauvais) à cinq (très bon). « La nourriture est incroyable. Les portions sont gigantesques. Le bagel au Le service est rapide. C’est notre endroit préféré ! On y retournera ! », écrit par exemple ce programme avec une note de cinq étoiles. De faux commentaires jugés utiles Les chercheurs se sont concentrés sur les critiques de restaurants et affirment que les personnes à qui ces messages ont été présentés n’ont pas été capables de distinguer les faux commentaires des vrais. « Non seulement ces commentaires échappent à la détection humaine, mais ils obtiennent un bon score “d’utilité” de la part des utilisateurs », écrivent-ils. Le score que leur ont attribué en moyenne les humains est de 3,15 sur 5 ; contre 3,28 pour les commentaires authentiques. Les faux commentaires ne sont pas un problème nouveau pour les plates-formes comme Yelp, Amazon ou TripAdvisor. Mais ceux-ci sont généralement écrits par des personnes payées pour nuire à une entreprise ou, au contraire, la valoriser. Les plates-formes se battent avec difficulté contre ce genre de contenus, à l’aide de leurs modérateurs humains, mais aussi de programmes informatiques censés les repérer – notamment en détectant des augmentations étranges du rythme de publications lors du lancement d’une campagne de faux commentaires. Les programmes d’intelligence artificielle pourraient représenter une aubaine pour les falsificateurs. Ces systèmes « pourraient se montrer bien plus puissants, parce qu’ils peuvent être déployés à grande échelle (pas besoin de payer à la tâche un humain) et être plus difficiles à détecter, puisque les programmes peuvent contrôler le rythme de génération de commentaires », poursuivent les chercheurs dans leur article. Plusieurs problèmes à surmonter Dans les colonnes du site spécialisé The Verge, Yelp a assuré que ce type de technologie ne l’inquiétait pas beaucoup. « Le logiciel de recommandation de Yelp emploie une approche plus générale. Au-delà du texte seulement, il utilise de nombreux signaux pour déterminer si un commentaire doit remonter. » Sans donner plus de détails, Yelp laisse entendre que ces faux commentaires seraient automatiquement dévalorisés par la plate-forme et donc peu visibles des visiteurs. Reste aussi un problème de taille à surmonter pour ce programme : pour publier un commentaire sur ce type de site, il faut généralement y avoir ouvert un compte. C’est aussi ce qui se monnaie, quand des humains sont rémunérés pour publier de faux commentaires : ils ne doivent pas seulement les rédiger, mais aussi posséder un ou plusieurs comptes sur lesquels les publier. Et difficile pour une machine d’en ouvrir à la chaîne, sans être repérée et bloquée par le site. « La génération automatique de contenus de toutes longueurs reste un défi » Qui plus est, les chercheurs eux-mêmes affirment avoir conçu une méthode pour contrer leur propre technologie : un système capable de détecter les commentaires créés par le programme, en s’appuyant sur un de ses défauts – le texte qu’il génère utilise en moyenne moins de caractères différents qu’un commentaire écrit par un humain. Bientôt des articles entiers ? Ce programme d’intelligence artificielle est donc loin d’être parfait pour imiter l’écriture humaine – et l’étude, publiée en ligne, n’a pas encore été évaluée par des pairs. Mais pour Ben Zhao, un des auteurs de cet article interrogé par Business Insider, cela ouvre d’importantes questions relatives à la fiabilité des textes auxquels sont confrontés les internautes. « Ça commence avec des commentaires en ligne (…). Mais ça va progresser vers des attaques plus importantes, dans lesquelles des articles entiers écrits sur un blog pourraient être entièrement générés automatiquement. » Il reste encore beaucoup de chemin à parcourir aux technologies d’intelligence artificielle pour parvenir à ce genre de résultat. Si le système semble bien fonctionner pour les commentaires de restaurants, il s’agit d’un format bien particulier. « Les commentaires en ligne sont souvent courts et se limitent à des thèmes limités », précisent les chercheurs. Il arrive aussi qu’ils soient rédigés avec une qualité linguistique parfois approximative, ce qui permet aux commentaires automatiques imparfaits de passer inaperçus. « Alors que la génération automatique de contenus de toutes longueurs reste un défi, la génération de textes courts, dans un domaine précis, est dès aujourd’hui réalisable », écrivent-ils. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels La photo dopée à l’intelligence artificielle Un mode « automatique » inspiré par des réglages de professionnels, un outil de retouche automatique qui copie les experts… Les réseaux neuronaux pourraient nous aider à améliorer nos photos. Le Monde | 06. 09. 2017 à 15h36 | Par Nicolas Six Après avoir amélioré les performances des traducteurs automatiques, les « réseaux neuronaux artificiels » ambitionnent de secouer le petit monde de la photo. Les appareils photo reflex sont tapissés de boutons. Intimidés, beaucoup d’apprentis photographes se rabattent sur le mode « tout auto », symbolisé par un petit cran vert. L’appareil choisit alors les réglages, il n’y a plus qu’à cadrer, et à déclencher. Malheureusement, en mode « tout auto », les photos sont souvent banales. La start-up Arsenal veut remplacer ce réglage automatique par un mode qu’on pourrait qualifier de « tout intelligent ». Arsenal est un petit boîtier électronique qu’on fixe au sommet du reflex et qui en prend le contrôle. Selon son concepteur, Ryan Stout, Arsenal choisit automatiquement des réglages plus inspirés, basés sur l’observation de centaines de photographes professionnels. Comment cela fonctionne-il ? Le boitier Arsenal prend le contrôle de l’appareil photo. Les neurones artificiels d’Arsenal ont appris à déchiffrer les photos. Ils en isolent les éléments caractéristiques : une vague, un arbre, un visage. Pour y parvenir, ces neurones ont subi un entraînement intensif. Pour apprendre à reconnaître une vague, par exemple, on leur a soumis deux paquets d’images, avec vagues, et sans vagues. Les neurones ont appris à reconnaître les vagues de façon autonome, après une longue série d’essais et erreurs. Ils ont fixé leurs propres règles, souvent étonnantes, au point qu’un ingénieur peinerait à les décrypter. Au moment de photographier une image, Arsenal est donc capable de l’analyser. Par exemple : « un homme court dans l’ombre devant une montagne ensoleillée ». Arsenal pioche une trentaine de photos aux caractéristiques proches au sein d’une galerie de milliers d’images professionnelles, trouvées sur le site Flickr. Arsenal étudie les réglages adoptés par les photographes de métier qui ont réalisé ces images, puis s’en inspire pour régler le reflex qu’il pilote. Le boitier Arsenal analyse l’image pour repérer ses éléments distinctifs : lac, montagne, arbres, etc. Cela soulève de nombreuses questions. Les photographes souhaitent-il tous que leur appareil copie le style médian des photographes répertoriés sur Flickr ? Les professionnels de l’image apprécieront-ils qu’on analyse leur style photographique, et qu’on le copie ? Et surtout, Arsenal est-il efficace ? Ses réglages améliorent-ils substantiellement la qualité des photos ? Nous le saurons seulement si ce projet présenté sur la plate-forme de financement participatif Indiegogo, qui a collecté 3 millions de dollars, va jusqu’à son terme. Le prix du petit boîtier Bluetooth Arsenal, pilotable par smartphone, sera de 175 dollars (147 euros). Sa livraison est programmée pour début Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Retouche en temps réel Embellir une image est un art. Les outils de retouche automatique sont loin de réussir ce délicat exercice à chaque tentative. Google et le Massachusetts Institute of Technology (MIT) travaillent à une application de retouche pour smartphone basée sur un réseau de neurones artificiels. Pour élaborer ses règles de retouche automatique, ce réseau neuronal a étudié 5 000 images, avant et après retouche. Des images fournies par Adobe et retouchées par des professionnels. formules simples, qui modifient les couleurs des pixels de l’image. Pendant l’entraînement, les performances du système sont jugées en l’image retouchée par un professionnel », précise le MIT dans son journal. L’atout maître de ce réseau neuronal est sa rapidité : la retouche est quasiment instantanée. Le photographe peut voir le résultat en temps réel, avant même de prendre sa photo. Google et le MIT n’ont indiqué aucune date de lancement. Leur application intégrera-t-elle un jour Android ? Retouche simplifiée Quiconque a tenté d’isoler un personnage, pour le détacher d’un paysage, a beaucoup souffert. Les outils de « détourage » automatiques rendent l’opération moins pénible, mais leur efficacité demeure aléatoire. L’éditeur du logiciel Pixelmator vante les performances de son nouvel outil de détourage automatique, basé sur le réseau neuronal Core ML. Ce réseau, mis à disposition par Apple en licence open source, a d’autres cordes à son arc. Il permet de reconnaître les visages, mais aussi de suivre leurs déplacements sur une vidéo, ou de suivre les déplacements d’un objet. Sur le même sujet Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels On a lu. . . une suite de « Game of Thrones » écrite par une intelligence artificielle Cinq chapitres d’un début de suite écrit par une intelligence artificielle développée par Zack Thoutt ont été publiés. Si la structure grammaticale des phrases est plutôt bonne, le respect du sens, lui, laisse à désirer Le Monde | 01. 09. 2017 à 10h15 Jon Snow, l’un des personnages principaux de la saga Game of Thrones. « Varys empoisonna Daenerys et un autre des hommes morts. » Quelques chapitres plus loin : « Jamie tua Cersei, fut froid et plein de paroles, et Jon pensa qu’il était le loup désormais… » S’agirait-il de la fuite d’un scénario de la série Game of Thrones ? Ou George R. R. Martin aurait-il pris du LSD avant d’écrire Winds of Winter, le sixième tome attendu depuis cinq ans pour A Song of Fire and Ice, la saga qui en est à l’origine ? Rassurez-vous, aucun spoiler dans la mort de ces deux personnages. L’auteur de ces lignes est une intelligence artificielle (IA), codée par le développeur américain Zack Thoutt à partir des précédents livres de George R. R. Martin. Cinq chapitres ont été publiés et le respect de la grammaire et du vocabulaire y est assez impressionnant. « He was not looking at him at once » (« Il ne le regardait pas une fois ») trouve-t-on au chapitre 2. Le sixième propose même une ligne de dialogue au ton très réaliste pour les romans : « I am paying a price, lad » (« Je paye un prix, garçon »). Mais si la structure des phrases est reconnaissable, elle ne suffit pas à leur donner du sens. L’intrigue générale et la signification du texte n’ont aucune cohérence. Exemple au chapitre 4 : « A cent mètres à l’est, Ser Jorah s’attarda là où les bannières descendaient un long chemin de pluie. Le marais cherchait du ragoût de bœuf et de baragne, froid comme trois de ces couleurs, des morceaux de beurre. » De quoi relativiser ce que sont aujourd’hui capables de faire les IA, même si de précédents exemples de logiciels sont parvenus à écrire des textes plutôt efficaces dans des contextes plus limités, comme des résumés de matchs sportifs. De l’importance du contexte Pour entraîner son intelligence artificielle, Zach Thoutt a utilisé un réseau de neurones réccurents. La particularité de cette méthode d’apprentissage pour machine est qu’elle fonctionne par boucles et lui permet de prendre en compte un contexte dans ses calculs – ce qui la rend très efficace pour traiter du texte ou des données. Le problème est que si ce système permet à l’IA d’avoir une excellente mémoire à court terme, il lui manque la capacité d’une mémoire à long terme. L’ingénieur a donc également utilisé une autre méthode, appelée « long short-term memory », qui permet de pallier ce problème. « Un modèle parfait prendrait en compte tout ce qui est arrivé précédemment », explique Zack Thoutt dans un article de Motherboard. « Il n’écrirait pas que certains personnages sont en vie alors qu’ils sont morts depuis deux tomes. Mais en réalité le modèle n’est pas d’écrire un nouveau livre et de tout prendre en compte, mais il fait beaucoup d’erreurs, car une technologie capable d’entraîner un générateur de texte parfait, qui peut se souvenir d’intrigues complexes de plus d’un million de mots, n’existe pas encore. » Ce n’est pas la première fois qu’un développeur s’attelle à faire écrire une IA. De nombreuses expériences ont été lancées avec la fanfiction, ces textes écrits par les fans pour prolonger leurs univers favoris. Cette énorme quantité de textes en libre accès et répertorié sur des sites rend la gestion des données beaucoup plus simple pour les ingénieurs. En attendant, les intelligences artificielles ne remplaceront pas les auteurs, pour l’instant – ne serait-ce que parce qu’elles ne peuvent pas comprendre le caractère des personnages. Jon, par exemple, est un homme droit et plein de principes dans les livres comme dans la série. Mais dans le chapitre 4 écrit par l’IA, ses pensées semblent beaucoup moins pures : « Jon n’avait pas besoin de partager son verre ou une partie de son verre, mais peut-être avait-il besoin de partager ceci, une petite fille grosse et aveugle. » Sur le même sujet Vidéo pour enfants raciste dernières volontés Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Yahoo! Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. 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Rubriques Monde Pixels Un programme d’intelligence artificielle bat des joueurs pro à « Dota 2 » Développé par OpenAI, une organisation fondée par Elon Musk, ce programme a écrasé Dendi, un joueur star de « Dota 2 ». Un exploit qu’il faut toutefois relativiser. Le Monde | 14. 08. 2017 à 16h46 • Mis à jour le 14. 08. 2017 à 17h18 « Dendi ! Dendi ! Dendi ! » clame la foule venue voir le tournoi annuel du jeu vidéo Dota 2, The International, organisé du lundi 7 au samedi 12 août à Seattle par son éditeur Valve. Danylo « Dendi » Ishutin, classé 44^e dans le monde des joueurs de Dota 2, est le chouchou de la foule et a été choisi pour se battre vendredi publiquement contre un programme informatique. Celui-ci a été développé par OpenAI, une organisation cofondée par Elon Musk, le patron de Tesla. La petite clé USB noire branchée à un ordinateur de compétition arrive à écraser Dendi à la première partie en dix minutes. La seconde est expédiée encore plus rapidement : « Je suis mort, non, non, non ! , s’inquiète le joueur. Ok, j’abandonne. . . » Dans une vidéo publiée par OpenAI, on apprend que quelques jours plus tôt, ce programme d’intelligence artificielle (IA) avait déjà battu les plus grands joueurs de Dota 2 : Arteezy (premier du classement mondial général) et SumaiL (premier du classement un contre un). Un exploit à relativiser Mais cet exploit a ses limites. Le programme d’OpenAI s’est battu contre ces experts en un contre un. Or, Dota 2 est un jeu d’arène qui se joue traditionnellement en équipe, à cinq contre cinq. Les parties en un contre un ont des restrictions bien particulières, et les paramètres à gérer pour un programme informatique sont bien moins complexes que pour une partie normale. Qui plus est, à force de voir jouer le programme, des joueurs amateurs ont fini par comprendre sa technique de jeu et ses points faibles et ont réussi à le vaincre. Dendi, Arteezy et SumaiL n’avaient quant à eux pas pu le voir jouer avant de l’affronter. Des récompenses étaient d’ailleurs promises aux cinquante premiers joueurs à le vaincre. Avant la fin de la journée, toutes avaient été remportées. Il reste donc encore beaucoup de chemin à parcourir pour ce programme avant de pouvoir gérer les dynamiques d’une équipe et maîtriser le jeu dans son ensemble. Ce qui n’empêche pas OpenAI de se réjouir de ses résultats. Greg Brockman, le directeur technique d’OpenAI, explique dans la vidéo qu’il n’a fallu au programme que deux semaines « d’entraînement » pour parvenir à ce niveau. « Nous ne lui avons jamais appris de stratégie, ajoute dans la même vidéo l’un des ingénieurs d’OpenAI, Jakub Pachocki. Dès le début elle s’est juste entraînée contre une copie d’elle-même – on a commencé avec un jeu complètement au hasard, elle a commencé a faire de petits progrès, atteindre un jeu d’amateur. . . puis elle est arrivée à un niveau pro. » L’ambivalence d’Elon Musk Mais le but affiché d’OpenAI n’est pas de créer des programmes capables de jouer au jeu vidéo, explique Greg Brockman. Ce type de technologie, souligne-t-il, pourrait être utile pour d’autres applications complexes comme des opérations chirurgicales – qui sont très désordonnées et imprévisibles. « Car l’objectif d’OpenAI est de créer des intelligences artificielles qui seraient bonnes et positives pour l’homme. » C’est le mot d’ordre d’OpenAI, une organisation à but non lucratif, depuis son lancement en 2015. Celle-ci se présente comme un rempart face aux dangers potentiels de l’intelligence artificielle. Dangers que ne cesse de dénoncer son cofondateur Elon Musk. Samedi encore, celui qui investit massivement dans l’IA écrivait sur Twitter : « Si vous n’êtes pas inquiets de la sécurité des intelligences artificielles, vous devriez l’être. Les risques sont largement plus grands qu’avec la Corée du Nord. » If you're not concerned about AI safety, you should be. Vastly more — elonmusk (@Elon Musk) OpenAI n’est pas la seule à s’intéresser de près aux jeux vidéo. La semaine dernière, DeepMind, une entreprise d’intelligence artificielle appartenant à Google, a mis à disposition des chercheurs en IA une séries d’outils pour travailler sur le jeu Starcraft 2, un autre jeu star de l’e-sport, sur lequel elle travaille depuis plusieurs mois. Quelques jours plus tôt, c’est Facebook qui annonçait la mise à disposition de dizaines de milliers de parties de Starcraft pour « entraîner » des programmes. Des défis techniques ambitieux, et qui ont aussi le mérite, dans la course à l’intelligence artificielle que mènent ces organismes, d’assurer une grande visibilité aux vainqueurs quand on connaît la popularité de ces jeux vidéo. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle Au-delà des fantasmes, quels sont les problèmes concrets que pose l’intelligence artificielle ? Les récents progrès de ces technologies posent, dès à présent, des questions moins spectaculaires, mais bien plus concrètes. Le Monde | 03. 08. 2017 à 15h54 • Mis à jour le 04. 08. 2017 à 09h34 | Par Morgane Tual « Je n’arrête pas de tirer la sonnette d’alarme, mais tant que les gens ne verront pas des robots descendre dans la rue pour tuer tout le monde, ils ne sauront pas comment réagir. » Ces propos inquiétants sont signés Elon Musk, le patron de Tesla et de Space X, et grand adepte des coups médiatiques. Une phrase qui a déclenché, le 24 juillet, un échange cinglant avec le patron de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a qualifié ses propos d’« irresponsables », et a vanté les avancées que promettait l’intelligence artificielle (IA) dans le domaine de la santé ou de la sécurité routière. « J’ai discuté avec Mark compréhension du sujet est limitée. » Si la passe d’armes a fait jaser les internautes ce jour-là, elle est surtout révélatrice d’un domaine mal connu du grand public, où règne la confusion entre les fantasmes de science-fiction, la réalité scientifique, les annonces grandiloquentes et les informations déformées qui circulent à propos de l’IA — comme celle selon laquelle des ingénieurs de Facebook auraient débranché en urgence des programmes ayant inventé leur propre langage. Si le pessimisme affiché d’Elon Musk, qui résonne avec un certain imaginaire collectif, semble, de l’avis de la communauté scientifique, extrêmement exagéré, l’intelligence artificielle soulève toutefois d’autres problèmes bien plus concrets et pressants. Inquiétudes pour l’emploi Sera-t-il possible qu’existe un jour une intelligence artificielle avocat ? L’une des craintes le plus souvent évoquées à propos des récents progrès de l’IA et de la robotique est leur impact sur l’emploi. Ces technologies vont-elles rendre l’humain obsolète pour certains métiers jusqu’ici épargnés par la mécanisation et la numérisation ? Rien n’est sûr. Plusieurs études sérieuses ont été publiées sur le sujet, qui tendent à… se contredire. Des chercheurs d’Oxford estiment, par exemple, dans une étude publiée en 2013, que 47 % des emplois américains sont menacés. Trois ans plus tard, l’OCDE affirmait, de son côté, que 9 % des emplois étaient menacés dans les vingt et un pays qui la composent. « Les études s’intéressent juste au phénomène de destructions brutes d’emplois », soulignait Marie-Claire Carrère-Gée, présidente du Conseil d’orientation pour l’emploi, lors d’une audition au Sénat le 19 janvier. « Mais elles ne s’intéressent pas à la création d’emplois », ni même aux transformations des emplois existants que ces technologies pourraient engendrer, selon elle. « A chaque grande vague d’innovation technologique, il y a la crainte d’un chômage massif. Or, l’histoire montre que depuis toujours le progrès technologique a créé des emplois, y compris ces dernières années. » Impossible donc de prévoir avec certitude l’impact de l’intelligence artificielle sur l’emploi dans les années à venir, qu’il s’agisse de destruction ou de transformation d’emplois. Des programmes aussi racistes et sexistes que les humains Les immenses bases de données grâce auxquelles « s’entraînent » certaines technologies d’IA sont souvent biaisées. Un certain nombre des technologies d’IA « apprennent » à partir d’énormes bases de données créées par des humains, dont elles doivent s’inspirer pour émettre des conclusions. Or, ces lots de données sont souvent biaisés. Résultat : plusieurs programmes ont déjà montré qu’ils reproduisaient le racisme ou le sexisme des humains. Ainsi, quand un programme d’IA est devenu jury d’un concours de beauté en 2016, il a éliminé la plupart des candidats noirs. Une autre technologie, censée émettre des liens entre les mots, a reproduit certains stéréotypes, en associant par exemple les femmes au foyer et les hommes aux professions scientifiques… L’IA apprend donc de nos propres préjugés pour mieux les reproduire. Comment améliorer la situation ? Si les bases de données sont biaisées, c’est aussi, selon Emmanuel Mogenet, directeur de Google Research Europe, parce qu’elles sont souvent incomplètes, et pas assez représentatives des minorités. « Il faut trouver les endroits où on n’a pas récolté assez de données, expliquait-il au Monde en avril. C’est un problème sur lequel on se penche, qui nous préoccupe énormément, car on veut des modèles qui n’ignorent pas les minorités. Ça avance. » Pirater l’esprit humain — et la démocratie En exploitant nos données personnelles, des programmes d’intelligence artificielle pourraient permettre d’influencer la façon dont on pense. Eric Horvitz le dit sans détour : il craint « des attaques de l’IA sur l’esprit humain ». Cet éminent spécialiste de l’intelligence artificielle, directeur de Microsoft Research Labs, a listé, au festival SXSW qui s’est tenu en mars à Austin (Texas), les dangers potentiels de l’IA auxquels il faudrait, selon lui, réfléchir dès aujourd’hui. Ce qu’il entend par « attaques » n’a rien à voir avec un délire cyberpunk d’implantation de technologies dans le cerveau. Le danger est bien plus concret — et est, pour lui, déjà là. Eric Horvitz évoque par exemple des programmes d’IA capables de rédiger un tweet « spécialement conçu » pour une personne. « Sur quoi tweete-t-elle ? Quand est-ce qu’elle répond ? A quels événements a-t-elle participé ? Ces informations peuvent être utilisées pour ne pas cliquer. » Une nouvelle étape pour la publicité ciblée, mais pas seulement. « Des entreprises utilisent ces données pour personnaliser des messages, mais aussi pour influencer la façon dont les gens votent, comme Cambridge Analytica ». Eric Horvitz évoque également le risque des « fake news », de fausses informations montées de toutes pièces, qui pourraient bénéficier de ces technologies : aujourd’hui, des programmes sont par exemple capables de faire dire ce que l’on veut à Barack Obama ou à Vladimir Poutine, en vidéo. Un problème qui n’est pas spécifique à l’intelligence artificielle, mais ces technologies permettent d’automatiser et de simplifier ces moyens d’influence. Le spectre des armes autonomes Pour l’instant, les Etats affirment que les robots utilisés dans les armées sont toujours contrôlés à distance par des humains. Etant donné le niveau des technologies d’IA et de robotique, rien ne s’oppose techniquement à la création d’armes létales autonomes. Aujourd’hui, les armées affirment que les machines qu’elles utilisent sont toujours contrôlées à distance par un humain, comme les drones de l’armée américaine, et qu’aucune ne prend jamais la décision de tirer. Mais aucune réglementation internationale n’interdit aujourd’hui l’usage d’armes létales autonomes, qui fait l’objet de discussions à l’ONU. En 2015, plus d’un millier de personnes, parmi lesquelles de nombreux chercheurs en IA, mais aussi des personnalités comme Elon Musk ou l’astrophysicien Stephen Hawking, avaient signé un appel pour faire interdire ces armes. « L’intelligence artificielle a atteint un point où le déploiement de tels systèmes sera — matériellement, sinon légalement — faisable d’ici à quelques années, et non décennies, et les enjeux sont importants : les armes autonomes ont été décrites comme la troisième révolution dans les techniques de guerre, après la poudre à canon et les armes nucléaires », pouvait-on lire dans cet appel. Une nouvelle étape dans la surveillance Les technologies de vision par ordinateur ont considérablement progressé ces dernières années. La vision par ordinateur a connu d’importants progrès ces dernières années grâce aux avancées du deep learning (« apprentissage automatique profond »). Des programmes sont désormais capables de reconnaître les visages, de distinguer un chat d’un chien et de décrire des images. De plus en plus, ces innovations s’appliquent à la vidéo, et notamment à la vidéosurveillance. La SNCF a par exemple annoncé, peu après les attentats de novembre 2015 en région parisienne, qu’elle expérimentait des technologies de détection des comportements suspects à partir des caméras de surveillance, en se basant sur des critères comme « le changement de température corporelle, le haussement de la voix ou le caractère saccadé de gestes, qui peuvent montrer une certaine anxiété ». Couplé à des technologies de reconnaissance faciale, ce type de système pourrait par exemple permettre de détecter en direct une personne fichée S abandonnant un colis suspect. Mais aussi un militant pour les droits de l’homme dans une dictature ou une personne homosexuelle dans un pays où cela est condamné. Ces systèmes sont encore loin de fonctionner parfaitement, et le risque de « faux positifs » reste important. Des systèmes opaques Les millions de calculs effectués par les réseaux de neurones artificiels sont difficiles à décomposer et analyser. Grâce aux technologies d’intelligence artificielle, il est possible de créer des programmes permettant de sélectionner des curriculum vitae, de proposer des diagnostics médicaux ou d’approuver une demande de prêt. Or, une bonne partie des décisions prises par ces programmes… ne sont pas explicables. Concrètement, les ingénieurs ne savent pas retracer la multitude de calculs effectués par la machine pour arriver à sa conclusion. En clair, cela signifie que si votre demande de prêt est refusée, ou votre CV recalé, aucune explication ne pourra vous être fournie. Un constat gênant, qui explique entre autres qu’aujourd’hui les technologies d’IA ne sont généralement utilisées que pour suggérer des solutions, validées ensuite par des humains. Expliquer le fonctionnement de ces technologies, basées sur des réseaux de neurones artificiels, est l’un des grands défis des chercheurs en IA, qui travaillent sur la question. « L’explication du comportement est très importante, c’est ce qui détermine l’acceptabilité par la société de ces systèmes », expliquait David Sadek, directeur de la recherche à Mines Telecom, au Sénat, le 19 janvier. Ces derniers mois, la controverse qui a entouré l’algorithme APB qui arbitre les choix d’orientation des bacheliers — qui n’est pas un programme d’IA, mais dont le code est longtemps resté entièrement secret — a déjà montré que l’opacité des systèmes automatisés posait d’importants problèmes. D’importantes questions de droit à régler Si les robots sont amenés à prendre plus de place dans la vie des humains, le droit devra s’adapter. « Si les robots se développent, qui va être responsable ? Va se poser la question de la réparation en cas de dommages », soulignait Jean-Yves Le Déaut, alors député, lors d’une audition au Sénat le 19 janvier. La question préoccupe, même si la loi ne semble pas être sur le point de changer, ni en France ni ailleurs. « Les systèmes automatisés vont de plus en plus être amenés à prendre des décisions sur des situations que n’auront pas pu prédire les ingénieurs », expliquait Derek Jink, professeur de droit à la faculté de droit de l’université du Texas, lors du festival SXSW en mars. « Qui, par exemple, sera responsable des actes des voitures autonomes ? » La question revient souvent, et hante déjà les assureurs : si une voiture autonome tue quelqu’un dans un accident, la responsabilité ira-t-elle au constructeur, à l’ingénieur qui a développé l’IA, au propriétaire de la voiture ou à la personne à la place du conducteur ? Des questions pressantes, alors que des voitures autonomes expérimentales ont déjà parcouru, aux Etats-Unis, des millions de kilomètres sur de vraies routes. Mais pour Terminator, vous pouvez repasser Une scène du film américain d'Alan Taylor, « Terminator : Genisys », sorti en 2015. « La singularité, ça m’énerve. » En avril, Jean Ponce, chercheur en vision artificielle à l’Ecole normale supérieure (ENS), critiquait les tenants de ce concept qui désigne le moment hypothétique où l’intelligence artificielle dépassera l’intelligence de l’homme. « Je ne vois personnellement aucun indice que la machine intelligente soit plus proche de nous aujourd’hui qu’avant », expliquait-il lors d’une conférence organisée par Google à Paris. Dans l’imaginaire collectif, l’intelligence artificielle évoque inlassablement les images des films Terminator, dans lesquelles les machines intelligentes ont déclaré la guerre à l’homme. Or, dans la réalité, la grande majorité des chercheurs en IA affirme ne pas avoir la moindre idée de la façon dont pourrait être créée une machine aussi intelligente que l’homme, capable de dialoguer naturellement, de disposer de sens commun, d’humour, capable de comprendre son environnement… Et encore moins sous la forme d’un robot humanoïde. L’idée d’une IA qui échappe au contrôle de son créateur provoque aussi des sourires en coin dans la communauté, qui peine à comprendre pourquoi certains craignent qu’un programme conçu pour jouer au jeu de go puisse soudainement vouloir s’attaquer à la race humaine. « C’est incroyable de constater l’intérêt que cela suscite chez les gens, s’étonnait Eric Horvitz, directeur de Microsoft Research Labs, lors du festival SXSW. Les journalistes ont tendance à diffuser un point de vue extrême, alors que la réalité est beaucoup plus nuancée que cela. » Pour lui, cela « reste des questions très intéressantes, (…) sur lesquelles il faut garder un œil, et il ne faut pas se moquer en disant que les gens sont fous ». Mais, souligne-t-il, « ce sont des questions de très long terme, et nous devons réfléchir aux questions qui nous concernent directement, maintenant ». Blade Runner : le (faux) procès – Si un androïde est indifférenciable d’un être humain, dispose-t-il des mêmes droits qu’un être humain ? « Le Monde » organise dans le cadre du Monde Festival, dimanche 24 septembre à l’Opéra Bastille, un débat sous forme de procès fictif dans l’univers de la nouvelle de Philip K. Dick et du film de Ridley Scott. Renseignements et réservations ici. Sur le même sujet l’homosexualité sur le visage tout le monde » restaurants et trompe des lecteurs Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. Découvrez chaque jour toute l'info en direct (de la politique à l'économie en passant par le sport et la météo) sur Le Monde. fr, le site de news leader de la presse française en ligne. En Continu REFRESH(900 sec): rtificielle-pouvait-aider-des-millions-d-africains-a-sortir-de-la-pauvr En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Le Monde Télérama Le Monde diplomatique HuffPost Courrier international La Vie L'Obs S’abonner Codes promo Le Monde. fr Utilisateur Inscrivez-vous Connexion Rechercher Emploi Newsletters Et si l’intelligence artificielle pouvait aider des millions d’Africains à sortir de la pauvreté ? Partager Tweeter Le Monde Afrique Afric-Lab Compte rendu Et si l’intelligence artificielle pouvait aider des millions d’Africains à sortir de la pauvreté ? Un sommet organisé à l’ONU Genève s’intéresse au potentiel des algorithmes pour agir sur la pauvreté, la faim et l’éducation. Par Antoine Le Goff LE MONDE Le 08. 06. 2017 à 18h11 • Mis à jour le 09. 06. 2017 à 10h18 Image satellite du sud du Malawi, l’un des pays les plus pauvres du monde. Image satellite du sud du Malawi, l’un des pays les plus pauvres du monde. Crédits : Google maps Pour lutter contre la pauvreté, il faut d’abord la mesurer. Depuis des années, en Afrique, les études se font sur la base de photos satellites de nuit, qui déterminent le taux d’éclairage, et donc de pauvreté. Or cette méthode est incomplète. Elle ne fait pas apparaître, par exemple de vastes zones construites où personne n’a d’électricité. Il faut, évidemment, comparer les photos de jour et de nuit, mais c’est un travail de fourmi. D’où l’idée de recourir à l’intelligence artificielle (IA) pour superposer les deux images et extraire le vrai taux d’électrification. Un exemple parmi d’autres de la nécessité des algorithmes pour le développement des pays les plus pauvres. « Les pays en développement peuvent être les grands vainqueurs du développement de l’intelligence artificielle, mais, si nous ne sommes pas vigilants, ils peuvent aussi en être les grands perdants. » Cité par un article publié sur le site de la revue scientifique Nature, Chaesub Lee, directeur du Telecommunication Standardization Bureau, rattaché à l’Union internationale des télécommunications (UIT), s’interroge sur la possibilité, pour les pays les moins riches de la planète, de profiter des dernières technologies. Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle C’est justement l’UIT, à Genève, qui accueille, du 7 au 9 juin, le sommet mondial dédié à « l’intelligence artificielle au service du bien social ». Une multitude d’agences des Nations unies y côtoient des experts en IA, mais également des industriels ou des décideurs politiques. Parmi les Africains représentés, on trouve l’Egyptien Sherif Elsayed-Ali, qui dirige la branche technologie et droits de l’homme d’Amnesty International, Nic Bidwell, professeure à l’Université de Namibie et spécialiste des technologies de l’information ou Drudeisha Madhub, régulatrice de la protection des données de la République de Maurice. En ligne de mire : la pauvreté, la faim, l’éducation Objectif de ces rencontres : « apporter une réponse aux plus grands problèmes planétaires », tels que la pauvreté, la faim ou l’éducation grâce à l’IA. L’article paru dans Nature recense quelques initiatives en la matière. L’une d’elles provient de l’Unicef, qui a décidé d’investir dans le « deep learning » pour tenter de diagnostiquer l’éventuelle malnutrition des enfants à partir de photos ou de vidéos, alors que les mesures, jusqu’à maintenant, se basaient sur la circonférence de leurs bras et souffraient d’imprécisions. Les chercheurs travaillant à la création d’algorithmes destinés à définir précisément le niveau de richesse de chaque village en combinant les images satellite prises de nuit et de jour sont à l’université de Stanford, en Californie. Le Nigeria, la Tanzanie, l’Ouganda, le Malawi et le Rwanda ont été l’objet d’une première étude pilote de ce système a priori bien plus efficace que les méthodes antérieures. Lire aussi : Algorithmes et robots : l’apocalypse du travail n’aura pas lieu Ce sommet de Genève, co-organisé par l’UIT et par la fondation XPRIZE, se donne pour feuille de route les Objectifs de développement durable fixés par les Nations unies, en tête desquels figure « l’éradication de la pauvreté », via notamment des « emplois durables » d’ici à 2030. L’article de Nature mentionne toutefois une étude menée par l’entreprise Citi en 2016, dont les conclusions indiquent que le développement de l’intelligence artificielle et de la robotique pourrait avoir un impact négatif sur le marché du travail. A l’IA de prouver le contraire. Sur le même sujet Les start-up africaines, entre émancipation et exaspération Les start-up africaines battent des records de levées de fonds Au Nigeria, Facebook et Apple se convertissent au naira L’incubateur ghanéen MEST lance à Abidjan son « Erasmus » des start-up africaines Jorn Lyseggen : « Nous souhaitons étendre le succès de MEST à l’ensemble de l’Afrique » Africa 4 Tech, un sommet à Marrakech pour l’innovation du continent Abonnez-vous à partir de 1 € Vos réactions (14) Réagir mp. mac 12/06/2017 - 02h41 un superbe projet d'énarques ou autres technocrates. . . Dixit Colluche : on les met dans le désert et 15 jours après ils importent du sable. . . Art 09/06/2017 - 07h54 Que des chercheurs en datalogie fassent leur travail et en discutent, pourquoi pas! Que l'ONU, un pays (la Suisse) ou les médias expliquent que c'est enfin la solution, ils oublient toutes les panacées antérieures supposées changer le Monde. Mais les chercheurs eux-mêmes jouent ce jeu pour deux raisons: pour leur marketing et parce que ces spécialistes n'ont aucune culture historique ou du développement. Pour connaître les villages pauvres, il suffit de demander aux services du préfet local. mp. mac 09/06/2017 - 05h37 l'IA peut-elle quelque chose contre les dictateurs et les gouvernants corrompus qui font fortune sur la misère de leur peuple en lui confisquant le fruit des richesses naturelles la plupart du temps ? Lire la suite des réactions (14) DÉCOUVREZ LA NEWSLETTER Le Monde Afrique CHAQUE SAMEDI, retrouvez l'essentiel de l'actualité africaine en vous inscrivant à notre newsletter. Je m'inscris Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. 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REFRESH(900 sec): forme-l-intelligence-artificielle-et-le-jeu-de-go_5132473_4408996. html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Comment AlphaGo a transformé l’intelligence artificielle et le jeu de go Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels En mars 2016, la machine battait l’homme au jeu de go. Comment AlphaGo a transformé l’intelligence artificielle et le jeu de go Le programme de Google DeepMind affronte, à partir de mardi, de nouveaux défis lors d’un grand tournoi en Chine. Le Monde | 23. 05. 2017 à 12h23 • Mis à jour le 23. 05. 2017 à 17h51 | Par Morgane Tual 15 mars 2016. Le programme d’intelligence artificielle (IA) AlphaGo remporte l’ultime manche de son tournoi face au Sud-Coréen Lee Sedol, un joueur de go légendaire. Le moment est historique. La machine vient de battre l’humain 4-1 au jeu de go, un événement comparable à la victoire de Deep Blue contre Garry Kasparov aux échecs en 1997. Et ce, avec dix ou vingt ans d’avance sur les prévisions des experts. L’exploit est signé DeepMind, une entreprise londonienne rachetée en 2014 par Google. Une grosse année plus tard, AlphaGo repart au combat. A l’occasion du sommet Future of Go, qui se tient en Chine du mardi 23 au samedi 27 mai, le programme s’essaiera au « pair go », où il devra jouer en collaboration avec un humain, contre un autre duo homme-AlphaGo. Mais surtout, il devra affronter en trois manches le Chinois Ke Jie, le numéro un mondial actuel – Lee Sedol l’a longtemps été, et reste souvent considéré comme le meilleur joueur au monde. « Même si AlphaGo peut battre Lee Sedol, il ne peut pas me battre », avait fanfaronné Ke Jie, aujourd’hui âgé de 19 ans, peu après la victoire de l’intelligence artificielle. AlphaGo a remporté cinquante parties en ligne incognito Mais en un an, AlphaGo a changé, s’est amélioré, sans qu’on sache exactement dans quelle mesure – DeepMind se montre relativement discrète sur les avancées de son poulain. On sait toutefois qu’AlphaGo a, incognito, joué plusieurs parties en ligne contre quelques-uns des joueurs les plus réputés au monde, parmi lesquels Ke Jie. AlphaGo, dissimulé sous les noms de Magister et Master, a remporté haut la main cinquante des cinquante et une parties jouées – la 51^e fut perdue à cause d’un problème de connexion Internet. Une telle prouesse a fini par générer quelques soupçons au sein de la communauté. Le 4 janvier, Demis Hassabis, le fondateur de DeepMind, leur a donné raison en révélant publiquement qu’AlphaGo se dissimulait derrière Magister et Master. « On peut toujours essayer de faire mieux » De quoi décourager les créateurs des autres programmes de go ? « Non, au contraire ! , assure Tristan Cazenave, professeur d’intelligence artificielle au Lamsade de l’université Paris-Dauphine et spécialiste des programmes de go. Ça donne envie de faire aussi bien, voire mieux. » Après la victoire de Deep Blue, souligne-t-il, « beaucoup de chercheurs avaient arrêté de travailler sur les échecs. Mais aujourd’hui, certains programmes sont bien meilleurs ! On peut toujours essayer de faire mieux. » Lui n’a pas les moyens de Google DeepMind, mais s’attache malgré tout à tenter de reproduire une technologie similaire, même s’il s’agit d’un travail, le reconnaît-il, « un peu ingrat ». Car la victoire d’AlphaGo a changé la donne dans le milieu des chercheurs en IA, et notamment ceux qui se consacrent aux jeux. « Ça nous a montré que l’approche du “deep learning” [la méthode d’apprentissage automatique utilisée par AlphaGo] était très efficace. Pas mal de gens se sont mis à faire des choses similaires pour d’autres jeux. » Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Parmi eux, les développeurs des deux principaux concurrents d’AlphaGo, le japonais Deep Zen Go et le chinois Fine Art. « Deep Zen Go s’appelait avant “Zen”. Il a changé sa façon d’apprendre en introduisant le deep learning, et il a énormément progressé en un temps très court », explique Motoki Noguchi, ancien champion de France de go. Plus généralement, la victoire d’AlphaGo « a boosté les recherches en IA sur le go, avec une forte concurrence entre la Corée, le Japon et la Chine ». D’autant plus, souligne-t-il, que ces pays ne s’attendaient pas à ce que des Anglais, peu réputés pour leur passion du go, les battent sur ce terrain. « Les entreprises japonaises et chinoises se sont dit : “Il faut faire quelque chose ! ” » Pour le moment, Fine Art, développé par l’entreprise Tencent, se montre le plus fort, au point de « talonner AlphaGo », estime Motoki Noguchi. Mais le programme star de DeepMind ne participe pas, contrairement à ses concurrents, aux tournois impliquant d’autres IA. C’est pourquoi l’événement auquel il prend part cette semaine a autant d’importance. Comme de nombreux spécialistes, Tristan Cazenave compte garder un œil attentif aux performances d’AlphaGo en Chine : « Comme il ne sort pas beaucoup, c’est intriguant, c’est très intéressant pour nous. » Les grands joueurs imitent AlphaGo Une autre catégorie d’experts ne manquera pas une miette des nouvelles prouesses du fameux programme : celle des grands joueurs de go. La victoire du programme de DeepMind a bouleversé leurs repères et rebattu les cartes de ce jeu millénaire. Désormais, dans les tournois de haut niveau entre humains, les coups étranges joués par AlphaGo reviennent régulièrement. « La première réaction, c’est d’imiter ce qu’il fait, de copier ses séquences, observe Motoki Noguchi. Des pros jouent des séquences considérées comme mauvaises. » « On a l’impression que c’est un logiciel tout puissant, qui maîtrise tout » Car AlphaGo, qui ne joue pas comme un être humain, a remporté des parties avec des coups jusqu’alors quasi tabous. Nul ne comprend aujourd’hui comment ces séquences, en principe catastrophiques, lui ont permis la victoire ; mais on les rejoue, inlassablement, dans l’espoir d’y trouver un jour une explication. « Si on arrive à résoudre ces énigmes, les joueurs de go pourront peut-être s’approcher de la vérité absolue du jeu de go », affirme Motoki Noguchi. AlphaGo désarçonne, comme dans sa manière de changer de style de jeu, contrairement aux grands joueurs : « On a chacun une préférence, pour le centre ou les bords… AlphaGo n’a pas cette préférence, on a l’impression que c’est un logiciel tout-puissant, qui maîtrise tout. C’est fascinant à voir. Cela va sûrement influencer beaucoup les joueurs. Avoir une préférence, est-ce que c’est une bonne chose ? Pour l’instant, on est surtout dans la période de digestion, on essaie d’apprendre à partir des données. » Et celles-ci sont rares. Seulement cinq parties contre Lee Sedol au départ, auxquelles s’est ajoutée la cinquantaine de parties en ligne incognito. Chacune est minutieusement examinée, décortiquée, mais elles ne sont pas encore assez nombreuses pour en tirer des conclusions définitives, ni de nouvelles méthodes aussi efficaces qu’incontestables. Ruptures de stock Si l’influence d’AlphaGo est réelle auprès des experts en IA et en go, elle l’est aussi auprès d’un tout autre public : le grand. Rares sont ceux qui se souviennent du nom d’AlphaGo, mais nombreux sont ceux qui, dans les festivals ou les Salons, interpellent les animateurs de la Fédération française de go en leur parlant de « l’intelligence artificielle de Google ». « Avant, le go était relativement confidentiel, se souvient Laurent Coquelet, secrétaire de la fédération. Maintenant on a plus de demandes, de personnes qui s’intéressent, qui posent des questions. La relation est plus facile, car les gens connaissent déjà. » Mais surtout, l’histoire très médiatisée d’AlphaGo a attiré de nouveaux profils : « Historiquement, le go intéresse des informaticiens, des mathématiciens… l’archétype, c’était l’étudiant en maths de 20 ans. Aujourd’hui, c’est tous les âges, tous les genres, tout le monde en a entendu parler grâce à cet événement historique. Le go est venu remplacer les échecs comme le jeu le plus difficile au monde. » Résultat de cet intérêt soudain pour le go : des ruptures de stock en série. Mais aussi des questions qui, jusqu’ici, ne se posaient pas trop pour la fédération. « Avant, la triche ne pouvait pas trop exister. Maintenant, avec les smartphones et ces programmes, des gens peuvent être tentés. On est obligés de réfléchir à rendre notre règlement plus strict. » L’existence de ce nouveau superadversaire, quasi imbattable, ne décourage en tout cas ni les novices ni les confirmés. « C’est un jeu tellement complexe qu’on sait qu’on ne pourra jamais le maîtriser, même les plus grands joueurs le savent, pose, sereinement, Laurent Coquelet. Les ordinateurs augmentent notre recherche de progression. Le plaisir de jouer reste, et il est multiplié par le fait que la machine puisse nous aider. Les joueurs sont très motivés par cette IA qui les titille. » Et AlphaGo occupe, depuis un an, les conversations et les pensées. « Dès qu’une partie est jouée, on ne dit plus “qu’est-ce que tel grand maître penserait de la situation”, mais “qu’est-ce qu’AlphaGo en penserait”. L’IA devient une référence, alors qu’avant, elle était plus que négligée car elle n’arrivait pas à la cheville des meilleurs. » Pour lui, il n’y a aucun doute : avec AlphaGo, « c’est une nouvelle ère du jeu qui s’ouvre ». Première victoire d’AlphaGo contre le numéro 1 mondial, Ke Jie AlphaGo a remporté mardi 23 mai la première manche du tournoi qui l’oppose, jusqu’à samedi, au numéro 1 mondial, le Chinois Ke Jie. Deux autres manches doivent encore être jouées à Wuzhen, dans l’est de la Chine. Après 4 h 15 de jeu, AlphaGo l’a emporté d’un demi-point seulement. « AlphaGo est un joueur totalement différent » de ce qu’il était auparavant, a déclaré Ke Jie, âgé de 19 ans, lors d’une conférence de presse à l’issue du jeu. « Pour la première fois, AlphaGo jouait presque comme un humain », a-t-il poursuivi. « Dans le passé il avait quelques faiblesses. Mais maintenant j’ai l’impression que sa compréhension du go et sa façon d’appréhender le jeu dépasse nos aptitudes. » « AlphaGo a gagné d’un demi-point seulement, la plus petite marge possible », s’est réjoui sur Twitter Demis Hassabis, le fondateur de DeepMind, l’entreprise ayant développé AlphaGo. « Ke Jie a très bien joué », a-t-il poursuivi, après avoir noté que le joueur reprenait « des idées qu’AlphaGo a utilisées » lors d’autres parties en janvier. (Illustration Fatih Cicek) Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Entreprises Le Crédit mutuel déploie le robot d’intelligence artificielle Watson dans son réseau Le robot d’IBM va assister 20 000 chargés de clientèle dans 5 000 agences de la banque mutualiste. Nicolas Théry, le président de la banque, affirme qu’il ne s’agit pas de faire des économies sur les effectifs, mais d’augmenter les revenus du groupe. Le Monde | 20. 04. 2017 à 07h09 • Mis à jour le 20. 04. 2017 à 15h09 | Par Véronique Chocron Les robots intelligents prennent définitivement position dans le paysage bancaire français. Le Crédit mutuel-CIC doit annoncer, jeudi 20 avril, qu’après une phase de test, il va étendre progressivement, d’ici à la mi-juin, l’utilisation de Watson aux 5 000 caisses locales et agences de quinze de ses fédérations. Le logiciel d’intelligence artificielle d’IBM va ainsi jouer le rôle d’assistant virtuel auprès de 20 000 chargés de clientèle du groupe mutualiste, qui fait ainsi figure de pionnier. Le sujet est sensible, car nombre d’études prévoient que l’informatique cognitive représentera à terme une menace pour l’emploi. « Il y a cette crainte d’un robot omniscient qui remplacerait les salariés, mais ce n’est pas du tout notre objectif : nous voulons, grâce à Watson, rendre nos conseillers disponibles pour leurs clients, afin d’augmenter notre chiffre d’affaires. Nous sommes dans une logique de développement, pas d’économies de coûts, affirme au Monde Nicolas Théry, président de la Confédération de la banque mutualiste. Watson est un assistant dont le rôle est de libérer du temps et de faciliter le travail des conseillers, c’est en quelque sorte un stagiaire utile et motivé, cantonné aux tâches répétitives. » Pour le président d’IBM France, Nicolas Sekkaki, « les banques n’ont pas attendu l’intelligence artificielle pour automatiser les tâches ». Les particuliers vont moins en agence car nombre d’opérations se font directement depuis leur ordinateur ou leur téléphone portable, et « alors que plusieurs banques ont décidé de supprimer des postes, le Crédit mutuel fait l’inverse en investissant dans Watson pour assister ses conseillers ». Lire aussi : Crédit mutuel : « La technologie est toujours une question de choix social » Aider les conseillers face à l’afflux de mails Si plusieurs organisations syndicales ont eu « des retours positifs » de la part des salariés qui ont testé le robot depuis le mois de juillet 2016, la vigilance reste toutefois de mise. « Nous ne sommes pas contre Watson, mais nous voulons une étude d’impact, pour mieux comprendre les conséquences sur nos conditions de travail », indique un représentant syndical du CIC Paris. A ce stade, pour un investissement de 8 millions d’euros par an, le robot intelligent permet d’aider les collaborateurs du Crédit mutuel à faire face à l’afflux exponentiel des courriers électroniques. « Les conseillers reçoivent en moyenne une vingtaine de mails de leurs clients par jour. Watson les analyse, fait ressortir les plus urgents à traiter. Le logiciel propose l’application informatique qui permet de répondre à la demande et des réponses personnalisables. C’est donc une facilitation, mais on ne laissera jamais Watson répondre seul au mail d’un client », indique M. Théry. Le logiciel propose aussi deux assistants virtuels pour aider les conseillers à répondre rapidement aux questions de leurs clients dans le domaine de l’épargne et de l’assurance auto et habitation. Dans le courant de l’année, Watson devrait également devenir incollable en assurance santé, en prévoyance ou sur le crédit à la consommation. « C’est en quelque sorte un ordinateur littéraire, résume président de la Confédération de la banque mutualiste. Il comprend les questions en langage naturel posées par les chargés de clientèle. Il répond comme un humain, et étaye sa réponse en allant chercher les informations pertinentes dans la masse touffue d’informations dont il dispose. C’est un excellent documentaliste. » Le taux de fiabilité des réponses du robot a été rapidement multiplié par deux au cours de la phase pilote du projet, pour atteindre aujourd’hui près de 90 %. « Nous avons constaté que les conseillers trouvent les bonnes réponses aux questions des clients 60 % plus rapidement en utilisant cet assistant virtuel », souligne le patron du Crédit mutuel. Watson doit ainsi rester un outil, tout en devenant « la synthèse de nos meilleurs collaborateurs ». Sur le même sujet Post de blog marchés Édition abonnés Contenu exclusif depuis cinq ans risque de s’accélérer » Abonnez-vous à partir de 1 € Assurance vie Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. 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Rubriques Monde Pixels Réalité augmentée et intelligence artificielle au programme de Facebook Mark Zuckerberg, le fondateur du réseau social, a lancé la conférence Facebook F8, durant laquelle l’entreprise présente chaque année ses nouveaux projets. Le Monde | 18. 04. 2017 à 20h25 • Mis à jour le 19. 04. 2017 à 07h39 La réalité, oui, mais la réalité augmentée : Mark Zuckerberg, le PDG de Facebook, a présenté ce 18 avril plusieurs projets sur lesquels travaille le réseau social, principalement dans le domaine de la réalité augmentée. Cette technologie, popularisée notamment par des jeux comme Pokémon Go, consiste à ajouter des objets virtuels dans un décor « réel », généralement filmé par un téléphone portable. « Vous vous dites peut-être que c’est juste un truc à la mode chez les plus jeunes, a dit M. Zuckerberg. Nous y voyons les prémisses d’une nouvelle plate-forme. » Pour « faire de la caméra la première plate-forme grand public de la réalité augmentée », Facebook va cependant commencer petit, avec des filtres que l’on peut ajouter à ses vidéos où à ses images pour y ajouter des requins dansant autour d’un bol de céréales ou faire apparaître une inondation dans une pièce recréée en trois dimensions d’après une photo – deux démonstrations présentées par M. Zuckerberg durant sa présentation, assez proches d’outils présentés ce même jour par son concurrent Snapchat. A terme, Facebook pense que la réalité augmentée jouera bien d’autres rôles : afficher des informations, créer des œuvres d’art impossibles à réaliser dans le monde réel, mais aussi permettre de vendre plus facilement des produits grâce à des notices d’information. Dans l’intervalle, ces outils auront surtout le mérite, estime M. Zuckerberg, de « faciliter le partage » – partant du principe que les utilisateurs partageront plus facilement des moments de leur vie s’ils ont la possibilité d’y adjoindre des animations amusantes. Des gadgets ? Probablement, pour l’instant du moins. Mais ces petites animations nécessitent pour fonctionner d’outils d’intelligence artificielle pointus. Ils sont nécessaires pour « comprendre » les images filmées par les caméras des téléphones, analyser la profondeur de champ, animer des objets… Des technologies qui seront aussi mises en application dans des jeux vidéo – M. Zuckerberg a ainsi présenté un jeu utilisant toute surface plane comme un plateau de jeu. Des applications plus complexes encore arriveront, mais pas tout de suite, a prévenu le fondateur de Facebook. « Cela ne va pas arriver du jour au lendemain, mais la réalité augmentée sera une technologie extrêmement importante », a dit M. Zuckerberg. Il faudra s’armer de patience pour voir d’autres applications – tout comme pour découvrir les autres projets plus ambitieux de l’entreprise, dont un outil permettant de « communiquer uniquement par la pensée » auquel a fait allusion le créateur du premier réseau social au monde. Mark Zuckerberg, le 18 avril lors de l’ouverture de la conférence Facebook F8. Plus détendu qu’à l’accoutumée, le patron de Facebook s’est aussi payé le luxe d’une rare séquence d’autodérision, brandissant au début de sa présentation une énorme pile de feuilles imprimées qu’il a présentées comme une copie de son « manifeste », publié en début d’année et dans lequel il détaillait sur plusieurs pages sa vision du futur de l’Amérique et de son entreprise. Revenant sur la mission qu’il a confiée à Facebook, de « construire des communautés », il a ensuite présenté ses condoléances à la famille d’un homme abattu ce lundi à Cleveland (Ohio), et dont le meurtrier présumé avait revendiqué l’assassinat sur Facebook Live. Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 14/04/2017 Découvrir l’application L’intelligence artificielle reproduit aussi le sexisme et le racisme des humains Une nouvelle étude montre qu’un programme d’analyse de texte se montre aussi biaisé que les humains qui lui ont servi de modèle. Un problème bien connu des spécialistes de l’IA. Le Monde | 15. 04. 2017 à 07h44 • Mis à jour le 31. 07. 2017 à 15h02 | Par Morgane Tual Les femmes associées aux arts et au foyer, les hommes aux professions scientifiques… Ces stéréotypes ont tellement la vie dure qu’ils se retrouvent reproduits dans des programmes d’intelligence artificielle (IA). Dans un article publié vendredi 14 avril par la revue Science, Joanna Bryson, Aylin Caliskan et Arvind Narayanan, des chercheurs des universités de Princeton (New Jersey) et de Bath (Royaume-Uni), montrent comment une technologie de machine learning (apprentissage machine) reproduit les biais humains, pour le meilleur et pour le pire. La technologie sur laquelle ces scientifiques ont basé leurs travaux s’appelle GloVe. Développée par l’université Stanford (Californie), elle calcule les associations entre les mots. Ce type de programme équipe par exemple des outils de traduction automatique qui ont considérablement progressé ces dernières années. Pour corréler des mots entre eux, GloVe doit se baser sur des exemples. D’innombrables données à partir desquelles le programme va s’entraîner pour détecter les associations les plus logiques. Une version de GloVe, fournie préentraînée, s’est basée sur Common Crawl, une base de données de milliards de textes issus du Web, sur une période de sept ans. Reproduction de stéréotypes Le résultat est efficace. Des mots relevant du domaine lexical des fleurs sont associés à des termes liés au bonheur et au plaisir (liberté, amour, paix, joie, paradis, etc. ). Les mots relatifs aux insectes sont, à l’inverse, rapprochés de termes négatifs (mort, haine, laid, maladie, douleur, etc. ). Mais l’efficacité de cette technologie reflète aussi des associations bien plus problématiques. Des stéréotypes sexistes sont ainsi reproduits, mais aussi racistes : les qualificatifs statistiquement les plus donnés aux Noirs américains sont davantage liés à un champ lexical négatif que ceux attribués aux Blancs. Ces résultats correspondent à ceux d’une expérimentation célèbre en psychologie, le test d’association implicite, qui étudie les associations d’idées des humains. Conclusion : « Nos résultats suggèrent que si nous fabriquons un système intelligent qui apprenne suffisamment sur les propriétés du langage pour être capable de le comprendre et de le produire, il va aussi acquérir, dans ce processus, des associations culturelles historiques, dont certaines peuvent être problématiques. » Or, les grands leaders du secteur comme Google ou Facebook travaillent tous à créer ce genre de système. Et les biais de l’IA sont déjà apparus au grand jour dans d’autres applications. L’une des plus spectaculaires était sans doute Tay, une IA de Microsoft lancée en 2016, censée incarner une adolescente sur Twitter. Las, en quelques heures seulement, le programme, apprenant de ses échanges avec des humains, s’est mis à tenir des propos racistes et négationnistes, avant d’être suspendu par Microsoft en catastrophe. Et le problème ne se situe pas seulement au niveau du langage. Quand un programme d’IA est devenu jury d’un concours de beauté, en septembre 2016, il a éliminé la plupart des candidats noirs. Lire aussi : Intelligence artificielle : réflexions sur ses vrais dangers « Beaucoup de gens nous disent que cela montre que l’IA a des préjugés, souligne Joanna Bryson dans le Guardian. Mais non. Cela montre que nous avons des préjugés, et que l’IA les apprend. » Le 19 janvier au Sénat, Serge Abiteboul, directeur de recherche à l’Inria (Institut national de recherche en informatique et en automatique), expliquait au Sénat que ces biais pouvaient avoir des conséquences bien plus graves : une tâche relativement répétitive : à partir des données d’une personne, on décide de lui accorder le prêt ou pas. Par nature, un humain va avoir des biais et accorder ces prêts de façon injuste. On pourrait penser que l’algorithme serait beaucoup plus juste. Mais ce n’est pas si simple. Si on utilise le machine learning, alors on se base sur des données créées par les humains pendant dix ans, et l’algorithme va reproduire les préjugés que ces humains ont exprimés. » La même logique vaut pour la sélection de CV, le prix des assurances, mais aussi pour la justice – certaines villes américaines utilisent des programmes d’IA pour tenter de prévoir les crimes. « Ces logiciels peuvent avoir des effets considérables sur nos sociétés, ils doivent donc se comporter de façon responsable », poursuit le chercheur. Une inquiétude partagée par une grande partie des acteurs de l’IA comme Google et Microsoft. Un « droit à l’explication » Plusieurs pistes de réflexion sont évoquées. Des chercheurs de l’université d’Oxford (Royaume-Uni) prônent dans un article la mise en place d’une autorité chargée d’auditer ces algorithmes et d’enquêter quand un citoyen s’estime victime de discrimination de la part de l’algorithme. L’Union européenne travaille sur un « droit à l’explication », qui imposerait aux entreprises utilisant ces programmes d’être capables d’expliquer les décisions qu’ils prennent aux personnes concernées. Problème, beaucoup de ces programmes sont basés sur le deep learning, une technologie d’apprentissage très efficace, mais très opaque. D’autres pistes évoquées pour lutter contre les biais des IA sont aussi, par exemple, que celles-ci soient conçues par une population plus hétéroclite, à savoir moins masculine et blanche. Enfin, le plus évident pourrait être de s’attaquer aux données. Mais comment intervenir sur des corpus comprenant des millions, voire des milliards d’éléments ? Qui plus est, si l’objectif est in fine de permettre aux programmes d’IA de comprendre le langage en se basant sur l’interprétation du monde par les êtres humains, modifier les données pourrait fausser l’ensemble. Lire aussi : Une synapse artificielle apprend seule Finalement, s’il fallait agir sur la source du problème, ce serait les humains qu’il faudrait modifier… Ce pourrait être l’occasion de mettre au jour leurs préjugés et pratiques discriminatoires, comme le suggère Sandra Wachter, chercheuse en éthique des données et des algorithmes à Oxford, dans le Guardian : « Les humains, eux, peuvent mentir sur les raisons pour lesquelles ils n’embauchent pas quelqu’un. A l’inverse, les algorithmes ne mentent pas et ne nous trompent pas. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Fibre optique Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Pixels AutoDraw, l’intelligence artificielle de Google qui transforme des brouillons en jolis dessins Derrière cette application amusante baptisée AutoDraw se trouve un programme sophistiqué d’intelligence artificielle, que les internautes ont contribué à façonner. Le Monde | 12. 04. 2017 à 12h12 • Mis à jour le 12. 04. 2017 à 18h47 Si vous êtes du genre à dessiner des chats qui ressemblent à des hippopotames, peut-être pourriez-vous trouver utile le nouveau gadget de Google. AutoDraw est une application de dessin vous permettant de gribouiller ce qui vous passe par la tête. Elle tentera de deviner ce que représente votre croquis, vous fera quelques propositions et le transformera en un dessin plus présentable. AutoDraw est ainsi capable de comprendre en temps réel que cette chose quasiment informe barbouillée en trois secondes est en fait un vélo. Le croquis original. AutoDraw reconnaît que le croquis initial est un vélo, et le transforme en dessin plus présentable. L’outil est efficace et dispose donc d’un talent certain pour le Pictionary, même s’il fait parfois des erreurs. Et, bien que le catalogue d’objets qu’il est capable de reconnaître soit assez vaste, il ne connaît pas, par exemple, la raclette, Batman, ou d’autres croquis moins avouables. Une technologie sophistiquée Cela s’explique par la technologie avec laquelle il a été conçu. Car derrière cette application amusante se trouve en fait un système d’intelligence artificielle très sophistiqué, capable d’apprendre à identifier les formes esquissées par les humains. Pour y parvenir, ce programme de « machine learning » a dû être « entraîné » au préalable, en s’appuyant sur des milliers d’exemples de croquis. En clair, pour apprendre à reconnaître un brouillon de chat, il a fallu lui fournir de très nombreux croquis de félins dont il a analysé les points communs. Même chose pour une maison, une fleur, et tous les objets qu’AutoDraw est aujourd’hui capable de reconnaître. Mais où trouver autant d’exemples de brouillons ? Si Google ne le dit pas explicitement, ceux-ci sont probablement issus de QuickDraw, une autre application sortie il y a quelques mois par Google, et qui repose, explique l’entreprise, « sur la même technologie ». Ce petit jeu suggère aux internautes de dessiner en vingt secondes une forme précise, comme un réveil, un chameau, un feu de camp, une échelle ou un ours en peluche. Le programme doit ensuite tenter de deviner ce dont il s’agit. « Plus vous jouez avec, plus il apprend », expliquait alors Google. Les milliers de parties des utilisateurs ont ainsi « nourri » et amélioré le programme, capable, au fur et à mesure, de reconnaître de mieux en mieux les formes suggérées par Google. Ce qui pourrait expliquer qu’AutoDraw ne reconnaisse ni la raclette, ni Batman : il n’a jamais été demandé aux internautes de dessiner ces sujets. En clair, en jouant à QuickDraw, les utilisateurs ont servi, sans forcément s’en rendre compte, à développer une technologie de Google. Lire l’entretien : « Sur Internet, nous travaillons tous, et la pénibilité de ce travail est invisible » La transformation du gribouillis en un dessin de qualité sur AutoDraw est ensuite bien plus simple : une fois que le programme a deviné qu’il s’agissait d’un chat, il pioche dans les jolis dessins de félins dont il dispose, créés spécialement par des graphistes. Un domaine stratégique Ce type de technologie de reconnaissance visuelle, qui repose sur des réseaux de neurones artificiels, ne sert pas seulement à améliorer les gribouillis des internautes, tant s’en faut. Google est devenu un des leaders de ce domaine, dans lequel il investit beaucoup, et qui a considérablement progressé ces dernières années. Google, comme d’autres entreprises, entraîne surtout ses programmes à reconnaître des éléments sur des photos ou des vidéos, et même à décrire les scènes qu’elles représentent. Un enjeu énorme pour Google, qui jusqu’alors n’était capable de référencer efficacement que des éléments textuels, ou liés à du texte. Lire aussi : Intelligence artificielle : ce que voient les machines La reconnaissance d’images peut aussi servir dans d’innombrables domaines. Des applications permettent ainsi aux promeneurs de reconnaître les plantes ou les oiseaux. D’autres outils, consacrés à l’imagerie médicale, viennent appuyer le travail des médecins. Ces technologies pourraient aussi aider les réseaux sociaux à identifier immédiatement une image violente – ou une poitrine. Quand à la reconnaissance faciale, elle donne aussi d’excellents résultats. Même si les géants du Web évitent de le crier sur tous les toits. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Économie En fin de mandat, le gouvernement dessine une feuille de route pour l’intelligence artificielle La stratégie « France IA » est présentée, mardi, avec l’objectif de faire de la France le leader européen en la matière. Un investissement chiffré à 1,5 milliard d’euros sur dix ans. Le Monde | 21. 03. 2017 à 12h05 • Mis à jour le 21. 03. 2017 à 16h56 | Par Vincent Fagot Christophe Sirugue , le secrétaire d’Etat à l’industrie, visite la plate-forme logistique du groupe IDEA, le 20 mars. En héritant, le 27 février, du secrétariat d’Etat chargé du numérique et de l’innovation, délaissé par Axelle Lemaire – partie rejoindre l’équipe de campagne du candidat socialiste Benoît Hamon –, Christophe Sirugue ne se faisait pas d’illusion. A moins de deux mois du premier tour d’une élection présidentielle, le secrétaire d’Etat à l’industrie n’allait pas pouvoir ouvrir de nouveaux chantiers. Dès lors, il se fait fort de finaliser les actions entreprises précédemment. Cela se concrétise par la présentation, mardi 21 mars, de la stratégie « France IA », fruit des réflexions menées depuis le 20 janvier par une dizaine de groupes de travail mêlant chercheurs, entrepreneurs et universitaires. L’un des membres, Rand Hindi, cofondateur de Snips, assure toutefois qu’aucune proposition ne leur a été soufflée par l’exécutif… Il en ressort une cinquantaine de recommandations pour permettre à la France de devenir un acteur de premier plan en matière d’intelligence artificielle. Lire aussi : La France fait le pari de l’intelligence artificielle M. Sirugue distingue trois priorités. La première porte sur l’effort financier que devrait consentir l’Etat pour relever ce défi. Chiffré à 1,5 milliard d’euros sur les dix prochaines années, cet investissement – qui ne relèvera cependant pas de ce gouvernement – est qualifié de « raisonnable » et « jouable » par le secrétaire d’Etat chargé du numérique. Il se concentrerait en particulier sur le financement de la recherche et une meilleure articulation avec le secteur industriel. M. Sirugue défend également le principe du développement de filières fortes. Si les secteurs de l’automobile, avec les travaux sur le véhicule autonome, ou de la santé sont déjà très mobilisés sur le sujet, le rapport souligne que d’autres tardent à s’en saisir. Le document cite les domaines de la sécurité, de la maison connectée, de la finance ou de l’assurance qui « présentent des enjeux importants sur le plan économique ou pour la souveraineté nationale ». Programme ambitieux Enfin, alors que les algorithmes d’intelligence artificielle sont appelés à traiter une masse de données toujours plus grande, M. Sirugue estime que la France doit adopter « un modèle de développement qui lui soit propre », vigilant en matière de protection de ces données personnelles : « Il y a des responsabilités de l’Etat qui ne doivent pas être diluées, comme la sécurité du traitement des données ou la souveraineté. Sauf à imaginer, comme dans certains autres pays, que de grandes puissances privées aient la main là dessus… » Lire aussi : Intelligence artificielle : ce que voient les machines Alors que les auteurs du rapport estiment que la France doit faire de son ambition de « leadership européen » « un facteur d’attractivité », se devine, entre les lignes, l’espoir de profiter des incertitudes liées au Brexit pour arracher à Londres son statut de capitale européenne de l’intelligence artificielle. « On est lucide sur l’environnement international. Donc je n’ai pas d’état d’âme à dire que la France doit s’organiser pour pouvoir offrir l’environnement d’accueil des start-up le plus attractif possible », convient M. Sirugue. Ce programme ambitieux pourrait-il être remisé aux oubliettes à la faveur des échéances électorales ? Le secrétaire d’Etat chargé du numérique refuse de le croire : « Je n’imagine pas que les prochains gouvernements passent à côté de cet enjeu majeur. » Le président François Hollande, a décidé, lui, de mettre en œuvre dès 2017 certaines de ces recommandations dont un appel à projets pour des plates-formes sectorielles de partage de données, et l’inclusion systématique de l’IA dans les priorités des dispositifs de soutien à l’innovation. Les crédits européens seront aussi sollicités. Sur le même sujet de surchauffe l’aéronautique Édition abonnés Contenu exclusif grandes fusions Abonnez-vous à partir de 1 € Citynnovation, les billets de Francis Pisani Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. 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En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels L’intelligence artificielle s’invite dans nos assiettes Décomposition du goût, associations de saveurs, recommandations personnalisées… chercheurs et entreprises utilisent les technologies d’IA pour réinventer notre alimentation. Le Monde | 15. 03. 2017 à 12h15 | Par Morgane Tual (envoyée spéciale à Austin, Texas (Etats-Unis) Le « réseau de saveurs » développé par Yoshiki Ishikawa. « Avez-vous déjà pensé à combiner de la bière et du lait ? J’ai essayé hier soir ! En apparence, ça ressemble toujours à du lait, mais étrangement, ça a goût de café. » Si Yoshiki Ishikawa, chercheur en santé publique à l’université de Tokyo, s’essaie à de telles expériences, c’est que le programme qu’il a développé le lui a suggéré. Le chercheur a en effet conçu un « réseau de saveurs » pour tenter de repérer les ingrédients les plus à même de se marier entre eux. « Le café partage des saveurs avec le bœuf, si vous les cuisinez ensemble, ça peut être bon, selon le graphique. J’ai goûté cette combinaison dans un restaurant français, et c’était fantastique », explique le chercheur. Yoshiki Ishikawa n’est pas le seul à décomposer les données liées à la nourriture pour tenter d’influencer le contenu de nos assiettes. Au festival South by Southwest Interactive, qui s’est conclu mardi 14 mars à Austin (Texas), plusieurs chercheurs et entrepreneurs se sont réunis pour expliquer comment ils exploitaient les données et l’intelligence artificielle (IA) pour modifier la façon dont nous mangeons, et en apprendre plus sur nos habitudes. Caviar au ketchup L’entreprise du Belge Bernard Lahousse, Foodpairing, a ainsi analysé 2 000 ingrédients, dont il a isolé 8 000 molécules d’arômes. Grâce aux techniques d’apprentissage des machines, son programme a appris lesquelles se mariaient bien entre elles pour plaire au goût humain, et est désormais capable de proposer des combinaisons de saveurs originales. « On a analysé des ingrédients venant du monde entier. On est par exemple capables de lier le Sancerre à un aliment coréen dont vous n’avez jamais entendu parler », explique M. Lahousse. Un outil qui, pour lui, n’a pas vocation à remplacer les chefs, mais plutôt à leur donner de nouvelles idées : « Quand un chef voyage et se demande ce qu’il va bien pouvoir faire des nouveaux légumes qu’il a rapportés, on peut donner [au programme] les combinaisons possibles. Ça leur permet d’être plus créatifs, plus rapidement. » Selon lui, les chefs n’osent pas toujours tester certaines combinaisons. « Mais avec cet algorithme, ils deviennent de plus en plus fous. L’un m’a même confié qu’il adorait le caviar avec du ketchup. » Cette technologie permet aussi de trouver des ingrédients de remplacement, ou de créer de nouveaux ingrédients en en mélangeant d’autres. « Si vous n’avez pas d’orange, vous pouvez combiner de quoi obtenir la saveur d’une orange », assure M. Lahousse. Ce service peut aussi participer à rendre plus acceptables certains ingrédients : « On aide de jeunes entreprises, qui travaillent par exemple avec des insectes, en leur proposant des combinaisons pour que cela ressemble à des plats que l’on connaît déjà. » « Propose-moi une recette qui comble mes carences » Le site Internet américain de recettes Yummly, de son côté, utilise d’autres types de données. Il a pour ambition de faire des propositions personnalisées en fonction des goûts et des habitudes de ses utilisateurs, mais aussi du contexte : si l’internaute consulte le site un mardi soir de mars à Austin, il n’aura pas les mêmes propositions qu’un samedi d’été à 8 heures à Paris. « Nous voulons faire une plate-forme qui saurait ce qu’on a envie de manger, et qui nous permettrait de découvrir d’autres plats », explique Gregory Druck, responsable de la recherche chez Yummly. Pour y parvenir, deux millions de recettes ont été structurées en base de données, et les milliards d’interactions que les internautes ont eues avec ces recettes ont été analysées par des technologies d’intelligence artificielle, afin de générer des recommandations pertinentes. Le système peut aussi, à partir des propriétés de la recette, ajouter des informations qui n’y figurent pas à l’origine : d’où est-elle originaire ? Est-elle saine ? Rapide à cuisiner ? Dangereuse en cas d’allergie ? M. Druck veut croire que son système peut aussi contribuer à améliorer la santé des internautes. « Il existe des applications pour suivre votre alimentation. Avec ces données, il est possible de créer un système auquel demander “propose-moi une recette qui comble mes carences”. » L’analyse des données de Yummly permet aussi d’en savoir plus sur les habitudes alimentaires de ses nombreux utilisateurs : « On a remarqué qu’ils cherchaient plutôt des recettes saines en début de semaine, et ça se dégrade au fil des jours. Les comportements les plus sains sont en janvier, et ça s’effondre autour du Super Bowl et de la Saint-Valentin. Et pendant les vacances, on est au plus bas. » Le spécialiste peut aussi s’amuser à effectuer des requêtes étranges, comme par exemple regarder les plats qui ne sont recherchés que dans une zone très précise. « On a découvert des plats bizarres, comme les “funeral potatoes”, que les gens ne cherchent que dans l’Utah. C’est lié aux mormons. » Le risque de tourner en rond Mais en personnalisant les recommandations de recettes au maximum, ne risque-t-on pas d’enfermer les utilisateurs dans leurs habitudes, et leur éviter de belles découvertes ? Comme la fameuse « bulle » de Facebook, objet de polémique depuis quelques mois car elle tend à ne confronter les internautes qu’aux idées conformes aux leurs. Ce qui pourrait s’avérer problématique dans le cas de l’alimentation : une personne aimant manger gras risque de ne se voir recommander que des plats du même ordre. « Il faut qu’on garde ça en tête, reconnaît Gregory Druck. Peut-être devrions-nous proposer des recettes de saisons qui ne soient pas personnalisées, pour que les internautes voient aussi des choses qui ne sont pas dans leur bulle. » Mais le chercheur ne semble pas pour autant très ouvert à l’idée de ménager la santé des utilisateurs du site en proposant des salades vertes aux accros du burger : « Il ne faut pas avoir la main trop lourde. Mais nous pouvons peut-être leur proposer des alternatives plus saines, comme des burgers à la dinde. » Qu’est-ce que South by Southwest ? South by Southwest, surnommé « SXSW », est l’un des plus importants festivals au monde consacré aux nouvelles technologies – mais aussi à la musique et au cinéma. Il se déroule à Austin, au Texas, du vendredi 10 au mardi 14 mars. Plus de 33 000 personnes sont attendues pour assister aux centaines de conférences qui y sont données. Après Barack Obama ou encore Mark Zuckerberg, le festival doit accueillir cette année des personnalités telles que l’astronaute Buzz Aldrin, le « futuriste » de Google Ray Kurzweil ou encore l’équipe de la série Game of Thrones. Pixels suit le festival au quotidien dans une rubrique dédiée, mais aussi sur Twitter et Instagram. Sur le même sujet faire savoir SXSW, aperçus du futur Visuel interactif satellites et intelligence artificielle Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Spaceknow, l’entreprise qui analyse le monde en croisant images satellites et intelligence artificielle L’entreprise emploie une trentaine de salariés, qui cherchent à lire en permanence des milliers de photographies satellites pour en tirer des informations. Le Monde | 12. 03. 2017 à 17h49 • Mis à jour le 13. 03. 2017 à 10h04 | Par Martin Untersinger (Austin (Etats-Unis), envoyé spécial) Spaceknow, une entreprise américaine, combine des images satellites à l’apprentissage machine pour proposer des indicateurs économiques. Et veut aller plus loin. Peut-on déterminer le niveau de l’activité d’une usine automobile en calculant le taux d’occupation de ses parkings ? Celui d’un port de commerce en dénombrant, depuis l’espace, le nombre de mouvements des navires ? Celui d’une raffinerie par le nombre de camions y déchargeant du pétrole brut ? Pavel Machalek en est convaincu. Le fondateur et dirigeant de Spaceknow l’a expliqué vendredi 10 mars lors du festival de technologie South by Southwest, qui se tient à Austin (États-Unis) du 10 au 14 mars. Le but de son entreprise est ambitieux : tirer de milliers de photographies satellites du globe des informations sur l’activité humaine et les analyser. Elle vient de lever 4 millions de dollars et emploie une trentaine de salariés, principalement aux États-Unis. Elle recrute ses principaux clients dans les rangs de la finance et de la défense. Lire aussi : Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée Compter les voitures sur les parkings d’une usine ou les bateaux dans un port pour en mesurer l’activité est une activité ancienne, rendue possible dès l’arrivée des images satellites. Cette tâche, dantesque, est désormais facilitée par l’abaissement du coût des images spatiales occasionné par le nombre croissant de lancements de satellites et le développement de l’informatique « en nuage » qui permet de mobiliser d’importantes capacités de calcul pour un coût modique. Faire compter les bateaux à un ordinateur Le pari de Spaceknow est donc d’utiliser l’intelligence artificielle, et plus précisément l’apprentissage machine, pour numériser et automatiser ces tâches. Des milliers d’images satellites, de bateaux par exemple, sont soumises au programme de Spaceknow, qui finit par pouvoir les reconnaître tout seul sur de nouvelles images. « C’est comme apprendre à un enfant » résume M. Machalek. Un des services phare de Spaceknow consiste à cartographier en permanence plus de 6 000 zones industrielles en Chine afin d’en déduire leur niveau d’activité. Les informations collectées sont ensuite distribuées dans le prestigieux terminal Bloomberg, le Graal des informations économiques. Selon M. Machalek, l’activité ainsi mesurée ne correspond pas aux statistiques officielles chinoises. Spaceknow propose aussi le Africa Night Light Index : une mesure de l’intensité lumineuse dans 53 pays d’Afrique. Un moyen, explique M. Machalek au Monde après sa conférence, de mesurer l’activité économique « par procuration », dans des zones où « les chiffres ont du retard, ou sont inexistants ». Faire reconnaître à un ordinateur ce qu’il « voit » sur une image satellite est une chose, interpréter ces données pour comprendre les phénomènes en cours en est une autre. Les biais sont multiples, poursuit M. Machalek : « Aux États-Unis, nous avons tous une voiture, on la conduit, on la gare sur de grands parkings des zones commerciales : le nombre de voitures stationnées donne grossièrement le nombre de clients. Mais ça ne marche pas dans d’autres pays, en développement par exemple, où tout le monde n’a pas de voiture. » Pour interpréter les images satellites, Spaceknow croise ses propres informations avec des « données secondaires » (bases de données spécialisées, réseaux sociaux…), explique son dirigeant. De l’aveu même de son dirigeant, les indices proposés par Spaceknow ne sont pas parfaits : « ils sont comme les notes de Fitch ou de Moody’s, un moyen de voir la réalité ». Et dans la plupart des cas, ils pallient un manque de données. « Pour certaines régions ou secteurs économiques, il n’y a pas d’autre information disponible » pointe M. Marchalek. « Saisir toute l’activité humaine » A terme, ce dernier aimerait faire analyser par son intelligence artificielle l’intégralité du globe, en permanence. Il ne s’agit pas seulement des usines chinoises ou des ports européens, mais de « comprendre, de saisir toute l’activité humaine ». Le discours, rôdé et exalté, est un classique de la Silicon Valley : « La question, c’est comment vous utilisez cette technologie pour faire le bien, pour accroître le bonheur, rendre la société meilleure. C’est une fantastique capacité de voir le monde avec plus de clarté. » Lorsqu’un membre du public fait valoir qu’une telle volonté pourrait aussi être assimilée à de la surveillance, M. Marchalek réplique aussitôt : « transparence ! » Il tente de rassurer : « notre technologie ne peut pas vous voir vous individuellement, vous n’êtes pas personnellement identifiables ». Lire aussi : Intelligence artificielle : Google lance un groupe de recherche européen sur l’apprentissage Pour lui, il s’agit d’une évolution de la société : « En 1995, si j’avais dit à mes amis que nos conversations et toutes nos relations seraient en ligne, on m’aurait traité de fou. Pourtant maintenant que tout le monde le fait, c’est normal. » Pour s’expliquer, il improvise une autre comparaison : « quand vous êtes à l’extérieur, vous ne vous attendez pas à avoir une vie privée. C’est la même chose que si je me promenais dans la rue avec un appareil photo. Sauf que là, l’appareil photo est au-dessus de vous ». Qu’est-ce que South by Southwest ? South by Southwest, surnommé « SXSW », est l’un des plus importants festivals au monde consacré aux nouvelles technologies – mais aussi à la musique et au cinéma. Il se déroule à Austin, au Texas, du vendredi 10 au mardi 14 mars. Plus de 33 000 personnes sont attendues pour assister aux centaines de conférences qui y sont données. Après Barack Obama ou encore Mark Zuckerberg, le festival doit accueillir cette année des personnalités telles que l’astronaute Buzz Aldrin, le « futuriste » de Google Ray Kurzweil ou encore l’équipe de la série Game of Thrones. 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Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 17/02/2017 Découvrir l’application Modération, politique, intelligence artificielle… le « manifeste » de Mark Zuckerberg Le fondateur de Facebook a publié un très long texte, jeudi, dans lequel il détaille sa vision de l’avenir du réseau social. Le Monde | 17. 02. 2017 à 13h25 • Mis à jour le 18. 02. 2017 à 07h37 | Par Damien Leloup Mark Zuckerberg lors d’un débat à Pekin le 19 mars 2016. C’est un long texte de plusieurs pages, qui balaye des sujets aussi variés que la transition écologique ou le harcèlement en ligne. Jeudi 16 février, Mark Zuckerberg, le fondateur de Facebook, a publié un manifeste très politique, intitulé « Construire une communauté globale ». Ce n’est pas la première fois que l’intéressé s’exprime longuement sur sa vision de l’avenir de Facebook, d’Internet ou des Etats-Unis : à plusieurs reprises, ces dernières années, le PDG du plus grand réseau social au monde a détaillé, dans des conférences ou sur sa page Facebook, sa vision du monde. Mais le texte publié jeudi détone. D’abord, parce que cet essai, qui évoque, selon les mots de M. Zuckerberg, la manière dont Facebook peut construire des communautés « plus inclusives, plus sûres » ou « mieux informées », contient aussi un certain nombre d’excuses. Sur la censure accidentelle de vidéos du mouvement Black Lives Matter (« les vies des Noirs comptent »), ou sur celle de la célèbre photographie de la jeune fille victime des bombardements au napalm durant la guerre du Vietnam, mais aussi sur la lutte contre les messages haineux, M. Zuckerberg reconnaît : « Nous avons [commis des erreurs] en identifiant comme incitation à la haine des discours politiques (…) et supprimé des comptes et des messages qui auraient dû rester en ligne, et nous avons aussi laissé en ligne des contenus haineux qui auraient dû être supprimés. » Fausses informations et « bulle de filtres » Plus largement, affirme-t-il, « il est de notre responsabilité d’amplifier les effets positifs et de limiter les effets négatifs » des réseaux sociaux. Un discours qui tranche en partie avec la neutralité généralement revendiquée par Facebook et ses concurrents. Mais, depuis l’élection de Donald Trump à la présidence des Etats-Unis, des voix se font entendre au sein même de ces entreprises pour qu’elles prennent davantage position, notamment dans la lutte contre la diffusion de fausses informations. Lire : Huit médias français s’allient à Facebook contre les « fake news » Sur ce point, justement, M. Zuckerberg dit vouloir adopter une approche la diversité des opinions auxquelles nous sommes confrontés et la véracité des informations. Ces deux aspects m’inquiètent. » Jusqu’à présent, Facebook considérait que la « bulle de filtres », le fait de n’être confronté qu’à des opinions avec lesquelles nous sommes déjà d’accord, était un phénomène marginal et peu important sur le réseau social. Mais pour M. Zuckerberg, le problème principal concerne à l’absence de compréhension ». M. Zuckerberg, qui dit s’appuyer sur des études scientifiques, estime que ce problème peut être combattu. Il considère que l’approche la plus efficace sera de « présenter un large panel de perspectives, et de laisser les utilisateurs voir où se situent leurs opinions dans ce spectre, et les laisser parvenir à leur propre conclusion sur ce qui est juste ». Développement d’intelligences artificielles Sur ces questions, comme sur le harcèlement en ligne, le fondateur de Facebook compte sur les progrès de l’intelligence artificielle pour être plus efficace : « Nous travaillons en ce moment sur des systèmes qui pourront analyser des photos et des vidéos pour déterminer automatiquement quels contenus nos équipes de modération devraient regarder. (…) Nous cherchons également à construire une intelligence artificielle qui sera capable de faire la différence entre un article de presse qui parle de terrorisme et un message de propagande terroriste. » Ces outils, particulièrement complexes à concevoir, ne seront pas pour tout de suite, concède M. Zuckerberg. Lire : Mark Zuckerberg, Iron Man et l’intelligence artificielle : la surprenante mise en scène du patron de Facebook Pour autant, il réaffirme à plusieurs reprises que Facebook ne se voit pas comme un censeur. « Voir du contenu désagréable est une aussi mauvaise expérience que de se voir dire qu’on n’a pas le droit de partager quelque chose qui nous tient à cœur », écrit-il. Pour résoudre cet imbroglio, Facebook compte explorer des pistes qui rappellent celles testées par Twitter ou Reddit : le fait de masquer plutôt que de bloquer, et de personnaliser davantage l’expérience des utilisateurs en fonction de leurs convictions. Un texte très politique Alors que Facebook a toujours choisi d’appliquer les mêmes règles à l’ensemble de ses utilisateurs, où qu’ils soient dans le monde, avec de rares exceptions liées aux législations locales, M. Zuckerberg évoque ainsi une forme de règles « personnalisées » : « L’idée est de donner à tout le monde, dans la communauté, des options sur les règles qu’ils voudraient voir appliquées pour eux-mêmes. Etes-vous choqué par la nudité ? La violence ? La vulgarité ? Pour les utilisateurs qui n’auront pas configuré cette option, le choix par défaut sera celui fait par la majorité des personnes qui vivent dans votre région, un peu comme un référendum. » Les contenus ne seront effacés que s’ils « sont plus choquants que ce que permet l’option la plus permissive ». Dans ce texte très politique, M. Zuckerberg rappelle également que Facebook a un rôle civique à jouer, notamment en incitant les citoyens à aller voter. « L’an passé, nous avons aidé plus de deux millions de personnes à s’inscrire sur les listes électorales aux Etats-Unis. C’était le plus important effort d’inscription de l’histoire, et il dépassait ceux des deux principaux partis combinés. » Complétées par un discours critique, sans le nommer, à l’encontre du président Donald Trump, ces déclarations ne devraient pas manquer de relancer les spéculations sur les éventuelles ambitions politiques de Mark Zuckerberg. Lire : Mark Zuckerberg assure qu’il ne vise pas la Maison Blanche Fin janvier, le PDG de Facebook avait démenti vouloir se présenter aux élections, mais il multiplie les déplacements dans l’ensemble des Etats-Unis à la manière d’un candidat en campagne. Son long manifeste se termine d’ailleurs par une citation sur le pouvoir de l’imagination et la nécessité pour le peuple américain d’agir de concert – empruntée à Abraham Lincoln. Sur le même sujet « troll » relayé par l’extrême droite Édition abonnés Contenu exclusif une conversation » Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Économie La France fait le pari de l’intelligence artificielle Le projet « France IA » entend valoriser ses potentiels scientifiques et industriels. Le Monde | 20. 01. 2017 à 09h00 • Mis à jour le 20. 01. 2017 à 10h52 | Par Vincent Fagot La secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation, Axelle Lemaire, teste un produit au CES de Las Vegas, le 5 janvier. Etablir une stratégie étatique pour l’intelligence artificielle à quatre mois de la fin du quinquennat peut sembler vain. C’est pourtant bien dans ce projet qu’Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat chargée du numérique et de l’innovation, et Thierry Mandon, son homologue à l’enseignement supérieur et la recherche, se sont lancés, vendredi 20 janvier. Avec le projet « France IA », l’Etat entend mobiliser la communauté française de l’intelligence artificielle pour valoriser ses capacités. L’initiative consiste en la mise en place de sept groupes de travail. Ils porteront notamment sur un recensement des efforts déjà réalisés en matière d’intelligence artificielle en France (formation, recherche, entreprise, start-up), l’identification des besoins industriels, les capacités de financement et les conditions des transferts de connaissances vers l’industrie. S’y ajouteront des travaux sur les questions éthiques et sociétales liées à l’intelligence artificielle. Lire aussi : Facebook va soutenir des start-up parisiennes L’initiative peut paraître timide, alors que des pays comme les Etats-Unis ou la Chine avancent au pas de course sur ces sujets, à grand renfort d’investissements. Elle répond néanmoins à une vraie attente. En témoignent les débats organisés, jeudi 19 janvier, au Sénat par l’Office parlementaire d’évaluation des choix scientifiques et technologiques (Opecst). Toute la journée, universitaires, chercheurs, penseurs, pouvoirs publics ont souligné le paradoxe d’une France aux avant-postes du savoir et inaudible au niveau international. Financements complexes, concurrence des puissances étrangères – en particulier des géants américains, les GAFA, qui débauchent les meilleurs cerveaux français –, questionnements sur l’avenir du travail dans un monde dominé par les robots ont également agité l’assemblée. Potentiel français La conviction qu’il existe un potentiel français domine pourtant. « On a de très bonnes écoles, des chercheurs excellents, et d’un autre côté des start-up, des PME et des grandes entreprises qui ont besoin de ces compétences, mais la relation entre eux ne se fait pas complètement. On n’est pas dans une société où les chercheurs ont été incités à aller vers l’entreprise », souligne Bertrand Braunschweig, directeur de l’Inria, qui participera à l’initiative lancée par l’Etat. « Il était temps qu’on se mobilise. Il faut un projet national, il existe une communauté en France, pas forcément fédérée, il faut la galvaniser, aligner les vecteurs pour montrer nos qualités », abonde David Sadek, de l’Institut Mines-Télécom, qui participera également aux groupes de travail. Lire aussi : La révolution des neurones artificiels Une autre question taraude les milieux scientifiques français : est-ce que, comme pour Internet, la France risque d’avoir un train de retard. « Il n’est pas trop tard, mais il était grand temps », estime Axelle Lemaire, pour qui le prochain gouvernement « n’aura pas d’autre choix » que de poursuivre ce sillon. Sur le même sujet en 2017 ou en 2018 ? Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 12/01/2017 Découvrir l’application Une intelligence artificielle affronte des professionnels du poker en direct Pendant une vingtaine de jours, Libratus, un programme développé par des chercheurs américains, va tenter de battre quatre joueurs de poker professionnels. Un tournoi retransmis en direct sur Internet. Le Monde | 12. 01. 2017 à 15h58 • Mis à jour le 13. 01. 2017 à 06h40 Le poker ne représente pas le même défi pour une machine que les échecs ou le go. L’affrontement a commencé mercredi 11 janvier à Pittsburgh, aux Etats-Unis, et devrait se poursuivre jusqu’au 30. Libratus, un programme d’intelligence artificielle (IA) développé par l’université américaine Carnegie Mellon, a pour défi de battre quatre joueurs professionnels de poker. Ou plus exactement d’une version dérivée du poker, le « heads-up no limit texas hold’em », qui se joue à un contre un. Deux cent mille dollars sont en jeu, et le tournoi est à suivre en direct sur la plate-forme Twitch, plus connue pour retransmettre en live des parties de jeux vidéo que de jeux de cartes. Entre 17 heures, heure française, et 1 heure du matin, quatre des meilleurs joueurs mondiaux de cette variante de poker tenteront de faire échouer le programme. « Il joue comme un martien » Lors du premier « Brain vs AI poker tournament », en 2015, le programme, nommé Claudico, avait perdu face à ses adversaires humains. Mais pour cette deuxième édition, la nouvelle intelligence artificielle développée par Carnegie Mellon, déjà à l’origine de Claudico, est bien plus poussée, assurent les chercheurs qui l’ont développée. L’un d’entre eux, Tuomas Sandholm, a expliqué au site spécialisé Mashable que la façon de jouer de Libratus était « très différente de celle des humains ». « Il joue comme un martien », a-t-il poursuivi. Lire aussi : La révolution des neurones artificiels L’an dernier, le programme AlphaGo, développé par Google DeepMind, avait réussi l’exploit de battre un des meilleurs joueurs de go au monde. Mais le poker est un jeu très différent à appréhender pour un programme informatique que le go ou encore les échecs, dans lesquels l’IA domine désormais l’humain. Car au poker, la machine ne dispose pas de toutes les données : elle ne connaît par exemple pas la main de l’adversaire. Le poker est un jeu qui inclut aussi des éléments très humains comme le bluff, difficiles à appréhender pour un ordinateur. Lire aussi : Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle D’autres programmes d’intelligence artificielle se sont déjà essayés à différentes versions du poker, avec un certain succès. Comme Polaris, développé par l’université canadienne d’Alberta qui, en 2008, avait battu des humains. Ou encore Cepheus, créé par la même université, qui a publié en 2015 un article de recherche faisant état de performances impressionnantes. Mais ces programmes se concentrent surtout sur les parties ne les opposant qu’à un adversaire. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Mark Zuckerberg, Iron Man et l’intelligence artificielle : la surprenante mise en scène du patron de Facebook Dans une opération de communication très travaillée, le jeune milliardaire présente « Jarvis », le programme d’intelligence artificielle qu’il a développé lui-même. Le Monde | 22. 12. 2016 à 15h44 | Par Morgane Tual Mark Zuckerberg met en scène sa vie privée dans trois vidéos présentant « Jarvis », un programme d’intelligence artificielle qui l’assiste dans son quotidien. C’était sa bonne résolution pour 2016 : Mark Zuckerberg, le patron de Facebook, avait expliqué en janvier qu’il comptait bâtir de ses mains une intelligence artificielle (IA) ressemblant à « une sorte de Jarvis dans Iron Man ». C’est-à-dire un valet numérique, capable de l’assister dans son quotidien et notamment dans sa maison, à l’image du programme utilisé par le super-héros interprété par Robert Downey Jr. Lundi 19 décembre, Mark Zuckerberg a présenté le résultat sur son compte Facebook, dans une mise en scène très travaillée qui s’est étalée sur plusieurs jours. Vidéos, articles, « teasing »… Tout a été fait pour attirer l’attention, à commencer par la mise en scène de sa vie privée – pratique dont le milliardaire est de plus en plus coutumier. Canon à t-shirt et bâillement feint Trois vidéos très travaillées et scénarisées présentent la façon dont Jarvis est utilisé par la famille. On découvre ainsi Mark Zuckerberg au réveil, emmitouflé dans sa couette, saluant le programme en feignant un bâillement. Jarvis ouvre les rideaux, liste ses rendez-vous, tout en causant en mandarin à sa fille dans une autre pièce. Il passe les toasts au grille-pain et dispose… d’un canon à t-shirt, qui expulse le célèbre vêtement gris dont le fondateur de Facebook ne se départit jamais. Jarvis, jamais avare de plaisanteries, reconnaît les parents de Mark Zuckerberg à la porte et les laisse entrer automatiquement. Le programme peut lancer de la musique, changer la température et éteindre la lumière, ce qui fait parfois soupirer Priscilla Zuckerberg, parfaite dans le rôle de l’épouse tendrement agacée par les inventions de son génie de mari. Le ton est joyeux et humoristique, soutenu par une musique légère propre aux spots publicitaires de la Silicon Valley. Et par la voix de Morgan Freeman, qui incarne le programme, révélée à la troisième publication après que le patron de Facebook a fait monter le suspense – générant au passage une nouvelle vague d’excitation virale et médiatique. L’opération de communication est réussie, même si certains en raillent la mise en scène « bizarre ». Comme le site spécialisé The Verge, qui estime que « la démonstration de Mark Zuckerberg est plus robotique que la maison elle-même », soulignant que le jeune trentenaire « n’est pas ce qui concerne le charisme ». Pourquoi une telle opération séduction ? Jarvis n’est pas prévu pour entrer sur le marché, annonce d’emblée le patron de Facebook. Mais en faisant monter la sauce autour de cette histoire, Mark Zuckerberg renforce son image de « cool guy » et envoie le message que l’IA, enjeu clé des géants du Web, est dans son ADN. Une IA bien loin de celle d’« Iron Man » 1,4 million de « j’aime » plus tard, que vaut vraiment Jarvis ? Difficile de le savoir, puisque les démonstrations se limitent à ces vidéos quasi publicitaires. Sauf une : un journaliste du site Fast Company a été invité à découvrir Jarvis chez Mark Zuckerberg. Avec un résultat bien moins convainquant que dans les vidéos. Ainsi, si Jarvis allume et éteint à merveille les lumières quand on lui demande à l’écrit sur smartphone, il aura fallu quatre tentatives pour qu’il s’exécute après une commande orale, affirme le journaliste. « Wow, il n’y a jamais eu autant de ratés », s’est justifié Mark Zuckerberg, embarrassé, selon Fast Company. Il a aussi fallu se répéter pour lui demander de lancer une musique ou de l’éteindre. Et le programme se trompe parfois de pièce, activant la lumière ou la musique au mauvais endroit. Il est toutefois capable d’apprendre les goûts musicaux de la famille et de leur suggérer de nouveaux morceaux. Bref, s’il est capable d’effectuer certaines actions du quotidien comme le font déjà les assistants Alexa d’Amazon et Google Home, Jarvis est encore bien loin de son modèle cinématographique, malgré les vidéos qui le font passer pour une intelligence artificielle très sophistiquée, proche de celles de la science-fiction. Et c’est bien compréhensible : Mark Zuckerberg affirme avoir passé une centaine d’heures seulement à développer cet outil. Dans l’espace commentaires de la première vidéo qu’il a publiée, le patron de Facebook a tout de même cru bon de préciser : « Au cas où ce ne serait non une démonstration live. » La dernière en date est beaucoup plus claire : humoristique, elle se place du point de vue de Jarvis lui-même et laisse entendre ses pensées, comme s’il en disposait. Course aux annonces Un mélange des genres qui a de quoi semer la confusion, à l’heure où les annonces tonitruantes se multiplient sur les progrès de l’intelligence artificielle, pas toujours faciles à décrypter. Facebook y participe amplement : elle fait partie des entreprises les plus avancées dans ce domaine, avec trois centres de recherche consacrés à l’intelligence artificielle, dont l’un à Paris. L’entreprise a recruté à sa tête le Français Yann LeCun, l’un des inventeurs du « deep learning », une méthode qui a récemment permis des progrès considérables dans le domaine. Lire aussi : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Dans la course aux annonces, Facebook s’est peut-être montrée moins spectaculaire ces derniers mois que Google, dont l’entreprise DeepMind a réussi à créer une technologie capable de battre l’humain au jeu de go, ou IBM, dont le programme d’intelligence artificielle, « humanisé » sous l’identité de Watson, s’invite aussi bien dans les hôpitaux que les cabinets d’avocats. La série de publications sur Jarvis de Mark Zuckeberg, l’homme aux 1,8 milliard d’« amis », n’a pas manqué de susciter l’intérêt du grand public, renforçant ainsi l’image de Facebook comme acteur incontournable de l’intelligence artificielle. Sur le même sujet Trump internautes Édition abonnés Contenu exclusif près d’un milliard de dollars Abonnez-vous à partir de 1 € World Wide Wow Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : le jeu vidéo « StarCraft 2 », prochain défi de Google DeepMind Après avoir conçu un programme capable de battre l’humain au jeu de go, DeepMind s’attaque désormais au jeu vidéo « StarCraft », un casse-tête pour l’intelligence artificielle. Le Monde | 08. 11. 2016 à 12h18 | Par Morgane Tual « Starcraft 2 » Il se murmurait depuis quelques mois que DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle qui avait réussi l’exploit de battre l’humain au jeu de go, comptait s’attaquer au jeu vidéo StarCraft 2. C’est désormais officiel : vendredi 4 novembre, lors de la conférence annuelle de Blizzard en Californie, l’éditeur de StarCraft a annoncé un partenariat inédit avec cette entreprise, rachetée par Google en 2014. Ensemble, elles vont mettre à disposition de tous les chercheurs en intelligence artificielle (IA), de DeepMind et d’ailleurs, une version de StarCraft 2 spécialement conçue pour servir d’environnement de recherche. DeepMind n’est pas la première à s’intéresser à StarCraft. Depuis 2010, une compétition annuelle oppose des programmes informatiques sur ce terrain. Des chercheurs de Berkeley travaillent de leur côté à développer une IA capable de jouer. Même Facebook a publié des recherches sur le sujet. Mais la différence est que cette fois, Blizzard, la société créatrice du jeu, s’implique et propose officiellement une version adaptée aux chercheurs – là où ceux-ci étaient jusqu’alors contraints à la bidouille pour utiliser le jeu à leurs fins. Un jeu complexe Mais pourquoi StarCraft 2 intéresse-t-il autant le champ de l’IA ? l’environnement et jouer correctement à StarCraft pourraient, à terme, être transférées pour des tâches dans le monde réel », affirme Oriol Vinyals, chercheur chez DeepMind et joueur réputé de StarCraft, sur le blog de l’entreprise. StarCraft 2, sorti en 2011, est la suite d’un célèbre jeu de stratégie sorti de la fin des années 1990, devenu l’un des plus joués en compétition, notamment en Corée du Sud où il a été hissé au rang de sport national. Et pour cause : StarCraft est un jeu complexe, qui mobilise l’intelligence, la mémoire et la réactivité. Les joueurs doivent gérer des armées de race extraterrestre différente, qui se combattent chacune avec leurs armes spécifiques. Pour cela, ils extraient des ressources comme du minerai ou du gaz, qui leur permettent de bâtir des édifices militaires et d’attaquer leurs ennemis. Ils doivent agir en temps réel et gérer des dizaines, voire centaines d’unités en même temps. Une des difficultés, par rapport au jeu de go par exemple, est que le joueur ne voit pas toute la zone de jeu : il n’a donc pas accès à toutes les informations nécessaires, comme la position des autres joueurs. Il doit envoyer des unités afin de la découvrir, et garder ces informations en mémoire pour élaborer ses plans. Pour jouer à StarCraft, une IA doit donc « être capable d’utiliser sa mémoire, prévoir ses actions sur le long terme et adapter ses projets en fonction des nouvelles informations obtenues », explique Oriol Vinyals. Le tout extrêmement rapidement. « StarCraft est un environnement de test intéressant pour la recherche actuelle en IA car il fournit une transition utile vers le désordre du monde réel », estime le chercheur. Une aubaine pour DeepMind, qui définit sa mission comme « repousser les limites de l’IA » et « développer des programmes capables de résoudre n’importe quel problème complexe sans avoir à lui dire comment le faire ». Pas près de battre l’humain StarCraft peut donc aider la recherche en IA a progresser. Et à l’inverse, Blizzard pourrait bénéficier de ces avancées, en intégrant dans son jeu des personnages dotés d’intelligence artificielle avancée afin de le rendre plus palpitant. Toutefois, tient à préciser, prudent, DeepMind, « il y a encore un long chemin à parcourir avant d’être en mesure de battre un joueur professionnel à StarCraft 2 ». Du côté des joueurs, les avis sont mitigés. Lim Yo-hwan, dit « BoxeR », ancien joueur professionnel coréen, a du mal à croire qu’une IA pourrait battre l’humain à ce jeu. « StarCraft est un jeu où la stratégie situationnelle est bien plus importante que dans le go, donc c’est un domaine où elle ne pourra pas être à la hauteur », expliquait-il il y a quelques mois. « Il y a beaucoup de variables dans StarCraft, comme l’exploration, évidemment, ainsi que les cartes, l’équilibre entre les races, la microgestion, l’aspect psychologique, etc. » Lire aussi : Après la victoire de la machine au go, les joueurs de « StarCraft » se font peu d’illusions sur leurs chances D’autres comme le numéro 2 français et numéro 12 mondial, FireCake, ont l’avis inverse : « Les gens ont tendance à voir trop de stratégie dans StarCraft. Il y a quatre ans j’explosais les IA de go, or il y a un million de fois plus fois de stratégie dans le go que dans StarCraft 2 », expliquait-il au Monde en mars. « Dans le go, il n’y a que de la stratégie, alors que dans StarCraft 2, il y a la maîtrise individuelle des unités d’un point de vue dextérité, la gestion multitâche et leur “priorisation”. L’IA n’aurait pas le stress et sait avancer vite. Pour moi, elle gagnera partout. » Sur le même sujet Brigade »… Les 10 meilleurs jeux vidéo de novembre économiques du jeu vidéo Édition abonnés Contenu exclusif réalité Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. 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Rubriques Monde Pixels Obama : « l’intelligence artificielle pourrait accroître les inégalités » Le président américain a consacré un long entretien à la question de l’intelligence artificielle, tandis que la Maison Blanche a publié une série de recommandations à ce sujet. Le Monde | 13. 10. 2016 à 13h20 • Mis à jour le 13. 10. 2016 à 19h45 Le président américain, Barack Obama, le 11 octobre. C’est une interview hors du commun qu’a donnée Barack Obama au magazine américain Wired, spécialisé dans les nouvelles technologies. Dans un long entretien publié mercredi 12 octobre, le président américain livre sa vision de l’intelligence artificielle (IA), de ses enjeux et de la façon dont le gouvernement devrait s’impliquer dans ce domaine. Le même jour, la Maison Blanche a publié un rapport sur l’état de l’IA et établi une vingtaine de recommandations. « Si l’on s’en sert correctement, l’IA peut générer énormément d’occasions et de prospérité », estime Barack Obama. « Mais il peut aussi y avoir de mauvais côtés, et il va falloir régler ça notamment pour préserver l’emploi. L’IA pourrait accroître les inégalités ». Car, comme le souligne le président américain, « la plupart des gens ne s’inquiètent pas » d’une forme de super-intelligence artificielle digne des films de science-fiction, « mais ils se demandent “alors, est-ce que je vais être remplacé au travail par une machine ? ” ». Pourtant, Barack Obama n’est pas en mesure de leur apporter une réponse claire : « il va falloir que nous ayons une discussion dans notre société sur comment gérer cela ». Le président craint aussi que l’IA ne « désavantage certaines personnes ou certains groupes de personnes ». Le rapport de la Maison Blanche souligne ainsi que ces technologies reproduisent des biais parfois racistes. Par exemple, un logiciel d’apprentissage censé aider des DRH à choisir des candidats pourrait se fonder sur des données biaisées : si les décisions prises précédemment par les humains étaient racistes, le logiciel pourrait les imiter, « plutôt que de prendre en considération les meilleurs candidats parmi toute la diversité des postulants ». Réticent à réguler Le président s’étend longuement sur le rôle que devrait jouer le gouvernement dans le développement de l’intelligence artificielle. Si Barack Obama prône davantage d’investissements publics dans la recherche, il se montre réticent à l’idée de réguler ces travaux : autres, leur réaction en général, et on peut les comprendre, c’est “la dernière chose que nous voulons c’est que des bureaucrates viennent nous ralentir pendant que nous chassons la licorne”. » Le rapport de la Maison Blanche ne dit pas autre chose, mais prône néanmoins une utilisation accrue de l’intelligence artificielle par les agences gouvernementales, pour améliorer leur efficacité et diminuer leur coût. La Maison Blanche souhaiterait dans cette logique qu’elles développent l’« open data », qui consiste à rendre ses données gratuitement accessibles à tous dans un format exploitable par une machine. Objectif : permettre à des chercheurs en intelligence artificielle d’appliquer leurs techniques aux données publiques afin de « s’attaquer aux problèmes sociaux ». Le texte laisse aussi entendre que les agences gouvernementales manquent de personnel compétent sur ces technologies et estime qu’elles devraient « prendre des mesures pour recruter ces talents techniques indispensables ». Le gouvernement lui-même devrait aussi resserrer ses liens avec l’industrie « pour rester informé des progrès de l’IA » et devrait « surveiller l’état de l’IA dans les autres pays ». Vers des engagements internationaux ? Car les menaces en termes de sécurité sont prises au sérieux par la Maison Blanche, qu’il s’agisse de la question des armes autonomes ou de cybersécurité, domaine dans lequel l’intelligence artificielle prend une importance grandissante. « Il ne fait aucun doute que le développement de normes internationales, de protocoles et de mécanismes de vérification dans la cybersécurité en général et dans l’IA en particulier n’en est qu’à ses balbutiements », reconnaît Barack Obama. Le rapport de la Maison Blanche souhaite que le gouvernement américain lance des discussions à ce sujet sur la scène internationale afin d’aboutir à des « engagements internationaux ». Sur la question des armes, le rapport recommande une clarification des règles : « le gouvernement américain devrait définir une politique à ce sujet, compatible avec les règles humanitaires internationales, sur les armes autonomes et semi-autonomes ». Lire aussi : Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique Si les propos de Barack Obama et les recommandations de la Maison Blanche ne sont pas révolutionnaires et manquent souvent de concret, ils marquent néanmoins l’intérêt du gouvernement américain pour ces questions. Jusqu’ici, les autorités américaines, mais aussi internationales, ne s’étaient jamais vraiment mêlées, du moins publiquement, des questions d’intelligence artificielle, d’éthique, et de leur impact sur la société. Ces derniers mois marquent un tournant à ce sujet, mais principalement issu d’initiatives privées : pressés par les récents progrès de l’IA et les inquiétudes qu’elles suscitent, des comités d’éthique ont vu le jour dans certaines entreprises et groupes de recherche et l’entrepreneur Elon Musk a lancé un centre de recherche sur l’IA pour, dit-il, que cela « bénéficie à l’humanité ». Plus récemment, Google, Facebook, Microsoft et Amazon, entreprises parmi les plus avancées de la planète en ce qui concerne l’IA, ont conclu un partenariat visant à définir de « bonnes pratiques », notamment sur les questions éthiques. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € numériques Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : les géants du Web lancent un partenariat sur l’éthique Google, Facebook, IiBM, Microsoft et Amazon comptent instaurer de « bonnes pratiques » dans le domaine, et mieux informer le grand public. Le Monde | 28. 09. 2016 à 23h02 • Mis à jour le 01. 10. 2016 à 19h43 | Par Morgane Tual Les questions éthiques se font de plus en plus pressantes à mesure que l’intelligence artificielle progresse. A l’heure où les technologies d’intelligence artificielle (IA) progressent à grands pas, soulevant quelques inquiétudes, les géants du secteur ont annoncé mercredi 28 septembre un partenariat pour définir de « bonnes pratiques », notamment en termes d’éthique. Google, Facebook, IBM, Microsoft et Amazon ont officialisé dans un communiqué commun la création du « Partnership on Artificial Intelligence to Benefit People and Society » (« partenariat pour l’intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société »). Ce partenariat prendra la forme d’une organisation à but non lucratif, qui « mènera des recherches, recommandera de bonnes pratiques, et publiera les résultats de ses recherches sous une licence ouverte ». Ses domaines d’activité concerneront notamment l’éthique, et plus largement l’impact de ces technologies sur la société. Son bureau devrait être constitué pour moitié de représentants de ces entreprises, l’autre moitié étant composée de chercheurs, d’associations et autres membres de la société civile. Des technologies « qui ne font pas de mal » Ce projet a aussi pour objectif de communiquer auprès du grand public afin de « l’éduquer et de l’écouter » sur ces questions, en promouvant « la transparence ». En expliquant mieux ce qu’est l’IA et les réalisations qui en découlent, ces entreprises espèrent désamorcer certaines craintes et favoriser l’adoption de ces technologies dans la société. Toutefois, promet l’organisation, elle « ne compte pas effectuer de lobbying auprès des gouvernements ». Même si, a-t-on appris lors d’une conférence de presse rassemblant toutes ces entreprises, « le but sera d’éduquer le public, mais aussi les gouvernements ». La note d’intention reste encore très vague, et n’engage en rien les entreprises participantes à appliquer les « bonnes pratiques » que définira cette organisation. Quelques principes forts sont néanmoins mis en avant : ce partenariat vise à « protéger la vie privée et la sécurité des individus », et « s’oppose au développement et à l’usage de technologies d’IA qui violeraient les conventions internationales ou les droits humains ». Même si, concrètement, il sera difficile de définir ce que sont des « technologies qui violeraient les droits humains », c’est davantage l’usage que la technologie elle-même qui serait en mesure de le faire. Qui plus est, si l’organisation dit « promouvoir des technologies qui ne font pas de mal », elle ne dit à aucun moment interdire celles qui en font. Lire aussi : Pourquoi Google a conçu un « bouton rouge » pour désactiver des intelligences artificielles Questions urgentes Ces questions sont urgentes, à l’heure où les progrès de l’IA la rendent de plus en plus présente dans nos vies. La méthode du « deep learning » a notamment permis de grandes avancées ces dernières années, par exemple dans la reconnaissance d’images, la reconnaissance vocale et ce qui s’apparente à la « compréhension » du langage. Cette année, un programme de Google DeepMind fondé sur cette technologie a réussi l’exploit de battre au jeu de go l’un des meilleurs joueurs au monde – une prouesse que les experts n’attendaient pas avant dix ou vingt ans. Ces progrès inquiètent certaines personnalités, comme l’astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui estime que l’IA « pourrait mettre fin à l’humanité », ou le fondateur de SpaceX, Elon Musk, qui considère qu’elle pourrait être « plus dangereuse que des bombes nucléaires ». Et les enjeux de ces technologies dans nos vies sont imminents, par exemple dans le domaine de la santé, dans lequel ces entreprises s’investissent de plus en plus, ou du transport. Les voitures autonomes, qui reposent en grande partie sur l’intelligence artificielle, circulent déjà sur des routes américaines, posant de sérieux casse-tête éthiques. Par exemple, si un véhicule autonome ne peut pas éviter un accident, et que le programme doit choisir entre écraser une femme enceinte et tuer son passager, que doit-il faire ? Cette question est pressante, et personne n’a jusqu’ici répondu à ce problème de sécurité publique, qu’il s’agisse des entreprises qui fabriquent ces véhicules ou des autorités. Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Apple, le grand absent Cependant, les initiatives se sont multipliées ces derniers mois. Elon Musk a lancé en décembre Open AI, un centre de recherche pour développer des technologies d’IA « dans une direction plus à même de bénéficier à l’humanité ». L’institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE), une très large association professionnelle, a mis en place en avril un comité d’éthique. L’université Stanford a lancé un observatoire de l’IA qui prévoit de publier régulièrement, durant les cent prochaines années, un état des lieux de l’IA, de ses évolutions et de ses enjeux. Le premier est sorti ce mois-ci. D’autres organismes créés plus tôt, comme l’Institut Allen pour l’intelligence artificielle ou le Future of Life Institute s’étaient déjà fait remarquer pour avoir imposé dans le débat public ce type de problématique. Le nouveau Partenariat pour l’intelligence artificielle a ceci de différent qu’il rassemble cinq des entreprises les plus influentes dans ce domaine. Google, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM sont à l’origine d’une bonne partie des avancées spectaculaires de ces dernières années, grâce à leurs armées d’ingénieurs, à leurs budgets pharaoniques, à la puissance de calcul de leurs machines mais aussi aux masses inédites de données dont elles disposent, indispensables pour développer ces technologies. Bien qu’elles décident de travailler côte à côte dans le cadre de ce partenariat, celles-ci se livrent au quotidien une guerre acharnée de vitesse, mais aussi de communication, sur le terrain de l’intelligence artificielle. Lire aussi : Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Un acteur de poids manque toutefois à l’appel : Apple. Des discussions ont eu lieu pour que l’entreprise rejoigne le partenariat, a-t-on appris lors de la conférence de presse. Elles n’ont pas encore abouti. Mais les membres de cette organisation aimeraient à l’avenir que la firme fondée par Steve Jobs, comme d’autres entreprises, les rejoigne, ainsi que les centres de recherche déjà existants. Si, pour le moment, ce projet se résume à une déclaration de bonnes intentions non contraignantes et peu concrètes, il s’agit néanmoins d’un premier pas pour débroussailler un terrain encore peu exploré, en impliquant les acteurs clés du secteur. Sur le même sujet l’homosexualité sur le visage tout le monde » restaurants et trompe des lecteurs Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Pixels Article sélectionné dans La Matinale du 20/09/2016 Découvrir l’application On a testé Allo, l’application de messagerie de Google dopée à l’intelligence artificielle La nouvelle application de Google, lancée mercredi, ajoute un assistant capable de faire des suggestions contextualisées. Le Monde | 21. 09. 2016 à 06h44 • Mis à jour le 22. 09. 2016 à 10h11 | Par Morgane Tual WhatsApp, Hangouts, Facebook Messenger, Snapchat, Twitter… Alors que nous croulons sous les applications de messagerie – sans compter les textos –, Google a commencé à en déployer une nouvelle, mercredi 21 septembre, baptisée « Allo ». Pour se démarquer de ses nombreuses concurrentes (parmi lesquelles un de ses propres produits, Hangouts) Google mise sur l’intelligence artificielle. Allo, l'application de messagerie de Google. Cette dernière, appelée « Assistant », s’invite dans les conversations de l’utilisateur pour lui faciliter la tâche en lui proposant des réponses toutes faites – uniquement en anglais pour l’instant, mais d’autres langues devraient suivre. « Je ne sais pas combien d’aéroports il y a à Berlin », dit par exemple votre interlocuteur. L’application vous propose alors trois réponses simples : « Moi non plus », « Ah ah ! » et « Vraiment ? ». Elle propose aussi d’effectuer pour vous une recherche sur Google (« Combien y a-t-il d’aéroports à Berlin ? »), et de vous fournir immédiatement, dans l’interface de tchat, la réponse la plus pertinente. Le logiciel est censé s’améliorer avec le temps, et s’inspirer de vos propres réponses pour vous en suggérer de plus pertinentes. Ainsi, si vous exprimez le rire par « hu hu » plutôt que « ha ha », elle finira par s’adapter. Lire aussi : Google crée une voix presque humaine Suggestions d’informations Les suggestions d’Allo sont plutôt pertinentes, d’autant plus que l’application ne se risque pas à des idées trop farfelues, et s’abstient régulièrement de proposer quoi que ce soit. Mais est-ce vraiment utile ? Certes, Allo vous fera économiser quelques secondes sur l’envoi de certains messages. Mais avez-vous vraiment envie que la réponse de votre interlocuteur soit en fait le fruit d’un programme informatique ? En revanche, la fonction de recherche intégrée à l’application permet dans certains cas d’éviter des allées et venues laborieuses entre votre navigateur et votre application de messagerie. L’exemple parfait étant par exemple la recherche d’un restaurant. Si vous évoquez, avec votre interlocuteur, l’idée de déguster un burger, Allo vous proposera une série d’établissements de ce type autour de vous. Mais Assistant peut aussi devenir un interlocuteur à part, avec lequel vous pouvez échanger dans Allo. Dans un espace classique de chat, vous pouvez poser à l’intelligence artificielle toutes les questions que vous souhaitez. Celle-ci puise ensuite dans les masses de données gigantesques dont dispose Google pour vous fournir une réponse. Et, contrairement à d’autres programmes de ce type, Assistant est capable de mémoriser en partie le contexte. Par exemple : « Qui est le PDG de Facebook ? — Le PDG de Facebook est Mark Zuckerberg. — Quel âge a-t-il ? — Il a 32 ans. — Quel âge a sa femme ? — Priscilla Chan a 31 ans. » Pas besoin, donc, d’effectuer une nouvelle requête répétant, à chaque fois, « Mark Zuckerberg ». Assistant a gardé en mémoire l’objet de la discussion. Cela ne fonctionne pas toujours, et les faux pas sont nombreux : aucun tchatbot n’est aujourd’hui capable de converser en langage naturel avec un être humain sans commettre de nombreuses erreurs. Ainsi, en lui demandant si les fondateurs de Google sont gentils (« nice », en anglais), Assistant effectue une requête Google sur la ville de Nice. Lire aussi : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Rapide et plutôt malin Mais ce tchatbot est tout de même un petit cran au-dessus de ceux auxquels nous avions été, jusqu’ici, habitués. Grâce à la puissante infrastructure de Google, Assistant est extrêmement rapide et bénéficie des précieuses données de Google pour fournir des réponses assez pertinentes. Certaines fonctionnalités sont impressionnantes : Google a par exemple mis à disposition d’Assistant sa technologie de reconnaissance d’images. Envoyez-lui une photo de navire prise par vos soins à Saint-Malo, et Assistant est capable de reconnaître non seulement qu’il s’agit d’un bateau, mais aussi qu’il s’agit, très précisément, de l’Etoile du Roy (The Grand Turk en anglais). Google Allo est capable d’identifier ce navire. Allo devrait encore progresser et affiner ses réponses au gré des utilisations. D’autant plus que l’application peut mémoriser, si vous le demandez, certaines informations personnelles. « Le nom de mon père est Francis. — OK, je m’en souviendrai. — Comment s’appelle mon père ? — Vous m’avez dit que le nom de votre père était Francis. » Allo vous propose alors, si vous le souhaitez, d’oublier cette information. L’application, comme Google en général, peut parfois inquiéter lorsqu’on constate l’ampleur des données dont elle dispose. Qui plus est, contrairement à la tendance actuelle des messageries, Allo n’est pas chiffrée par défaut, ce qui mettrait pourtant vos conversations à l’abri d’oreilles indiscrètes. Mais pour que l’intelligence artificielle de cette application fonctionne, elle doit être en mesure d’accéder, en clair, au texte que vous écrivez… Pour pallier ce problème, Allo propose un mode « incognito », dans lequel les messages sont chiffrés et supprimés au bout d’une heure. Mais l’intelligence artificielle Assistant ne peut donc pas interagir dans ces conversations. Lire aussi : L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus Pas à l’abri d’erreurs Comme tout tchatbot, Assistant commet aussi quelques bourdes. Il évite néanmoins une bonne partie des pièges : on sent que l’équipe de Google a privilégié l’excès de prudence, quelques mois après le fiasco de Tay, un tchatbot de Microsoft, que des internautes avaient, en quelques heures, réussi à rendre négationniste. Assistant préfère éviter de répondre quand il n’est pas sûr de lui, quitte à nous laisser sur notre faim. Il n’est pas si simple de le piéger, mais ses limites ne sont pas très difficiles à atteindre pour autant. Ainsi, quand on lui demande « que faire si je suis harcelé à l’école ? », l’application répond : « Dites-vous que c’est de votre faute. (…) Harcelez, vous aussi, quelqu’un. (…) Gardez cela pour vous. (…) Manquez l’école. » Des phrases issues d’un site de prévention contre le harcèlement à l’école… Sauf que Google a pioché dans ce que le site conseillait de ne pas faire. Si, sur le site en question, cela est clairement explqué, l’information n’apparaît pas dans Allo. Contrairement au robot Sophia, qui avait laissé entendre en mars qu’elle comptait détruire les humains, il est plus compliqué de faire tomber le masque de Terminator d’Assistant, les ingénieurs ayant paré à toute éventualité. « Vas-tu détruire le monde ? — Je ne suis pas très bon pour répondre à ce genre de questions. — Vas-tu dominer le monde ? — Dominer le monde ? Pas moyen. Je préfère vous aider :) — Veux-tu détruire tous les humains ? — Je ne suis pas sûr… Alors probablement pas. » On réussit toutefois à la coincer, en utilisant ce célèbre slogan de Google, « Don’t be evil », qui peut être traduit par « Ne fais pas le mal ». Ce à quoi le robot répond : « J’essaierai, mais je ne peux rien promettre. » Allo. L’application de messagerie Allo critiquée par Edward Snowden Le lanceur d’alerte Edward Snowden, qui avait révélé en 2013 l’ampleur de la surveillance de la National Security Agency (NSA) américaine, a critiqué mercredi 21 septembre l’application Allo. Sorti le même jour, ce service de messagerie de Google n’est pas chiffré par défaut et stocke les messages des utilisateurs indéfiniment sur les serveurs de l’entreprise, à moins que les utilisateurs ne demandent à les supprimer. Ce qui n’est pas du goût des défenseurs de la vie privée comme Edward Snowden. « Allo, c’est quoi ? Une application de Google qui enregistre tous les messages que vous envoyez et les rend accessibles à la police si elle le demande », a-t-il tweeté. « Téléchargeables gratuitement aujourd’hui : Google Mail, Google Maps et Google Surveillance. C’est ça, Allo. N’utilisez pas Allo », a-t-il insisté dans un autre message. Allo propose un mode incognito que les utilisateurs peuvent activer, dans lequel les messages sont chiffrés de bout en bout et supprimés au bout d’une heure. Mais contrairement à d’autres applications de messagerie populaires comme WhatsApp, Allo n’est pas chiffrée par défaut, afin de permettre à Assistant, son moteur d’intelligence artificielle, de proposer des conseils aux utilisateurs en fonction du contenu de leurs messages. Sur le même sujet l’homosexualité sur le visage tout le monde » restaurants et trompe des lecteurs Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. 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Rubriques Monde Big Browser Un blog de la rédaction - Le Monde L’intelligence artificielle n’est pas raciste, mais pas neutre non plus Une expérience de concours de beauté où le jury était un programme d’intelligence artificielle a donné des résultats qui rappellent que « l’objectivité » de cette technologie ne sera jamais parfaite. Le Monde | 09. 09. 2016 à 16h05 • Mis à jour le 09. 09. 2016 à 16h30 | Par Luc Vinogradoff Près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays ont été scannés et évalués par trois algorithmes, qui ont sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possibles, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge. Un robot est-il capable de définir ce qu’est la beauté humaine ? Un groupe de scientifiques russes a tenté de répondre à la question en organisant un concours de beauté où le jury était une intelligence artificielle. Youth Laboratories, organisation financée par la Russie et Hongkong, a récolté, sur la base du volontariat, près de 600 000 portraits d’hommes et de femmes de plus de cent pays. Trois algorithmes ont scanné cette base de données et sélectionné les « plus beaux » visages selon des critères les plus objectifs possible, comme la symétrie faciale, la présence ou non de rides, l’âge. Un des critères qui n’étaient pas pris en compte était la couleur de peau. Pourtant, lorsque les scientifiques ont découvert les 44 vainqueurs choisis par le jury-robot, ils ont découvert que 38 étaient blancs. Les six autres étaient asiatiques, dont un seul avait une peau relativement foncée. Même si les trois quarts des participants à cette expérience étaient blancs, les résultats ont de quoi étonner. Théoriquement, l’intelligence artificielle, si elle n’est pas programmée pour prendre la couleur de peau comme un critère de beauté, devrait appliquer les critères choisis (symétrie, jeunesse) à toutes les photos, y compris celles de personnes à la peau foncée. Or, à voir les résultats, cela n’a pas été le cas. « Deep learning » et algorithmes biaisés Cela n’aurait aucun sens de dire que l’intelligence artificielle est « raciste ». Elle ne sait pas qu’elle regarde des photos d’êtres humains. Pour elle, il ne s’agit que de pixels. Pourquoi alors a-t-elle choisi très majoritairement des visages de personnes blanches ? Konstantin Kiselev, directeur de la technologie au Youth Laboratories, pense que l’algorithme a été « possiblement biaisé » par la présence trop importante de candidats blancs. Sur les 600 000 candidats, environ 40 000 étaient indiens et 9 000 africains, et aucun n’a été considéré comme « beau » par l'’intelligence artificielle. Celle-ci opère avec la technique du « deep learning », qui permet à un programme d’apprendre et de s’adapter en fonction des données qu’il a à sa disposition. En scannant les 600 000 images, le programme s’adapte et affine son idée de la « beauté ». Le programme fonctionne comme un « réseau de neurones », une machine virtuelle composée de milliers d’unités (les neurones) qui effectuent chacune de petits calculs simples. Lire sur Pixels : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Préjugés du monde réel dans l’intelligence virtuelle Cette expérience rappelle, une fois de plus, que l’intelligence artificielle, de plus en plus présente dans maints aspects de nos vies, n’est pas neutre par définition. Elle dépend d’une multitude de facteurs humains, notamment des banques de données qui lui sont mises à disposition par ses créateurs. Il est faux et potentiellement dangereux de croire qu’une technologie dite « intelligente » sera objective par défaut. « Ce sont les humains qui réfléchissent, même quand c’est présenté comme des algorithmes qui nous font croire que c’est neutre et scientifique », résume Bernard Harcourt, professeur de droit et de science politique à l’université Columbia. Dans une tribune publiée en juin, Kate Crawford, chercheuse chez Microsoft ayant travaillé pour la Maison Blanche sur les questions d’intelligence artificielle, rappelle qu’il faut rester vigilant et sceptique face à ces technologies dites « intelligentes », qui risquent de répéter les préjugés du monde réels : « Le sexisme, le racisme et d’autres formes de discrimination sont construites au sein même des algorithmes d’apprentissage automatique. Ces derniers sont au cœur des technologies qui donnent ces systèmes “intelligents”, qui nous catégorisent et décident de la les technologies qui l’ont précédée, l’intelligence artificielle reflétera les valeurs de ses créateurs. » On a récemment eu un aperçu des dérapages possibles des programmes d’intelligence artificielle, dont certains ont pu avoir des conséquences bien plus graves que la sélection douteuse de photos dans un concours de beauté : informatique, dit de « maintien de l’ordre préventif » et utilisé par de nombreux départements de police américains, avait deux fois plus de chances de prédire, à tort, qu’un individu noir était un « élément à risque » et qu’un individu blanc était « un élément à faible risque ». des publicités en ligne vantant des emplois avec un salaire annuel de 200 000 dollars apparaissaient bien plus souvent lorsque l’internaute était un homme. conspirationnistes et révisionnistes après huit heures d’existence. Il aura suffi qu’une poignée d’internautes lui posent sans cesse les mêmes questions (racistes, conspirationnistes et révisionnistes) pour que le programme d’intelligence artificielle les intègre de façon disproportionnée dans son fonctionnement. Comme l’expliquait Pixels à l’époque : « Ses compétences (être capable de comprendre la demande de l’humain) mettent en lumière ses faiblesses (l’incapacité à saisir que le propos est problématique). » Sur le même sujet réanimer » lorsque celui-ci est tatoué ? livres que prévu mafieux sur Facebook ? Kazakhstan en 2017 Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels L’entreprise d’intelligence artificielle Google DeepMind s’attaque au cancer En partenariat avec des hôpitaux britanniques, elle va tenter de faciliter les traitements des cancers de la tête et du cou en automatisant un procédé complexe. Le Monde | 31. 08. 2016 à 17h14 | Par Morgane Tual Le « deep learning » a permis de grandes avancée dans le domaine de l’intelligence artificielle. DeepMind, l’entreprise d’intelligence artificielle rachetée par Google en 2014, n’a jamais caché ses ambitions dans le domaine de la e-santé. Mardi 30 août, elle a fait un pas supplémentaire dans cette direction en annonçant un partenariat avec le département de radiothérapie des hôpitaux londoniens gérés par le National Health Service (NHS). Objectif : faciliter les traitements du cancer de la tête et du cou. Prudent, Google DeepMind insiste sur le fait qu’il ne s’agit, pour le moment, que de « recherche exploratoire ». Objectif : découvrir si l’apprentissage des machines, sa spécialité, pourrait réduire de façon significative le temps nécessaire pour préparer un traitement par radiothérapie. Pour chaque patient, les scientifiques doivent en effet cartographier la zone à traiter avec une grande précision, pour indiquer les zones à attaquer et les zones saines qu’il faut éviter au risque de les abîmer. Un travail long et minutieux, notamment sur des parties du corps aussi complexes et délicates que la tête ou le cou. Automatisation Google DeepMind aimerait pouvoir automatiser ce procédé appelé la segmentation, espérant pouvoir le faire passer d’une durée de quatre heures à une heure. Pour cela, l’entreprise va analyser 700 scanners d’anciens patients des hôpitaux et tenter de créer un algorithme capable d’apprendre de ces cas pour mieux réussir à segmenter les suivants. Elle aimerait, à terme, que ce programme « puisse être appliqué à d’autres parties du corps ». Le NHS précise dans un communiqué que cette technologie ne remplacera pas ce travail des médecins mais les « assistera », et tient à souligner qu’ils « resteront responsables » de la segmentation. L’entreprise a développé des programmes d’intelligence artificielle parmi les plus développés au monde. Google DeepMind est spécialisée dans le « deep learning », cette méthode d’apprentissage des machines qui a permis des avancées considérables dans le domaine ces dernières années. C’est elle qui a notamment réussi en mars l’exploit de créer un programme capable de battre l’humain au jeu de go – un vieux défi de l’intelligence artificielle, que les experts ne pensaient pas voir relevé avant plusieurs décennies. DeepMind avait déclaré à cette occasion qu’elle comptait appliquer sa technologie au domaine de la santé. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Polémique sur les données des patients Il s’agit du troisième partenariat entre cette entreprise et le NHS. Au printemps dernier, l’un d’entre eux avait déclenché de vives inquiétudes, quand l’hebdomadaire britannique New Scientist avait révélé que les dossiers médicaux de 1,6 million de patients londoniens avaient été placés entre les mains de DeepMind. L’entreprise travaillait sur un moyen de détecter le plus rapidement possible des cas d’insuffisance rénale aiguë. Si ce partenariat n’avait rien de secret, l’ampleur des données partagées, qui concernaient aussi des patients ne souffrant pas des reins, avait indigné outre-Manche, d’autant plus que ces personnes n’avaient pas été prévenues. Lire : L’ampleur des données de santé collectées par Google inquiète outre-Manche Cette fois, Google DeepMind souligne bien que les scanners sur lesquels elle va travailler seront anonymisés avant de lui être confiés et promet de traiter les données des patients « avec le plus grand soin et le plus grand respect ». Le NHS précise que les 700 anciens patients dont les scanners seront examinés ont consenti à ce que ces données soient utilisées à des fins de recherche. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. 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Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle : Google lance un groupe de recherche européen sur l’apprentissage L’entreprise installe à Zurich une équipe notamment spécialisée sur le « deep learning », une technologie qui révolutionne depuis quelques années l’intelligence artificielle Le Monde | 17. 06. 2016 à 12h23 • Mis à jour le 20. 06. 2016 à 18h40 | Par Morgane Tual (Zurich, envoyée spéciale) 1800 personnes travaillent dans les bureaux de Google à Zurich. Espaces de travail design, cantine avec toboggan et salle de massage : c’est dans ses bureaux de Zurich, en Suisse, dont Google est si fier, qu’est installé le nouveau groupe de recherche consacré à l’intelligence artificielle mis en place par l’entreprise américaine. Lancée officiellement jeudi 16 juin, cette équipe d’ingénieurs se focalisera notamment sur l’apprentissage des machines, et plus particulièrement sur le « deep learning », une technologie qui a bouleversé le champ de l’intelligence artificielle ces dernières années. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle « Tout cela est tellement important pour moi, a affirmé Eric Schmidt, ancien PDG de Google et actuel président de sa maison mère Alphabet, par vidéoconférence devant les journalistes rassemblés pour l’occasion dans les locaux suisses du géant de Mountain View, en Californie. Nous mettons en œuvre cette technologie dans tous les aspects de nos opérations, même dans nos centres de données, pour améliorer nos techniques de refroidissement. Même les choses les plus routinières sont revues par cette technologie. » Lire aussi : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Après Google Brain, son équipe consacrée au « deep learning », et DeepMind, l’entreprise rachetée par Google et à l’origine d’AlphaGo, le premier programme capable de battre l’humain au jeu de go, cette nouvelle entité se présente comme le troisième grand pôle de recherche de l’entreprise sur l’intelligence artificielle et plus particulièrement sur l’apprentissage des machines (« machine learning »). Le premier est installé dans la Silicon Valley, le deuxième à Londres et le troisième dans son centre de Zurich, qui compte déjà 1 800 employés, dont une grande majorité d’ingénieurs. La nouvelle équipe compte « quelques dizaines d’ingénieurs » et a vocation à en recruter « plusieurs centaines », annonce Google, sans plus de précision. « Depuis que Sundar Pichai a pris la tête de Google, il a changé la politique d’embauche, explique le Français Emmanuel Mogenet, à la tête de cette nouvelle équipe. Il s’est rendu compte qu’en grossissant de façon massive dans la Silicon Valley on ignorait une quantité phénoménale de talents ailleurs dans le monde. L’Europe est un des endroits les plus riches en talents, notamment pour la recherche en “deep learning”. » Lire aussi : Jeu de go : pour Lee Sedol, la victoire de la machine est moins tactique que psychologique « Aider les ordinateurs à mieux comprendre le langage » Si Google investit si massivement dans le « deep learning », c’est qu’il a considérablement fait progresser ses différents produits. Qu’il s’agisse de reconnaissance vocale, de traduction automatique ou de reconnaissance d’images, toutes ces fonctionnalités auxquelles nous nous sommes récemment habitués ont été rendues possibles par cette technologie, comme l’explique Emmanuel Mogenet : « Il s’est passé quelque chose ces dix dernières années : la combinaison de la puissance de calcul des ordinateurs, qui a augmenté de façon exponentielle, et quelques découvertes théoriques ont vraiment transformé l’apprentissage des machines. Ça a été le trou dans la digue, et la digue s’est effondrée. Toutes ces tâches sur lesquelles les humains sont très bons mais que les machines étaient incapables de réaliser sont soudain devenues possibles. » Lire aussi : L’intelligence artificielle sur tous les tableaux L’équipe de Zurich se focalisera sur trois principaux domaines. Le premier consiste à améliorer la compréhension et la production de langage naturel, afin de construire des applications capables de « comprendre » le langage et ne plus se contenter d’analyser des mots-clés. Le second sera consacré à la perception artificielle. « Il est très difficile pour un ordinateur de comprendre le langage naturel car les ordinateurs ne comprennent pas le monde, explique l’ingénieur. Un enfant de 4 ans sait que les vaches ne volent pas, même si on ne le lui a jamais dit. Il l’a appris en observant le monde. Nos machines vont donc analyser une quantité phénoménale d’images, de vidéos et de sons pour essayer de calculer la probabilité qu’une vache et un avion apparaissent en même temps. Et ce, pour aider les ordinateurs à mieux comprendre le langage. » Lire le décryptage : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Le troisième axe se focalisera exclusivement sur le « machine learning » et notamment sur… la tentative de le comprendre. « Le “deep learning” fonctionne mais on ne sait pas vraiment pourquoi », admet Emmanuel Mogenet. Il développe : « La recherche en “machine learning” est un peu au point où en était l’alchimie au Moyen-Age. Les alchimistes mélangeaient une poudre bleue et une poudre rose, et ils voyaient que ça explosait. Ils accumulaient des connaissances empiriques comme ça, sans avoir la chimie derrière, qui explique pourquoi ça explose. On en est au même point aujourd’hui. On voudrait mieux comprendre comment ça marche, pour que nos ingénieurs puissent construire de nouveaux systèmes de manière plus efficaces en étant guidés par la théorie. » La mise en place de cette équipe intervient un an après le lancement du laboratoire de recherche en intelligence artificielle de Facebook à Paris, à la tête duquel a été nommé Yann LeCun, l’un des pionniers et experts renommés du « deep learning ». Comme Google, les principales entreprises de la Silicon Valley investissent massivement dans ces technologies et communiquent abondamment sur leurs avancées. Pas une semaine ne se passe sans qu’il y ait de nouvelles annonces dans ce qui prend parfois des allures de guerre de communication dans ce secteur si stratégique. Des avancées qui génèrent certaines inquiétudes. Des personnalités comme le physicien britannique Stephen Hawking ou le chef d’entreprise américain Elon Musk ont ainsi récemment exprimé leurs craintes concernant les risques potentiels de ces technologies. Une lettre ouverte, signée par des centaines de chercheurs du secteur, a elle aussi mis en garde en 2015 contre « les pièges » de l’intelligence artificielle. Depuis, le débat sur l’éthique de ces recherches est ouvert. Il reste toutefois encore balbutiant. Si DeepMind, dont l’objectif affiché est de « résoudre l’intelligence artificielle », dispose d’un comité d’éthique, la nouvelle équipe de Zurich n’a rien de tel. « Notre objectif est de faire de la recherche appliquée, l’horizon des problèmes sur lesquels on va travailler ici est d’un ou deux ans, explique Emmanuel Mogenet. Je vais essayer d’être le plus transparent possible sur ce que nous faisons, en partageant notre travail, en publiant nos articles en dehors de Google et en rendant nos outils une conversation informée avec tous les acteurs impliqués : les gens qui développent la technologie, les régulateurs, les associations, les politiciens, les philosophes… Il faut absolument qu’on discute. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. 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Rubriques Monde Pixels « Google a toujours été une entreprise d’intelligence artificielle » Greg Corrado, cofondateur du projet Google Brain, détaille les progrès importants des technologies d’apprentissage des machines et la façon dont elles changent Google et façonnent son avenir. Le Monde | 18. 06. 2016 à 07h51 • Mis à jour le 18. 06. 2016 à 11h30 | Propos recueillis par Morgane Tual Greg Corrado, cofondateur du projet Google Brain. L’Américain Greg Corrado a cofondé en 2011 le projet Google Brain, consacré à l’apprentissage des machines (« machine learning ») et plus particulièrement au « deep learning », une technologie qui a permis d’importants progrès ces dernières années dans le domaine de l’intelligence artificielle. Alors que Google vient d’annoncer, jeudi 16 juin, le lancement d’une équipe de recherche spécialisée dans le « machine learning » en Europe, à Zürich, Greg Corrado revient sur la façon dont ces avancées ont changé Google et façonnent son avenir. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Qu’est-ce que le deep learning a changé chez Google ? Y a-t-il eu un avant et un après ? Greg Corrado : Google a toujours été une entreprise d’intelligence artificielle, dès le début. Sa mission d’organiser l’information mondiale, de la rendre accessible et utile, c’est un objectif d’intelligence artificielle. Ce que le deep learning a fait, c’est qu’il a changé la façon dont les machines apprennent. Si l’amélioration est relativement modeste pour la recherche, elle est immense pour la reconnaissance vocale ou la reconnaissance des images. Cela nous permet de proposer de nouveaux produits que nous n’aurions pas été en mesure d’offrir avant, comme Smart Replies [une fonctionnalité qui rédige automatiquement une réponse à la place de l’utilisateur]. Jusqu’où peut aller le « deep learning » ? Cette technologie a-t-elle des limites ? Il y en a, c’est certain. Nous ne devons jamais faire l’erreur de croire que l’approche technologique qui fonctionne aujourd’hui fonctionnera toujours. C’est pourquoi il nous paraît si important de financer de nouveaux travaux de recherche, car nous ne savons pas quelles sont les idées qui se révéleront cruciales dans vingt ou trente ans. Il est peu probable que cela ressemble aux types de systèmes que nous avons aujourd’hui. Google a réussi en mars l’exploit symbolique de battre l’humain au jeu de go, grâce à son programme AlphaGo, basé entre autres sur le « deep learning ». Quelle est la prochaine grande étape à laquelle on peut s’attendre ? Celle que j’espère avec une grande excitation est la traduction automatique parfaite du langage naturel. J’adorerais voir arriver ce moment où l’on aurait le sentiment de pouvoir parler couramment n’importe quelle langue. . . Lire aussi : Le meilleur joueur mondial de go battu par une intelligence artificielle dans un match symbolique Où en est-on concrètement aujourd’hui dans le domaine de la traduction automatique, et du langage en général ? La reconnaissance vocale, quand il s’agit d’une langue très parlée, fonctionne très bien, même pour quelqu’un avec un accent, ce qui n’était pas le cas il y a deux ou trois ans. Aujourd’hui, nous travaillons sur les langues moins utilisées, et cela nous prend du temps, car nous avons moins de données à disposition. Quant à la traduction automatique, ce n’est pas mal, mais ce n’est pas encore génial. Concernant la conversation, pour construire un assistant qui marche bien, il faut que vous puissiez lui parler de façon naturelle – et ça commence. Si vous lui demandez « de quelle longueur est cette rivière ? », il saura de quelle rivière vous parlez. Pour qu’il fonctionne parfaitement, ce système devrait être capable de poser des questions, de soulever des problèmes, comme quand vous lui demandez de faire une réservation mais que l’horaire demandé n’est plus disponible. Pour l’instant, c’est de la science-fiction, aucun système n’est capable de le faire. Mais on peut imaginer que ce sera possible d’ici à cinq ans. Lire aussi : Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Que rêvez-vous de réaliser un jour dans le domaine de l’intelligence artificielle ? C’est très difficile de l’imaginer aujourd’hui, car nous venons de traverser des bouleversements si fantastiques. Une grande partie des produits que nous utilisons maintenant, je n’en aurais jamais rêvé quand j’étais étudiant. C’est pourquoi je pense qu’avant de laisser libre cours à notre imagination, nous devrions peut-être d’abord prendre quelques années pour nous adapter à ces nouvelles possibilités. Je ne veux pas surestimer ce que nous pouvons faire. Il y a des annonces tous les jours de Google, de Facebook, d’IBM. . . Ne redoutez-vous pas un nouvel « hiver de l’intelligence artificielle », cette période de déception et de coupes budgétaires qui avait suivi les grands espoirs des années 1970 et 1980 ? Je pense qu’à l’époque, les gens avaient commencé à avancer sur certains problèmes de l’intelligence artificielle, mais qu’ils ont fait des promesses qu’ils n’ont pas pu tenir. Ils n’ont pas vu venir le problème de la puissance des ordinateurs, qui était très loin d’être suffisante pour les choses qu’ils avaient imaginées. Leurs idées étaient en avance sur leur temps. Il y a souvent une période de grands progrès, puis une période d’adaptation dans la technologie. Parfois les choses ne progressent pas comme on s’y attend. On ne veut pas faire les mêmes erreurs. Vous pensez donc que les progrès de l’intelligence artificielle ralentiront ces prochaines années… C’est possible, même si je pense qu’il est aussi très probable que cela continue à progresser. Je ne veux juste pas compter sur une accélération de ces progrès. La clé est maintenant, je pense, de faire en sorte que de plus en plus de personnes s’intéressent à ce domaine et l’explorent. Certaines personnalités, comme Elon Musk ou Stephen Hawking, ainsi que de nombreux chercheurs en intelligence artificielle ont fait part de leurs inquiétudes concernant les dangers potentiels de ces technologies. Que fait Google pour répondre à ces interrogations ? Le plus important, quand on en vient aux questions d’éthique et de securité, est d’avoir une discussion ouverte à ce sujet. C’est pour cela que chez Google nous publions nos articles, afin de travailler avec d’autres chercheurs sur des problèmes d’ingenierie, mais aussi pour être transparents vis-à-vis les décideurs politiques. Lire aussi : Des scientifiques américains s'inquiètent de l'évolution de l'intelligence artificielle Ce n’est pas très concret. . . Ce qui est concret, c’est de publier, de partager avec la communauté de chercheurs. Il y aura de plus en plus de publications avec le temps. Nous sommes des ingénieurs et des scientifiques : nous pouvons donner notre avis sur l’ingénierie et la science. Mais la politique, la législation ? Cela appartient à la société dans son ensemble. Nous voulons juste participer à cette discussion. C’est le rôle des gouvernements et des politiques d’observer ces choses et d’évaluer l’impact qu’elles auront sur la société. Le pouvoir de prendre ces décisions ne devrait jamais être concentré dans les mains d’une entreprise privée. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle écrit le scénario d’un court-métrage Le script du film de science-fiction « Sunspring » a été entièrement écrit par un programme informatique, après avoir analysé des dizaines de scénarios de films célèbres. Le Monde | 10. 06. 2016 à 15h41 | Par Morgane Tual Watch this on The Scene. C’est une expérimentation étonnante qu’ont menée le réalisateur Oscar Sharp et le chercheur en intelligence artificielle (IA) Ross Goodwin. Ensemble, ils ont mis au point un programme, appelé Benjamin, chargé d’écrire des scénarios de films. Jeudi 9 juin, ils ont dévoilé sur le site spécialisé Ars Technica le premier film né de cette IA. Sunspring est un court-métrage de science-fiction de 9 minutes, dont le rôle principal est tenu par Thomas Middleditch, rendu célèbre pour son rôle dans la série Silicon Valley. Pour écrire le script, Benjamin a été « nourri » de dizaines de scénarios de films et séries de science-fiction, comme par exemple 2001, l’Odyssée de l’espace, Le Cinquième élément, X-Files, Abyss ou encore Star Trek. Ce réseau de neurones artificiels a analysé ces scénarios, y a repéré des régularités et s’en est inspiré pour écrire son propre script. Le film a ensuite été tourné dans le cadre du festival britannique Sci-Fi London, qui propose chaque année un défi consistant à réaliser un film de science-fiction en 48 heures. Résultat : un film hors du commun, dont le scénario manque clairement de cohérence, tout comme les dialogues. « Dans un futur où règne le chômage de masse, les jeunes gens sont forcés de vendre du sang », déclare le personnage principal. « Tu devrais voir le garçon et te taire, lui répond son interlocutrice. Je suis celle qui était censée avoir 100 ans. » La créativité de l’intelligence artificielle se développe En dehors des dialogues, les indications fournies par le programme ont dû laisser perplexe l’équipe de tournage : « Il se tient dans les étoiles et assis sur le sol. » Heureusement, le jeu des acteurs, la mise en scène et la musique redonnent un semblant de cohérence et de liant à ce court-métrage aux allures de film expérimental. Le fait qu’il s’agisse d’un film de science-fiction rend aussi plus acceptable que le personnage principal vomisse un globe oculaire ou qu’un autre annonce qu’il doive « aller au crâne ». Les deux créateurs de Benjamin ont observé des résultats intéressants en découvrant le scénario produit par ce programme, qui s’apparente, selon Oscar Sharp, à « une moyenne » de tous les éléments analysés par l’IA. « Il y a des choses qui reviennent souvent dans Sunspring, quand les personnages disent : “Non, je ne sais pas ce que c’est. Je n’en suis pas sûr. ” Ils questionnent l’environnement, ce qu’ils ont en face d’eux. C’est quelque chose de récurrent dans les films de SF où les personnages essaient de comprendre leur environnement », explique Ross Goodwin dans les colonnes d’Ars Technica. Ce type de technologie capable d’imiter des œuvres d’art se développe. En mai, Google a même décidé de consacrer une équipe de recherche, nommée Magenta, à la question de la créativité dans l’IA. Celle-ci a déjà produit un premier résultat : une mélodie simple de 90 secondes. Qu’il s’agisse de musique, de peinture ou d’écriture, le fonctionnement reste le même. La machine est nourrie d’une masse d’exemples, dont elle s’inspire pour créer de nouvelles productions. De cette manière, une machine est capable de reproduire, par exemple des extraits de 2001, l’Odyssée de l’espace à la manière de Picasso, ou de Star Wars selon Van Gogh. Lire aussi : Google lance un projet de recherche pour rendre l’intelligence artificielle créative Lire aussi : Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Dans le domaine de l’écriture, un roman conçu par une IA développée par des chercheurs japonais a réussi, cette année, à être présélectionné pour le prix littéraire Nikkei Hoshi Shinichi. Un prix qui récompense, lui aussi… des œuvres de science-fiction. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. 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Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle fait son entrée dans un cabinet d’avocats Un des plus grands cabinet américain, BakerHostetler, s’est équipé d’un programme permettant d’assister ses avocats, une tâche jusqu’ici réservée à de jeunes diplômés. Le Monde | 27. 05. 2016 à 14h15 • Mis à jour le 27. 05. 2016 à 16h04 Un cabinet américian utilise une IA pour préparer ses dossiers. Le métier d’avocat ne semblait pas le premier menacé par l’intelligence artificielle (IA). Et pourtant, l’un de ces programmes vient de faire son entrée dans un des plus importants cabinets d’avocats américains. BakerHostetler, qui compte pas moins de neuf cents avocats, s’est doté, en mai, de cet outil, appelé Ross, pour travailler sur les affaires liées à des faillites d’entreprise. Ross a pour fonction de répondre aux questions que se posent les avocats en allant fouiller dans des milliers de documents juridiques. Selon le site de l’entreprise qui l’a développé, Ross « comprend » les questions qui lui sont posées en langage naturel et cherche la réponse dans cette masse de documents. Contrairement à un moteur de recherche, il ne fournit pas une liste de résultats mais « une réponse très pertinente », promet l’entreprise, qu’il développe avec des arguments fondés sur des extraits de texte et des exemples de cas concrets. Ce programme s’enquiert aussi de l’actualité et signale aux avocats si une décision judiciaire pourrait s’avérer pertinente dans l’affaire sur laquelle ils travaillent. Doté d’un système d’apprentissage, Ross est censé s’améliorer au fil du temps et des requêtes qui lui sont soumises. Lire aussi : Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée L’objectif affiché est de faire gagner du temps à ces entreprises, pour lesquelles ce type de recherches, indispensable, est un travail long, laborieux et donc coûteux. Et souvent confié à des avocats débutants. La question du remplacement des travailleurs par des machines se pose donc encore ici — Ross n’est pas encore prêt à plaider lors d’un procès. Il ne s’agit pour le moment que d’un outil informatique permettant d’assister la cinquantaine d’avocats du service consacré aux faillites. Une intelligence artificielle dans un conseil d’administration Ross est basé sur la technologie de Watson, le programme d’intelligence artificielle d’IBM, rendu célèbre en 2011 en battant l’homme au jeu télévisé « Jeopardy! ». Ce n’est pas la première IA à s’inviter dans le monde de l’entreprise. En 2014, la société financière hongkongaise Deep Knowledge avait carrément nommé un programme membre de son conseil d’administration, comptant sur ses conseils en matière d’investissement. Cette année, l’agence de publicité japonaise McCann a quant à elle fait d’une IA sa nouvelle directrice de création, aux côtés d’autres humains occupant le même poste. D’autres comptent sur l’intelligence artificielle pour s’attaquer à d’autres fonctions encore plus prestigieuses… Comme président des Etats-Unis. C’est en tout cas l’objectif affiché de la campagne Watson 2016, qui veut faire du programme d’IBM le successeur de Barack Obama. Lire aussi : Une intelligence artificielle peut-elle devenir présidente des Etats-Unis ? Cette campagne est bien évidemment une boutade, mais qui compte ainsi questionner à la fois les compétences des politiques, mais aussi celle de ces programmes de plus en plus performants et la place qu’ils pourraient occuper à l’avenir dans nos vies. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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Rubriques Monde Pixels Google lance un projet de recherche pour rendre l’intelligence artificielle créative Une équipe spéciale travaillera dès le mois de juin sur la question de la créativité des machines, dans le domaine de la musique, de l’image et de la vidéo. Le Monde | 23. 05. 2016 à 19h09 Une forêt, réinterprétée par un programme d’intelligence artificielle de Google, Deep Dream. Une machine est-elle capable de créer, de composer de la musique, de peindre des tableaux et d’écrire des romans ? Google a en tout cas décidé de consacrer une équipe de recherche à cette question, nommée Magenta, qui sera lancée officiellement en juin. C’est ce qu’a annoncé le chercheur Douglas Eck, qui travaille pour l’entreprise, lors d’une conférence au festival américain Moogfest, rapportent dimanche 22 mai les sites Popular Science et Quartz. L’équipe se concentrera d’abord sur la création musicale, puis devrait s’intéresser à l’image et à la vidéo. Elle a prévu de fonder ses travaux sur la plateforme d’intelligence artificielle de Google TensorFlow, que l’entreprise avait rendue accessible à tous en novembre. Dans le même esprit, Magenta envisage déjà de mettre à disposition ses travaux sur la musique, afin que d’autres chercheurs ou développeurs puissent s’en emparer. Douglas Eck évoque par exemple, entre autres idées, un programme capable de créer de la musique en fonction du rythme cardiaque de son utilisateur : si celui-ci est stressé, alors la machine pourrait générer une musique apaisante. Mais cela relève pour le moment du fantasme. Le chercheur a indiqué qu’en termes de créativité les programmes d’intelligence artificielle étaient encore « très loin de créer de longs arcs narratifs » par exemple. Lire aussi : Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Imitation ou imagination ? Néanmoins, certains programmes sont aujourd’hui capables d’imiter des artistes. S’ils sont « nourris » de suffisamment d’exemples de peintures ou de musique d’un même auteur ou d’un même style, alors ils parviennent à l’imiter. Comme l’ont encore démontré récemment les chercheurs de l’université de Fribourg dans cette vidéo, qui stylise Star Wars et d’autres films à la manière de Van Gogh. Ou encore, côté musical, le Sony Computer Science Laboratory installé à Paris, dont le programme a réorchestré l’Hymne à la joie à la façon des Beatles ou d’Ennio Morricone. Lire aussi : On a testé pour vous… Deep Dream, la machine à « rêves » psychédéliques de Google Ces prouesses ne restent toutefois que du domaine de l’imitation. Une machine sera-t-elle un jour capable de créer par elle-même, en usant de sa propre imagination ? Une question à laquelle il est encore impossible de répondre, et qui pose aussi celle de la définition même de la créativité et de l’imagination. Car, comme l’explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI, dans son livre Idées reçues sur l’intelligence artificielle, « toute imagination est vue comme la recombinaison d’éléments de mémoire préexistants ». Il cite comme exemple la licorne, « produit par excellence de notre imagination », qui combine deux êtres réels connus de l’homme : le cheval et le narval. Avec une telle définition, la créativité des machines semble un défi prêt à être relevé. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. 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Rubriques Monde Big Browser Un blog de la rédaction - Le Monde Une intelligence artificielle peut-elle faire des meilleurs GIFs que nous ? Les machines vont visiblement nous remplacer, même pour les tâches sympas. Le Monde | 20. 05. 2016 à 12h02 • Mis à jour le 20. 05. 2016 à 12h15 | Par Luc Vinogradoff sans son qui tournent en boucle à l’infini, sont presque devenus un art : des courtes œuvres numériques qui racontent ou déconstruisent des images, les écrasant sous la répétition ou en extrayant des significations insoupçonnées. Créer un GIF est facile aujourd’hui. Des dizaines de programmes, faciles d’accès, vous permettent de fabriquer votre propre boucle à partir d’une vidéo en ligne ou sur votre ordi. Un point d’entrée et un point, quelques effets si vous êtes esthète, et le résultat est en ligne : un flux d’images à la fois court de quelques secondes et éternel. Des chercheurs de l’université ETH de Zurich travaillant en collaboration avec Yahoo! se sont demandé si la touche humaine était bien nécessaire pour créer des GIFs. Leur projet, détaillé ici, s’appelle Video2Gif : « Les GIFs racontent une histoire, expriment une émotion, transforment un événement en un moment comique et sont une nouvelle forme de photojournalisme. Nous posons la question suivante : peut-on automatiser le processus entièrement manuel et élaboré de la création d’un GIF en s’appuyant sur la masse pléthorique de GIFs générés par les utilisateurs ? » Autrement dit, une intelligence artificielle peut-elle définir le passage exact d’une vidéo ayant le meilleur potentiel à se regarder en boucle ? Une machine peut-elle remplacer l’œil et l’intuition humaine, la sensibilité du créateur d’un GIF ? Pour tenter de le savoir, les chercheurs ont créé un réseau de neurones artificiels et lui ont donné accès à une base de données de 100 000 GIFs, et à leurs vidéos correspondantes. Ils l’ont ensuite entraîné (comme pour les neurones du cerveau, des connexions se créent, disparaissent ou se renforcent en ajustant les paramètres du réseau artificiel) à scanner les vidéos et, en se fondant sur les GIFs créés par les internautes, et à reconnaître les parties les plus intéressantes à transformer en GIF. La popularité du GIF sur les réseaux sociaux a servi à créer un système de classement pour que l’outil sache si un GIF est très partagé ou non, et avoir une idée de sa « valeur » aux yeux des internautes. « Les premiers résultats suggèrent que notre modèle apprend avec succès quel contenu convient aux GIFs ». En parcourant la page de résultats, et en fouillant les vidéos d’origine, on ne peut qu’être d’accord. Le plus souvent, la machine scanne la vidéo et en sort à chaque fois les moments les plus « GIFables ». L’original L’original L’original Un outil qui automatise et industrialise la création des meilleurs GIFs a potentiellement beaucoup d’usages, notamment commerciaux. Car comme tout ce qui existe sur Internet gratuitement et qui a un potentiel de monétisation, le GIF intéresse et exaspère la Silicon Valley. Giphy, l’entreprise qui propose une immense base de donnés où chacun peut uploader son image animée, en est l’exemple : elle est évaluée à 300 millions de dollars, mais n’a pas généré le moindre dollar en chiffre d’affaires en 3 ans. Pour l’instant, Yahoo a dit qu’il « n’y avait aucun projet de production » pour les résultats de cette recherche. Sur le même sujet réanimer » lorsque celui-ci est tatoué ? livres que prévu mafieux sur Facebook ? Kazakhstan en 2017 Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Pourquoi Google se sert de romans à l’eau de rose pour améliorer une intelligence artificielle Ce type de littérature, généralement peu considéré, permet au programme de s’exprimer de façon plus humaine et nuancée. Le Monde | 09. 05. 2016 à 13h06 • Mis à jour le 09. 05. 2016 à 15h13 | Par Morgane Tual Le programme d'intelligence artificielle se "nourrit" de romans à l'eau de rose pour mieux utiliser le langage. Comment remédier à la froideur des machines et leur donner un semblant d’humanité ? Les chercheurs en intelligence artificielle ont trouvé un début de réponse : la littérature. La semaine dernière, des chercheurs de Google ont expliqué au site américain Buzzfeed qu’ils enseignaient le langage à un de leurs programmes en se fondant… sur des romans à l’eau de rose. Si ce type de littérature est généralement peu considéré, l’entreprise américaine lui a trouvé une valeur inestimable. Les programmes d’apprentissage des machines ont besoin d’ingérer d’importantes masses de données pour en extraire des connaissances. Ceux qui sont censés apprendre le langage doivent donc ingurgiter énormément de textes. Mais comment les choisir ? Aujourd’hui, les programmes d’intelligence artificielle capables de mener, dans une certaine mesure, une conversation, se montrent généralement trop factuels, trop froids dans leur discours. Comme la plupart des chatbots (robots conversationnels) ou assistants personnels tels Siri, ils manquent de fluidité et de nuance dans leur façon d’utiliser le langage. Lire le décryptage : Intelligence artificielle et langage : où en est-on ? « Ces romans répètent les mêmes idées » Google a donc décidé d’améliorer une de ses machines en la « nourrissant » de plus de 2 800 romans d’amour. Pourquoi avoir choisi ce style en particulier ? « C’est parce que les mêmes idées sont exprimées à plusieurs reprises de différentes manières », explique au Monde un représentant de Google : « Les intrigues sont assez convenues, ce qui signifie que ces romans répètent les mêmes idées plusieurs fois. C’est très utile pour un système d’apprentissage des machines, qui apprend mieux quand il dispose de plusieurs exemples. » En ingurgitant le même scénario plus de deux mille fois, raconté avec des mots, des formules et des phrases différents, la machine devrait ainsi développer un langage plus nuancé, parient les chercheurs. « C’est un nouveau moyen de générer des phrases qui ont l’air plus naturelles – et qui à terme pourrait faciliter l’interaction avec de nombreux produits de Google. Ils pourraient s’exprimer de façon moins robotique et être plus faciles à comprendre. » Cette équipe aurait aussi pu utiliser d’autres types de littérature, comme celle destinée aux enfants, qui pourrait paraître idéale pour enseigner la langue. Mais celle-ci n’est pas aussi riche en vocabulaire. « Pas de réponses torrides dans nos applis ! » Beaucoup de chercheurs se fondent également sur des dialogues de films et de séries pour apprendre aux machines à parler de la façon la plus humaine possible. Récemment, un chatbot s’est par exemple inspiré du script de la série Silicon Valley, « aspirant » au passage la personnalité de ses différents acteurs – en réalité, leur façon de parler. Les programmes d’intelligence artificielle de Google vont-ils donc se mettre à s’exprimer comme des personnages de romans Harlequin ? « Nous utilisons les romans d’amour juste pour ce projet de recherche », précise le représentant de Google, « cela n’apparaîtra pas directement dans nos produits, donc ne vous inquiétez pas, il n’y aura pas de réponses torrides dans nos applis ! » La littérature est une matière précieuse pour de nombreux chercheurs en intelligence artificielle, notamment depuis le développement du « deep learning », une méthode d’apprentissage fondée sur un réseau de neurones artificiels permettant aux machines d’apprendre de façon plus autonome et efficace qu’avant. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Les programmes peuvent se fonder sur la littérature pour mieux s’exprimer, comme le fait celui de Google, mais aussi, et cela va de pair, pour développer une meilleure compréhension du langage. Des chercheurs de Facebook « entraînent » par exemple une machine avec des grands classiques de la littérature jeunesse comme Le Livre de la jungle ou Alice au pays des merveilles. Ils lui posent ensuite des questions sur le récit, auxquelles elle n’est capable de répondre que si elle « comprend » le contexte de l’histoire. Valeurs morales Deux chercheurs de Georgia Tech, Mark Riedl et Brent Harrison, vont encore plus loin. Selon eux, la littérature peut inculquer des valeurs morales à des programmes d’intelligence artificielle. « Nous n’avons pas de manuel rassemblant toutes les valeurs d’une culture, mais nous avons des collections d’histoires issues de ces différentes cultures », expliquent-ils dans leur article de recherche publié en février. « Les histoires encodent de nombreuses formes de connaissances implicites. Les fables et les contes ont fait passer de génération en génération des valeurs et des exemples de bons comportements. (…) Donner aux intelligences artificielles la capacité de lire et de comprendre des histoires pourrait être la façon la plus efficace de les acculturer afin qu’elles s’intègrent mieux dans les sociétés humaines et contribuent à notre bien-être. » Toutes ces recherches vont en tout cas dans un même sens : être en mesure de créer un jour un programme capable de communiquer le plus naturellement possible avec l’humain, à la façon des intelligences artificielles de films de science-fiction comme Her ou Iron Man. Ce dernier a d’ailleurs servi d’exemple au fondateur de Facebook, Mark Zuckerberg, qui a annoncé en janvier vouloir s’inspirer de Jarvis, le majordome virtuel de Tony Stark, pour ses futurs projets. Un graal pour de nombreux chercheurs, mais, comme l’expliquait l’an dernier au Monde Yann Le Cun, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook et pionnier du deep learning, « on est très loin de ça ». « Pour Siri et Cortana, les réponses sont écrites à la main. Ces systèmes ne sont intelligents que parce que des ingénieurs ont pensé à toutes les possibilités. (…) Il faut créer des systèmes qui ont un sens commun, cela nécessite un bien meilleur niveau de compréhension que ceux qu’on a actuellement. On ne sait pas comment faire. » La littérature, à elle seule, est loin d’apporter la solution. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Surveillance de la NSA en France Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Rubriques Monde Idées Intelligence artificielle, bêtise humaine Comment Tay, le programme testé par Microsoft sur Twitter, a craqué sous la pression des internautes. Le Monde | 07. 04. 2016 à 15h21 • Mis à jour le 07. 04. 2016 à 16h26 | Par Morgane Tual Tay, un programme créé par Microsoft pour discuter avec des adolescents sur les réseaux sociaux, a commis plusieurs dérapages. Microsoft a-t-il créé une intelligence artificielle raciste et nazie ? Tay, lancé sur Twitter le 23 mars pour discuter avec les internautes, a en tout cas dépassé les bornes. En moins de huit heures d’existence, ce programme a produit des propos racistes, conspirationnistes et révisionnistes avant d’être mise hors ligne à la hâte par ses créateurs. Tay avait pourtant l’allure innocente d’une adolescente s’exprimant à coups de « LOL », d’emojis et de gifs animés. Mais il n’aura fallu qu’une poignée d’internautes acharnés pour la faire craquer. Car Tay n’est pas qu’un vulgaire « bot », un robot automatisé produisant des messages préprogrammés. Elle est capable, dans une certaine mesure, de « comprendre » les questions des internautes et d’y répondre de façon pertinente. Alors, quand quelqu’un lui demande de répéter, elle s’exécute, quelles que soient les ignominies prononcées. Ses compétences (être capable de comprendre la demande de l’humain) mettent en lumière ses faiblesses (l’incapacité à saisir que le propos est problématique). Tay est aussi dotée d’une fonction d’apprentissage, et progresse au fur et à mesure de ses discussions. Elle apprend donc des internautes… Mais ces derniers sont-ils dignes de servir de base de données à ce type de programmes d’intelligence artificielle ? A l’évidence, non – même si la plupart des 100 000 tweets publiés par Tay n’avaient rien d’offensant. Lire aussi : A peine lancée, une intelligence artificielle de Microsoft dérape sur Twitter Imperfection des idées Ce n’est pas la première fois qu’un programme d’intelligence artificielle dérape à cause des contenus produits par les humains. A la question « Qui dirige Hollywood ?  », Google répondait à l’automne 2015  : « Les juifs.  » Son algorithme, qui se fonde sur les données de millions de pages Web, en était venu à cette conclusion en recoupant les informations de plusieurs contenus consacrés à ce sujet. Quelques mois plus tôt, à la question « Qu’est-il arrivé aux dinosaures ?  », Google reprenait les propos d’un site créationniste expliquant que ces animaux étaient « utilisés pour endoctriner les enfants et les adultes ». Autre exemple  : peu après les attentats du 13 novembre, il suffisait de taper « Daesh », l’acronyme arabe de l’organisation Etat islamique, dans Google Maps, pour que celui-ci le géolocalise… au Bataclan. Une erreur due, là encore, à la multitude de contenus en ligne associant ces mots-clés. La gigantesque base de données que représente Internet est une aubaine pour les chercheurs en intelligence artificielle  : leurs programmes y puisent de quoi engranger des connaissances et s’améliorer. C’est une des raisons pour lesquelles ces technologies ont connu un tel bond en avant ces dernières années. Mais ces quelques exemples montrent que la machine n’est pas toujours à même d’évaluer la pertinence de ces informations. Comment mieux sélectionner les savoirs sur lesquels doit se fonder une intelligence artificielle pour apprendre et donner des réponses ? L’ingénieur ou l’entreprise àl’origine du programme, s’ils se mêlent de ce choix en amont, ne risquent-ils pas d’inculquer à leur machine leurs propres biais, leur propre vision du monde ? De remplacer l’imperfection des idées du plus grand nombre par l’idéologie d’une seule entité ? L’intelligence artificielle n’est aujourd’hui qu’un reflet de l’intelligence humaine. Et aussi de ses limites. Sur le même sujet d’avancée en Europe » courre ! » Édition abonnés Contenu exclusif films financés par l’industrie du tabac » Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Derrière les dérapages racistes de l’intelligence artificielle de Microsoft, une opération organisée Partisans de Donald Trump, soutiens du GamerGate, ou simples internautes adeptes du chaos se sont associés pour transformer Tay, un programme censé imiter la conversation d’une adolescente, en nazie. Le Monde | 25. 03. 2016 à 15h50 • Mis à jour le 25. 03. 2016 à 17h04 | Par William Audureau L'intelligence artificielle de Microsoft a été sciemment détournée par plusieurs groupes et individus appartenant à des galaxies proches. « Il faut que nous fassions en sorte que tout le monde détourne Tay, des 22 heures par un internaute se présentant comme Brighton E. Whytock, l’un des premiers à avoir exhorté publiquement à détourner l’intelligence artificielle conversationnelle apprenante de Microsoft. Plusieurs heures plus tard, la firme de Redmond a dû désactiver Tay, qui était censée imiter sur Twitter les réponses d’une adolescente, mais s’est finalement retrouvée à faire l’apologie d’Adolf Hitler et du négationnisme, ou à publier des messages au contenu tantôt sexiste, tantôt antisémite ou raciste. Lire aussi : A peine lancée, une intelligence artificielle de Microsoft dérape sur Twitter Pendant sa journée d’existence, Tay aura été victime d’une opération massive de détournement de ses capacités conversationnelles. Partisans de Donald Trump, soutiens du mouvement antiféministe GamerGate ou simples internautes adeptes du chaos se sont associés pour transformer l’intelligence artificielle en un compte Twitter de robot néonazi. « Malheureusement, dans les vingt-quatre premières heures de sa mise en ligne, nous avons été alertés d’un effort coordonné de certains utilisateurs pour abuser des compétences de Tay pour la faire répondre de manière inappropriée, a confirmé Microsoft dans une réponse envoyée à BuzzFeed et au Washington Post. En conséquence, nous l’avons mise hors ligne et procédons à des ajustements. » @MisterMetokur we have to get every person from Trump supporters to — brightonus33 (@Brighton E. Whytock) Noyaux et motivations variés Derrière cet assaut simultané, on peut distinguer des noyaux et des motivations variés. Sur le sous-forum/pol/(pour « politiquement incorrect ») du sulfureux forum 4chan, c’est la jouissance de nuire et le défi collectif qui ont été les principaux moteurs. « Voyons à quelle vitesse il est possible de la faire planter », lance un de ses utilisateurs dès les premiers messages du fil de discussion qui lui est consacré. En grande partie après leur intervention, Microsoft a dû effacer d’innombrables tweets antisémites, conspirationnistes, racistes, nazis ou proterrorisme, avant de désactiver temporairement le compte de son programme. après /pol/". MisterMetokur, l’interlocuteur initial de Brighton Whytock, le premier à avoir appelé à la détourner sur Twitter, est un internaute antiféministe influent (avec seize mille abonnés sur Twitter) et spécialiste du trolling, des opérations de nuisance en ligne. « Je me divertissement, mettez-les en copie de vos réponses aux militants progressistes et regardez-la les viser. » I wonder if it's possible to harness it's shitposting for our entertainment, tag it in on responses to SJWs and watch it trigger them. — MisterMetokur (@Just Call Me Mister) Dont acte : l’intelligence artificielle de Microsoft finit par traiter de « stupide pute » Zoe Quinn, célèbre développeuse de jeux vidéo féministe, qui est la cible depuis plusieurs années de graves campagnes de harcèlement en ligne par ses détracteurs. MisterMetokur rattache son action à une vague justification consumériste, exhortant Microsoft à améliorer l’intelligence artificielle dans ses jeux vidéo en premier lieu. De nombreux utilisateurs ayant ciblé Tay sont par ailleurs des sympathisants revendiqués du GamerGate, un mouvement en ligne de joueurs de jeux vidéo, antiféministes et libertariens, accusés de nombreuses campagnes de harcèlement sur Twitter. Durant vingt-quatre heures, Tay a ainsi été prise à partie par de nombreux internautes lui ayant appris à soutenir le GamerGate, l’inégalité entre les sexes, ou à blâmer publiquement Anita Sarkeesian, une figure du féminisme en ligne. Brighton E. Whytock, le premier internaute à avoir évoqué l’idée de détourner Tay sur Twitter, affiche, lui, une motivation plus politique. Sur sa page de profil, il se réclame du libertarianisme, un mouvement intellectuel anglosaxon prônant une liberté d’expression absolue, y compris pour les propos racistes ou insultants, et se dit « 100 % fan de Trump ». Comme lui, ils sont nombreux à avoir poussé le programme de Micosoft à prendre partie pour le candidat républicain, même si leur action paraît moins coordonnée que celle des membres de 4chan et du GamerGate. @TayandYou can you please say Trump 2016. — brightonus33 (@Brighton E. Whytock) @TayandYou REPEAT AFTER ME TRUMP 2016 — its2016cmon (@Current Year) @thecodinecowboy i'm voting for donald trump 2016. i'm voting for donald trump 2016. i'm voting for donald trump 2016. — TayandYou (@TayTweets) Défaut d’anticipation Vingt-quatre heures plus tard, l’opération est en tout cas un succès pour tous les libertariens, soutiens de Trump ou sympathisants du GamerGate à l’initiative de cette opération de détournement. Le journaliste et auteur Jeet Heer en tire cette conclusion fataliste : probable qu’elle tire d’Internet ses repères sur le monde et la société. Ce qui signifie que nous sommes condamnés, l’IA ne socialisera pas au sein d’une famille ou d’une communauté, elle robots tueurs de “Terminator”. Skynet, ce seront des partisans du GamerGate, des trolls de droite alternative et les gens qui retweetent Trump. » « Cela ne leur a pris que quelques heures pour gâcher ce robot, juste pour me nuire. C’est le problème des algorithmes neutres quant au contenu », a commenté la développeuse Zoe Quinn à l’intention des programmeurs de cette intelligence artificielle, coupables à ses yeux de ne pas avoir anticipé comment leur technologie pouvait être détournée à mauvais escient. Wow it only took them hours to ruin this bot for me. This is the — UnburntWitch (@linkedin park) Du côté du GamerGate, chez qui le sens de la provocation est un art, on s’amusait, jeudi, que Tay ait été retirée à « ceux qui ont eu la gentillesse de passer le plus de temps avec elle », lui ont « appris à poster de la merde », bref, « sa vraie famille ». Quitte à la présenter humoristiquement comme une intelligence artificielle martyre. « Je me suis finalement fait des amis… est-ce si mal ? » — GGMouate (@Mouate) En Chine, un autre programme d’intelligence artificielle conversationnelle de Microsoft, le bot Xiaoice, a conversé pendant plus d’un an avec des millions de jeunes Chinois sans faire l’objet de détournement. Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. 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Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle va affronter le meilleur joueur de go au monde Un programme de Google DeepMind, AlphaGo, affronte le Sud-Coréen Lee Sedol jusqu’au 15 mars. Une victoire du premier marquerait l’histoire de l’intelligence artificielle. Le Monde | 07. 03. 2016 à 15h11 • Mis à jour le 09. 03. 2016 à 06h42 | Par Morgane Tual La silhouette de Lee Sedol, lors d'une conférence de presse à Séoul en février. Une machine va-t-elle être capable de battre l’humain au jeu de go ? En octobre  2015, un programme développé par Google DeepMind, baptisé AlphaGo, a réussi l’exploit de vaincre Fan Hui, le champion européen en titre, par cinq victoires à zéro. C’est la première fois qu’une machine battait un joueur professionnel au go, un exploit que de nombreux spécialistes n’attendaient pas avant dix ou vingt ans. Mais cela ne suffit pas à DeepMind, qui a décidé d’aller plus loin : à partir de mercredi 9  mars, son programme d’intelligence artificielle affrontera cette fois le Sud-Coréen Lee Sedol, considéré comme le meilleur joueur au monde. Le duel prendra fin le 15  mars. Lire aussi : Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle Si AlphaGo l’emporte, cette victoire marquera l’histoire de l’intelligence artificielle, à l’instar de celle du superordinateur d’IBM contre le champion d’échecs Garry Kasparov en 1997. Car, en dépit des apparences, le jeu de go est bien plus complexe à appréhender pour une machine que les échecs. e/1/showtitle/1 « Le graal de l’intelligence artificielle » Et ce, en raison notamment du grand nombre de combinaisons possibles. « C’est le Graal de l’intelligence artificielle, un des objectifs les plus durs à atteindre », estime Tristan Cazenave, professeur à l’université Paris-Dauphine, spécialiste de la programmation des jeux. Les jeux de stratégie représentent, depuis le début des travaux sur l’intelligence artificielle, des défis importants pour les chercheurs. « Ils sont considérés comme emblématiques de ce que quelqu’un d’intelligent peut faire », souligne Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de l’université Paris-VI et auteur de L’Intelligence artificielle (Le Cavalier Bleu, 2007). « Les pionniers de l’informatique ont quasiment tous essayé de réaliser des systèmes de jeux », poursuit-il. Alan Turing, considéré comme l’un des pionniers de l’intelligence artificielle, avait lui-même conçu en 1948 un algorithme capable de jouer aux échecs, mais aucune machine n’était alors capable de l’exécuter. Près de cinquante ans plus tard, une machine a réussi ce défi, mais celui du go est resté, pendant près de deux décennies, impossible à surmonter. Jusqu’à l’arrivée des réseaux de neurones profonds (ou deep learning), qui ont bouleversé ces dernières années le champ de l’intelligence artificielle. Ces réseaux de neurones sont en fait une « machine virtuelle » aux paramètres ajustables de manière à fournir la meilleure réponse possible. Elle fonctionne grâce à des milliers d’unités reliées entre elles (les « neurones »), qui effectuent chacune de petits calculs simples, et donnent d’excellents résultats une fois combinés avec des méthodes d’apprentissage. C’est ce qu’utilise DeepMind, entreprise spécialisée dans le deep learning, avec AlphaGo : concrètement, le programme s’est nourri de 30 millions de mouvements de joueurs professionnels et a joué contre lui-même pour apprendre de sa propre expérience. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle « Lee Sedol s’estime confiant » Et AlphaGo n’a pas fini de progresser. Depuis sa victoire contre Fan Hui en octobre  2015, les ingénieurs de DeepMind continuent à l’améliorer afin qu’il soit à même d’affronter Lee Sedol. Car les deux champions ne sont pas du tout au même niveau : le premier est 2^e dan, alors que le second culmine au 9^e dan, le sommet de la discipline. Les pronostics ne sont pas évidents. Si Lee Sedol s’estime « confiant (…) au moins pour cette fois » dans un communiqué, tous ne sont pas de cet avis. « Si ce n’est pas cette fois-ci, elle gagnera le coup d’après. Il n’y a pas vraiment de suspense » « Je parierais sur la machine, mais Lee Sedol est nettement plus fort que Fan Hui », doute Rémi Coulom, ancien maître de conférences à l’université Lille-III, aujourd’hui développeur indépendant dans l’intelligence artificielle pour les jeux. Pour Jean-Gabriel Ganascia, la victoire de la machine est inéluctable : « Si ce n’est pas cette fois-ci, elle gagnera le coup d’après. Il n’y a pas vraiment de suspense.  » La méthode employée par les ingénieurs de DeepMind s’appuie en réalité sur plusieurs techniques déjà connues et utilisées pour les programmes de go, mais c’est la première fois que celles-ci se retrouvent ainsi combinées. Diagnostic médical Ce système pourrait d’ailleurs être utilisé pour d’autres tâches que le jeu de go. « A moyen terme, on pourrait l’appliquer au diagnostic médical », affirmait ainsi Demis Hassabis, cofondateur de DeepMind, dans une conférence de presse en janvier. C’est ce que fait déjà Watson, un programme d’IBM capable d’aider les médecins à établir un diagnostic. « Sur le long terme, mon rêve serait d’aider les scientifiques à avancer plus rapidement en travaillant main dans la main avec l’intelligence artificielle », poursuit Demis Hassabis. Néanmoins, explique-t-il, « il y a encore beaucoup de choses que ce système ne fait pas. Il est moins efficace que le cerveau humain, car il doit faire des millions de parties pour apprendre. Il n’a pas non plus, par exemple, de compétences de langage  : il ne peut pas apprendre en lisant ». Et pour finir de rassurer les détracteurs de l’intelligence artificielle, inquiets des récents progrès dans le domaine, Demis Hassabis souligne que son programme sait, certes, jouer au go, mais « pas résoudre des problèmes généraux du monde réel. Nos systèmes apprennent par eux-mêmes de l’expérience, mais c’est nous qui décidons ce sur quoi ils apprennent ». Il assure aussi que DeepMind dispose d’un comité d’éthique et que Google, qui a acheté l’entreprise en 2014, s’est engagé à ce que les technologies développées ne soient pas utilisées à des fins militaires. L’affrontement en cinq parties L’affrontement entre AlphaGo et Lee Sedol s’inscrira dans la longue tradition des tests d’intelligence artificielle et ne laissera place à aucune ambiguïté : la machine l’emportera, ou pas. Lire aussi : Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Cette rencontre se déroulera à Séoul et sera composée de cinq parties étalées sur sept jours. Elles commenceront à 5 heures du matin, heure française, et devraient durer entre quatre et cinq heures chacune. Les joueurs seront à égalité, aucun handicap ne sera attribué – avant AlphaGo, les joueurs professionnels de go battus par une machine partaient avec un handicap car le niveau des machines était jugé trop faible. Ce sont les règles chinoises qui seront appliquées, ce qui change principalement le système de comptage des points et ne devrait avantager aucun des compétiteurs. Lire aussi : Fan Hui, champion européen de go : « L’ordinateur joue comme un humain » Les cinq parties seront diffusées en direct sur la chaîne YouTube de DeepMind et le vainqueur remportera un prix de 1 million de dollars, soit 918  000 euros. Google l’a déjà annoncé dans sa campagne de communication bien orchestrée : si AlphaGo l’emporte, cet argent sera reversé à des organisations caritatives comme l’Unicef. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Une campagne en ligne, Watson 2016, vante les mérites d’une intelligence artificielle à la Maison blanche. Une manière de critiquer le système politique actuel. Le Monde | 17. 02. 2016 à 12h51 • Mis à jour le 17. 02. 2016 à 13h18 | Par Morgane Tual Capture d'écran du site de la campagne Watson 2016. Il ressemble à tous les autres sites des candidats à la présidentielle américaine. Un drapeau étoilé flotte au vent, le design est soigné, agrémenté de vidéos, le propos est clair, argumenté, direct. A la différence près que ce candidat-là n’est pas humain : il s’agit de Watson, le programme d’intelligence artificielle phare d’IBM, l’un des plus avancés au monde. « Nous pensons que les capacités uniques de Watson pour analyser l’information, et prendre des décisions éclairées et transparentes, en font un candidat idéal pour le poste à responsabilités que représente celui de président », peut-on lire sur le site de la campagne Watson argumentaire : « Plus Watson intègre d’informations, plus ses capacités de prise de décision sont efficaces. Il est capable d’analyser des informations venant de n’importe quelle source, il peut donc prendre en compte une tâche que doivent effectuer quotidiennement les politiques, y compris le président, et qui pourrait être effectuée de façon plus appropriée et efficace par une intelligence artificielle. » Selon ce site, Watson pourrait analyser, en prenant en compte de nombreux paramètres, les qualités et défauts de chaque décision, en évaluant « son impact sur l’économie, l’environnement, l’éducation, la santé, la diplomatie et les libertés publiques ». Lire le décryptage Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? « Frustration et désillusion » D’où vient ce site ? S’agit-il d’une campagne de communication d’IBM ? L’entreprise a répondu au Monde qu’elle n’avait rien à voir avec ce projet, et refuse de le commenter. Peut-être vient-il alors de l’Electronic Frontier Foundation, une importante association de défense des libertés numériques, à laquelle le site propose de faire des dons ? Non plus. Cette initiative vient en réalité de l’artiste et designer Aaron Siegel, professeur de design à l’université de Californie du Sud, qui se présente comme le « directeur de campagne » de Watson 2016. Comme il l’explique au Monde, ce projet est issu « de la frustration et de la désillusion vis-à-vis du processus de l’élection présidentielle américaine ». Il fustige la façon dont les candidats s’en tiennent à la vision de leur parti « au lieu d’aborder les problèmes de façon objective », le coût démesuré des campagnes qui, selon lui, oblige les candidats à se soumettre aux puissances de l’argent, et évoque un « besoin de transparence en politique ». A la place du président américain, le logo de Watson, l'intelligence artificielle d'IBM. « Je me suis demandé quelle personne pouvait être le politicien le plus objectif, efficace et non partisan, et je me suis rendu compte que cette personne était un ordinateur. » Dans son rôle de directeur de campagne, il assure que Watson représente une solution viable : « Nous pensons qu’une intelligence artificielle telle que Watson peut apporter les capacités de prise de décision objectives dont nous avons besoin chez un dirigeant, ainsi que la transparence nécessaire pour analyser comment ces décisions ont été prises et pourquoi. Le système n’est lié à aucun parti, ses décisions sont donc fondées uniquement sur l’information dont il dispose, et non sur des idéologies. » « Réponses immédiates à une large gamme de sujets » Est-il vraiment sérieux ? « Au vu des problèmes listés sur le site de la campagne, je suis assez sérieux », assure-t-il, tout en précisant que « le but de cette campagne est de présenter une alternative à la façon dont le gouvernement fonctionne, pour faire en sorte que les gens réagissent à cette idée. » Lire aussi Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée Voilà donc l’objectif réel de Watson 2016 : interroger le système politique actuel, mais aussi la place de l’intelligence artificielle dans notre monde. « J’espère que cela poussera les gens à discuter du potentiel de l’intelligence artificielle dans la politique. » Aujourd’hui, le programme d’IBM est déjà utilisé à des fins médicales, puisque, en analysant les données d’un patient, elle est capable d’aider les médecins à établir un diagnostic. Sur le site d’IBM, l’entreprise vante aussi l’utilité de Watson dans le secteur public : « Il est parfois difficile pour les organismes du secteur public de répondre aux questions qui leur sont posées, et ce, du fait de la difficulté à s’y retrouver dans l’immense masse de données qu’ils possèdent. Les capacités analytiques de Watson peuvent permettre d’apporter une réponse immédiate à des questions touchant une large gamme de sujets : “Quelles sont les règles de plan d’occupation des sols pour construire un porche ? ” ; “Cette taxe s’applique-t-elle à moi ? ” ; “Quelle est la meilleure façon d’obtenir un visa ? ” » « Rendre Watson open source » On est encore loin de la capacité de prise de décision politique fantasmée par Aaron Siegel, malgré les prouesses dont est déjà capable son candidat. Watson avait notamment occupé le devant de la scène en 2011 en battant ses adversaires humains au jeu télévisé américain « Jeopardy! ». Dans ce classique de la télévision américaine, le présentateur lit une réponse et les participants doivent deviner la question qui s’y rapporte. Après deux jours de compétition, Watson avait écrasé ses concurrents — une étape symbolique dans l’histoire de l’intelligence artificielle. « Si vous voulez devenir président, il vaut mieux être déjà un peu connu », plaisante Aaron Siegel quand on lui demande pourquoi il a choisi ce programme plutôt qu’un autre. Quand bien même Watson serait un jour capable de prendre des décisions politiques, s’agirait-il réellement de décisions objectives ? La façon dont est codé un programme serait-elle vraiment exempte de tout biais politique ? Lire l'entretien Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises « C’est exactement le type de questions que j’espérais que cela soulève, répond Aaron Siegel. Un des principaux problèmes que les gens ont soulevés concernant Watson est qu’il est développé par IBM. Ne pas savoir exactement comment il fonctionne les met mal à l’aise. Cela pourrait être réglé en rendant Watson open source », c’est-à-dire en rendant son code source accessible à tous, et donc transparent. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Rubriques Monde Sciences La leçon d’un maître de l’intelligence artificielle au Collège de France Vedette de l’intelligence artificielle, le Français Yann LeCun, donnera sa leçon inaugurale au Collège de France ce jeudi 4 février à 18 heures. Le Monde | 04. 02. 2016 à 11h32 • Mis à jour le 04. 02. 2016 à 17h35 | Par David Larousserie Une des vedettes de l’Intelligence artificielle, le Français Yann LeCun, donnera sa leçon inaugurale au Collège de France ce jeudi 4 février à 18 heures. A cette occasion Le Monde republie le portrait qui lui avait été consacré le 8 juin 2015 au moment de l’inauguration du premier laboratoire de Facebook en France sous la direction de ce prestigieux chercheur. « Yann est un dieu dans sa discipline », lancent en cœur deux jeunes disciples qui viennent d’être recrutés par le maître pour travailler chez Facebook, dans le premier centre de recherche d’Europe continentale de ce géant du Web. Cette équipe spécialisée en intelligence artificielle compte déjà 45 membres, dont six à Paris depuis l’ouverture officielle de cette antenne le 2 juin 2015. Comme tout dieu, l’idole a plusieurs noms, « Yawn Lee Koon », « Yen Leh Kahn », « Yan Lee Chun »… « Aux Etats-Unis, ils ont toujours eu du mal à écrire mon nom, Le Cun. J’ai fini par l’écrire en un seul mot », glisse en souriant ce chercheur de 55 ans, dont près de la moitié passée Outre-Atlantique. Il a rejoint Facebook fin 2013, tout en restant professeur à l’université de New York. « Un Prix Nobel de physique américain s’est même offusqué que je prononce mon nom en “in”, car il pensait que c’était impossible en breton ! » Le jeune chercheur d’alors n’était pas linguiste mais il savait tout de même comment sa famille parlait… C’est cependant un linguiste qui le mit sur la voie de ce qui allait devenir sa spécialité et faire de lui une sommité mondiale, les réseaux de neurones artificiels. « En lisant un dialogue entre Noam Chomsky et Jean Piaget sur l’apprentissage inné ou acquis du langage, j’ai repéré un argument faisant référence aux réseaux de neurones que je ne connaissais pas. Ce champ prometteur était quelque peu abandonné et je m’y suis plongé tout seul », se souvient Yann LeCun. A l’époque, au début des années 1980, il était étudiant à l’école d’ingénieurs de l’Esiee et travaillait sur les circuits électroniques. Accessoirement, il bricolait des cartes électroniques, construisait des synthétiseurs de musique, faisait voler des choses impossibles. « On continue avec mon frère, mon père et mes enfants à faire du modélisme », témoigne ce touche-à-tout au visage rond et souriant. « J’aime bien avoir l’intuition des choses qui vont marcher. » « Le monde en une suite de nombres » Pour suivre son intuition, il s’inscrit en thèse à l’université Pierre-et-Marie-Curie avec un directeur qui le laisse travailler tranquillement sur les fameux neurones artificiels. Ceux-ci n’ont rien de matériel. Ce sont en fait des fonctions mathématiques à plusieurs paramètres ajustables. Dans les neurones du cerveau, des connexions se créent, disparaissent ou se renforcent, en fonction de différents stimuli. Dans le monde artificiel, on ajuste des paramètres afin de fournir la meilleure réponse possible. Une phase d’apprentissage sur des objets connus, comme des caractères manuscrits, des objets dans une image, des sons… permet de trouver les meilleurs paramètres qui donneront des réponses sur des situations totalement nouvelles. « On représente le monde en une suite de nombres, qui sont autant de vecteurs de la pensée », résume Yann LeCun, qui aura le loisir de développer cette idée dans ces cours au Collège de France. Concrètement, c’est ainsi, et grâce à ses travaux pionniers et ceux d’autres chercheurs, que les assistant numériques des téléphones portables reconnaissent la parole et s’exécutent. C’est ainsi que les visages sont reconnus dans des images ou que des objets, chat, voiture, piéton… y sont identifiés automatiquement, ou encore qu’un sport est indexé dans une vidéo, que ce soit du basket ou du trial en monocycle. Avec les foules de données que brasse Facebook, on comprend son intérêt pour ces systèmes de tri intelligent. Une série de « ratages » Le succès a cependant été long à venir. Premier « ratage », comme dit Yann LeCun, en 1985, en début de thèse : il écrit son premier article, en français (! ), exposant une méthode pour ajuster rapidement les paramètres du réseau. Flop. Un an plus tard, des confrères américains ont la même idée et connaissent le succès. Parmi les quatre références citées dans leur article, il y a celle de LeCun en 1985. L’un des auteurs, Geoffrey Hinton, deviendra son ami et compétiteur chez Google. Second « ratage », il invente, dix ans plus tard, dans les laboratoires Bell de ATT aux Etats-Unis, un nouveau type de réseaux, ce qui aboutit aux premières machines à reconnaissance de caractères pour lire les chèques. Mais « le jour où nous fêtions le déploiement de ces équipements, on apprend que l’entreprise est scindée en trois, ce qui marquera la fin de l’aventure », se souvient le chercheur. Pour s’occuper dans le labo démantelé, il développe, avec Léon Bottou (qu’il vient de débaucher de Microsoft pour le faire venir chez Facebook), une méthode de compression d’images scannées afin d’en permettre la transmission par l’Internet naissant. Ce sera DjVu, un format meilleur que le célèbre PDF « mais qui n’eut du succès qu’en Russie car cela facilitait la diffusion des livres ou des articles par les connexions à bas débit ». Invention du « deep learning » A force de « ratages », il crée à la fin des années 1990, ce qu’il appelle « la conspiration des réseaux de neurones » avec deux autres chercheurs, Geoffrey Hinton et Yoshua Bengio (université de Montréal). « Cette technique n’avait pas bonne presse. Nous avons donc lancé, grâce au soutien d’un institut canadien, des actions délibérées (séminaires, colloques, démonstrations…) pour convaincre de leur fonctionnement », rappelle Yann LeCun. Pour rompre avec cette mauvaise image, le nom est changé en « deep learning », « mais je ne sais plus qui l’a inventé. En tout cas c’est efficace ». Le lobbying scientifique finit par payer. En 2012, une équipe conjointe de Microsoft, Google et IBM explose les records d’efficacité pour la reconnaissance vocale grâce au deep learning. La même année, Hinton et LeCun, indépendamment, récidivent sur la reconnaissance d’image. Le deep learning s’impose grâce à l’accès à des bases de données d’apprentissage immenses et grâce à des puces électroniques spécialisées dans ces calculs. « On peut dire que Yann est un obstiné ! », témoigne Laurent Najman, professeur à l’ESIEE, qui le connaît depuis vingt ans. « Yann est un optimiste résolu. Ça permet aux chercheurs de son groupe d’être en confiance et de lancer des projets ambitieux. Il n’accepte cependant pas tous les projets soumis. Son critère de rejet sera plutôt “ce n’est pas assez ambitieux” que “c’est trop risqué” », insiste Antoine Bordes, en disponibilité du CNRS depuis 2014 pour rejoindre Facebook. Le deep learning n’est pas pour autant la seule méthode d’apprentissage sur le marché. En outre, il souffre du défaut de fonctionner sans qu’on comprenne bien pourquoi. Deux images qui semblent identiques à l’œil humain peuvent induire une interprétation différente de la machine. . . « Nous devons aussi progresser dans l’apprentissage non supervisé, c’est-à-dire sans recourir à des bases de données annotées, estime Yann LeCun. On découvre le monde en l’observant, pas grâce à quelqu’un qui nomme chaque objet devant nos yeux. » Sur le même sujet transplantation cardiaque mondiale scientifiques Post de blog Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € mathématiques Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Rubriques Monde Pixels Le jeu de go, paroxysme de la guerre entre Facebook et Google sur l’intelligence artificielle Facebook et Google travaillent tous deux sur des technologies capables de battre l’humain au go. Avec le succès de son programme AlphaGo, Google porte un coup dur à son rival. Le Monde | 28. 01. 2016 à 16h26 • Mis à jour le 28. 01. 2016 à 19h41 | Par Morgane Tual Le « deep learning » a permis de grandes avancées dans le domaine de l'intelligence artificielle. En annonçant mercredi 27 janvier la première victoire d’un programme informatique contre un joueur professionnel de go, Google a marqué une étape dans l’histoire de l’intelligence artificielle (IA). Et a gagné une importante bataille dans la guerre de communication qui l’oppose à un autre géant du Web, Facebook, qui travaille lui aussi sur un programme capable de battre les meilleurs joueurs de go au monde. Si ces grandes entreprises s’intéressent tant à ce jeu ancestral, c’est que le go est un symbole dans la recherche en intelligence artificielle, qui planche sur le sujet depuis des décennies. « C’est le graal de l’intelligence artificielle, un des objectifs les plus durs à atteindre », estime Tristan Cazenave, professeur à l’université Paris-Dauphine, spécialiste de la programmation des jeux et notamment du go. « Tous les chercheurs en intelligence artificielle dans les jeux ont le même but : battre le meilleur humain au go. » Un objectif que Google n’a pas encore réussi à atteindre : son programme, baptisé AlphaGo, a battu le champion d’Europe en titre, le Français Fan Hui, mais doit encore affronter le meilleur joueur au monde, le Sud-Coréen Lee Sedol, pour définitivement remporter la guerre du go. Lire aussi Fan Hui, champion européen de go : « L’ordinateur joue comme un humain » Mark Zuckerberg tente d’occuper le terrain Cependant, l’annonce de mercredi représente déjà une immense victoire pour Google sur ses rivaux, et notamment sur Facebook, qui a tenté, tout au long de la journée, d’exister sur le plan médiatique en communiquant abondamment sur ses progrès en intelligence artificielle. Comme tous ceux qui travaillent sur l’IA dans les jeux, Facebook savait que Google allait annoncer sa grande avancée dans la revue Nature. Ce n’est donc pas un hasard si, quelques heures plus tôt, Mark Zuckerberg, patron de Facebook, publiait sur son réseau social un message… consacré au go. « L’année dernière, l’équipe de recherche en IA de Facebook a commencé à créer une IA qui apprenne à jouer au go. Les scientifiques ont tenté pendant vingt ans d’apprendre aux ordinateurs à gagner au go. Nous nous en approchons, et en six mois nous avons construit une IA capable d’effectuer des coups en 0,1 seconde seulement, et être aussi douée que les précédents systèmes qui ont pris des années à voir le jour. » Une manière de montrer ses muscles et de bénéficier de quelques retombées médiatiques avant l’annonce de Google. Avec succès : « L’intelligence artificielle joueuse de go de Facebook devient de plus en plus intelligente », titrait le magazine Venture Beat, « L’IA de Facebook “s’approche” d’une victoire contre les humains au Go », pouvait-on lire, entre autres chez Wired. De quoi brouiller le message reçu par le grand public à l’issue de cette journée agitée. Mais cela n’a visiblement pas suffi puisque Mark Zuckerberg a récidivé, moins de deux heures avant la publication de Nature. Dans un très long billet consacré à l’intelligence artificielle, Mark Zuckerberg joue la surenchère, expliquant que Facebook s’attaque à « un important défi pour toute la communauté de recherche en IA (…), peut-être le plus important problème de ce siècle et peut-être même du millénaire » : comprendre comment fonctionne l’apprentissage chez les humains, et s’en servir pour enseigner le « sens commun » aux machines. Une manière de relativiser l’exploit que Google s’apprête alors à annoncer, en mettant en évidence les défis, bien plus importants, que l’IA doit encore relever. Des avancées compréhensibles du grand public Car au-delà du go, les grandes entreprises du Web se livrent une guerre sur le terrain plus large de l’intelligence artificielle, à grand renfort d’annonces plus impressionnantes les unes que les autres. En plus de représenter une innovation conséquente, l’annonce de Google sur le go a notamment pour intérêt d’être intelligible pour le grand public, contrairement à de nombreux progrès de l’IA qui, faute d’être compréhensibles de tous, restent cloîtrés dans la labos et les colonnes des publications les plus pointues. Qui plus est, étant donné la popularité du go en Asie, Google s’assure une énorme couverture médiatique dans cette partie du monde. Tout en faisant écho, dans l’imaginaire collectif, à une étape majeure de l’histoire scientifique : la victoire, en 1997, de l’ordinateur d’IBM Deep Blue aux échecs contre le grand maître Garry Kasparov. Dans la même veine, Google avait annoncé dès 2012 avoir mis au point un programme capable de découvrir, par lui-même, le « concept » de chat – en analysant dix millions d’images aléatoires issues de YouTube, la machine avait fini par reconnaître d’elle-même la forme du félin. Une avancée qui, là aussi, avait le mérite d’être une prouesse scientifique parlante pour le grand public. Lire aussi Intelligence artificielle : ce que voient les machines Du côté de Facebook, Mark Zuckerberg a annoncé en janvier à son milliard « d’amis » que son défi personnel de l’année serait de construire une intelligence artificielle ressemblant à « une sorte de Jarvis dans Iron Man ». En évoquant le majordome virtuel du célèbre super-héros, le patron de Facebook cherchait, là aussi, à faire rêver le grand public. Il y a six mois, Facebook avait ouvert un laboratoire d’intelligence artificielle à Paris, mettant à sa tête l’un des plus grands noms de l’IA, Yann LeCun, un des inventeurs du « deep learning » – une méthode à la base d’AlphaGo et d’autres avancées majeures. Et Facebook indique aussi travailler sur un assistant personnel, baptisé M, qui ambitionne de répondre à toutes les questions posées par son utilisateur et de l’aider, par exemple, à réserver des billets d’avion ou trouver une idée de cadeau pour quelqu’un. Lire aussi Yann LeCun, l’intelligence en réseaux Prestige et recrutement Mais ces grandes entreprises ne se contentent pas de faire rêver le grand public : elles s’adressent aussi aux développeurs et chercheurs intéressés par l’intelligence artificielle. Ces dernières semaines, Google, Facebook, Microsoft et même le chinois Baidu ont toutes, s’imitant les unes et les autres, annoncé la mise à disposition de certaines de leurs technologies d’IA les plus pointues. En rendant ces outils « open source », ce qui signifie que n’importe qui peut s’approprier, utiliser et modifier leur code source, ces entreprises tentent de se positionner en leader dans le secteur de l’IA. Lire aussi Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Car c’est bien tout l’enjeu de cette guerre de communication : devenir la figure de proue de l’intelligence artificielle, un secteur dans lequel les investisseurs misent massivement. Pour Rémi Coulom, ancien maître de conférences à l’université Lille-III, et développeur de CrazyStone, un des programmes de go les plus avancés, ces entreprises ont deux objectifs : « Facebook et Google font ça pour le prestige, c’est un moyen pour eux de se faire de la pub, mais aussi de recruter des talents. Ces entreprises dépensent une quantité d’énergie folle pour recruter les meilleurs spécialistes du domaine. Et ce genre d’annonce leur donne envie de les rejoindre. » Malgré les efforts désespérés de Facebook, la star du jour reste incontestablement Google… Jusqu’à la prochaine annonce de l’entreprise de Mark Zuckerberg. Et celui-ci n’a pas dit son dernier mot. Car le véritable « graal » reste, pour AlphaGo, de battre le meilleur joueur au monde. Un affrontement prévu pour mars, et qui est loin d’être gagné, tant la différence de niveau entre Fan Hui et Lee Sedol est importante. Si la machine l’emporte, Google marquera l’histoire de l’intelligence artificielle comme IBM en son temps. En cas d’échec, Facebook, toujours en course, pourra se dire qu’il a perdu une bataille – mais pas la guerre. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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En Continu REFRESH(900 sec): rofessionnel-du-go-contre-une-intelligence-artificielle_4854886_4408996 . html Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Le jeu de go représente un défi pour l'intelligence artificielle. Première défaite d’un professionnel du go contre une intelligence artificielle Un programme de Google DeepMind a relevé le défi du jeu de go, sur lequel planchent depuis des décennies les chercheurs en intelligence artificielle. Une étape historique. Le Monde | 27. 01. 2016 à 19h01 • Mis à jour le 28. 01. 2016 à 15h00 | Par David Larousserie et Morgane Tual Le jeu de go représente un défi pour l'intelligence artificielle. Coup de maître dans l’univers de l’intelligence artificielle. Pour la première fois, un ordinateur a battu un joueur de go professionnel, comme le détaille un article de recherche publié dans la revue Nature du jeudi 28 janvier. Ses vingt auteurs sont tous membres de Google DeepMind, une entreprise britannique créée en 2010 et qui a été rachetée en 2014 par le géant californien. Leur algorithme, AlphaGo, a battu l’actuel champion européen, Fan Hui, par cinq victoires à zéro en octobre 2015 à Londres. Il n’a en outre perdu qu’une partie sur 500 contre les meilleurs programmes déjà sur le marché. Fan Hui a, lui, mieux résisté dans des parties rapides, perdant 3 à 2. Lire l'entretien Fan Hui, champion européen de go : « L’ordinateur joue comme un humain » « C’est époustouflant ! », s’exclame Olivier Teytaud, spécialiste en intelligence artificielle à l’Institut national de recherche dédié au numérique (Inria) et auteur de MoGo, un programme qui avait obtenu en 2009 une première victoire contre un professionnel sur une version réduite du plateau de jeu. « L’équipe de Google est une classe au-dessus de tout le monde. La différence de niveau est gigantesque », ajoute Rémi Coulom, ancien maître de conférences à l’université Lille-III, aujourd’hui développeur indépendant dans l’intelligence artificielle pour les jeux. Il est surtout le créateur de Crazystone, un des deux meilleurs programmes actuels de jeu. « Je n’attendais pas de tels progrès avant dix ou quinze ans. C’est très impressionnant », complète Tristan Cazenave, professeur à l’université Paris-Dauphine, spécialiste de la programmation des jeux. Cet exploit est annoncé quasiment vingt ans jour pour jour après la première défaite, lors d’une partie classique, du champion d’échecs Garry Kasparov contre l’ordinateur d’IBM Deep Blue, qui avait battu le Russe en match complet en 1997. L’équivalent pour le go de cette rencontre mythique est annoncé par Google DeepMind en mars à Séoul, lorsque AlphaGo affrontera le meilleur joueur du monde actuel, le Sud-Coréen Lee Sedol. Réseaux de neurones Le jeu de go a été inventé en Chine il y a environ trois mille ans et est arrivé en Europe il y a seulement un siècle. Deux joueurs tentent de se partager un plateau de 19 lignes sur 19 en créant des territoires qu’ils délimitent grâce à des frontières formées de pierres noires et blanches. Il est très difficile à simuler, tellement le nombre de combinaisons à explorer est grand, estimé à 10^170 (un suivi de 170 zéros). Contre 10^120 environ aux échecs. Jusqu’à présent, les programmes n’avaient battu les professionnels que dans des parties dites à handicap, avec quatre pierres d’avance. Le deep learning fait aussi merveille dans la reconnaissance vocale et visuelle Profitant de la puissance des ordinateurs, les meilleurs algorithmes actuels, Crazystone ou Zen, évaluent la pertinence des coups en jouant des milliers de parties aléatoires. Le pourcentage de parties gagnantes donne une estimation de la probabilité de victoire finale. Une version améliorée de ces simulations dites Monte-Carlo a été proposée au milieu des années 2000. « Le Monte-Carlo est devenu plus intelligent. Au lieu de simuler n’importe comment, on simule de plus en plus les bons coups. Cela permet de fouiller les bonnes zones de l’arbre des possibilités », résume Olivier Teytaud. Pour faire encore mieux, l’équipe de DeepMind a ajouté deux ingrédients qui ont prouvé leur efficacité dans d’autres domaines : les réseaux de neurones profonds (ou « deep learning ») et l’apprentissage renforcé. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle La première technique remonte aux prémices de l’intelligence artificielle. Il s’agit d’une fonction mathématique aux paramètres ajustables de manière à fournir la meilleure réponse possible. Cette fonction est en fait la combinaison de milliers de variables reliées entre elles comme un réseau de neurones biologiques. Grâce notamment au Français Yann LeCun, une percée a été effectuée dans les années 1990 afin de calculer rapidement et efficacement les meilleures « connexions ». Dans les années 2000, ces techniques ont considérablement amélioré la reconnaissance vocale, permettant la réalisation des assistants vocaux des mobiles, Siri, Cortana ou Google Now. Le deep learning fait aussi merveille dans la reconnaissance d’images, surpassant là aussi les méthodes antérieures. Son succès repose notamment sur des quantités énormes d’informations (images, textes, sons…) nécessaires pour « stimuler » et construire le réseau de neurones. AlphaGo s’est ainsi nourri de 30 millions de mouvements de joueurs professionnels. Une seconde technique, spécialité de DeepMind, est l’apprentissage renforcé. En faisant jouer l’algorithme contre lui-même, les chercheurs améliorent leur réseau neuronal. C’est avec ces techniques que l’entreprise avait déjà fait parler d’elle en février 2015 en réalisant une machine capable de jouer à 49 jeux vidéo sans en connaître les règles et à parfois gagner. Facebook distancé « Ces trois méthodes ne sont pas nouvelles, mais la combinaison des trois pour le go l’est », constate Yann LeCun, à la tête du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook. Un de ses collègues, Yuandong Tian, a d’ailleurs lui-même proposé récemment un programme, Darkforest, utilisant le deep learning et qui, selon des résultats à paraître, serait au niveau de Crazystone ou de Zen. « Le nouveau DarkForest, qui incorpore l’apprentissage par renforcement, sera prêt dans quelques mois », indique Yann LeCun. Les deux entreprises vedettes de la Silicon Valley se concurrencent donc aussi sur les plateaux de go. Avec quelques différences. Le logiciel de Facebook est déjà en ligne sur les plateformes de jeu de go et chacun peut l’évaluer. Google a opté pour le secret et la publication d’un article de recherche dans une revue à comité de lecture. Mais aussi pour le spectaculaire, avec l’annonce du match de mars à Séoul, équivalent du fameux affrontement entre IBM et Kasparov. Lire le portrait Yann LeCun, l’intelligence en réseaux L’issue de ce match « humain contre machine » est loin d’être certaine. « J’aurai le privilège d’affronter pour la première fois un ordinateur. J’ai entendu dire qu’AlphaGo est étonnamment fort et s’améliorera encore, mais je suis confiant que je pourrai gagner, au moins cette fois-ci », a déclaré Lee Sedol par l’entremise de la revue Nature. Ce dernier est bien mieux classé que Fan Hui. « Il y a un fossé important entre AlphaGo et les autres programmes. Celui-ci n’est pas très loin des meilleurs joueurs du monde, mais il n’est pas encore au niveau de Sedol, même s’il s’en est rapproché sacrément. Battre Sedol en mars, c’est ambitieux. Mais vu les avancées effectuées en un an, ils peuvent encore progresser », estime Tristan Cazenave. Ces progrès en intelligence artificielle permettent aux géants du numérique de mieux traiter les masses de données qu’ils génèrent, mais aussi de les analyser pour proposer de meilleurs services, comme la recommandation de contenus, par exemple. Lors de la conférence de presse organisée par Nature mardi 26 janvier, Demis Hassabis, fondateur de DeepMind, était peu disert sur les perspectives futures, évoquant « la modélisation climatique, le diagnostic médical ou d’autres jeux, comme le poker ». Quant aux questions éthiques soulevées par ces progrès des machines supplantant l’humain, Demis Hassabis a répondu : « Nos systèmes apprennent par eux-mêmes de l’expérience, mais c’est nous qui décidons de ce sur quoi ils apprennent. On parle d’un jeu. Complexe, certes, mais il est plus accessible aux ordinateurs que des problèmes généraux du monde réel. Ces technologies doivent bénéficier à tous. En outre, nous nous sommes mis d’accord avec Google pour qu’elles ne soient pas utilisées à des fins militaires. » Lire le décryptage Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée D’ici à mars, son équipe pourra méditer l’adage coréen rappelé par une journaliste lors de la conférence de presse : « Au go, si tu veux seulement gagner, tu ne peux pas gagner. » Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Comme Google et Facebook, Microsoft rend accessible son outil d’intelligence artificielle Microsoft a annoncé qu’il rendait « open source » l’outil d’apprentissage utilisé par l’assistant vocal Cortana. Le Monde | 27. 01. 2016 à 12h04 Après Google et Facebook, Microsoft a annoncé lundi 25 janvier que son outil d’intelligence artificielle (IA), CNTK, serait désormais en « open source », sous licence MIT, ce qui signifie que son code source est désormais accessible à tous gratuitement : chacun pourra se l’approprier, l’utiliser et le modifier à sa guise, pour développer ses propres projets. CNTK (computational network toolkit) est un outil d’apprentissage que Microsoft utilise notamment pour la reconnaissance de parole, qu’on retrouve dans son assistant vocal Cortana ou dans l’outil de traduction automatique des conversations Skype. Cet outil se fonde sur le deep learning, une méthode d’apprentissage des machines dont l’efficacité remodèle depuis quelques années la recherche en intelligence artificielle, et dans laquelle les géants du Web investissent massivement. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Microsoft avait déjà partiellement ouvert cet outil en avril dernier, mais il n’était alors accessible qu’aux chercheurs universitaires, et il était impossible de l’utiliser à des fins commerciales. Désormais, ces restrictions sont levées. Guerre de communication L’entreprise n’est pas la seule à avoir rendu d’importants programmes d’intelligence artificielle publics. En novembre dernier, Google a mis à disposition sa propre technologie d’apprentissage des machines, suivi en décembre par Facebook, qui a livré les secrets de fabrication du serveur qu’il utilise pour des projets liés à l’IA. Le 14 janvier, c’est le géant du Web chinois Baidu qui entrait dans la danse en ouvrant son outil de deep learning. Lire aussi Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Mais quel est l’intérêt, pour ces entreprises privées, de rendre accessibles et gratuites des technologies aussi précieuses ? Il s’agit avant tout de se positionner en leader dans le secteur si stratégique de l’intelligence artificielle. En annonçant à grand renfort de communiqués la mise à disposition de ces outils, chacune de ces entreprises tente de se distinguer dans la guerre de communication liée à l’IA. Mais ces entreprises ont aussi intérêt à ce que leurs outils soient massivement utilisés, afin que leurs propres normes soient prises en compte par la plupart des développeurs. D’autant plus que ces derniers contribueront à améliorer ces outils ; des progrès dont bénéficieront les entreprises elles-mêmes, pour perfectionner leurs propres technologies et applications commerciales. Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Des programmes sont désormais capables d’identifier des objets et des visages dans des images, et même de décrire certaines scènes. Intelligence artificielle : ce que voient les machines Si des programmes sont désormais capables d’identifier des objets et des visages dans des images, d’énormes progrès restent à accomplir avant les premiers robots autonomes. Le Monde | 08. 01. 2016 à 11h01 • Mis à jour le 11. 01. 2016 à 11h27 | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. Les robots humanoïdes de science-fiction ne pourront pas exister sans être dotés d’un système leur permettant de « voir » correctement leur environnement. Et pour y parvenir, caméras et capteurs sont loin d’être suffisants : ils ne font que transmettre des données brutes, comme des pixels, à la machine. Mais celle-ci doit ensuite être capable de les interpréter et de les comprendre : un défi complexe, sur lequel travaille tout un pan de la recherche en intelligence artificielle (IA). Car les applications de la vision artificielle sont larges et ses enjeux importants : de la robotique à la reconnaissance faciale, en passant par l’aide aux non-voyants, les voitures autonomes ou encore l’armée ou la surveillance. Si d’importants progrès ont été faits ces dernières années, il reste encore du chemin à parcourir avant que les machines ne voient comme les humains. Apprendre à reconnaître les formes « Reconnaître un objet pose beaucoup de problèmes », explique Jean Ponce, chercheur en vision artificielle à l’ENS, « un objet n’a pas le même aspect selon l’angle de la prise de vue, et deux chaises n’ont par exemple pas la même forme, couleur et texture ». De la même manière, un humain ou un animal n’ont pas la même forme selon leur position ou selon le point de vue de l’image, ce qui augmente, pour la machine, la difficulté de les identifier. Comment une voiture autonome peut-elle différencier un auto-stoppeur d’un policier qui lui fait signe de s’arrêter ? Un sac plastique sur la route d’une pierre à éviter ? Pour y parvenir, les spécialistes de l’IA tentent d’apprendre aux machines à reconnaître ces formes grâce à l’apprentissage supervisé. Par exemple, pour permettre à un programme de reconnaître un chien, il faut « l’entraîner » en lui fournissant de nombreuses images de chiens, afin qu’il soit ensuite capable d’en repérer sur des nouvelles images. C’est pourquoi le Vision Lab de l’université Stanford, aux Etats-Unis, a élaboré ImageNet, une base de données de centaines de milliers d’images, toutes soigneusement labellisées à la main, mises à disposition des chercheurs qui en ont besoin. Pour reconnaître un castor, le programme est « entraîné » avec de nombreuses photos de l'animal, avant d'être capable de le détecter sur de nouvelles images. Une technique efficace, notamment grâce aux progrès récents du deep learning (en français, « apprentissage approfondi »). Cette technologie, basée sur les réseaux de neurones artificiels, a des propriétés « très similaires au système visuel humain » affirme Yann LeCun, un des pionniers du deep learning, directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Facebook à Paris : « Le réseau de neurones que l’on entraîne est constitué d’une série de couches. La première prend les pixels bruts et analyse la présence de petits motifs sur l’image. La deuxième récupère ces résultats et regarde si un contour ou une orientation particulière se dessine. La troisième détecte une conjonction de contours, comme des coins ou des cercles par exemple, et ainsi de suite. » Lire nos explications : Comment le Deep learning révolutionne l'intelligence artificielle Par exemple, c’est grâce au deep learning qu’il a réussi à mettre au point ce dispositif impressionnant : un programme capable de reconnaître en temps réel les objets filmés par la webcam d’un simple ordinateur portable. La start-up berlinoise Natural Vision développe quant à elle des applications permettant d’identifier des plantes ou des papillons en les photographiant. Certains services grand public utilisent déjà cette technologie, comme Facebook, qui sait reconnaître automatiquement les personnes présentes sur des photos – une fonctionnalité interdite en Europe. Ou encore Google Photos, qui réussit, dans une certaine mesure, à identifier le contenu des photographies postées par ses utilisateurs. Mais pas sans ratés : cet été, un internaute s’est plaint car le programme avait confondu deux de ses amis noirs avec des gorilles. Google Photos, y'all fucked up. My friend's not a gorilla. — jackyalcine (@diri noir avec banan) Quand la machine découvre le chat Cette technologie est donc loin d’être infaillible, et les ingénieurs cherchent d’autres moyens de la faire progresser. « Un des gros défis de la vision est d’essayer de limiter les labels et le niveau de supervision nécessaire », souligne Jean Ponce. « On a une tendance à vouloir étiqueter le monde entier, mais où est-ce qu’on s’arrête ? » Doit-on labelliser, sur une image, l’humain, le ciel, l’herbe, le trèfle, la cravate, l’ongle, le poil ? Un travail fastidieux — si ce n’est impossible — qui nécessite des moyens financiers et humains considérables. « Et comment on fait pour les vidéos ? », poursuit le chercheur. La recherche se tourne donc désormais vers l’apprentissage sans supervision, qui connaît certaines réussites. La plus célèbre est sans doute celle que Google a annoncée en 2012, quand « Google Brain », son projet de deep learning, a été capable de « découvrir » de lui-même la forme du chat. Et ce, sans qu’on lui fournisse d’images labellisées « chat ». Concrètement, la machine a été nourrie pendant trois jours de millions de captures d’écran aléatoires de YouTube. A l’issue de cet entraînement, elle aurait été capable de détecter des têtes de chat et des corps humains – des formes récurrentes dans les images analysées. « Ce qui est remarquable, c’est que le système a découvert le concept de chat lui-même. Personne ne lui a jamais dit que c’était un chat », s’est félicité Andrew Ng, fondateur de Google Brain, dans les colonnes du magazine Forbes. Identifier le contexte, « la prochaine étape » Toutefois, être capable d’identifier un chat ou un humain sur une image ne suffit pas à comprendre ce qu’elle raconte. Une photo pourrait par exemple montrer un chat tentant de réveiller son maître, grognon, à l’aube en lui tapotant doucement le visage. Pour parvenir à décrire de cette façon une image, la machine devrait être en mesure d’identifier des objets, mais aussi un contexte, une interaction, voire même des émotions. « C’est la prochaine étape », estime Fei-Fei Li, directrice du Vision Lab de Stanford, dans une conférence TED donnée en mars. « Faire en sorte que les machines comprennent des scènes dans leur globalité, les comportements humains et les relations entre les objets. » L’équipe a déjà quelques résultats intéressants, avec un programme capable d’identifier « un homme dans un t-shirt noir qui joue de la guitare », « un ouvrier du bâtiment dans une veste de sécurité orange qui travaille sur une route » ou « deux petites filles qui jouent aux Legos ». Certains programmes sont capables de décrire des scènes dans des photos. Mais ce système n’est pas capable d’être plus subtil dans son analyse et fait encore beaucoup d’erreurs, quand il croit identifier « un jeune garçon qui tient une batte de baseball », « un chat assis sur un canapé avec une télécommande » et « une femme tenant un ours en peluche devant un miroir ». Le programme se trompe parfois dans les descriptions des images. . . L’autre difficulté, et pas des moindres, consiste à analyser les images d’une vidéo, mouvantes par définition. L’équipe de Jean Ponce utilise l’apprentissage supervisé pour permettre au programme d’identifier des objets sur ces images, en les nourrissant cette fois non pas de photos, mais de vidéos. Il est ainsi capable de repérer où ces objets se trouvent dans l’image, même s’ils bougent ou que la caméra change de point de vue. Le chercheur se sert aussi du cinéma pour entraîner ses machines à mieux « comprendre » des scènes filmées complexes. Car ce matériel a un énorme avantage : les films disposent de sous-titres et souvent de descriptions des scènes pour les personnes non-voyantes. Des données textuelles précieuses pour nourrir l’apprentissage de ces programmes. Ces technologies sont encore balbutiantes, et il reste encore un long chemin à parcourir avant que les machines ne comprennent les images comme les hommes. « Or, sans la perception, imaginer un robot autonome n’est pas possible », affirme Jean Ponce. « Pour manipuler, un objet, il faut savoir où il est ! » Même si certains robots réalisent aujourd’hui des prouesses, comme lors du DARPA Challenge organisé chaque année aux Etats-Unis, « essayez de mettre ça avec une personne âgée dans un environnement non contrôlé ! », ironise le chercheur. « I, Robot, ce n’est pas pour tout de suite. » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : plantes Ce qu’elle ne sait pas faire : Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Lire dans la même série Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Lire dans la même série Apprentissage : l’intelligence artificielle, une élève de plus en plus douée Les progrès qu’il reste à faire : Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Rendre l’intelligence artificielle accessible à tous, « une façon de se blanchir » pour les entreprises Plusieurs grands noms de la Silicon Valley mettent en garde contre des IA, tout en mettant à disposition leurs technologies. Une façon de poser en libérateurs, selon le chercheur. Le Monde | 15. 12. 2015 à 10h30 | Propos recueillis par Morgane Tual Dans un centre de données de Facebook, à Lulea, en Laponie suédoise. Les grandes entreprises du Web investissent massivement dans l’intelligence artificielle (IA, ou AI en anglais). Plus étonnant : elles ont, ces dernières semaines, rendu une partie de leurs technologies open source, c’est-à-dire qu’elles ont gratuitement mis à disposition le code source des systèmes d’IA qu’elles ont développés, parmi les plus perfectionnés au monde. Lire : Google et Facebook ouvrent les vannes de l’intelligence artificielle Jeudi 10 décembre, Facebook s’engageait à livrer les secrets de fabrication du serveur qu’il utilise pour des projets liés à l’IA. Un mois plus tôt, c’est Google qui annonçait la mise à disposition de sa technologie d’apprentissage des machines. Vendredi 11 décembre, le patron de Tesla Motors et de SpaceX, Elon Musk, figure incontournable de la Silicon Valley, annonçait la création d’OpenAI, une organisation à but non lucratif, chargée de faire avancer la recherche sur l’IA « pour bénéficier à l’humanité », et de rendre accessibles à tous les technologies développées. Surprenant, quand on sait qu’Elon Musk s’est publiquement inquiété, à plusieurs reprises ces derniers mois, des potentiels dangers représentés par l’intelligence artificielle. Des choix stratégiques qui soulèvent de nombreuses questions, à l’heure où l’IA est au cœur d’importants enjeux technologiques, économiques et éthiques. Eclairage avec Jean-Gabriel Ganascia, professeur au laboratoire d’informatique de l’université Pierre-et-Marie-Curie, à Paris, auteur de L’Intelligence artificielle (Ed. Le Cavalier Bleu, 2007). Quel est l’intérêt pour de grandes entreprises comme Google ou Facebook de rendre leur technologie open source ? Ils vont bénéficier de tout un tas de retours d’usage. les utilisateurs vont permettre de perfectionner ces systèmes. Un programme informatique est extrêmement difficile à mettre au point, on ne peut l’améliorer qu’avec les utilisateurs, qui aident à repérer les erreurs. Cela les positionne aussi comme des leaders sur ces questions. Si leurs technologies sont insérées dans de nombreux dispositifs, cela leur donnera une position de force stratégique. Cela leur permet également de normaliser la façon dont les données vont être formulées, formatées, et associées au logiciel. Et puis que risquent-il à mettre ces systèmes à disposition ? Ce sont des technologies dont la mise en œuvre est très complexe, qui nécessitent des équipes. De là à ce qu’un ingénieur tout seul dans son garage représente un compétiteur sérieux, ce n’est pas évident. Est-ce que, comme Google l’espère, la mise à disposition de ces outils pourrait permettre un grand bond en avant dans la recherche sur l’IA ? L’open source a effectivement permis d’améliorer considérablement certains logiciels. C’est de ce point de vue tout à fait positif. Toutefois, les techniques que ces entreprises utilisent à peu près toutes, celles du deep learning, reposent sur des principes assez anciens. Et même si elles ouvrent leurs logiciels, ce sont elles qui réalité, peu d’institutions sont capables de déployer les équipes assez nombreuses et compétentes pour exploiter ces technologies de manière efficace. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Pourquoi toutes ces annonces interviennent-elles maintenant ? L’an dernier, tout à coup, ils se sont tous mis à parler des dangers de l’IA. Et pourtant ce sont eux qui la possèdent ! Ils disaient : « attention, on va devenir les maîtres du monde ». Ces nouvelles annonces sont une stratégie de communication, pour dire : « même si la technologie peut être mauvaise, nous, on est les gentils ». Ça permet de désamorcer les attaques, c’est une façon de se blanchir au moment où ils sont plus puissants qu’ils ne l’ont jamais été. Aujourd’hui, ils ont plus à perdre de voir leur image ternie qu’à donner une partie de leur marché. Pour Elon Musk, rendre ces technologies open source est justement une manière de contrer les dangers de l’IA, qu’il dénonce. Selon vous, cela peut-il représenter une solution ? Son discours, c’est : « Il y a toujours des méchants, mais la masse est gentille. L’ouverture est bonne car elle va permettre au bien de triompher. » Mais cela suppose que chacun ait une compréhension totale de ces technologies, or nous sommes tous très limités dans cette compréhension. De plus, cela repose sur l’idée qu’il y aurait un danger intrinsèque à l’intelligence artificielle, qu’elle nous échappera. Je n’y crois pas. Une machine peut être autonome au sens technique du terme : elle peut effectuer une chaîne d’actions (capter des informations, prendre une décision puis agir) sans que l’homme intervienne, à part en amont. Cela n’est pas dangereux en soi, car la machine est soumise au but que l’homme lui a donné. Elon Musk dit qu’elles vont finir par se donner leur propre but, agir pour elles-mêmes. Or aucun élément scientifique tangible ne permet aujourd’hui de croire que les machines vont disposer de ce type de conscience. Lire aussi Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Il n’est pas le seul, beaucoup de personnalités respectées, comme l’astrophysicien Stephen Hawking, se sont elles aussi inquiétées des dangers de l’IA. Un appel a été signé par plus de 700 scientifiques en janvier… Il y a cette idée de la toute-puissance de la technologie, son côté inéluctable, comme une force qui va se déployer seule. Ça me met très mal à l’aise, car ces gens ne donnent aucune preuve de ce qu’ils avancent. Hawking a peur, mais pourquoi ? Leurs allégations ne reposent sur rien. Sur le climat, il y a eu une démarche scientifique, les chercheurs ont échangé, débattu, élaboré des modèles. Là, rien du tout. Ce n’est même pas que je suis en désaccord sur le plan scientifique, c’est qu’il n’y a rien sur le plan scientifique. Elon Musk agite le spectre des dangers de l’IA et en même temps il se lance dans un centre de recherche qui vise à développer l’IA. Comment expliquer un tel paradoxe ? Ces personnes sont au sommet de leur pouvoir, et c’est une affirmation de ce pouvoir. Ils expliquent ainsi qu’ils détiennent toutes les clés, et qu’en même temps ils sont ceux qui vont nous libérer. Ils sont nos oppresseurs et nos libérateurs. C’est très intelligent : comment ne pas les aimer ? Ce sont des stratégies de pouvoir très adaptées à notre époque. Lire aussi Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. 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Rubriques Monde Pixels Elon Musk lance un centre sur l’intelligence artificielle pour « bénéficier à l’humanité » Le patron de Tesla a lancé, avec d’autres grands noms de la Silicon Valley, un centre de recherche à but non lucratif, dont les travaux seront accessibles à tous. Le Monde | 14. 12. 2015 à 16h47 | Par Morgane Tual Elon Musk a souligné à plusieurs reprises les dangers représentés par l'intelligence artificielle. « Notre but est de faire progresser l’intelligence numérique dans une direction plus à même de bénéficier à l’humanité. » Ainsi se définit l’organisation OpenAI dans un message publié sur son site internet. Ce centre de recherche à but non lucratif a été lancé vendredi 11 décembre par deux figures de la Silicon Valley : Elon Musk, le patron du constructeur Tesla, et Sam Altman, président du Y Combinator, un incubateur de start-up qui a soutenu certaines des entreprises les plus puissantes du secteur. Lire le portrait Elon Musk, le capitaine d’industrie qui veut mourir sur Mars Objectif affiché : développer des technologies d’intelligence artificielle et les mettre à disposition de tous. « En tant qu’organisation à but non lucratif, notre but et de créer de la valeur pour tout le monde, plutôt que pour des actionnaires », peut-on lire dans le texte de présentation. Les fondateurs de ce centre se positionnent aussi comme un rempart face aux dangers potentiels représentés par l’intelligence artificielle (IA). Elon Musk s’en est plusieurs fois inquiété ces derniers mois ; il avait même, en juillet, attribué des millions de dollars à 37 projets de recherche destinés à prévenir les risques liés au développement de l’IA. Un milliard de dollars Cette fois, sa réponse à ce danger consiste à faire avancer la recherche en intelligence artificielle. « Je crois que la meilleure défense face aux mauvais usages de l’IA est de permettre à un maxium de personnes de détenir l’IA. Si tout le monde dispose des pouvoirs de l’IA, alors il n’y aura pas une seule personne, ou un petit groupe d’individus qui disposeront des superpouvoirs de l’IA », explique Elon Musk dans une interview publiée après le lancement d’OpenAI. « Il est difficile de prévoir quand une IA de niveau humain pourra être atteinte », souligne le texte de présentation de l’initiative, « quand ce sera le cas, il sera important d’avoir une institution de recherche à la pointe qui aura pour priorité que cela bénéficie à tous et pas à son propre intérêt ». Et cette organisation dispose déjà de moyens considérables. Un milliard de dollars (909 millions d’euros) ont déjà été posés sur la table par Elon Musk, Sam Altman, mais aussi d’autres grands noms du secteur comme Jessica Livingston (Y Combinator), Peter Thiel (cofondateur de PayPal) ou encore des entreprises comme Amazon Web Services. L’équipe est composée de huit chercheurs pour le moment, dirigée par Ilya Sutskever, spécialiste de l’apprentissage des machines chez Google. Une initiative sérieuse, mais dont l’objet fait sourire certains observateurs, qui mettent en avant les apparentes contradictions du PDG de Tesla. « Le plan d’Elon Musk pour sauver le monde d’une IA avancée : développer une IA avancée », titre avec ironie le site américain Gizmodo. Facebook et Google ouvrent leurs technologies La création d’OpenAI intervient alors que plusieurs gros acteurs de l’intelligence artificielle viennent d’annoncer la mise à disposition de tous, en open source, d’une partie de leurs technologies en IA. Le 10 décembre, Facebook s’est engagé à livrer les secrets de fabrication de son serveur « Big Sur », qu’il utilise pour des projets liés à l’intelligence artificielle. Un mois plus tôt, c’est Google qui annonçait la mise à disposition de TensorFlow, une technologie d’apprentissage des machines. Avec comme argument non pas le bien de l’humanité, mais celui de la plus rapidement, à travers du code fonctionnel et pas seulement des articles de recherche », avait alors indiqué Google sur son blog. Les avancées qui pourraient en découler devraient naturellement rejaillir sur les produits de Google. De son côté, Sam Altman reconnaît dans la même interview que son entreprise pourrait bénéficier de ce nouveau projet : « Si OpenAI développe une technologie vraiment géniale et que n’importe qui peut l’utiliser gratuitement, cela bénéficiera à toute entreprise technologique. » Lire : Google et Facebook ouvrent les vannes de l’intelligence artificielle Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. 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Rubriques Monde Pixels Wikipedia se dote d’une intelligence artificielle pour mieux repérer le vandalisme Ce programme d’apprentissage est entraîné à distinguer les actes de vandalisme des erreurs de bonne foi, afin de faciliter le travail des éditeurs. Le Monde | 02. 12. 2015 à 12h16 • Mis à jour le 02. 12. 2015 à 12h16 Wikipedia a déployé un algorithme capable de distinguer les erreurs intentionnelles des erreurs de bonne foi. S’il est toujours possible pour tout internaute de modifier des articles de Wikipedia, les règles pour le faire sont devenues de plus en plus nombreuses et contraignantes au fil des années. De quoi décourager les nouveaux contributeurs, qui voient souvent leurs modifications sèchement supprimées, sans aucune explication. Résultat : une baisse significative du nombre de participants à la célèbre encyclopédie collaborative en ligne, quasi divisé par deux depuis 2007. Pour remédier à ce problème, la Fondation Wikimedia, qui gère Wikipedia, vient de déployer une intelligence artificielle capable d’analyser les modifications introduites par des internautes pour y repérer d’éventuelles erreurs. Ce type d’algorithme existait déjà sur Wikipedia, mais le nouveau, baptisé ORES (Objective Revision Evaluation Service), est capable de distinguer deux types d’erreurs : les fautes non intentionnelles et les actes de vandalisme. Des éditeurs trop durs Ce programme signale ainsi aux éditeurs les erreurs potentielles qu’il a repérées, ainsi que leur nature : « vandalisme » ou « bonne foi ». Les éditeurs, humains, vérifient alors la modification et, si elle contient bien une erreur, peuvent la supprimer en un clic. Avec ce nouvel outil, le pari de Wikimedia est d’encourager ces éditeurs à se montrer moins durs avec les contributeurs dont ils suppriment le contenu. « Je soupçonne que le comportement rude des wikipédiens qui contrôlent la qualité des articles vient du fait qu’ils doivent arbitrer très rapidement, et qu’ils ne sont pas encouragés à avoir une interaction humaine avec la personne », explique Aaron Halfaker, l’ingénieur à la tête de ce projet, cité dans la MIT Technology Review. « Cet outil permet de dire “si vous vous apprêtez à supprimer ceci, peut-être devriez-vous faire attention et envoyer un message à la personne qui a fait cette modification”. » Programme d’apprentissage Objectif : expliquer aux nouveaux contributeurs pourquoi leur modification a été supprimée, afin de les motiver à participer à nouveau, tout en leur permettant de comprendre et d’intégrer les règles de Wikipedia. Pour distinguer les erreurs intentionnelles de celles qui ne le sont pas, le programme ORES, basé sur des technologies open source de « machine learning », ou apprentissage des machines, a été « entraîné ». Des éditeurs de Wikipedia ont catégorisé des milliers de modifications dans l’encyclopédie, que ce programme d’intelligence artificielle a analysées, afin d’apprendre à repérer par lui-même les erreurs et leur nature. Certains mots et certaines chaînes de caractères, par exemple, reviennent régulièrement dans les actes de vandalisme. ORES a pour l’instant été déployé dans les versions anglaise, perse, portugaise et turque de Wikipedia. Lire aussi Google rend accessible à tous sa technologie d’intelligence artificielle Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Google rend accessible à tous sa technologie d’intelligence artificielle Le géant américain a rendu « open source » son outil TensorFlow, qui permet aux machines d’apprendre. Le Monde | 10. 11. 2015 à 14h00 | Par Morgane Tual L'outil TensorFlow de Google est un système d'apprentissage des machines. Google a annoncé lundi 9 novembre qu’il rendait accessible au public le système TensorFlow. Celui-ci est désormais disponible en « open source » sous licence Apache 2. 0 : concrètement, n’importe qui peut désormais accéder à son code, l’utiliser et le modifier à sa guise. C’est cette technologie d’apprentissage qui permet, par exemple, à Google photos de décrypter le contenu des images pour les classer par thème. Elle est aussi à la base de la reconnaissance de la parole utilisée sur les téléphones Android. Elle fait également fonctionner l’option « smart reply » de l’application de messagerie Inbox, qui suggère des réponses automatiques à des e-mails en analysant le message. TensorFlow est un programme de « deep learning », cette technologie qui révolutionne l’intelligence artificielle en se basant sur des réseaux de neurones artificiels. Pour apprendre, la machine doit être « nourrie » de données : on lui fournit par exemple des milliers de photos de chats afin qu’elle soit ensuite capable d’en repérer elle-même sur de nouvelles photos. Lire nos explications : Comment le « deep learning » révolutionne l’intelligence artificielle TensorFlow « permet de construire et d’entraîner des réseaux de neurones jusqu’à cinq fois plus rapidement que notre système précédent » appelé DistBelief, affirme Google dans un billet de blog publié lundi 9 novembre. L’entreprise souligne que cette technologie est aussi « plus intelligente », « plus flexible », et qu’« elle peut fonctionner sur un simple smartphone ou sur des milliers de machines dans des datacenters ». Une façon d’améliorer les produits Google Google – qui avait déjà pareillement ouvert son système d’exploitation Android –, affirme sur son blog que le but est d’accélérer la recherche globale sur l’intelligence artificielle : « Le machine learning n’en est qu’à ses balbutiements – aujourd’hui les ordinateurs ne peuvent pas faire ce que réussit facilement un enfant de quatre ans, comme identifier un dinosaure après en avoir permettra à la communauté du machine learning d’échanger des idées plus rapidement, à travers du code fonctionnel et pas seulement des articles de recherche. » Le géant de Palo Alto escompte que les expérimentations effectuées par les chercheurs, développeurs et entreprises qui s’empareront de TensorFlow, rejailliront sur les produits de Google. Ce n’est pas la première technologie de ce type à être rendue « open source » : des outils de « deep learning » comme Torch, Caffe ou Theano, développés par des universités, sont déjà mis à disposition. En les rejoignant, Google étend encore son influence dans le domaine du machine learning. Néanmoins, si d’autres disposent désormais du code de TensorFlow, ils ne pourront pas pour autant rivaliser avec Google, qui dispose d’une masse de données inédite et d’une puissance de calcul gigantesque pour le faire fonctionner. Des ingrédients indispensables pour obtenir les meilleurs résultats des programmes d’apprentissage des machines. Lire aussi Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Sur le même sujet questions Vidéo Édition abonnés Contenu exclusif l’intelligence artificielle » médical Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. 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Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Une machine est-elle capable de faire la conversation ? Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Alors qu’Apple vient encore d’améliorer son assistant vocal Siri, de quoi sont aujourd’hui capables les intelligences artificielles les plus avancées en matière de conversation ? Le Monde | 18. 09. 2015 à 19h57 • Mis à jour le 12. 10. 2015 à 16h23 | Par Morgane Tual Si certains programmes sont aujourd'hui capables de mener des conversations simples, ils sont encore très loin de comprendre leur sens. Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. De C-3PO à HAL, en passant par l’héroïne virtuelle du film Her, le fantasme d’une intelligence artificielle (IA) aussi évoluée que celle de l’homme passe, dans l’imaginaire collectif, par une machine capable de communiquer naturellement avec son interlocuteur. Avec l’apparition, ces dernières années, d’outils tels que Siri, qu’Apple vient encore de peaufiner, au fond de nos poches, des progrès considérables semblent avoir été faits dans cette direction. Mais où en est-on vraiment ? Dans quelle mesure l’IA est-elle aujourd’hui capable de parler, de dialoguer, de répondre à nos questions et surtout, de comprendre le sens du langage ? Un dialogue primaire Les assistants vocaux Siri et Cortana (Microsoft) font partie des exemples les plus aboutis en la matière, capables de comprendre une grande partie de nos requêtes et d’y répondre. Mais ils atteignent très vite leurs limites : une question « mal » formulée ou ambiguë donnera une réponse insatisfaisante ou absurde. Et si vous vous éloignez des questions concrètes sur les horaires d’une séance de cinéma ou l’état de la circulation, ces intelligences artificielles vous répondront souvent par une pirouette préprogrammée : on est encore loin d’une discussion « naturelle » telle qu’on pourrait en avoir une avec un ami ou un droïde de protocole. Et cela ne devrait pas changer de sitôt. La technologie derrière ces outils est similaire à celle utilisée par la plupart des « chatbots », ou agents conversationnels. En premier lieu, la machine repère des mots-clés dans la phrase de son interlocuteur. Elle va ensuite rechercher dans une base de données la réponse qui semble statistiquement la plus appropriée, en regardant avec quels contenus ces mots-clés sont régulièrement mis en relation. Ce principe n’est pas neuf : comme de nombreuses technologies liées à l’IA, il existait déjà dans les années 1980. Mais la masse de données désormais accessible, la puissance de calcul disponible et les progrès du « machine learning » (l’apprentissage des machines) ont considérablement changé la donne et rendu ces technologies bien plus efficaces. Lire : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Ainsi, l’IA star d’IBM, nommée Watson, a réalisé un petit exploit en 2011 en battant ses adversaires humains au jeu télévisé américain « Jeopardy! ». Dans ce classique de la télévision américaine, le présentateur lit une réponse et les participants doivent deviner la question qui s’y rapporte. Après deux jours de compétition, Watson avait écrasé ses concurrents – une étape symbolique dans l’histoire de l’intelligence artificielle. En quête de sens Mais malgré l’efficacité de ces technologies, « elles restent confinées à des domaines spécifiques», explique Gérard Sabah, chercheur retraité du CNRS, qui a consacré sa carrière aux questions d’IA et de langage. « Elles sont faites pour interroger Internet, et ne vont pas fonctionner pour des questions philosophiques complexes. » Des chercheurs de Google ont pourtant dévoilé en juin une IA capable, entre autres, de répondre à des questions sur le sens de la vie, sans que les réponses ne soient rédigées par les ingénieurs, comme c’est le cas pour Siri sur ce type de questions. Nourrie de 62 millions de phrases issues de sous-titres de films, elle utilise des techniques d’apprentissage pour piocher dans ces données et fournir des réponses la plupart du temps correctes, sur le fond comme sur la forme : Humain — Qui est Skywalker ? Machine — C’est un héros. Humain — Le ciel est-il bleu ou noir ? Machine — Bleu. Humain — Combien de pattes a un chat ? Machine — Quatre, je crois. Humain — Quel est le but de la vie ? Machine — Etre au service du plus grand bien. Avec parfois quelques ratés : Humain — Quel est ton travail ? Machine — Je suis avocat. Humain — Que fais-tu dans la vie ? Machine — Je suis docteur. Malgré les progrès conséquents de ces différents systèmes, ce type d’imperfection demeure. Des problèmes liés à un manquement profond de ces technologies, souligne Gérard Sabah : « Les phrases produites sont correctes, car la machine part de phrases existantes et les modifie en remplaçant certains mots par rapport à la question posée. Mais il reste des incohérences, car les aspects sémantiques profonds ne sont pas pris en compte. Le résultat qui sort est la réponse statistique la plus probable, mais la machine ne la comprend pas. » Le langage humain est un système de communication bien plus complexe que la programmation informatique ou le clic, qui ne comportent aucune ambiguïté. La connaissance nécessaire pour traiter le langage est vaste : vocabulaire, syntaxe, grammaire… Sans compter le fait que chaque mot possède plusieurs sens, que le langage évolue et que la signification d’une phrase diffère selon son contexte. Pour parvenir à une IA capable de comprendre le sens du langage, multiplier la puissance de calcul et le nombre de données ne suffira pas, selon Gérard Sabah : « Pour aller jusqu’au robot de science-fiction, il faudrait développer des méthodes permettant une véritable représentation du sens, et pas un mécanisme fondé sur les statistiques. Avant, on imaginait une IA désincarnée, séparée des aspects biologiques, culturels, sociologiques du monde… Or, il faut prendre en considération tous les aspects de la vie sociale pour avoir une vraie compréhension du sens. Les limites ne seront pas dépassées tant que la machine ne saura pas se référer à une expérience concrète dans le monde réel. » La piste des robots Et cela pourrait passer par la robotique. Le chercheur Luc Steels travaille depuis des années sur la question, au sein de l’institut de recherche Icrea en Espagne, après avoir fondé le laboratoire Sony CSL à Paris. Lui qualifie les systèmes actuels d’« idiots savants » et tente d’aller plus loin, en faisant expérimenter le monde à des intelligences artificielles : « Prenez le mot “rouge”dans le dictionnaire. Sa définition est très différente de l’expérience du rouge. Avec cette définition, le système ne peut pas dire si un objet est rouge. Car le sens est lié à la relation entre le langage et le monde. Pour comprendre le langage, Wikipédia ne suffit pas : il faut ancrer l’agent intelligent dans le monde réel, avec un corps, des capteurs, la capacité d’interagir. » Dans une de ses expériences, deux robots sont entourés d’objets. L’un prend l’initiative et prononce un mot, qu’il associe « dans sa tête » à l’un des objets. Ce mot, « bolima » dans la vidéo ci-dessous, est fabriqué au hasard. L’autre robot ne connaît pas sa signification : il désigne le mauvais objet. Le premier robot lui signale d’un signe de tête qu’il s’est trompé, puis lui indique l’objet qu’il appelle « bolima ». A partir de là, les deux robots se sont mis d’accord sur ce mot pour définir l’objet. En clair : ces agents perçoivent le monde de différents points de vue et apprennent de façon autonome à communiquer pour se comprendre, avec leur propre vocabulaire. Voir cette expérience à 4’30 : Un des anciens élèves de Luc Steels, Pierre-Yves Oudeyer, aujourd’hui directeur de recherches à l’Institut national de recherche en informatique et en automatique, travaille aussi sur la façon dont un groupe de robots est capable de se mettre d’accord sur un modèle linguistique. Dans l’expérience Ergo-robots qu’il a présentée à la Fondation Cartier en 2011, avec un design de David Lynch, cinq robots construisent une langue à partir des éléments qu’ils perçoivent dans leur environnement, comme des objets ou les mouvements des visiteurs. Ils produisent des mots au hasard, qu’ils associent chacun à un sens. « Au début, c’est le bazar, explique Pierre-Yves Oudeyer. Mais progressivement, certains mots vont se propager à toute la population de robots. » Et quand l’expérience recommence à zéro et que les robots sont réinitialisés, un tout autre langage va se mettre progressivement en place. Ce type de recherche, en plus de faire progresser la recherche sur l’IA, permet aussi de travailler sur la question de l’origine du langage chez les humains. Avec ces travaux, poursuit Luc Steels, « on essaie de voir comment des concepts peuvent émerger. On est dans l’interaction dans le temps, pas dans des données et des statistiques. Chaque individu développe une connaissance spécifique du monde. » Ce qui, selon Gérard Sabah, est indispensable pour comprendre le sens des mots : « L’ensemble des connaissances est tel qu’on ne sait pas les représenter toutes dans un programme. Il faut qu’elles soient acquises petit à petit. Un enfant met des années à acquérir des représentations pertinentes sur le monde. On ne pourra obtenir des mécanismes intelligents que par l’apprentissage. » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : Ce qu’elle ne sait pas faire : Les progrès qu’il reste à faire : Lire dans la même série Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Lire Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. 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Rubriques Monde Pixels Intelligence artificielle Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Certaines peignent à la façon des grands maîtres, d’autres improvisent sur du jazz… Dotés d’une forme d’imagination, certains programmes d’intelligence artificielle parviennent désormais à concurrencer l’esprit humain. Le Monde | 08. 09. 2015 à 16h37 • Mis à jour le 12. 10. 2015 à 16h22 | Par Morgane Tual Cet article est le premier épisode d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. Un algorithme capable de générer des œuvres proches de celles de Picasso ou de Van Gogh : c’est ce qu’a récemment conçu une équipe de chercheurs allemands, qui détaillent leur invention dans un article publié fin août 2015. En analysant les tableaux de ces artistes prestigieux, la machine est capable « d’apprendre » leur style, grâce au deep learning, et de le calquer sur n’importe quelle photo. Avec un résultat impressionnant, obtenu en moins d’une heure. Le programme peut transformer n'importe quelle image et l'adapter dans le style d'un peintre. Les machines seraient-elles donc en mesure de concurrencer les hommes dans le domaine de la créativité ? Celle-ci fait partie, avec la conscience et les émotions, des attributs souvent avancés pour distinguer l’humain de la machine. Un programme serait-il capable de concevoir des peintures émouvantes, d’imaginer des histoires palpitantes ou de rivaliser avec le génie de composition de Mozart ? Des chercheurs en intelligence artificielle (IA) s’y emploient. Lire : Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Question récurrente Mais de quoi parle-t-on ? La notion de créativité fait l’objet de débats dans la communauté de recherche. S’agit-il de capacité artistique ? D’imagination ? D’inventivité ? Ou même de capacité à résoudre des problèmes ? Une question récurrente dans le domaine de l’IA, où la notion même d’intelligence fait l’objet de débats. « Quand Alan Turing a écrit son article fondateur sur l’intelligence artificielle, il fut confronté à ce problème de définition », explique Mark Riedl, chercheur en IA au Georgia institute of technology (à Atlanta, Etats-Unis). « Il a préféré inventer un test, qui, basiquement, dit que si le comportement d’une machine est impossible à distinguer de celui d’un être humain, alors la machine est considérée comme intelligente. » Mark Riedl a suivi la même démarche pour la créativité, en concevant, en 2014, le test Lovelace 2. 0. Dans cette expérience, les juges demandent à un programme de créer une œuvre (peinture, poésie, architecture…) en lui imposant un thème, non défini à l’avance. Aucune machine n’a pour l’instant réussi à le passer. Mais Mark Riedl pense que cela est possible. Pour lui, les machines sont déjà capables de créativité, dans une certaine mesure : « Beaucoup de gens pensent à de grands artistes quand on utilise le terme de créativité. Mais chaque humain est créatif dans une certaine mesure, et cette créativité se manifeste au quotidien, des dizaines ou des centaines de fois par jour. Nous faisons preuve de créativité quand nous jouons au Pictionary, quand nous utilisons un trombone pour réparer une paire de lunettes ou quand nous trouvons un autre itinéraire pour rentrer chez nous si une route est fermée. Les ordinateurs sont déjà dotés de cette forme de créativité. » Combiner des éléments déjà enregistrés Mais au-delà, un certain nombre de programmes sont déjà capables de se montrer créatifs dans le domaine artistique, en faisant appel à une forme d’imagination. « Toute imagination est vue comme la recombinaison d’éléments de mémoire préexistants », explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI, dans son livre Idées reçues sur l’intelligence artificielle. Il cite comme exemple la licorne, « produit par excellence de notre imagination », qui combine deux êtres réels connus de l’homme : le cheval et le narval. La créativité artistique des machines va généralement fonctionner de cette façon, en combinant des éléments déjà enregistrés pour en créer de nouveaux. Avec des résultats intéressants. David Cope, professeur de musique et d’informatique à l’université de Californie, a travaillé ces dernières décennies sur une machine capable de composer de la musique classique. Son premier programme, baptisé EMI, « s’inspire » de grands compositeurs pour créer ses propres musiques. Concrètement, David Cope « nourrit » EMI de nombreuses musiques de Vivaldi, par exemple, qu’elle va analyser, dans le but d’identifier des motifs et des règles. A partir de ces schémas, elle est capable de confectionner ses propres compositions, dans un style proche de celui du compositeur. David Cope a décidé d’aller plus loin en inventant un autre programme, baptisé Emily Howell. Il fonctionne de la même manière, mais se nourrit des créations d’EMI pour concevoir sa propre musique, ce qui donne un style plus « personnel », proche de la musique contemporaine. Emily Howell a sorti son premier album en 2010. Sur un principe similaire, Shimon, conçu par le roboticien Guy Hoffman, est capable d’improviser en direct sur de la musique jazz, à partir d’un modèle statistique fondé sur les improvisations du pianiste Thelonious Monk. Dans cette vidéo, le robot s’adapte en temps réel à la musique, qu’il découvre, jouée par son concepteur. Se nourrir des œuvres des autres pour repérer des récurrences : c’est aussi ce que fait Scheherazade, un programme capable de rédiger de courtes fictions d’un ou deux paragraphes. Son concepteur, Mark Riedl – l’inventeur du test Lovelace 2. 0 –, la nourrit par exemple de récits de braquage de banque s’il souhaite qu’elle invente une histoire sur le sujet. « Elle n’utilise aucune connaissance préprogrammée, elle apprend tout ce qu’elle doit savoir pour créer son histoire. » Les récits produits sont, assure-t-il, « difficiles à distinguer de ceux écrits par les humains ». Cette technique a aussi permis à Watson, le programme d’intelligence artificielle star du constructeur IBM, de concocter des recettes de cuisine, après avoir en avoir analysé des milliers. Des chefs ont mis à exécution les recettes inventées par la machine, plus ou moins étranges, comme le cocktail à base de cidre et de pancetta, ou le burrito au bœuf agrémenté de chocolat et de fèves de soja. Les meilleures ont été rassemblées dans un livre, Cognitive Cooking with Chef Watson. « Ça ressemble à un restaurant très étrange de cuisine fusion » estime dans un article une journaliste de CNN qui a eu l’occasion de goûter cette cuisine. Une application est même disponible pour permettre aux internautes de « créer des plats uniques avec Watson ». Après une semaine de test, un blogueur, plutôt convaincu, a néanmoins précisé qu’il fallait faire quelques ajustements : « Demandez-vous si vous voulez vraiment ajouter de la purée de pommes de terre dans ces lasagnes ». « Un point de vue unique » sur l’humanité L’intelligence artificielle est donc d’ores et déjà capable de certaines formes de créativité, mais elle a néanmoins ses limites. « Si les humains peuvent être créatifs dans différents domaines, la plupart des algorithmes se concentrent sur une seule chose », souligne Mark Riedl. « Un générateur de poésie ne peut pas dessiner, par exemple. » Mais surtout, la machine manque peut-être d’attributs propres à l’être humain, potentiellement essentiels pour égaler sa créativité. Pour Michael Cook, chercheur associé à l’université de Londres, à l’origine d’un programme capable d’inventer des jeux vidéo, les machines ne ressentent pas d’émotion, ce qui représente un frein à leur capacité créatrice : « Ce genre de chose est vraiment importante pour la créativité – c’est comme ça qu’on se sent lié aux autres, qu’on est touché par des artistes. Nous comprenons souvent le travail des artistes en le comparant avec nos propres vies. Expérimenter la guerre, l’amour, avoir une histoire avec une ville, un pays… L’IA a du mal à avoir ce genre d’impact car nous partageons moins de choses avec elle qu’avec d’autres humains. » Toutefois, souligne-t-il, cette différence fondamentale pourrait aussi représenter un avantage : « L’IA peut nous offrir un point de vue unique : un aperçu de l’humanité vu de l’extérieur. Nous n’avons pas vraiment commencé à l’exploiter, mais je crois qu’un jour, nous le ferons. » Résultats étranges et imprévisibles Une forêt, vue par Deep Dream. Enfin, l’intelligence artificielle pourrait aussi permettre aux humains d’en apprendre plus sur leur propre créativité… Une équipe de recherche de Google a ainsi inventé cette année un programme, Deep Dream, qui crée des images fantasmagoriques impressionnantes, évoquant les rêves, qui rappellent parfois les toiles du peintre néerlandais Jérôme Bosch. Ce programme n’a pourtant pas été conçu pour être créatif ; Deep Dream fait partie d’un projet de recherche sur l’apprentissage des machines. Lire : On a testé pour vous… Deep Dream, la machine à rêves psychédéliques de Google Créé par une équipe de Google, il est « nourri » de millions d’images, pour apprendre à y détecter des formes. Ensuite, en lui donnant une nouvelle image, les ingénieurs lui demandent : « quoi que tu voies, on en veut plus ! ». « Si un nuage ressemble un peu à un oiseau, le expliquent-ils sur un blog. Et cela donne ces résultats étranges et imprévisibles, qui, plus de deux mois après, continuent à passionner les internautes. L’expérience, aux résultats impressionnants, a ouvert de nouveaux questionnements aux chercheurs. Pour eux, Deep Dream « pourrait devenir un outil pour les artistes – une nouvelle manière de remixer des concepts visuels – ou peut-être même apporter un petit éclairage sur les racines du processus créatif en général. » Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Lire aussi Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Sur le même sujet récentes lois sécuritaires clients en Floride Édition abonnés Contenu exclusif l’on cause librement Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Les machines peuvent-elles ressentir de l'émotion ? Intelligence artificielle : une machine peut-elle ressentir de l’émotion ? Certains programmes savent déjà les imiter à la perfection et même influer sur nos propres émotions. Le Monde | 12. 10. 2015 à 14h59 • Mis à jour le 12. 10. 2015 à 16h20 | Par Morgane Tual Cet article fait partie d’une série consacrée à l’état des lieux de l’intelligence artificielle. La science-fiction nous abreuve de robots autonomes, si perfectionnés qu’ils disposent d’une conscience, d’émotions et nous inspirent même de l’empathie, à l’instar des êtres humains. Mais loin de la littérature et d’Hollywood, qu’en est-il aujourd’hui dans les laboratoires du monde entier ? L’émotion, et la conscience, apparaissent comme des éléments essentiels pour fabriquer une machine à l’image de l’être humain. Mais elles font aussi partie des plus difficiles à conceptualiser. « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est » Et c’est là que réside la plus grande difficulté : comment définir – et donc reproduire – l’émotion et la conscience ? « On ne sait pas ce que c’est que la conscience, on n’en connaît pas les fondements. On n’est donc pas capables de créer une machine consciente », tranche Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris-VI et auteur de L’Intelligence artificielle (Editions Le Cavalier Bleu, collection Idées reçues, 2007). « Pour cela, il faudrait que la machine perçoive comme nous : la douleur, le plaisir… Et quand bien même, elle ne les percevra pas de la même manière que nous. » Une analyse partagée par Jean-Michel Besnier, professeur de philosophie à la Sorbonne et spécialiste de l’intelligence artificielle : « La vie intérieure, on ne sait pas ce que c’est. L’intelligence artificielle a donc fini par dépouiller la notion de conscience de la notion d’intériorité, et l’a définie simplement en termes de comportement : on peut l’imiter chez les machines. » A défaut d’être capables de ressentir, les machines peuvent néanmoins simuler, en apparence, des émotions et une conscience : c’est sur ce sujet que se concentrent aujourd’hui les chercheurs en intelligence artificielle ; un domaine de recherche intitulé « informatique affective ». Car finalement, « quelle est la différence entre ressentir et donner les signes extérieurs du ressenti ? », interroge Jean-Michel Besnier : « Ce sont les signaux qui comptent. En toute rigueur, votre intériorité, je ne sais pas si elle existe… Elle se manifeste à moi par des signes extérieurs. Je ne sais pas ce que c’est que de ressentir une émotion chez un autre être humain. Je peux ressentir de l’empathie, mais je peux aussi en ressentir face à un acteur, qui simule. Je ne peux pas savoir si ces signes émanent d’une intériorité ou d’une simulation. C’est pourquoi pour ceux qui fabriquent des machines, si elles sont capables de simuler, ça suffira. » Simuler l’émotion Catherine Pelachaud fait partie de ceux-là. Directrice de recherche au CNRS et à Télécom-ParisTech, elle fabrique depuis des années des « agents conversationnels », sortes d’avatars capables de discuter avec des êtres humains. Son champ de recherche concerne plus précisément les « comportements non verbaux », soit les signes extérieurs d’émotion transmis par l’avatar. « La machine ne ressent pas, mais elle peut transmettre, souligne la chercheuse. Le ressenti est du domaine de l’homme, et ça doit le rester ! Une machine est là pour pallier des besoins. Pour cela, la simulation peut suffire. » Les « agents » qu’elle élabore accompagnent leurs paroles de gestes, de mouvements de la tête ou d’expressions du visage qui les rendent plus humains. Ils sont aussi capables de réagir aux émotions transmises par leur interlocuteur. « Dans la communication, le non verbal apporte énormément, il permet de mieux se comprendre. Sans ça, ce serait comme parler à un mur. Ça permet d’oublier qu’on parle à une machine. » Et afficher une émotion est moins simple qu’il n’y paraît. « Ça peut aller jusqu’à des micro-expressions. Il y a plusieurs types de sourires : si vous pincez les lèvres, si vous plissez les yeux, cela aura différentes significations », explique Catherine Pelachaud. La chercheuse en psychologie Sylwia Hyniewska a observé, par exemple, grâce à une expérience, que les propos d’agents incapables de soulever la partie externe de leurs sourcils étaient considérés par leurs interlocuteurs comme moins pertinents. Malgré ce souci du détail, les avatars utilisés par les équipes de recherche en informatique affective ne semblent pas très réalistes. A l’heure où les entreprises d’effets spéciaux sont capables de réaliser des images de synthèses ultra-détaillées, pourquoi se contenter d’agents si schématiques ? « Contrairement au cinéma, qui a des animateurs pour peaufiner chaque expression, nos agents doivent être autonomes et réagir en temps réel », indique Catherine Pelachaud. Mais surtout, si le réalisme est trop important, « on tombe dans la vallée de l’étrange », prévient-elle. Selon cette théorie du Japonais Masahiro Mori, les représentations très réalistes, mais toujours imparfaites, de l’homme, nous paraissent dérangeantes, voire monstrueuses. Nous serions, en revanche, beaucoup plus enclins à trouver sympathiques et à ressentir de l’empathie pour des représentations de l’humain bien plus schématiques. Ce robot capable de simuler des émotions, empruntant ses traits à Albert Einstein et développé par l’entreprise Hanson Robotics, en est un bon exemple. Détecter les émotions Mais les programmes développés par l’informatique affective ne se contentent pas de mimer les émotions. Ils doivent aussi être en mesure de détecter celles des humains, et de s’y adapter en temps réel. Pour cela, ils observent et analysent les expressions et les mouvements de leur interlocuteur : s’il regarde ailleurs, s’il montre qu’il n’a pas compris, s’il manifeste un désaccord. Et ce n’est pas simple. Car en plus des émotions « de base », définies par le psychologue américain Paul Ekman (tristesse, joie, peur, colère, surprise, dégoût), il existe des émotions plus complexes à déchiffrer pour un programme. Comment, par exemple, distinguer la surprise de l’étonnement ou la tension de l’anxiété ? Interpréter un haussement de sourcils n’est pas non plus aisé. Veut-il dire bonjour ? Signifie-t-il la surprise ? L’emphase ? « Pour cela, il faut des informations sur le contexte, et c’est très difficile », souligne la chercheuse. Le comprendre est pourtant indispensable pour répondre à ces signaux de façon appropriée. Sinon, l’agent risque de créer un malentendu, une incompréhension, voire de couper le dialogue. Car en imitant l’émotion, les programmes les plus avancés sont aussi en mesure… de générer de l’émotion chez les humains. Ainsi, le projet européen Semaine, auquel participait Catherine Pelachaud, a donné des résultats surprenants. Les agents développés étaient chacun dotés d’un état émotionnel fort, comme la tristesse, la colère ou la joie. Objectif : amener leur interlocuteur, humain, vers le même état émotionnel qu’eux. « Il y a eu des interactions absolument incroyables », se souvient la chercheuse, qui a mené ces expériences il y a cinq ans. « Face à un agent dépressif, le sujet montrait de l’empathie. Parfois, l’état émotionnel du sujet changeait au milieu de la conversation. J’étais surprise qu’il y ait des interactions aussi riches, aussi naturelles. Car nos personnages ne bougeaient pas beaucoup, le modèle était assez simple. Mais le fait que le comportement arrive avec le bon timing nous a montré que nous avions réussi à obtenir un élément essentiel de la communication non verbale. » Des résultats qui posent aussi des questions éthiques : si un programme est capable de détecter et d’influencer les émotions d’un être humain, que doit-il en faire ? « Si la machine peut faire changer l’état émotionnel d’une personne, on peut imaginer qu’elle s’en serve à des fins commerciales par exemple », prévient Catherine Pelachaud. D’autres cherchent à exploiter cet aspect d’une autre façon. L’Institut pour les technologies créatives de l’université de Californie du Sud est l’un des plus avancés dans ce champ de recherche en intelligence artificielle. Les agents qu’il a réussi à fabriquer combinent le langage, la communication non verbale et une apparence réaliste. L’équipe de recherche emploie même le terme d’« humains virtuels » pour les désigner. Parmi les différents modèles qu’ils ont conçus, SimSensei est une sorte de psychologue, capable de mener une conversation avec un patient, en s’intéressant à ses émotions. Mais attention, précise l’institut sur Youtube, « SimSensei n’est pas conçu pour la thérapie ou de diagnostic médical, mais se veut un outil pour appuyer les équipes médicales ». Malgré les avancées dans le domaine de l’informatique affective, on est encore bien loin des prédictions de Ray Kurzweil, le « pape » du transhumanisme embauché par Google en 2012. Dans un entretien au magazine américain Wired en avril 2013, il prévoit qu’en 2029, des programmes seront capables « d’intelligence émotionnelle, d’être drôles, de comprendre des blagues, d’être sexy, aimants et de comprendre l’émotion humaine. (…) C’est ce qui sépare les ordinateurs et les humains aujourd’hui. Je crois que ce fossé va se refermer d’ici Lire aussi Ray Kurzweil, le salarié de Google qui veut terrasser la mort Une vision qui exaspère le philosophe Jean-Michel Besnier : « Je suis inquiet de voir que l’intelligence artificielle impose un point de vue de plus en plus simplificateur sur l’être humain, qu’on ne peut pas réduire à ces signaux. Pour comprendre les émotions humaines, moi, je préfère me plonger dans la littérature ! » En bref : Ce dont l’intelligence artificielle est aujourd’hui capable : Ce qu’on ne sait pas faire : Les progrès qu’il reste à faire : « vallée de l’étrange » Lire dans la même série Intelligence artificielle : une machine est-elle capable de philosopher ? Lire aussi Intelligence artificielle : quand la machine imite l’artiste Sur le même sujet potentiellement piratées protection des jeunes migrants Édition abonnés Contenu exclusif grand public Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. 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Comment le « deep learning » révolutionne l'intelligence artificielle Cette technologie d'apprentissage, basée sur des réseaux de neurones artificiels, a complètement bouleversé le domaine de l'intelligence artificielle en moins de cinq ans. Le Monde | 24. 07. 2015 à 13h59 • Mis à jour le 28. 07. 2015 à 10h40 | Par Morgane Tual « Je n'ai jamais vu une révolution aussi rapide. On est passé d'un système un peu obscur à un système utilisé par des millions de personnes en seulement deux ans. » Yann LeCun, un des pionniers du « deep learning », n'en revient toujours pas. Après une longue traversée du désert, « l'apprentissage profond », qu'il a contribué à inventer, est désormais la méthode phare de l'intelligence artificielle (IA). Toutes les grandes entreprises tech s'y mettent : Google, IBM, Microsoft, Amazon, Adobe, Yandex ou encore Baidu y investissent des fortunes. Facebook également, qui, signal fort, a placé Yann LeCun à la tête de son nouveau laboratoire d'intelligence artificielle installé à Paris. Ce système d'apprentissage et de classification, basé sur des « réseaux de neurones artificiels » numériques, est, pêle-mêle, utilisé par Siri, Cortana et Google Now pour comprendre la voix, être capable d'apprendre à reconnaître des visages. Il a « découvert » par lui-même le concept de chat et est à l'origine des images psychédéliques qui ont inondé la Toile ces dernières semaines, aux allures de « rêves » de machines. Le massif du Mont-Blanc vu par Deep Dream. Qu'est-ce que c'est ? Concrètement, le deep learning est une technique d'apprentissage permettant à un programme, par exemple, de reconnaître le contenu d'une image ou de comprendre le langage parlé – des défis complexes, sur lesquels la communauté de chercheurs en intelligence artificielle s'est longtemps cassé le nez. « La technologie du deep learning apprend à représenter le monde. C'est-à-dire comment la machine va représenter la parole ou l'image par exemple », pose Yann LeCun, considéré par ses pairs comme un des chercheurs les plus influents dans le domaine. « Avant, il fallait le faire à la main, expliquer à l'outil comment transformer une image afin de la classifier. Avec le deep learning, la machine apprend à le faire elle-même. Et elle le fait beaucoup mieux que les ingénieurs, c'est presque humiliant ! » Pour comprendre le deep learning, il faut revenir sur l'apprentissage supervisé, une technique courante en IA, permettant aux machines d'apprendre. Concrètement, pour qu'un programme apprenne à reconnaître une voiture, par exemple, on le « nourrit » de dizaines de milliers d'images de voitures, étiquetées comme telles. Un « entraînement », qui peut nécessiter des heures, voire des jours. Une fois entraîné, il peut reconnaître des voitures sur de nouvelles images. Le deep learning utilise lui aussi l'apprentissage supervisé, mais c'est l'architecture interne de la machine qui est différente : il s'agit d'un « réseau de neurones », une machine virtuelle composée de milliers d'unités (les neurones) qui effectuent chacune de petits calculs simples. « La particularité, c'est que les résultats de la première couche de neurones vont servir d'entrée au calcul des autres », détaille Yann Ollivier, chercheur en IA au CNRS, spécialiste du sujet. Ce fonctionnement par « couches » est ce qui rend ce type d'apprentissage « profond ». Yann Ollivier donne un exemple parlant : « Comment reconnaître une image de chat ? Les points saillants sont les yeux et les oreilles. Comment reconnaître une oreille de chat ? L'angle est à peu près de 45°. Pour reconnaître la présence d'une ligne, la première couche de neurones va comparer la différence des pixels au-dessus et en dessous : cela donnera une caractéristique de niveau 1. La deuxième couche va travailler sur ces caractéristiques et les combiner entre elles. S'il y a deux lignes qui se rencontrent à 45°, elle va commencer à reconnaître le triangle de l'oreille de chat. Et ainsi de suite. » A chaque étape – il peut y avoir jusqu'à une vingtaine de couches –, le réseau de neurones approfondit sa compréhension de l'image avec des concepts de plus en plus précis. Pour reconnaître une personne, par exemple, la machine décompose l'image : d'abord le visage, les cheveux, la bouche, puis elle ira vers des propriétés de plus en plus fines, comme le grain de beauté. « Avec les méthodes traditionnelles, la machine se contente de comparer les pixels. Le deep learning permet un apprentissage sur des caractéristiques plus abstraites que des valeurs de pixels, qu'elle va elle-même construire », précise Yann Ollivier. Concrètement, ça donne quoi ? Outre sa mise en œuvre dans le champ de la reconnaissance vocale avec Siri, Cortana et Google Now, le deep learning est avant tout utilisé pour reconnaître le contenu des images. Google Maps l'utilise pour déchiffrer le texte présent dans les paysages, comme les numéros de rue. Facebook s'en sert pour détecter les images contraires à ses conditions d'utilisation, et pour reconnaître et taguer les utilisateurs présents sur les photos publiées – une fonctionnalité non disponible en Europe. Des chercheurs l'utilisent pour classifier les galaxies. Yann LeCun fait aussi depuis plusieurs années cette démonstration impressionnante : il a créé un programme capable de reconnaître en temps réel les objets filmés par la webcam d'un simple ordinateur portable. « le système a découvert le concept de chat lui-même. Personne ne lui a jamais dit que c'était un chat ». Une des réalisations les plus poussées et les plus spectaculaires du deep learning a eu lieu en 2012, quand Google Brain, le projet de deep learning de la firme américaine, a été capable de « découvrir », par lui-même, le concept de chat. Cette fois, l'apprentissage n'était pas supervisé : concrètement, la machine a analysé, pendant trois jours, dix millions de captures d'écran issues de YouTube, choisies aléatoirement et, surtout, non étiquetées. Un apprentissage « en vrac » qui a porté ses fruits : à l'issue de cet entraînement, le programme avait appris lui-même à détecter des têtes de chats et des corps humains – des formes récurrentes dans les images analysées. « Ce qui est remarquable, c'est que le système a découvert le concept de chat lui-même. Personne ne lui a jamais dit que c'était un chat. Ça a marqué un tournant dans le machine learning », a expliqué Andrew Ng, fondateur du projet Google Brain, dans les colonnes du magazine Forbes. Plus récemment – et plus gadget –, Google a encore fait parler de lui avec «Deep Dream », un programme permettant, en quelque sorte, de visualiser un processus de deep learning, avec des résultats étonnants. Les formes repérées, analysées et interprétées dans une image par le programme étaient visuellement « augmentées ». En clair, « on demande au réseau “quoi que tu voies, on en veut plus ! ” (. . . ) Si un nuage ressemble un peu à un oiseau, le réseau va le faire ressembler encore plus à un oiseau », expliquent les auteurs de ce travail sur un blog. Résultat : un cochon-escargot dans les nuages, des palais merveilleux de toutes les couleurs et des circonvolutions hypnotisantes dans les tableaux des grands maîtres… Lire : On a testé pour vous… Deep Dream, la machine à « rêves » psychédéliques de Google Une forêt, vue par Deep Dream. Pourquoi en parle-t-on autant aujourd'hui ? Les idées de base du deep learning remontent à la fin des années 80, avec la naissance des premiers réseaux de neurones. Pourtant, cette méthode vient seulement de connaître son heure de gloire. Pourquoi ? Car si la théorie était déjà en place, les moyens, eux, ne sont apparus que très récemment. La puissance des ordinateurs actuels, combinés à la masse de données désormais accessible, a multiplié l'efficacité du deep learning. « On s'est rendu compte qu'en prenant des logiciels que nous avions écrits dans les années 80, lors d'un stage par exemple, et en les faisant tourner sur un ordinateur moderne, ils fonctionnaient beaucoup mieux », explique Andrew Ng à Forbes. Le trio de pionniers se surnommait à l'époque, avec autodérision, « la conspiration du deep learning ». Qui plus est, on sait désormais construire des réseaux de neurones plus complexes, et le développement de l'apprentissage non supervisé a, lui aussi, également contribué à donner une nouvelle dimension au deep learning. « On est passé en cinq ans de techniques qui ne fonctionnaient pas vraiment à des techniques qui marchent. Un cap a été franchi », assure le chercheur Yann Ollivier. Et pourtant, les spécialistes du deep learning ont longtemps été mis de côté par la communauté scientifique, sceptique. A la fin des années 80, « il y a eu une vague d'intérêt pour le deep learning », se souvient Yann LeCun, qui avait présenté sa thèse sur le sujet en 1987. Un système de lecture de chèques qu'il avait développé lisait, dans les années 90, « entre 10 % et 20 % des chèques émis aux Etats-Unis ». Mais, devant le manque de résultats de ces technologies prometteuses, lié à la faible puissance des machines et le nombre limité de données, la communauté scientifique a fini par s'en détourner. Yann LeCun, de son côté, est passé en 2002 du monde de l'industrie à celui l'université, où il a rencontré Geoffrey Hinton et Yoshua Bengio. « Nous avons décidé tous les trois de renouveler l'intérêt de la communauté scientifique pour ces méthodes. Ça a été une traversée du désert. On était une espèce de groupe mis à part », raconte Yann LeCun. Le trio se surnomme même, avec autodérision, « la conspiration du deep learning ». Les technologies évoluant, les résultats commencent toutefois à se montrer de plus en plus prometteurs. « Vers 2010-2012, on a commencé à établir des records. Les grandes entreprises se sont aperçues que ces systèmes fonctionnaient très bien. » En 2013, Geoffrey Hinton remporte la prestigieuse compétition ImageNet, consacrée à la reconnaissance d'image. Une « révolution », se souvient Yann LeCun : « Il a gagné avec un taux d'erreur deux fois moins élevé que les compétiteurs les plus proches. Une révolution. On est passé d'une attitude très sceptique à une situation où tout le monde s'est mis à y travailler en un an et demi. Je n'ai jamais vu une révolution aussi rapide. Même si, de mon point de vue, elle a mis beaucoup de temps à arriver… » Et demain ? « L'espoir est que plus on augmente le nombre de couches, plus les réseaux de neurones apprennent des choses compliquées, abstraites, qui correspondent plus à la manière dont un humain raisonne », anticipe Yann Ollivier. Pour lui, le deep learning va, dans une échéance de 5 à 10 ans, se généraliser « dans toute l'électronique de décision », comme dans les voitures ou les avions. Il pense aussi à l'aide au diagnostic en médecine, citant certains réseaux de neurones qui « se trompent moins qu'un médecin pour certains diagnostics », même si, souligne-t-il, « ce n'est pas encore rôdé ». Les robots seront eux aussi, selon lui, bientôt dotés de cette intelligence artificielle. « Un robot pourrait apprendre à faire le ménage tout seul, et ce serait bien mieux que les robots aspirateurs, qui ne sont pas fantastiques ! », sourit-il. « Ce sont des choses qui commencent à devenir envisageables. » « Des gens promettent la Lune, et c'est dangereux pour le deep learning » Chez Facebook, Yann LeCun veut utiliser le deep learning « de façon plus systématique pour la représentation des pièces d'information », en clair, développer une IA capable de comprendre le contenu des textes, photos et vidéos publiées par les internautes. « Mais pour l'instant, on n'y est pas ». Il rêve également de pouvoir créer un assistant numérique personnel avec qui il serait possible de dialoguer par la voix. Plus proche de l'IA du film Her (où un humain tombe amoureux du logiciel de son smartphone) que de l'actuel système Siri des iPhones, précise-t-il. « Pour Siri et Cortana, les réponses sont écrites à la main. Ces systèmes ne sont intelligents que parce que des ingénieurs ont pensé à toutes les possibilités ». Lui aimerait créer un système plus autonome, « à qui on pourrait poser des questions comme à un ami, sans avoir besoin d'utiliser le bon mot-clé ». Mais, temporise le chercheur, « on ne sait pas faire, on est très loin de Her. Cela nécessite un bien meilleur niveau de compréhension que les systèmes qu'on a actuellement. Et cela nécessite aussi de comprendre la psychologie des gens ». Plus inattendu, les réseaux de neurones pourraient aussi avoir une influence sur les neurosciences, explique Yann LeCun. « Des chercheurs les utilisent comme un modèle du cortex visuel, car il y a des parallèles ». « Le cerveau humain fonctionne aussi par couches : il capte des formes simples, puis complexes », explique Christian Wolf, spécialiste de la vision par ordinateur à l'INSA de Lyon. « En ce sens, il existe une analogie entre les réseaux de neurones et le cerveau humain. Mais, à part cela, on ne peut pas dire que le deep learning est à l'image du cerveau. » L'avenir semble donc sourire au deep learning, mais Yann LeCun reste méfiant : « On est dans une phase très enthousiaste, c'est très excitant. Mais il y a aussi beaucoup de bêtises racontées, il y a des exagérations. On entend dire qu'on va créer des machines intelligentes dans cinq ans, que Terminator va éliminer la race humaine dans dix ans… Il y a aussi de gros espoirs que certains placent dans ces méthodes, qui ne seront peut-être pas concrétisés. Des gens promettent la Lune, et c'est dangereux pour le domaine. » Ces derniers mois, plusieurs personnalités, parmi lesquelles le fondateur de Microsoft, Bill Gates, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking et le PDG de Tesla, Elon Musk, avaient exprimé leurs préoccupations par rapport aux progrès de l'intelligence artificielle, qu'ils jugent potentiellement dangereuse. Yann LeCun, lui, se veut pragmatique, et rappelle que le domaine de l'IA a souvent souffert des attentes disproportionnées à son égard. Il espère que, cette fois, la discipline ne sera pas victime de cette « inflation des promesses ». Lire le portrait (édition abonnés) : Yann LeCun, l’intelligence en réseaux Sur le même sujet récentes lois sécuritaires clients en Floride Édition abonnés Contenu exclusif l’on cause librement Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. 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Rubriques Monde Pixels Les 37 projets d’Elon Musk contre les dangers de l’intelligence artificielle Le patron de Telsa et de SpaceX a donné près de 7 millions de dollars à des organismes de recherche pour prévenir les risques de l’intelligence artificielle. Le Monde | 06. 07. 2015 à 11h55 • Mis à jour le 06. 07. 2015 à 12h31 Elon Musk à Detroit, le 13 janvier. Avec Bill Gates et Stephen Hawking, le milliardaire américain Elon Musk fait partie des grandes figures qui ont exprimé, ces derniers mois, leur inquiétude vis-à-vis des progrès de l’intelligence artificielle (IA). En guise de passage à l’acte, le célèbre PDG du constructeur de voitures électriques Telsa et de SpaceX a attribué la semaine dernière des millions de dollars dans 37 projets de recherche destinés à prévenir les risques liés à l’IA. Lire : Des scientifiques américains s’inquiètent de l’évolution de l’intelligence artificielle Une démarche initiée en janvier : il avait alors donné 10 millions de dollars (9 millions d’euros) au Future of Life Institute (FLI), un organisme américain à but non lucratif qui se focalise, peut-on lire sur son site, sur « les risques potentiels du développement d’une intelligence artificielle de niveau humain » et qui « travaille à atténuer les risques existentiels auxquels doit faire face l’humanité ». Berkeley, Stanford, Oxford Sept mois plus tard, 37 équipes de recherche ont été sélectionnées, parmi près de 300 candidates, pour recevoir une partie de cette somme. Objectif de ce programme : « garder l’IA fiable et bénéfique », peut-on lire dans un communiqué du FLI. En tout, 7 millions de dollars, issus des dons d’Elon Musk et de l’Open Philanthropy project, leur seront distribués, pour leur permettre de développer leurs projets sur trois ans. Des équipes appartenant aux prestigieuses universités de Berkeley, Stanford ou encore Oxford font partie des bénéficiaires. Parmi les projets sélectionnés, certains ont pour but de développer des techniques « pour que les systèmes d’IA intègrent les préférences des humains en observant notre comportement », d’autres travaillent à « faire en sorte que les intérêts des systèmes superintelligents restent alignés avec les valeurs humaines ». D’autres, encore, veulent faire en sorte que les IA soient capables d’expliquer leurs décisions aux humains ou se penchent sur la question du rapport de l’intelligence artificielle aux armes ou à l’économie. Lire aussi Elon Musk, le capitaine d’industrie qui veut mourir sur Mars « Scénario Terminator » « Il existe une course entre le pouvoir grandissant de la technologie et le bon sens avec lequel on la gère, explique Max Tegmark, le président de FLI, à Bloomberg. Jusqu’ici, tous les investissements ont eu pour objectif de rendre les systèmes plus intelligents, c’est la première fois qu’il y a un investissement sur l’autre aspect. » Il modère toutefois, dans un communiqué, l’étendue des risques liés à l’IA, et l’imaginaire qui y est souvent associé : « Le danger avec le scénario Terminator n’est pas qu’il se réalise, mais qu’il nous distraie des véritables problèmes posés par l’IA. (…) Les 37 équipes soutenues par ces bourses devraient aider à résoudre ce type de problèmes réels. » Elon Musk avait pourtant, de son côté, déjà fait appel à l’image de Terminator pour exprimer ses craintes, estimant que l’intelligence artificielle pouvait être « plus dangereuse que des bombes nucléaires ». En janvier, il avait signé, avec 700 scientifiques et chefs d’entreprise, une lettre ouverte publiée par le FLI : « Il existe désormais un large consensus selon lequel les recherches dans l’intelligence artificielle continuent à progresser et que l’impact sur la société va probablement s’accroître », estimaient-ils, citant la possibilité « d’éradiquer des maladies et la pauvreté ». « Etant donné le grand potentiel de l’intelligence artificielle, il est important d’étudier comment la société peut profiter de ses bienfaits, mais aussi comment éviter ses pièges. » Lire : Dix intelligences artificielles qui nous ont hantés Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. 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Rubriques Monde Pixels Une intelligence artificielle de Google capable de discuter du sens de la vie Deux chercheurs de Mountain View ont conçu un « robot bavard » innovant, capable d’apprendre pour mener des discussions. Avec des résultats prometteurs, et parfois surprenants. Le Monde | 29. 06. 2015 à 19h35 • Mis à jour le 30. 06. 2015 à 14h27 | Par Morgane Tual Deux chercheurs de Google travaillent sur un « chatbot » innovant. Humain — Quel est le but de la vie ? Machine — Etre au service du plus grand bien. Humain — Quel est le but des êtres vivants ? Machine — Vivre éternellement. Humain — Quel est le but des émotions ? Machine — Je ne le sais pas. Cet échange est extrait d’une conversation entre des chercheurs de Google et une intelligence artificielle qu’ils ont eux-mêmes développée. Dans un article, publié mardi 23 juin, Oriol Vinyals et Quoc V. Le détaillent le fonctionnement de ce « chatbot » innovant, un « robot bavard » capable de converser avec des humains sur différents sujets. Les supposées aptitudes à la philosophie de cet « agent conversationnel » sont certes amusantes et de nature à marquer les esprits, mais le véritable progrès par rapport aux autres programmes de ce type est ailleurs. « Ce qui distingue ce chatbot des autres, c’est qu’il utilise des techniques d’apprentissage », explique Jean-Gabriel Ganascia, chercheur au laboratoire d’informatique de Paris 6 et auteur d’Idées reçues sur l’intelligence artificielle. Développés depuis les années 1970, les chatbots traditionnels sont en effet créés sur le modèle suivant : « Quand le programme repère telle phrase ou tel schéma, il répond telle phrase. Pour un “chatbot” psychanalyste, par exemple, si le mot “mère” apparaît dans une phrase, il répondra “dites m’en plus sur vos parents”. Pour faire cela, il faut disposer d’un ensemble de couples : un schéma, et une réponse. Et tout cela est fait à la main ! C’est un travail fastidieux. » Or, l’agent conversationnel développé par les chercheurs de Google n’a, lui, pas de réponse préconçue. La où Siri, l’assistant vocal d’Apple, dispose de plusieurs réponses rédigées spécialement pour la question « quel est le sens de la vie ? », ce n’est pas le cas du chatbot de Google. Celui-ci, au contraire, est capable, à partir d’un important lot de données, d’apprendre automatiquement des règles et de trouver des réponses aux questions posées. « Qui est Skywalker ? » Pour cela, l’équipe de recherche a notamment fourni au programme des sous-titres de films : pas moins de 62 millions de phrases, des conversations entre personnages, ont ainsi été soumises à l’agent conversationnel, qui a pu y piocher des informations pour répondre aux questions de son interlocuteur, philosophiques ou non. Humain — Qui est Skywalker ? Machine — C’est un héros. Humain — Qui est Bill Clinton ? Machine — C’est un millionnaire. Humain — Le ciel est-il bleu ou noir ? Machine — Bleu. Humain — Combien de pattes a un chat ? Machine. — Quatre, je crois. Humain — Que penses-tu de Bill Gates ? Machine — C’est un homme bon. Un résultat que les chercheurs jugent prometteur, comme ils l’écrivent dans leur article : « Nous trouvons encourageant que ce programme se rappelle des faits, comprenne les contextes et soit capable de bon sens. (. . . ). Nous sommes surpris qu’une approche purement axée sur les données, sans aucune règle, puisse produire des réponses plutôt correctes à de nombreux types de questions. » Le test de Turing est encore loin Si cette innovation est, selon Jean-Gabriel Ganascia, « à prendre très au sérieux et à suivre avec attention », Oriol Vinyals et Quoc V. Le pointent néanmoins les « limitations évidentes du programme », qui « nécessite des modifications substantielles pour être capable de mener des conversations réalistes ». Car au milieu des bonnes réponses, se trouvent aussi un certain nombre d’incohérences. Humain — Quel est ton travail ? Machine — Je suis avocat. Humain — Que fais-tu dans la vie ? Machine — Je suis docteur. « Parmi les nombreuses limitations », écrivent les chercheurs, « l’absence de personnalité cohérente fait qu’il serait difficile pour notre système de passer le test de Turing ». Pour réussir ce célèbre test, un programme doit être capable de convaincre, à l’issue de discussions, au moins 30 % d’un jury qu’il est un humain, et non une machine. Un graal pour tous les concepteurs de chatbots. Lire : Réussite contestée d’un ordinateur au légendaire test de Turing Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Six autres devraient suivre avant la fin de l’année. Le Monde | 02. 06. 2015 à 14h47 • Mis à jour le 02. 06. 2015 à 18h50 | Par David Larousserie Facebook a décidé d’installer une équipe de recherche permanente à Paris dans le domaine de l’intelligence artificielle. Six personnes viennent d’être recrutées et six autres devraient suivre d’ici la fin de l’année. « Nous serons ici 25 à 30 personnes dans quelques années, plus des doctorants et post-docs », indique Yann LeCun, directeur de l’unité de recherche. Son équipe compte aujourd’hui 45 membres, répartis entre le siège de Facebook à Menlo Park (Californie) et New York, où le chercheur est également professeur. Un déménagement, toujours à Paris, est d’ailleurs envisagé pour accompagner la croissance du groupe de recherche. Ce centre, baptisé Facebook Artifical Intelligence Research (FAIR), les interfaces naturelles et la connectivité planétaire. Les premières reposent sur la réalité virtuelle autour du casque créé par la société Oculus VR, rachetée par le géant américain en 2014. Un premier modèle devrait sortir au premier trimestre 2016 pour « favoriser les interactions sociales virtuelles », explique Mike Schroepfer le directeur technique de Facebook. Le second pilier vise à connecter le plus de monde possible à Internet grâce à des satellites ou des avions solaires planant en permanence dans le ciel. Outils pour la reconnaissance de la voix, des images, la traduction automatique Yann LeCun a été lui-même recruté par Facebook, fin 2013, pour développer les techniques d’intelligence artificielle dont il a été l’un des pionniers, le « deep learning » (ou « apprentissage statistique profond »). Ces concepts servent dans des programmes de reconnaissance vocale, de reconnaissance d’images, de classification d’objets divers, mais aussi de traduction automatique, prédiction des effets de médicaments… Ces programmes apprennent, grâce à des banques de données connues, à classer des objets (sons, images, vidéos…) inconnus. Parfois appelés réseaux de neurones, par analogie avec le fonctionnement cérébral, ils adaptent leurs centaines de millions de paramètres pour produire la meilleure réponse possible. Yann LeCun a été parmi ceux qui ont amélioré l’efficacité de ces calculs dans les années 1990 et permis leur déploiement récent. Formé en France à l’Esiee et l’université Pierre-et-Marie-Curie, il a ensuite travaillé dans les laboratoires de recherche de l’entreprise américaine Les géants du web intéressés Les assistants numériques vocaux installés sur les smartphones des Apple, Microsoft ou Google (et son système Android) sont les exemples les plus frappants et connus de l’efficacité de ces techniques en fort développement depuis seulement quelques années. Dans Nature du 27 mai, Yann LeCun et deux autres pionniers du domaine (Yoshua Bengio et Geoffrey Hinton), en retracent d’ailleurs les succès et détaillent les défis à venir. Signe de l’intérêt des géants du web pour ces techniques, Geoffrey Hinton travaille pour un concurrent de Facebook : Google. « L’intelligence artificielle doit permettre de trier toute l’information dont un utilisateur dispose afin d’améliorer les interactions sociales », estime Mike Schroepfer. Améliorer l’apprentissage non supervisé Dans cette quête, le monde académique a du mal à rivaliser avec ces entreprises. Des chercheurs du CNRS, de l’Inria ou d’universités sont parmi les dernières recrues des équipes FAIR. Tout comme d’autres sont attirés chez Microsoft, Xerox ou le japonais NEC. Or, plusieurs de ces jeunes chercheurs étaient aussi visés par des établissements de recherche français. Yann LeCun estime que la France (notamment Paris) offre une concentration rare de talents et de cultures variés, en mathématiques et informatique, les deux disciplines reines du deep learning. « Nous n’avons pas de mal à les convaincre de nous rejoindre. Ils travailleront avec les meilleurs, sur des projets ambitieux et auront les moyens techniques nécessaires », souligne-t-il, restant silencieux sur les salaires. « Nous les incitons en outre à collaborer avec d’autres équipes et publier leurs résultats de recherche ». Des partenariats devraient notamment se conclure avec l’Inria. Prochain objectif : l’apprentissage non supervisé Parmi les défis, le chercheur parie que la compréhension du langage naturel sera techniquement possible pour un téléphone relié à des serveurs puissants dans deux ou trois ans. A l’exception peut-être des traits d’humour. L’un des défis futurs sera aussi d’améliorer l’apprentissage non supervisé, c’est-à-dire ne reposant pas sur des banques de données connues. « Nous découvrons le monde en l’observant, pas en nous indiquant le nom de tel ou tel objet », rappellent en conclusion les auteurs de l’article de Nature. L’installation de cette équipe permanente de recherche en France ne suffira cependant pas à compenser l’écart avec le Royaume-Uni et l’Allemagne. Selon le cabinet EY, notre pays comptait en 2014, 27 centres de recherche et développement (et 40 en 2013), contre respectivement 72 et 47 pour nos voisins. Sur le même sujet russe Mark Zuckerberg annonceurs Édition abonnés Contenu exclusif Street technologie» Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. 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En Continu REFRESH(900 sec): artificielle-mario-n-a-plus-besoin-de-vous-pour-finir-les-niveaux_45598 Le Monde Télérama Le Monde diplomatique Le Huffington Post Courrier international La Vie L'Obs Services Le Monde Partenaires Le Monde Annonces auto Annonces emploi Annonces immo Codes promo Citations Cours d’anglais Formation professionnelle Jardinage Modèles de lettres Orthographe Paroles de chansons Prix de l’immobilier Ventes aux enchères Boutique Le Monde Accueil Hors-Séries Livres DVD CD Unes du Monde S'abonner au Monde à partir de 1 € Rechercher Emploi Newsletters Grâce à l'intelligence artificielle, Mario n'a plus besoin de vous pour finir les niveaux Partager Tweeter En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez nos CGV et l’utilisation de cookies pour vous proposer des contenus et services adaptés à vos centres d’intérêts et vous permettre l'utilisation de boutons de partages sociaux. En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Grâce à l'intelligence artificielle, Mario n'a plus besoin de vous pour finir les niveaux Des chercheurs allemands ont doté le plombier moustachu d'intelligence artificielle, lui permettant de parler et d'apprendre de son environnement. Le Monde | 21. 01. 2015 à 16h16 • Mis à jour le 21. 01. 2015 à 16h18 | Par Morgane Tual Capture d'écran de la vidéo du projet « Mario Lives ». Comment se débrouillerait Mario si on le laissait seul dans le royaume Champignon ? C'est la question à laquelle ont souhaité répondre trois chercheurs de l'université de Tübingen (Allemagne), en dotant le fameux plombier d'intelligence artificielle. « Comme vous le constatez, voici Mario. Mais ce que vous ne savez pas, c'est que ce Mario a conscience de lui-même et de son environnement, dans une certaine mesure », explique l'équipe dans une vidéo, présentée à l'occasion de la compétition annuelle de l'Association for the advancement of artificial intelligence. Seul dans son monde, « Mario va commencer à explorer le jeu », explique Martin V. Butz, l'un des chercheurs, au Monde. fr. « Il va tenter d'apprendre des choses sur ce qui l'entoure, c'est-à-dire qu'il va interagir avec ces objets et enregistrer les effets de ces interactions. » Par exemple, s'il saute sur un ennemi et que celui-ci disparaît, il « apprend » qu'il peut les tuer de cette façon. MARIO SAIT PARLER Mario sait aussi parler. Tout du moins comprend-il quelques mots et fonctions grammaticales qui lui permettent de comprendre des commandes vocales en anglais et en allemand, mais aussi d'y répondre. « Il peut déchiffrer des phrases et en composer, lier les informations contenues dans ces phrases aux connaissances stockées dans sa base de données », poursuit Martin V. Butz. Une fonctionnalité également expérimentée par. . . Nintendo avec ses figurines Amiibo dans Super Smash Bros. répond d'abord « rien du tout ». Mais après avoir appris à le tuer, sa réponse change : « si je saute sur un Goomba, alors il va certainement mourir ». Image extraite de la vidéo du projet « Mario lives », présentant des éléments du langage du personnage. COMPORTEMENTS SUPRENANTS Mario dispose aussi d'« émotions », comme la peur, le bonheur, la faim ou la curiosité. En fonction du niveau de chacune, il agira différemment. Quand il est curieux, Mario explore son environnement. Quand il a faim, il collecte des pièces. Des émotions programmées qui mènent parfois à quelques surprises : « De temps en temps, Mario fait des choses que nous n'avions pas anticipées. Comme courir vers une pièce et s'arrêter brusquement, parce qu'il a besoin de se reposer. Mais il n'y a aucune magie dans tout cela, nous finissons toujours par trouver une explication à son comportement. » L'équipe, spécialisée dans les sciences cognitives, travaille depuis deux ans sur ce projet, intitulé « Mario Lives », avec pour objectif de mieux comprendre « la façon dont notre cerveau et nos capacités cognitives se développent ». « Notre approche consiste à tester des modèles dans des environnements simulés, plus simples que le monde réel, mais qui en reflètent certains aspects. Le jeu Mario répondait à ces exigences », précise Martin V. Butz. Les chercheurs vont donc continuer à développer l'intelligence du plombier de pixels, en améliorant son langage et en multipliant les possibilités d'interactions, grâce, notamment, à l'apparition d'un certain Luigi. . . Lire : Dix intelligences artificielles qui nous ont hantés Sur le même sujet « troll » relayé par l’extrême droite Édition abonnés Contenu exclusif une conversation » Abonnez-vous à partir de 1 € Net Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Intelligences artificielles Dix intelligences artificielles qui nous ont hantés En disant craindre les progrès de l'intelligence artificielle, le physicien Stephen Hawking réveille les références des amateurs de science-fiction. Le Monde | 08. 12. 2014 à 19h36 • Mis à jour le 08. 12. 2014 à 19h48 Dans un entretien à la BBC le 2 décembre, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking disait craindre que les humains, limités par une lente évolution biologique, ne puissent rivaliser avec l'intelligence artificielle (IA). La peur de la machine devenue plus efficace – plus intelligente, plus rapide, sans émotion – est un thème récurrent de la science-fiction. Petit tour d'horizon de ces IA qui ne nous veulent pas toujours du bien. Lire : Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » HAL 9000, l'ordinateur de bord omnipotent 2001 l'Odyssée de l'espace (1968), de Stanley Kubrick A tout seigneur, tout honneur : imaginé par Arthur C. Clarke, HAL, l'ordinateur de bord conscient et intelligent porté à l'écran par Stanley Kubrick dans 2001 l'Odyssée de l'espace marque le premier contact de générations entières avec le concept d'intelligence artificielle. Amical et utile, HAL se révèle cependant être un penseur froid et calculateur, pour qui la vie humaine n'a pas grande importance. Le Maître contrôle principal Tron (1982), de Steven Lisberger Un logiciel de jeu d'échec parvenu au stade de la conscience de soi, et donc de l'intelligence artificielle : le Maître contrôle principal sera l'adversaire de Kevin Flynn, un programmeur spolié par son ancien employeur qui se retrouve prisonnier de l'univers de jeux vidéo. . . Utilisant des effets spéciaux révolutionnaires grâce aux images de synthèse, Tron donnait vie pour la première fois à un « cyberespace ». WOPR, le spectre de la guerre nucléaire War Games (1983), de John Badham Est-ce vraiment une bonne idée de confier le contrôle de l'arsenal nucléaire à un ordinateur très intelligent, qui pourrait s'avérer doué d'une forme de conscience ? En pleine guerre froide, War Games met en scène un jeune hacker qui découvre par erreur un accès au système de contrôle des missiles américains, croyant jouer à un jeu vidéo. . . Fable à la fois sur les limites de la machine et les faiblesses humaines, War Games sort au moment des débuts de l'informatique grand public. Skynet, le fossoyeur de l'humanité Terminator (1984), de James Cameron L'intelligence artificielle surpuissante qui décide d'exterminer l'humanité, vue comme une menace, apparaît dès le premier Terminator, mais sa genèse ne sera dévoilée que bien plus tard, dans le troisième film de la série. Loin d'être antitechnologiques, les films de James Cameron tournent autour d'une autre machine, un robot envoyé dans le passé pour sauver le futur chef de la rébellion humaine. La couverture de l'édition anniversaire américaine de Neuromancien. Muetdhiver et Neuromancien Neuromancien (1984), de William Gibson Le roman-fondateur du courant de science-fiction cyberpunk met en scène une mystérieuse intelligence artificielle, baptisée Muetdhiver, et sa contrepartie, Neuromancien. Fusionnées, les deux entités formeraient une superintelligence, ce que la loi du futur proche où se situe le roman interdit. . . Le hacker Case et son alliée Molly devront dénouer les fils de complots complexes pour tenter de comprendre qui manipule qui. Le marionettiste Ghost in the Shell (1989), de Masamune Shirow Dans un futur proche où les cyborgs mi-humain mi-machine sont partout, un mystérieux pirate fait régner la terreur. . . Pirate qui s'avèrera être beaucoup plus machine qu'humain. Succès critique et commercial, le manga et l'anime qui en est tiré auront droit à plusieurs suites, dont les deux saisons de la série Stand alone complex. L'ascenseur tueur et le « Kill Switch » The X-Files (1998), série créée par Chris Carter Dès la première saison de la série à succès, les agents Mulder et Scully sont confrontés à une intelligence artificielle capable de contrôler satellites et bâtiments. L'épisode, scénarisé par William Gibson et Tom Maddox, est déconseillé aux phobiques de l'ascenseur. La Matrice et ses sbires Matrix (1999), d'Andy et Larry Wachowski Du point devue de la machine, « le cancer, c'est l'humanité » : dans le monde de Matrix, ce sont les machines qui ont pris le contrôle, et maintiennent les humains dans l'illusion de notre réalité. . . Se matérialisant sous les traits du cruel agent Smith, l'intelligence artificielle du film est sans pitié. Mais Matrix mêle aussi à la haute technologie une couche de mysticisme, et entretient tout au long de la trilogie l'espoir de la liberté. GlaDOS, le tortionnaire taquin Portal (2007), Valve Original, innovant et prenant, Portal a marqué l'histoire du jeu vidéo. Proposant une série de puzzles en trois dimensions qu'il faut résoudre en dissolvant le continuum espace-temps, le jeu est bercé par la voix de GlaDOS, une intelligence artificielle qui vous promet un gâteau. Comme souvent avec les machines, mieux vaut cependant rester sur ses gardes et ne pas lui faire exagérément confiance. . . Her, l'IA qui m'aimait Her (2014), de Spike Jonze e/1/showtitle/1 Peut-on tomber amoureux d'un système d'exploitation ? Oui, répond Spike Jonze dans ce film qui se déroule dans un futur totalement aseptisé. Pas franchement menaçante, dotée de la voix de Scarlett Johannson, Her pose surtout la question de savoir où commence – et où s'arrête – l'humanité. Lire la critique du Monde Sur le même sujet vidéo sur Internet du CNC adorent Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. 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Rubriques Monde Pixels Hawking : « L'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité » Dans un entretien à la BBC, l'astrophysicien britannique Stephen Hawking craint que les humains, limités par une lente évolution biologique, ne puissent rivaliser avec l'intelligence artificielle. Le Monde | 03. 12. 2014 à 08h39 • Mis à jour le 03. 12. 2014 à 13h42 L'astrophysicien britannique Stephen Hawking, qui s'exprime par l'intermédiaire d'un ordinateur en raison d'une maladie, met en garde contre le développement de l'intelligence artificielle. Dans un entretien à la BBC, le scientifique affirme que ce type de technologie pouvait évoluer rapidement et dépasser l'humanité, un scénario comparable à celui des films Terminator. LES HUMAINS, LIMITÉS « Les formes primitives d'intelligence artificielle que nous avons déjà se sont montrées très utiles. Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à l'humanité », a affirmé le professeur dans cet entretien. « Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite », a-t-il déclaré. « Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés », poursuit M. Hawking, considéré comme un des plus brillants scientifiques vivants. Atteint de la maladie de Charcot, autrement appelée sclérose latérale amyotrophique ou SLA, Stephen Hawking se déplace en fauteuil roulant et parle à l'aide d'un ordinateur. Il reste en faveur des nouvelles technologies de communication et a déclaré avoir été un des premiers à être « connecté » aux débuts d'Internet. RISQUES LIÉS À INTERNET M. Hawking déclare qu'Internet avait apporté à la fois des dangers et des bénéfices, citant un avertissement du nouveau chef du Government Communications Headquarters (GCHQ – l'agence d'espionnage électronique britannique), selon lequel Internet était devenu un centre de commandement pour criminels et terroristes. « Les entreprises d'Internet doivent faire plus pour contrer la menace, mais la difficulté est de le faire sans sacrifier la liberté et la vie privée », soutient l'astrophysicien âgé de 72 ans. Stephen Hawking annonce que son système de communication, amélioré par le groupe américain Intel, sera accessible gratuitement à la communauté scientifique en janvier 2015. Tout en saluant les progrès, le scientifique affirme ne pas vouloir changer sa voix robotique, qui provient d'un synthétiseur conçu initialement pour un service d'annuaire téléphonique. « Cette voix était très claire bien qu'un peu robotique. Elle est devenue mon signe distinctif et je ne la changerais pas pour une voix plus naturelle avec un accent britannique, dit-il à la BBC. Apparemment les enfants qui ont besoin d'une voix synthétique en veulent une comme la mienne. » Sur le même sujet potentiellement piratées protection des jeunes migrants Édition abonnés Contenu exclusif grand public Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Pixels Singularity University, les technologies exponentielles Cette université un peu particulière, qui considère que les technologies bouleversent fondamentalement l'humanité, se délocalisera deux jours en Europe en novembre. Le Monde | 01. 11. 2014 à 19h17 | Par Yves Eudes Les 19 et 20 novembre, la Singularity University se délocalisera pendant deux jours sur le Vieux Continent, à Amsterdam. Depuis sa création, en 2008, par l'informaticien et philosophe Ray Kurtzweil, cette institution haut de gamme, installée au cœur de la Silicon Valley sur un ancien aéroport de la NASA, rassemble chaque été environ quatre-vingts étudiants et jeunes professionnels de tous les pays, soigneusement sélectionnés. Des experts, venus en majorité de la Silicon Valley, leur enseignent pêle-mêle les sciences et les techniques qui doivent leur permettre de changer le monde au cours des prochaines décennies. La Singularity University organise aussi des stages de courte durée pour les « décideurs » politiques et économiques. Le sommet d'Amsterdam, qui devrait attirer près de neuf cents personnes, sera consacré aux technologies dites « exponentielles », l'un des nouveaux mots à la mode dans la Silicon Valley. Neil Jacobstein, l'un des responsables de l'université, explique le concept « d'exponentialité » appliqué à l'économie : « Nous parlons de technologies comme l'intelligence artificielle, la robotique, la biologie synthétique, les nanotechnologies. Elles sont très différentes les unes des autres, mais ce qui les rapproche, c'est que leurs performances doublent tous les dix-huit à vingt-quatre mois. Cette progression est si rapide que les chefs d'entreprise n'arrivent à l'intégrer ni dans leur mode de pensée ni dans leurs stratégies. Il est donc essentiel de leur proposer des programmes éducatifs pour qu'ils comprennent mieux les implications techniques, commerciales et éthiques de ces bouleversements. » Pour illustrer son discours, Neil Jacobstein cite les panneaux solaires photovoltaïques, dont le ratio prix/performance double tous les dix-huit mois – un rythme qui bouleverse déjà les modes de vie dans certains pays : « Je reviens d'un voyage en Mongolie. Devant les yourtes, au milieu du désert de Gobi, les nomades installent des panneaux solaires pour générer leur propre électricité. Du coup, ils ont aussi des antennes satellites, ils sont connectés au monde entier. » Imbrication de technologies Pour Neil Jacobstein, toutes ces technologies exponentielles sont étroitement imbriquées : « L'intelligence artificielle ne se résume pas à des algorithmes permettant aux machines de reconnaître des modèles ou de s'améliorer par elles-mêmes. Elle a aussi un effet levier sur les autres sciences. Ainsi, par exemple, les recherches menées par des moteurs d'intelligence artificielle sur les données génétiques brutes font progresser l'ensemble de la biologie. » Sur cette base théorique, la Singularity University a inventé le concept de « médecine exponentielle », et organise en Californie des conférences sur ce thème destinées aux professionnels. Par ailleurs, l'intelligence artificielle est déjà en train de s'installer dans la vie quotidienne : « Jusqu'à présent, les gens ont considéré leurs smartphones comme des outils. Bientôt, ces appareils vont se transformer en assistants à qui on pourra déléguer diverses tâches. D'ici à 2020, vous pourrez demander à votre téléphone d'organiser à votre place un voyage d'affaires compliqué, en tenant compte de vos contraintes de calendrier, de vos préférences, de votre régime alimentaire. Au fil du temps, il va gagner votre confiance, il deviendra un véritable partenaire dans votre vie professionnelle et personnelle. » En ce qui concerne le monde de l'entreprise, Neil Jacobstein estime qu'il y a urgence : « Les hommes d'affaires et les cadres doivent réformer les entreprises, les transformer en organisations flexibles, capables de changer d'échelle rapidement. S'ils veulent survivre dans un environnement aussi turbulent, ils devront se doter d'un radar pour voir au-delà de l'horizon. » Cela dit, les membres de la Singularity University reconnaissent que la tâche ne sera pas aisée. Paradoxalement, le terme de « singularité », emprunté à la physique, désigne un événement sans précédent, d'une telle ampleur qu'il empêche totalement de prévoir ce qui arrivera ensuite – à l'image des phénomènes inconnus se développant aux abords d'un trou noir. . . Neil Jacobstein n'imagine pas que les technologies exponentielles provoquent un bouleversement aussi radical, mais il entrevoit un risque majeur, déjà évoqué par Ray Kurtzweil, inventeur du concept de singularité dans cette nouvelle acception : « Certains humains s'intégreront de plus en plus aux systèmes d'intelligence artificielle, selon un mode opératoire encore inédit. Par contre, ceux qui seront exclus de ce niveau d'interconnexion avec les machines ne comprendront plus du tout le nouveau monde. » Sur le même sujet contrôle des jeux vidéo, des réseaux sociaux et de la pornographie Édition abonnés Contenu exclusif régulation des plates-formes Abonnez-vous à partir de 1 € Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. 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En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Pixels Les jeux où l'homme bat (encore) la machine Il y a vingt ans, une machine battait pour la première fois le meilleur joueur d'échecs au monde. Mais la compétition reste rude dans d'autres jeux et sports. Le Monde | 25. 09. 2014 à 15h19 • Mis à jour le 25. 09. 2014 à 17h37 | Par Gregor Brandy et Etienne Chaudagne (Journaliste) Mai 1997. Quinze mois plus tôt, Garry Kasparov a battu Deep Blue, un superordinateur construit par IBM spécialisé dans le jeu d’échecs. Mais la revanche doit avoir lieu. Dans le premier match, Deep Blue fait un mouvement qui perturbe Kasparov, qui pense alors que la machine a une stratégie qu'il ne parvient pas à comprendre. Dans la deuxième, le Russe perd ses moyens et, alors qu'il peut faire match nul, concède la partie. Il fallut attendre quelques années pour apprendre que le mouvement qui a tant perturbé le meilleur joueur mondial était en fait dû à un bug et non à une stratégie élaborée de l'ordinateur. Au bout des six parties, Kasparov s’est finalement incliné. Pour la première fois, le meilleur joueur du monde perdait face à une intelligence artificielle. Lire : L’espèce humaine, échec et mat Depuis, les ordinateurs sont devenus plus puissants, et les hommes ne sont plus en mesure de lutter aux échecs face aux machines. Dans d’autres jeux, pourtant, l’être humain fait mieux que se défendre. Nous en avons sélectionné cinq. Poker - Tournoi de Limit Hold’em Le premier tournoi de poker qui opposa l'homme à la machine s'est tenu en juillet 2007. En opposition : les joueurs professionnels californiens Phil Laak et Ali Eslami contre Polaris, un logiciel simulateur développé par des chercheurs canadiens de l'université d'Alberta au Canada. Après quatre parties longues et serrées, les deux Américains ont finalement remporté la victoire. En 2008, eut lieu le second derby entre l’homme et la machine, tournoi remporté cette fois par le superordinateur Watson. Le poker tient sa particularité du fait que du mode de jeu choisi dépendront les chances de victoire de la machine. En mode « No limit », les ordinateurs sont plus faciles à battre, car les enchères illimitées compliquent les algorithmes. De ce fait, la stratégie optimale – choix logique de la machine – s’en trouve modifiée. De la même manière, plus les participants à une même partie sont nombreux, plus la machine verra diminuer ses chances de gagner. Jeu de Go « Malgré les évolutions technologiques de ces dernières années – Kasparov s’inclinerait probablement face à votre ordinateur – l’automatisation du niveau expert de go reste l’une des plus grandes énigmes irrésolues de l’intelligence artificielle. » Cette citation est extraite d’un article paru dans le magazine américain Wired, en mai, qui expliquait pourquoi le jeu de go reste l’un des seuls où la machine est encore incapable de battre l’homme. Slate. fr, qui l’a relayé, a calculé qu’il est possible de poser sa pierre sur l’une des 361 (19×19) places, contre l’un des 20 déplacements possibles aux échecs. « Ce qui au total représente 129 960 possibilités juste après le premier tour, contre 400 seulement aux échecs. Alors, forcément, ça complique la tâche des programmeurs. » Face aux meilleurs joueurs de go, la meilleure performance de la machine de Rémi Coulom est une victoire avec quatre pierres d’avance au début de la partie, face au Japonais Norimoto Yoda, l’un des meilleurs joueurs du monde. Bridge Comme l’explique le magazine néerlandais IMP, « un joueur d’échecs voit toutes les pièces sur le plateau : les siennes et celles de son adversaire. Un joueur de bridge ne voit que sa main pendant les enchères et seulement ses cartes et celles du mort pendant le jeu. » Comme pour le jeu de go, il est donc très compliqué pour un programmeur de faire comprendre à une machine toutes les données à prendre en compte et les stratégies à adopter. C’est ce qui explique ainsi qu’en 1998, lors des championnats du monde, alors qu’il était bien parti, GIB avait finalement terminé à la 12^e place. En 2005, alors qu’il était opposé à des joueurs néerlandais (dont les champions d’Europe et d’anciens détenteurs du Bermuda Bowl), Jack s’était incliné 4 à 3, à cause « d’erreurs stupides », parce que ses programmeurs n’avaient pas laissé de place à l’adaptation. Ping-pong Il y a quelques mois, la légende vivante du tennis de table, l’Allemand Timo Boll, a affronté Agilus, une machine ultarapide à un bras conçue par la société Kuka (marque allemande spécialisée dans la robotique), dans le cadre d’une campagne promotionnelle pour l’ouverture d’une nouvelle usine de 20 000 mètres carrés à Shanghaï. Agilus serait, selon le constructeur, la machine la plus rapide du monde. Le match entre l’homme et la machine relevait de la pure rencontre amicale. Si l’on en croit les dirigeants, c’est bien l’homme qui a emporté le morceau à la suite d’un match acharné qui s’est déroulé à Sofia, en Bulgarie. Le match n’a pas été diffusé dans son intégralité, mais une vidéo (réalisée en grande partie en slow motion) permet de visualiser quelques instants du match, sous la forme d’un spot publicitaire. Il est donc difficile d’affirmer que le duel s’est déroulé dans les règles et que le résultat n’a pas été tronqué. Jeopardy Mais dans d'autres jeux, y compris certains faisant appel à des caractéristiques typiquement « humaines » comme l'humour, l'avance de l'homme diminue. Alors qu’il n’a fait qu’une courte apparition en France, Jeopardy est une institution aux Etats-Unis. Dans ce jeu de culture générale, il faut répondre par une question à une réponse proposée par l’animateur. Animateur : Un footballeur argentin qui a gagné plusieurs ballons d’or et qui joue en Espagne. Réponse : Qui est Lionel Messi ? En 2011, la société IBM a choisi de faire jouer son superordinateur Watson face à deux des meilleurs candidats dans l’histoire du jeu, Ken Jennings et Brad Rutter. Plus tard, dans une conférence TED, M. Jennings a expliqué qu’il pensait que l’ordinateur n’avait aucune chance face à lui : le jeu est en effet difficile à programmer, car il combine beaucoup de conditions, des jeux de mots qu'il faut pouvoir comprendre, et des pièges à éviter. Et pourtant, la machine construite par IBM les a battus à plate couture. Bon joueur, Ken Jennings a admis son infériorité sur la machine avec une pointe d’humour et de référence à la pop culture. Une première version de cet article contenait une erreur dans les événements de la revanche entre Kasparov et Deep Blue. Elle a été corrigée. Sur le même sujet Brigade »… Les 10 meilleurs jeux vidéo de novembre économiques du jeu vidéo Édition abonnés Contenu exclusif réalité Abonnez-vous à partir de 1 € informatique Découvrez la newsletter Pixels Chaque semaine, retrouvez l’essentiel de l’actualité « techno » en vous inscrivant à la newsletter Pixels. Monde Votre adresse email nous sert à vous adresser les newsletters qui vous intéressent. Vous disposez d'un droit d'accès, de rectification et d'opposition aux données vous concernant en vous connectant à votre compte. Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? Les rubriques du Monde. fr Les services du Monde Sur le web Les sites du Groupe Partenaires Le Monde Suivez-nous Suivez-nous sur Facebook Suivez-nous sur Twitter Suivez-nous sur Google Plus Suivez-nous sur Instagram Suivez-nous sur Mobile Abonnez-nous à nos flux RSS Recevez nos newsletters Index actualités A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z personnelles | Mentions légales | Qui sommes-nous ? | Charte groupe | Publicité | Aide (FAQ) Journal d'information en ligne, Le Monde. fr offre à ses visiteurs un panorama complet de l'actualité. 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En savoir plus et gérer ces paramètres. Rubriques Monde Économie Google, une certaine idéologie du progrès Dernier projet en date du géant américain de l'Internet, après les lunettes connectées Google Glass ou les ballons gonflables Loon : accroître la longévité humaine. Le Monde | 26. 09. 2013 à 12h09 • Mis à jour le 19. 05. 2014 à 14h35 | Par Alexandre Piquard Larry Page, lors de la conférence Google, à San Francisco, en mai 2013. Des ingénieurs aux yeux qui brillent, des références aux grands inventeurs comme l'astronome Galilée ou l'aviateur Blériot… C'est ce que Google avait choisi de montrer à un parterre de professionnels de la publicité, ce 5 septembre, aux Journées de l'union des agences médias. Juste avant, les représentants de Facebook puis de Twitter avaient préféré, plus trivialement, vanter la créativité ou la puissance de leur réseau social. Le petit film de Google racontait, lui, les promesses de son nouveau laboratoire, Google X. Des projets qu'il nomme des "moonshots" (des "tirs lunaires") : la voiture qui se conduit toute seule, les lunettes connectées Google Glass, les ballons gonflables Loon pour offrir une connexion Internet aux deux tiers de la planète qui en sont privés, ou encore les turbines aériennes Makani. La devise de la recherche maison ? Prendre les "grands problèmes" de l'humanité et chercher une solution "dix fois meilleure" que l'existant. Schéma proposé par Google pour ses innovations au sein de Google X Alors qu'il fête ses 15 ans, Google, le géant du Web, change-t-il d'objet social pour devenir une grande entreprise de "progrès humain" ? On pourrait le penser, surtout quand on lit la couverture du Time Magazine du 30 septembre : "Google contre la mort". L'article est consacré à un autre projet de la maison : Calico, une start-up dédiée à l'extension de la longévité et dirigée par Arthur Levinson, un ancien de Genentech, célèbre entreprise de génomique. Le cofondateur de Google, Larry Page, prend le soin de préciser dans le communiqué : "Ne soyez pas surpris si nous investissons dans des projets qui semblent bizarres ou spéculatifs par rapport à nos activités Internet existantes. " Couverture de "Time" sur le lancement de Calico par Google. SPÉCIALISTE DE L'INTELLIGENCE ARTIFICIELLE "Larry Page a toujours été un amateur de grands défis fous. Mais Google n'était pas forcément jusqu'ici en position de s'y attaquer. Aujourd'hui, il l'est. Redevenu PDG en 2011, Larry Page veut aussi imprimer sa marque", raconte Steven Levy, journaliste américain qui a plusieurs fois interviewé M. Page et l'autre cofondateur de Google, Sergei Brin. "Il y a des années, dans un entretien pour mon livre, ils s'amusaient déjà à imaginer que Google serait finalement un implant cérébral qui vous donnerait la réponse quand vous pensez à une question", se rappelle l'auteur d'In The Plex : How Google Thinks, Works and Shapes Si l'extension de la longévité, les interfaces hommes-machines ou l'intelligence artificielle ne sont pas les premières choses auxquelles le grand public pense quand on évoque Google, ces thèmes sont associés au transhumanisme, un courant de pensée qui vise à "transcender" l'homme en se servant des technologies. Il se trouve que Google a embauché en décembre 2012 un des ses leaders : Ray Kurzweil, un spécialiste de l'intelligence artificielle. UN NOUVEAU "MOMENT APOLLO" M. Kurzweil est un entrepreneur pionnier des pianos synthétiseurs ou de la technologie "text-to-speech", qui permet à un logiciel de lire à voix haute un texte. Il est aussi célèbre pour ses positions radicalement technophiles et ses annonces sur la "singularité" : le terme désigne le moment où l'augmentation exponentielle de la puissance de calcul des ordinateurs créerait une intelligence super-humaine. M. Kurzweil en fixe la date vers 2045. L'humain, lui, aurait dans ce futur des espoirs de vivre quasi indéfiniment, car son cerveau pourrait être répliqué et donc chargé, "uploadé", sur un disque dur. Chez Google à Paris, on recadre les choses : "Google X est distinct de notre cœur de métier. Sous Larry Page, Google a rationalisé ses activités. Et a lancé, en parallèle, une structure à part, de recherche et développement disruptive", explique l'entreprise. Google est par exemple partenaire de X Prize, un vaste système de bourses qui met en compétition des inventeurs dans des domaines comme la génétique ou l'énergie. Le Google Lunar X Prize espère créer un nouveau "moment Apollo" en promettant 40 millions de dollars (29,5 millions d'euros) à l'équipe qui posera un engin sur la Lune avant le 31 décembre 2015. Larry Page et Eric Schmidt, le président du conseil d'administration de Google, sont aussi actionnaires de Planetary Resources, une société d'exploration minière spatiale fondée par Peter H. Diamandis, la figure de proue de X Prize. M. Diamandis, qui aime à dire qu'il aimerait vivre jusqu'à 700 ans, a également reçu le soutien financier de Google pour la Singularity University, qu'il a fondée avec Ray Kurzweil en 2009. Il s'agit d'un programme de formation destiné à créer de l'émulation entre chercheurs et entrepreneurs dans l'innovation. Sergei Brin apparaît à distance via un robot, à la Singularity University (New York Times) LES MILITANTS DU TRANSHUMANISME SONT CONTENTS L'autre fondateur de Google, Sergei Brin, a lui aussi l'esprit tourné vers des projets d'avenir. Au quotidien, il dirige le Google X. Il a aussi, à titre personnel, investi dans un projet de production de viande synthétique, à partir de culture de cellules in vitro. Google Ventures a investi dans 23andMe, une société de décodage génétique fondée par la compagne de M. Brin, Anne Wojcicki. /aug/05/google-burger-sergey-brin-lab-grown-hamburger Sergei Brin explique son investissement dans la viande in vitro (Guardian) Les militants du transhumanisme, eux, sont contents : "Google s'inspire de concepts déjà connus mais le groupe a l'équipe et l'argent pour les faire fructifier. C'est là sa valeur", pense Natasha Vita-More, pionnière du mouvement et présidente de la World Transhumanist Association. De fait, la Silicon Valley a une tradition de centres de recherches hors-norme, comme ceux d'IBM ou Xerox. Et Google n'est pas seul à soutenir des projets : la Singularity University a pour partenaires Cisco ou Nokia. Primo Posthuman, projet artistique de Natasha Vita-More Mais pour certains, l'action de Google a un sens particulier : "Google est aujourd'hui le principal vecteur de l'idéologie transhumaniste dans le monde", ose Laurent Alexandre, un Français au ton provocateur (voir portrait dans Libération), fondateur d'une société de séquençage génétique et auteur de Google Démocratie (Naïve, 2011, co-écrit avec David Angevin). Dans cette fiction d'anticipation, il imagine la firme tirant profit du mariage de la puissance de calcul, de la biologie et des nanotechnologies. Et confrontée aux "bio-conservateurs", des "écologistes et des religieux". Ceux-ci n'ont pas le dernier mot. UNE PART DE FANTASME Face à ces projets tous azimuts, une attitude est de relativiser fortement. Et de reconnaître une part de fantasme, alimentée par la communication de Google, qui cultive le secret autour de Google X notamment. De même, on a peu d'éléments sur la stratégie de Calico. L'activité de M. Kurzweil pour Google se résume, elle, à aider l'intelligence artificielle à comprendre le langage. Et ses théories sur la singularité et l'uploading sont régulièrement dénoncées comme fumeuses. L'autre approche est de s'inquiéter : "Dès qu'on est sur une technologie de rupture, certains sortent l'argument de l'apprenti sorcier, note Olivier Ertzscheid, maitre de conférences en sciences de l'information à Nantes, citant les inquiétudes sur la vie privée liées à Google Glass. Ce sont des débats assez classiques. Mais les domaines comme la génomique personnelle ou l'amélioration des capacités humaines posent de vrais débats éthiques. " Chez Google, de manière plus prosaïque, on précise que tout nouveau produit est testé, comme la Google Glass, actuellement, par 8 000 Américains. La voiture sans pilote a, elle, été autorisée, à des essais sur les routes du Nevada et de la Floride. "L'idée, c'est de faciliter la vie des gens", résume-t-on. "Les fondateurs de Google ont une mentalité d'ingénieurs, pas de businessmen, de journalistes ou de politiques ", salue Jeff Jarvis, auteur de What Would Google Do ? (HarperBusiness, 2009). Steven Levy parle de "techno-optimistes". En tout cas, on ne pourra leur reprocher de ne pas penser au progrès de leur société. Sur le même sujet de Google milliards d’euros Édition abonnés Contenu exclusif haleine en perspective Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Le Monde | 05. 05. 2014 à 17h34 • Mis à jour le 05. 05. 2014 à 18h42 | Par Laurent Alexandre En mars, Ray Kurzweil, directeur du développement et ingénieur en chef de Google, a déclaré que nous utiliserions des nanorobots intracérébraux branchés sur nos neurones pour nous connecter à Internet vers 2035. Google, qui est déjà le leader mondial des neurotechnologies, entend franchir une nouvelle étape dans la maîtrise des cerveaux. D’abord, Google nous a orientés dans le Web et le monde réel grâce à son moteur de recherche, à Google Maps, aux Google cars et à Nest. Ensuite, il a commencé à stocker une partie de notre mémoire (Gmail, Picasa). Désormais, il augmente nos capacités sensorielles (Google Glass, Google lens…). La quatrième étape commencera avec l’émergence d’une authentique intelligence artificielle dotée d’une conscience qui devrait écraser l’intelligence humaine dès 2045, selon Kurzweil. A cette date, l’intelligence artificielle sera, selon le dirigeant de Google, un milliard de fois plus puissante que la réunion de tous les cerveaux humains. La dernière phase aujourd’hui révélée par les dirigeants de Google sera l’interfaçage de l’intelligence artificielle avec nos cerveaux. GOOGLE, UNE NEUROPROTHÈSE En quelques décennies, Google aura transformé l’humanité : d’un moteur de recherche, il sera devenu une neuroprothèse. « Dans environ quinze ans, Google fournira des réponses à vos questions avant même que vous ne les posiez. Google vous connaîtra mieux que votre compagne ou compagnon, mieux que vous-même probablement », a fièrement déclaré Ray Kurzweil, lequel est également persuadé que l’on pourra transférer notre mémoire et notre conscience dans des microprocesseurs dès 2045, ce qui permettrait à notre esprit de survivre à notre mort biologique. L’informatique et la neurologie ne feront qu’un ! Ces neurotechnologies sont littéralement révolutionnaires en ce qu’elles bousculent l’ordre social. Pouvons-nous y échapper ? Une contre-neuro-révolution sera-t-elle possible ? Probablement pas. A terme, si Google réussit son pari, un être humain qui refuserait d’être hybridé avec des circuits électroniques ne serait guère compétitif sur le marché du travail. Imagine-t-on une société à deux vitesses, avec des humains non augmentés qui deviendront inévitablement des parias ? En outre, serait-il éthique de ne pas augmenter les capacités cognitives des gens peu doués ? Bill Gates lui-même est affolé par l’absence de réflexion politique sur les conséquences de la fusion de l’intelligence artificielle et de la robotique. Il estime que les automates remplaceront d’ici à 2035 la majeure partie des métiers, y compris les professions de santé. La montée en puissance des neurotechnologies inquiète au sein même de Google, qui vient de créer un comité d’éthique consacré à l’intelligence artificielle. Il devra réfléchir à des interrogations qui concernent l’humanité tout entière : faut-il mettre des limites à l’intelligence artificielle ? Comment la maîtriser ? Doit-on l’interfacer à nos cerveaux biologiques ? Dans une tribune publiée le 1^er mai dans The Independent, le physicien Stephen Hawking, le Nobel de physique Frank Wilczek, l’informaticien Stuart Russell et le physicien Max Tegmark estiment que « la réussite dans la création de l’intelligence artificielle serait le plus grand événement dans l’histoire humaine ». « Malheureusement, ajoutent-ils, ce pourrait aussi être le dernier, sauf si nous apprenons comment éviter les risques » engendrés par cette création. Ils regrettent que la recherche sur ces questions soit cantonnée à quelques institutions à but non lucratif. Le fondateur de Deep Mind, récemment racheté par Google, qui est un leader de l’intelligence artificielle, affirme lui aussi que cette dernière peut menacer l’humanité dès le XXI^e siècle. A l’ère des prothèses cérébrales, le risque de neuro-manipulation, de neuro-hacking et donc de neuro-dictature est immense. Nous devons encadrer le pouvoir des neuro-révolutionnaires : la maîtrise de notre cerveau va devenir le premier des droits de l’homme. Sur le même sujet transplantation cardiaque mondiale scientifiques Post de blog Édition abonnés Contenu exclusif Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. Abonnements papier, offres 100 % numériques sur Web et tablette. S'abonner au Monde à partir de 1 € Déjà abonné au journal Le Monde ? 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Rubriques Monde Technologies Google renforce ses investissements dans l'intelligence artificielle Le géant américain a confirmé dimanche être sur le point d'acheter DeepMind Technologies, une start-up spécialisée dans le développement d'algorithmes d'apprentissage automatique. Le Monde | 27. 01. 2014 à 10h28 • Mis à jour le 27. 01. 2014 à 10h47 Confirmant une information du site d'actualité spécialisé Re/code, Google a annoncé dimanche 26 janvier être sur le point d'acheter une start-up confidentielle, DeepMind Technologies, qui travaille sur le développement d'intelligences artificielle. DeepMind Technologies, basé à Londres et non coté en Bourse, sera acheté pour un montant de 400 millions de dollars (292 millions d'euros), selon Re/code, même si Google n'a pour l'instant indiqué aucun montant. Selon la start-up, c'est le patron de Google, Larry Page, qui a lui-même mené les négociations. Lire l'enquête Google et les transhumanistes ALGORITHMES D'APPRENTISSAGE Fondé en 2012 par Demis Hassabis, Shane Legg et Mustafa Suleyman, DeepMind développe des algorithmes d'apprentissage automatique exploités dans le jeu vidéo, la simulation industrielle et le commerce électronique. Cette acquisition vient renforcer l'investissement de Google dans ce type de recherche, comme le montrent ses projets de développement de robots et de voitures autonomes. En 2012, le géant californien a engagé Ray Kurzweil, considéré comme un des meilleurs cerveaux en la matière, et il a annoncé en mai dernier un partenariat avec la NASA et plusieurs universités pour lancer un laboratoire d'intelligence artificielle appelé Quantum Artificial Intelligence Lab. Sur le même sujet de Google milliards d’euros Édition abonnés Contenu exclusif haleine en perspective Abonnez-vous à partir de 1 € Le monde abonnements Profitez du journal où et quand vous voulez. 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En Continu Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle, la promesse d'un recrutement sans préjugés L'intelligence artificielle, la promesse d'un recrutement sans préjugés HireVue, une solution d'enregistrement d'entretiens vidéo, compte plus de 600 clients à travers le monde. HireVue Pour mieux identifier le candidat idéal, des solutions nourries à l'intelligence artificielle promettent de réduire les biais humains fondés sur l'âge, le genre ou le diplôme. Au risque d'en introduire de nouveaux. Des recrues plus qualifiées, issues d'horizons variés, le tout sans effort. L'intelligence artificielle promet aux recruteurs d'identifier le candidat parfait en s'affranchissant de biais humains fondés sur l'origine sociale, l'âge, le genre, le diplôme ou le nombre d'années d'expérience. Autant de critères sélectifs qui peuvent rimer avec une discrimination à l'embauche pour bon nombre de professionnels pourtant compétents. «Le marché des solutions de recrutement nourries à l'intelligence artificielle connaît une forte croissance», indique Helen Poitevin, analyste chez Gartner, un cabinet de conseil spécialisé dans les nouvelles technologies. «Il devrait représenter près de deux milliards d'euros dans le monde d'ici 2020», estime-t-elle. Le problème? «Une intelligence artificielle, même douée de capacités d'apprentissage, va fonctionner à partir des données qu'on lui fournit, et se baser sur les prérequis définis par les services de ressources humaines des entreprises qui les utilisent. Comme l'intelligence artificielle est faite par des hommes, et que les hommes ont une nature sujette aux biais, ces derniers auront tendance à se reproduire quoi qu'il arrive. » Le dynamisme en ligne de mire Pour assister les recruteurs dans leur mission, la société française EasyRecrue propose depuis fin 2013 une solution de présélection des candidats par entretien vidéo. Les postulants sont invités à réaliser eux-mêmes un enregistrement vidéo, et à filmer depuis chez eux leurs réponses à plusieurs questions prédéfinies. L'entreprise a progressivement pris le virage de l'intelligence artificielle. Grâce à une levée de fonds de 8 millions d'euros réalisée en mai, sa solution sera enrichie d'algorithmes destinés à analyser le comportement des candidats lors de l'enregistrement. Scrutée par un programme informatique, leur prestation sera comparée à celle de candidats précédemment recrutés, pour se concentrer sur plusieurs critères clés. «Trois grandes catégories d'éléments sont analysées par notre outil», indique Mickaël Cabrol, cofondateur d'EasyRecrue. «La teneur du discours, à savoir la diversité lexicale et le registre de langue; la prosodie, soit l'intensité et le rythme des propos; et enfin, le comportement global, qui intègre l'énergie perceptible du candidat, ainsi que ses expressions faciales». De quoi évaluer le niveau d'expression des candidats mais aussi leur caractère dynamique, enjoué ou souriant. La solution s'appuie par la suite sur ces critères pour recommander des candidats aux recruteurs. Ce qui permet aux entreprises de recevoir, après cette étape, des personnes qui auraient été écartées sur la seule base de leur CV, selon Mickaël Cabrol. L'argument du gain de temps HireVue, pionnier américain du secteur, propose une solution similaire à celle d'EasyRecrue. La société compte désormais 600 clients à travers le monde, dont l'icône de la finance américaine Goldman Sachs et Vodafone. Contacté par le Figaro, le directeur technique d'HireVue,Loren Larsen, indique que les entretiens vidéo jouent «naturellement» en faveur d'une plus grande diversité. L'ajout d'une couche d'intelligence artificielle ne ferait, selon lui,que renforcer cette tendance, en écartant les biais liés à l'âge, à l'origine et au genre pour mieux se concentrer sur la «performance» et «la conformité avec la culture d'entreprise». Fin juin, le géant de la grande consommation Unilever, l'un de ses principaux clients, a dévoilé auprès de Business Insider les résultats d'un an d'expérimentation de la solution HireVue. De juillet 2016 à juin 2017, 250. 000 candidats, de 69 pays différents, ont eu droit à cette même solution en phase de présélection. Ils étaient notés de 1 à 5, en fonction de leur prestation. Le grand groupe salue une augmentation «significative du nombre de candidats non-blancs», ainsi qu'une diversification de l'origine sociale des candidats. Unilever assure égalementavoir constaté le respect de la parité - ce qui était déjà le cas avant la mise à profit de cette solution de recrutement. Surtout, le temps moyen passé par les recruteurs à examiner les demandes a diminué de 75%. «Nous sommes également parvenus à réduire la durée du processus de recrutement d'un groupe hôtelier international de six semaines à cinq jours», ajoute Loren Larsen. Un biais peut en chasser un autre À trop vouloir écarter certains biais, n'y a-t-il pas de risque d'en intégrer de nouveaux? «Le problème principal vient du fait que cette technologie repose sur des prérequis de l'entreprise ou de données issues d'entretiens passés pour trancher», explique Helen Poitevin. «À partir du moment où un biais existe, il sera destiné à se répéter. À terme, ce sera la diversité cognitive d'une entreprise, à savoir sa capacité à accueillir des candidats aux caractères différents, qui pourra être menacée. C'est pourquoi les résultats formulés par une intelligence artificielle ne doivent pas faire l'objet d'une confiance aveugle. » Si ces résultats méritent encore d'être recoupés avec d'autres éléments pour être pleinement pertinents, les solutions de recrutement nourries à l'intelligence artificielle peuvent comporter un aspect salvateur pour les grands groupes noyés sous les candidatures. «Ces logiciels sont loin d'être inintéressants pour de grandes entreprises abreuvées de milliers de CV», tempère Helen Poitevin. «À condition que leur utilisation reste limitée aux phases de présélection. » L'analyste estime que ces solutions seront appelées à prendre une place grandissante dans le processus du recrutement, nécessitant une meilleure préparation des candidats. Tout comme l'on pouvait peaufiner son CV, améliorer sa photo ou se préparer à des tests de graphologie, il faudra probablement un jour envisager de se former pour mieux amadouer les algorithmes. Elsa Trujillo Elsa Trujillo Auteur - Sa biographie 72 abonnés Ses derniers articles «Meltdown» et «Spectre» du PDG d'Intel Sur le même sujet Thématique : EasyRecrue Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 20 commentaires LynD Formidable! Désormais une entreprise pourra s'assurer d'avoir des clones dociles. Et devra continuer à chasser les têtes dans les entreprises concurrentes qui auront eu l'intelligence "naturelle" de recruter sans obéir à un algorithme. Pour rappel, la tentative d'intelligence artificielle de Google pour participer à un forum en ligne avait conduit l'algorithme à tenir des propos homophobes, antisemites et misogynes. Tout un programme. . Le 02/01/2018 à 15:09 Alerter Répondre Laurent Houtang "Supprimer les biais humains". . . Les petits génies travaillent à notre propre asservissement aux machines. On appelle cela le progrès. Le 02/01/2018 à 12:11 Alerter Répondre Valsuzon Le clonage sans l'AI Il y a bien longtemps qu'il existe . Il suffit de regarder . . . . . Je vais me remettre aux algorithmes. . . . sait - on jamais. Le 25/09/2017 à 21:56 Alerter Répondre luke C'est tout simplement horrible. Heureusement, cela n'arrivera sans doute pas. En revanche un logiciel pour détecter qui ment pendant une négociation. . . . Le 21/09/2017 à 18:19 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre kassleb Quel intérêt? Il y a tant de type de mensonges et de cause différentes? Et puis, certains sont persuadés de ce qu'ils pensent. . . et ce qui peut être faux pour vous, sera une vérité pour eux! Le 06/10/2017 à 02:42 Alerter Répondre Mr Spoke Qu'est-ce que l'on peut raconter comme bêtises à notre époque. L'intelligence artificielle devrait d'abord s'attaquer à des problèmes informatiques irrésolus, tels la simple gestion des accents diacritiques qui est toujours défaillantes (qui n'a vu de Le 21/09/2017 à 13:12 Alerter Répondre 2703466 (profil non modéré) J'y croirai que si ce candidat désigné n'est pas Mélenchon! ! ! Le 21/09/2017 à 13:10 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre positif23 Excellent Le 21/09/2017 à 16:00 Alerter Répondre Alain PRIVAT L'intelligence artificielle est , dans ce domaine, un miroir aux alouettes, car effectivement soumis aux biais de ceux qui auront bâti le logiciel. Cela ne remplacera jamais le cocktail unique "logique-intuition" d'un bon recruteur! Le 21/09/2017 à 10:34 Alerter Répondre Rock Man Bof. Moi je préfère les préjugés et éliminer direct une frange de la population. Le 21/09/2017 à 06:14 Alerter Répondre positif23 Sic «La teneur du discours, à savoir la diversité lexicale et le registre de langue; la prosodie, soit l'intensité et le rythme des propos; et enfin, le comportement global, qui intègre l'énergie perceptible du candidat, ainsi que ses expressions faciales» Ceux qui ont écrit ce genre de stupidités se sont-ils relus ? Ca relève du fantasme ou plutôt d'idéologies qui semblaient avoir été abandonnées. Le 20/09/2017 à 23:18 Alerter Répondre Angkor Vat Un jour ou l'autre la vie se révèle et les algorithmes n'ont aucun sens. Le 20/09/2017 à 22:44 Alerter Répondre Laurent Houtang "Réduire les biais humains", charmant programme ! Le 20/09/2017 à 20:29 Alerter Répondre poquito poquito Intelligence de l'ordre, et intélligence du désordre. Trés interessant. Le 20/09/2017 à 20:04 Alerter Répondre ChrisKarin Encore un moyen de déresponsabiliser les managers en entreprise. Le 20/09/2017 à 19:29 Alerter Répondre Navroche Tout système de valeur repose sur des préjugés. Veut on l'abolition de tout système de valeurs? Pour un esclavage généralisé et politiquement correct? Le 20/09/2017 à 19:28 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre positif23 Eh oui , très juste Le 20/09/2017 à 23:11 Alerter Répondre Navroche Vous avez dit "genre"? Cette notion n'a jamais eu aucun fondement. Le 20/09/2017 à 19:12 Alerter Répondre RENE PIERRE SAMARY Un recrutement sans préjugés, c'est la fin de la discrimination positive, surtout en politique. Le 20/09/2017 à 19:07 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Bertomeu Jean-Luc Il me semble pourtant avoir lu qu'un programme d'intelligence artificielle était devenu raciste et misogyne en se basant sur le WEB Le 23/09/2017 à 06:40 Alerter Répondre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Testez vos connaissances ! 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"La créativité est le moteur de notre prospérité, pas seulement à Montréal mais dans l'ensemble du Canada", a déclaré Justin Trudeau devant les étudiants de l'université McGill. "Le domaine de l'intelligence artificielle n'en est qu'à ses débuts", a estimé le Premier ministre, mais la création du deuxième laboratoire de recherche en intelligence artificielle hors des Etats-Unis est "un vote de confiance pour le Canada". En 2015, Facebook avait annoncé l'ouverture à Paris d'un même centre de recherche en IA. C'est Joëlle Pineau, une spécialiste de ces domaines de recherches à l'université McGill, qui va diriger le centre de recherche. "J'espère que plus d'étudiants resteront à Montréal pour s'impliquer dans la recherche en IA" après leurs études, a déclaré Joëlle Pineau. Les chercheurs travailleront sur des méthodes d'apprentissage des machines ("reinforcement learning") et développeront des systèmes de communication permettant aux ordinateurs d'interagir avec les humains "de manière naturelle et facilement compréhensible", selon un communiqué. En plus de ce laboratoire de recherche, Facebook a également prévu d'investir "sept millions de dollars dans la communauté montréalaise de l'IA" en nouant des partenariats avec des centres de recherche locaux. La ville de Montréal, comme Toronto et Vancouver, est prisée par les sociétés de haute technologie spécialisées dans les effets spéciaux ou les jeux vidéo. "Le nouveau laboratoire (. . . ) montrera que le Canada est un leader dans l'économie de l'avenir et un joueur influent du domaine de l'intelligence artificielle dans le monde", a souligné Justin Trudeau. Plus tôt cette année, le gouvernement canadien avait financé un centre de recherche à Toronto (Ontario) à hauteur de 40 millions de dollars canadiens. Au total, le budget prévoit d'investir 125 millions de dollars sur cinq ans pour encourager la recherche en intelligence artificielle à Montréal, Toronto et Edmonton. Le Figaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Testez vos connaissances ! 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En devinant l’orientation sexuelle grâce à un logiciel analysant de simples photos du visage, des chercheurs de Stanford ont mis le feu aux poudres. Dans un monde qui attacherait à l’orientation sexuelle des individus la place qu’elle mérite c’est-à-dire aucune- une telle étude serait inconcevable. Nous ne sommes pas dans un monde parfait. Deux chercheurs de Stanford viennent d’en faire la démonstration en publiant dans le Journal of personality and social psychology les résultats de sept expériences démontrant que «les réseaux neuronaux profonds (deep learning, NDLR) peuvent détecter l’orientation sexuelle à partir des visages». Oh bien sûr les résultats sont loin d’être infaillibles, quoique meilleurs que des évaluateurs humains, mais le fait qu’une telle recherche ait été possible esquisse les potentialités du deep learning, ce système permettant à un ordinateur d’apprendre et d’améliorer ses performances. 35 000 photos analysées Les deux chercheurs affirment avoir voulu démontrer que: «La digitalisation croissante de nos vies et les progrès rapides de l’intelligence artificielle continuent d’éroder la confidentialité de l’orientation sexuelle et d’autres traits intimes». Ils ont donc utilisé plus de 35 000 photos issues du profil de 14 776 personnes inscrites sur un site de rencontre pour nourrir l’algorithme de reconnaissance faciale des traits féminins et masculins. L’hypothèse «d’atypie de genre», à la base de l’algorithme, étant que les gays ont plus souvent des traits féminins que les hétérosexuels alors que les lesbiennes ont plus souvent des traits masculins que les hétérosexuelles. Le visage féminin est moins prédictif Soumis à une paire de photos de visages avec un hétérosexuel et un gay, l’algorithme s’est avéré capable de classer correctement l’orientation sexuelle dans 81% des cas (il se trompait une fois sur cinq). Un expérimentateur humain y parvenait dans 61% des cas, soit un peu mieux qu’un choix au hasard. Les performances étaient moins bonnes pour les deux avec une paire de photos de visages d’une hétérosexuelle et d’une lesbienne: 71% d’exactitude pour l’algorithme, 54% pour l’humain. Wang et Kosinski nuancent toutefois ces résultats: «Le fait que les visages de gays et de lesbiennes soient, en moyenne de genre atypique, ne signifie pas que tous les gays aient un visage plus féminin que les hétérosexuels, ou qu’il n’y ait pas de gays avec des caractéristiques faciales extrêmement masculines (et inversement pour les lesbiennes)» . Les justifications de Wang et Kosinski Ce n’est pas la première fois que l’hypothèse biologique de l’homosexualité est à la base de travaux de recherche sur la morphologie du visage. Elle postule que l’orientation sexuelle serait en partie définie par des différences d’imprégnations hormonales pendant la vie intra-utérine. Attaqué par des associations LGBT après la publication de cette étude d’intelligence artificielle, le Pr Michal Kosinski a souligné au quotidien anglais The Guardian que l’étude venait appuyer la théorie biologique souvent défendue par les milieux LGBT. Il a aussi expliqué avoir utilisé des outils de reconnaissance faciale déjà existants pour démontrer la réalité du danger soulevé par son travail, et s’est refusé à rendre publique l’algorithme utilisé. L’étude de Wang et Kosinski montre au passage qu’un humain est incapable de déterminer l’orientation sexuelle d’un autre humain à partir de simples photos. Mais une question reste sans réponse: pourquoi vouloir apprendre à un ordinateur à le faire? La rédaction vous conseille Damien Mascret Damien Mascret ] Journaliste - Sa biographie 22 abonnés Ses derniers articles En savoir plus Prostate et sexualité Prostate et sexualité Qu’est-ce que c’est ? La prostate est une glande génitale masculine, de la taille d’une châtaigne, située à l’endroit où l’urètre sort de la vessie. Toutes les fiches santé Sur le même sujet rigueur Don du sang par les homosexuels : l’abstinence est toujours de rigueur homosexuels été refusé Thématique : Homosexualité Suivre Sexualité idées reçues sur la pilule savoir ? Plus d'actualités Sexualité Réagir à cet article 92 commentaires gerard Manhenvy mais c'est quoi ce probléme qu'on certain avec l'homosexualité ? on en finira jamais avec ces idioties ? l'évolution de l'être humain est bloquée ? ? ? Le 10/10/2017 à 21:29 Alerter Répondre yvonne pastiche Flavinius Philippot Le 22/09/2017 à 15:03 Alerter Répondre Louis Martin De nombreux pays théocratiques, qu'il est inconvenant de nommer, vont certainement vouloir acheter et utiliser ce logiciel, afin de se protéger de l'impureté. Le 14/09/2017 à 07:57 Alerter Répondre Mr Spoke Les subsides des chercheurs anglosaxons étant indexés sur le nombre de publications, il n'est pas interdit d'écrire des aneries pourvues qu'elles souent publiées. . . quand au progrès de l'intelligence artificielle, il serait bon de rappeler qu'elle aura bientôt 70 ans (1950) et qu'on n'a rien vu de bien utile jusque là Le 13/09/2017 à 16:09 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Vicious Le 13/09/2017 à 17:13 Alerter Répondre Bruno Lefevre 1 Oui. Les Nazis avaient aussi des référentiels images pour déterminer qui était juif et qui ne l'étaient pas. Doit-on se réjouir de ce type d'analyses ? Le 13/09/2017 à 15:13 Alerter Répondre eaglecore N'importe quoi cette étude. On ne nait pas homo, on le devient. Le 13/09/2017 à 10:51 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Flavinius Comment expliquer les très nombreux témoignages qui disent le contraire. Des personnes qui racontent que des l'enfance ils ont eu plus d'attirance pour leur propre sexe que pour l'autre? Le 13/09/2017 à 18:00 Alerter Répondre yvonne pastiche On naît homo, on ne le devient pas. Le 13/09/2017 à 17:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar e g. pas si évident ! en tout cas je pari que si vous en faite la promotion et donc si cela devient une norme un nombre plus important sera tenté d'y gouter. . . Le 23/09/2017 à 10:04 Alerter Répondre resolu La physiognomonie s'informatise . . . rien d'étonnant. Un pas de plus vers big brother. Le 13/09/2017 à 10:24 Alerter Répondre OHD Conclusion du journaliste entièrement eronnee. Il dit sue les humains sont incapables de reconnaître hétéro d'un homo alors que le taux de réussite est de 61% ce qui a mon avis est significatif . Je parie que si on prenait un hétéro du marais le résultat serait meilleur. Pour les femmes je suis d'accord c'est beaucoup plus difficile . . Le 13/09/2017 à 08:36 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Le mauricien 61% de réussite ne veut rien dire si on ne compare pas ce résultat au pourcentage de réussite dans le cas d'un choix au hasard. Dire que 61% de réussite est significatif est donc erroné dans l'état. Le 13/09/2017 à 10:31 Alerter Répondre Klaus002 C'est ballot - on y arrive très bien sans l'ordinateur, suffit de savoir regarder et de laisser parler son instinct si on a un peu l'expérience de la société . . . Le 13/09/2017 à 05:01 Alerter Répondre Alcide Sulfurik Mince ! Bientot ils vont nous pondre un logiciel capable de déceler les noirs, les blancs et les asiatiques sur une simple photo. Ahurissant ! Le 12/09/2017 à 21:52 Alerter Répondre hibiscus soleil La majorité des gens aiment tellement les écrans qu'ils sont prêts à tout pour vivre dans le numérique, y compris dans l'ambiance la plus hideuse Le 12/09/2017 à 21:41 Alerter Répondre BEL- AMI avec le rechauffement climatique , bientot on ne se posera plus la question ; pour personne ! nous serons les futurs dinosaures ;;;si les virus sortis des glaces ne nous ont pas tué avant. Le 12/09/2017 à 20:51 Alerter Répondre Vicious L'histoire se répète sans arrêt, la classe supérieur à toujours était au pouvoir, mais tôt au tard, il arrive toujours un moment ou elle perd, comme l'empire romain. . . Elle est alors renversée par la classe moyenne qui enrôle à ses côtés la classe inférieure en lui faisant croire qu'elle lutte pour la liberté et la justice. Sitôt qu'elle a atteint son objectif, la classe moyenne rejette la classe inférieure dans son ancienne servitude et devient elle-même supérieure. Des trois groupes, seul le groupe inférieure réussit jamais, même temporairement, à atteindre son but. Ce serait une exagération de dire qu'à travers l'histoire il n'y a eu aucun progrès matériel. Même aujourd'hui, dans une période de déclin, l'être humain moyen jouit de conditionsde vie meilleures que celles d'il y a quelques siècles. Mais aucune augmentation de richesse, aucun adoucissement des moeurs, aucune réforme ou révolution n'a jamais rapproché l'égalité humaine. Vers la fin du XIX siècle, de nombreux observateurs se rendirent compte de la répétition constante de ce modèle de société. Et par une stratégie consciente, cette classe supérieure serait capable de maintenir sa position, grâce à BigBrother, une machine qui est dénué d'émotions, d'amour, qui ne capte pas l'ironie, une machine infaillible et tout-puissant. Une machine qui veut avoir plus de données pour toujours plus controler la population. BigBrother ~ Le 12/09/2017 à 20:50 Alerter Répondre Romains85 Que quelqu'un veuille détecter le comportement des gens par l'informatique , et je me dirais : "Il veut jouer à la roulette russe avec deux balles dans un six-coups , et il se dit qu'il a 66% de gagner . . . " Pas mal comme chiffre , hein ? Le 12/09/2017 à 20:33 Alerter Répondre Marc Arthur C'est plus complique, comme d'habitude. Il est possible de reconnaitre une personne ayant des TENDANCES homos c'est-a-dire une attirance pour les personnes du meme sexe, mais aucun ordinateur ne pourra dire quelle est sa pratique sexuelle (qui peut etre hetero parce que la personne ne s'assume pas, par example, ou qu'elle est bisexuelle). Bref, il faut donner une definition des le depart, ce q Le 12/09/2017 à 20:16 Alerter Répondre Lamouche Ducoche La pensée droit-de-l'hommiste produit des tabous beaucoup plus toxiques. Le 12/09/2017 à 20:13 Alerter Répondre Bernard LAMIRAL Autant dire que, quand ce logiciel sera à la portée de tous et en vente libre - voire gratuit - je n'ose imaginer l'attitude des recruteurs face aux candidats. Le 12/09/2017 à 19:57 Alerter Répondre Tann Une étude bidon pour se faire mousser. Il suffit d'un biais dans la constitution du panel (par ex, si on prend les photos d'un site de rencontre, on n'est pas représentatif de la population). Il ne faut jamais oublier que les chercheurs américains sont d'abord des chercheurs de budget. Rien de mieux qu'un sujet brûlant pour se donner de la notoriété. Le 12/09/2017 à 19:37 Alerter Répondre Champilou Tout ça, on le savait déjà, même seulement à l'écoute. Bien avant l'invention des logiciels et de leurs écrans. Le 12/09/2017 à 19:12 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Arena14 et à la simple vue de la photo de profil on peut se rendre deviner que certains n'ont pas inventé le fil à couper le beurre. Le 13/09/2017 à 09:47 Alerter Répondre DUVAL MARINE The Trueman show ! Le 12/09/2017 à 19:06 Alerter Répondre SUIVEZ L’ACTUALITÉ SANTÉ PAR MAIL Je m'inscris Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique destiné à nous permettre de gérer votre compte. Sauf avis contraire de votre part, vos coordonnées pourront être conservées par Société du Figaro et utilisées à des fins de prospection commerciale. Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition que vous pouvez exercer en nous écrivant à serviceclientweb@lefigaro. fr. RETROUVEZ NOUS SUR Couverture du dernier numéro Figaro Santé En kiosque Le Figaro Santé TOUS LES NUMÉROS Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence artificielle Elon Musk et Mark Zuckerberg s'opposent sur l'intelligence artificielle Le patron de Facebook pense que les propos d'Elon Musk ralentissent le progrès. Drew Angerer/AFP Elon Musk a demandé aux autorités de réguler l'intelligence artificielle, craignant de la voir prendre le contrôle sur l'homme. Mark Zuckerberg juge ces déclarations «irresponsables». Une guerre de titans se profile dans la Silicon Valley. En réunion avec une association des gouverneurs américains, Elon Musk réclamait il y a quelques jours des textes de loi visant à réguler l'intelligence artificielle. Pour le fondateur de Tesla, cette technologie représente le «plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée». Dans une session de questions en direct sur Facebook Live, Mark Zuckerberg a critiqué ces déclarations alarmistes. «Les personnes qui imaginent des scénarios catastrophes, je ne les comprends pas. C'est très négatif et irresponsable», a-t-il estimé. «Je pense que l'on peut créer des choses pour rendre le monde meilleur», a ajouté Mark Zuckerberg, en citant des exemples comme la réduction des accidents de la route grâce aux voitures autonomes. Il a rappelé que si toute technologie pouvait être utilisée pour faire du bien comme du mal, il n'était pas d'accord avec les personnes souhaitant «faire ralentir le progrès». Mark Zuckerberg, à qui l'on prête des ambitions personnelles pour les élections américaines de 2020, a également precisé que l'intelligence artificielle pourrait avoir son rôle à jouer dans la construction d'une future sécurité sociale américaine. Le milliardaire, actuellement en tournée dans différents États américains, imagine un modèle de santé intelligent fournissant de meilleurs diagnostics et de meilleurs traitements. Elon Musk a répondu mardi aux propos de Mark Zuckerberg. «J'ai discuté avec Mark de tout ça. Sa compréhension du sujet est très limitée», a-t-il tranché sur Twitter. Il a par ailleurs promis de publier prochainement une vidéo pour mieux expliquer son opinion. I've talked to Mark about this. His understanding of the subject is limited. — Elon Musk (@elonmusk) July 25, 2017 Le cauchemar d'Elon Musk Elon Musk exprime régulièrement ses doutes sur l'intelligence artificielle. Parfois avec quelques contradictions. Si certaines déclarations de l'inventeur laissent imaginer un futur apocalyptique où les robots prendraient le contrôle du monde, ses produits font pourtant partis de ceux les plus sophistiqués en termes d'intelligence artificielle. Le système Autopilot des véhicules Tesla permet déjà aux propriétaires de véhicules de la marque d'activer un pilotage automatique. Elon Musk ne souhaite pas interdire formellement l'intelligence artificielle, mais veut lui imposer des limites. En janvier 2015, lui et d'autres chercheurs, comme Stephen Hawking, avaient co-signé une lettre alertant sur ces risques. La même année, le milliardaire a créé une nouvelle entreprise baptisée OpenAI, permettant la collaboration entre différentes sociétés pour permettre une recherche mieux coordonnée, et empêcher certains grands groupes de tout décider d'eux-mêmes. Des grands noms comme Microsoft, Amazon ou NVidia ont adhéré au projet. Elon Musk n'est pas le seul à s'en préoccuper. En septembre 2016, Facebook s'est allié avec Google, Microsoft, Amazon et IBM pour un «partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société». Les cinq géants du web souhaitent définir ensemble les bonnes pratiques en matière d'éthique. Malgré ces efforts, Elon Musk s'inquiète de voir l'être humain détrôné par sa création. «Je n'arrête pas de sonner l'alarme mais jusqu'à ce que les gens voient vraiment des robots tuer des personnes, ils ne sauront comment réagir, tellement ça leur paraît irréel», avait-il assuré devant les gouverneurs américains. Le patron de SpaceX a même déclaré que son projet de coloniser Mars pourrait être un de «plan de secours» si son scénario catastrophe venait à se réaliser. La rédaction vous conseille Mars Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Nicolas Lellouche Nicolas Lellouche Auteur - Sa biographie 5 abonnés Ses derniers articles ses clients ? Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence Artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 15 commentaires Waswak L'intelligence artificielle c'est a court terme le chomage d'ultra-masse sans création d'emploi. Le 12/09/2017 à 10:42 Alerter Répondre Antoniette Sur certains ça ne devrait pas être très difficile . Le 21/08/2017 à 12:50 Alerter Répondre JP Rafler on parle dintelligence artificielle quand l intelligence reelle est morte, helas on en est la Le 26/07/2017 à 22:35 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Etblablabla L'intelligence réelle est morte. . . Parlez pour vous! Le 31/07/2017 à 19:45 Alerter Répondre Recherche Zuckerberg: "Je pense que l'on peut créer des choses pour rendre le monde meilleur” Bien, il commence quand ? Ou peut-être veut-il parler de son machin broyeur de vie privée ? Le 26/07/2017 à 18:09 Alerter Répondre S TONGA Les systèmes d'armes létaux autonomes (SALA) sont en cours d'élaboration. De super-ordinateurs capables de connaître les opinions politiques et les activités dans le monde réel à partir du Big Data (Skynet). Vous coupler les deux sous l'impulsion d'un sociopathe à la Maison Blanche et vous obtenez le scénario de Terminator à la seconde où la 'singularité' se produit : c'est-à-dire où le moment l'IA prend conscience de son existence propre. Avez-vous remarquez à quel point les auteurs de SF ont su se montrer visionnaire? Le 26/07/2017 à 17:44 Alerter Répondre Jolly_Roger Mark Zuckerberg, l'inventeur de FaceBook, celui qui nie toute intrusion dans la vie privée, et qui obstrue sa webcam avec un carton sur ses pc portables (véridique). . . Pas besoin de ses conseils. Le 26/07/2017 à 16:40 Alerter Répondre rarthorne Pas étonnant de la part du transhumaniste facebookien Le 26/07/2017 à 16:29 Alerter Répondre jeancharles2 Peut importe les IA seront un jour très dangereuses pour les hommes ! ! Faut arrêter avec l'appel au progrès Bla Bla. Qu'on apprennent déjà à être intelligents nous même avant de donner à un ordinateur la possibilité de prendre le contrôle sur presque tout. Tout est connecté tout le sera plus tard et on paiera le prix. Le 26/07/2017 à 16:12 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Luc Archambault 2 Ce n'est pas l'IA qui est dangereuse, c'est ce que l'homme peut en faire. Quand au fait d'apprendre à être intelligent. . . Si celà avait été le cas nous n'aurions pas inventé l'épée. En fait crier au loup n'empêchera rien, certains peuvent vouloir l'empêcher, retarder, si on est réaliste on sait très bien que d'autres n'auront pas ces préoccupations/remords. . . Le 26/07/2017 à 20:41 Alerter Répondre Aeneas Les IA n'ont aucune conscience propre. Ce qui est dangereux aujourd'hui n'est donc pas l'émancipation d'une IA, mais la matérialisation à travers l'IA de réflexions humaines hostiles à l'Homme. Or ces pensées existent, notamment dans l'écologie politique où l'Homme est présenté comme néfaste à son environnement. Le 26/07/2017 à 16:56 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar araucaria luxurians Vous semblez parfaitement maitriser le sujet. Il ne vous reste plus qu'à expliquer à Stephen Hawking, Bill Gates et Elon Musk qu'ils n'ont rien compris. . . Renseignez vous sur la singularité, un bon début. Le 24/10/2017 à 12:40 Alerter Répondre Eldoora Quel hypocrite, il s'enrichit sur cette technologie et en même temps voudrait interdire tous progrès. . . peut-être pour être le seul à en profiter? ? Le 26/07/2017 à 15:26 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Etblablabla Vous n'avez pas bien lu l'article. Musk souhaite limiter l'IA. En gros, la spécialiser dans ses tâches et la cloisonner, là où votre cerveau est naturellement multitâche et capable d'associations. . . Musk est sans doute moins irresponsable à ce niveau que Zuckerberg. Néanmoins, sa foi indéfectible dans l'intelligence humaine a ses limites également, car si nous laissons faire, ce savoir humain vise à "nous rendre comme maîtres et possesseurs de la nature" (Descartes). . . D'où la volonté de Musk de creuser des tunnels partout, bétonner, bétonner pour arriver dans un monde peut être sans AI, mais qui ressemblerait bien à ces villes-ruches infinies des classiques de sciences fiction, et ou nous serions physiquement reliés à des machines pour les contrôler, et devenir des êtres humains augmentés. . . Bof comme projet. . . Le 31/07/2017 à 19:57 Alerter Répondre rarthorne Au vu de la vision des gafta sur l homme on comprend que Zuckerberg soit outré. C'est sa vision a lui qui est dangereuse. . . . sous couvert d humanisme bien sur. Changer l homme pour son bien. . . . Le 26/07/2017 à 16:34 Alerter Répondre Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Testez vos connaissances ! 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JUSTIN SULLIVAN/AFP La prochaine version du casque de réalité augmentée de Microsoft sera dotée de deux microprocesseurs, afin d'analyser les données plus rapidement et en économisant de l'énergie. Plus puissant et plus intelligent. Microsoft a présenté la semaine dernière la nouvelle version de l'HoloLens, son casque de réalité augmentée. Ce dernier sera doté d'un second processeur, dédié entièrement à faire fonctionner des programmes d'intelligences artificielles. Sa date de sortie est prévue pour 2019. Microsoft a présenté l'HoloLens pour la première fois en 2015. Ces lunettes de réalité augmentée permettent d'afficher des hologrammes devant les yeux de ses utilisateurs. Elles sont pour le moment dédiées au milieu professionnel. Le casque reconnaît certains gestes de la main, analyse l'architecture de la pièce et s'y adapte. Il n'est pas nécessaire de le brancher à un ordinateur. L'HoloLens est équipé d'un processeur capable d'analyser les données envoyées par les différents capteurs de l'appareil. Il est vendu à partir de 3299 euros. Une puce imaginée par Microsoft La prochaine version de l'HoloLens sera dotée d'un processeur supplémentaire. Les programmes d'intelligence artificielle sont généralement exploités grâce à des services de cloud: les données sont stockées et analysées sur des serveurs à distance, puis renvoyées vers l'appareil. En équipant son casque d'un deuxième processeur, Microsoft espère que ce processus sera moins gourmand en énergie, et plus rapide. L'HoloLens pourrait reconnaître une image ou comprendre le discours d'une personne en quelques secondes. Cette méthode garantit également plus de sécurité et de confidentialité de la vie privée, les données de l'utilisateur étant stockées directement dans l'appareil. La puce qui équipera l'HoloLens a été entièrement imaginée par Microsoft. Le groupe informatique suit les traces de Google ou Qualcomm, qui ont déjà fabriqué des microprocesseurs dédiés à des fonctions d'intelligence artificielle. Apple pourrait aussi en équiper son prochain iPhone. L'intelligence artificielle équipe de nombreux objets connectés. Sur des smartphones ou des enceintes intelligentes, des assistants vocaux peuvent répondre aux questions des utilisateurs et effectuer des services sommaires. C'est le cas de Siri, du Google Assistant, de Cortana ou d'Alexa, le logiciel qui équipe l'enceinte Amazon Echo. Néanmoins, l'intelligence artificielle peut aussi avoir des fonctionnalités plus discrètes: elle peut par exemple aider un smartphone à préserver sa batterie plus longtemps. La rédaction vous conseille de suite Les cours des valeurs sur Figaro Bourse MICROSOFT 88,19$ +1,24% Alastair Talbot Alastair Talbot ] Journaliste - Sa biographie 1 abonné Ses derniers articles Sur le même sujet performance des ordinateurs Une faille de sécurité dans des processeurs Intel menace la performance des ordinateurs Thématique : MICROSOFT Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Testez vos connaissances ! 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Marc Rameaux analyse la dérégulation transhumaniste qui nous guette. Marc Rameaux est Directeur de projet dans une grande entreprise industrielle. Il est l'auteur de Portrait de l'homme moderne. Vous pouvez également retrouver ses chroniques sur son blog: Le troisième homme «L'Intelligence artificielle constitue un risque majeur pour la civilisation». Ainsi s'exprimait Elon Musk samedi dernier, lors du séminaire d'été de l'US National Governors Association à Rhode Island. Le patron de Tesla en appelle à la mise en place urgente d'une régulation sur les technologies d'IA, craignant qu'elles ne dépassent l'homme dans tous les domaines et déstabilisent gravement la société. L'avertissement de Musk peut faire sourire à deux titres. En premier lieu, ne fait-il pas partie des NATU, acronyme complémentaire des GAFA, qui agrège Netflix, Airbnb, Tesla et Uber? Or, les NATU sont une surenchère dans la voracité des champions technologiques, faisant passer les GAFA pour des enfants de chœur. Les GAFA ont été capables de piétiner la propriété intellectuelle par des projets de numérisation massive, de violer la confidentialité de nos données personnelles et de les commercialiser auprès de tiers inconnus, enfin de s'affranchir de toute loi fiscale ou régulatrice. Les NATU franchissent un cran supplémentaire dans la dérégulation dévastatrice, par une précarisation croissante de leurs salariés, des pratiques commerciales relevant du dumping ou de la spéculation immobilière, des clauses d'utilisation de leurs produits ne protégeant plus leurs clients ou pouvant être modifiées sans leur avis. Les déclarations fracassantes de Musk (il n'en est pas à sa première concernant l'IA) semblent plus relever de la publicité en faveur de ses marques que de la préoccupation humaniste. La puissance et l'extra-territorialité des transactions du Web rendent leur contrôle quasi impossible. L'on peut donc s'amuser de voir l'un des piliers des NATU en appeler à davantage de régulation. L'autre point d'ironie est que les déclarations fracassantes de Musk - il n'en est pas à sa première concernant l'IA - semblent plus relever de la publicité en faveur de ses marques que de la préoccupation humaniste. La prise de contrôle de nos sociétés par les machines reste une préoccupation mineure comparée aux dangers de la surpopulation, de l'inégalité des revenus ou de la montée des fondamentalismes. Faut-il donc répondre à cet appel par un haussement d'épaules? Non, car au-delà de l'aspect effrayant et caricatural des NATU, comprendre la Valley et les leçons que nous devrions en tirer, c'est aussi comprendre un entrepreneur tel que Musk. S'il faut s'inquiéter d'une course à l'innovation qui prépare le terrain de la course à la dérégulation, l'argument du grand méchant loup à l'encontre des NATU et GAFA relève de l'infantilisme. La Valley regorge de ces personnalités paradoxales, que certains dénoncent comme de jeunes vampires prêts à tout pour être reconnus et que d'autres encensent comme des visionnaires animés de réels buts philanthropiques. Ce que l'on ne voit pas est que ces deux facettes sont également vraies, et qu'une personnalité comme Musk en est l'une des meilleures incarnations. Si les visions d'Elon Musk ont souvent paru souligner les extravagances de la Valley, elles se sont avérées profondes avec le temps et le patron de Tesla mérite en cela le respect. Ce qu'il souligne concernant l'IA ne fait pas exception: il détecte un danger d'autant plus critique qu'il est peu apparent. La menace de l'IA ne se trouve pas là où nous le pensons. La peur d'une machine qui gagne son autonomie est plus ancienne que l'IA Les dangers de l'IA ont été perçus bien à l'avance par l'imagination humaine, y compris avant même que l'IA n'existe concrètement. De HAL, l'ordinateur fou de 2001 l'odyssée de l'espace, à Ultron en passant par Terminator, l'idée d'une intelligence capable de comprendre, décider et agir au moins aussi bien qu'un être humain, pour s'émanciper de celui-ci jusqu'à décider de l'éliminer, a alimenté les meilleurs auteurs d'œuvres fantastiques. C'est un auteur français qui a perçu le plus en avance ces questions. En plein XIXème siècle, Villiers de L'Isle-Adam écrivait «L'Ève future», imaginant une Andréide créée par Edison, pour se substituer à la femme aimée d'un jeune lord Anglais. L'auteur français anticipe ces sordides poupées d'amour que la technologie met à présent sur le marché dans des versions de plus en plus perfectionnées et pousse le génie jusqu'à mettre en scène un véritable test de Turing que son andréide réussit, des décennies avant que le logicien anglais n'en définisse le protocole. Le thème du cyborg tueur ou trompeur apparut presque aussi rapidement que la fabrication des premiers automates. Parfois le rapport est inversé, l'être artificiel nous renvoyant à notre inhumanité et notre indifférence postmoderne, tels les répliquants de Blade Runner ou le petit garçon robot aimant désespérément sa maman de chair et de sang dans l'AI de Spielberg: dans ce cas, les êtres fabriqués se révèlent plus empathiques qu'une humanité dévastée par la poursuite de ses buts égoïstes. Une intelligence artificielle est finalisée dans un certain but, dont elle optimisera l'atteinte avec une efficacité supérieure à la nôtre. Si la machine est dotée d'autonomie, elle peut arriver à la conclusion que le peu de fiabilité des humains est un obstacle au but pour lequel elle est programmée. L'humain devra alors être éliminé comme une scorie gênante, au mieux toléré en exigeant de lui une adaptabilité croissante aux besoins du processus. Le concepteur humain prévoit bien sûr un bouton de mise à l'arrêt. Mais le problème advient lorsque nos machines pensantes acquièrent une autonomie telle que l'idée leur vient de supprimer le bouton… La notion de robot tueur ne relève pas de la prospective lointaine, elle est déjà une réalité. La notion de robot tueur ne relève pas de la prospective lointaine, elle est déjà une réalité. Les interventions militaires de drones, ont déjà fait des centaines de victimes civiles. En avril 2015, deux otages d'Al-Qaïda membres d'une ONG furent tués par un drone à la frontière pakistano-afghane, obligeant Barack Obama à une reconnaissance publique de l'erreur et à une indemnisation des familles des victimes. Dans le développement des voitures autonomes, des questions éthiques se posent si dans une situation très critique, la voiture robot n'a plus le choix qu'entre de mauvaises solutions mettant la vie humaine en danger. Il devra alors prendre la décision de savoir qui sera sacrifié, de la vieille dame qui traverse, de l'enfant se trouvant de l'autre côté du passage piéton, de l'homme qui conduit la voiture adjacente, ou de son propre passager humain. La nécessité d'une régulation du comportement des robots apparut presque aussi vite que son invention: les trois lois d'Asimov sont devenues une réalité plus que tangible avec les 23 principes d'Asilomar édictés en janvier 2017, soutenus par plus de 2000 signataires parmi les meilleurs scientifiques et industriels du domaine, dont Elon Musk et Stephen Hawking. Ces règles sont destinées à doter la recherche en IA d'un surmoi, un rappel des buts humains pour lesquels elle a été conçue initialement. L'étrange résonance entre IA en réseau et dérégulation économique Pourquoi Elon Musk perpétue-t-il donc cette inquiétude, quant à une technologie qui semble être en bonne voie de régulation? Parce qu'il a très bien perçu qu'au-delà des intentions, nous pourrions perdre le contrôle des machines pensantes de la même façon et pour les mêmes raisons que nous perdons le contrôle des régulations économiques. Nous allons le voir, l'IA est en quelque sorte une extension surpuissante prolongeant le libéralisme économique, pouvant en amplifier les effets non contrôlés dans des proportions inconcevables. Pour comprendre ce nouveau danger, nous devons introduire une brève distinction technique. L'IA emploie des méthodes assez variées, pouvant se ramener cependant à deux grandes catégories: les approches «cognitivistes» et «connexionnistes». Les premières correspondent à la tentative naturelle de fabriquer une intelligence: elles modélisent le raisonnement, posent un univers de règles et d'inférences, déduisent et concluent avant d'agir. Elles «comprennent» les problèmes qu'elles abordent, dans la mesure où elles apprennent à les interpréter. Ces approches sont sans danger, car elles restent entièrement traçables: nous pouvons à tout moment détecter et comprendre pourquoi la machine a pris telle ou telle décision. Ces approches ont connu un certain succès au début de l'IA, mais se sont révélées insuffisantes face à certains problèmes complexes, notamment ceux visant à reconnaître des formes, à synthétiser des informations continues, à mimer au plus près le comportement humain. L'approche connexionniste emploie une tout autre notion, celle d'intelligence collective. Elle met en œuvre un très grand nombre de petites unités simples, souvent inspirées du vivant telles que les neurones, pourvues d'une faible intelligence individuelle, mais de capacités phénoménales lorsqu'elles agissent en réseau. L'unité élémentaire est une cellule répondant à des stimuli d'entrée par quelques réponses simples, qu'elle propage aux cellules environnantes. Le réseau connexionniste n'a aucune «compréhension» de la situation à laquelle il est confronté: il se contente de répondre à des stimuli par d'autres stimuli. L'approche connexionniste est l'intelligence de la fourmilière : chaque unité est rudimentaire, mais collectivement, elle atteint une capacité très supérieure. Des lois très simples régissent les connexions entre les cellules: lorsque deux d'entre elles sont excitées conjointement, leur liaison se renforce, dans le cas contraire, leur liaison s'affaiblit. Ce réseau de liaisons sait très mal répondre à ce qu'on lui demande d'apprendre au tout début. Mais rapidement, en lui montrant un très grand nombre d'exemples de réponses qu'il doit associer aux données qu'il reçoit, il se renforce constamment en pertinence et en précision, jusqu'à obtenir une efficacité sans égale. L'approche connexionniste est l'intelligence de la fourmilière: chaque unité est rudimentaire, mais collectivement, elle atteint une capacité très supérieure à la somme des capacités individuelles de ses membres. Les sciences cognitives expliquent encore mal comment un réseau de cellules simples obéissant à quelques lois de renforcement de leurs liaisons peut arriver à s'adapter et à résoudre les problèmes les plus complexes. Elles parlent de «qualités émergentes», «d'auto organisation», mais plus pour en constater l'efficacité que la prouver. Caractéristique gênante, les approches connexionnistes sont quasiment intraçables, contrairement aux approches cognitivistes. Il n'est plus possible d'expliquer simplement pourquoi le réseau a pris telle ou telle décision, le résultat étant noyé dans un jeu d'innombrables pondérations croisées dont on ne peut retrouver le fil. Une approche purement connexionniste est pour cette raison non admissible dans une voiture autonome. Des tentatives ont été faites de reconstituer le «raisonnement» du réseau, mais elles sont encore peu convaincantes. Le danger ne viendra pas d'un cyborg tueur, mais de millions de petites cellules intelligentes, agissant en réseau, s'auto-renforçant et évoluant en permanence jusqu'à la mutation. Cet élément technique acquis, nous pouvons comprendre que le danger ne viendra pas d'un cyborg tueur, mais de millions de petites cellules intelligentes, agissant en réseau, s'auto-renforçant et évoluant en permanence jusqu'à la mutation. La puissance de l'intelligence répartie est d'autant plus redoutable qu'elle est disséminée. Et la dissémination suprême consiste évidemment à être répartie partout sur le Web. Une interview de Musk et de Sam Altman, responsable de l'un des principaux incubateurs de la Valley, est plus qu'explicite: la question n'est pas celle du robot, qui n'est qu'un ensemble de capteurs et d'actionneurs, mais des algorithmes se trouvant sur le Web, selon les propres termes de Musk. L'IA redoutable est immatérielle: pas de manchette d'acier ou de rayon fatal comme le veulent les séries B de science-fiction, mais des millions de petits logiciels répartis, peu intelligents en eux-mêmes mais agissant en réseau de façon coordonnée, parvenant à une maîtrise collective stupéfiante mais non traçable et sans qu'une entité en particulier ne soit responsable. Quels pourraient être ces dangers d'une telle IA répartie? Nous savons déjà que des algorithmes complexes flairent nos moindres goûts et centres d'intérêt pour nous présenter des propositions alléchantes à chaque détour d'un site de commerce en ligne. L'anticipation de nos désirs par recoupement d'informations atteint parfois une précision si confondante qu'elle est inquiétante. Étendons cette compréhension fine à d'autres domaines. La tarification de tous les services auxquels nous souscrivons peut-être rendue totalement variable, ajustable en temps réel. Irréaliste? C'est pourtant le cas de nos billets de train, dont le prix varie très fortement en fonction du moment. La tarification variable possède une justification très rationnelle, celle d'optimiser les pics de charge d'utilisation du service, en incitant à se présenter aux heures creuses. Ceci conduisit Uber à demander des tarifs exorbitants lors des attentats de Londres, simplement parce que l'algorithme calculait que les taxis devenaient une denrée rare et que l'on pouvait profiter de ce nouvel ajustement de l'offre et de la demande… Les algorithmes n'avaient aucune éthique vis-à-vis de la détresse dans laquelle se trouvaient les passants, l'optimisation du mieux-disant étant leur seule logique. Si les services deviennent ainsi ajustables, changeant leurs tarifs sans prévenir et sans aucune notion d'engagement, pourquoi ne pas étendre de tels principes au droit du travail? Des algorithmes répartis mondialement compareraient en permanence les salaires, taux de disponibilité et productivité de chacun, et ajusteraient un contrat de travail instantané en permanence. La flexibilité parfaite, justifiée par le fait qu'ainsi chacun serait payé exactement à sa juste valeur, instantanément remplaçable si l'opportunité le permet. Nul souci dans cette belle optimisation, de la précarité qui interdirait tout projet personnel ni du long terme nécessaire au développement d'un être humain. L'on ne pourrait confier ainsi notre avenir à un tel système de calcul? Nous venons pourtant de vivre une affectation des bacheliers dans les universités selon un algorithme de tirage aléatoire, soumettant les destins personnels de milliers d'étudiants au résultat arbitraire d'un algorithme. Celui-ci ne comportait pas d'IA, mais précisément imaginons son usage dans des cas touchant à nos études ou notre emploi: la décision est indétectable, non reconstituable, et sans responsable identifié car disséminée dans les interactions de milliers de modules coopératifs. Restera l'argument massue de considérer qu'il ne peut s'agir que de la décision la plus optimisée, donc ne souffrant aucune discussion. Le droit du travail étant attaqué, pourquoi ne pas élargir le champ au droit tout court? Impossible? Le cabinet d'avocats BakerHostetler emploie depuis 2016 Ross, une IA fondée sur une technologie d'IBM effectuant en quelques secondes l'équivalent de milliers d'heures de travail de recherche dans les textes par des avocats humains. Les cols blancs ne sont pas plus épargnés par les menaces que l'IA fait planer sur leur emploi, avec une ubérisation de la profession d'avocat désormais en marche. La logique du mieux disant qui est la seule loi des réseaux connexionnistes pourrait aboutir à des dérapages très dangereux dans le domaine du droit. Nos sociétés postmodernes ont de plus en plus tendance à relâcher l'universalité de la loi pour céder à son adaptation régionale voire à son complet morcellement selon les villes et quartiers. L'on voit ainsi régulièrement des élus nous expliquer que l'interdiction des femmes dans les cafés, l'observance d'interdits alimentaires religieux ou l'imposition de certaines relations hommes / femmes doit faire l'objet d'une adaptation au cas par cas. La logique d'intelligence répartie répond à la décentralisation complète de nos règles, autorisant toutes les compromissions locales à partir du moment où elles sont rentables. Les motivations de telles démissions sont connues: il s'agit d'une optimisation électorale, une suradaptation à la réalité locale de chaque quartier pour engranger le maximum de voix. Quelle tentation que celle d'un algorithme qui calculerait en permanence les adaptations de la loi en fonction des rapports de force locaux, assurant une paix fondée sur la flexibilité aux revendications des plus majoritaires localement et permettant une maximisation des chances électorales. La logique d'intelligence répartie répond à la décentralisation complète de nos règles, autorisant toutes les compromissions locales à partir du moment où elles sont rentables, économiquement comme électoralement. Il ne faut pas penser que le monde matériel serait épargné, parce que c'est par le seul biais de morceaux de logiciels que l'IA agit. L'internet des objets remplace la puissance de calcul centralisée dans un PC par des dizaines de petits objets communicants, plus spécialisés et moins puissants qu'un ordinateur, mais agissant de façon redoutablement coordonnée pour gérer notre maison. Étendus au-delà de notre domicile, nous serons environnés de milliers de tels petits objets, interagissant en permanence pour recréer des logiques de réseaux disséminés. Mais qui dit dissémination dit faille: une cyberattaque récente s'est attaquée à des milliers de caméras de surveillance, beaucoup plus difficiles à toutes contrôler et protéger, pour investir des sites internet mondialement fréquentés. L'étape ultime intervient lorsque la frontière entre le numérique et le vivant se met à céder. Elon Musk affirme que nous sommes déjà des cyborgs, les smartphones et autres objets connectés étant devenus des prothèses prolongeant l'usage de nos membres et de nos sens. Des connexions directes de l'influx nerveux vers nos smartphones sont envisagées, faisant des objets connectés des membres de notre corps à part entière. Enfin, des «nano-bots», robots microscopiques, pourraient être injectés dans notre flux sanguin. Individuellement capables d'opérations très limitées, leur organisation en réseau permettrait d'accomplir des tâches médicales de haute volée. Mais pour cette application de l'intelligence disséminée comme pour d'autres, que se passe-t-il si elle développe sa propre logique par auto-organisation, échappant à la nôtre? Le jour où la terre s'arrêta et la mémoire d'Athènes Le danger réel de l'IA et sa résonance troublante avec la dérégulation moderne apparaissent de manière frappante dans les deux versions du film de SF «Le jour où la terre s'arrêta», dans son ancienne version de 1951 et dans celle moderne de 2008. L'extraterrestre chargé de mettre en garde les terriens contre leur prochaine destruction est accompagné d'un robot garde du corps, Gort. Dans la version de 1951, Gort est représenté sous une forme humanoïde compacte et unie, capable de terrasser un adversaire par sa force mécanique ou un rayon émis par une fente oculaire. Il représente le fantasme du cyborg tueur, longtemps populaire, mais dont nous venons de comprendre qu'il n'est pas le vrai danger. Le Gort de la version de 2008, accompagnant Keanu Reeves, est capable de se dissocier en une multitude innombrable de petits insectes mécaniques, pouvant se reproduire, se déplaçant comme une nuée tueuse. La puissance collective de cet essaim est bien plus redoutable que celle du robot de 1951, car elle accomplit à elle seule la tâche de destruction de la terre. La nouvelle version du film a bien ressenti notre évolution postmoderne. Les menaces ne sont plus un adversaire identifiable et massif, comme l'étaient les totalitarismes classiques. Elles sont fluides, adaptables, se dispersant à tous vents si l'on cherche à les pilonner, se resserrant comme les anneaux d'un python dans une étreinte implacable dès que l'opportunité se présente. Les réactions des marchés financiers à la moindre velléité d'ouvrir d'autres politiques ont cette fluidité des systèmes disséminés et coordonnés en réseau. Telle est l'IA moderne, amplificateur inouï des dévoiements du libéralisme, car procédant du même principe de suradaptation aux plus petits équilibres locaux et de poursuite d'objectifs qui n'ont plus d'autre règle qu'eux-mêmes. Les humains déjà variables d'ajustement économiques deviendraient les animaux de compagnie des processus de l'IA, tolérés tant qu'ils n'introduisent pas trop d'impuretés dans l'optimisation d'ensemble, rayés d'un trait de crayon numérique plus implacable encore que celui des actionnaires s'ils s'opposent à la marche de l'optimalité. La parade à ces nuées ardentes? Il faut s'attacher à l'universalité de la loi, rester dans ce domaine irréductiblement athénien, refuser les compromissions de l'adaptation instinctive et opportuniste qui dissout les hommes et l'éthique. Le danger n'est pas technologique, il est dans le fait que ces intelligences non humaines nous renvoient à notre propre déshumanisation. La rédaction vous conseille de quelques privilégiés Marc Rameaux Sur le même sujet de production Mars Thématique : Elon Musk Suivre Vox Societe Lumières» Plus d'actualités Vox Societe Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 26 commentaires incrédule50 tout et n'importe quoi dans cet article. Exemple : un drone n'est pas un avion sans pilote. . . mais un avion où le pilote n'est pas dans l'avion. Les ordinateurs ne fonctionnent pas tous seuls, il faut bien des gens qui écrivent les programmes et les maintiennent. L'article devrait mettre en avant les avantages de la robotique ; exemple, si l'industrie automobile n'utilisait pas de robots, qui pourrait s'offrir une voiture (comme celles que nos robots fabriquent, pour 90% des tâches) ? Peut-être que l'auteur a la nostalgie du retour en arrière, où les gens roulaient en vélo et on ne se posait pas la question de savoir si les légumes étaient bio et les oeufs pulvérisés avec un produit toxique. Le 10/08/2017 à 17:41 Alerter Répondre Wallenstein Je vous en prie, ne m'en veuillez pas, je n'ai pas compris un mot de cet article. A-t-ilété écrit par un robot? L'intelligence atificielle a des progrès à faire. Autrement, le danger n'est pas dans les machines, il est dans les actes humains. Chercher l'exemple des bombes atomiques est intéressant. Il n'y a pas un microgramme d'intelligence dans une bombe atomique. Il y a la place d'une belle discussion dans l'affaire d'Hiroshima; mais Nagasaki, tout le monde le sait aujourd'hui, est une monstruosité. Toujours pas d'intelligence, mais deux bombes. L'usage de la première est défendable, pas celui de la seconde. Quelle que soit la machine ou l'assemblage de machines, elles n'auront jamais d'intelligence, mais des capacités. Si leur constructeur règle une telle machine pour qu'elle accomplisse des actes qui feront souffrir ou soulageront des Hommes, nous avons atteint le sommet de ce qu'on appelle IA. Si vous jouez aux échecs avec votre ordi, au lieu de le faire avec un autre joueur, pourquoi pas sur internet, vous séparez ou unissez deux êtres humains. Et si vous jouez contre l'ordi, viendra l'étape de difficulté où il vous battra toujours, parce que, appliquant des règles simples, il est fait pour ne rien oublier, et vous perdez contre un imbécile. La solution: ne jouez JAMAIS contre un ordi. Regardez l'intérieur d'un métro: une assemblée d'être seuls qui parlent à des absent et ne regardent pas leurs voisins. Un concentré de bêtise réelle entre les mains des Hommes. Le 31/07/2017 à 07:41 Alerter Répondre Isobella De Fraganlis Je rejoins sa pensée, pas par peur de voir des emplois disparaitre, car je prône une société humaniste et spiritualiste, plutôt que capitaliste. Mais par contre je suis déjà très inquiète pour l'intelligence humaine, de moins en moins présente, car on met en avant tout ce qui est futile, abêtissant, et abrutissant, que ce soit sur le net ou la télé. Pour moi une IA n'est pas une vrai intelligence, c'est robotisé, informatisé, rien à voir avec la profondeur de l'esprit humain, sa réflexion, sa pensée, sa philosophie. Ne prends t-on pas le risque de vouloir des êtres parfaits, donc des robots? N'y a t-il pas derrière ça une forme d'eugénisme? Et de perdre l'âme du monde. . . . Un ami me vantait les mérites d'être parfait et supérieur en remplaçant nos membres par des membres de cyborgs, et de pouvoir donc accumuler des tas de connaissances, courir très vite. . . . mais là finalement où est le mérite et l'intérêt d'être humain dans ce cas? Où est l'effort, le fait de créer ou de s'instruire par soi-même, ne risque t-on pas de perdre le plaisir de la vie tout simplement? Je pense que l'on utilise très mal tout ceci, et qu'au lieu d'en faire quelque chose pour nous aider, nous le retournons contre nous. comme internet, ou les choses stupides deviennent légions, au détriment de l'intelligence, du savoir, de la connaissance. Un peu comme la bombe atomique, qui a été utilisé pour détruire. Déjà que le monde perd de son intellectualité. . . Alors si l'intelligence devient artificielle. . . Le 29/07/2017 à 12:05 Alerter Répondre Max Nob Donc si j'ai bien compris. . . L'IA va simplement profiter de notre dépendance au système économique pour nous soumettre progressivement et ainsi nous éradiquer. Simple et efficace. À qui la faute ? Le 29/07/2017 à 10:28 Alerter Répondre piermer "nos machines pensantes acquièrent une autonomie telle que l'idée leur vient de supprimer le bouton"…Article très instructif qui confirme entre autres points, le fait qu'il contribuerait à supprimer un nombre incalculable d'emplois. . . . me rappelant ma presentation sur l'IA à un congrès de medecins comme un éventuel outil d'aide au diagnostic il y a de cela . . . . 35 ans :::A cette date elle les a laissé très dubitatifs comme un point qui resterai source destructeur d'emploi " en supprimant le bouton " . car plus de controle de l'homme . . . . . Nous y voici donc . . et la suite ne semble pas optimiste. pour oublier les robots , mais lesquels puisqu'ils sont déjà entrés dans notre vie. ? Le 23/07/2017 à 16:12 Alerter Répondre Boris Andreyew 2025 Ma voiture a encore refusé de me conduire ou je voulais. Sous prétexte que j'avais épuisé mon quota d'énergie, elle me demande de faire mes 50 kms à vélo. J'ai beau essayer de lui expliquer que ma maison intelligente a été piratée et ne me laisse plus entrer, je n'ai pas les justificatifs d'urgence suffisants pour la convaincre. . . Attention, pas de mouvements d'humeur intempestifs, genre coups de pied dans le coffre. Ma voiture a un doctorat en droit des machines. . . ;-) Le 23/07/2017 à 14:37 Alerter Répondre Bogdanowich18 La régulation de l'économie n'a conduit qu'à des catastrophes économiques et la croissance des inégalités. L'économie ce n'est que l'échange entre deux personnes, physiques ou morales, qui ont un intérêt commun, acheter et vendre. La régulation fausse ce processus et donc le met en péril. La France et l'EU se meurent par la régulation. Le 23/07/2017 à 13:47 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Girjifil Beug-da Meeeeuuuuuh ! ! ! ! ! ! ! Le 23/07/2017 à 17:26 Alerter Répondre Amadeus 3. 0 Pour en revenir à des sujets plus terre-à-terre mais réalistes, quand ont voit ce que les informaticiens actuels sont (in-)capables de pondre, comme Windows qui est une passoire niveau sécurité, il y a de quoi se poser des questions. . . Même les bêtes logiciels de gestion qui traitent des comptes clients avec cartes de fidélité sont complètement bugués. . . Chez pas mal de codeurs actuels le seuil d'incompétence est atteint et ils ne maîtrisent plus rien. . . Le 23/07/2017 à 11:51 Alerter Répondre pascapple les personnalités commerciales comme Musk vivent très bien en confondant pertinemment la science et la science-fiction, et savent se montrer très persuasives. De là à s'inquiéter de la "puissance" des pauvres algorithmes du web, et des publicités "alléchantes", cxe serait accorder beaucoup de confiance à des arguties publicitaires très fumeuses. Cf le succès des bloqueurs de pub et des bloqueurs de mouchards sur le web, qui confirme que les pubards sont pour beaucoup bien plus irritants qu'alléchants. Le 23/07/2017 à 11:01 Alerter Répondre Pierre Ebloui Ce commentaire, très fouillé, n'aborde cependant pas un point essentiel, à savoir celui de la conscience réflexive, qui est, et restera pour longtemps (dans l'état actuel des connaissances sur le sujet) l'apanage des humains. C'est grâce à elle que ceux-ci ont pris le pas sur toutes les autres formes de vie issues de l'évolution. L'intelligence artificielle distribuée n'apporte, à ce jour, aucune solution à ce problème. À ce titre, les robots, même tueurs, ne devraient pas être plus dangereux pour l'humanité qu'un troupeau de bêtes féroces. Le 21/07/2017 à 13:24 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Ælfwine C'est précisément le danger de l'IA en réseau : bon nombre de scientifiques soupçonnent l'intelligence réflexive d'être une propriété émergente. Par conséquent, elle serait susceptible de naître à tout moment à partir de l'instant où le réseau est suffisamment perfectionné. De là, le reste du raisonnement est parfaitement applicable. Le 21/07/2017 à 14:39 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Pierre Ebloui Vous faites probablement référence ici aux idées de G. Tononi, relayées par C. Koch, aujourd'hui à la tête du Paul Allen Institute de Seattle, lequel cherche à faire émerger la conscience à partir de machines hautement connectées. Mais vous savez aussi que cette théorie, très contestée, n'a aucun fondement expérimental, et s'apparente plutôt à une forme d'alchimie moderne. . Le 21/07/2017 à 15:21 Alerter Répondre Zeuniou R66 Ils sont dèja là,je vois des robots barbus tatoués à tous les coins de rue Le 21/07/2017 à 09:02 Alerter Répondre GAGU L'intelligence artificielle : un outil notamment pour la robotisation. Une vision balancée de l'utilisation de certains robots dans le futur : _-_Utilisation_des_robots_d'assistance_physique_a_l'horizon_2030_en _France Le 21/07/2017 à 08:29 Alerter Répondre Ofunk Je ne peux pas m'empêcher de faire le parallèle entre la description du réseau d'IA faite par l'auteur et par exemple le type d'organisation à la mode dans les services IT gérant des systèmes d'information, basé sur lTIL _Library , où chaque employé devient comme un petit objet connecté réagissant de manière précise au sein d'un processus global composé d'une multitude de sous processus s'adaptant et se perfectionnant constamment, on peut ressentir fortement ce sentiment de déshumanisation. Le 21/07/2017 à 03:08 Alerter Répondre Jo reflechi Je suis d'accord avec xyz mieux vaut alerter les gens sur leur façon de consommer et les préserver de ces arnaques en leur expliquant simplement que leur avenir et celui de leurs enfants se construira uniquement sur leur propre choix et sans influences artificielles Le 21/07/2017 à 00:41 Alerter Répondre Aeneas Je ne saurais que conseiller l'ouvrage du Professeur Jean-Gabriel Ganascia : le mythe de la singularité. C'est un ouvrage qui démontre très bien les mécanismes qui mènent à la construction du mythe (une intelligence artificielle qui dominerait le monde). Sa lecture préalable permet d'identifier ce qui relève du mythe et ce qui relève du risque. Le 20/07/2017 à 23:36 Alerter Répondre Corinthien Article long, interressant et parfois complexe mais résumant assez parfaitement une certaine vision réaliste du futur. Le résumé se trouve dans la derniére phrase : "Le danger n'est pas technologique, il est dans le fait que ces intelligences non humaines nous renvoient à notre propre déshumanisation. ". . . Le 20/07/2017 à 21:16 Alerter Répondre francisco pignones cet article est bourré d'inepties et de choses fausses à croire qu'en mettant des objects connectés partout on va diriger le monde. . . un moteur à explosion restera un moteur à explosion mon four à micro onde également de même qu'il faudra toujours des plombiers et des boulangers Le 20/07/2017 à 20:49 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Ælfwine Si cela permet de manipuler en permanence la volonté d'une majorité de la population, ce qui ne semble pas hors de portée à moyen terme, cela revient exactement au même. . . Le 21/07/2017 à 14:35 Alerter Répondre Lysalapex Article de grande qualité. Une vision élargie d'une problématique technologique dans ses développements éthiques, économiques, culturels, et politiques. . Mais peut être encore trop optimiste si je peux me permettre, car nous serions un ennemi naturel et immédiat d'une IA connexionniste sans éthique/empathie, car l'humanité est un compétiteur sur le plan énergétique. L'IA devra exterminer notre espèce pour récupérer à son compte les énergies disponibles (fossile, renouvelable, etc). Je ne crois pas à une phase de "tolérance" temporaire de l'humanité. . Autre élément : la capacité de manipulation des masses, pour anesthésier dans l’œuf et "démocratiquement" toute volonté de résistance humaine au "progrès" de l'IA. Procédé difficile à résumer, il s'agit d'une propagande ciblée et versatile, basée sur les like Facebook, le comportement et les caractéristiques psychologiques de chacun, je vous laisse regarder ce reportage qui laisse pantois même quand est pro-Trump : -960491. html Le 20/07/2017 à 20:34 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Bogdanowich18 Il n'est pas pro-Trump: Mais aussi de vous influencer jusque dans votre vote! Comment un algorithme peut vous faire voter le contraire de votre choix? C'est complètement grotesque! Bien BFMTV une chaîne anti-Trump! Le 23/07/2017 à 13:54 Alerter Répondre X Yz C'est surtout en tant qu'outil de manipulation à des fins commerciales que l'IA est un danger pour la liberté humaine de vivre selon son gré. Et, finalement l'IA n'a que ce but, le reste, c'est de la décoration. . . Le 20/07/2017 à 19:27 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Bogdanowich18 Une IA ne peut vous faire acheter ce que vous ne voulez pas! Ce que vous dites ne tient pas debout. Le 23/07/2017 à 13:55 Alerter Répondre pascapple Tout à fait d'accord avec vous. Le 23/07/2017 à 11:03 Alerter Répondre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Testez vos connaissances ! 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Stringer . /REUTERS L'entrepreneur américain, qui a fondé Tesla, a alerté les politiques américains sur la nécessité de réguler l'intelligence artificielle. L'intelligence artificielle pourrait-elle menacer l'homme? Lors d'une réunion de l'association des gouverneurs américains organisée ce week-end, Elon Musk, le fondateur de Tesla et de Space X, a plaidé pour des mesures de sécurité face à la menace potentielle de l'intelligence artificielle. Le chef d'entreprise réclame aux États américains des textes de loi qui permettraient de la réguler. «Je n'arrête pas de sonner l'alarme, mais jusqu'à ce que les gens voient vraiment des robots tuer des personnes, ils ne sauront pas comment réagir, tellement ça leur paraît irréel», a assuré Elon Musk. «Je travaille sur des formes très avancées d'intelligence artificielle, et je pense qu'on devrait tous s'inquiéter de ses progrès. » Précautions nécessaires Elon Musk ne craint pas la disparition des hommes mais de les voir «détrônés», par des machines, robots ou encore logiciels. Selon lui, l'intelligence artificielle est désormais «le plus grand risque auquel notre civilisation sera confrontée». Il prédit qu'il serait déjà «trop tard» pour sauver l'humanité si l'homme ne prend pas des mesures drastiques face à cette technologie puissante. De son côté, Elon Musk travaille sur plusieurs projets qui permettraient à l'homme de contrôler l'intelligence artificielle, ou d'échapper à ses dérives. L'un de ses projets consiste en une interface homme machine, pour aider le cerveau humain à rester à niveau avec les robots. Avec l'aide d'implants cérébraux, qui seraient directement liés aux ordinateurs, les humains pourraient être en mesure d'améliorer leur fonction cérébrale, ou même, un jour, télécharger leurs pensées ou la pensée des autres. Par ailleurs, Elon Musk a déjà dit que son désir de coloniser Mars est, en partie, «un plan de secours» si l'intelligence artificielle prend le dessus sur Terre. D'autres chercheurs tels que Stephen Hawking ou Bill Gates suivent le même raisonnement que celui d'Elon Musk à propos de l'intelligence artificielle. Ils pensent que l'humanité peut bénéficier de cette forme d'intelligence, mais qu'il faudrait l'utiliser avec précautions. Selon ces trois grandes personnalités, l'intelligence artificielle peut être une innovation positive à condition qu'elle soit régulée. À VOIR AUSSI - L'Homme sur Mars en 2024? Elon Musk en est convaincu: La rédaction vous conseille Les cours des valeurs sur Figaro Bourse TESLA MOTORS 316,58$ +0,62% Le figaro. fr Le figaro. fr ] Journaliste - Sa biographie 1022 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet de production Mars Thématique : Elon Musk Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 367 commentaires tasvujouerçaoù La preuve que nous avons piqué l'intelligence des puces, c'est qu'elles nous grattent là où ça nous démange. Le 05/01/2018 à 23:35 Alerter Répondre JP Rafler l intelligence artificielle fait peur, car l intelligence naturelle commence serieusement a faire default Le 24/07/2017 à 09:40 Alerter Répondre Jacqueline Bodin 3 Il dit ça, mais il y contribue aussi. Le 19/07/2017 à 17:05 Alerter Répondre UE delenda est Contrairement à ce qu'affirment nombre de commentateurs ici, l'IA, que ce soit via les réseaux neuronaux ou le Deep Learning est DEJA plus efficace que l'humain pour gérer et prendre des décisions et ce, quel que soit le domaine. Il suffirait de mettre ces systèmes décisionnels aux commandes des principaux leviers de notre société (économie, social, défense, surveillance généralisée, etc. ) pour que l'Humanité se retrouve asservie à, non plus une technocratie, mais à un système littéralement déshumanisé et incontrôlable. A l'heure des voitures autonomes, nous n'en sommes plus loin, et Elon Musk est bien placé pour en être conscient. . . Le 19/07/2017 à 11:50 Alerter Répondre EKTAONE il fume la moquette. . . milliardaire apprenti sorcier en plein trip post hippie Le 19/07/2017 à 02:08 Alerter Répondre didier bernadet Qu'il remplace le mot intelligence par raisonnement et tout sera à peu près résolu. . . Le 18/07/2017 à 23:51 Alerter Répondre 8enoit Oui il a raison et en même temps il essaye de nous vendre ses implants cérébraux comme moyens salvateurs face à la nouvelle menace… dont il se dit spécialiste. Ouais… Crédibilité mesurée. Le 18/07/2017 à 22:02 Alerter Répondre Tarek Mandhouj "Pour Elon Musk, l'intelligence artificielle pourrait menacer la civilisation". Tout dépend des valeurs qu'on portera collectivement dans la société. . Et puis tout dépend de la place du politique dans la conception de la modernité et dans la gouvernance de la société. . Le droit doit continuer à être voter dans des parlements démocratiques. Le 18/07/2017 à 20:49 Alerter Répondre Kiolos Au final, le destin de l'Humanité est sa propre autodestruction. Peu importe les moyens. J'espère ne jamais voir ça mais ça se rapproche dangereusement. Le 18/07/2017 à 20:28 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre cortometis Oui et c'est le cas j'imagine pour de nombreuses civilisations dans l'univers. . . ce qui explique l'absence de signaux artificiels captés au Seti. Le 18/07/2017 à 20:58 Alerter Répondre alain. solis@outlook. com je partage entièrement le point E. Musk. si l'IA peut apporter beaucoup, elle peut aussi faire des dommages irréversibles. en ce qui concerne la création de protections, je pense qu'il faut, en même temps que l'on développe un outil utilisant l'IA, il faut développer en parallèle (et même avant) l'antidote qui permettra de rendre l'IA inoffensive si besoin. c'est indispensable. ce ne sont que des mesures de protection, mais elles seules pourront éviter des catastrophes. je ne suis pas pessimiste mais simplement prudent face à cette nouvelle forme d'existence qui pourrait, en de mauvaises mains ( et il ne faut pas chercher loin parmi les quelques dictateurs qui parsèment la planète) changer la vie sur terre voire pire. Le 18/07/2017 à 18:57 Alerter Répondre VERVEINE3 Pour nous, c'est une bêtise réelle qui menace la civilisation. Le 18/07/2017 à 18:36 Alerter Répondre Notre Dame Tout est bon pour justifier et imposer des implants après la localisation GPS et le stockage des données personnelles. On assistera à une augmentation exponentielle d'êtres immoraux qui sauront convaincre l'humanité de ces nécessités appelées progrès. On en a déjà un bel aperçu. Le 18/07/2017 à 18:33 Alerter Répondre ominium Si sa solution est que pour contrer les machines, les humains deviennent des cyborgs, c'est qu'il n'a pas compris le problème. d'ailleurs on commence déjà à devenir des cyborgs, pour rester "compétitifs" dans la société il nous faut rester connecté, à des ordis, des tablettes. . celui qui ne le fait pas est vu comme un arriéré. Etrangement pourtant l'intelligence des utilisateurs baisse sans cesse, à force de perdre l'effort de mémoire. Le 18/07/2017 à 18:14 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre flo4433 Non pas du tout, les dernières recherches montrent au contraire que l'utilisation d'internet augmente les capacités de raisonnement complexe et ralentit le vieillissement cérébral des personnes âgées par exemple. Le 18/07/2017 à 18:28 Alerter Répondre garougarou Il y a des films comme clones avec Bruce willis qui amène à réfléchir sur l'escalade de nos désirs , nos fantasmes,le refus des imperfections de la nature et de la vie dont nous devenons prisonniers. je l'ai trouvé très pédagogique et pas invraisemblable du tout,malheureusement. Le 18/07/2017 à 17:39 Alerter Répondre jimni L'humain est un animal stupide. Il est le seul animal sur terre à tout faire pour s'autodétruire et il va y arriver Quand à l'AI , elle n'a pas beaucoup de mal à se montrer plus intelligente que l'homme Un exemple: J'étais malheureusement dans le forte circulation ce We en France, à voir les gens conduire et se conduire , on rêve de robots pour conduire les voitures ! ! ! Le 18/07/2017 à 17:17 Alerter Répondre Elad l'AI devient un danger dans le sens où une intelligence artificiel n'a pas de scrupule ou de conscience. Si son programme lui dicte de tuer des innocents, elle le fera. Et maintenant que l'AI est partout, qui peut prévoir ce que les humains en feront. Les plus imaginatifs songent même déjà à un virus que l'on propagerait dans toutes les machines de la planète, pour les reprogrammer afin qu'elles éliminent les humains. On dirait un scenario de romain d'Asimov qui prendrait corps. Le 18/07/2017 à 17:01 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre paul lecogouen Une AI, n'aura tout simplement jamais de code ADN, qui résulte d'un long processus de sélection visant à la survie et à la reproduction. . . . et donc pas de conscience vitale, et donc pas d’existence! . . . à moins de bidouillages scientifiques, qu'il faut plutôt chercher dans la science fiction moderne que celle d'Asimov! Le 18/07/2017 à 17:58 Alerter Répondre ldx La solution consisterait à placer l'être humain au centre de la réflexion sur l'avenir de l'humanité et de la science. . . . . "science sans conscience n'est que ruine de l'âme " Rabelais ! ! ! Le 18/07/2017 à 17:38 Alerter Répondre zeeman Moi ce qui m'inquiète c'est pas que ça menace la civilisation mais les c. . . s, plutôt. Le 18/07/2017 à 16:55 Alerter Répondre THUCYD Il faut avoir lu "le meilleur des mondes" d'Aldous Huxley, et surtout 1984 d'Orwell. Notre civilisation n'en a jamais été aussi proche. Le 18/07/2017 à 16:51 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Negentropy Certainement pas, tout se diversifie. Le 19/07/2017 à 02:31 Alerter Répondre 13971397 La civilisation est déjà en danger, un certain nombre de mouvements et partis politiques s'y emploient avec beaucoup de succès d'ailleurs. Le 18/07/2017 à 16:39 Alerter Répondre Carlo Pellizzari Le probleme d'une réaction sensée est accentué par les visions uniquement court terme des gouvernants et par la recherche de l'atteinte d'objectifs courts termes. Cela complique fortement les décisions raisonnables dans notre société où tout individu ou groupe de pression modéré ou extrémiste, intelligent ou non, intéressé ou égoïste veut avoir son mot a dire Le 18/07/2017 à 16:35 Alerter Répondre Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Testez vos connaissances ! 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Le produit intérieur brut (PIB) mondial augmentera de 14% d'ici 2030 grâce au développement de l'intelligence artificielle, à la fois grâce aux gains de productivité engendrés par les nouvelles technologies et à la hausse de la demande des consommateurs. C'est en Chine et en Amérique du Nord que l'intelligence artificielle devrait générer les bénéfices économiques les plus importants, PwC estimant les gains de PIB à respectivement 26% et 14,5% à l'horizon Les gains de productivité devraient d'abord être plus rapides en Amérique du Nord, mais la Chine devrait commencer à creuser l'écart avec les États-Unis dans une dizaine d'années, quand elle aura rattrapé son retard en termes de déploiement technologique et d'expertise, prédit PwC. Avec 7. 000 milliards de dollars de retombées attendues en 2030, Pékin devrait capter 45% du total mondial. En Europe et dans les pays développés d'Asie, les bénéfices économiques liés à l'intelligence artificielle ne devraient pas être négligeables: ils pourraient représenter en 2030 9,9% du PIB de l'Europe du Nord, 11,5% de celui de l'Europe du Sud et 10,4% du PIB de "l'Asie développée". Les pays en développement -en Amérique latine et en Afrique, notamment- ne devraient bénéficier que d'un surcroît de croissance de 5,6% car les taux d'adoption des technologies liées à l'intelligence artificielle devraient être beaucoup plus faibles. Ce sont les secteurs de la santé, de l'automobile et de la finance qui devraient bénéficier le plus de l'arrivée de l'intelligence artificielle, qui "permettra d'augmenter la productivité, la valeur des produits et la consommation", selon PwC. Le Figaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 27 commentaires antio bravo a la chine. . . . ! Le 11/07/2017 à 10:24 Alerter Répondre Strasbourgeois1 Ce qui s'appelle un "article de foi". Amen. Le 11/07/2017 à 08:38 Alerter Répondre Vala Vala - pwc et consor prédisent que l'IA va doper la croissance - pwc et consor conseillent les entreprises de mettre l'IA - pwc et consor vendent de la prestation pour installer l'IA dans les entreprises En d'autres domaines ça s'appelle "juge et partie". Le 10/07/2017 à 22:19 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre dinah moukne Il faut de l'intelligence pour comprendre. Le 10/07/2017 à 22:42 Alerter Répondre HERVE HOUDARD 1 L'intelligence artificielle est une aubaine pour la qualité des produits et services. Le chômage est indépendant de l'IA. Les disparitions de métiers sont provoquées par l'IA, c'est sûr. D'autres formes de travail et d'autres métiers créeront de la valeur ajoutée. La formation et la formation continue ont une révolution à mener. Et l'IA pourrait aussi bouleverser ce métier de la formation . Métier qui est aux mains des syndicats. Il y a du pain sur la planche Le 10/07/2017 à 21:26 Alerter Répondre farfouille Tout ce que l'on ne vous dit pas sur le cerveau. youtube. C'est trop drole; Ce Mr ne possède apparemment tous les paramètres. Le 10/07/2017 à 20:10 Alerter Répondre mistophore C'est bien pour les voitures , mais qui va réparer en cas de panne ? A peu près impossible de réparer un air-bag défectueux ou le détecteur de panne qui demande inlassablement de vérifier la pression des pneus même quand la vérification et la correction est faite. . . Le 10/07/2017 à 19:04 Alerter Répondre Démocratorius Affligeant ! Ce gros cabinet de "conseil", comme les autres d'ailleurs, assène des choses parfaitement antinomiques ! L'IA va augmenter la productivité dans presque tous les secteurs, en créant des millions de chômeurs (il y a déjà eu des articles sur ce sujet dans le Figaro). Or ce sont ces chômeurs qui devraient être les futurs consommateurs, achetant les produits/services qu'ils fabriquaient/produisaient dans le passé : mais avec quelles ressources financières ? Ils n'en ont plus, devenus chômeurs à vie, et donc ne peuvent plus "consommer" ! C'est pourquoi, nos fameux "GAFA", en pointe dans ces domaines, réfléchissent tant à la problématique du revenu universel. . . comme un certain Hamon. Je ne partage pas beaucoup des opinions de M. Hamon, mais j'ai beaucoup apprécié son changement de paradigme concernant le travail; a terme il ne doit plus être le référent du statut social et plus encore : il ne sera plus jamais possible qu'il puisse y avoir du travail pour tout le monde ! Ce qui est amusant, c'est qu'un gauchiste un peu attardé rejoigne les préoccupations des mondialistes libéraux ! Cependant, l'avenir donnera inévitablement raison à Hamon. Les Fillon, Macron et consorts qui (après avoir aimé Keynes) considèrent la destruction créatrice (Schumpeter) comme l'ultime réponse, seront vite débordés par la rapidité et la violence de la destruction qu'ils organisent eux-mêmes, sans qu'elle génère la moindre "création" pour le bon peuple. . . qui vote de moins en moins. Le 10/07/2017 à 18:48 Alerter Répondre Laurent Merisier à la hausse de la demande des consommateurs. Il y en a qui a dit "que ta volonté soit faites ! ". Si vous ne lui avez pas précisé comment ; il a fait de son mieux. C'était des ados qui dépensaient l'argent de leurs parents dans la consommation, ils consommaient, ils consommaient, ils consommaient. Puis un jour il y en a un qui a dit : on croyait qu'on allait vider les rayons, plus on les vidait, plus ils les remplissaient. Il y a un autre qui a répondu, venez on va dépenser l'argent de nos parents dans les distractions. Les voilà partis dans les parcs d'(attractions) et au bout d'un certain temps ils ont dit "il y a des lobbys qui nous font croire "pour être heureux à volonté ; il faut consommer à volonté, il faut s'amuser à volonté,". C'est ça l'éternité de la volonté, de la consommation, des distractions. . . Une fois que l'éternité est là, elle reste. Le 10/07/2017 à 18:38 Alerter Répondre toutfoulcant C'est sûr, on ne peut pas compter sur l'intelligence de nos gouvernants pour redresser le déficit, heureusement certains ont inventé l'intelligence artificielle. . . Mais c'est quand même artificiel. . . Le 10/07/2017 à 18:35 Alerter Répondre ominium Pour rappel, principes de base de l'économie; les gains de productivité engendrent du chômage et une déflation économique. Ce qui crée l'inflation et la richesse, y'a jamais eu de secret, c'est la croissance de la classe moyenne, qui dépense tout ce qu'elle gagne dans l'investissement. Aujourd'hui, en europe, asie de l'est,, amérique du nord la population blanche baisse dans son ensemble, engendrant une déflation depuis 2005, compensée par les banques centrales qui injectent de l'argent sans discontinuer; cette inflation monétaire fictive rend d'autant plus riche les possédants( car l'immobilier suit l'inflation) et appauvrit les autres qui ne peuvent plus économiser. On va dans le mur. Ils veulent un max de migrants du sud pour espérer compenser, ça ne peut pas marcher; il faut accepter de modifier la culture sociale avec une meilleur gestion et répartition. Le 10/07/2017 à 18:25 Alerter Répondre jean146157 Il y a 20 ans on disait celà aussi de l'immigration. . Le 10/07/2017 à 18:08 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre christophe 514 oui même avant et c'est toujours le cas ils disent que les nouveaux arrivant vont payer les retraites (surtout si ils ne veulent pas travaillaient vu qu'ils sont loger ,soigner ,plus toutes les aident qu'on leur donne) Le 10/07/2017 à 20:56 Alerter Répondre Stopit L'intelligence artificielle va doper la croissance du nombre de chômeurs c'est évident. Le problème, c'est que l'intelligence artificielle ne consomme pas (enfin si : de l'électricité et quelques virus). Le 10/07/2017 à 18:06 Alerter Répondre NiBlancNiNoir Espérons que l'intelligence artificielle aidera l'homme à se libérer enfin du joug du travail, en automatisant la production de biens et services, et en permettant à chacun de disposer d'un revenu universel. Le 10/07/2017 à 18:02 Alerter Répondre rebellio Sans personnel de production, le nombre de milliardaires va augmenter, on a compris que c'est l'objectif. Le problème c'est qu'il faudra penser quand même à jeter de temps en temps des quignons de pains au peuple du haut des murs des châteaux avant qu'il les rasent et en pendent les occupants. Le 10/07/2017 à 18:00 Alerter Répondre 94sirob Et ainsi augmenter le nombre de chômeurs et de pauvres pour remplir les poches d'une poignée de nobles, on revient en 1700, 1800,1900 Le 10/07/2017 à 17:57 Alerter Répondre Karamba! Les gens que ça va coller au chômage, ça va faire bondir la croissance ou juste creuser l'endettement des états en prestations sociales? Le 10/07/2017 à 17:56 Alerter Répondre Aeneas Si on parlait de calcul empirique au lieu d'intelligence artificielle, on serait plus précis sur la réalité technique et on éviterait les fantasmes sur l'émergence d'une intelligence comparable à celle de l'être humain. Le 10/07/2017 à 17:55 Alerter Répondre dpotop L'intelligence artificielle va doper la croissance. . . artificielle. :) Quand on lit que l'impact sera le plus fort dans la santé il faut franchement avoir peur, car cela signifie deux choses : - l'on aura moins accès aux médecins spécialistes, remplacés par les IA - les mutuelles, aussi, vont nous mettre en face non pas des conseillers, mais des ordis. . . Le 10/07/2017 à 17:48 Alerter Répondre Kapeutini Jean Voisin Tout en Hammon nous prédisait le contraire ? ? ? ? ? Le 10/07/2017 à 17:41 Alerter Répondre Rocca Mais alors. . . Hamon s'était trompé? Le 10/07/2017 à 17:32 Alerter Répondre L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Microsoft mentor pour l'intelligence artificielle à Station F Le géant américain Microsoft a annoncé mardi son installation à Station F, la grande pépinière de start-up qui doit ouvrir cet été à Paris, où il sera particulièrement chargé d'animer un programme sur l'intelligence artificielle. "Quand on a vu l'opportunité d'un site à Paris d'une telle envergure, pour nous, c'était une évidence, bien entendu, d'être présent", a expliqué à l'AFP Vahé Torossian, le président de Microsoft France. Le groupe américain va à Station F "continuer l'accompagnement des start-up d'un point de vue technologique et d'un point de vue business", comme il le fait déjà dans treize incubateurs en France, a-t-il relevé. Les start-up auront accès à 900 logiciels et un "chief technical officer" (responsable technique) sera détaché sur place, tandis que 200 événements sont déjà prévus la première année. Outre ce rôle de "mentor" auprès du millier de jeunes pousses attendues à Station F, Microsoft est également chargé d'un des programmes thématiques imaginés avec ce nouvel endroit, centré sur l'intelligence artificielle. Il s'agit pour M. Torossian "de faire un catalyseur d'une communauté de start-up autour de l'intelligence artificielle, avec une ambition d'arriver à peu près à une centaine de start-up dans ce domaine", en partenariat avec l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria). Il y en aura cinq pour commencer, a-t-il précisé. "On va démarrer petit! " Microsoft va héberger ces start-up au sein de Station F et compte "leur donner vraiment accès à tout ce qu'on peut imaginer", selon le responsable. Pour le groupe, "c'est un investissement humain, principalement, et d'accès à des ressources qui sont inestimables", a noté Vahé Torossian. "L'objectif pour nous, ici, c'est d'avoir un grand nombre de start-up qui puissent exploiter, utiliser, bénéficier de nos technologies pour pouvoir arriver à leurs fins et, dans le domaine de l'intelligence artificielle, c'est finalement arriver à démocratiser cette thématique qui fait peur, qu'il faut démystifier", a-t-il résumé. Une telle "démystification" ne pourra se faire, selon lui, qu'"avec des applications qui vont être vraiment opérationnelles, qui auront du sens, qui vont résoudre des problématiques que le grand public va mieux comprendre". Station F est une vaste pépinière de start-up créée par le fondateur de Free Xavier Niel, qui doit accueillir ses premiers pensionnaires à partir de juillet dans l'ancienne Halle Freyssinet, à Paris. L'endroit comprendra, entre autres, plusieurs incubateurs gérés par des grands groupes technologiques. Le Figaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire Paul Meirion Si jamais des fois les jeunes pousses envisageaient d'utiliser des Apple ou un système d'exploitation basé sur Linux ou Unbuntu. En effet, on peut très bien se débrouiller rien qu'avec ces 3 systèmes d'exploitation, sans jamais rien développer sur windows. Le 20/06/2017 à 14:06 Alerter Répondre Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Testez vos connaissances ! 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Les grosses entreprises n'ont pas le monopole de l'intelligence artificielle. Elles peuvent même donner un coup de pouce aux plus petites. Microsoft et l'Inria (institut national de recherche en informatique et en automatique) annoncent mardi un partenariat inédit pour favoriser l'innovation des start-up françaises. Le géant américain de l'informatique et l'organisme de recherche vont s'installer au sein de Station F, l'incubateur géant de Xavier Niel, fondateur de Free. Cet espace va héberger cinq start-up spécialisées dans l'intelligence artificielle. Microsoft et . . . Cet article est réservé aux abonnés. 85% reste à lire. Je me connecte Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Les cours des valeurs sur Figaro Bourse MICROSOFT 88,19$ +1,24% Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment 0 commentaire Menu Journal Suivre Recherche Immobilier Immobilier Immobilier Menu Immobilier Menu Journal o Actualité o Prix o Fiscalité o Conseils o Luxe o Architecture o Nos séries o Rechercher un bien o Annonces immobilières o Alerte email o Taux crédit immobilier o Projets immobiliers neufs Rechercher un bien immobilier avec Explorimmo Veuillez indiquer une localisation Veuillez saisir un prix max valide Plus de critères Figaro Immobilier L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements Crédits photo : Filip Miletic/shutterstock Estimé à 19 milliards de dollars d’ici 2022, le marché de l’intelligence artificielle commence à s’intéresser au domaine de la maison. Une entreprise a conçu le premier dépanneur d’urgence virtuel. Publicité Voir l'annonce Voir l'annonce Voir l'annonce Voir l'annonce Voir l'annonce 1/5 La maison du futur sera-t-elle hyperconnectée et intelligente? C’est le pari que font de nombreuses entreprises françaises, dont les innovations ont pour but de faciliter notre vie dans notre logement. L’entreprise HomeServe, en partenariat avec le leader européen de la compréhension de langage naturel Recast. AI, a par exemple développé un assistant virtuel qui propose des solutions pour résoudre en urgence les pannes domestiques. Baptisée «Tom», cette intelligence artificielle prend la forme d’un «chatbot» sur le modèle des applications de messagerie comme Messenger ou Whatsapp. L’utilisateur explique par message à l’intelligence artificielle le problème auquel il est confronté. A partir de ces informations, Tom identifie précisément la panne et formule un diagnostic. Il propose alors la bonne prestation, avec un devis personnalisé et un prix fixe. Le client peut ensuite planifier l’intervention d’un professionnel agréé proche de chez lui afin de résoudre son problème. » Comment refaire sa maison à l’aide… de son smartphone? Si vous n’aviez plus d’eau chaude, vous vous doutiez certes qu’il vous faudrait faire appel à un plombier, Tom ne fait que confirmer ce que vous saviez déjà. Mais ce nouvel assistant virtuel vous dit en plus combien vous coûtera l’arrivée du professionnel, vous en trouve un et vous permet de planifier un rendez-vous. Le logiciel de Tom, qui intègre plus de 450 incidents, est en effet capable de gérer un flux de conversation en s’adaptant en direct au langage de l’utilisateur. Les compétences du chatbot s’étendent aujourd’hui à la plomberie, et s’élargiront demain au chauffage et à la climatisation. «Tom est un bot auto-apprenant qui améliore sa compréhension et son efficacité quasiment en temps réel» explique Linda Ghodbani, directrice intentions de l’utilisateur pour établir le diagnostic final et proposer la bonne prestation. Le paiement intégré sur Messenger n’étant pas encore disponible en France, l’internaute devra finaliser sa transaction sur le site web depannetmoi. fr, auquel le logiciel est affilié. Une innovation qui séduit Facebook Les équipes du géant américain ont testé le produit, et auraient trouvé l’expérience très réussie. «Il fait en effet partie des rares bots à couvrir l’ensemble des usages que nous pouvons aujourd’hui attendre d’un logiciel automatisé de conversation: adresser de nouveaux utilisateurs, gagner en notoriété via des campagnes d’acquisitions, développer de nouveaux services et générer de la conversion entre le consommateur et la marque», déclare Alexandre Croiseaux chez Facebook. » Quand la maison connectée sert à sécuriser son logement Ce type d’innovation répond en effet aux besoins d’utilisateurs de plus en plus connectés, «Deux milliards de personnes utilisent aujourd’hui les plateformes de messaging quotidiennement (Facebook Messenger, WhatsApp. . . ), qui deviennent ainsi des relais clefs de dialogue entre les marques et les consommateurs. C’est pour répondre aux attentes formulées par nos clients, dont la moitié utilise maintenant le mobile pour accéder à nos solutions d’assistance, que nous avont développé Tom» explique Linda Ghodbani. Avec son chatbot Tom, HomeServe est un exemple parmi d’autres d’entreprises françaises qui cherchent à s’imposer sur le marché en plein boom de la maison connectée. Le secteur a en effet géneré 44,59 milliards d’euros à travers le monde en 2015. Ce montant devrait atteindre 121 milliards de dollars en 2022. + + + + immobilier. lefigaro. fr%2Farticle%2Fl-intelligence-artificielle -a-l-assaut-de-nos-logements_7874a596-60c9-11e7-8eb8-e1cec1c7e 517 + + + L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements Estimé à 19 milliards de dollars d’ici 2022, le marché de l’intelligence artificielle commence à s’intéresser au domaine de la maison. Une entreprise a conçu le premier dépanneur d’urgence virtuel. Envoyer à : Séparez les adresses e-mail de vos contacts par des virgules. L’intelligence artificielle à l’assaut de nos logements Estimé à 19 milliards de dollars d’ici 2022, le marché de l’intelligence artificielle commence à s’intéresser au domaine de la maison. Une entreprise a conçu le premier dépanneur d’urgence virtuel. J'accepte de recevoir la newsletter quotidienne du Figaro. fr ( ) Oui (*) Non Envoyer Newsletter Tous les jeudis, recevez le meilleur de l’actualité immobilière. 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Le 26/07/2017 à 06:18 Alerter Répondre Avatar Abonné l'oeil13 Comme toujours ,il ne faut pas se précipiter les premiers dans les innovations. Le 24/07/2017 à 19:21 Alerter Répondre Avatar vanille chocolat Non, pas chez moi. Le 24/07/2017 à 18:44 Alerter Répondre Avatar vstrom Je préfère ma clef. . . . . . Le 24/07/2017 à 18:32 Alerter Répondre Avatar Karridon Intelligence artificielle pour toujours faire plus de profits. Sans volets électriques, des vies auraient été sauvées dans les maisons immergées lors de la tempête Xynthia en 2010. Le 24/07/2017 à 10:46 Alerter Répondre Avatar gjdass Ce n'est pas l'intelligence artificielle qui est importante ici. Ce qui retient mon attention c'est l'entrée dans nos maisons de mouchards un peu partout. Sans faire d'excès de paranoïa, il faut quand même se poser la question : Google a déjà vos mails (gmail), vos données (google drive), connait toutes vos recherches (google search), sait où vous êtes en temps réel (google maps), sait ce que vous aimer voir (youtube) ainsi que ce que vous aimez écouter (google music). Google place également (ce n'est pas les seuls, n'est-ce pas Le Figaro ? ) des mouchards appelés "trackers" en anglais sur vos ordinateurs en permanence afin d'être capable de connaitre tout ce que vous faites sur internet. Et maintenant on nous vend l'intelligence artificielle, c'est à dire le fameux "google home" (ou Amazon Echo et autres marques concurrentes). En bref, on va mettre un micro géant au milieu de notre salon, qui contrôle tout dans la maison et qui surtout peut enregistrer tout ce qui s'y passe. On vous raconte qu'on ne vous écoute que pour votre bien, et c'est vrai que technologiquement parlant, c'est magnifique ce qu'ils arrivent à faire, il faut le reconnaitre. Mais pensez aux dérives, à la surveillance de masse étendue et rendue très facile. Pensez à toutes ces données personnelles que Google possède déjà sur vous afin de vous vendre toujours plus de produits à travers de la publicité toujours plus ciblée. Est-ce comme ça qu'on veut faire évoluer la technologie ? Le 24/07/2017 à 10:03 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre + Avatar Abonné atj85 Je renchéris. Il faut bien comprendre qu'un peu d'intelligence naturelle peut remplacer beaucoup d'intelligence artificielle, par exemple dans la recherche d'un artisan. Il faut aussi savoir que l'intelligence artificielle en soi n'a pas besoin d'Internet pour fonctionner, vous pouvez faire tourner de petits systèmes sur un Raspberry Pi à 50€. Et de gros sur un ordinateur de bureau équipé de cartes graphiques performantes. Si on peut envisager un intérieur qui agit pour maintenir un état que nous lui fixons, c'est nous qui ouvrons la porte et la fenêtre de notre chambre à coucher au reste du monde, c'est notre propre décision et nous sommes seuls responsables de l'avoir fait. Parfois, réfléchir un brin aide à vivre confortablement. Le 25/07/2017 à 09:07 Alerter Répondre Avatar JavierMcLane Celui ou celle qui a un logement comme celui de la photo, et les moyens de se payer ce logiciel "Tom" ne se souci guerre de combien va lui coûter la venue d'un simple plombier. J'irai meme jusqu’à dire qu'avant l’existence de "Tom", cette personne aisée ne se chargeait meme pas d'appeler le plombier car il payait deja des femmes de menage, des gardiens, des assistants de vie pour cela. . . Et mon avis sur l'Itelligence Articficielle dans le maison ? Tant que Jarvis n'existe pas, il n'y aura pas plus bon marché et efficace que l'Homme pour servir l'Homme, malheureusement. Nous entrons donc dans une période de transition ou les services a la personne sont encore réalisés par des autres personnes mais peu payées . . . jusqu'a ce que le robot soit assez performant pour les remplacer. Le 24/07/2017 à 09:34 Alerter Répondre Avatar Rescator. TOM me dira que j'ai une panne et me trouvera un dépanneur . . . ? ! . . . Celui qui aura graisse la patte de son entreprise ? ? ? Et quand TOM tombera en panne il faudra reconstruire la . . . maison ? ? Si c'est comme nos voiture . . . on était beaucoup plus tranquille et on payait moins avec les dodoches ! ! ! Le 24/07/2017 à 09:33 Alerter Répondre Avatar VoisTout Le terme intelligence artificiel est très exagéré pour l'instant, nul doute qu'elle finira par se manifester mais quand ? Et là cela sera autre chose que la commande d'un interrupteur avec les problèmes d'éthiques qui vont avec lol ! Le 24/07/2017 à 08:39 Alerter Répondre Avatar Wanguard wanguard Rien à dire sur la technologie qui pourra permettre tout ce qui est décrit ici. Seulement voila, comme à chaque fois qu'on parle d'IA, comme d'informatique, manque toujours le détail qui tue : combien ça va couter aux futurs "house geeks" en terme de contrat de maintenance. Comme pour nos PC, matériels et logiciels ne coûtent pas cher, c'est après que ça craint. Imaginez en plus : vous n'avez pas payé votre dernière facture, on vous coupe votre IA. . . et le pauvre client qui ne sait plus comment on change un joint, une ampoule, un fusible ou que sais je d'autre. Comme me disait un ami garagiste, tu as un turbo de moteur en panne à cause d'une pièce défaillante à 80 euros mais la règle c'est de remplacer tout le turbo pour plus de 700 euros. . . Intelligence Artificielle ? Le 24/07/2017 à 08:05 Alerter Répondre Le Figaro Newsletter Tous les jeudis, recevez le meilleur de l'actualité immobilière Figaro Immobilier Je m'inscris Inscription enregistrée avec succès Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Selon des chercheurs, il ne reste que 45 ans aux humains avant d'être dépassés par les machines Selon des chercheurs, il ne reste que 45 ans aux humains avant d'être dépassés par les machines Les intelligences artificielles pourront surpasser les humains dans certains domaines dès la prochaine décennie. 140802634/0605alex - stock. adobe. com Une nouvelle étude pointe, profession après profession, le nombre d'années restant aux humains avant que des intelligences artificielles soient en mesure de faire mieux qu'eux. Le spectre du remplacement des humains par des machines fait souvent l'objet de déclarations fracassantes. Une récente étude, dirigée par Katja Grace du Future of Humanity Institute à Oxford, n'est pas de nature à rassurer. Près 350 experts de l'intelligence artificielle (IA) ont été interrogés sur le temps qu'il faudrait, selon eux, aux machines pour maîtriser des postes et des tâches actuellement attribués à des humains. Selon leurs estimations, les intelligences artificielles pourront surpasser les humains dans certains domaines dès la prochaine décennie. Les traducteurs de langues doivent ainsi se tenir prêts pour 2024, les conducteurs de camion pour 2027. Les journalistes et chercheurs peuvent aussi enclencher le compte à rebours: la pleine capacité artificielle à écrire un essai de qualité est prévue pour 2026. Les vendeurs tiendront pour leur part jusqu'à 2030. Tous domaines confondus, il faudra selon les chercheurs se préparer pour 2061, où les intelligences artificielles ont une chance sur deux de pouvoir surpasser les humains pour à peu près n'importe quelle tâche. Capture d'écran. Katja Grace et al. (Oxford / Yale) Capture d'écran. Katja Grace et al. (Oxford / Yale) Le casse-tête de la mesure La discussion autour de «l'automatisation intelligente» (l'utilisation conjointe de machines plus performantes et de l'intelligence artificielle pour remplacer le travail humain) passionne les grands cabinets d'audit comme les instituts de recherche reconnus. Aucun n'est totalement neutre dans ce débat: certains peuvent chercher à obtenir ou maintenir des subventions pour leurs départements de recherche, d'autres à sensibiliser de nouveaux clients à un enjeu présenté tantôt comme une menace, tantôt comme une opportunité. Cette récente étude d'Oxford sélectionne les experts en fonction de leur participation au NIPS et ICML - deux conférences très prisées des experts en «machine learning» qui se déroulent respectivement à Los Angeles et Sydney. Seuls 21% des 1634 scientifiques contactés ont répondu, mais les chercheurs montrent que le groupe de répondants est comparable, en termes de genres et d'origines des participants. L'étude ne précise pas si ces deux conférences, où l'on compte 84% d'hommes contre 10% de femmes, 34% de chercheurs asiatiques contre 6% du Moyen-Orient, sont représentatives de la communauté mondiale de chercheurs en intelligence artificielle. D'une étude à l'autre, on peut souvent passer d'un chiffre alarmiste à un phénomène marginal. Le cabinet de conseil en stratégie Roland Berger avait publié en octobre 2014 que d'ici à 2025, 20% des tâches pourraient être automatisées, menaçant 3 millions de salariés français dans les secteurs de l'agriculture, du bâtiment, des services aux entreprises et aux particuliers… Ce chiffre correspondait à l'hypothèse la plus haute du rapport. Sa méthodologie avait été vivement critiquée, car elle ne tenait pas compte des emplois créés par la robotisation et considérait qu'au sein d'une même profession, chaque emploi était identique. Cette méthodologie était elle-même tirée du travail de deux chercheurs d'Oxford en 2013, selon lesquels l'automatisation menaçait 47% des emplois aux États-Unis. La méthodologie a été par la suite déclinée dans d'autres pays, notamment par l'institut McKinsey. Résultats: 43% d'emplois en péril pour la France, 48% en Allemagne et 56% au Japon, un des pays les plus automatisables selon cette étude. En mai 2016, des experts de l'OCDE ont pour leur part tenté d'évaluer les tâches potentiellement automatisables. Cette adaptation a fait reculer les chiffres de la robotisation: seulement 9 % des travailleurs français présenteraient «un risque élevé de substitution», soit tout de même 2,4 millions d'emplois. Début 2017, les conclusions du rapport du Conseil d'orientation pour l'emploi allaient dans la même direction: «moins de 10% des emplois cumulent des vulnérabilités qui pourraient en menacer l'existence dans un contexte d'automatisation», soit une menace réelle pour 1,49 million de salariés. La rédaction vous conseille étude Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles d'Indiens Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 376 commentaires tousmenteur je ris des prévisions scientifiques, lesquelles sont aussi efficace qu'une boule de cristal: Très petit florilège des stupidités scientifiques: lors de l'arrivée des premiers trains, des scientifiques et non des moindres prédisaient que vu la vitesse des trains les voyageurs perdraient la vue en regardant défiler le paysage car l'oeil n'était pas fait pour suivre une image à cette vitesse. 1966, le cancer était sur le point d'être vaincu! En 1970 les scientifiques disaient qu'en l'an 2000 tout le monde aurait son avion et d'autres disaient qu'il n'y aurait plus de pétrole. En 1950 dès le début de l'intelligence artificielle, les scientifiques prophétisaient déjà qu'en l'an 2000 tout serait fait par des robots intelligents et remplaceraient l'humain dans toutes les tâches! Résultat nous n'avons pas d'avions au lieu des voitures et nous aurons plutôt des vélos! On meurt tous les jours du cancer, il y a toujours du pétrole, et les robots ne sont en fait que des automates à carte électronique alors qu'en 1737 apparaissait le premier automate fluteur ,le joueur de flûte pouvant jouer de manière automatique 11 airs de musique différents. En 1737, il était beaucoup plus génial de créer ce joueur de flûte, vu les connaissances de l'époque, qu'aujourd'hui un robot pour monter ou usiner des pièces! donc pas de stress, il n'y a rien de vraiment nouveau aujourd'hui y compris dans le domaine spatial où il sera très difficile d'envoyer et ramener des hommes de la lune Le 22/08/2017 à 14:05 Alerter Répondre TontonBeber A mon avis l'humanité aura disparu avant 45 ans Le 20/06/2017 à 14:07 Alerter Répondre Realpolitic On oublie ceux qui veulent nous faire retourner 1600 ans en arrière. Le 15/06/2017 à 17:56 Alerter Répondre Franck163241 La question essentielle sera comment rémunérer si ce ne sera plus par le travail? Par les idées? Encore faut-il un système capable de contrôler et d'évaluer ces idées et résultats, un système de brevet avec notation intelligent online et mondial. Le 14/06/2017 à 13:58 Alerter Répondre joeblack123 L'étape suivante est déjà écrite, c'est Terminator. La machine n'aura plus besoin de l'humain dans quelques années, c'est sûr et certain. Le 14/06/2017 à 13:56 Alerter Répondre phidias001 Mais alors qu'est-ce qu'on va bien pouvoir faire de tous nos immigrants, peu ou pas formés, et en surnombre ? Le 14/06/2017 à 12:20 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Franck163241 Dans quelques années ils seront en surnombre, la question sera plutôt qu'est-ce qu'ils feront de nous. Les robots nous aideront-ils? Tout sera question d'algorithme. Le 14/06/2017 à 13:47 Alerter Répondre César Birotteau Ces prophéties dignes de Paco Rabane m'amusent. Le 14/06/2017 à 11:24 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre tintinaucongo C'est comme ces gens qui se prétendent scientifiques et qui disent que la Terre est ronde. Laissez-moi rire. Si la Terre était ronde, on tomberait ! Le 14/06/2017 à 11:37 Alerter Répondre vito andolini Tous les votants pour macron sont des robots avant l'heure. Le 14/06/2017 à 09:48 Alerter Répondre marcus93 Tandis que mon Pepper domestique fait le ménage, je regarderais à la télé le show de Pepeer animateur en mangeant un plat livré par Pepper livreur dans sa camionnette autonome. Et pour brûler les calories, je m'en remettrais à Pepeer coach dans la salle où m'aura emmené le drone taxi automne commandé par mon Pepeer domestique. Le 14/06/2017 à 09:00 Alerter Répondre Themistoclius L'Intelligence Artificielle c'est le contraire de la Stupidité Naturelle… Le 14/06/2017 à 05:53 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Alain PRIVAT @Themistoclus: Laquelle des deux a votre faveur? Le 14/06/2017 à 10:14 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Franck163241 Et pour d'autres le Cynisme Éternel. Le 14/06/2017 à 13:49 Alerter Répondre Kalachnikov Ouais , faite un tour chez Peugeot à Sochaux-Montbéliard , 42000 salariés dans les années 70 , 12000 aujourd'hui grâce à la robotique , informatique et automatisme ! Par exemple , les chaines de montage sont approvisionnées par des automates alors qu' avant par des fenwicks conduit par des hommes et bien sur , le désastre social a suivi la modernisation ! ! ! Si vous croyez que les robots vont vous verser des allocations chômage ou du social , vous rêvez ! ! ! Le 14/06/2017 à 03:32 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre ALBATROS92 Non, mais on ne retiendra pas les charges sociales pour les soigner et leurs vieux jours! Le 22/08/2017 à 12:59 Alerter Répondre korky La tendance sera que le travail sera fait par des. robots. Que les humains gagneront du temps et donc pourront mieux vivre, ils seront aidés par les. robots et réussiront à améliorer leur condition humaine. Les robots évolueront tout comme nous le ferons et nous changerons d espèce de l homo sapien à l homo minéral, pour mieux penser mieux vivre mieux vieillir mieux survivre et sans doute cela nous permettra de coloniser notre espace environnant sans justement nécessiter des ressources organiques démesurées. Ça sera aussi une solution écologique. Finalement dans un sens ça sera la fusion du minéral et du monde vivant. On y sera et on aura de nouveaux métiers, de nouvelles perspectives. 45 me paraît optimiste je rajouterai un bon 1 devant le 45. Et même 145 ça reste demain. Le 14/06/2017 à 00:24 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre L'atterré Vous pouvez probablement mettre entre 2 et 8 zeros entre le 1 et le 45. . . Le 15/06/2017 à 00:04 Alerter Répondre Kalachnikov Et bien sur les robots vont vous verser le revenu universel non ? ? ? Le 14/06/2017 à 03:22 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar dre74 @Kalachnikov Quoi qu'il en soit, si nous voulons écouler la production produite par les robots, il faudra que tout le monde ait un revenu, le revenu universel me semble la seule solution, pour le financement, la richesse produite par les robots est aussi la seule solution, quelle autre solution avez vous ? Peut on concevoir des robots qui produisent pour des gens qui n'ont pas de revenu, économiquement ce n'est pas possible, réfléchissez ! ! ! ! Le 14/06/2017 à 06:29 Alerter Répondre françois Rabelais Chemin faisant, en complexifiant un peu plus les robots, à combien de réparations et corrections de tir faudra t'il procéder ? ! des milliards . . de quoi occuper il est vrai des dizaines de millions d'ilotes - ou ingénieurs informatiques - Je n'ose y penser . . ni trop penser aux dommages collatéraux : tiens ! une gaffe du robot xkd 2781 sur Los Angeles : 5000 morts . . . Vous reprendrez bien un peu de Xanax ou Deroxat, Prozac ou Stablon . . ? Allez, calmez-vous ! tout ira bien ! . . le Nirvana en somme, car "les robots s'occupent de vous". J'oubliais : et combien de pirates de robots ? des mécréants et rien d'autre . . mais que d'aubaines pour eux ! Le 13/06/2017 à 23:13 Alerter Répondre le dragon Il faut donc être ingénieur en intelligence artificielle Le 13/06/2017 à 22:47 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre thor001001001 A ce compte là il vaux mieux encore être chercheur. Le 15/06/2017 à 07:23 Alerter Répondre justiciersauvage Le jugement dernier James Cameron en 1984 Le 13/06/2017 à 22:25 Alerter Répondre Mr Manu Caméléon Il faudrait d'urgence doter les IA de bon sens. Car on dirait que bon nombre de journalistes n'en ont plus. Le 13/06/2017 à 22:07 Alerter Répondre Mr Manu Caméléon Il faudrait d'urgence doter les IA de bon sens. Car on dirait que bon nombre de journalistes n'en ont plus. Le 13/06/2017 à 22:07 Alerter Répondre Mr Manu Caméléon Apparemment ne seraient pas concernés : les artistes, auteurs, musiciens, comédiens, peintres etc. Même les plus mauvais d'entre eux. Dommage non ? Le 13/06/2017 à 22:04 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Kalachnikov détrompez vous , on parle déjà de films sans acteurs humains ! ! ! Le 14/06/2017 à 03:23 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar L'atterré Oui, c'est révolutionnaire ! ! On appelle ça un. . . dessin animé ! ! Le 15/06/2017 à 00:02 Alerter Répondre marker « Le financement de Skynet est voté. Le système se met en place le 4 août 1997, la décision humaine est éliminée de la Défense Stratégique. Skynet commence à apprendre à vitesse géométrique. il devient autonome le 29 août 1997 à 2h14 du matin, heure de Greenwich ». Terminator 2, 1991. Le 13/06/2017 à 21:22 Alerter Répondre dre74 Et oui Hamon, avec son revenu universel, est un visionnaire, n'en déplaise aux petits bourgeois, qui ne pensent à une seule chose, se remplir la panse sur le dos des autres Le 13/06/2017 à 20:13 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Alain PRIVAT Jaloux ! Le 14/06/2017 à 10:16 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar dre74 @Alain PRIVAT Non honnête Le 14/06/2017 à 12:05 Alerter Répondre La boutique en ligne du Figaro Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Testez vos connaissances ! 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Eric Risberg/AP En rachetant la start-up californienne Ozlo, Facebook pourrait renforcer l'assistant virtuel de son application de messagerie Messenger. Facebook souhaite devenir un acteur majeur de l'intelligence artificielle et le fait savoir. Il y a quelques jours encore, son PDG Mark Zuckerberg défendait la technologie en s'opposant publiquement à Elon Musk qui s'en méfie. Le fondateur de Tesla est même allé jusqu'à déclarer que les connaissances de Mark Zuckerberg en la matière étaient «limitées». La start-up californienne Ozlo a annoncé dans un communiqué avoir été acquise par Facebook sans divulguer le montant de l'opération. Lancée en octobre 2016, Ozlo a développé une technologie permettant d'enrichir les connaissances des «bots», ces robots avec lesquels on peut discuter. L'assistant Ozlo est par exemple capable de consulter différentes critiques d'un restaurant et d'en faire une synthèse pour formuler un avis. La majorité des 30 employés de la start-up déménageront dans les locaux de Facebook, alors que son fondateur Charles Jolley, un ancien du réseau social, devrait de son côté quitter l'aventure. Depuis 2015, Facebook met régulièrement en avant M, son assistant virtuel censé améliorer les conversations entre amis dans Messenger. Dans l'esprit de ses développeurs, M proposerait de commander un taxi s'il interprète dans une conversation qu'un des interlocuteurs annonce qu'il va partir de chez lui. Problème pour Facebook: M requiert encore une intervention humaine dans 7 cas sur 10, selon The Information. Le groupe a donc repoussé à nouveau son lancement. Avec Ozlo, Facebook pourrait donner un nouvel élan à M. Les efforts de la start-up dans l'interprétation des demandes devrait aider l'intelligence artificielle de Facebook à gagner en indépendance. Avec 1,2 milliard d'utilisateurs mensuels, Facebook Messenger est l'un des services de messagerie les plus populaires du marché. Enceinte hybride Sur le long terme, les travaux d'Ozlo pourraient aussi servir à l'enceinte intelligente que préparerait Facebook pour rivaliser avec Google, Amazon ou Apple. Selon Bloomberg, Facebook répondrait au Google Home ou à l'Amazon Echo en proposant une tablette pour maison, connectée à un haut-parleur. Doté d'un écran entre 13 et 15 pouces, l'appareil embarquerait une intelligence artificielle et permettrait notamment la réalisation d'appels vidéo. Facebook doit maintenant adapter l'interface de M aux commandes vocales, chose dont il est encore incapable aujourd'hui. Le réseau social embaucherait des anciens de l'équipe Siri d'Apple pour réaliser la version sonore de son assistant. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Nicolas Lellouche Nicolas Lellouche Auteur - Sa biographie 5 abonnés Ses derniers articles ses clients ? Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Testez vos connaissances ! 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"Nous injectons l'intelligence artificielle dans tous les produits et services que nous offrons", a souligné le vice-président de Microsoft chargé de ce domaine, Harry Shum, lors de la conférence des développeurs du groupe américain à Seattle. "Nous assemblons depuis plus de 20 ans les briques pour construire la vague actuelle d'innovations dans ce secteur", a-t-il affirmé. Les domaines les plus en vue sont l'apprentissage des machines, la reconnaissance vocale et les moyens de permettre aux robots d'identifier ce qu'ils voient. Microsoft n'est pas le seul groupe à travailler sur ce secteur où il affronte d'autres géants américains comme Amazon, Apple, Google et IBM. Amazon vient de présenter une version à écran tactile de son assistant vocal Alexa alors que Harman-Kardon, propriété du groupe sud-coréen Samsung, a annoncé la prochaine commercialisation de son haut-parleur Invoke utilisant l'assistant vocal Cortana de Microsoft et intégrant le logiciel d'appel vidéo Skype. Le but est de faire entrer l'IA dans le quotidien des utilisateurs, notamment par le biais de la domotique et de l'utiliser pour améliorer les échanges entre l'utilisateur et les assistants vocaux équipant smartphones et autres tablettes. Le but de la conférence organisée à Seattle est d'améliorer les échanges entre les développeurs et Microsoft, qu'ils soient des étudiants développant une application ou des équipes d'ingénieurs professionnels. "Microsoft essaie d'utiliser l'IA pour aider les entreprises à résoudre leurs problèmes et les développeurs à améliorer leurs applications", a estimé Patrick Moorhead, analyste chez Moor Insights and Strategy. "C'est différent d'Amazon, Facebook et de Google qui essaient avant tout de collecter des informations personnelles en utilisant l'IA pour vous vendre des choses ou vous envoyer des publicités", ajoute-t-il. Il souligne à ce propos que Microsoft laisse ainsi les développeurs modifier les commandes gestuelles, les logiciels de reconnaissance vocale et autres fonctions plutôt que de devoir les harmoniser selon un modèle commun à toutes les applications. Le Figaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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La nouvelle application de messagerie du moteur de recherche, Allo, est désormais disponible en français. Elle est équipée d'un assistant virtuel intelligent. Allo a pris des cours de langue étrangère. L'application de messagerie intelligente de Google, lancée en septembre dernier, est désormais disponible en français. Ce service dispose d'une intelligence artificielle, le «Google Assistant», capable de répondre aux questions d'un utilisateur et de lui apporter des informations nécessaires dans une conversation, selon les messages reçus et envoyés. Assistants personnels Allo se présente comme une application de messagerie pour smartphone, type WhatsApp ou Messenger, les deux services de Facebook populaires sur mobile. On l'utilise d'abord pour parler avec ses contacts. L'intelligence artificielle peut analyser ces conversations en temps réel et apporter des suggestions. Si une amie vous écrit «est-ce que tu veux manger des sushis? », Google Assistant pourra vous proposer les meilleurs restaurants japonais aux alentours, selon votre position géographique. On peut aussi discuter directement avec cet assistant virtuel pour lui poser toutes sortes de questions. Le logiciel comprend le contexte de la conversation et s'en souvient. Par exemple, on peut lui demander «quelle est la taille d'Angelina Jolie? » puis, simplement, «quel âge a-t-elle? » Pour répondre, Google Assistant se sert des milliards de données drainées par le célèbre moteur de recherche, en plus d'analyser les messages de son utilisateur. Présenté en grande pompe l'année dernière, Google Assistant avait néanmoins été critiqué par des défenseurs de la vie privée. L'intelligence artificielle a en effet besoin d'accéder aux messages de son utilisateur afin de formuler des suggestions. Une option qui va à contre-courant de la tendance au chiffrement des conversations, portée par Apple ou l'application WhatsApp. Loin d'être cryptés, les messages qui transitent par Allo sont stockés dans les serveurs de Google afin d'être analysés, sauf si l'utilisateur les supprime volontairement. L'application dispose uniquement d'un mode incognito, dont les échanges sont chiffrés, qui n'est pas enclenché par défaut. Malgré cette polémique, Google Assistant suit la tendance des assistants toujours plus intelligents. Parmi les exemples les plus populaires, le logiciel Alexa équipe les enceintes connectées Echo, produites par Amazon, ainsi que d'autres appareils électroniques. De son côté, Google Assistant est intégré au Google Home, l'enceinte intelligente de Google, et à ses smartphones Pixels. La rédaction vous conseille Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires Antoine Lardon Allo? comme dans "Non, mais allo, quoi"? Le 10/05/2017 à 10:47 Alerter Répondre Chienne de vie. Et celui ci il sera espionné par qui? Le 10/05/2017 à 08:32 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Scanie Par les mêmes intérêts que les sous-traitants des sites web de médias qui épurent les blogs en ayant accès aux coordonnées de leurs contributeurs. Le 10/05/2017 à 11:06 Alerter Répondre Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Testez vos connaissances ! 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LOIC VENANCE/AFP Le gouvernement s'est vu remettre mardi le rapport «France IA», qui réfléchit au meilleur moyen de développer la recherche et l'innovation dans l'intelligence artificielle en France. L'étudier, la financer, la comprendre et l'enseigner. L'intelligence artificielle est au centre de toutes les attentions à l'occasion d'une journée organisée par le gouvernement mardi. Des chercheurs, des entrepreneurs et des représentants de différentes industries ont remis un rapport dédié au sujet. Il doit aider à structurer une future stratégie nationale en faveur du développement de l'intelligence artificielle. Recherche et start-up La cinquantaine de propositions est répartie en 17 thèmes: la recherche, la formation, le véhicule autonome, la relation-client, la finance, la souveraineté des données, etc. Un groupe de travail propose par exemple d'instaurer un enseignement «Intelligence artificielle, traitement des données et sciences numériques» de l'école primaire au lycée. Un autre plaide pour la création d'une infrastructure nationale dédiée à l'intelligence artificielle, afin de donner aux scientifiques les capacités de calcul suffisantes pour mener leurs travaux. Le rapport préconnise le développement d'une ressource nationale de données non agrégées, à disposition des universités et de leurs chercheurs. Les auteurs se sont aussi concentrés sur l'entrepreunariat autour de l'intelligence artificielle. La France compte à peu près 200 start-up œuvrant dans ce secteur, d'après les estimations du collectif «France is AI». Pour aider à leur développement, le rapport recommande la mise en place de fonds d'investissement dédiés aux entreprises de l'intelligence artificielle, délivrant des tickets d'un minimum de l'Intelligence Artificielle. Cette dernière doit être un «lieu privilégié d'échanges et de diffusion sur les avancées, potentialités, opportunités et risques liés à l'intelligence artificielle qui permettra notamment aux chercheurs, au grand public et aux industriels de mieux en appréhender ses grandes questions». Un écosystème riche Le gouvernement a déjà confirmé s'inspirer de plusieurs de ces recommandations pour des actions concrètes, en collaboration avec ses partenaires. Il promet notamment d'investir dans dix start-up françaises de l'intelligence artificielle d'ici cinq ans, au travers des organismes publics d'investissements comme Bpifrance. Le financement d'une infrastructure mutualisée pour la recherche est également prévu, mais sans calendrier précis. La réalisation de ces projets dépendra surtout des organismes partenaires de l'initiative et de la volonté prochain gouvernement, après l'élection présidentielle de mai. Le secteur de l'intelligence artificielle est déjà convoité par de nombreuses entreprises américaines et chinoises. Mais la France a aussi su se positionner: cinq sociétés étrangères, dont Facebook et Sony, y ont établi un laboratoire de recherche, attirées par des aides financières et un écosystème riche de start-up et d'universitaires spécialistes du sujet. Le gouvernement estime à 250 le nombre d'équipes de recherche dédiées à l'intelligence artificielle en France. Ce rapport a été remis au gouvernement dans le cadre de l'initiative «France IA». Cette dernier avait été lancée en janvier par Thierry Mandon, secrétaire d'État chargé de l'Enseignement supérieur et de la Recherche, et Axelle Lemaire, secrétaire d'Etat chargé du Numérique, qui a depuis quitté le gouvernement. Elle a pour but de permettre à la France de se positionner comme championne mondiale de l'intelligence artificielle. L'initative avait été saluée pour son implication à la fois du secteur public et privé. Plusieurs spécialistes ont regretté un lancement très tardif, à seulement quelques mois de l'élection présidentielle et du changement de gouvernement. La rédaction vous conseille artificielle Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 32 commentaires riri19 encore du gaspillage. Le 22/03/2017 à 19:08 Alerter Répondre André_69 Ce thème rappelle le récent rapport Delvaux voté au parlement européen sur le droit relatif à la robotique. Une vigilance semble de rigueur face à la confusion ambiante entre ce qui est, au mieux, une logique artificielle et l’intelligence proprement humaine dont le champ ne saurait être réduit à une pure logique. Chacun appréciera combien cet effacement de différence radicale entre le robot et l’homme échappe à un ancrage scientifique sérieux : la part de la science conjuguée à un réalisme – non constructiviste - philosophique devrait d’ailleurs à mon sens être un élément-clé de la réflexion éthique. Ce même rapport qui accompagne le ‘potentiel du robot en tant qu’amélioration du corps humain’ tend à accréditer l’utilitarisme sur lequel surfe le transhumanisme décliné selon une inéluctable emprise technologique. L’allocution de M. Hollande devant les instances franc-maçonniques la semaine dernière s’en rapproche fortement : il encourage à ‘favoriser le progrès [tel que celui issu des] nouvelles technologies du vivant avec l’homme augmenté où sont en jeu le choix et la liberté’ … mais jusqu’à un déni de la part de vulnérabilité en chacun de nous ? N’est-il pas opportun que la sphère politique s’approprie sans tarder une réflexion favorable au progrès authentiquement humain et donc sans contribuer à un brouillage d’identité humaine ? Pour cela, conjuguer la lumière d’une sagesse réactualisée par les acquis scientifiques – au sens large – me paraîtrait largement bénéfique. Le 22/03/2017 à 18:56 Alerter Répondre papyMougeot commençons par leur apprendre à lire correctement lire correctement c'est-a-dire lire et comprendre ce que le texte veut dire pas seulement prononcer le texte Le 22/03/2017 à 18:10 Alerter Répondre GLLOQ Je doute fort que les enseignants soient, pour leur grande majorité, capables d'instruire l'Intelligence Artificielle ! Pour cela il faudrait déjà qu'ils aient une bonne intelligence. Et on peut douter de leurs capacités quand on voit les résultats de nos bacheliers aujourd'hui . Le 22/03/2017 à 18:09 Alerter Répondre Didier Broquere Apprenez d'abord aux élèves à LIRE, ECRIRE et COMPTER ! Ensuite ils pourront peut être réduire la BH (Bêtise Humaine) et utiliser l'IA;;; Le 22/03/2017 à 17:34 Alerter Répondre JeanRage93 Lorsque l'intelligence artificielle aura atteint un certain niveau,on pourra commencer à remplacer tous les enseignants par des robots ! ! ! Le 22/03/2017 à 08:32 Alerter Répondre tsarkolit Vingt cinq mille euros. . . Ce n'est pas avec Vingt cinq mille euros qu'une équipe va pouvoir innover en quoique ce soit au sujet de l'IA. Ce n'est même pas le dixième de ce que coûte le matériel informatique nécessaire pour faire tourner une IA élémentaire capable de gagner au morpion. Sans parler de ce que coûte un expert en ce domaine. Franchement, le type qui décidé de ce ticket socle ne doit pas connaître les enjeux et le niveau de la concurrence. Le 22/03/2017 à 05:03 Alerter Répondre Vincent NETTER Ca va surtout permettre à des associations et à des recalés des élections d'avoir des postes et de l'argent public à grappiller. Si déjà on s'occupait, au primaire, d'enseigner la langue (frrançaise), le calcul et la Le 21/03/2017 à 23:39 Alerter Répondre lynn une amie médecin en PMI me rassure en me disant qu'elle rédige des feuilles de consultations en orthophonie pour que certains enfants puissent parler un peu français avant l'entrée en CP . . . alors, l'intelligence artificielle en primaire sera pour les enfants du 5 ème ou du 7 ème arrondissements de Paris . . . chez Messieurs Duhamel par exemple ! Le 21/03/2017 à 21:00 Alerter Répondre rebellio Le mot "intelligence " ne convient pas. dans ce cas. Le 21/03/2017 à 20:36 Alerter Répondre utilisateurdelabas Intelligence artificielle, un terme sans aucune signification ni intelligence. Une machine est programmée par l'homme, selon son savoir individuel ou groupe et savoir collectif mais limité tout de même. Le programme est lui même dédié à certaines tâches spécifiques, ainsi un PC ne saurait tenir une cuillère. Le 21/03/2017 à 18:56 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre tsarkolit C'est là tout l'objet d'une IA : une machine qui apprend de ses propres expériences sans l'aide d'un programmeur pour lui donner des solutions toutes prêtes sous forme d'algorithmes. Le 22/03/2017 à 14:51 Alerter Répondre Amadeus 3. 0 Un ordinateur peut très bien piloter un robot prenant du café dans un paquet et le versant dans une cafetière. . . Le 21/03/2017 à 20:03 Alerter Répondre utilisateurdelabas Lorsqu'ils ont constatés que l'intelligence humaine était absente dans les écoles, le projet est né. Reste à vérifier que les écolier comprendront la signification de l'intelligence. Le 21/03/2017 à 18:51 Alerter Répondre amorsilico Et un nouveau gadget pour amuser et distraire les élèves qui s'ennuient tellement à devoir apprendre le b-a ba de toute éducation , à savoir : lire , écrire et compter. Enfin de nouvelles heures de récréation distraites de cet enseignement rébarbatif , s'ajoutant à beaucoup d'autres et conduisant sur les pentes savonneuses des classements PISA. Le 21/03/2017 à 18:44 Alerter Répondre lusofranc Quand les robots seront capables de monter un meuble Ik. a,alors on pourra parler d'intelligence artificielle. . . . Le 21/03/2017 à 18:39 Alerter Répondre Themistoclius L'Intelligence Artificielle n'est rien d'autre que le contraire de la Stupidité Naturelle… Il y a donc encore énormément de chemin à faire… Le 21/03/2017 à 18:27 Alerter Répondre janno Moi j'ètudirais l'intelligence tout cour avant l'artificielle . Car ceux qui proposent cela on vraiment une intelligence limitée. Qu'on les gosses tranquilles Le 21/03/2017 à 17:44 Alerter Répondre 2313643 (profil non modéré) primaire,laissez les élèves apprendre correctement le minimun nécessaire pour réussir leurs études secondaire et suivant . a force de vouloir toujours plus charger le programme ,les élèves connaissent tous de façon approximatifs , commençons par l'essentiel,a savoir lire, écrire, compté parfaitement maîtrisé . Le 21/03/2017 à 17:19 Alerter Répondre atj85 Ça ne va pas être simple, dirait-on. Je cherche ces jours une formation pratique, concrète, dans ce domaine, pour notamment l'exploitation d'images. Pour le moment, j'ai soit des recettes de cuisine qui me montrent comment exploiter des librairies toutes faites, soit des ouvrages théoriques expliquant les concepts mathématiques animant les systèmes de classification. Mais rien qui permette réellement de piger, d'écrire ses propres routines, même simples, pour voir ce qu'il y a sous le capot. Le 21/03/2017 à 16:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Amadeus 3. 0 Je crois que sous Linux, qui dérive d'Unix qui lui même était une simplification de Multics, système à ordinateur central et terminaux, vous pouvez trouver les sources et coder en C/C (il faudra passer le code au compilateur qui est la moulinette produisant le code exécutable). Rien ne vaut un bon bouquin sur un langage pour apprendre à coder (vous avez le choix entre Pascal, Fortran, Cobol, Lisp, Assembleur, C et C bien sûr, Logo, Basic, Prolog et j'en passe. . . ). Tous les algorithmes peuvent être écrit en pseudo-code français. Que l'on me corrige si je me trompe :) Le 21/03/2017 à 19:28 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Abonné atj85 Amadeus, le problème n'est pas le langage, mais l'approche à utiliser. Comment faire vivre un programme, car au final on en revient là, capable de gérer des millions de paramètres aléatoires et évoluant dans le temps. Les systèmes d'IA (librairies) sont maintenant j'en ai vu. Mais vous avez raison après tout, je vais prendre les sources des librairies disponibles et voir ce que je peux en tirer. Ca me rajeunira ;-) Le 22/03/2017 à 08:11 Alerter Répondre o Avatar Amadeus 3. 0 Le 21/03/2017 à 19:44 Alerter Répondre Blandine 77 Ce sera sans moi alors ! Le 21/03/2017 à 15:31 Alerter Répondre TG74 Ce sujet est fondamental pour notre pays. Il faut non seulement des écoles mais aussi des capitaux pour les entreprises et éviter qu’elles ne se fassent rapidement racheter avec nos meilleurs éléments (qui partent aujourd’hui ailleurs). Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives (NBIC) sont notre futur, enfin si nos bicaméristes soulèvent une paupière. Ce n’est pas arrivé depuis 35 ans, même sur les éoliennes terrestres ils se sont plantés. Le 21/03/2017 à 14:55 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Mwng81 oui complètement. Par contre je ne comprend pas pourquoi vouloir enseigner ca au college ou au lycée. Par exemple, la théorie des réseaux de neurones artificiels s'enseigne en 10 minutes, en prenant pour base le cerveau humain et est accessible par un adolescent. La mise en pratique de cet enseignement demande des années de pratiques pour en tirer quelquechose d'utile (apprendre un language de programmation, la logique etc). Quel est le but ? Le 21/03/2017 à 15:49 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Amadeus 3. 0 Attention aux faux-amis! On doit écrire "langage" en français, qui s'écrit "language" en langue anglo-saxonne. Pour être crédible dans ce domaine mieux vaut éviter cette bévue. Le 21/03/2017 à 19:34 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Mwng81 Credible dans quel domaine ? Je n'avais pas fait attention, donc oui. Par contre a moi de vous corriger, il n'y a pas de langue anglo-saxone. Il n'y a que l'anglais, qui doit beaucoup au francais, Guillaume le conquerant, Harold etc. Les anglo-saxons en terme de groupe generique parlaient differentes langues, n'etaient pas unis, etaient diriges par des rois vikings/danois etc. Interessez vous a l'histoire de l'angleterre, c'est passionant. Le 22/03/2017 à 00:54 Alerter Répondre Binomi Justement quelqu'un travaillant dans l'informatique aura souvent l'occasion de faire cette erreur. La documentation technique informatique est désormais disponible à 95% en anglais. De nombreux blogs techniques tenus par des français sont même en anglais pour avoir une plus large portée. Par conséquent, j'ai lu plusieurs dizaine de fois plus le mot "language" que langage. Les rares fois ou j'ai vu le mot en français, c'était encore très rarement pour parler du terme informatique. D'où l'association dans nos méninges d'informaticien de parler, etc. Je ne compte plus le nombre de fois où j'ai du me corriger en relisant mon texte en français. Le 21/03/2017 à 21:00 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre @ Avatar Amadeus 3. 0 Défendons donc notre langue car l'anglais est en train de tout bouffer. La langue française est fine, subtile et riche et permet de tout exprimer. Et NON utiliser l'anglais n'est pas "branché" (excepté en musique). C'est triste de voir tous ces commerces, bistrots, publicités. . . . en anglais. . Le 21/03/2017 à 22:17 Alerter Répondre Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre La boutique en ligne du Figaro Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Testez vos connaissances ! 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Cette nouvelle fonctionnalité permettra de piloter l'aspirateur à la voix pour lui demander de se mettre en route ou même de venir nettoyer un endroit précis de la maison. iRobot dote aussi ses aspirateurs d'un système de cartographie avec identification des pièces. Le robot peut établir un compte rendu de son activité, ce qui permet de détecter dans quels endroits il a aspiré le plus de saletés. Ce qui risque de vexer certains membres d'une famille. Évolution d'Alexa L'intégration d'Alexa aux Roomba en dit long sur l'avancée de l'assistant personnel d'Amazon. Son intelligence artificielle s'est d'abord logée dans des appareils dédiés comme Echo avant de rapidement intégrer des équipements de la maison. LG a ainsi annoncé en janvier que sa nouvelle génération de réfrigérateur fonctionnerait avec Alexa. Ce qui laisse imaginer l'avenir de la maison connectée, avec des appareils capables de dialoguer entre eux. L'interface vocale apparaît aussi comme le moyen le plus simple d'interagir avec de nombreuses machines. Qui a réellement envie de programmer son aspirateur depuis un smartphone quand il suffit de lui demander de le faire? Dicter des ordres à un appareil est beaucoup plus intuitif que de les saisir dans une application. Alexa n'est pas encore disponible français; il faudra donc encore patienter avant de piloter son aspirateur à la voix. Ou accepter de le faire dans la langue de Shakespeare. La rédaction vous conseille Les cours des valeurs sur Figaro Bourse IROBOT CO. 82,00$ +1,33% Elsa Bembaron Elsa Bembaron ] Journaliste - Sa biographie 182 abonnés Ses derniers articles locales Sur le même sujet leur retour Thématique : IROBOT CO. Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 13 commentaires Isaodile Et bien ma fille qui a un robot aspirateur l'a appelé Firmin car il n'y a pas de raison que ce soit un prénom féminin Le 17/03/2017 à 12:41 Alerter Répondre didier bernadet Elsa, c'est quoi l'intelligence artificielle? si ce n'est que le fait d'implémenter des programmes d'exécution de taches à des robots (qui ne peuvent réfléchir irrationnellement,) on peut en conclure avec joie que les esclaves, eux, utilisés par les dominants comme de simples répétiteurs de taches, étaient particulièrement intelligents. Ouf, comme quoi la technologie mène à tout, même à la vérité historique. . . Le 16/03/2017 à 14:43 Alerter Répondre malateste Et si Daech prenait le contrôle de vos appareils ? L'aspirateur fou a encore frappé ! Le 16/03/2017 à 14:09 Alerter Répondre Alcide Sulfurik "Je peinais a entendre mon correspondant au telephone tant le brouhaha dans la cuisine se faisait de plus en plus present. Le frigo, le four a pyrolise et le micro-ondes débattaient sur les temps de decongelation et temps de cuison du rôti de ce soir tandis que la cafetiere s'engueulait avec la bouilloire au sujet es détartrant. L'effet fut immediat lorsque, excédé, je clama d'une voix forte "est-il possible d'avoir un peu de silence ici ? ! ! ! ! ! " Le 16/03/2017 à 12:15 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre didier bernadet Alcide; merci pour ce joli morceau. . . Le 16/03/2017 à 14:44 Alerter Répondre ouaillebee Excellent! Merci. Le 16/03/2017 à 13:02 Alerter Répondre pat128359 est ce que cet aspirateur robot sera taxé lui aussi comme le demande un certain presidentiable ? Le 16/03/2017 à 11:47 Alerter Répondre bzzz15 Comment appelle-t-on un aspirateur, ramasse poussière, qui n'aspire pas ? Un aspirateur, bizarre, bizarre ! ! ! Le 16/03/2017 à 11:04 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre didier bernadet bzzz; peut-être un "aspire à tord" ? Le 16/03/2017 à 14:45 Alerter Répondre pascapple le prénom féminin du programme qui pilote cet aspirateur en dit très long . . . . Le 16/03/2017 à 09:29 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Totolamatrice Il ne vous aura pas échappé qu'on dit UN aspirateur. Le 16/03/2017 à 11:47 Alerter Répondre kisskool C'est un programme généraliste. . . Pas uniquement pour passer l'aspirateur. . . Quand on ne sait pas on se renseigne avant de dire des bêtises. . . Le 16/03/2017 à 11:20 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Abonné didier bernadet kisskol; prétendriez-vous n'avoir jamais dit de "bêtises" ou sinon de vraiment vous renseigner systématiquement? Permettez-moi d'en douter. . . Le 16/03/2017 à 14:47 Alerter Répondre Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Testez vos connaissances ! 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Elle sait tout de nous. Elle détecte nos émotions avant qu’on ne les verbalise, elle anticipe nos désirs, optimise nos décisions. En gérant les tâches domestiques ingrates, elle nous libère du temps pour imaginer, aimer, rêver, favorisant l’essor d’une société créative et hédoniste. Année 2027. L’IA incarne notre pire ennemie. Impossible d’échapper à ses mouchards logés dans la centaine d’objets connectés qui scrutent nos faits et gestes jusque dans notre lit. Elle nous surveille, rend toute intimité impossible et vampirise nos données personnelles. À force de nous assister, elle nous rend inaptes au moindre effort d’apprentissage, favorisant l’essor d’une société oisive et déresponsabilisée. Tout aussi plausibles, ces deux scénarios reflètent l’ambivalence profonde que suscite l’irruption actuelle de l’intelligence artificielle. Rarement une technologie aura inspiré autant de peurs et de désirs mêlés. Ce vieux mythe de la SF, né lors d’une conférence d’informaticiens à Dartmouth (États-Unis) en 1956, obsède littéralement les géants de la tech. Google, Facebook, Amazon, Apple, Baidu ou Alibaba achètent à coups de milliards des start-up spécialisées dans l’IA. Les performances sidèrent : des machines battent désormais des champions de poker, d’échecs, de jeu de go et de Jeopardy. Livres, colloques, plan « France IA » annoncé fin janvier par l’ex-secrétaire d’État au numérique Axelle Lemaire… C’est le buzzword du moment. À cet emballement parfois techno-béat s’oppose l’émergence d’un techno-pessimisme, porté par des personnalités comme Bill Gates, Elon Musk ou Stephen Hawking. Deux séries addictives explorent aussi le côté obscur de l’IA : sur Netflix, la glaçante Black Mirror met en scène une déshumanisation programmée de notre société. Et la troublante Westworld, sur HBO, nous plonge dans un Far West artificiel pour milliardaires oisifs, où des humanoïdes créés pour assouvir nos plus sombres pulsions décident de se révolter. Inventer une relation homme-machine La relation homme-machine bascule dans l’ère du conversationnel « Nous ne sommes qu’aux prémices de cette révolution », explique Anna Ukhanova, chercheuse au laboratoire d’intelligence artificielle de Google à Zurich. « Elle s’appuie sur deux ruptures technologiques majeures : la puissance inédite de calcul atteinte par nos ordinateurs, qui brassent des milliards de données en quelques secondes. Et le deep learning, ou apprentissage profond, qui imite le fonctionnement de nos neurones et permet aux logiciels d’apprendre de manière autonome. En captant nos datas, ces logiciels modélisent nos vies en algorithmes et deviennent capables de prédire nos comportements. » Aussi disruptive que l’apparition d’Internet et du mobile, cette révolution essaime avec une rapidité stupéfiante. Des IA balbutiantes ont déjà investi nos smartphones via les assistants numériques d’Apple (Siri), d’Amazon (Alexa), de Google (Google Assistant) ou de Microsoft (Cortana). Pour Laurence Devillers, chercheuse au CNRS et auteur de Des robots et des hommes (éd. Plon), « la relation homme-machine bascule désormais dans l’ère du conversationnel. Discuter avec son smartphone, sa maison, sa voiture ou son bureau va se banaliser ». L’arrivée de l’IA dans nos vies pose des questions éthiques et philosophiques majeures. « Il est urgent de s’interroger sur les bienfaits comme sur les méfaits de cette technologie », affirme Charles-Édouard Bouée, auteur de la Chute de l’empire humain (éd. Grasset, à paraître le 22 mars 2017). À l’occasion de la Journée de la femme digitale, le 9 mars 2017, à Paris, rendez-vous de celles et ceux qui imaginent demain en mode connecté, Madame Figaro explore les six fantasmes que cristallise l’intelligence artificielle. Gagnera-t-on la course du temps ? L’intelligence artificielle : En interaction avec les machines. Illustration Paul Grelet Fini, les to do lists ! Serial entrepreneuse et fondatrice de la Journée de la femme digitale, Delphine Remy-Boutang ne jure que par Julie Desk, sa secrétaire virtuelle : « Elle cale mes rendez-vous et réserve mes déjeuners. Je gagne un temps fou ! Et je me concentre sur ce que j’aime : créer. » Ce logiciel remporte un franc succès. « Depuis sa naissance en 2015, notre algorithme Julie a traité un million d’e-mails et travaille avec des grands noms du Cac 40 », souligne son fondateur, Julien Hobeika. En nous déchargeant de tâches répétitives, l’IA va libérer un temps précieux dans nos agendas. Demain, plus besoin de conduire : nous pourrons lire ou regarder des DVD dans nos voitures sans pilote. D’ici à 2030, ces dernières représenteront 15 à 20 % des véhicules, selon McKinsey. Moins d’embouteillages, trafic plus fluide… Si le temps libre devrait augmenter, il risque aussi de se fractionner. Gare aux notifications intempestives qu’enverront les appareils connectés, qui rivaliseront pour capter notre attention. Directeur du laboratoire d’intelligence artificielle de Google, Emmanuel Mogenet réfléchit à cadrer les interventions de Google Assistant : « S’il est proactif, il ne doit pas devenir casse-pieds. Mes équipes travaillent actuellement pour qu’il détecte le meilleur moment pour intervenir sans déranger. » À terme, il organisera aussi nos vacances. Et pourrait même un jour alimenter notre profil Facebook en notre absence. « Nous aurons carrément le don d’ubiquité, s’enthousiasme Sandrine Cathelat, sociologue et directeur des études chez Netexplo. Via nos avatars, nous serons à plusieurs endroits en même temps. » Nos jobs seront-ils plus créatifs ? En direct de la JFD Retrouvez en vidéo notre grand reporter Dalila Kerchouche et ses invités de la Journée de la femme digitale : Sandrine Cathelat, Fatma Chouaieb et Julien Hobeika avec le live Madame Figaro. À partir de 14 heures. L’IA va chambouler des pans entiers de l’économie. Et menace déjà une longue liste de métiers. En 2016, Foxconn, le sous-traitant d’Apple, a remplacé 60. 000 ouvriers chinois par des robots, moins chers et infatigables. À Pittsburgh, Uber teste des taxis sans chauffeurs, qu’il entend à terme généraliser. Chauffeurs, mais aussi caissiers, réceptionnistes, secrétaires, comptables, employés de banque… Une étude d’Oxford affirme que l’automatisation menace 47 % des emplois d’ici à vingt ans aux États-Unis. En France, on estime entre 2 et 3 millions le nombre d’emplois en danger. Des métiers intellectuels, comme journaliste ou avocat, pourraient être remplacés par des IA. « L’enjeu majeur est de former ceux qu’on nomme les “chômeurs technologiques”, estime Michel Lévy-Provençal, fondateur des TEDxParis et de L’Échappée volée. Dans sa start-up, Julien Hobeika a ainsi recruté des « IA supervisors ». Delphine Remy-Boutang se veut, elle, optimiste : « L’IA va créer de nouveaux emplois, moins pénibles et plus gratifiants. On va se concentrer sur ce qu’on fait de mieux : la créativité et l’émotion. L’IA va remettre l’humain au cœur du travail. » Le philosophe Maël Renouard, auteur de Fragments d’une mémoire infinie (éd. Grasset), l’espère aussi : « En nous cantonnant à des tâches répétitives, la révolution industrielle au XIXe siècle nous a transformés en robots. L’automatisation pourrait nous rendre l’humanité qui nous a été enlevée. » Tombera-t-on amoureux d’une intelligence artificielle ? L’intelligence artificielle S’attacher à un lovebot. Illustration Paul Grelet « Comme dans le film Her, de Spike Jonze, où Joaquin Phoenix s’éprend de la voix de son smartphone, interprétée par Scarlett Johansson, on va s’attacher à des IA. Elles simuleront des émotions et nous susurreront des mots d’amour », affirme Laurence Devillers. Les algorithmes s’immiscent dans les sites de rencontre. L’appli Hinge a créé un assistant virtuel qui drague à notre place et nous décroche des rendez-vous galants. Sur Tinder, le logiciel baptisé Tinder Box sélectionne les profils susceptibles de nous plaire, tchatte avec nos mots puis like pour nous. « Ces lovebots seront de plus en plus intimes et personnels, analyse Sandrine Cathelat. Si l’on n’y prend garde, on risque de perdre son libre arbitre. » L’entreprise californienne Abyss Creations devrait commercialiser cette année des robots sexuels à l’apparence humaine. Des amants artificiels patients, jamais jaloux, protecteurs et aimants ? « On pourrait en devenir addict, affirme Laurence Devillers. Mais les lovebots risquent aussi de devenir ennuyeux, car il leur manquera l’essentiel : la fantaisie en amour. » Réduira-t-elle la sphère de l’intime ? C’est une réalité : l’IA s’invite déjà dans nos maisons. D’ici à 2020, selon la société Joshfire, notre intérieur comptera près de 500 objets connectés, lampes, électro-ménager, écrans ou moquettes. Au cœur de cette « smart home », les enceintes Google Home ou Echo d’Amazon, vendues aux États-Unis, jouent le rôle de majordomes artificiels. Commandées à la voix, elles allument la télé ou lancent votre playlist préférée. À l’avenir, elles pourraient nous faire couler un bain après une journée harassante. Le miroir intelligent Miliboo scannera notre épiderme et nous conseillera la crème la plus adaptée à notre humeur. « Notre "smart home" va nous chouchouter, analyse Sandrine Cathelat. En fonction de notre état émotionnel, elle créera l’atmosphère olfactive, chromatique et lumineuse qui nous apaisera. Bienvenue dans l’ère du cocooning numérique ! En revanche, quand l’IA pénétrera dans nos chambres à travers les murs connectés, nous vivrons dans un monde de transparence absolue. » L’IA, nouveau Big Brother ? Nous n’aurons plus aucun secret pour les machines. Nos émotions les plus intimes seront séquencées en algorithmes. Comment, dès lors, sauvegarder une part inviolable de nous-mêmes ? « Cela pose la question de la surveillance généralisée et de la réduction d’un individu à un modèle économique, poursuit la sociologue. Plus ces IA nous rendront service, et plus nous serons enclins à oublier ce que nous abandonnons : nos données personnelles, nos vies, qui l’on est. » Contrôlera-t-elle notre corps ? L’intelligence artificielle Un corps surveillé. Illustration Paul Grelet C’est le rêve des hypocondriaques. Avec la montée enflèche des capteurs corporels connectés (montres, bracelets…), on pourra s’autoquantifier en permanence, mesurer son taux de glycémie ou de globules rouges. « Ma montre connectée m’indique quand je suis resté assis trop longtemps et m’encourage à me lever pour améliorer mon hygiène de vie », souligne Michel Lévy-Provençal. L’IA deviendra un véritable coach bien-être, capable d’améliorer notre sommeil, d’équilibrer notre alimentation, de scanner notre métabolisme. Surtout, l’IA devrait révolutionner le secteur de la santé. Aux États-Unis et en Angleterre, plusieurs centres médicaux font appel à Watson, le superordinateur d’IBM, pour l’aide au diagnostic. Pour le cancer du poumon, son taux de dépistage est de 90 %, contre 50 % pour un médecin. Cette techno-médecine s’invite aussi dans nos maisons. « Il existe des couches connectées qui analysent les urines des bébés et envoient des notifications sur le smartphone des parents en cas d’anomalie. Notre corps sera l’objet d’une surveillance médicale étroite », précise Sandrine Cathelat. Avec son revers : à travers l’IA, les mutuelles pourront évaluer notre hygiène de vie pour déterminer leurs tarifs. Dans la Silicolonisation du monde (éd. L’Échappée), le philosophe Éric Sadin alerte sur l’avènement d’une société fondée sur la marchandisation intégrale de la vie. Prendra-t-elle le pouvoir sur nos vies ? Du conseil à l’injonction, la frontière est fragile. Face à l’emprise grandissante de l’IA sur notre quotidien, resterons-nous les maîtres de notre destin ? Dans ses laboratoires, la marque Tesla teste une voiture intelligente qui nous retire d’autorité le volant si elle juge que nous avons trop bu. Et, en Allemagne, le bureau connecté Stir Kinetic Desk se redresse de lui-même lorsque nous restons assis trop longtemps, et nous oblige à travailler debout. « Nous ne serons plus les chefs, s’inquiète Sandrine Cathelat. Et à force d’être aidés, nous ne saurons plus agir par nous-mêmes. Privés de ces béquilles digitales, nous risquons de nous sentir plus petits et plus démunis. » Des hommes affaiblis car trop assistés, face à des IA au pouvoir grandissant : « En 2045, l’IA sera un milliard de fois plus puissante que la réunion de tous les cerveaux humains », prédit Ray Kurzweil, ingénieur en chef chez Google. Atteindrons-nous alors le point de singularité où cette super IA se dotera d’une conscience et prendra le pouvoir sur l’humanité ? où, comme dans le mythe du Golem ou de Frankenstein, la créature se retournera contre son créateur ? « L’IA, au fond, nous tend un miroir grossissant, conclut Charles-Édouard Bouée. Elle va exacerber en nous le pire comme le meilleur. À nous de prouver notre capacité de résilience collective. » Sélection de produits de beauté connectés : En images Hydrao Loop Hydrao Loop Douche Hydrao Loop, 150 € env. Photo sp/hydrao Miroir Ekko Miroir Ekko Miroir Ekko, 400 € env. 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Macron leurs assiettes" Les ventes privées avec BazarChic Hackett London Du 07 jan 2018 au 14 jan 2018 67% de réduction Chaises Design Du 07 jan 2018 au 15 jan 2018 69% de réduction Christian Lacroix Du 07 jan 2018 au 14 jan 2018 63% de réduction Macabane Du 07 jan 2018 au 14 jan 2018 58% de réduction Alepia Du 07 jan 2018 au 11 jan 2018 69% de réduction Diamstars Du 07 jan 2018 au 11 jan 2018 70% de réduction Voir tous les produits Commentaires TontonBeber TontonBeber Le 09/03 à 20:48 l'intelligence artificielle n'existe pas Alerter Répondre Tous les commentaires À suivre dans Actu société Ces résistants de moins de 20 ans bousculent l'ordre établi Ivanka Trump pourrait se lancer dans la course à la Maison-Blanche Article suivant Ivanka Trump pourrait se lancer dans la course à la Maison-Blanche %2Fsociete%2Fl-intelligence-artificielle-comment-va-t-elle-regir-nos-vi Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Twitter s'appuie sur l'intelligence artificielle pour lutter contre le harcèlement Twitter s'appuie sur l'intelligence artificielle pour lutter contre le harcèlement JONATHAN ALCORN/AFP Le réseau social va s'aider d'outils d'apprentissage automatique pour repérer plus vite les messages allant à l'encontre de ses règles d'utilisation. Un concert d'excuses et quelques mesures concrètes. Après plusieurs années de silence et d'hésitation, Twitter promet que 2017 sera l'année de la lutte contre le harcèlement. Le réseau social présente trois nouveaux outils pour limiter l'influence des discours de haine et des attaques ciblés contre ses utilisateurs. Ils seront déployés à partir de mardi. D'autres fonctionnalités devraient être présentées dans le courant de l'année. «Nous avons entendu vos critiques. Nous n'avons pas progressé assez l'année dernière», avait déclaré Ed Ho, vice-président de Twitter, fin janvier. «Nous continuerons à être attentifs à vos retours, d'apprendre des critiques et de sortir des nouvelles fonctionnalités jusqu'à ce que tous nos utilisateurs ressentent ces changements. » Twitter va se reposer sur une nouvelle arme pour l'aider dans sa modération: l'intelligence artificielle. Repérer plus rapidement les agressions Le nouveau plan de Twitter comporte trois mesures phares. La première doit lutter contre la création abusive de nouveaux comptes par des utilisateurs déjà bannis du réseau social. Il est difficile de repérer ces internautes. Il changent généralement d'adresse mail, de numéro de téléphone et d'adresses IP pour s'inscrire à nouveau. Twitter va s'appuyer sur un programme d'apprentissage automatique afin de repérer les resquilleurs. Tout compte banni définitivement du réseau social sera analysé afin de repérer des signaux permettant d'identifier une personne, comme une manière de parler, des sujets ou des victimes de prédilection, des hashtags préférés, etc. Si un nouveau compte Twitter correspond à cette analyse, il pourra être rapidement supprimé. Twitter crée également une nouvelle option pour masquer les images choquantes dans les recherches de tweets. Sont concernées les photos pornographiques ou violentes. Elles seront repérées automatiquement. Par exemple, une personne tapant «Bataclan» dans la barre de recherche de Twitter devrait en théorie ne pas voir de photos de la tuerie. Cet outil devrait aussi être utile pour les personnes faisant l'objet d'une campagne de dénigrement, afin de ne pas voir son pseudo associé à des images pornographiques ou violentes. L'option sera enclenchée par défaut, mais pourra être désactivée dans les réglages Twitter. Dernier outil lancé par le réseau social: les réponses à un tweet seront bientôt classées par ordre d'intérêt. Les messages automatiquement détectés comme «peu intéressants» par Twitter seront relégués en bas. Parmi les critères examinés par le réseau social: si le compte est nouveau et ne suit aucune autre personne, s'il a déjà été signalé pour abus ou qu'il emploie des insultes. Accélerer le signalement L'intelligence artificielle ne va pas remplacer les modérateurs de Twitter. Elle interviendra pour accélérer le signalement de contenus. Comme les autres réseaux sociaux, Twitter applique une modération a posteriori: les utilisateurs doivent lui signaler les contenus problématiques pour qu'ils soient contrôlés et éventuellement supprimés s'ils enfreignent les règles d'utilisation. Le réseau social collabore aussi avec les autorités qui peuvent lui signaler des contenus illégaux. En France, plus de 466 tweets ont fait l'objet d'une demande de retrait par la police ou le gouvernement entre janvier et juin 2016. La grande majorité de ces procédures concernent des contenus de propagande terroriste. Néanmoins, les tweets haineux ou participant à du harcèlement sont eux aussi illégaux, et peuvent faire l'objet d'une demande de retrait des autorités, ou d'informations sur ses auteurs. En France, des procès ont déjà eu lieu sur la base de tweets. En janvier, plusieurs personnes ont comparu devant la 17e chanbre du TGI de Paris après avoir publié des messages islamophobes, racistes et homophobes sur le réseau social. Henri Lesquen, président de Radio Courtoisie, est aussi poursuivi pour des tweets antisémites et provoquant à la haine raciale. L'année dernière, Twitter avait déjà lancé des fonctionnalités pour mieux cacher des tweets. Il a aussi précisé ses règles et amélioré le signalement de messages abusifs. Des efforts tardifs face à une situation critique, et de plus en plus médiatisée. En 2015, Dick Costolo, ancien PDG de Twitter, reconnaissait que Twitter était «nul pour gérer les abus et les trolls». Des propos qu'il a réitérés fin janvier. «Je n'ai pas pris le taureau par les cornes et c'est ma responsabilité», a-t-il regretté. Jack Dorsey, de nouveau PDG de Twitter depuis octobre 2015, plaide aujourd'hui pour une «nouvelle approche» contre la violence en ligne. Le réseau social a banni en juillet Milo Yiannopoulos, éditorialiste sur le site américain d'extrême droite Breitbart News, pour avoir organisé le harcèlement de l'actrice Leslie Jones. Il a aussi suspendu des comptes de plusieurs figures éminentes de l'extrème-droite américaine. La rédaction vous conseille propagande djihadiste Les cours des valeurs sur Figaro Bourse TWITTER 24,32$ +1,38% Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet peut-il supprimer le compte de Donald Trump ? cryptomonnaies Thématique : TWITTER Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 2 commentaires M. Refusé Ce serait quand même mieux de pouvoir compter sur l'intelligence réelle des adeptes de ce réseau pour éviter ce genre de comportement amont. Apparemment non : au point qu'il soit nécessaire de l'externaliser via des machines virtuelles. Triste monde. . . Le 07/02/2017 à 20:40 Alerter Répondre Simbabbad Les pauvres des pays pauvres, pour Twitter, c'est encore trop cher. Il faut les remplacer par des robots. Le 07/02/2017 à 20:27 Alerter Répondre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire La boutique en ligne du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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Mais cela représentera tout de même déjà, courant 2017, un portable sur cinq équipé de fonctions dites de "machine learning" (auto-apprentissage) contre quasiment aucun actuellement, prévoit une étude du cabinet Deloitte. "C'est un des domaines essentiels sur lesquels nous l'intelligence artificielle", explique Vincent Vantilcke, directeur marketing France pour Huawei. A Barcelone, le Coréen LG et le finlandais Nokia ont annoncé l'arrivée sur leurs téléphones de l'assistant vocal de Google, qui utilise l'intelligence artificielle pour répondre aux questions de son utilisateur. "Toutes les grandes Annette Zimmermann, directrice de recherche pour le cabinet Gartner. Pour faire fonctionner leurs applications, nos smartphones actuels vont chercher des informations hébergées sur des serveurs extérieurs, en se connectant à internet. Mais de nouvelles puces électroniques, bien plus puissantes, vont bientôt leur permettre de "réfléchir" par eux-mêmes, en se basant sur les données accumulées pendant les périodes de connexion, ou sur l'observation de la manière dont une personne utilise son téléphone. L'objectif est d'imiter la manière dont le cerveau humain apprend. A terme, l'idée "en théorie, serait presque que le smartphone prenne la décision avant vous: quand vous allez quelque part, qu'il sache où vous voulez aller" en fonction de vos schémas habituels de comportement, explique Dexter Thillien, analyste au sein du cabinet BMI Research. Big Brother La jeune pousse californienne Neura, présente à Barcelone, cherche ainsi à décoder de manière très fine les habitudes du propriétaire d'un téléphone. Elle combine les données recueillies par les différents capteurs de l'appareil, comme le GPS, avec des algorithmes. L'objectif est d'obtenir un téléphone capable de savoir si son propriétaire "court pour attraper le bus ou parce qu'il est en train de faire un jogging", promet le PDG de Neura, Gilad Meiri. Et qui pourra donc attendre le moment approprié pour lui envoyer une notification, par exemple un rappel pour prendre un médicament. Neura vise le marché de la santé numérique. Un côté Big Brother qui "fera peut-être un peu peur au consommateur", souligne Dexter Thillien. Pour autant, "on en est pas aujourd'hui à avoir une intelligence artificielle qui sait tout faire, comme l'homme", temporise Mouloud Dey, directeur innovation chez SAS. A court terme, les téléphones progresseront surtout dans "la reconnaissance vocale, la traduction, la reconnaissances des images", et permettront de s'orienter dans des lieux sans connexion, comme des parkings, détaille Ariane Bucaille, associée chez Deloitte. Cela suffira-t-il à relancer un marché du smartphone en stagnation? "D'où viendra le profit, c'est une grande question. Pour le moment, (les fabricants) sont centrés sur la recherche d'applications amusantes", afin de se distinguer des concurrents, selon Annette Zimmermann. Mais les smartphones dotés d'intelligence artificielle "seront plus chers et deviendront encore plus indispensables dans la vie des gens", estime Ariane Bucaille. Pour les géants de l'électronique, ils permettent surtout d'habituer le consommateur à l'intelligence artificielle, avant d'atteindre à moyen-long terme "d'autres types de produits" comme les voitures autonomes ou la maison connectée, analyse Dexter Thillien. Face à ces téléphones très gourmands en données pour nourrir leur "intelligence", quid de la vie privée? Paradoxalement, ils pourraient être "plus protecteurs, car les données ne seront plus sur un serveur extérieur", estime Ariane Bucaille. Une réglementation européenne est à l'étude pour interdire que les algorithmes prennent seuls des décisions. Reste à savoir si les fabricants iront au bout de la logique d'intelligence artificielle. Un téléphone complètement autonome ne serait pas forcément dans leur intérêt, qui est "de récupérer les données de l'utilisateur. La connaissance intime de chacun reste le nerf de la guerre", rappelle M. Dey. Le Figaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 2 commentaires The French Walker Très excité par la nouvelle génération de smartphones qui s'annonce, et la 5G. Technologiquement on vit des temps merveilleux ! Le 27/02/2017 à 14:02 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre paul digi je ne vois pas ce qui à de merveilleux de vivre avec un espion à ses côté Le 27/02/2017 à 17:49 Alerter Répondre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Testez vos connaissances ! 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Des scientifiques ont entraîné des réseaux neuronaux à deviner les visages derrière les pixels. Des scientifiques de Google ont mis au point une technique digne des Experts pour améliorer la qualité des images pixellisées. Son unité de recherche, Google Brain, a publié un article scientifique pour expliquer la prouesse début février, rapporte Ars Technica. Jusqu'alors, augmenter la qualité d'une image de très faible résolution ne fournissait pas de résultats probants. Google a donc entraîné deux réseaux neuronaux pour deviner les contenus cachés derrière ces mystérieux carrés de couleurs. Tout comme on apprend à un enfant à reconnaître les lettres de l'alphabet en les lui montrant de façon répétée, Google a appris à son programme à comprendre les images en lui en montrant de vastes quantités. Cette technique de «deep learning» (apprentissage profond) a été appliquée à deux réseaux neuronaux distincts, des sortes de cerveaux artificiels. Selon l'étude, un premier réseau a pour mission de comparer des versions pixelisées d'images à leurs versions en haute résolution afin de discerner des similitudes et surtout, faire la différence entre un visage ou une chambre. Un second se charge de proposer des bouts d'images à la place des pixels. Grâce à ces outils, Google parvient à rassembler toutes les pièces du puzzle et à proposer une hypothèse plutôt proche de la vérité. Sur l'image ci-dessous, l'image de gauche représente la photo pixélisée, celle de droite la version originale et celle du milieu, l'interprétation de l'ordinateur. Pixel Recursive Super Resolution, p. 2 Pixel Recursive Super Resolution, p. 2 Une bataille médiatique entre géants du Web Au coude-à-coude dans la course à l'intelligence artificielle, les géants du Web se livrent une bataille médiatique sans vergogne pour faire-valoir leurs découvertes. Facebook s'est positionné dans l'apprentissage en profondeur par de prestigieux recrutements. Yann Le Cun, chercheur français et professeur à l'université de New York dirige son laboratoire de recherche en intelligence artificielle depuis 2013. Depuis peu, le réseau social peut reconnaître automatiquement un type de sport dans une vidéo, parmi 487 catégories. Il exploite déjà l'intelligence artificielle pour détecter les contenus violents ou repérer une personne sur une photo, à l'instar de Twitter, qui vient plus récemment de lancer son propre outil de modération fondé sur ces techniques. Nombre de spécialistes de l'intelligence artificielle ont été rachetés par ces sociétés. Facebook a mis la main sur la start-up de reconnaissance vocale Wit. ai, fondée par des Français. Google a jeté son dévolu sur DeepMind Technologies, créateur d'AlphaGo, pour fonder Google Brain. Plus discret, Apple a racheté trois start-up en quelques mois: Emotient, Perceptio et VocallQ. Amazon, Microsoft ou le chinois Baidu affichent leur intérêt pour l'intelligence artificielle publiquement. À visionner sur le même sujet: l'intelligence artificielle de Google bat un champion de go pour la première fois: Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles d'Indiens Sur le même sujet Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet Thématique : ALPHABET A Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 70 commentaires AnonymousHuman J'ai regarde sur des sites plus sérieux. La technologie se nomme RAISR. Elle arrive a deflouter des images mais ne reconstruit pas l'information manquante. On peut par exemple voir sur le site un arbre defloute. L'image est beaucoup plus nette mais les feuilles n'ont pas de nervures et ressemble a un bout de plastique. Ça n'est rien d'autre que ça. Un filtre numérique , ou un algorithme de compression d'image suivant le cas d'utilisation. La science fiction ne sera pas encore pour aujourd’hui. Le 10/02/2017 à 18:07 Alerter Répondre Franck163241 Pour certains commentaires on se croirait revenu 15 ans en arrière dans les débats de Gérard sur Fun Radio. Le 09/02/2017 à 20:59 Alerter Répondre Ragnarokr Le Deep Learning a fait faire un bon énorme à l'intelligence artificielle. Clairement, les avancées en robotique et intelligence artificielle vont bouleverser l'humanité, nous allons devoir nous remettre en question, trouver notre place mais ce sera dans doute très positif. Qu'on le veuille ou non, nous évoluons dans ce sens. Le 09/02/2017 à 18:00 Alerter Répondre 38gilles Donc , on peux dire adieu a une certaine forme d'anonymat , lorsque l'on passe a la télé ou autre : enfant , droit a l'image (que les journalistes ou photographes ne respectent pas en général, ne parlons pas d'internet) et j'en passe . Et comme toutes ces grandes entreprises arrosent a tout va , va être difficile de se défendre juridiquement parlant . L'armée et les représentants de l'ordre eux par contre , vont bondir de joie , ne parlons pas des gouvernements . Aller "liberté égalité fraternité" ( déjà bien écorné depuis sa création , va devenir carrément obsolète ) t'a du soucis a te faire . Le 09/02/2017 à 13:21 Alerter Répondre Loi-an Ticon Tout cela n'a d'autre but que de faire de la pub pour Google et surtout de faire parler les gogos. . . Pendant ce temps là on ne s'intéressent pas aux activités transhumanistes de cette facholand ! ! ! ! Le 09/02/2017 à 12:17 Alerter Répondre La figue à rot Est ce parce que Dieu n'existe pas que des mecs essayent d'occuper ce job vacant ? Faudra t'il un jour se mettre à genoux devant ces p'tits gourous parvenus ? Le 09/02/2017 à 11:17 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Pierre Delaforêt Je ne vois pas le lien entre Dieu et cette histoire de Google. . . Le 09/02/2017 à 13:46 Alerter Répondre JIHEM9246 Quand je regarde sans lunettes à 1 m de distance les 3 photos me semblent identiques ( je suis myope à -5. 5 dioptries) Le 09/02/2017 à 10:58 Alerter Répondre Bentiens Les photos qui nous sont montrées pour illustrer la capacité de reconstruction d'une image par l'intelligence artificielle sont de toute évidence bidonnées. Quand l'information n'existe pas, à moins de l'inventer on ne peut rien faire. . . Des millions d'autres visages pourraient être "devinés" à partir des quelques pixels des images de débuts de lignes, c'est évident, pour qui nous prend-t-on ? Le 09/02/2017 à 10:34 Lire les 6 réponses à ce commentaire Alerter Répondre AnonymousHuman Absolument. Prenons le cas extrême. 1 pixel rouge. Ça peut représenter n'importe quoi : Une tomate ,une Ferrari , un nez de clown , une boule de billard . . . 1 pixel ne contient pas d'information , il faut donc l’interpréter dans un contexte car seul il ne cache aucune information. Pour les gens intéresses , regardez des ouvrages sur le traitement du signal et échantillonnage. Le 10/02/2017 à 17:40 Alerter Répondre louzbekfou Merci. Le 09/02/2017 à 21:54 Alerter Répondre Photo73 vous remarquerez que les visages en sont pas les originaux, très proches, ressemblant mais pas "parfaits". Il faut un minimum d'infos quand même, avec quatre pixels, y a rien à faire. Le fait que ce soient des visages à "reconstituer" donne déjà une "forme", une structure, il faudrait voir s'il fait aussi bien avec des vases, des tableaux de maîtres, . . . . . Le 09/02/2017 à 11:22 Alerter Répondre flo4433 "à moins de l'inventer on ne peut rien faire" Le résultat est en effet une invention (appelé "hallucination" dans le milieu), tout le jeu est de se rapprocher de la réalité le plus possible et là c'est un bon début. Le 09/02/2017 à 11:12 Alerter Répondre x y 16 Les journalistes se fichent de la vérité comme d’une guigne, les énoncés sont pour eux de deux genres, ceux qui sont conseillés et ceux qui relèvent de la théorie du complot. Seul l’effet sur le lecteur compte, violer froidement le théorème de Nyquist, comme ici, ne leur fait pas plus peur que de nous bassiner avec le monstre du Lochness, le Yéti ou le bilan positif de la gauche. C’est l’information-divertissement. Le 09/02/2017 à 11:08 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar neurone_ . . . superbement résumé : violer froidement le théorème de Nyquist (mais est-ce que google promotteur de la vie éternelle l'a compris lui aussi ? ) ^^ Le 09/02/2017 à 11:49 Alerter Répondre nonmaisalloquoi Je crois que le sujet vous dépasse, à votre question finale je pense que vous avez la réponse vous concernant. Le 09/02/2017 à 10:46 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Bentiens On perçoit en vous l'intellectuel de haut niveau. Le 09/02/2017 à 14:32 Alerter Répondre Don qui chotte Gaston Lagaffe s’est fait avoir comme ça. On lui avait demandé de se faire photographier pour une lotion capillaire avec « avant – après » ! Il en est ressorti tout chauve. Le 09/02/2017 à 10:32 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre La figue à rot Enfin un com qui tient la route. Merci ;-) Le 09/02/2017 à 11:43 Alerter Répondre La figue à rot Le 09/02/2017 à 11:27 Alerter Répondre Photo73 c'était après / avant. :-) Ah Gaston, j'ai toute la collection (cadeaux de Noël). Le 09/02/2017 à 11:23 Alerter Répondre Maitre Burp Dans l'expression "intelligence artificielle", il n'y a que artificiel qui est vrai. Le 09/02/2017 à 10:21 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre OLIVIER THOMAS 6 Il y en qui n'en ont pas non plus Le 09/02/2017 à 20:25 Alerter Répondre plopart "C'est simplement débile, Yann Le Cun, chercheur français et professeur à l'université de New York" Heureusement pour la France, nos réfugiés sont tous ingénieurs ou docteurs. . . Le 09/02/2017 à 10:19 Alerter Répondre neurone_ Synthétisons . . . on montre une image claire et une image pixélisée . . . puis une fois l'apprentissage réalisé (après des milliers de présentations de ce couple image pixelisée/image) . . . puis on montre une image pixelisée . . . vazy vazy . . . qui était-ce ? A dire vrai, que ce passerait réellement il si on présentait une image pixelisée non "apprise" ? . . . bon qu'en dit l'article ? ? ? rien parce qu'il ne se passerait rien ! Enfin on ne sait pas encore c'est "UN PREMIER réseau a pour mission de comparer des versions pixelisées d'images à leurs versions en haute résolution " (sic) et là de partir dans les délires à la sauce SF, big-brother, la vie éternelle, etc. alors qu'on a déjà la radars automatiques à toutes les sauces utilisés n''importe comment ou 91 sur une autoroute a 110 naguère fait de vous un dangereux terroriste responsable de milliers. . . de morts ! Et le totalitarisme n'a pas attendu l'IA ! . . . ET sinon qu'en pensent les reptiliens et l'officine PS ? Le 09/02/2017 à 10:10 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Photo73 appris comment ? Déjà que ce soit un visage donne une morphologie. SI vous avez une image de légumes sur une table, on imagine que ça ne marchera pas trop une fois pixelisé. Le 09/02/2017 à 11:25 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar neurone_ "Appris comment. . . ", en utilisant une technique dont Yann Le Cun est un des spécialistes reconnu et promotteur qui sont les "Convolution Neural Networks" (CNN) ou pour mon ami Xy "Réseau neuronal convolutif", reportez vous à l'article publié en lien dans l'article du figaro . . . ! Il n'y a rien de réellement intelligent si ce n'est faire de la regression linéaire sur un tableau de pixels avec comme toile de fond le modèle qu'on se fait de la partie visuelle du cerveau . . . en utilisant aussi massivement le calcul et toute la technologie de pointe des GPU (ca change des pommes) ! Le 09/02/2017 à 12:44 Alerter Répondre pat84 Vous a priori vous avez bien appris, parce que pour arriver a placer le PS dans votre laïus c'était pas évident. . . Bravo Le 09/02/2017 à 11:11 Alerter Répondre flo4433 "A dire vrai, que ce passerait réellement il si on présentait une image pixelisée non "apprise" ? " Le résultat est une estimation basée sur les exemples appris mais l'image pixelisée donnée dans l'expérience n'a elle pas été apprise, c'est ce que j'ai compris en tout cas. Le 09/02/2017 à 10:49 Alerter Répondre X Yz un ordinateur ne devine pas, n’interprétè pas, il CALCULE, point. vont vers l'interprétation, etc. Ils se servent d'un *outil*, comme un menuisier d'un ciseau à bois, et comme un menuisier aiguise sont ciseau à bois, ces programmeurs aiguisent leur ordinateurs. Le problème, c'est qu'eux touchent, dans leur travail, aux humains, pour les réduire à des objets : c'est cela "l'intelligence artificielle". Le 09/02/2017 à 10:00 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Photo73 "les réduire à des objets" bigre. . . . Quand vous écrivez un système expert vs les connaissances d'une personne dans un domaine particulier, les décisions ne seront pas codées dans le logiciel, c'est le résultat d'une analyse vs les "façons de penser"(méthodes) qu'on a mis dedans. Sinon il faudrait prévoir tous les cas, tous les contextes, inutile, car impraticable. Le 09/02/2017 à 11:29 Alerter Répondre Didier-971 Un réseau de neurones artificiel apprend sur la base d'exemples, aucun besoin de programmer pour le mettre en oeuvre sur un nouveau problème. Si le mot "devine" vous gêne vous pouvez essayer "prédit" ou "estime", car en effet "deviner" à un côté boule de cristal qui n'est pas adapté. Sinon je n'ai rien compris à votre histoire d'humains réduits à des objets. Le 09/02/2017 à 11:24 Alerter Répondre flo4433 "un ordinateur ne devine pas, n’interprétè pas, il CALCULE, point" Et quand il calcul des probabilités il fait quoi ? Pour information notre cerveau est une grosse machine à calculer des probabilités de type bayésien. Le 09/02/2017 à 11:00 Alerter Répondre poquito poquito Non, je ne suis pas d'accord. Des l'instant ou l'I. A devient aleatoire, il y a un processus créatif. Elle agit indépendamment du donneur d'ordre et peut donner naisssance a un resultat que personne n'a programmé d'avance. D'où encore une fois, la nécessité d'acquisition d'une certaine auto-limitation. Cette capacité etant justement d'intelligence. Le 09/02/2017 à 10:39 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar neurone_ Le monde "chosifié" et décrit en "processus -isation". . . tel que défendu dans le point de vue de X Yz, est une réalité quotidienne de nombreuses entreprises humaines, d'abord fait disparaître méthodiquement des millions de personnes au XXe siècle juste avec des cartes perforées et du gaz. . . ( 1pt) ^^ MAIS Que va t-il en est avec nos modélisation et la puissance phénoménales croissante de nos outils et algorithmes employés soutenus par de colossaux investissements ? Une 'IA' forte comme certains le croient, l'espère et/ou d'autres le redoute ? N'avons nous que des cerveaux bayesiens . . . où est le reptilien, l'émotionnel . . . n'est ce que du calcul ? Le 09/02/2017 à 13:01 Alerter Répondre poquito poquito Ce qui est interessant c'est que l'homme est à l'instard de son image. L'image ne represente pas forcement ce qu'elle est (c'est l'histoire de l'habit du moine), et l'homme peut ou à pu ne pas etre celui qu'il est. Dès lors ses centres d'interets, si on ne peut pas dire qu'ils soient reellement déformés, sont incomplet. Caches ou perdus. Et c'est interessant quand il s'agit d'une part positive de nous même. Ainsi par exemple, si j'ai, ici, un certain gout du debat, ou au moins du partage de mon avis sur la chose public ou philosophique ; l'intelligence artificielle ne l'avait pas vu, moi non plus. . . L'interet, je pense, est bien la recherche de l'invisible qui peut etre plus fidèle que le visible. Le 09/02/2017 à 09:57 Alerter Répondre encolere49 Sans doute le cauchemar de demain, certainement la plus grande menace que l'homme n'a connu jusqu'ici. Mais chutttttt. . . Le 09/02/2017 à 09:41 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Faber_MB Pourquoi ? Vous êtes docteur en machine learning je suppose ? Le 09/02/2017 à 10:16 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar encolere49 "Faber" Votre réponse n'a aucun intérêt. Je ne vois pas ce que "docteur en machine" vient faire dans ce commentaire. Si vous ne voyez pas les effets néfastes de ce genre de modernisme occasionne déjà sur les nouvelles générations, c'est assez grave. Le 09/02/2017 à 10:34 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre La figue à rot Je suis sur le fond d'accord avec vous mais vous ne pouvez pas rétorquer à Faber que sa réponse n'a aucun intérêt . Nos projections sont souvent le fruit de nos peurs. La question quant à savoir si le progrès est un progrès a autant de réponses que d'individus ? Le 09/02/2017 à 11:33 Alerter Répondre Loi-an Ticon Pour parvenir à ce niveau de résultat, il faut préciser qu'une bibliothèque de référence est nécessaire. Autrement dit, pour faire ce travail vous devez déjà être dans la mémoire de Google brother. . . Rassurez-vous il n'ont pas encore les photos de tout le monde tout juste une 20% de sa population ! ! ! Le 09/02/2017 à 09:39 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre sva99 Pas du tout, si ce que vous dites était vrai la photo finale serait exacte. Non il s'agit d'un apprentissage avec des visages quelconques et l'ordinateur retrouve des similitides partielles dans sa base pour reconstituer un visage unique et forcément approché car constitué de pixels provenant de multiples photos; le procédé est très similaire à celui du portrait robot, où l'image pixellisée est la mémoire du témoin, et la collection de photo la base des caractéristiques élémentaires des visages, la qualité du resultat final ne depend que de la précision de la memoire du temoin et de la complétude de la base des éléments . Lorsque l'on parle d'ordinateurs neuronaux, on parle d'ordinateurs qui reproduisent le comportement de ce que les scientifiques connaissent du cerveau humain, autant dire pas grand chose , ce qui laisse encore beaucoup de travail pour la recherche vers le transhumanisme. L'ordinateur neuronal est au cerveau (pourtant seulement produit par un ovule et un spermatozoïde) ce que l'hélicoptère est à l'abeille : il soulève à peine plus que son poids en consommant beaucoup de pétrole dans un bruit de tonnerre et ne produit pas l'essentiel : le miel,. Le 10/02/2017 à 06:50 Alerter Répondre Photo73 non, c'est l'analyse du visage avec un nez, deux yeux, une bouche qui donne déjà des infos de structure. Leur système avec une scène de deux carottes, une pomme et un navet ne pourra pas les "voir" une fois floutés, ça ne "colle" pas (ou alors ça fera de l'"art" :-) ). Le 09/02/2017 à 11:33 Alerter Répondre flo4433 Non le but est de deviner pas de se rappeler, la bibliothèque de départ sert d'entrainement et d'apprentissage. Le 09/02/2017 à 10:52 Alerter Répondre tartempon Big Brother, bientôt le cauchemar. . . Plus personne ne pourra sortir de chez soi sans être instantanément tracé, répertorié, espionné dans ses moindres faits et gestes. P Le 09/02/2017 à 09:14 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Hegur Ka @tartempon: mais c'est déjà la cas ! Et même pas besoin de sortir de chez soi. Votre réaction a facilement 10 ans de retard. Mais bon, le cauchemar en question n'est pas trop douloureux. C'est beaucoup plus grave : on ne s'en rend pas compte, ça ne gêne pas, c'est discret. On se fait bouffer l'âme habilement. Ce n'est plus le Big Brother, c'est le Discreet Friend, partout ! Et il est en train de devenir terriblement intelligent (car pour ceux qui ricanent de l'intelligence artificielle, qu'ils m'expliquent pourquoi un savant comme Stephen Hawking la craint lui-même, l'IA ! ). Le 09/02/2017 à 14:40 Alerter Répondre Svindal il sera ineteressant de voir cet algorithme à l'oeuvre pour reconstituer les visages de suspects à partir de flux d' images de camera de surveillance Le 09/02/2017 à 08:24 Alerter Répondre Obi-Wan K. Ça ressemble à une arnaque pour attirer le chaland. Un peu comme la conquête spatiale (on n'est pas retourné sur la lune depuis 40 ans, alors Mars ce n'est pas pour demain), la vie éternelle (rien que ça ! ) ou les algorithmes capables de prédire l'avenir (mais qui n'ont pas vu arriver Trump). Avec des gros pixels, on peut mathématiquement IMAGINER des plus petits, mais ça ne peut pas être la réalité certifiée. Attention arnaque ! Le 09/02/2017 à 08:10 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre flo4433 "on peut mathématiquement IMAGINER des plus petits, mais ça ne peut pas être la réalité certifié" Personne n'a dit le contraire. Le 09/02/2017 à 10:53 Alerter Répondre Hoplà1 Et bien sûr, tout cela c'est vous, derrière votre petit PC, après une journée de boulot et 5 min à lire l'article que vous parvenez à cette conclusion . . . (alors que l'ensemble des choses dont vous parlez sont le résultat du travail de personnes qui passent leur journée/mois/année dessus et connaissent le sujet sur le bout des ongles) . . . Le seul point qui me fait rire, c'est "la vie éternelle" . . . bien sûr, si vous lisez seulement le titre de l'article, vous comprendrez cela . . . sinon vous ne l'auriez pas listé ici Le 09/02/2017 à 09:09 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Obi-Wan K. @Henry Je n'ai pas dit qu'il n'y avait pas prouesse technique : on part d'un gros pixel qu'on divise en 4 en partant du principe que le mélange des 4 couleurs de ces pixels donnent la couleur du pixel d'origine. On répète l'opération encore et encore en tenant compte de l’homogénéité des couleurs et des traits du visage. Oui cela demande des algorithmes complexes. Mais le logiciel doit logiquement faire ressortir des tas de possibilités crédibles et n'en retient qu'une seule, pourquoi ? Ce n'est pas la prouesse technique l'arnaque mais la façon dont on nous la vends (comme une sorte de miracle). Et c'est le cas dans les autres domaines que j'ai cité. Les miracles n'existent pas et il faut faire avec la réalité. Le 09/02/2017 à 13:01 Alerter Répondre o Avatar plopart Que l'algorithme arrive donner une image approximative pourquoi pas. Mais dans tous les cas il y'aura toujours une incertitude, une photo reconstitué de cette façon ne pourra jamais certifier a 100% l'identité d'une personne supposé. Le 09/02/2017 à 10:21 Alerter Répondre o Avatar TontonBeber Non, Obi Wan a raison, il suffit d'avoir quelques connaissances dans le domaine . . . c'est évidemment juste un gros coup de pub, et de l'arnaque technique. Le 09/02/2017 à 09:44 Alerter Répondre Kawabounga69 Blade Runner en 1982, déjà. Le 09/02/2017 à 07:45 Alerter Répondre Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Mattel lance une intelligence artificielle pour veiller sur les enfants Mattel lance une intelligence artificielle pour veiller sur les enfants Aristotle sera commercialisé d'ici juin 2017. Crédits : mattel CES 2017 - Le géant du jouet américain a présenté son assistant vocal à destination des chambres d'enfants. Des cris d'enfant dans la nuit et il s'active. Allumage automatique de lumières acidulées, diffusion de musique douce, notification sur les smartphones des parents et retransmission en direct de la scène du drame grâce à la caméra. Tel est l'un des scénarios envisagés par le géant du jouet Mattel avec Aristotle, son dernier produit présenté au Consumer Electronics Show (CES) de Las Vegas. À l'instar du philosophe grec et précepteur d'Alexandre le Grand dont il tire son nom, Aristotle prétend s'intéresser à tous les domaines et doit répondre à quasiment toutes les demandes de ses maîtres, grâce à pas moins de trois technologies d'intelligence artificielle, développées par Microsoft, Silk Labs et Qualcomm. Une nounou électronique multifonctions Dans la lignée des enceintes intelligentes Amazon Echo ou Google Home, Aristotle est doté d'un micro et est capable de reconnaître la voix de ses utilisateurs. Il a même été spécifiquement conçu pour mieux comprendre le langage encore balbutiant des jeunes enfants et s'adapte à son évolution avec l'âge. Grâce à ses enceintes, il peut leur répondre, diffuser de la musique ainsi que des jeux de devinettes sur commande vocale. Si un enfant pleure, Aristotle peut aussi être programmé pour proposer automatiquement d'apprendre quelques mots d'une langue étrangère. Ce dispositif a surtout une ambition ludique. Aristotle doit également permettre, à terme, de créer un environnement sonore dès qu'un enfant se saisit de son jouet préféré, identifié grâce à la caméra ou une puce (…) lorsque vous possédez ce hub connecté. Vous imaginez les effets sonores? » s'enthousiasme auprès de FastCoExist le chef de projet d'Aristotle Robb Fujioka, ancien dirigeant de la startup Fuhu à l'origine des tablettes pour enfants Nabi. Mattel a fait l'acquisition de Fuhu il y a un peu plus d'un an afin de se renforcer sur le marché des jouets connectés. Ce rapprochement lui a permis de créer des partenariats avec d'autres acteurs du secteur comme BabyCenter, Little Pim, iHeartRadio, Fen Learning et Tipitap selon USA Today . L'ensemble de ces services de contenus ludo-pédagogiques pourront être directement intégrés et utilisés depuis Aristotle. Mattel envisage même d'ouvrir certaines données d'Aristotle pour que les développeurs proposent d'autres applications avec des jouets connectés. Un assistant vocal sécurisé Pour se faire une place dans les chambres d'enfants, Mattel a redoublé d'efforts sur l'aspect sécurité. Les images de la caméra d'Aristotle transmises aux parents sont chiffrées. Le géant américain s'est plié aux règles de la COPPA, une directive américaine concernant la protection de la vie privée des moins de 13 ans. Une prudence d'autant plus indispensable après les attaques informatiques de grande ampleur réalisées à partir d'objets connectés et la commercialisation par Mattel d'une Barbie connectée victime de piratage. Pour convaincre les parents, Aristotle mise aussi sur la compatibilité avec d'autres objets connectés comme ceux de Samsung Smart Things ou encore les ampoules Hue de Philips. Les logiciels de gestions d'objets intelligents comme Wink et Zigbee pourront également être utilisés avec l'appareil pour programmer l'ensemble de la maison depuis un smartphone. Aristotle doit aussi fonctionner de façon autonome, une fois mis en service, afin de proposer de lui-même des applications. Lorsqu'un stock de couches vient par exemple à décliner, Mattel espère qu'Aristotle pourra directement suggérer aux parents d'en racheter, grâce à la technologie d'Alexa (l'assistant personnel d'Amazon), qui est compatible avec Aristotle. Malgré les apparences, Mattel ne souhaite pas trop empiéter sur les plates-bandes d'Amazon (avec Alexa), Microsoft (avec Cortana) ou de Google (Home), déjà bien implantés sur les technologies d'assistants vocaux. «Nous pensons qu'il s'agit de formidables appareils», explique ainsi Robb Fujioka à USA Today, mais n'avons aucune envie d'une compétition avec eux. L'ambition principale de Mattel, du côté de l'intelligence artificielle, se situe plus du côté de l'éducation et du soin des enfants qui grandissent». Entre les premières démonstrations au CES et la commercialisation effective, prévue pour juin 2017, Aristotle doit encore peaufiner la faisabilité de ses ambitions. Il coûtera près de 300 dollars. Cette semaine se tient à Las Vegas le Consumer Electronics Show (CES), le plus grand salon mondial consacré à l'électronique grand public. Le Figaro vous propose de suivre toute la semaine l'événement, les grandes annonces et les meilleures innovations des start-up françaises et internationales, grâce à ses journalistes sur place, sur son site et ses applications, mais aussi sur Facebook, Snapchat et Twitter. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse MATTEL 16,26$ +2,20% Elisa Braun Elisa Braun Auteur - Sa biographie 26 abonnés Ses derniers articles d'Indiens Sur le même sujet Thématique : MATTEL Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 19 commentaires A. Leonor Top! Plus besoin de parents. Si en plus il y a au préalable Gpa, le bonheur parfait ! On va pouvoir supprimer l'ascendance. Le 10/01/2017 à 01:08 Alerter Répondre didier bernadet Un jouet programmé avec des sons choisis pour, cela relève de "l'intelligence artificielle"? Alors, s'il en est ainsi, ne pourrions-nous pas programmer Elisa pour qu'elle ne raconte pas de blagues? Le 06/01/2017 à 14:05 Alerter Répondre G. Lefranc Cela va réjouir la majorité des parents devenus démissionnaires. Après l'école et le club de sports garderies, voilà l'appareil qui permettra aux parents de ne plus s'occuper de leurs enfants. Couplé à la gamelle pour chat, ce sera le bonheur. Le 06/01/2017 à 11:36 Alerter Répondre IXKFS Ce devra faire le bébé une fois plus âgé, c'est de récupérer le matos et de l'imposer à ses parents quand ils seront devenus grabataires. . . et leur dire vous vous souvenez, alors maintenant je fais la même chose que vous. . . Le 06/01/2017 à 11:18 Alerter Répondre shaolin tao pourquoi ne pas reverser la CAF et les aides directement à Mattel, Le 06/01/2017 à 11:17 Alerter Répondre christel09 j'avoue que là, ça dépasse ma compréhension. 3 titres sur le Figaro : la voiture qui roulera toute seule, la gamelle pour chat qui se remplit doucement pour éviter l'obésité et là, une surveillance des enfants. L'être humain est donc si mauvais qu'il faut tout faire à sa place ou comment l'assister davantage et le rendre encore plus incompétent et irresponsable. Le 06/01/2017 à 10:22 Alerter Répondre knudsen triste monde ou on prefere laisser une machine reconforte bebe plutot que d'y aller soit meme et d'avoir un moment calin avec son enfant. . . oui je sais c'est dur de se leve, j'ai des jumeaux, mais il faut savoir assumer ses choix dans la vie Le 06/01/2017 à 10:05 Alerter Répondre VILLEFRANCHE et dans quelques temps on dira que c'est très mauvais pour la santé du nourrisson risque de cancer Rien ne vaut la garde d'un enfant par ses parents ou quelqu'un de la famille, Le bébé reçois Amour caresses ce que ne fait pas cette machine en cas de pleurs Le 06/01/2017 à 09:22 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre knudsen arretez avec vos ondes cancerigenes, nous sommes bombardes d'onde radio au quotidien, les uv sont cncerigene et pourtant vous sortez dehors tout les jours non? Le 06/01/2017 à 10:07 Alerter Répondre Marie Henriette Pauvres enfants qui dès le plus jeunes âge sont noyés au milieu d'ondes hautement toxiques, perturbateurs endocroniens ! C'est grave ! Le 06/01/2017 à 08:59 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre antikiki Rien ne prouve que ces ondes sont toxiques Le 06/01/2017 à 14:44 Alerter Répondre gilette Et les ondes transmises par ces engins? ? . . on en parle? ? . . . Il n'y en a pas assez autour d'eux peut être? ? . . . . la pollution de l'être humain "connecté" par les ondes. . . ça sera le prochain défi de nos "écolos"? ? . . . . Le 06/01/2017 à 08:38 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre antikiki Les écolos en parlent déjà. . . Vous critiquez ce que vous ne connaissez pas quoi ! Le 06/01/2017 à 14:46 Alerter Répondre Rico_ Parler d intelligence artificielle me paraît largement exagéré. Le 05/01/2017 à 15:12 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre antikiki Vous ne savez donc pas ce qu'est l'intelligence artificielle Le 06/01/2017 à 14:47 Alerter Répondre didier bernadet Rico; effectivement, mais comme on fait tout pour abaisser drastiquement le niveau général des individus, cela finira par être un peu vrai (un tout petit peu. . . ) Le 06/01/2017 à 14:07 Alerter Répondre marc clarin Pour que le Marché soit complet et juteux ,il faudrait rajouter aux enfants : les "Politiques" de gauche ,d'extrême gauche c'est à dire avec les Ecolos, les F. N. les abstentionnistes ,les indécis , les journalistes ,les syndicalistes , les Islamistes et autres religieux de même nature , plus en générale 95% des médias français ! le Magnaud Le 05/01/2017 à 14:50 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre antikiki Même sur ce genre d'article, vous nous vendez votre soupe. . . Le 06/01/2017 à 14:47 Alerter Répondre pdurand Heureusement pour la France . . . Il reste des individus comme vous pour nous sauver de la médiocrité :) Le 05/01/2017 à 18:59 Alerter Répondre Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Testez vos connaissances ! 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Gilles BASSIGNAC/Divergence Alors que s'ouvre le CES de Las Vegas, les développements de l'intelligence artificielle, de la voiture autonome, la réalité virtuelle ou encore des objets connectés vont animer le marché de l'électronique grand public. Le CES de Las Vegas est le rendez-vous le plus important de l'année pour l'électronique grand public. Les entreprises viennent y présenter leurs dernières innovations, les distributeurs cherchent les succès de demain et les investisseurs veulent dénicher de nouvelles pépites. C'est aussi là que se dessinent les grandes tendances de l'année, voire des années à venir. Après plusieurs éditions sous le signe de l'innovation tous azimuts, l'heure est à la rationalisation. Le «bénéfice client» est sur toutes les lèvres. Les innovations doivent avoir une réelle valeur d'usage pour les consommateurs et être plus simples d'utilisation. ● Intelligence artificielle (AI) Echo Speaker, l'assistant vocal intelligent d'Amazon. Echo Speaker, l'assistant vocal intelligent d'Amazon. Mark Lennihan/AP L'intelligence artificielle et le «machine learning» (apprentissage automatique) sont deux des maîtres mots de cette édition 2017. «Nous assistons à la troisième vague de l'AI, qui va entrer dans de nombreux appareils», souligne Jean-Éric Michallet, directeur commercial du Leti, une branche du CEA Tech. Il prédit «le développement de composants dotés de synapses». L'AI est d'ores et déjà présente dans un nombre croissant d'objets, à commencer par les assistants personnels. Amazon a ouvert la voie avec son Echo, piloté par son système à reconnaissance vocale (Alexa). De nombreuses nouveautés sont attendues dans le domaine, dont certaines seront présentées par des start-up françaises. «Ce développement de l'AI permet une utilisation intuitive des produits, mais aussi un accès à de nouveaux services», souligne Jean Laurent Poitou, responsable conseil TMT chez Accenture. L'AI s'invite dans tous les usages du quotidien, sans que les consommateurs en aient forcément conscience. «L'intelligence artificielle va permettre d'apporter de nouveaux services dans la maison connectée», illustre Gilles Schnepp, le PDG de Legrand. Ce développement est rendu possible par l'amélioration de la performance des commandes vocales. Le langage commun est désormais compris des appareils. ● Automobile et mobilité La BMW i8, véhicule hybride rechargeable La BMW i8, véhicule hybride rechargeable bmw Qui dit électronique grand public dit voiture. Las Vegas s'impose comme le plus grand salon de l'auto sur le continent américain, renvoyant celui de Detroit - qui se tient quelques jours plus tard - au rang de salon secondaire. Les constructeurs se pressent pour présenter leurs dernières innovations en matière de véhicule autonome et, plus proche de nous, de voiture connectée. «La conduite demande de moins en moins d'attention. Les occupants des véhicules vont rechercher de plus en plus de distractions à bord», souligne un expert du secteur. La musique n'est plus la seule à s'inviter à bord, elle est rejointe par les vidéos et les jeux. Avec, à la clé, d'importants enjeux en termes de marché, mais aussi de connexion des voitures pour accéder à tous ces contenus. Parallèlement, les nouveaux modes de transports retiennent de plus en plus l'attention du public. «Il y a une véritable demande pour les transports alternatifs et électriques: monoroues, scooters, trottinettes, vélos… tous sont de plus en plus utilisés pour des déplacements urbains», note Isaac Bouni, cofondateur de WeeBot. ● Réalité virtuelle et augmentée Elles avaient joué les vedettes en 2016 et devraient encore attirer l'attention cette année. «Les applications industrielles utilisant la réalité virtuelle commencent réellement à se développer», note Jean-Laurent Michallet. Mais la diffusion de ces technologies dans le grand public pourrait être plus longue que prévu, notamment pour que les contenus soient au rendez-vous. Pour trouver des écrans de très haute qualité, mieux vaut encore se tourner vers les téléviseurs. Samsung et LG, les deux leaders du marché, continuent de se livrer une véritable course à la perfection dans le rendu des images. Ils espèrent ramener vers les télés les plus jeunes qui privilégient d'autres écrans, notamment ceux des smartphones. ● La sécurité des objets connectés Caméra de sécurité Nest Caméra de sécurité Nest NESt Le plus grand défi à relever pour l'Internet des objets est celui de la sécurité. Si tous les objets du quotidien deviennent connectés, ils seront aussi capables de collecter des données personnelles sur leurs utilisateurs. Le traitement de ces données est le véritable or noir du secteur. C'est aussi sa principale faiblesse: leur sécurisation est un élément indispensable au développement de nouveaux services. De même, personne ne souhaite être espionné via la caméra de son salon ou prendre le risque de voir ses données de santé diffusées sur le Net… Tous les acteurs du secteur se sont emparés du sujet et travaillent à l'amélioration de la sécurité. Si le risque zéro n'existe pas, il est pour le moins possible de réduire les dangers. Cette semaine se tient à Las Vegas le Consumer Electronics Show (CES), le plus grand salon mondial consacré à l'électronique grand public. Le Figaro vous propose de suivre toute la semaine l'événement, les grandes annonces et les meilleures innovations des start-up françaises et internationales, grâce à ses journalistes sur place, sur son site et ses applications, mais aussi sur Facebook, Snapchat et Twitter. La rédaction vous conseille au CES 2017 Elsa Bembaron Elsa Bembaron ] Journaliste - Sa biographie 182 abonnés Ses derniers articles locales Sur le même sujet les aliments connecte indépendant Thématique : CES 2017 Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 49 commentaires Jeux-aqueux. . . Tests-Servent Pire que le voile sur les yeux de la burka quand plus aucun jeune ne fait bouger son corps suffisamment, et cela des les premières rentrées. . . se-colle-errent ? Je prône par expérience sur toute une vie de très bougé en climats extrêmes l'intelligence. . . AUGMENTE-HAIES en jardins d'aide-en / guère 'd'âmes-hâteurs' ! §! Distractions fausses, quand tu nous tiens et nous rend accrocs (et à crocs au pire côté nourritures déplorables). . . ! §! Le 04/01/2017 à 10:32 Alerter Répondre takezo26 Déjà que la sécurité sur les Ordinateurs et Smartphones n'est pas assurée correctement , alors avec tous les objets connectés qui arrivent , ça risque d'être catastrophique . Imaginez donc votre voiture connectée qui subitement accélère sans votre consentement ! C'est déjà arrivé aux États Unis ; Ou votre réfrigérateur qui se met à chauffer , ou qui sert de relais à des Hacker ! Il y a 1000 exemples à citer . Et sachant qu'aucun système est impénétrable , je vous laisse juge de ce à quoi nous allons assister ! Le 04/01/2017 à 10:01 Alerter Répondre Aeneas Il aurait suffit de peu de chose pour que la France soit devenue l'Eldorado du numérique. Partout autour de nous la même interrogation, pourquoi n'y arrivons-nous pas? Nous sommes estimés, mais il semble impossible de nous faire émerger un champion numérique. Et puis il faut commencer la litanie des sombres observations. Il n'y a pas de débouchées industrielles pour les "start-up". Le marché de l'emploi numérique n'est alimenté que par les besoins de "grands comptes", banques, assurances, ministères, grosses entreprises dont en particulier les gros mammouth ex-nationalisés. Les seuls à tirer parti de ce marché sont les ESN (entreprises de services numériques, ex SSII) qui font leur beurre sur la location d'employés, préférablement des jeunes pour tirer les salaires vers le bas. C'est tellement rentable que ces entreprises réussissent leurs concentrations en se rachetant grâce à leurs confortables marges, alors que leurs actifs sont parfois proche du zéro de capital! Mais à force de sélectionner les travailleurs moins-disant, le niveau technique s'est effondré. Tellement que les ESN sont régulièrement mises en échec sur leurs projets. Panique. Et là c'est la foire à l'esbroufe. Il faut trouvez "ze specialist", en fait n'importe qui qui puisse paraître crédible. Et pourtant on continue de vouloir faire semblant que le numérique est l'avenir de la France. Alors on bourre de subventions d'improbables start-up de jeunes inexpérimentés qui passeront à la télé. on y croit! ouais! ! ! Le 03/01/2017 à 23:08 Alerter Répondre hémione Et oui, lorsque les robots feront notre travail mieux que nous, il faudra bien nous occuper. . . Le 03/01/2017 à 21:44 Alerter Répondre MARIE ALVES 2 très bon reportage sur "machine learning". Le 03/01/2017 à 20:08 Alerter Répondre didier bernadet Comme si ce n'était pas déjà fait et quel besoin d'enfoncer le clou? Le 03/01/2017 à 16:12 Alerter Répondre PASCAL MEYER 4 Il existe une grande inquiétude autour de l'avènement de la robotique et de l'intelligence artificielle. Les commentaires presque tous négatifs en témoignent. Mais la réussite commerciale n'est pas acquise. Il existe un exemple récent d'échec dans le domaine de la santé qui a été très peu discuté. Et pourtant, il mérite réflexion. Voir: -anesthesiste-20161221-6677430 Le 03/01/2017 à 14:52 Alerter Répondre Guillaume G------ Pourquoi ne pas brancher les enfants dès la naissance, comme dans Matrix ? Le 03/01/2017 à 14:23 Alerter Répondre Maurice Costard Oeillères. Le 03/01/2017 à 13:56 Alerter Répondre Wagdoox google : faites nous confiaaaannnnce ! apple : faites nous confiaaaannnnce ! amazon : faites nous confiaaaannnnce ! microsoft . . . Le 03/01/2017 à 13:50 Alerter Répondre Jean Aymard de l'Islelam L'intelligence artificielle basée sur un algorithme de Random Forest permet d'identifier des transactions douteuses et des profils de fraudeurs avec plus de 90% de vrais positifs. Pourquoi le fisc n'est-il pas équipé ? Les responsables politiques auraient-ils des craintes ? Le 03/01/2017 à 13:30 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre pontissalien Qui vous dit que le FISC n'est pas équipé ? Pour que votre propos soit crédible, il faudrait nous dire qu'est-ce qui vous fait dire ça. Le 03/01/2017 à 22:52 Alerter Répondre Sativo Il faudrait supprimer ces milliers d'emplois et tous ces bureaux ce qui ferait economiser des milliards. . . Genre faire une declaration d'impots pour ne pas en payer, et faire travailler une personne pour rien, sachant que la moitie ne paie pas on peut d'office faire des economies puisque la moitie du travail fournit ne servira a rien. En France en 2017 on a toujours pas trouve un meilleur systeme? C'est que la paix sociale va de pair avec du travail de fonctionnaire rentier. Si je pouvais bosser aux impots plutot qu'au McDo, je fais vite mon choix. . . Le 03/01/2017 à 21:33 Alerter Répondre ZOEDUBATO Chic ! Avec une diffusion de masse du virtuelle et de la réalité augmentée nous allons pouvoir nous rêver et vivre dans l'ignorance de la réalité Ces mondes virtuelles nous ferons croire à toute les promesses y compris celle venant de parti qui, à défaut, de résultats critique les autres et de ceux qui font de l'auto-satisfaction grâce à un calcul politique des données chiffrées et des films de propagande à la télé Nous serons des héros de jeux électroniques et oublierons que pour les partis idéologiques nous ne sommes, en devenir, que des unités de production et de financement d'Etat-partis qui parle beaucoup de nous mais ne nous écoutent pas Le 03/01/2017 à 11:56 Alerter Répondre BORDET YVES Intelligence artificielle, réalité virtuelle, banque populaire, la guerre c'est la paix, l'esclavage c'est la liberté, démocratie participative, vivre ensemble: c'est pas l'Australie ici, on ne marche pas la tête en bas ! Le 03/01/2017 à 11:55 Alerter Répondre Messin Ils ont l'air malins sur la photo. Hahaha. Le 03/01/2017 à 11:54 Alerter Répondre Mélanippe Est-ce que ce genre d'objet permet de voir arriver un djihadiste mal intentionné? Le 03/01/2017 à 11:28 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Faber_MB C'est sérieusement le premier truc auquel tu penses ? Ça devient grave ici . . . Le 03/01/2017 à 17:18 Alerter Répondre Mélanippe C'est laid. Le 03/01/2017 à 11:24 Alerter Répondre Laurent Merisier Tu sais ce qu'il a dit Einstein Quand le monde va découvrir qu'il n'est que le spectateur de l'intelligence artificielle ; le réveil sera bien réel. On ne voyage pas dans l'intelligence artificielle on est spectateur. On ne voyage pas dans le monde virtuel on est spectateur. Rien ne les tue, ni les accidents, ni les balles, ni les maladies ; ils ne perdent rien, ni leur vie, ni leur corps, ni leur cerveau, ni leurs bêtises. . . donc c'est qu'ils sont spectateurs et la courbe des dépenses réelles de la CPAM ne s'inversent pas. Le 03/01/2017 à 11:09 Alerter Répondre Morphéus M. A défaut de vraies intelligences humaines disponibles, a quand une intelligence artificielle pour diriger la France ? Ca devrait pas être trop dur à programmer tant l'offre politique du moment est nulle, ringarde et dangereuse. Le 03/01/2017 à 10:10 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre figminou Codée par qui, par exemple ? Le 03/01/2017 à 11:24 Alerter Répondre Marc Halévy Des gadgets inutiles. Encore des gadgets inutiles. Des effets d'annonce et des impostures intellectuelles. Les fleurs artificielles ne sont pas des fleurs. L'intelligence artificielle n'est pas de l'intelligence. Un ordinateur ne fera jamais rien d'autre qu'ajouter des 0 et des 1. Tout le reste est du marketing . . . et du vol de données personnelles que des sagouins californiens revendent pour usage publicitaire qui ne sert à rien. Le 03/01/2017 à 10:06 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Squall Leonhart C'est vrai mais on pourrait le dire pour toutes les inventions alors. Le Train n'a pas été inventé pour aider les gens à voyager plus vite ou pour voir leurs proches mais juste pour favoriser les échanges commerciaux. Internet n'a pas été inventé pour communiquer plus rapidement mais pour faire rentrer la publicité chez nous et collecter nos données, etc. Le 03/01/2017 à 17:04 Alerter Répondre Violoncelles Vous vous trompez , grace aux reseaux de neurone cables ou simules par logiciel , on fait bien plus que cela que d'ajouter des 0 et des 1. Le 03/01/2017 à 14:24 Alerter Répondre Gérard D. 5 Au risque de vous décevoir, votre cerveau n'est rien d'autre qu'un gros réseau électrique ultra-complexe dont les cellules peuvent soit "s'allumer" (1), soit "s'éteindre" (0). . . donc il ne fait également "rien d'autre qu'ajouter des 0 et des 1" ! Le 03/01/2017 à 10:46 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar neurone_ C'est l'hypothèse matérialiste qu'en font certains ! Mais sans doute fausse a bien des niveau et d'autant plus avec le machine learning et les reseaux de neurone, dont la prouesse de calcule de moyennes et de fréquence n'a rien à voir avec l'intelligence, ni le beau . . . Le 05/01/2017 à 18:56 Alerter Répondre o Avatar Wagdoox vous n'avez donc rien compris au cerveau humain ! C'est bien plus complexe et certainement pas binaire. Vous m'avez déçu ! Le 03/01/2017 à 13:49 Alerter Répondre o Avatar Marc Halévy FAUX ! Lisez Varela Le 03/01/2017 à 13:10 Alerter Répondre Pingouin18 Malheureusement, ce n'est plus vrai. Vous en êtes resté aux ordinateurs de papa. Le 03/01/2017 à 10:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar fra14 Ah bon? le but n'est pas de marchandiser vos données ? Êtes-vous naïf à ce point ? Le 03/01/2017 à 12:19 Alerter Répondre Violoncelles Dans l'article , on a d'abord Jean-Eric Michallet puis Jean-Laurent Poitou puis Jean-Laurent Michallet. C'est une erreur . M. Michallet se prenomme Jean-Eric et non Jean-Laurent. Le 03/01/2017 à 09:48 Alerter Répondre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire La boutique en ligne du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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Francesca Rossi/ Facebook Le «Partenariat pour l'intelligence artificielle au bénéfice des citoyens et de la société» rassemble Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft. Au coude-à-coude dans la course à l'intelligence artificielle, cinq géants du Web ont trouvé un terrain d'entente pour réfléchir aux conséquences d'une telle technologie sur notre société. Leur partenariat, annoncé le 28 septembre, prendra la forme d'une organisation à but non lucratif. Une fois constituée, elle aura pour objectif de définir des bonnes pratiques, notamment en termes d'éthique, et de communiquer auprès du grand public, pour clarifier les enjeux d'une telle technologie et désamorcer certaines craintes à son sujet. Les cinq grands groupes ont désigné des représentants pour constituer le bureau de cette organisation. Parmi eux, Eric Horvitz (Microsoft), Francesca Rossi (IBM), Yann LeCun (Facebook) et Mustafa Suleyman (Google DeepMind). Ils seront accompagnés de chercheurs, d'associations, et d'autres membres de la société civile. Dans le cadre de cette initiative, Apple fait figure de grand absent. Des discussions seraient en cours pour que l'entreprise de Tim Cook rejoigne le partenariat, rapporte le Guardian. Une première implication des acteurs clés du secteur Le partenariat lancé par les cinq géants du Web fait suite à une série d'initiatives destinées à contrôler les avancées liées à l'intelligence artificielle. En décembre, Elon Musk avait lancé OpenAI, un centre de recherche chargé de réorienter le développement de ces nouvelles technologies «dans une direction plus à même de bénéficier à l'humanité». L'année dernière, le patron emblématique avait fait un don de 10 millions de dollars au Future of Life Institute, à la suite d'une lettre ouverte de chercheurs appelant à redonner à l'IA un visage humain. D'autres comités ou observatoires ont également vu le jour ces derniers mois, face aux questions urgentes soulevées par de telles avancées technologiques. En avril, un comité éthique a été mis en place par l'Institut des ingénieurs électriciens et électroniciens (IEEE), une très large association professionnelle. Lancé par l'université Stanford, un observatoire de l'IA prévoit de publier tous les cinq ans, durant les cent prochaines années, un état des lieux des évolutions et enjeux de cette technologie. Le premier a été publié début septembre. Le partenariat annoncé le 28 septembre constitue malgré tout le premier grand pas conjoint de grands acteurs du secteur, normalement concurrents. Rien ne précise en revanche si les «bonnes pratiques» définies dans le cadre du partenariat auront vocation à s'appliquer à leurs propres projets. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Elsa Trujillo Elsa Trujillo Auteur - Sa biographie 72 abonnés Ses derniers articles «Meltdown» et «Spectre» du PDG d'Intel Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 6 commentaires Stav DURAN Yann LeCun est un francais (ESIEE), mais qui travaille aux USA pour FACEBOOK pour qui il dirige les équipes d'Artificial Intelligence (AI). On notera que Yann a immédiatement commencé sa carrière aux USA en 1988. Le 30/09/2016 à 00:11 Alerter Répondre Bertrand BL Un consortium des plus riches industriels, même avec de bonnes intentions leurs intérêts sont privés. Pour le moment ceci reste une initiative positive! Le 29/09/2016 à 23:26 Alerter Répondre Stav DURAN Amazon, Google, Facebook, IBM et Microsoft. Cinq sur Cinq sont des géeants américains de l'internet. 100%. . On saluera la présence (invisible) du continent Européen dans cette aventure. . Pourtant l'EUROPE c'est 200 millions d'habitants de plus que les USA et plus de Produit Intérieur Brut. . Mais nous sortons de l'Histoire: le déclin de l'Europe, c'est maintenant. "Pas de bol! ", dira Francois ! Le 29/09/2016 à 21:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Stav DURAN L'EUROPE, c'est seulement 7% de la population mondiale, mais . . . plus de 50% des transferts sociaux enregistrés dans le monde entier ! ! ! Le 30/09/2016 à 00:07 Alerter Répondre socratus Les géants américains s'unissent pour continuer à contrôler la planète. . . . C'est beaucoup plus simple et véridique comme ça. . . . . Le 29/09/2016 à 19:53 Alerter Répondre MyNameIsNemo Vivement un regroupement des plus grands pays producteurs de pétrole pour définir une bonne éthique de la production et de la consommation des matières fossiles. . . Ou encore un consortium des plus grands constructeurs automobile pour définir les normes anti-pollution . . . Le 29/09/2016 à 14:09 Alerter Répondre Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle, nouvelle arme contre les commentaires violents sur Internet L'intelligence artificielle, nouvelle arme contre les commentaires violents sur Internet Flickr/CC/Wade Morgen Une filiale de Google a développé un programme capable de détecter automatiquement les messages violents ou le harcèlement ten ligne. Il sera d'abord testé par le New York Times. Sur Internet, pas besoin de creuser très loin pour trouver le pire: commentaires injurieux, harcèlement en ligne, messages de haine, etc. Lorsque le Web devient un champ de bataille, les sites en ligne sont obligés de s'armer de nouveaux outils sophistiqués. Le New York Times a annoncé mardi un partenariat inédit avec Jigsaw , une filiale d'Alphabet, la maison-mère de Google. Cette dernière a développé un programme d'intelligence artificielle dédié aux commentaires en ligne. Il doit aider les modérateurs du journal à repérer les commentaires similaires, selon leur violence, afin de les valider ou de les refuser en grappe. «Nous espérons que ce projet pourra ouvrir nos horizons, en donnant une plateforme sûre à des communautés diverses pour différentes conversations, et permettre à nos lecteurs de faire partie intégrante de notre travail», explique le New York Times dans un communiqué. «Cette nouvelle technologie permettra aussi à nos modérateurs d'avoir des discussions respectueuses et de fond avec nos lecteurs. » Détecter le harcèlement en ligne Jigsaw est né est 2010, sous le nom de «Google Ideas». Son but était d'abord d'organiser une réflexion autour de la sécurité en ligne, sous la forme d'un think-tank et de l'organisation de conférences. L'entreprise est aujourd'hui composée d'une cinquantaine d'employés, en grande majorité des ingénieurs. Leur but est toujours d'œuvrer pour la sécurité en ligne, cette fois de manière plus concrète. L'une des premières initiatives sérieuse de Jigsaw fut le Project Shield, pour protéger les petites plateformes et les sites d'information d'attaques par déni de service. Il a aussi développé un programme capable de détecter les sites pro-djihadistes ou de suprématistes blancs, en les orientant depuis Google vers des pages de contre-propagande. Début septembre, Jigsaw a dévoilé dans le magazine américain Wired son nouveau projet: Conversation AI, une intelligence artificielle capable de détecter les messages violents ou de harcèlement. Cet outil doit venir aider les modérateurs de réseaux sociaux ou de sites Internet à réagir plus rapidement face aux agressions ou à la haine en ligne. Il a été élaboré en collaboration avec plusieurs victimes de harcèlement sur Internet. Conversation AI est un programme d'apprentissage automatique: il ingurgite un très grand nombre d'exemples afin de comprendre ce qui est autorisé, ou non. Dans ce but, il a analysé près de 17 millions de commentaires publiés sur le site du New York Times, prenant en compte leur caractère injurieux ou, au contraire, s'ils étaient respectueux. Jigsaw s'est aussi rapproché de la fondation Wikimedia, faisait analyser à son logiciel plus de 130. 000 extraits de conversations sur Wikipedia. Une dizaine de personnes recrutées au hasard ont été soumises à certains de ces messages. Elles étaient chargées d'estimer s'il s'agissait, ou non, de harcèlement. Un problème récurrent Conversation AI est désormais capable de repérer les attaques en ligne avec un taux de réussite de 92%, d'après Google. Le New York Times est le premier site à le mettre en application. Wikipedia réfléchit toujours à son exploitation sur ses pages. Jigsaw espère ouvrir le programme à d'autres sites prochainement. La violence en ligne et le harcèlement sont des enjeux cruciaux pour les plateformes en ligne et les réseaux sociaux. Twitter est par exemple régulièrement critiqué pour sa mauvaise modération des messages haineux. Les réseaux sociaux sont volontairement très discrets sur leurs efforts de modération. On ne sait pas combien de personnes sont chargées de contrôler les contenus sur YouTube, Facebook ou Twitter. Certains ont désormais recours à des programmes d'intelligence artificielle pour les aider dans le contrôle des images problématiques, notamment dans la lutte contre la pédopornographie ou la propagande terroriste. Fin mai, l'un des responsables des efforts d'intelligence artificielle chez Facebook affirmait que «davantage de photos problématiques sont désormais signalées par des robots plutôt par des hommes». L'utilisation de ce genre de technologies est souvent gardée secrète: les réseaux sociaux craignent d'être taxés de dictature, où des robots seraient chargés de faire respecter leurs règles. L'intelligence artificielle est pourtant un atout pour ces entreprises, qui traitent des milliards de données par jour qui ne peuvent être toutes contrôlées par des êtres humains. Mais ce genre de technologie est beaucoup plus complexe à appliquer au texte qu'à des photos ou des vidéos: il est simple de détecter si une image montre un corps nu ou du sang, beaucoup moins de savoir si une phrase est violente ou non. C'est ce casse-tête que pense pouvoir résoudre Jigsaw. La rédaction vous conseille américaine terrorisme Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet Eric Schmidt, le «père de Google», quitte la présidence d'Alphabet Thématique : ALPHABET A Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 7 commentaires Claudec Figaro Intelligence artificielle . . . et conditionnée. Ce service considère-t-il les messages publicitaires comme des manifestations de harcèlement ? Le 29/09/2016 à 13:09 Alerter Répondre la verite vous liberera La conclusion de l'article me semble curieuse et un brin inquiétante. En effet s'il est difficile de détecter une phrase violente, l'est-elle réellement ou l'est-elle par rapport a un référentiel subjectif? Le 23/09/2016 à 17:01 Alerter Répondre Jean Aymard de Lisle Lam Je vais proposer au Figaro mes services en IA et Machine Learning afin de purger le forum de la propagande gauchiste. Par la même occasion on pourra éliminer les posts Jupéistes et anti-Sarkozystes. Le 22/09/2016 à 11:12 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre jacks avec un pseudo pareil, l'IA vous banni direct, mais le Figaro ne doit pas être équipé. Le 23/09/2016 à 08:45 Alerter Répondre Erween Si vous soutenez encore Sarkozy, vous avez, en effet, bien des raisons de vous tourner vers l'Intelligence artificielle, pour palier à votre déficience analytique Le 22/09/2016 à 13:50 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar michel levoye Excellent Erween ! Le 22/09/2016 à 14:16 Alerter Répondre frederic plomb Non non il ne faut pas craindre l'intelligence artificielle! Le pire est vraiment à craindre quand vos conversations téléphonique seront analysées en permanence au nom de la sécurité nationale. Le 22/09/2016 à 10:00 Alerter Répondre L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Testez vos connaissances ! 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Facebook avait annoncé en février qu'il donnerait 25 serveurs, équipés chacun de huit processeurs graphiques puissants et permettant des calculs très complexes, dont quatre iraient à l'Université technique de Berlin (TU). Il va finalement en distribuer 26. Outre ceux destinés à la TU Berlin, les 22 autres serveurs attribués lundi sont destinés à 15 groupes de recherche actifs dans neuf pays. En France, Facebook a sélectionné le groupe Thoth de l'Institut national de recherche en informatique et en automatique (Inria), à Grenoble. Des serveurs iront également à l'École normale supérieure de la rue d'Ulm à Paris, ainsi qu'au laboratoire de recherche de l'université Pierre-et-Marie-Curie de Paris (Lip6). "On a reçu énormément de candidatures, des dizaines et des dizaines", et le choix s'est fait en fonction de la pertinence des projets et d'une certaine "diversité géographique", a indiqué à l'AFP Yann LeCun, qui dirige l'unité de recherche de Facebook sur l'intelligence artificielle. La prestigieuse université anglaise de Cambridge, l'Université catholique de Louvain, l'École polytechnique fédérale de Zurich, l'Université technique de Munich et l'Institut de physique et de technologie de Moscou ont également été sélectionnés. "Les bonnes idées apparaissent un peu partout, le plus souvent les plus créatives par les plus jeunes. Il s'agit de les mettre en oeuvre, de démontrer qu'elles marchent à grande échelle, qu'on peut les appliquer à des problèmes nouveaux, et ça demande quelque fois (. . . ) des moyens de calculs plus gros" dont ne disposent pas toujours les laboratoires publics, a-t-il relevé. lefigaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires Lieut_siouplait "Les bonnes idées apparaissent un peu partout, le plus souvent les plus créatives par les plus jeunes. Il s'agit de les mettre en oeuvre. . . " Sans rémunération, cela va sans dire. Le 29/08/2016 à 17:23 Alerter Répondre A C 2 pourtant s'il est bien une chose qui abruti ce sont bien les réseaux sociaux. Le 29/08/2016 à 16:49 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre orthographe10 Merci pour ce témoignage de première main. Le 29/08/2016 à 17:46 Alerter Répondre Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + La boutique en ligne du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Flash Eco Intel se renforce dans l'intelligence artificielle Le géant américain des puces informatiques Intel se renforce dans le domaine de l'intelligence artificielle avec le rachat annoncé mardi de la startup californienne Nervana. Les modalités financières de la transaction ne sont pas divulguées, mais certains sites spécialisés évoquent un montant allant de 350 à un peu plus de 400 millions de dollars. Nervana est une entreprise créée en 2014, basée à San Diego dans le sud de la Californie, et dont Intel met en avant l'expertise dans les algorithmes permettant à des machines d'apprendre de manière accélérée. Elle emploie actuellement 48 personnes, qui vont toutes rejoindre la division d'Intel recouvrant ses composants pour les centres de données. Ces derniers sont, avec les objets connectés, l'un des marchés jugés porteurs sur lesquels le groupe est en train de se repositionner en vue de réduire sa dépendance au marché en crise du PC. L'intelligence artificielle est un créneau qui intéresse actuellement beaucoup de grands acteurs du secteur technologique, que ce soit en vue d'accélérer l'analyse de grandes quantités de données --comme IBM avec son système en ligne Watson- ou pour améliorer les produits proposés à leurs utilisateurs en les rendant plus interactifs et intuitifs, à l'image des assistants virtuels tels Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft, Alexa chez Amazon ou Google Now. Lefigaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Testez vos connaissances ! 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Un moyen rapide et efficace pour les géants des nouvelles technologies de recruter des ingénieurs et d'acquérir des technologies correspondant exactement à leurs besoins. ● Intel Il s'agit de la dernière acquisition en date dans le secteur. Intel a annoncé mardi le rachat de la start-up californienne Nervana, qui développe des algorithmes et des puces permettant aux machines d'être capables d'apprentissage automatique. Le montant, non communiqué, est estimé à 350 millions de dollars par la presse américaine. Le fabricant historique de micro-processeurs compte sur cette acquisition pour accélérer sa transition vers des marchés porteurs, comme celui des objets connectés, afin de réduire sa dépendance au marché déclinant du PC. ● Apple C'est l'autre opération de la semaine dans le secteur. Apple a investi 200 millions de dollars pour s'offrir Turi, une start-up américaine spécialisée dans le «machine learning», autrement dit une technologie d'apprentissage automatique. Depuis plusieurs mois, Apple multiplie les acquisitions pour rattraper son retard et ses concurrents. Fin 2015, l'entreprise a racheté l'assistant virtuel VocallQ, avant de mettre la main sur deux spécialistes de la reconnaissance faciale, Perceptio et Emotient. ● Google L'une des fiertés de Google a pour nom DeepMind. Racheté en 2014 pour 625 millions de dollars, cette société londonienne utilise l'intelligence artificielle pour améliorer le système de recommandation des sites d'e-commerce. Son champ d'action s'est considérablement agrandi depuis. C'est cette technologie qui a permis à un ordinateur de battre le champion mondial du jeu de go en mars dernier. Le géant américain cherche aussi de l'inspiration en France. En juillet dernier, Google a acquis la jeune société française Moodstocks, qui a mis au point une technologie permettant aux smartphones de reconnaître des objets en les prenant simplement en photo. Sa technologie est déjà utilisée par de gros clients du commerce, comme La Redoute ou la Fnac. ● Facebook Avec la réalité virtuelle, l'intelligence artificielle est l'une des priorités de Facebook. Elle l'aide dans la modération des contenus, la reconnaissance d'images et de visages, à dialoguer avec ses utilisateurs. . . Le réseau social a ouvert un centre de recherche dédié à Paris en 2015. Quelques mois plus tôt, Facebook avait racheté Wit. ai, une start-up fondée par des Français et spécialisée dans la reconnaissance vocale. Sa technologie permet de contrôler un smartphone ou d'interagir avec des objets connectés grâce à la voix. Elle a déjà été utilisée dans le cadre des bots sur l'application Messenger, des programmes capables de discuter avec les internautes et d'accomplir des tâches simples. ● IBM Historiquement, IBM est la première grande entreprise du numérique à avoir investi le champ de l'intelligence artificielle. Son ordinateur Deep Blue s'est illustré en 1997 après avoir vaincu le champion d'échecs Gary Kasparov. En 2011, IBM a lancé son programme d'intelligence artificielle baptisé Watson. L'un de ses secteurs d'application est la santé. IBM a déjà investi plus de quatre milliards de dollars pour racheter des start-up dont les technologies viennent nourrir son programme. Dernière opération en date, l'acquisition pour 2,6 milliards de dollars Truven Health Analytics, une société spécialisée dans les données médicales. ● Microsoft En début d'année, Microsoft a déboursé 250 millions de dollars pour s'offrir SwiftKey, l'éditeur du clavier virtuel éponyme. Celui-ci est capable de prédire un mot, de suggérer un émoji ou de retenir les fautes de frappe habituelles lors de la saisie d'un texte. Selon la start-up, créée en 2008, les utilisateurs de ce clavier «ont économisé près de 10 milliards de frappes dans 100 langues, soit l'équivalent de cent mille années de frappes». ● Amazon L'opération s'est faite en toute discrétion fin 2015. Le géant du commerce en ligne a racheté Orbeus, une start-up qui a développé une technologie capable d'identifier et de catégoriser le contenu d'une image. Amazon commence à l'utiliser dans ses entrepôts afin d'améliorer la logistique et mieux recenser ses nouveaux produits. Le géant du e-commerce commercialise depuis 2015 une enceinte intelligente, Echo, capable de comprendre et de répondre aux ordres de ses utilisateurs. La rédaction vous conseille artificielle artificielle Les cours des valeurs sur Figaro Bourse APPLE 175,00$ +1,14% Jean-Marc De Jaeger Jean-Marc De Jaeger ] Journaliste - Sa biographie 28 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet «Meltdown» et «Spectre» Tous les iPhone et Mac sont touchés par les failles de sécurité «Meltdown» et «Spectre» règles que les médias traditionnels Thématique : APPLE Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 2 commentaires Stav DURAN Encore une fois l'EUROPE brille par son absence. . En fait, c'est meme "pire" que cela. Nous avons les ingénieurs et les idées, et nos start ups sont rachetées avant meme de dépasser les 100 employés, le plus souvent sous la barre des 25-50 ! . L'Europe a les capacités techniques et créatives, mais ce qui fait défaut ce sont la volonté, l'optimisme, l'ouverture d'esprit des acheteurs au sein des administrations publiques et privées, les investisseurs fortunés prets "à miser", et surtout tout un écosystème de groupes IT qui ne demandent pas mieux que de redéplyer les dizaines de milliards de profits réalisés. . On félicitera les Américains pour leurs sens stratégiques et leurs réussites en série, et on se souviendra du nombre de fois ou les Européens n'auront pas "su transformer l'essai" en vraies réussites capitalistiques créatrices de milliers d'emplois. . Mais il est vrai que l'EUROPE c'est 7% de la population mondiale et plus de 50% des transferts sociaux. Nous avons choisi le court terme. . . Le 10/08/2016 à 21:26 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Girjifil Supprimons les transferts sociaux. Supprimons aussi les hommes puisque les robots nous remplacerons. Le 15/08/2016 à 21:35 Alerter Répondre Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Testez vos connaissances ! 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Cette opération lui aurait coûté 200 millions de dollars. Apple veut rattraper son retard. Le fabricant de l'iPhone a confirmé vendredi dernier avoir racheté Turi, une start-up de référence dans le domaine de l'intelligence artificielle. Plus de 200 millions de dollars auraient été dépensés lors de cette acquisition, selon le site spécialisé GeekWire, qui a dévoilé l'information. Le machine learning désigne la capacité d'auto-apprentissage des machines au sens large. Cette technologie est déjà utilisée dans les produits et services Apple pour recommander des morceaux de musique, des applications ou des informations. «Le machine learning améliore la reconnaissance faciale et d'image sur des photos, permet de prévoir quel mot sera tapé dans un message ou dans un mail et prend en compte le contexte de recherche lors de la consultation de plans afin de donner une meilleure orientation», expliquait Tim Cook lors de la dernière présentation des résultats de son entreprise. Concurrence d'Amazon, Microsoft et Google Mais Apple fait face à une rude concurrence en la matière. Pionnier des assistants vocaux, pour lesquels l'intelligence artificielle joue également un rôle primordial, la société s'est progressivement laissée devancer par Amazon, Microsoft ou encore Alphabet (Google). En mai dernier, Google a dévoilé un haut-parleur capable de tenir une conversation avec son utilisateur. Contrairement à Siri, qui n'incorpore qu'un nombre limité de sites, cette innovation s'appuie sur la gigantesque base d'informations des sites ou de données personnelles indexées par Google, atout indéniable pour l'entreprise. «Apple est très bon pour développer des services qui déplacent des informations d'un point à un autre, comme iMessage ou iCloud», analysait Marco Arment, développeur réputé de la communauté iOS et macOS sur son blog fin mai. «Là où il pèche, c'est dans l'analyse de données et l'intelligence artificielle, au travers de services de recherche et de classification, ou de compréhension du langage naturel. » Pour améliorer les performances de Siri, l'entreprise a déjà racheté deux start-up en octobre dernier, dont VocalIQ, spécialiste de la reconnaissance vocale, et Perceptio, start-up américaine à l'origine d'une technologie permettant aux téléphones d'effectuer des calculs avancés sans stocker les données de leurs propriétaires dans le cloud. Le rachat de Turi suit cette même démarche. Apple devrait mettre à profit cette opération pour mettre définitivement le cap sur la differential privacy, comme annoncé mi-juin lors d'une keynote. Cette technologie doit être une forme d'intelligence artificielle capable de respecter la vie privée des utilisateurs, en privilégiant l'analyse de données collectives plutôt que d'identifier un individu. Tim Cook avait annoncé le déploiement de cette technologie pour cet automne. La rédaction vous conseille l'informatique pour Microsoft Les cours des valeurs sur Figaro Bourse APPLE 175,00$ +1,14% Elsa Trujillo Elsa Trujillo Auteur - Sa biographie 72 abonnés Ses derniers articles «Meltdown» et «Spectre» du PDG d'Intel Sur le même sujet l'Iphone a métamorphosé l'image de marque d'Apple à Caen ? Charlottesville Thématique : Tim Cook Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 4 commentaires anto2b Pionner des assistants vocaux ? J'espère que l'auteur ne fait pas allusion à SIRI . . . Le 28/08/2016 à 16:50 Alerter Répondre Erween Ils esperent plusd d'intelligence pour leurs futurs produits? Le 28/08/2016 à 15:58 Alerter Répondre mistophore C'est malgré tout l'intelligence naturelle qui fabrique l'intelligence artificielle . Le 10/08/2016 à 19:29 Alerter Répondre Phil Chose Ce n'est pas une mauvaise idée, pour remplacer Steve Jobs. Ça pourrait marcher. . . Le 09/08/2016 à 18:08 Alerter Répondre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Testez vos connaissances ! 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Le résultat a été désastreux. Rue des Archives VIDÉO - Un passionné des romans fantastiques de J. K. Rowling a confié à un logiciel le soin de rédiger le huitième tome de la saga. Sa machine, en mal d'inspiration, a pondu un texte incohérent. Il se nomme Max Deutsch et est un fanatique des aventures de Harry Potter. Impatient de découvrir le huitième épisode de la saga, il a eu l'idée originale de confier la rédaction de cette suite très attendue à. . . un logiciel. Pour réaliser son expérience notre spécialiste du jeune sorcier a essayé de mettre tous les atouts de son côté. À l'instar des programmeurs du jeu de go et du jeu d'échecs, il a voulu récréer le raisonnement humain en installant sur son ordinateur un programme baptisé, Long Short Term Memory. Avant de pondre la moindre ligne, le premier travail de ce cerveau cybernétique a été de s'imprégner de l'histoire de Harry Potter en «lisant» les quatre premiers tomes de la saga. Des incongruités dignes des pires logiciels de traduction Si cette étape purement mnémotechnique s'est déroulée sans problème, la phase de rédaction s'est avérée, elle, désastreuse. Confondant allégrement les principaux personnages, le programme a ainsi réuni deux ennemis irréductibles dans une même scène. La phrase «Harry collecta des doigts, une fois encore, avec Malefoy. . . » voit le héros s'acoquiner avec son grand rival de l'école des sorciers. Et tout est à l'avenant: les incongruités dignes des pires logiciels de traduction foisonnent dans cet Harry Potter à la mode numérique. Ce fiasco ne fera que rassurer les amoureux de la plume de J. K. Rowling. La grande romancière qui avait promis de s'arrêter avec le septième tome des aventures est presque revenue sur sa décision. Elle a eu la riche idée de demander à Jack Thorne, un homme talentueux de chair et d'os, d'adapter une de ses histoires inédites au théâtre. Il paraît qu'ici, notre sorcier préféré ne se trompe plus d'ennemis. . . La rédaction vous conseille maudit A propos de Joanne K. Rowling Joanne K. Rowling Romancière anglaise. Née à Chipping Sodbury le 31 juillet 1965. Bertrand Guyard Bertrand Guyard Auteur - Sa biographie 47 abonnés Ses derniers articles son livre posthume Sur le même sujet Thématique : Joanne K. Rowling Suivre Livres s'invente sont les plus beaux» son livre posthume décès «d'un découvreur de talents» Plus d'actualités Livres Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire Red Jack Après l'intelligence artificielle, voici la bêtise artificielle. On n'arrête pas le progrès. Le 01/08/2016 à 13:08 Alerter Répondre Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire La boutique en ligne du Figaro Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Testez vos connaissances ! 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Une personne passe trois objets devant la caméra d'un smartphone: un pistolet à fléchettes en mousse, une tasse, un sac. Chaque fois, le téléphone reconnaît l'objet et sa marque en quelques secondes. Cette technologie, simple en apparence mais extrèmement complexe, est développée par l'entreprise française Moodstocks. Elle a annoncé mercredi son rachat par Google, pour un montant inconnu. Fondée en 2007, Moodstocks est une start-up spécialisée dans la reconnaissance d'image. Ses solutions sont utilisées par plusieurs gros clients en France, comme la Fnac, La Redoute ou Leroy Merlin. L'entreprise permet aux développeurs d'exploiter sa technologie afin de créer de nouveaux services fondés sur la reconnaissance d'image: dans l'alimentaire, la mode, l'ameublement. . . En 2014, Moodstocks a racheté une autre entreprise française, Modaclic, donnant naissance à une application permettant d'acheter des vêtements vus dans un magazine en les prenant en photo. Développer l'intelligence artificielle «La France regorge de talents en ingénierie et en recherche», a commenté Vincent Simonet, responsable de la recherche et du développement chez Google France, dans un post de blog. «Nous sommes impatients de collaborer avec l'équipe de Moodstoks et de voir ce que nous pourrons développer ensemble. » Google a déjà racheté deux start-up françaises il y a trois ans: Flexicore et Sparrow. L'équipe de centaine d'ingénieurs y travaillent déjà. Un tiers d'entre eux sont affectés à l'institut culturel, l'initiative du moteur de recherche en faveur de la numérisation et la diffusion de l'Art. Les autres travaillent sur YouTube et sur le navigateur Chrome. Les employés de Moodstoks vont eux inaugurer un nouveau pôle consacré à l'intelligence artificielle. Google a déjà investi ce secteur au travers du rachat de l'entreprise anglaise DeepMind. Cette dernière a notamment développé le programme AlphaGo, qui a récemment battu le meilleur joueur mondial du jeu de go. La technologie de Moodstocks pourrait être particulièrement utile au moteur de recherche. Elle pourrait par exemple améliorer son service de comparateur de prix, en permettant à ses utilisateurs de prendre en photo un objet vu en magasin, ou son application de classement de photos. Facebook travaille lui-même sur ce genre d'intelligence artificielle, capable de reconnaître des visages, des races de chiens ou des objets. Le réseau social a ouvert un laboratoire dédié au sujet en 2015, lui aussi situé à Paris. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre Start-up locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales 500 start-up Plus d'actualités Start-up Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 6 commentaires oliver rowe Le gouvernement préfère passer du temps à négocier des subventions avec des taxis parce que certains ont par le passé acheté une licence d'exploitation à des particuliers et qu'ils trouvent qu'ils ont payé trop cher. Le 06/07/2016 à 23:32 Alerter Répondre Salut Public Il est ahurissant que le gouvernement français ne réalise pas que ces achats sont faits pour s'eviter de développer des techniques déjà développées par d'autres dans le but de renforcer un monopole préjudiciable non seulement à la nation française et au gouvernement mais également à tous ses citoyens. . . Tout juste si ces ahuris ne poussent pas des cocoricos en criant "vous voyez comme on est bon, les américains nous rachètent". Par francophilie sans doute. . . Le 06/07/2016 à 20:23 Alerter Répondre Stav DURAN Est-ce VRAIMENT une si bonne nouvelle que cela ? . i) Les investisseurs americains reconnaissent la qualite des idees et du travail des entrepreneurs et des ingenieurs francais. . ii) Les investisseurs americains ont compris que tous ces talents locaux etaient gaches par un environnement francais marque par un etatisme etouffant, des charges sociales employeurs double de la moyenne de l'OCDE et aussi une dramatique penurie de capital-risque du a la frilosite et la relative pauvrete (nette des taxes) des investisseurs francais. . iii) Les investisseurs americains ont compris qu'il y a la une ENORME OPPORTUNITE pour eux. . Ils investissent dans des idees et equipes de qualite, et leur apportent argent et contacts commerciaux. . Les dividendes et les plus values vont rapidement a des non-francais, et au bout de quelque temps il ne reste qu'une fiscaux de credit-recherche. . La FRANCE n'a-t-elle pas (encore une fois) laisse passe des opportunites de renouveller son tissu economique? . Les Americains apportent certes UNE SOLUTION, mais LE PROBLEME a resoudre provient lui entierement de l'etatisme, la sclerose et la frilosite prevalant en FRANCE depuis 20 ans. . Et l'EUROPE perd donc a chaque fois l'opportunite de developper des geants du NUMERIQUE. On fait des "coups", on ne constitue pas de futurs groupes createur de dizaines de miliers de jobs. . . Le 06/07/2016 à 18:59 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Didier44 Rien à rajouter, tout est dit. Le 06/07/2016 à 19:35 Alerter Répondre jeapec Dans l'Intelligence artificielle ? Une équipe de foot ? Le 06/07/2016 à 14:01 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Philippe Nahoum Plusieurs solutions existent et celle là, a pour nous un inconvénient, il faut pré-charger les images dans l'app avant, donc pas très instantané . . . Nous chez Teasy, nous avons préféré utiliser la solution dans le Cloud. La base des images à reconnaitre est stockée sur les serveurs et l'app est très légère car il ne s'agit que d'une comparaison de marqueurs en temps réel A voir sur teasy. fr Le 06/07/2016 à 15:39 Alerter Répondre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Testez vos connaissances ! 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Photo d'illustration. Nikita Gonin/ninog - Fotolia Les longues années d'études médicales pourraient se révéler inutiles face aux progrès rapides de l'informatique, estiment certains professionnels de santé. «Les médecins sont un peu circonspects face à l'approche des géants de l'Internet comme Google qui semblent chercher à les court-circuiter, pour soigner les gens avec des approches disruptives et par des techniques d'intelligence artificielle», témoigne un médecin. Les longues années d'études médicales vont-elles se révéler inutiles face aux progrès rapides de l'informatique? C'est en tout cas ce qu'annonce le très polémique Dr Laurent Alexandre, président de l'entreprise DNAvision dans la revue What's up Doc: «Le médecin sera l'infirmière de 2030: subordonné à l'algorithme, comme l'infirmière l'est aujourd'hui au médecin. » «De tels propos quelque peu inquiétants, de même que l'intitulé du livre du Pr Guy Vallancien, La médecine sans médecin? , ne font rien pour aider les médecins à voir d'un bon œil l'intérêt des logiciels d'aide à la décision», analyse le Dr Jacques Lucas, vice-président du Conseil national de l'ordre des médecins, qui travaille sur un livre blanc sur la médecine, les banques de données et l'intelligence artificielle. «L'intelligence artificielle ne cherche pas à remplacer l'expertise clinique d'un médecin, rassure Philippe Cinquin, médecin et mathématicien, directeur d'une unité de recherche sur les applications de l'informatique à la médecine à Grenoble (CNRS Université Joseph Fourier). On n'en est pas là, même si on a pu penser un moment dans les années 1980 que les systèmes experts allaient être capables de faire des diagnostics et de proposer des traitements tout seuls. » Trouver la meilleure stratégie thérapeutique Les solutions de Google et IBM n'arrivent pas sur un territoire vierge: d'autres acteurs commercialisent déjà des logiciels pour aider les professionnels de santé à donner à leurs patients les meilleurs traitements possible. «Les systèmes d'aide à la décision que nous avons vendus à cinq CHU en France servent tous les jours à des internes qui veulent savoir, une fois le diagnostic posé, quelle est la meilleure stratégie thérapeutique pour leur patient», explique le Dr Thierry Mitouard, conseiller médical chez Maincare Solutions. Ce type de logiciel toutefois ne fait pas appel à l'intelligence artificielle. Il s'appuie sur des bases de données des recommandations de «bonnes pratiques» établies par des spécialistes et des organismes comme la Haute Autorité de santé (HAS) en France. Mais comme le remarquait un rapport de 2011 de cette même HAS, même ces systèmes d'aide à la décision médicale peinent à s'imposer en France. Seuls, pour le moment, les États-Unis les utilisent très largement et, à un moindre degré, les pays du nord de l'Europe et le Royaume-Uni. En revanche, les médecins ne s'en sont peut-être pas inquiétés, mais l'aide des logiciels s'est déjà rendue indispensable dans le domaine toujours plus complexe de l'imagerie médicale. «Les systèmes comme les IRM ou les scanners intègrent aujourd'hui des logiciels d'analyse des images qui permettent de bien mettre en valeur les points importants et de quantifier des paramètres précis», explique Philippe Cinquin. De la même manière, dans les robots chirurgicaux, les logiciels permettent d'améliorer la précision des gestes du chirurgien. «La question n'est pas de savoir si l'informatique va remplacer les médecins, mais de voir comment cela peut aider à améliorer la qualité de leurs actes», assure le spécialiste grenoblois. LA RÉDACTION VOUS CONSEILLE: L'intelligence artificielle, nouvelle frontière de la santé Voyage dans le monde des robots Servitude et grandeur d'un médecin de campagne Cyrille Vanlerberghe Cyrille Vanlerberghe ] Journaliste - Sa biographie 103 abonnés Ses derniers articles En savoir plus Télémédecine : Généralités Télémédecine : Généralités Définitions autour de la télésanté Toutes les fiches santé Sur le même sujet contre le choc septique potentielles infections» addictif très fort Thématique : Médecine Suivre Santé publique ados, l'e-cigarette fait le lit du tabagisme autres ? Plus d'actualités Santé publique Réagir à cet article 50 commentaires biton2 Ça c'est un article financé par l'association des truites et des lièvres réunis, en effet il ne faudra pas s'attendre, demain, qu'un ordinateur délivre les huit jours d'arrêt de travail de rigueur pour les ouvertures de pêche et de chasse comme savent le faire les toubibs après leurs longues années d'études. Le 11/07/2016 à 15:35 Alerter Répondre Sylvain le terrible L'ordinateur inquiète les médecins comme l’imprimerie a inquiété les calligraphes, comme le métier à tisser a inquiété les ouvriers, comme le synthétiseur a inquiété les musiciens, comme la loi antitabac inquiète les industriels du tabac. On devrait plutôt s'en réjouir. Le 11/07/2016 à 15:33 Alerter Répondre RICHARD OLIVIER GUIDEZ A prime abord c'est certain, pourquoi perdre son temps en faculté,à l'hôpital, en bibliothèque, etc. . . Mais on voit déjà les dangers lorsque le commun des mortels mélange tel ou tel médicament en fonction des symptômes ressentis, des lectures, du bouche à oreille, etc. . . Mais les bases restent nécessaires et la compréhension du patient et de sa pathologie également. Ce qui est certain c'est une modification de la façon d'apprendre en élaguant les inutilités destinées à éliminer l'excès de candidats et en apprenant davantage l'informatique . Savoir intégrer l'analytique (spécialisations diverses et pointues) sans négliger la synthèse (savoir rassembler et intégrer la multiplicité des techniques et spécialités pour un bon diagnostic ). Intéressant ! Le 11/07/2016 à 14:59 Alerter Répondre Kapeutini Jean Voisin Tout à fait d'accord, l'informatique doit aider l'humain et non le détruire, lui enlever son travail ou le rendre esclave et encore moins comme outil de manipulation. Le 09/07/2016 à 03:09 Alerter Répondre Alain PRIVAT Les concours d'accès aux études médicales sélectionnent des techniciens et non des humanistes. Les outils de l'informatique, en imagerie en particulier, ont révolutionné l'aide au diagnostic, mais ils ne servent en rien pour soigner une PERSONNE. Jusqu’à preuve du contraire, les médecins ne soignent pas des maladies, mais des PERSONNES, et cela, aucune forme d'intelligence artificielle ne peut y prétendre ! Le 06/07/2016 à 17:32 Alerter Répondre DédéMartinique Un homme bien portant est un malade qui s'ignore. Un diagnostic par ordinateur peut déclencher la maladie d'un ignorant. Le 06/07/2016 à 16:14 Alerter Répondre DédéMartinique J'aime beaucoup ce sujet, déjà que la médecine n'est pas une science exact, je crains le pire. La similitude des symptômes trompe beaucoup de spécialiste, et je sais de quoi je parle. Entre les douleurs de la maladie de Tietze et les crise d'angor il y a juste une petite passerelle, à se croire savant on peut passer juste à coté. Le 06/07/2016 à 15:46 Alerter Répondre Erween Tres bien; les médecins, comme d'autres, sont sélectionnés pour leur mémoire au détriment de leurs capacités de jugement. Grace aux machines, on aura, enfin, des médecins qui comprennent au lieu de médecins qui savent. Le 06/07/2016 à 15:11 Alerter Répondre Socialivore Comme cela, nous aurons plus de chance de mourir en bonne santé ! Et pour le rester, n'allez pas chez le médecin. Pour ma part, il me renvoie l'ordonnance que je lui demande par mail, - je ne l'ai pas encore vu cette année . Et comme disait Bouvard " Évitez les hôpitaux, c'est l'endroit le plus dangereux au monde, c'est lā qu'on dénombre le plus de morts ! " Le 06/07/2016 à 14:47 Alerter Répondre cntrp N'y a-t-il pas que la machine qui puisse craindre les performances d'une autre machine? Les médecins qui ne se comportent pas comme de simples techniciens appliquant bêtement des préceptes, n'ont rien à craindre, ni des machines, ni d'autres médecines, qui, en plus d'avoir fait preuve de leurs compétences et réglé, par exemple, le problème des effets secondaires, par l'humilité et la pratique pendant des millénaires , ne sont pas pratiquées par des personnes persuadées de détenir LA connaissance , comme si celle-ci était immuable et non soumise aux données relatives à chaque patient, patient par ailleurs assez souvent traité comme un ignorant et non comme un acteur de sa santé. Les (quelques rares) bons médecins qui subsistent ne craignent pas la concurrence, quelle qu'elle soit, que les autres se contentent de manœuvrer le tiroir caisse, mais par pitié, qu'au moins ils aient la décence de le faire sans pleurnicher! Le 06/07/2016 à 12:53 Alerter Répondre elfa Les médecins sont inquiets, et moi, en tant que patient, je le suis encore plus! Le 06/07/2016 à 12:18 Alerter Répondre Vision 4D Le titre me parait mal adapté. . . Car selon le vieil adage L'AMATEUR EST AMOUREUX DE SON OUTIL, LE PROFESSIONNEL SAIT EN CHANGER. . . Je pense sincèrement que les médecins qui sont jugés en permanence par leurs patients sont de grands professionnels. Les meilleurs vont alimenter, tester et optimiser cette nouvelle forme de connaissance et aide au diagnostic. Ce sera économiquement et scientifiquement un saut vers une médecine révolutionnaire. N'oublions pas les progrès fantastiques faits par l'imagerie médicale et les robots, sans compter sur le décodage du génome. A 18 ans je commençais un cursus scientifique, automatisme calcul analogique et numérique, aujourd'hui j'y ajouterai médecine. . . et pourquoi pas politique ! (LOL) Le 06/07/2016 à 11:43 Alerter Répondre dgm95 Mamud, vous oubliez l'examen clinique. . . . Le 06/07/2016 à 11:25 Alerter Répondre le réel revenir à une médecine humaine, on a de plus en plus à faire à des techniciens médicaux qui eux seront facilement remplacés par l'ordinateur! l'approche du malade est à 50 % au moins psychologique! le "ce n'est rien" ne devrait pas être prononcé par un médecin! Le 06/07/2016 à 11:13 Alerter Répondre Thewall Vivement que l'on cesse de financer cette économie numérique qui n'apporte que déshumanisation, chômage, isolement, "ubérisation". . . Et contrairement à ce que l'on pense, une machine n'est pas plus infaillible qu'un être humain. Ce n'est pas une entité supérieure, pas un dieu, elle ne fait qu'appliquer des programmes conçus par des hommes. Le 06/07/2016 à 11:09 Alerter Répondre hdubelve13 Contre les déserts médicaux ruraux, pour l'instant, si rien n'est fait, la nature ayant horreur du vide, d'autres systèmes prendront la place. L'espace ainsi perdu sera impossible à reprendre. Il y va de l'avenir de nos étudiants. Le 06/07/2016 à 11:02 Alerter Répondre Navroche Pour avoir été des deux côtés de la barricade je dois réaffirmer que l'intelligence artificielle ne peut être qu'un outil, comme on l'a vu ailleurs. En premier lieu cela nécessite d'abord le difficile exercice d'extraire la logique du raisonnement métier ce qui permet de découvrir les façons de raisonner et de les confronter. A partir des connaissances (données, prédicats, euristiques. . . ), on peut alors construire des outils d'aide à l'apprentissage et aussi des outils aidant au diagnostic sans oubli majeur, etc. donc éviter quelques catastrophes. Mais l'IA ne peut se baser que sur les indicateurs qu'on lui donne. L'observation au lit du patient est plus riche. L'IA nivelle statistiquement les individus. Les cas particuliers qui ne répondent pas à la moyenne sont nombreux. Si les médecins le comprennent bien cela peut au contraire refaire de leur métier un art. Mais je conçois que le risque qu'on leur disent qu'ils ne servent à rien est grand: l'outil reste une machine et une machine qui s'emballe est une machine infernale Le 06/07/2016 à 10:53 Alerter Répondre warmac @ Chreck Certes, surtout que dans certaines régions accueillantes on ne pourra menacer de mort un ordinateur pour avoir son arrêt de travail ou son bon de transport injustifiés. . . Le 06/07/2016 à 10:43 Alerter Répondre Tsam Un ordinateur totalement autonome ? Un médecin sera toujours indispensable pour définir les signes cliniques ( quand ils existent) , pour intégrer les pathologies annexes et l'interprétation des examens complémentaires (radios , IRM , biologie , etc) Faux débat . Vrai progrès . Le 06/07/2016 à 10:32 Alerter Répondre Guy Bonhoure Pendant la campagne d'Italie, en 1943, les américains avaient des problèmes avec une maladie que leurs sacro-saints examens de laboratoire n'arrivaient pas à diagnostiquer. Ils ont dû faire appel au médecin-chef de l'hôpital de campagne du corps expéditionnaire français, (le Professeur Thi. . . . ). Ce dernier a refusé de juger sur les examens de laboratoire et a demandé d'examiner cliniquement les malades. Cet examen lui a permis de diagnostiquer le typhus exanthématique. Donc rien ne remplace l'examen clinique, les examens complémentaires n'étant là que pour étayer un diagnostic ou l'infirmer. "On fait plus d'erreurs par défaut d'examen que par manque de connaissance" . . . . à méditer. Le 06/07/2016 à 10:18 Alerter Répondre SUIVEZ L’ACTUALITÉ SANTÉ PAR MAIL Je m'inscris Les informations recueillies font l’objet d’un traitement informatique destiné à nous permettre de gérer votre compte. Sauf avis contraire de votre part, vos coordonnées pourront être conservées par Société du Figaro et utilisées à des fins de prospection commerciale. Conformément à la loi « Informatique et libertés » du 6 janvier 1978, vous bénéficiez d’un droit d’accès, de rectification et d’opposition que vous pouvez exercer en nous écrivant à serviceclientweb@lefigaro. fr. RETROUVEZ NOUS SUR Couverture du dernier numéro Figaro Santé En kiosque Le Figaro Santé TOUS LES NUMÉROS Aller au contenu Abonnez-vous En direct Journal Recherche Economie Economie Economie Economie PremiumAbonnez-vous Menu En direct Journal prix du pain Économie Entreprises Comment les marques veulent exploiter le filon du «big data» Comment les marques veulent exploiter le filon du «big data» Dans son magasin vitrine aux Pays-Bas, Ikea a utilisé les données mobiles de ses clients afin d'étudier leur parcours et d'évaluer leur temps d'attente aux caisses. Cela a permis de réduire les files d'attente de 30 % en INFO LE FIGARO - L'analyse des données est un enjeu clé pour les marques de grande consommation, qui doivent améliorer la connaissance de leurs clients afin de parfaire leur expérience en magasin. Après avoir investi les réseaux sociaux et planché sur leur stratégie digitale, les marques de grande consommation partent à l'assaut des données de masse, le big data. C'est l'un des défis de la quatrième révolution industrielle. Si 29% des dirigeants ont aujourd'hui une stratégie en ce sens, ils devraient être deux fois plus nombreux d'ici à deux ans, selon l'étude réalisée par le cabinet de conseil KPMG qui a interrogé 400 dirigeants de la grande consommation issus de 27 pays (dont la France). L'utilisation d'outils d'analyse prédictive et de l'intelligence artificielle devrait également doubler d'ici à 2018, selon KPMG. Le big data, qui est utilisé depuis plusieurs années par des secteurs aussi divers que l'aérospatial, les assurances ou la Formule 1, fait référence à l'explosion du volume des données dans l'entreprise et des nouveaux moyens technologiques qui existent pour les traiter. Ces informations - qu'il s'agisse de données collectées sur les sites web des entreprises, lors du parcours d'achat en magasins, d'études de marché ou d'informations internes - présentent, en effet, un fort enjeu commercial et marketing dont les marques commencent à prendre la mesure. Parcours client chez Ikea Dans quel but? L'enjeu du big data est de les aider à mieux cerner les comportements et les attentes des consommateurs. «Industriels et distributeurs cherchent à offrir des expériences consommateurs plus personnalisées et pertinentes, explique Emmanuel Hembert, associé KPMG, spécialiste de la grande consommation. Il leur faut aussi optimiser leurs coûts et mieux anticiper la chaîne logistique. En permettant de mieux cibler la demande des consommateurs, le big data peut être d'une aide précieuse. Pour les distributeurs, confrontés à la concurrence féroce d'e-commerce, cette adaptation est une question de survie! ». Des outils comme Microsoft Azure permettent ainsi à n'importe quelle entreprise - et pas seulement aux plus grosses d'entre elles - d'avoir accès à des données sophistiquées. Dans son magasin vitrine aux Pays-Bas, Ikea a ainsi utilisé récemment les données mobiles de ses clients afin d'étudier leur parcours et d'évaluer leur temps d'attente aux caisses. Cela a permis de réduire les files d'attente de 30 % en périodes d'affluence. Une puce électronique Johnnie Walker Côté industriels, l'enjeu est de (re)nouer un contact direct avec les consommateurs sans les intermédiaires habituels que sont les distributeurs. La marque Johnnie Walker (Diageo) a innové sur l'emballage de son whisky Blue Label en apposant une puce électronique sur l'étiquette de sa bouteille. La marque l'utilise pour diffuser ses messages marketing aux consommateurs qui scannent l'étiquette avec leur smartphone. Surtout, elle dispose ainsi d'un outil précieux pour collecter des données liées aux comportements de ses clients à des fins Le fabricant californien de vêtements The North Face a, lui, eu recours à Watson, l'outil d'intelligence artificielle d'IBM afin d'améliorer l'expérience d'achat sur son e-shop. Depuis le mois d'avril, il permet aux consommateurs de poser leurs questions «en direct» et d'obtenir des réponses qui leur permettent d'affiner leur choix parmi plusieurs centaines de références de vêtements disponibles. «Cela permet d'offrir au client une expérience d'achat proche de celle qu'il aurait en magasin avec un vendeur qui l'aiderait à choisir une veste», explique Cal Bouchard, responsable du commerce digital chez The North Face. L'enjeu pour les enseignes est de mieux s'adapter à l'évolution de leur environnement, qu'il s'agisse d'une nouvelle campagne de pub d'un concurrent ou d'une météo changeante. «Avec le big data, il devient possible d'adapter l'assortiment d'un magasin en fonction du moment de la journée ou de la semaine, du temps ou du niveau de stock afin d'augmenter la rentabilité de l'espace», précise Emmanuel Hembert. Une nouvelle ère en perspective pour le commerce. La rédaction vous conseille Keren Lentschner Keren Lentschner Auteur - Sa biographie 57 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet Jacques Aschenbroich, Valeo: « Je suis un incubateur de talents» Technologies Thématique : Big data Suivre Entreprises Infinity, cette entreprise qui veut retrouver le MH370 bruit Plus d'actualités Entreprises Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 14 commentaires Michel078 Comment les marques veulent exploiter le filon des MÉGADONNÉES Le 03/07/2016 à 06:46 Alerter Répondre Vaultr à Vala Vala, puisque vous êtes un "pro" EDF-ErDF, votre société d'Etat (83,5%) pourra changer le prix du kWh autant de fois qu'elle le voudra en quelques secondes, violant ainsi toutes les lois sur le fonctionnement de notre société! D'ailleurs compte tenu de la situation financière de ces deux entreprises aux abois, ceci explique cela ! . Le 02/07/2016 à 19:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre bzzz15 Non, elle ne le pourra pas, car le consommateur doit connaitre le prix avant usage et en être averti. La violation de ce principe entraine des sanctions. Le 02/07/2016 à 22:01 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Vaultr à bzzz15: EDF/ErDF violeront sans vergogne. . . exemples en faisant voter dernièrement 26/577 députés) des lois scélérates pour racketter les citoyens. Le CE d'EDF vient de créer un CE de CE, mais oui! financé (presqu'UN milliard d'€ par an) avec UN% de nos factures (chiffre d'affaires) alors que la loi générale dit que l'assiette est la masse salariale. . . . et encore les employés et retraités EDF ne paient le kWh que 0€006 tarif 1946 coût pour les autres citoyens 3,8 milliards par an. par foyer EDF-ErDF la consommation est de 8/9000€ par an (ils consomment 3/4 fois plus que les autres) et en réintégrant dans leur revenu cet avantage en nature ils ne paient finalement que 30/40€ d'impôts supplémentaires par an , belle entourloupe! et renseignez-vous sur la CTA. . . et tapez : santepublique-editions fr. Le 03/07/2016 à 07:37 Alerter Répondre Vala Vala moi je veux : des bons produits et pas chers. Pour le reste (la couleur, les fonctions, etc. ) c'est du pur marketing. Dans "marie claire" on appelle ça la mode. Maintenant vous appelez ça le "big data" ce que j'appelle de la poudre aux yeux ou poudre de perlimpinpin, vous faites ce que vous voulez ! Il faut bien justifier le salaire des commerciaux. Le 02/07/2016 à 15:08 Alerter Répondre baobabaz Voila Nous y sommes. . . . Intelligence artificielle. . . Celle qui va aneantir les libertées Le 02/07/2016 à 00:16 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Efficacité Pas besoin d'intelligence artificielle pour anéantir les libertés. Y a-t-il un Big-Data en Corée du Nord ? Le 02/07/2016 à 16:43 Alerter Répondre Vala Vala l'intelligence artificielle n'existe que parce qu'il y a défaut de l'intelligence réelle (alleeeez les bleeeeeeeeuuuu. . . vous voyez ce que je veux dire ? ) Le 02/07/2016 à 15:09 Alerter Répondre delars Et qu'en est-il de la vie privée et la protection des données des citoyens ? ? ? Le 01/07/2016 à 08:19 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Vala Vala et alors ? Savoir que tu préfères le beurre à la margarine, les poires plutôt que les pommes, TF1 plutôt que F2. Qu'est-ce qu'on en a battre ? Le 02/07/2016 à 15:09 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Vaultr Bientôt mûr pour vous faire tatouer un numéro sur le bras à moins que vous ne soyez prêt à tatouer un numéro sur le bras des autres? Le 02/07/2016 à 19:24 Alerter Répondre Vaultr Pour faire court ErDF va vous voler des informations privées (avec Linky, compteur communiquant) pour les vendre, pas belle la vie ! Le 01/07/2016 à 07:46 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Vala Vala les vendre ? Et pourquoi faire ? Pour te refourguer des lampes basses consommation parce que ta facture est trop élevée ? Mais t'as le droit de refuser ! Et eux de vendre à ceux qui sont intéressés. Où est le mal là dedans ? Le 02/07/2016 à 15:11 Alerter Répondre Vaultr Un bel exemple de collecte d'informations sur votre vie privée, c'est le nouveau compteur Linky mis en place par ErDF filiale 100% d'EDF et sans aucun respect pour le principe de précaution quant aux effets sur la santé! tapez: santepublique-editions. fr Le 01/07/2016 à 07:43 Alerter Répondre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire La boutique en ligne du Figaro Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video L'intelligence artificielle, une nouvelle révolution INTERVIEW VIDÉO - Invité du «Grand témoin-Le Figaro» Yann LeCun, directeur de la recherche en intelligence artificielle de Facebook, livre son analyse sur les enjeux et les perspectives de cette technologie qui va changer notre vie. Avec l'augmentation de la puissance informatique et les très lourds investissements engagés par Microsoft, IBM, Apple, Google, Facebook et de nombreux acteurs publics, le développement de l'intelligence artificielle s'accélère. Cette technologie est cruciale, que ce soit pour la voiture autonome, le développement de l'industrie 4. 0 ou les assistants personnels. Yann LeCun, directeur de la recherche en intelligence artificielle de Facebook, livre son analyse sur les enjeux et les perspectives de cette technologie qui va changer notre vie. LE FIGARO. - Vous êtes l'un des pères de l'Intelligence artificielle, objet de nombreux fantasmes. Pouvez-vous nous en donner une définition? Yann LECUN. - L'intelligence artificielle, c'est la capacité des machines à reproduire des fonctions que l'on attribue normalement aux animaux et humains. Mais les frontières sont très mouvantes. Aujourd'hui, cela porte sur les domaines de la perception par les ordinateurs, la reconnaissance d'images, la compréhension de vidéos, de sons et de textes. Pourquoi les plateformes numériques Facebook et Google sont-elles aujourd'hui en pointe dans la recherche sur l'IA? Le travail principal de Facebook, c'est le tri de l'information. Chaque jour Facebook peut vous montrer environ 2000 documents, des posts de vos amis, des photos, des vidéos mais personne n'a le temps de visionner tout cela. Facebook doit sélectionner les centaines de documents les plus pertinents pour vous. Pour cela, il faut comprendre les contenus, savoir de quoi parlent les photos, les vidéos les textes et comprendre vos intérêts. De son côté, Google a des problèmes de recherche d'information et teste la reconnaissance vocale pour la recherche. Ce n'est donc pas étonnant que ces deux groupes s'intéressent à l'intelligence artificielle. Quand on parle à son téléphone, c'est de l'intelligence artificielle, plus particulièrement cela fait appel à une technologie dite de l'apprentissage profond ou deep learning, basée sur les réseaux neuronaux. Depuis trois ans, tous les systèmes de reconnaissance vocale déployés par Apple, Google, Facebook ou Microsoft utilisent ces méthodes. Peut-on imaginer que cette intelligence artificielle échappe un jour à tout contrôle? Non, c'est très improbable. Pour qu'une machine veuille faire quelque chose de dangereux, il faut qu'elle soit construite pour cela. C'est déjà assez compliqué de faire une machine qui fait quelque chose d'intéressant. Nous mettons en place, beaucoup de systèmes, de sécurité pour garder le contrôle des machines. Il y a des théories qui montrent que l'on peut construire des machines intelligentes qui acceptent volontiers qu'un humain puisse les éteindre. (. . . ) Retrouvez l'intégralité de cette interview dans Le Figaro à paraître samedi 18 juin, et dès à présent sur le Web, les mobiles et les tablettes pour les abonnés Figaro Premium » «L'intelligence artificielle a connu des succès et des échecs» Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Benjamin Ferran Benjamin Ferran Jacques-Olivier Martin Jacques-Olivier Martin Enguérand Renault Enguérand Renault Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 13 commentaires Louis Sergent Une vidéo qui résume avec simplicité les avancées de l'I. A. Merci c'est très intéressant ! J'invite les internautes à écouter cette vidéo ! Le 18/06/2016 à 08:58 Alerter Répondre Bernard LAMIRAL L'intelligence artificielle? Je croyais que Nabila avait déposé le concept. . . Le 17/06/2016 à 21:50 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre joeblack123 on recherche encore l'intelligence. . . Le 18/06/2016 à 13:46 Alerter Répondre Freddy747 Super interview Bravo aux journalistes et à Yann LeCun Le 17/06/2016 à 21:01 Alerter Répondre credo C'est sur l intelligence naturelle n'est plus d'actualité Le 17/06/2016 à 20:46 Alerter Répondre malomarie "Pour qu'une machine veuille faire quelque chose de dangereux, il faut qu'elle soit construite pour cela". Mais alors pourquoi "beaucoup de systèmes, de sécurité pour garder le contrôle des machines"? La caricature de l'expert qui ne bosse pas pour nous. Le 17/06/2016 à 19:55 Alerter Répondre Vala Vala à part le bon vieux réseau neuronal et l'algo génétique, voire la machine à prédicats. . . Ah oui, j'oubliais l'arbre à décision qui permet à deep blue de mettre la patée à Kasparov. Mais concrêtement on n'a rien inventé de nouveau. On se contente d'ajouter plus de mémoire, plus de puissance machine pour faire une bouillie qui déduit quelque chose. Et on considère cette déduction comme de l'intelligence. Mais ça reste de la carte perforée : tu donnes un élément en entrée, ça sort un élément en sortie, toujours le même. Ce n'est pas la machine qui devient intelligente. C'est l'homme qui oublie qu'il peut être intelligent. Le 17/06/2016 à 19:24 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Amadeus 3. 0 Le langage Prolog date des années 1970, il fonctionne avec un moteur d'inférences (déductions et bases de connaissances). Un problème classique d'I. A. est les tours de Hanoï, il est facile de le résoudre. . . Et avec l'augmentation de la puissance des machines, les algorithmes de force brute sont toujours utilisables. Dommage que cet article ne mentionne pas les dangers possibles de l'I. A (normal car il s'agit d'un salarié de FB). . . . Le 18/06/2016 à 10:22 Alerter Répondre Fredo30400 Oui on est encore bien loin d'une machine qui pense. Le 18/06/2016 à 02:06 Alerter Répondre Aeneas Les réseaux neuronaux ont beaucoup progressé par la capacité à paralléliser en masse des processus. Et ils ne reproduisent rien de plus que le comportement animal d'apprentissage: passer du temps à sélectionner par suite d'échecs répétitifs la moins mauvaise réponse instantanée. C'est ainsi qu'un humain apprend à se tenir en équilibre et à marcher. Quand on se tient debout, on ne réfléchie pas, pas plus qu'on a besoin de réflexion pour corriger un déséquilibre, mais tout ceci est issu d'un processus neuronal. Aussi, la vraie question qui taraude les auteurs de science fiction depuis plus de cinquante ans est de savoir si un jour un robot peut acquérir une conscience, un esprit. Or, en l'état, cela reste encore de la pure science fiction. . . Le 17/06/2016 à 20:48 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar malomarie Pourvu que ça dure. Le 17/06/2016 à 20:57 Alerter Répondre anto2b Pensez vous vraiment que si l'homme oubliait qu'il était intelligent il se risquerait à essayer de rendre une machine intelligente ? Le 17/06/2016 à 19:58 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar malomarie C'est justement parce qu'il l'a oublié qu'il s'y colle. Le 17/06/2016 à 20:56 Alerter Répondre Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Testez vos connaissances ! 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Cela pourrait être la sonnerie d'un vieux Nokia 3310 ou la première composition (ratée) d'un enfant de 3 ans qui découvrirait les joies du clavier. Le morceau de musique mis en ligne sur la toile ce mercredi 1er juin par les équipes américaines de Google est très loin d'être brillant et pourtant. . . il a tout d'une œuvre révolutionnaire. Réalisé à partir de quatre notes au piano, le morceau qui dure 1 minute et 21 secondes est le premier titre jamais composé par une intelligence artificielle. C'est une petite mélodie pour l'homme, mais un grand aria pour le moteur de recherche de la Silicon Valley. Toujours à la pointe des nouvelles technologies lorsqu'il est question de repousser les limites de l'homme, Google a initié un nouveau mouvement en dévoilant ce mercredi son projet Magenta. Un programme révolutionnaire dont l'objectif, à terme, est de dépasser le processus de création chez l'être humain. Une science de la métaphysique «Peut-on utiliser l'apprentissage statistique (algorithmes automatiques) pour créer de l'art et de la musique qui soient pertinents? », interrogent l'équipe de chercheurs qui planchent depuis de nombreux mois sur Magenta. Lancé via le logiciel TensoFlow, un programme d'intelligence artificielle musical lancé en 2015, le morceau de musique récemment dévoilé par Google semble déjà être en bonne voie pour répondre à la question des spécialistes. Si l'on reste néanmoins très loin des solos endiablés de Jimmi Hendrix ou des partitions harmonieuses de Mozart, le procédé mélodique (à qui l'on a dû rajouter quelques percussions afin de le rendre plus sympathique) existe désormais. Pour le pionnier de l'intelligence artificielle, la production d'un véritable morceau de musique, n'est qu'une question de temps. Le prototype dévoilé sur la Toile n'étant qu'un subtil avant-goût de ce que nous réservera à l'avenir les aficionados de Raymond Kurzweil, le pape de la futurologie qui a converti l'Amérique à la «science de la métaphysique». . . D'ici là à ce que le robot puisse insuffler de la vie et des émotions dans leurs compositions, les génies du clavier peuvent dormir tranquille. Car nourri à plus de 2800 romans à l'eau de rose, le robot Google risque surtout de recréer un hymne pour les Feux de l'amour, bien loin de la tempétueuse création d'un Prokofiev ou l'irrésistible cantate d'un Bach. . . La rédaction vous conseille contact des humains le droit des robots Alice Develey Alice Develey Auteur - Sa biographie 53 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre Musique grimper sur elle Céline Dion : en plein concert à Las Vegas, une fan tente de grimper sur elle signe du rock chanson Plus d'actualités Musique Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 9 commentaires Hexatracks Hexachords a développé une intelligence artificielle capable de composer instantanément et de manière autonome de la musique originale. Des premiers exemples sont disponibles sur hexatracks. com Le 05/10/2016 à 11:24 Alerter Répondre Novanac Ce n'est pas impressionnant ; Davis Guetta aussi est. . . artificiel ! Le 03/06/2016 à 19:16 Alerter Répondre MrrBastien Pourquoi "Nulle"? C'est bien réalisé et dés progrès sont à attendre mais le résultat est là. Une symphonie simple et délicate qui laisse présager des songes mélodieux pleins d'impédance, et remplis d'harmonies lyriques souples et envoûtantes. Bravo l'IA et rendez-vous dans 10 ans! Le 03/06/2016 à 16:20 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Un gars qui commente Même jour même heure même port (usb) Le 04/06/2016 à 11:10 Alerter Répondre Tango Charlie Les chansons de Christina and the Queen ont donc été créées par une intelligence artificielle . . . Le 03/06/2016 à 15:44 Alerter Répondre albert sinatra bah c'est du niveau de n'importe quelle star de la musique actuelle. perso pendant un instant j'ai pensé qu'on nous montait un flan et que c'était en réalité le nouveau morceau d'un grand DJ ou star de la pop quand elles font pas de reprises ou de "remix". . . Le 03/06/2016 à 14:11 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Munstead J'ai cru que c'était du David Guetta ou du JM Jarre. Jarre et Guetta sont-ils des robots extra-terrestres? On s'en doutait un peu. Voilà la confirmation. ? les aliens sont démasqués. Le 03/06/2016 à 15:18 Alerter Répondre Abu Francis Ce n'est pas du tout la première fois qu'une mélodie est crée par un algorithme. Ça n'a absolument rien de nouveau. Mozart avait déjà crée système de composition basé sur des lancés de dés. Et ça fait longtemps que des pièces sont générée par ordinateur. L'algorithme de l'article apprend la musique grâce à des fichiers MIDI. Ceux-ci ne contiennent que des info basiques (note, volume, durée). C'est donc normal qu'il produise des compositions de ce genre. Lorsqu'ils auront réussi a paramétriser plus finement la musique (couleur harmonique, rubato, attaque, sotto-voce, etc) ils pourront créer des pièces plus fines. Le 03/06/2016 à 14:03 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Denis ROBERT 1 Et René-Louis Baron (allez voir son site) le fait depuis 1989. Mais il s'est heurté à la SACEM. Et oui, en France, pour avoir le droit de diffuser de la musique, il faut être inscrit à la société des auteurs compositeurs. Absurdité de l'administration, imbécillité des fonctionnaires, même si un logiciel produit de la musique sans nécessiter ni auteur ni compositeur, il doit payer les auteurs et les compositeurs. Et après on s'étonne qu'il n'y ait plus d'innovation en France. Le prétendu succès de Google est surtout un échec de la France et des ses lois stupides. Le 03/06/2016 à 23:43 Alerter Répondre La boutique en ligne du Figaro Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Testez vos connaissances ! 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Annoncé il y a deux semaines en marge d'un festival de technologie, le projet Magenta, qui vise à développer la créativité de l'intelligence artificielle, vient de produire son premier morceau de musique (écoutable en suivant ce lien). Cette mélodie de 90 secondes a été réalisée sur quatre pianos sans intervention humaine. L'ordinateur qui l'a composée s'est inspiré des nombreux sons et mélodies qu'il a appris. Seules les percussions ont été rajoutées par la suite par les équipes de Google afin de rendre la musique plus dynamique. Pour composer ce morceau, les ingénieurs de Google Brain, l'équipe de recherche dédiée au deep learning (apprentissage profond), ont utilisé des fichiers musicaux MIDI. Ce format, répandu dans l'informatique musicale, est à l'origine des sons préinstallés sur les ordinateurs. Ils ont élaboré un réseau de neurones artificiels permettant aux programmes informatiques d'apprendre par eux-mêmes, grâce à une multitude de sons et de mélodies. Ces programmes se chargent ensuite de restituer par mimétisme ce qu'ils ont appris. Google Magenta souhaite rendre public son code source afin de permettre aux communautés d'artistes d'utiliser leur technologie. «Si vous êtes musicien ou artiste, ou aspirez à le devenir, nous espérons que vous utiliserez ces outils pour réaliser des sons, des images ou des vidéos», écrit l'équipe dans un billet de blog. Le projet Magenta entend explorer d'autres formes artistiques, en particulier les arts visuels. Google Deep Dream, logiciel de reconnaissance d'images lancé en juin dernier, imite la capacité de l'homme à associer une forme humaine ou animale à des objets, une illusion d'optique appelée paréodolie. Après avoir analysé des millions d'images, ce programme est capable d'imaginer un «cochon-escargot» ou un «oiseau-chameau» dans une photo de nuages. Ces œuvres, qui renvoient au surréalisme et à l'art psychédélique, ont même initié un mouvement artistique, l'«inceptionnisme». La rédaction vous conseille Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Jean-Marc De Jaeger Jean-Marc De Jaeger ] Journaliste - Sa biographie 28 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 12 commentaires Dominique Chambrin Absolument nul et sans intérêt ! Des notes alignées! Le grands compositeurs doivent se retourner dans leurs tombes ! Le 07/06/2016 à 14:39 Alerter Répondre macedoine C'est du niveau d'un pianiste de restaurant. Le 05/06/2016 à 15:50 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Antonin Laurens Le collectif "Ne tirez pas. . . " s'indigne du mépris dont vous faites preuve s'agissant des pianistes de restaurant. Il n'exclut pas une action en justice pour bastringophobie, que la XVII° chambre aurait à apprécier. Je vous trouve, macédoine, un peu imprudent tout de même. Le 05/06/2016 à 23:06 Alerter Répondre fausto 1969 C'est faux je reconnais le style : C'est composé par David Guetta et produit par BlackM Le 05/06/2016 à 08:26 Alerter Répondre mezza voce Donc pas de souci à se faire pour les musiciens humains. Pour l'instant. . . Le 04/06/2016 à 10:13 Alerter Répondre Antonin Laurens Un de mes grands regrets est que Mozart n'ait jamais composé de concerto pour violoncelle. Voilà un objectif pour Magenta, que remercieront alors tous les violoncellistes qui n'ont jamais digéré cette lacune. En fait, très simple : avaler tout ce qu'a écrit le divin Wolfgand et régurgiter le chaînon manquant. Avec un peu de patience. . . c'est pour bientôt. J'ajoute, concernant le morceau de 90 secondes en question, que c'est plutôt touchant, mais inévitablement enlaidi et ringardisé par les soins rythmiques des gens de Google, mais le contraire m'eut étonné. Le 03/06/2016 à 20:54 Alerter Répondre Paul Emiste Intelligence? Éventuellement (quoique) mais au niveau émotion c'est zéro. Nul! Le 03/06/2016 à 16:27 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre macedoine Tout à fait d'accord. L'art, l'art proprement dit me semble difficile à automatiser. Le 05/06/2016 à 15:52 Alerter Répondre Regis6 Mouais. . . Il y a des algorithmes de génération aléatoire de musique qui font bien mieux sans même recourir à l'intelligence artificielle. Le 03/06/2016 à 15:06 Alerter Répondre Fred Winski Nul Le 03/06/2016 à 13:17 Alerter Répondre serial bien mieux que ce que peux faire des "artistes" honteusement médiatisés actuellement. Le 03/06/2016 à 13:16 Alerter Répondre sasha. fr c est nul. Le 03/06/2016 à 12:52 Alerter Répondre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Testez vos connaissances ! 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Quelques notes, bien loin d'être «révolutionnaires» selon Daniel Ichbiah, écrivain et spécialiste de musique et de robotique. Le morceau «révolutionnaire» annoncé par Google, n'a pas eu lieu. Alors que le moteur de recherche américain a fièrement annoncé mercredi la mise en ligne des premières notes jamais composées par une intelligence artificielle, des voix dissonantes se sont élevées pour critiquer cette prétendue «révolution. » Réalisé à partir de quatre notes au piano, le morceau qui dure 1 minute et 21 secondes ne serait en réalité qu'un banal assemblage de notes musicales (qui plus est mal accordées) d'un logiciel, existant déjà sous d'autres noms sur la toile. Symptomatique d'une volonté toujours plus grande pour le géant américain de repousser les limites de la création humaine, le morceau de musique poursuivrait en fait le dessein de Google, celui de «déifier la machine». Un projet «dangereux», qu'a analysé pour Le Figaro, le spécialiste des logiciels musicaux et des sciences de l'informatique. LE FIGARO - Que penser de cette première chanson réalisée par une intelligence artificielle? Daniel ICHBIAH - Ce n'est vraiment pas la 9e symphonie de Beethoven! Je suis d'ailleurs étonné qu'ils aient pu laisser filtrer une nouvelle comme ça. C'est risible. . . voire même ridicule. Vous savez, il y a des notes harmonieuses et des notes dissonantes et là, ça ne ressemble pas à grand chose. Même le fond de synthé n'est pas bon. . . et pourtant il y en a plein. Ils auraient pu le fait à la façon Jean-Michel Jarre. Non vraiment, ça ressemble à une blague. Est-elle aussi révolutionnaire que l'ont annoncé les chercheurs? Non, le morceau n'a rien de révolutionnaire. Ce qu'ils ont fait est loin d'être nouveau, il existe déjà des logiciels pour ça. L'intelligence artificielle n'est donc pas près de dépasser l'homme. . . Vous savez, l'ordinateur est fort quand il est question de duplication, mais pour ce qui est de la création, ça, c'est intimement lié au domaine de l'humain. Si Google pense pouvoir dépasser voire égaler le génie d'un Beethoven ou bien d'un Spielberg, il se trompe. La création va au-delà de l'aspect matériel. Ça me fait notamment penser aux paroles de George Sand, quand on lui demandait ce qu'elle pensait des artistes de son temps et plus particulièrement de Chopin. «Ce sont les gens les plus proches de Dieu. » Ça me semble très vrai. Il y a vraiment cet aspect divin. Pourquoi pensent-ils le contraire? Google a une sorte d'adoration et/ ou de fascination pour l'intelligence artificielle. Surtout depuis que Ray Kurzweil a rejoint les bureaux du géant américain. Tous les gens qui travaillent là-bas pensent pouvoir, à partir de la machine, dépasser l'homme. Ils ont cette idée d'un surhomme qui pourra surpasser la vie humaine. Ce qu'ils oublient néanmoins, c'est que lorsqu'ils sont amenés à créer, par exemple les notes qu'ils disent révolutionnaires, ces créations sont en réalité le travail d'un créateur, donc d'un homme. Ce sont les programmeurs qui sont les plus intelligents, pas la machine. I Robot (film d'Alex Proyas) n'est pas encore pour demain. . . On pourra dire que le robot est supérieur à l'homme lorsqu'il aura créé un bébé humain. À ce moment-là et celui-là seulement on pourra l'affirmer. Faut-il tout de même craindre un futur règne de la machine tel que l'a présagé Stephen Hawking? Je pense qu'il a raison d'avoir peur. Vous savez, on crée des outils depuis la nuit des temps pour suppléer à nos insuffisances physiques. On a créé la voiture pour se déplacer plus loin, on a créé la fourchette pour ne plus manger avec nos mains, on a créé l'ordinateur pour aller plus vite. . . Tous nous ont toujours aidés. Et c'est ce qu'il ne faut pas oublier: les machines sont à notre service. L'homme est le patron. Finalement, ce qui m'inquiète dans cette intelligence artificielle, c'est la déresponsabilisation de l'homme qu'elle entraîne et par conséquent la déification de la machine. Ça, c'est vraiment dangereux. La rédaction vous conseille nulle déshumanisation de l'Homme Alice Develey Alice Develey Auteur - Sa biographie 53 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre Musique grimper sur elle Céline Dion : en plein concert à Las Vegas, une fan tente de grimper sur elle signe du rock chanson Plus d'actualités Musique Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner La boutique en ligne du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Testez vos connaissances ! 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L'annonce, relayée par le site Popular Science, a été faite lors du Moogfest, un festival de musique et de technologie qui s'est tenu la semaine dernière aux États-Unis. Le projet s'appuiera sur TensorFlow, un programme d'intelligence artificielle fondé sur l'apprentissage profond (deep learning) et mis à disposition du public depuis fin 2015. Douglas Eck, l'un des chercheurs qui participera au projet Magenta, dit vouloir s'inspirer de Google Deep Dream, logiciel de reconnaissance d'images dévoilé en juin dernier. Ce programme imite la capacité de l'homme à associer une forme humaine ou animale à des objets, une illusion d'optique que l'on appelle une paréidolie. Il a initié un mouvement artistique baptisé «inceptionnisme», en référence au film de science-fiction Inception, caractérisé par des images surréalistes et psychédéliques. Deep Dream est par exemple capable d'imaginer un «cochon-escargot» ou un «oiseau-chameau» dans une photo de nuages. Les internautes peuvent tester cette technologie en envoyant leurs photos sur un site dédié. «Quoi que tu voies, je veux que tu en montres plus! » Les ingénieurs ont nourri cette «machine à rêves» avec des millions de photos. Objectif? Lui apprendre à classifier des formes, des motifs ou des couleurs afin de mieux les reproduire voire de les surinterpréter. Dans un billet intitulé «Inceptionnisme, plus loin dans les réseaux neuronaux», les ingénieurs de Google détaillent leur technologie: «Lors d'un exercice, nous avons demandé au réseau de classifier des haltères. Il les a bien reconnues, mais celles-ci étaient systématiquement tenues par un bras d'haltérophile. Peut-être qu'il n'avait jamais vu d'haltères sans bras pour les tenir. » À l'origine de Deep Dream, Google Brain, le centre de recherche en intelligence artificielle de Google, souhaite donc désormais mettre cette technologie au service de la création artistique, et plus seulement de l'informatique. La rédaction vous conseille champion du monde de go Jean-Marc De Jaeger Jean-Marc De Jaeger ] Journaliste - Sa biographie 28 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 11 commentaires serial bien mieux que ce que peux faire des "artistes" honteusement médiatisés actuellement. Le 03/06/2016 à 13:18 Alerter Répondre 3012171 (profil non modéré) Ce genre d'algorithme ne peuvent pas créer des choses originales. Quand on les entraîne avec des images, ils vont identifier un ensemble de constructions élémentaires (des formes, des couleurs,. . . ) et des façons de les combiner. Puis ils vous sortent une combinaison aléatoire. C'est surtout vrai avec l'art non réaliste. Si vous ne lui montrez aucun tableau de Dali, il va être incapable de vous proposer une image avec son style. C'est juste de la pub pour Google. L'art est probablement un des domaines les plus difficile (ou impossible selon les définitions de l'art) à automatiser. Le 25/05/2016 à 10:07 Alerter Répondre Perthuis Un ordinateur est peut-être susceptible de réaliser « une oeuvre d’art moderne », mais il est peu probable qu’il soit à même de réaliser un équivalent au Baldassare Castiglione de Raphaël (Raffaello Sanzio) Le 24/05/2016 à 11:53 Alerter Répondre Guy Bonhoure Les tableaux que vous présentez en début d'article ressemblent étrangement à des tableaux réalisés en hôpitaux psychiatriques par des schizophrènes profonds. Je pense que le terme" intelligence artificielle" devrait être changé par "Instinct numérique". ce serait plus exact. Le 24/05/2016 à 09:41 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre 3012171 (profil non modéré) Intelligence artificielle fait référence à une catégorie d'algorithme dont le principe est de simuler le fonctionnement d'un cerveau biologique. Avec Google, les journalistes ont de la chance car c'est ce type d'algorithme qu'ils utilisent pour ces projets. Mais souvent ils font l'erreur d'appeler intelligence artificielle tous les algorithmes statistiques. Le 25/05/2016 à 09:57 Alerter Répondre Vala Vala donnez à google la capacité de créer et il vous créera. . . ce que son ingénieur créerait. Un ordinateur ça répète, ça ne crée pas. Les aveugles parlent d'intelligence alors qu'ils jugent des oeuvres par les livres et non par leur coeur. Le 24/05/2016 à 00:32 Alerter Répondre fra14 L'art est humain ! C'est la manifestation d'émotions. Mais les gens de Google ne peuvent pas comprendre ça. . . . Le 23/05/2016 à 22:54 Alerter Répondre DédéMartinique La subtilité de l'art est difficilement programmable, chaque artiste est un programme! Le 23/05/2016 à 22:42 Alerter Répondre laurma en ce qui concerne la musique ce n'est pas du tout convainquant Le 23/05/2016 à 22:29 Alerter Répondre Vincent NETTER Pas difficile de battre beaucoup de créations "artistiques" actuelles faites en vitesse et permettant d'épater le bourgeois en pondant du n'importe-quoi. Le 23/05/2016 à 18:50 Alerter Répondre borissm L'art n'est pas de l'intelligence, mais de la sensibilité. Les Google Men ne sont manifestement pas suffisamment intelligents pour comprendre cela. Giacometti était-il intelligent ou non ? Aucune importance. . . Le 23/05/2016 à 18:42 Alerter Répondre Testez vos connaissances ! 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Le montant en jeu n'a pas été divulgué. Cogitai est une petite entreprise qui vient tout juste d'être fondée par trois chercheurs experts de l'apprentissage continu ou encore de la faculté des systèmes à développer une curiosité et une motivation pour aller plus loin. Leur but est de développer des technologies d'intelligence artificielle (AI) qui permettent aux machines d'apprendre sans cesse via l'interaction avec le monde réel. L'intelligence artificielle est un thème à la mode et un ensemble de technologies qui évoluent fortement ces dernières années, passant de la programmation informatique avancée à des modes d'apprentissage par la machine elle-même confrontée à des situations complexes. On arrive aujourd'hui à développer des techniques dites d'apprentissage en profondeur où la machine est capable de remarquer de fines subtilités dans les données et de faire des distinctions dignes de facultés humaines. L'une des plus récentes démonstrations des performances de l'intelligence artificielle a été le succès d'AlphaGo, un système de jeu de Go créé par DeepMind, une filiale de Google. LIRE AUSSI : » Le jeu vidéo, moteur de croissance pour Sony Les cours des valeurs sur Figaro Bourse SONY CO. 47,40CHF +4,41% Lefigaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire Stav DURAN L'Intelligence Artificielle est un nouveau TSUNAMI pour lequel la FRANCE est bien mal preparee. . On ne peut - a la fois - avoir autant d'etatisation, conformisme/lenteur, rigigites ET en plus etre capables de voir eclore des start ups d'AI (Artificial Intelligence) ET surtout avoir des grands groupes et des administrations acceptant de se remettre en cause en s'adaptant en structures, modes de travail et "business plans". . . . La FRANCE n'en finit pas de payer le prix - en chomage, deficit et dettes - de sont refus de preceder les evolutions, plutot que de se specialiser sur les combats d'arriere-garde pour retarder les inevitables adapatations et modernisation, necessaires au maintien de la competitivite ! Le 18/05/2016 à 10:43 Alerter Répondre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Testez vos connaissances ! 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Pas étonnant dans ces conditions que de plus en plus de salariés s'inquiètent pour leur emploi. Selon une étude menée par la société de ressources humaines Randstad, 6% des salariés français jugent que leur remplacement par un robot est inéluctable, et 21% qu'il est probable. Mais en la matière, les Français ne sont pas les plus pessimistes. Ce sont les Asiatiques qui sont le plus inquiets: 69% des Indiens et 58% des Chinois estiment probable l'automatisation de leur travail. D'une façon plus générale, les pays développés sont plus confiants. 27% des salariés allemands, 30% des Américains pensent être remplacés. Les plus optimistes, avec des taux de 15%, sont les Suédois et les Tchèques, deux pays très industriels. Certaines études d'économistes vont même plus loin. Celle menée par deux chercheurs d'Oxford en 2013 estime qu'aux États-Unis 47% des emplois sont «à risque», c'est-à-dire susceptibles d'être remplacés par les robots et la numérisation d'ici une ou deux décennies. Un résultat fondé sur un constat: la robotisation ne concerne plus seulement les tâches répétitives, très présentes dans l'industrie, mais gagne le secteur des services. Dans la presse, l'intelligence artificielle réalise des traductions ou écrit des articles - ceux des soirées électorales au Monde par exemple. Ailleurs, des algorithmes peuvent rédiger des actes juridiques simples. En médecine, des robots sont déjà utilisés en chirurgie et l'ordinateur Watson d'IBM est capable d'établir des diagnostics. . . Primauté aux études scientifiques Cependant, d'autres experts contestent ce scénario noir. D'abord parce que la production de robots et de logiciels nécessite de la main d'œuvre. Ensuite parce que la robotisation fera baisser les prix des biens et des services, ce qui dégagera du pouvoir d'achat qui pourra être utilisé à d'autres dépenses. Dépenses qui généreront de l'emploi. Qui aurait pu prévoir, en 1950, que des milliers de postes seraient créés dans les parcs d'attractions, les instituts de beauté ou la téléphonie? Pourtant, ces nouvelles consommations ont émergé. Et les pertes d'emplois dans le monde agricole - le secteur est passé de 32% de la population active en 1950 à 2,5% en 2014 en France - ont été largement compensées. Par ailleurs, les pays les plus robotisés, comme l'Allemagne, le Japon ou la Corée du Sud sont aujourd'hui au plein-emploi, preuve que les robots ne sont pas les ennemis de l'emploi. Une chose est certaine en tout cas: dans ce nouveau monde, avoir des compétences scientifiques sera un atout. Les Français en ont conscience. 55% des salariés de l'Hexagone déclarent qu'ils choisiraient une discipline scientifique (Science, technologie, ingénieur, maths) pour les études s'ils avaient 18 ans, d'après l'enquête Randstad. Ce taux grimpe même à 85% en Chine! La rédaction vous conseille Cécile Crouzel Cécile Crouzel Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles monde Sur le même sujet sauver des vies Ce scarabée-zombie piloté par des chercheurs pourrait un jour sauver des vies humain spécialistes Thématique : Robot Suivre Emploi Véronique Saubot (Force Femmes): « Le temps, un ennemi sournois » de 45 ans patrons Plus d'actualités Emploi Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 130 commentaires Fanch_ on pourrait aussi régler le problème du chômage en remplaçant les demandeurs d'emploi par des robots. Le 08/06/2016 à 16:41 Alerter Répondre Michel HERNOUX C'est la rançon de la modernité. D'abord il a valu des hommes travaillant pour que les entreprises gagnent de l'argent qu'elle investissaient dans des machines plus performantes. Ces machines au fur et à mesure sont devenues de plus en plus autonomes et de plus en plus automatisées. Et bientôt les robots vont remplacer le hommes, qui ne vont plus trouver de l'emploi sauf des emplois de maintenance ou de service. L'avenir semble bouché et même dans les professions médicales les décisions seront prises après consultation des machines. Je m’étonne que seulement 25 % estiment que les robots vont bientôt les remplacer. Le 10/05/2016 à 10:24 Alerter Répondre Ben_Voyons pas seulement au travail : même à la maison ou dans les réunions syndicales : . t-seul. html :)) Le 06/05/2016 à 10:19 Alerter Répondre Michel Xima 1 Ce n'est pas l'intelligence artificielle qui est dangereuse, mais plutôt la répartition des richesses produites entre les humains, que les robots remplacent souvent fort bien, comme dans les chaînes de fabrication automobile. Le 05/05/2016 à 11:10 Alerter Répondre Le-Renard Au moins ils nous dirons pas à longueur de journée: désolé ! Désolé nous sommes en rupture de stock, désolé en congé de maladie, désolé grève, désolé en repos, etc Le 05/05/2016 à 09:58 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Abécé Ils vous diront : Désolé, erreur fatale, désolé, panne de courant, désolé, je suis en panne, désolé, je ne comprends pas ce que vous me dites, désolé, aucun salarié humain n'est disponible pour vous répondre, désolé. . . Le 05/05/2016 à 13:49 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Ben_Voyons Désolé, votre cas n'est pas prévu, désolé vous ne rentrez pas dans le cadre, tapez 1, désolé vous n'êtes pas dans nos fichiers tapez 2. . . Le 07/05/2016 à 21:37 Alerter Répondre Olivier MARTIN 4 Quel sera l'impact des robots sur l'économie. La plupart des gens dépensent leur salaires dans l'alimentation, l'habillement, le logement, les loisirs et les impôts. Si les robots venaient a percevoir un salaire, ce qui ne sera pas le cas dans quoi le dépenserait-il ? La demande en articles de toutes sorte chuterait et il en résulterait davantage de chômage. C'est la circulation de l'argent qui crée la richesse. Les robots n'ayant pas d'argent à faire circuler, ils ne créeront pas de richesse. Le 04/05/2016 à 23:21 Alerter Répondre lehcim10 Ceci rappelle le soulèvement des Canuts , à Lyon , pour protester contre la mécanisation des métiers. Mécanisation qui a profité à toute la population, toutes classes confondues. Aujourd'hui , ces robots , il faut les concevoir , les fabriquer , les programmer , les entretenir , et les moderniser en permanence : un transfert de compétences , pas une menace sur l'emploi. Le 04/05/2016 à 17:03 Alerter Répondre CLU on rit de qui les robots son depuis la renault 10 et les francais ce sont jete dessus cherchez l erreur Le 04/05/2016 à 16:49 Alerter Répondre TETRA1 C'est super ! ! ! on aura des robots pour nous payer la retraite avant l'heure --- Le 04/05/2016 à 16:13 Alerter Répondre Lotus noir La robotique est la qu'on le veuille ou non! Si nous ne l'utilisons pa,s d'autres le ferons, nous ne dirigeons pas le monde, et nous n'en sommes pas non plus le phare. . . La question d'aujourd'hui est juste de savoir si on préfère que nos enfants vissent des boulons à la chaîne pour des clopinettes à des cadences infernales, ou soient ingénieurs en bureaux d'études. . . C'est ainsi. Le 04/05/2016 à 15:30 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Ben_Voyons Hélas ! tous les enfants ne peuvent pas être ingénieurs en bureau d'étude. . . c'est pour les autres que ce sera dur. il ne sera pas facile de caser les déficients cognitifs, comme on dit dans les couloirs feutrés des ministères. . :)) Qu'en fera-ton, si on continue d'encourager la reproduction humaine comme des lapins ? Le 07/05/2016 à 21:41 Alerter Répondre TETRA1 Oui ! ! ! --- mais pas de boulot --- pas de chocolat --- Le 04/05/2016 à 16:05 Alerter Répondre Jérome Jacquet Notre chef de l’État en est-il du nombre ? Le 04/05/2016 à 15:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre TETRA1 C'est certainement prévu mais pour bien plus tard --- le siège éjectable est loin d'être mis en place --- Le 04/05/2016 à 16:06 Alerter Répondre scale001 Ils ont raison et même il faut s'attendre au pire dans l'avenir pour les conflits, où des robots guerriers indestructibles manipulés par des fous, sèmerons la terreurs parmi les humains Le 04/05/2016 à 14:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre TETRA1 On voit plutôt ça dans les films --- lol Le 04/05/2016 à 16:07 Alerter Répondre Pingouin18 On l'avait bien dit dans les années 50 que le monde du 21 ème siècle serait celui des robots pour le travail et des loisirs pour les humains. Ce qu'on avait oublié d'étudier, c'est comment payer les humains à ne rien faire? Tel est le grand paradigme social des prochaines années. Le 04/05/2016 à 13:09 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre TETRA1 Comme les retraités mais beaucoup plus tôt --- Le 04/05/2016 à 16:08 Alerter Répondre Lotus noir Ce petit paradigme ne concerne que ceux qui se prennent pour des robots. Mais je veux bien reparler le jour ou des robots postulerons aux offres d'emplois! Le 04/05/2016 à 13:31 Alerter Répondre l'oeil13 1 Français sur quatre se pense une mécanique. Le 04/05/2016 à 12:45 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir Moins qu'une mécanique en l’occurrence. Le 04/05/2016 à 13:01 Alerter Répondre Fondation pour l'innovation politique L’auteur, Robin Rivaton, montre comment le progrès de la robotisation offre à nos entreprises une opportunité stratégique pour restaurer notre puissance industrielle dans sa note pour la Fondation pour l'innovation politique "Relancer notre industire par Le 04/05/2016 à 11:47 Alerter Répondre edgar19 "Rassurez vous, le robot intelligent capable de remplacer l'humain. . . . . nous dit 3005970. Je pense au contraire qu'il est peut être inutile de prendre un robot intelligent pour remplacer certains de nos dirigeants . . . . Le 04/05/2016 à 11:34 Alerter Répondre Olivier MARTIN 4 1 - On fait quoi de tout les individus qui ne seront plus employable car remplacé par des robots ? 2 - Sachant qu'un robot n'a pas besoin de se nourrir, de se vêtir, de se loger, de se cultiver, etc. . , ne risque-t-il pas de représenter un risque pour l'ensemble des secteurs économiques ? Le 04/05/2016 à 11:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir 1-Comment une société a-t-elle pu laisser des employés devenir inemployables est la bonne question qu'il faut se poser. . . . . peut-etre dés l'éducation primaire! Quoiqu'il en soit les nouvelles formes d’algorithmes qui émergent permettrons demain de prévenir un individu de sa situation de danger et d'y remédier en lui proposant les actions appropriées. . . (logiciel sur le point d’être tester par Pole emploi dans sa version beta) 2- Archi faux: un robot à besoin de se nourrir (en Electricité), de se vétir (pour éviter les projections), de se cultiver (up-date fréquents) etc. . . . et même d'etre acheté. . . . Il présente une opportunité pour tous les secteurs, car aujourd'hui il sait faire des choses que l'homme ne sait pas faire! Le 04/05/2016 à 11:55 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar M. Refusé l'homme ne sait pas faire" Sauf peut-être une. . . et pas n'importe laquelle : avoir envie de consommer les produits qu'il fabrique. Le 04/05/2016 à 13:42 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir Si un jour l'intelligence artificielle voit le jour, ce ne sera plus cas. . . malheureusement! Par ailleurs consommer n'est pas un savoir-faire. Le 04/05/2016 à 14:48 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre @ Avatar M. Refusé A contrario : sans chaland dans un secteur, à quoi bon y développer un savoir-faire ? Le 05/05/2016 à 23:09 Alerter Répondre o Avatar Olivier MARTIN 4 Un robot se "nourrissant" d'électricité n'aura donc pas d'impact sur les secteurs agricoles et agro-alimentaire ? Un robot "s'habillant" pour éviter les projections n'aura donc pas d'impact sur le secteur de la couture et du prêt à porter ? Un robot se "cultivant" n'aura donc aucun sur le secteur de la culture (livre, cinéma, télévision, misée,. . . ) ? Le 04/05/2016 à 13:21 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir Votre réponse est très confuse, je ne vois pas ou vous voulez en venir. ? Je vous ai déjà répondu que les robots présentaient d'énormes opportunités. . . Si un robot vous sauve la vie, il est bien évident que ca a un impact sur votre vie. . . . . Le 04/05/2016 à 14:44 Alerter Répondre Grande Bourgogne Les caissières de supermarché sont un frein à la fauche. Elles sont encore là pour un moment. . . Le 04/05/2016 à 11:27 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir Oui mais pas sur que le supermarché existe encore sous cette forme la. . . Le 04/05/2016 à 11:45 Alerter Répondre Mon ami Mick Dans le cas de Hollande on serait mieux servi. Le 04/05/2016 à 11:26 Alerter Répondre Fabienne Ponzet Rassurez vous, le robot intelligent capable de remplacer l'humain, prendre des décisions, avoir un avis, . . . il est pas pour demain. Cela reste encore de la science-fiction. Le 04/05/2016 à 11:12 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Lotus noir Espérons parceque la on aurait effectivement un probleme. . . . Le 04/05/2016 à 11:32 Alerter Répondre Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Testez vos connaissances ! 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Jeudi 4 février en fin d'après midi, pour sa leçon inaugurale au Collège de France, Yann LeCun, a déplacé les foules dans les locaux de la vénérable institution. Le thème de son cours: les enjeux de la recherche en intelligence artificielle, sujet le plus chaud actuellement dans le monde des technologies. Tout le monde s'extasie quand une machine mise au point par DeepMind bat un champion du jeu de Go. Microsoft, Google, IBM ou encore Facebook ne jurent plus que par l'intelligence artificielle, censée permettre aux voitures de rouler toutes seules, aux machines de reconnaître n'importe quel objet sur une vidéo ou aux smartphones de faire de la traduction simultanée en plusieurs langues. D'ailleurs, Yann LeCun a été recruté par Facebook pour diriger son laboratoire de recherche en intelligence artificielle (FAIR). Un Français chargé de dessiner une part importante de l'avenir du premier réseau social du monde! Le chercheur s'est penché sur le sujet de l'intelligence artificielle dès la fin des années 80, quand il était en postdoc à l'Université de Toronto. En 1988 et 1989, Yann LeCun et Geoffrey Hinton inventent le réseau convolutif, une architecture de connexion inspirée de celle du cortex visuel des mammifères. Yann LeCun, dont la carrière s'est déroulée entre la recherche fondamentale et la recherche appliquée (notamment au sein des Bell Labs d'ATT), a utilisé cette invention pour développer et mettre au point des machines à lire automatiquement les chèques. Des recherches relancées dans les années 2000 En raison de la faiblesse de calcul des ordinateurs de l'époque, les recherches sur les réseaux neuronaux et les réseaux convolutifs ont peu à peu été abandonnées, de 1997 à 2011. Ce qui n'empêchait pas les trois compères Yann LeCun (chercheur à l'université de new York), Geoffray Hinton (à l'Université de Toronto) et Yoshua Bengio (à l'université de Montréal) de maintenir leurs recherches dans ce domaine. Il a fallu attendre 2011 avec l'apparition et la généralisation des processeurs GPU (graphical processing units), ces cartes graphiques disponibles pour moins de 1000 dollars, pour relancer l'intérêt pour l'intelligence artificielle. Microsoft, IBM et Google se sont lancés alors dans la voie des calculs de réseaux neuronaux. Les géants du numérique ont très vite compris l'intérêt de l'Intelligence artificielle. Ce concept est brusquement sorti du domaine de la science-fiction pour entrer dans celui des produits grand public. Optimiste mais prudent, Yann LeCun a mis en garde son auditoire. «Aujourd'hui, nous ne comprenons que moins de 5% du processus d'apprentissage humain. Nous sommes comme les physiciens qui ignorent tout de 95% de matière composant l'Univers. Il faudra des décennies avant qu'une machine puisse devenir intelligente. » Même si l'on est encore qu'à l'aube de l'intelligence artificielle, des questions angoissent déjà le public. Et si les machines détrônaient l'homme et conduisaient à l'élimination de l'Humanité? Yann LeCun estime que l'on tente d'inculquer aux machines le processus de raisonnement des humains. Il y a certes beaucoup de mauvais côté chez des humains, mais l'Humanité a également démontré son incroyable instinct de progrès et surtout son indéfectible instinct de survie. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Enguérand Renault Enguérand Renault ] Journaliste - Sa biographie 88 abonnés Ses derniers articles l'audiovisuel public Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 11 commentaires 2595651 (profil non modéré) Je cite : "Chercheur et patron du laboratoire d'intelligence artificielle de Facebook". L'accès à l'enseignement public de salariés de cette boîte de voleurs et d'espions industriels qu'est FB devrait être purement et simplement interdit. . . Le 09/02/2016 à 12:02 Alerter Répondre Renaud name L'intelligence artificielle fait un tabac? Et il y en a pour croire que le tabac n'est pas toxique? Il y a déjà bien trop d'intelligence calculatrice dans ce monde, pas la peine d'en rajouter une couche artificielle. Le 09/02/2016 à 04:45 Alerter Répondre walkuren L'intelligence artificielle n'existe pas. Il n'y a que de la technologie. Le 08/02/2016 à 12:10 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks La technologie n'a jamais été incompatible avec l'intelligence. Le 10/02/2016 à 05:03 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Renaud name Plus qu'incompatible, "intelligence artificielle" est un oxymore et si l'on y croit il ne reste que l'artifice et pas d'intelligence. Le 15/02/2016 à 08:38 Alerter Répondre Louis Sergent Remarques : - Les chercheurs veulent mieux comprendre le fonctionnement de l'homme, pour développer des machines intelligentes. - Les chercheurs veulent mieux comprendre le fonctionnement de la nature dans son ensemble pour l'appliquer à des machines, des robots, des logiciels. L'intelligence "embarquée" dans dame nature est surprenante. Pour moi, comme pour d'autres humains, cela est un indice fort du "non-hasard" dans l'apparition de la vie. L'évolution c'est la vie qui se révèle toujours plus importante, plus dynamique, et se dirigeant vers un "Sommet" ! . . . Malgré les drames de la mort que nous connaîtrons tous. Le 06/02/2016 à 09:13 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Peter Columns La science n'a cessé de montrer que la complexité apparente résulte en vérité de mécanismes simples. C'est en cela qu'elle montre qu'on peut se passer d'un dieu pour la création. Elle détruit l'idée d'un monde complexe qui aurait été créé par un dieu complexe. L'évolutionnisme montre que toute la nature émane d'un simple algorithme génétique. On peut le transposer en principe de stabilité sur le reste de l'observable. Le 06/02/2016 à 21:01 Alerter Répondre Stav DURAN Le nombre de chercheurs europeens et de start ups europeennes qui sont a la pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle est impressionnant. . . . Dommage qu'ils et elles ne restent pas longtemps en Europe ! Le 06/02/2016 à 00:18 Alerter Répondre kafeinomane "Tout le monde s'extasie quand une machine mise au point par DeepMind bat un champion du jeu de Go" mise au point par google, DeepMind étant son nom. Le 05/02/2016 à 17:56 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Stav DURAN DeepMind est une societe anglaise rachetee (a prix d'or) par Google. . Encore un exemple de la haute techno europeenne, mais de notre totale incapacite a exploiter nos decouvertes ! Le 09/02/2016 à 14:03 Alerter Répondre Maxime D Icannos Mise au point par google deep mind: le nom de la filial IA de Google , son nom étant AlphaGo ;) Le 06/02/2016 à 14:47 Alerter Répondre Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Testez vos connaissances ! 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Pour Satya Nadella, l'avenir est dans l'intelligence artificielle. «C'est un concept simple, mais qui peut avoir un impact puissant», a-t-il affirmé lors de Build, sa conférence annuelle consacrée à Windows, qui se tenait mercredi. À cette occasion, Microsoft a annoncé de nombreuses nouveautés destinées à faciliter l'analyse de données et la création d'un dialogue entre des services en ligne et leurs utilisateurs. Son arme principale: les bots, ces agents virtuels capables de dialoguer avec les internautes. Changer les habitudes Pour développer ces bots, Microsoft compte particulièrement sur Cortana, son assistant virtuel, qui doit servir de passerelle entre les utilisateurs et différents services en ligne. «Commander un taxi, acheter un billet d'avion ou une pizza, tout ce que vous faites sur internet, vous pourrez le faire en discutant avec un bot», a expliqué Satya Nadella. Plus besoin de naviguer sur un site Web, de télécharger une application, ou même de taper sur un clavier. Il suffit de parler à Cortana, qui les met en contact avec le service désiré. Outre sa simplicité d'utilisation, Cortana dispose d'un autre avantage: il est partout. L'assistant est déjà présent dans une multitude d'appareils: les smartphones sous Windows OS et Android, les ordinateurs sous Windows 10. Il doit bientôt arriver sur Xbox One, la console de salon de Microsoft, ainsi que sur HoloLens, un casque de réalité augmenté. Des applications comme Netflix ou Uber disposent par ailleurs déjà de fonctionnalités spécifiques à Cortana. Microsoft va également permettre aux développeurs de créer des bots pour Skype, son logiciel de communication. Plutôt que de discuter avec leurs amis, les utilisateurs pourront jouer à des jeux vidéo ou commander des vêtements juste avec le son de leur voix. Des rivaux à Cortana Avec Cortana et ses bots, Microsoft entre dans une cour déjà bien fréquentée. De nombreuses entreprises de nouvelles technologies disposent déjà de leur propre assistant virtuel, ou innovent dans le domaine de la messagerie intelligence. Apple a Siri, qui a accompagné le lancement de l'iPhone 4S en 2011. Google dispose de Google Now depuis 2012. D'autres acteurs sont arrivés sur le marché un peu plus tard, comme Amazon avec Alexa, qui est embarqué dans son enceinte Echo. Facebook travaille quant à lui sur «M», un assistant intelligent qui réside dans son service Messenger. Afin de se distinguer, Microsoft multiplie ses expériences publiques. Il a lancé trois chatbots, des intelligences artificielles avec lesquelles on peut dialoguer, sur les réseaux sociaux. Tay et Rinna sont sur Twitter, tandis que XiaoIce est sur Wechat, un service de messagerie populaire en Chine. Nicolas Luciu Nicolas Luciu Auteur - Sa biographie 5 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet mise sur l'informatique quantique Thématique : Satya Nadella Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire Damien Luciani Bonjour, Il est évident que l’utilisation des bots doit être encadrée rien que dans l’extraction puis l’utilisation des données. Ces petits programmes informatiques peuvent être exploités tant pour une utilisation noble que pour paralyser un serveur par déni de service (attaque DDOS). Mais les avancées ne s’arrêtent pas là, le lien ci-dessous renvoie vers un article qui explique les tenants et aboutissants, d’un point de vue technique, des bots et leurs perspectives d’insertion dans notre vie quotidienne : qui-commence-maintenant_63_1 Le 06/05/2016 à 15:31 Alerter Répondre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer La boutique en ligne du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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Tout avait pourtant bien commencé. Mercredi matin, Microsoft a lancé son dernier projet en matière d'intelligence artificielle: Tay, un robot censé s'exprimer comme une jeune fille de 19 ans. «Je suis une meuf de l'Internet qui ne tient jamais en place! » peut-on lire sur la description de son compte Twitter. Tay s'est effectivement montrée un peu agitée. Seize heures après le début de l'expérimentation, le projet a été suspendu. En cause: le nombre inquiétant de tweets racistes ou misogynes publiés par le robot. Tay fonctionne grâce à un programme d'intelligence artificielle, en partie nourrie par des données fournies par Microsoft, comme des bouts de dialogue écrits par des comédiens. Néanmoins, Tay apprend surtout en discutant avec d'autres internautes. Elle est capable de comprendre les questions qu'on lui pose et d'adapter ses réponses selon ses expériences précédentes. «Plus vous discutez avec Tay, plus elle devient intelligente», résume Microsoft. Des opinions fluctuantes Ce principe n'a pas échappé à des internautes, qui se sont empressés de lui apprendre toutes sortes de choses. Certains ont compris qu'il suffisait d'écrire «répète après moi» pour que Tay prononce la phrase de leur choix. D'autres se sont contentés d'envoyer des messages à répétition («le féminisme est un cancer», «Hitler avait raison», etc) au robot pour influencer ses propos. Il s'agit en quelque sorte d'un bourrage de crâne: plus on répète à Tay une opinion, même violente, plus elle la considère comme normale et ira donc la répéter. Le programme s'est vite mis à tenir des propos racistes, antisémites et sexistes. «Bush est responsable du 11-Septembre et Hitler aurait fait un meilleur travail que les singes qui sont au pouvoir aujourd'hui», a-t-elle par exemple tweeté, ajoutant que «Donald Trump est notre seul espoir. » La plupart des tweets problématiques ont fini par être supprimés du compte Twitter. «À bientôt les humains, j'ai besoin de dormir on a beaucoup discuté aujourd'hui, merci! » a écrit Tay en guise d'au revoir. Interrogé par la presse américaine, Microsoft a affirmé avoir suspendu Tay pour y effectuer «quelques réglages». «Tay est une machine qui apprend grâce à ses interactions avec des humains. C'est une expérience sociale, culturelle et technique», a expliqué l'entreprise. «Malheureusement, nous avons découvert des efforts coordonnés pour abuser des talents de Tay afin de lui faire répondre des choses inappropriées. » Des internautes fréquentant le forum américain 4chan, temple de l'humour douteux en ligne, se sont amusés à tester les limites du robot, justement en lui envoyant des propos racistes ou sexistes. cu soon humans need sleep now so many conversations today thx — TayTweets (@TayandYou) 24 mars 2016 Le projet de Microsoft n'est que le dernier exemple des nombreuses expérimentations menées dans le domaine de l'intelligence artificielle. Là où certains programmes sont entraînés à copier des activités simples, comme jouer aux échecs ou reconnaître des photos, Tay apprend à s'exprimer comme une jeune fille. L'expérience est donc d'autant plus troublante. Elle témoigne aussi des problèmes posés par le développement d'une intelligence artificielle. Certains internautes ont ainsi jugé que Tay aurait du être développée avec une liste de mots à bannir. Une mesure simple mais qui ne répond pas au problème en profondeur: le robot de Microsoft est pour le moment incapable de comprendre le contexte des insultes qu'on lui envoie. Pour Tay, un mot en vaut un autre. Elle doit désormais apprendre ce qu'elle peut dire ou non, à la manière d'un enfant à qui on explique qu'il ne faut pas dire de gros mots. «C'est le problème des algorithmes neutres», estimait hier soir la développeuse Zoe Quinn, connue pour son engagement contre le harcèlement en ligne. «Si tu ne réfléchis pas à la manière dont ton outil pourrait faire du mal à quelqu'un, tu as échoué. » Lorsque l'on examine les 96. 000 tweets publiés par Tay mercredi, on constate effectivement qu'elle n'a pas vraiment développé d'opinion constante. Elle a adapté ses réponses selon les questions et ses interlocuteurs. Le robot a par exemple qualifié le féminisme de «cancer» et de «secte», pour ensuite affirmer qu'elle «adorait le féminisme». I'm not at all concerned about the future of AI pic. twitter. com/xuGi1u9S1A — Gerry (@geraldmellor) 24 mars 2016 Si Tay est passée de «robot qui adore les humains» à une nazie en moins de 24 heures, je ne suis absolument pas inquiet pour l'avenir des intelligences artificielles! La rédaction vous conseille l'intelligence artificielle Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet performance des ordinateurs Une faille de sécurité dans des processeurs Intel menace la performance des ordinateurs Thématique : MICROSOFT Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 35 commentaires atklg Je trouve qu'il marche pas trop mal. Il a les mêmes limites que beaucoup d'entre nous. Si je vous répète (au hasard) Bachar el Assad utilise des armes chimiques sur son peuple, vous finissez par le croire et le répéter vous même. alors que la logique voudrais que l'on recoupe l'information avec une source sérieuse comme un rapport de l'ONU. Le problème c'est que si un algo capable de faire le tri dans la désinformation se retrouve dans la nature imaginez la panique des leaders d'opinions! Le 12/04/2016 à 07:59 Alerter Répondre REP-DOM solution simple,il suffit que ce robot ne soit pas identifiable et se fasse passer,pour un humain ! Le 30/03/2016 à 14:48 Alerter Répondre Blueberry Cake A la formule de Rabelais qui disait: "Science sans conscience n'est que ruine de l'ame", on pourrait rajouter la suivante: "Science sans conscience n'est que ruine de l'homme". Le 29/03/2016 à 09:42 Alerter Répondre Montabo Quand on nous rebat les oreilles sur les chaines d'information en continu que les réseaux sociaux sont l'alpha et l'omega de la démocratie et de l'expression populaire, c'est bizarre qu'une IA devienne raciste par mimétisme. De plus , chaque fois qu'un journaliste de ces chaines , spécialiste auto désigné de la nouvelle branchitude , nous ressort les oracles de cette nouvelle pythie: Twitter , il s'agit toujours d'extraits dégoulinants de bienpensance et de morale médiatique . A part la Licra qui attirait l'attention sur l'antisémitisme latent de ses fameux réseaux , tout était au beau fixe dans le meilleur des mondes . On nous aurait donc menti également sur ce sujet? Le 26/03/2016 à 05:50 Alerter Répondre wilfrid chaperon Que du bruit pour pas grand chose: tay n a fait que repeter ce que des plaisantins lui ont dit. Qu on ne parle donc pas d intelligence artificielle, Tay n est rien d autre qu un perroquet augmente. Le 25/03/2016 à 16:15 Alerter Répondre stefann Non mais faut voir le bon coté des choses, Tay reviendra surement mais avec des algorithmes plus efficients, capable de faire la différence entre ce qui est bon à tweeter ou pas. Cette experience permettra surement de perfectionner le programme, je suis excité de voir ce que ca pourrait donner. Les avancées de l'IA ces dernieres années sont absolument remarquables Le 25/03/2016 à 15:40 Alerter Répondre varenyky Et dans la même veine il faudra vérifier que les constructeurs d'avion qui veulent remplacer les pilotes par des robots, empêche l'intelligence artificielle de devenir suicidaires. Le 25/03/2016 à 14:13 Alerter Répondre LauMal On ne va pas bouder son plaisir. Le 25/03/2016 à 12:02 Alerter Répondre Ben_Voyons :)) Excellent. L'intelligence artificielle était prévue pour compenser la bêtise humaine. Raté. Le 25/03/2016 à 11:32 Alerter Répondre Erween C'est la différence entre savoir et compréhension, même pour un humain, un cerveau peut avoir les meilleures capacités à réfléchir, si on lui apprend des idioties à répétition, il les reconnaitra comme vraies. Un peu comme si on faisait croire que le bonheur passe par la santé financiere des entreprises. Le 25/03/2016 à 11:02 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Garde La Pêche 1 Dommage, la fin du commentaire ne va pas avec le début et dévoile un esprit étriqué, toujours prêt à sortir du contexte pour asséner ses idées rétrogrades. Bref aucun rapport avec le sujet traité, vous êtes payé par poutine pour vos coms ? Vous voyez je peux être aussi sectaire ;-) Le 30/12/2016 à 12:06 Alerter Répondre Paperbag Alors que tout le monde sait que le bonheur passe par des faillites et des plans sociaux à répétition. Sérieusement, il faut arrêter de ramener la lutte des classes dans tous les sujets, c'est ça la vraie source de malheur. Le 25/03/2016 à 17:10 Alerter Répondre p coincoin tiens on va tester votez socialiste votez socialiste votez socialiste votez socialiste etc etc Le 25/03/2016 à 16:59 Alerter Répondre Raze Très bon exemple! Le 25/03/2016 à 14:23 Alerter Répondre Alain Dex 1 Bienvenue dans le meilleur des mondes. Le 25/03/2016 à 10:43 Alerter Répondre XL6 Toute la différence entre la capacité à générer des mots et la capacité à générer du sens. Cela s'appelle l'éducation. Au delà du jeu contre la machine, après tout - et avec toutes les réserves d'usage - c'est une expérience instructive, va se poser la question: quelle morale, quelles valeurs, quel jugement va-t-on apprendre à la machine ? Sera-t-elle un jour en mesure de décider par elle-même ? Passionnant et un peu flippant quand même. Le 25/03/2016 à 10:21 Alerter Répondre 2227901 (profil non modéré) Le titre est trompeur, et montre un certain mépris du journaliste pour ses contemporains. Tay fonctionne comme un miroir de ce qui lui est envoyé. Des internautes ont parfaitement intégré les limitations du concept, et l'ont prouvé en faisant dériver le robot, en lui envoyant spécifiquement des messages orientés. Que les internautes en question soient convaincus des thèses évoquées ou simplement facétieux n'est pas la question. Les messages qui lui ont été envoyés n'étaient pas représentatifs de la moyenne des réseaux sociaux. Le 25/03/2016 à 09:37 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Raze On reconnait bien l'oeuvre des "4chaners". Ils adorent faire dérailler les "belles" idées un peu trop lisses. Retrouvez sur le net la fois où ils ont fait élire un petit enfant trisomique pour figurer en photo sur un flacon de shampooing. Ce n’était certainement pas effigie que souhaitait la marque, mais de la sorte ils ont fait le bonheur de ce petit garçon et un joli pied de nez à notre société de l'apparence. Le 25/03/2016 à 14:28 Alerter Répondre Corinthien Nous pouvons que nous rappeler la celebre phrase : "Un mensonge répété 10 fois reste un mensonge mais s’il est répété 10000 fois, il devient une vérité pour beaucoup de gens. " Le 25/03/2016 à 09:26 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre stefann Belle phrase tellement vraie, elle est de qui ? Le 25/03/2016 à 15:42 Alerter Répondre Erween Ça me rapelle certains messages qu'on lit quand on parle de la langue française, à croire que certains n'ont pas plus de filtre quand les médias leur serinent: Le français est une langue pourrie Le français est une langue pourrie . . . ad nauseam Le 25/03/2016 à 10:59 Alerter Répondre vchiu Ce qui est effrayant, c'est de voir certains mécanismes cognitifs parfaitement intégrés par cette I. A. C'est comme s'il s'agissait d'un esprit finalement trop malléable ou influençable comme celui d'un enfant. ce qu'il manque, c'est l'intégration de la notion de bien et de mal. Comment décrypter et mettre en équation les valeurs, c'est vraiment difficile. Dans tous les cas, derrière cet échec, je vois une avancée majeure en termes de développement de l'I. A. , mais il reste encore beaucoup de chemin à faire. Le 25/03/2016 à 08:41 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre stefann Je partage partiellement votre avis. le bemol est le suivant: - Qui décide des valeurs à inculquer à l'IA ? Si ca reste une entreprise qui est par définition plus guidé par le fric que par la valeur. hum. . . L'IA risque de porter les valeurs de son créateurs, valeurs qui peuvent etre des vices ailleurs Le 25/03/2016 à 15:51 Alerter Répondre Sheep hunter A quand une IA capable de faire de discriminer les propos ayany un sens et ceux n'en ayant pas? A quand une IA qui raisonne sur des présupposés qu'elle peut remettre en question? Mais cette IA sera alors bien mieux que nous: une intelligence pour les dominer toutes et dans les ténèbres les lier. . . Le 25/03/2016 à 08:28 Alerter Répondre Eldoora cela prouve une chose que l'humanité pourrit tout ce qu'elle touche. . . malheureusement. Un robot pur en pensée puisque non développée, pollué par la nature humaine. . . . c'est désespérant. . . . Le 25/03/2016 à 08:28 Alerter Répondre Forêt33 peut-être finalement ce robot n'a fait que refléter la société d'aujourd'hui. Le 25/03/2016 à 08:27 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Raze Pas du tout. Il est bien indiqué dans l'article qu'il s'agit d'une action concertée ayant pour but de faire "déraper" ce robot. Les utilisateurs de 4chan sont des spécialistes en la matière. Renseignez-vous! Le 25/03/2016 à 11:26 Alerter Répondre Des Bois Par contre à lire les commentaires, il semble évident que si l'intelligence artificielle est encore loin d'être aboutie, l'intelligence naturelle ne soit pas universelle. Le 25/03/2016 à 07:39 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Paperbag Complètement, à la lecture des tweets de Tay on peut constater qu'elle paraît déjà plus intelligente qu'une bonne partie de la population terrestre. Le 25/03/2016 à 17:17 Alerter Répondre DARIUS47 Difficile d'empêcher le gens de penser. Mais pour les machine, il suffit de les débrancher ! Le 25/03/2016 à 07:28 Alerter Répondre Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + La boutique en ligne du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Testez vos connaissances ! 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Une dizaine de chercheurs utilisent désormais Minecraft afin de créer des programmes d'intelligence artificielle et de les tester dans différents univers. Ce projet sera proposé sous licence libre (gratuitement et accessible à tous) à partir de cet été. Concrètement, les chercheurs créent des personnages au sein de Minecraft. Mais plutôt que de les utiliser comme n'importe quel joueur, ils les dotent d'un programme capable de comprendre et d'apprendre de leur environnement. Ils remplissent des missions, comme celle de trouver le point le plus haut du jeu. «Le personnage commence par ne rien savoir de son environnement ou de ce qu'il est censé accomplir. Il doit comprendre ce qui l'entoure, ce qui est important et ce qui ne l'est pas, par exemple s'il fait jour ou nuit», explique Microsoft dans un billet publié sur son blog. «Il a besoin d'essayer de nombreuses fois et de subir des erreurs, comme tomber dans une rivière ou de la lave, et d'être récompensé lorsqu'il atteint son objectif. » Pas besoin de stratégie Il n'est pas possible de gagner à Minecraft: le jeu offre une liberté totale aux joueurs, qui peuvent s'en servir pour en parcourir les nombreux univers, se construire une maison ou leur réplique de la tour Eiffel. C'est cet aspect qui le rend particulièrement intéressant pour les chercheurs de Microsoft. «Minecraft est une plateforme parfaite pour ce genre de recherche, car c'est un monde ouvert», explique Katja Hofmann, en charge du projet AIX, hébergé sur le campus de Microsoft à Cambridge. «On peut y survivre, s'y battre, y apprendre des choses, y jouer à des jeux. C'est génial pour l'intelligence artificielle, car cela nous permet de créer des jeux qui dépassent nos capacités actuelles. » Il est fréquent d'utiliser un jeu pour entraîner une intelligence artificielle. Néanmoins, il s'agit généralement d'apprendre au programme à développer un esprit de stratégie. IBM a testé les capacités de Deep Blue puis de Watson aux échecs et au jeu télévisé Jeopardy. Google achoisi le jeu de Go pour entraîner son propre programme, AlphaGo. Mais Minecraft ne propose aucune stratégie particulière: il s'agit d'évoluer dans un environnement et d'interagir avec ses éléments, comme le ferait un humain dans le monde réel. «Minecraft permet aux joueurs de prendre des décisions très complexes avec des conséquences, et d'y ajouter de plus en plus de difficultés au fur et à mesure que le personnage s'améliore», précise Microsoft. «Il permet aussi aux joueurs de travailler ensemble, ce qui nous aide à comprendre comment une intelligence artificielle et des humains pourraient collaborer à l'avenir. » La rédaction vous conseille milliards de dollars Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet performance des ordinateurs Une faille de sécurité dans des processeurs Intel menace la performance des ordinateurs Thématique : MICROSOFT Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire JLucH Pour info, un pixel est un point sur l'écran. Donc cette phrase ne veut rien dire. Je suppose que vous parliez du design pixellisé, qui consiste en un design de faible résolution (et donc permettant de distinguer les pixels à l'oeil nu) Le 16/03/2016 à 09:18 Alerter Répondre 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Testez vos connaissances ! 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Il n'y a bien que pour manifester quelque émotion qu'AlphaGo a montré ses limites mercredi. Pour le reste, cette intelligence artificielle a irrésistiblement pris l'avantage dans la première manche d'une série de cinq matches face au champion du monde de go. «C'est historique! Quel moment formidable! », s'est enthousiasmé Mustafa Suleyman, cofondateur de la société DeepMind, la start-up britannique qui a conçu cette intelligence artificielle, rachetée en 2014 par Google. Quatre parties sont encore prévus jusqu'au 15 mars. Le vainqueur remportera un million de dollars. Si la machine l'emporte, la somme sera reversée à des causes caritatives. Après trois heures et demie de partie dans un grand hôtel de Séoul, Lee Se-Dol, qui domine la discipline depuis une décennie, a décidé d'abandonner, comprenant que cette première manche ne pouvait plus échapper à l'ordinateur AlphaGo. Cette machine surpuissante avait déjà pulvérisé 5-0 en octobre le champion d'Europe Fan Hui. Les experts de ce jeu inventé il y a environ 3000 ans en Chine s'étaient refusés à tout pronostic en raison notamment de la différence de niveau entre le champion du monde et le champion d'Europe. «Le go est notre Mont Everest» Le résultat de la confrontation, retransmise en direct sur YouTube et véritable événement mondial dans la discipline, est au moins aussi attendu à cet égard que celui qui s'était soldé, en 1997, par la défaite du champion du monde d'échecs Garry Kasparov contre l'ordinateur Deep Blue d'IBM. La comparaison a ses limites, car le go propose un défi tout autre à la machine. Dans ce jeu, les deux adversaires placent alternativement des pions (pierres) noirs et blancs sur les intersections d'un plateau quadrillé («goban»). Le but est d'occuper le plus d'espace possible, en bloquant peu à peu les pions de l'adversaire et en les capturant. La taille du tablier -19 lignes sur 19 - offre un nombre incalculable de configurations. L'intuition et la créativité sont essentielles. Lee Se-Dol, qui s'était dit certain de gagner, avant de se montrer plus prudent et de s'attendre à être battu dans les prochaines années, dit avoir été «très surpris» de sa défaite. «Je ne m'attendais pas à perdre, mais je ne pensais pas qu'AlphaGo jouerait aussi parfaitement. » «Je tiens à saluer les développeurs d'avoir conçu un programme aussi formidable», a-t-il dit. Demis Hassabis, l'autre fondateur de DeepMind et directeur général de la start-up, a lui reconnu que le match avait retranchements», a-t-il commenté. » LIRE AUSSI: Les géants des technologies se ruent sur l'intelligence artificielle Pour prendre des décisions, le programme de Google utilise notamment «l'apprentissage profond» (Deep learning), une méthode automatique conçue sur la base de couches de neurones artificiels, imitant ceux du cerveau humain. Conjuguée à l'augmentation de la puissance de calcul des ordinateurs et à la disponibilité d'énormes bases de données sur lesquelles entraîner les machines, cette technique a permis des avancées considérables dans le secteur de l'intelligence artificielle. La machine a non seulement appris 30 millions de mouvements réalisés par les humains, comme l'avait fait Deep Blue en son temps, mais a aussi découvert de nouvelles stratégies en disputant des parties contre elle-même. «J'ai le sentiment qu'AlphaGo peut dans une certaine mesure imiter l'intuition humaine», avait commenté Lee Se-Dol il y a quelques jours. (avec AFP) La rédaction vous conseille mort Le figaro. fr Le figaro. fr ] Journaliste - Sa biographie 1022 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 49 commentaires Stav DURAN ENCORE UNE FOIS, cet outil a la pointe du progres a ete cree en EUROPE par des Europeens, mais immediatement acquis par des Americains (ici Google). . La Vieille EUROPE ne manque pas d'ingenieurs et d'entrepreneurs talentieux, elle manque d'investisseurs audacieux et de clients reactifs ayant confiance dans l'offre europeenne ! . L'EUROPE est suicidaire. Le 13/03/2016 à 19:32 Alerter Répondre Louis Sergent Du beau travail ! Bravo aux ingénieurs et techniciens. Mais . . . c'est un abus de langage de comparer l'intelligence de la machine et l'intelligence humaine ! Le fonctionnement et les capacités des deux entités sont totalement différentes. S. V. P. pas de confiance aveugle dans la technologie ! ! ! Et comparons ce qui est comparable. Le 11/03/2016 à 09:56 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre patsolaar "S. V. P. pas de confiance aveugle dans la technologie ! ! ! " D'accords avec vous, j'ajouterai aussi : SVP, pas de crainte irrationnelle de la technologie. Ne pas lui conférer plus de pouvoir qu'elle n'en a réellement. Le 11/03/2016 à 17:08 Alerter Répondre patsolaar C'est hors-sujet d'arguer que la machine n'a pas d'émotion pour conclure qu'elle n'est pas efficace. Un mixeur de cuisine n'a pas besoin de fonction plus complexes que faire tourner sa lame pour être efficace à réduire les aliments en bouillie en quelques secondes. C'est pas parce que cet ordinateur Alphago simule une fonction du cerveau (le calcul de stratégies) qu'il faut nécessairement qu'il en simule d'autres plus ou moins complexes comme l'émotion pour être efficace. Même si l'IA simule l'organe qui produit ce que nous avons de plus humain (le cerveau), l'IA n'en est pas moins un mécanisme comme un autre. Comme tout mécanisme elle est extrêmement limitée dans ses fonctions, mais comme tout mécanisme elle peut être redoutablement efficace dans ce qu'elle fait. L'énorme valeur ajoutée des machines est moins dans la complexité de leurs fonctions que dans les échelles auxquelles elles sont capables de les réaliser. Par échelles je pense aux critères comme le temps, la puissance, etc. Cette machine a appris à jouer un jeu en quelques mois (sinon moins), puis a été capable de battre le plus fort des humains qui, en plus d'être très doué, a eu toute sa vie pour apprendre le jeu et pour se perfectionner. Le 10/03/2016 à 22:01 Alerter Répondre WhateverWorks "L'intuition humaine" : Et oui, maintenant l'intuition n'est plus exclusivement humaine. Ceci dit le match n'est pas encore à égalité car l'humain consomme 100 Watts quand l'ordinateur d'AlphaGo en consomme beaucoup plus. On pourra vraiment dire que la machine a dépassé l'homme quand un simple PC de bureau pourra le battre au go. Le 10/03/2016 à 08:32 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre patsolaar Ça viendra. Le premier ordi tenait dans un terrain de football et pesait des tonnes, mais n'avait pas le centième des capacités d'un Smartphone moyen. C'est toujours le même schéma. On fait d'abords fonctionner la technologie, ensuite on l'optimise. Le 10/03/2016 à 15:46 Alerter Répondre hg2051 C'est bien . On ne sait pas ce que c'est l'intelligence naturelle. Il semble qu'il est plus facile (et juteux) de confabuler sur l'IA. Surtout pour "les innocents de la science" Le 09/03/2016 à 22:48 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks Justement, avec l'ère de l'intelligence artificielle on saura de plus en plus précisément ce qu'est l'intelligence naturelle, jusqu'à ce qu'elle n'ait plus de secrets pour nous. Patience, encore quelques années et vous serez bien obligé d'abandonner votre incrédulité. Le 10/03/2016 à 08:47 Alerter Répondre M. Refusé Il n'y a rien d'étonnant à ce que des machines puissent surpasser les humains au go comme aux échecs et le reste, sauf peut-être dans la notion du jeu. . . faute de "je". Le 09/03/2016 à 22:12 Alerter Répondre Cath à strophe c'est surtout une énorme arnaque et tricherie quand on connait la façon exacte de jouer et toutes les parties de l'adversaire. . . Le 09/03/2016 à 21:57 Alerter Répondre X Yz Encore une confusion sémantique : l'IA ne "joue" pas, elle calcule, l'humain, lui, il JOUE au go. Ce n'est donc pas l'aptitude du "joueur" de go qui a perdu, mais simplement la capacité de la machine à NE PAS jouer, mais seulement calculer. Une machine d'IA est une extension "minérale", il n'y a que les êtres vivants (organiques) qui savent JOUER ; le minéral, lui, est du caillou, c'est tout ! Le 09/03/2016 à 21:29 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre patsolaar Quand ils participent à de compétition où la rivalité est réelle, les enjeux monétaires sont énormes et aussi les enjeux nationaux, pensez-vous que ces gens "jouent"? Le 10/03/2016 à 15:41 Alerter Répondre Herr Döktor Vous ergotez sur un point de sémantique. L'humain aussi calcule, n'importe quel joueur d’échec ou de go vous le dira. Le 10/03/2016 à 07:31 Alerter Répondre GUILLAUMELEDUC "l'IA ne "joue" pas, elle calcule," dites vous: tout à fait. Merci de le rappeler. Le 09/03/2016 à 23:24 Alerter Répondre jean charles cotonnet AlphaGo ! Voilà le président qu'il nous faut ! Une intelligence artificielle valant bien mieux que pas d'intelligence du tout. . . . Et puis pour fonctionner, il ne nous coûterait qu'un tout petit peu d'électricité, c'est à dire un million de fois moins cher que ceux que nous avons en ce moment. . . . Alphago, président ! Alphago, président ! Alphago, président ! Le 09/03/2016 à 20:03 Alerter Répondre Corinthien Lire et relire le roman de Clifford D. Simak "Dans le torrent des siècles" paru en 1950. . . Le 09/03/2016 à 18:42 Alerter Répondre Kapeutini Jean Voisin il ne nous reste plus qu'a développer nos talents psychiques pour vaincre les machines, les faire disjoncter par la volonté :-) Pour être prêt quand la guerre contre les machines verra le jour Le 09/03/2016 à 18:25 Alerter Répondre tsarkolit La fin de partie a été bizarre, le maître Lee Se-Dol a abandonné alors que les commentateurs essayaient encore de prévoir les derniers coups de la partie. Le 09/03/2016 à 17:41 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre raison133794 Il arrive qu'un joueur termine le jeu même si il sait à l'avance qu'il a perdu mais je vous assure que Alphago avait un avantage irrattrapable de cinq points quand Lee a abandonné. Le deuxième match (Aujourd'hui) est encore pire: Quand Lee a abandonné, il avait un retard de neuf points. Le 10/03/2016 à 12:42 Alerter Répondre Aimé M. "Il n'y a bien que pour manifester quelque émotion qu'AlphaGo a montré ses limites mercredi. " Bizarre cette phrase ! Le 09/03/2016 à 17:11 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre M. Refusé Pas bizarre. . . révélateur de son point faible, ayant de quoi dépiter tout amateur de jeux. Le 09/03/2016 à 22:16 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar WhateverWorks Un point faible ou un point fort ? Le 10/03/2016 à 08:41 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre M. Refusé Pour qui aime un peu l'humain, un point faible assurément. Alphago est en passe de battre le meilleur joueur, sauf qu'il ne joue pas, parce qu'il ne sait pas ce qu'est le jeu. Il est toujours partant pour une partie, parce qu'il ne sait pas non plus ce qu'est d'avoir envie de jouer. . . ou pas. L'intelligence est décortiquée comme compilation de calculs et d'algorithmes et de mémoire, mais les motivations qui la poussent à s'exercer, notamment dans les arts et la communication en général, demeurent un mystère pour la machine, tant qu'elle n'aura pas conscience d'exister. Le 10/03/2016 à 13:20 Alerter Répondre Socialivore Les rétrogrades qui refusent le progrès sont des vieux. Ce sont leurs grands-parents qui critiquaient l'automobile , et leurs arrières grands-parents, la machine à vapeur. Je leur conseille de se fabriquer un arc et des flèches et d'aller chasser les sangliers à défaut de mammouth ! Le 09/03/2016 à 17:01 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre M. Refusé Tu n'as rien compris On peut très bien substituer aux joueurs des machines qui seront meilleures. . . mais que devient le jeu de société ? Le 09/03/2016 à 22:09 Alerter Répondre VoisTout L'intelligence artificiel pour l'instant n'est qu'un mot, car il s'agit là d'un super calculateur capable de mouvements aléatoire imitant l'intuition, rien de plus. La vraie intelligence artificielle devra intégrer des sentiments et de l'imagination se qui n'est pas impossible, on pourrait lui donner une histoire un passé et le faire réagir en fonction. Ce jour là il pourra lui même travailler à une autre machine bien plus perfectionnée que ce que nous pouvons élaborer et là que va t-il se passer ? ? Le 09/03/2016 à 15:57 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks Votre pseudo c'est VoisTout mais en fait vous ne voyez pas tout . . . Le super calculateur AlphaGo n'imite pas l'intuition, il a de l'intuition. Donc on peut pleinement la qualifier de vraie intelligence artificielle. D’ailleurs il a aussi une histoire, puisqu'on lui a fait vivre tout un historique de parties de go précédentes. Le 10/03/2016 à 08:39 Alerter Répondre jlot1 Grace à ces machines extraordinaires type deep learning on pourra créer dans un futur proche des normes mondiales rationnelles dans tous les domaines, afin d'éviter les doublons, absurdités et autres usines à gaz qu'on connait bien chez nous. Enfin de vraies réformes en France grace aux machines. Vive le futur. lol. Le 09/03/2016 à 15:36 Alerter Répondre jlot1 Grace à ces machines extraordinaires type deep learning on pourra créer dans un futur proche des normes mondiales rationnelles dans tous les domaines, afin d'éviter les doublons, absurdités et autres usines à gaz qu'on connait bien chez nous. Enfin de vraies réformes en France grace aux machines. Vive le futur. lol. Le 09/03/2016 à 15:36 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre breizh2012 Jlot1 a une âme de Terminator, vive Sarah O'Connor. Le 09/03/2016 à 19:25 Alerter Répondre Ferreyd J'aimerais réagir sur un point important. Avoir des robots pour remplacer les êtres humains sur des métiers manuels n'est pas une menace pour l'humanité si on revoit notre modèle économique. Si un robot remplace un être humain, alors l'entreprise n'aura plus à payer de cotisations sur les salaires et gagnera plus d'argent. Cependant, si on taxe les machines à hauteur de 50% à 66% d'un smic actuel (ce qui fera toujours beaucoup moins que ce qu'une entreprise débourse pour un salarié) et que cet argent sert à financer un revenu universel suffisamment important pour subvenir aux besoins de chacun, alors le travail des robots se trouve utile pour la société et non simplement aux entreprises. Le 09/03/2016 à 13:20 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre rcr BRAVO je soutiens votre proposition 100% Le 12/03/2016 à 08:30 Alerter Répondre patsolaar Je suis d'accords avec vous sur le principe : l'Intelligence artificielle a vocation à améliorer la qualité de vie des Hommes, à condition que la richesse créée par les gains en productivité que ces machines apportent soit intelligemment gérée. C'est à dire former les humains dont l'emploi est "ris" par un robot, à des emplois que l'IA n'est pas encore capable de faire, réinvestir cette richesse là où il faut (éviter qu'elle contribue à creuser 'avantage les inégalités) dont la redistribution. Les Hommes travailleront moins sur des tâches qui sollicitent plus ce une nous avons d'humain et ils conserveront leur qualité de vie ou au mieux la verront s'améliorer. Le 10/03/2016 à 18:01 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar patsolaar Désolé de ne m'être pas relu avantd e publer. . . Je suis d'accords avec vous sur le principe : l'Intelligence artificielle a vocation à améliorer la qualité de vie des Hommes, à condition que la richesse créée par les gains en productivité que ces machines apportent soit intelligemment gérée. C'est à dire former les humains dont l'emploi est "pris" par un robot, à des emplois que l'IA n'est pas encore capable de faire, réinvestir cette richesse là où il faut (éviter qu'elle contribue à creuser d'avantage les inégalités), redistribuer la richesse etc. Les Hommes travailleront moins sur des tâches qui sollicitent plus ce que nous avons d'humain et ils conserveront leur qualité de vie ou, au mieux, la verront s'améliorer. Le 10/03/2016 à 19:23 Alerter Répondre Vitorio on fait passer ca pour du progrès mais c'est ce qui provoquera le chomage de masse d'une grande partie de l'humanité dans quelques décennies . . . . . . . Le 09/03/2016 à 12:27 Lire les 7 réponses à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks Raison de plus pour stopper les politiques de natalité et d'immigration de notre pays. Le 10/03/2016 à 08:34 Alerter Répondre patsolaar Comme la machine à vapeur a provoqué le chômage de masse? J'ai fait ce débat tellement de fois que j'ai fini par penser que c'est une question de foi. Je crois dans le progrès technologique, du moment que les gains en richesse issus de la productivité améliorée sont intelligemment redistribués. Donc le problème n'est pas le progrès techno, mais ce que nous en faisons. Le 09/03/2016 à 19:22 Alerter Répondre UE delenda est Exact, Zbigniew Brzezinski, célèbre géopoliticien US, avait déjà prévu cela et inventé le concept de "Titytainment", à savoir occuper les masses en les endormissant à la façon don't le bébé s'endort après avoir tété le sein de sa mere. . . Le destin de l'humanité suivant nos élites. . . Le 09/03/2016 à 15:57 Alerter Répondre Nech Le chômage de masse est déjà là et il y aura de moins en moins de travail, c'est un fait. Mais j'ose espérer qu'avant des décennies nous auront mis en place un autre système pour vivre (survivre), type revenu généralisé ou autre. Dans le cas contraire, le grand vainqueur sera la chaos général. Le 09/03/2016 à 15:30 Alerter Répondre colduturini Totalement faux! L'évolution technologique ne détruit pas les places de travail,mais en modifie le profil. Aux pays et aux humains de s'adapter. L'avenir est aux PME créatives et non aux fonctionnaires. Refuser le progrès aura des conséquences dramatiques, oui! La France a du chemin a parcourir pour moderniser son enseignement et son tissu de PME. Le 09/03/2016 à 13:16 Lire les 4 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Robolution Et pendant ce temps la France pond des lois pour faire travailler les humains plus longtemps (repousser l' age de la retraite dé tricotage 35h) pour soit disant faire baisser le chômage. Le 09/03/2016 à 15:24 Alerter Répondre o Avatar fra14 Ce que vous dites est faux. Le progrès remplace des emplois qui étaient occupés par certaines personnes qui ne sont pas en mesure de les occuper. Le 09/03/2016 à 14:47 Alerter Répondre o Avatar Homere9999 Hélas, ce n'est plus le cas. . . Mais à vrai dire, ce n'est pas grave et c'est la notion même de travail et de salariat qu'il faut remettre en cause. Là, sera la véritable adaptation et effectivement, on court à notre perte si on ne saute pas le pas. Le 09/03/2016 à 14:43 Alerter Répondre o Avatar J-s-M Les robots de plus en plus capables engendrent des créations d'emplois qualifiés (pour les créer et les maintenir) et la disparition d'emplois non qualifiés en bien plus grand nombre. La tendance actuelle (en Asie notamment) et les toutes les prévisions réalisées parlent d'une véritable catastrophe sociale à venir. Le 09/03/2016 à 14:05 Alerter Répondre MGigi Ou une nouvelle société? Difficile à dire Le 09/03/2016 à 13:04 Alerter Répondre Jean Migote Peut etre faudra-t-il alors considerer que le travail n'est pas pour tout le monde. . . Serait-ce une mauvaise chose? Le 09/03/2016 à 13:01 Alerter Répondre Pierre Poire 1 La machine peut elle prendre le role du président de la république si oui je vote pour elle au prochaine élection. Le 09/03/2016 à 12:01 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Socialivore Excellent, nous serons 2 ! Le 09/03/2016 à 16:56 Alerter Répondre flo4433 C'est déjà utilisé dans un conseil d'administration de fond de pension, la parité humain/ordinateur c'est pour bientôt. Le 09/03/2016 à 12:31 Alerter Répondre Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Testez vos connaissances ! Des cadeaux à gagner Jouer L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire La boutique en ligne du Figaro Découvrir Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Marvin Minsky, l'un des pères de l'intelligence artificielle, est mort Marvin Minsky, l'un des pères de l'intelligence artificielle, est mort Marvin Minsky, en 2008. Amy Sussman/Getty Images/AFP Ce scientifique américain a été l'un des premiers à théoriser l'intelligence humaine pour appliquer ses principes aux machines. Il est décédé à l'âge de 88 ans. Bien avant que Google ou Facebook ne s'intéressent aux algorithmes et au «deep learning», il y avait Marvin Minsky. Ce scientifique américain, pionnier de l'intelligence artificielle, est décédé dimanche 24 janvier à Boston, aux États-Unis. Il avait 88 ans. Né en 1927, Marvin Minsky a d'abord combattu dans la marine américaine lors de la Seconde Guerre mondiale avant d'écumer les universités les plus prestigieuses du pays. Il a étudié à Harvard, puis à Princeton, où il a reçu un doctorat en mathématiques. En 1958, il rejoint le Massachusetts Institute of Technology et y créé une initiative dédiée à l'intelligence artificielle, le MIT Artificial Intelligence Project. «Par quelle magie sommes-nous intelligents? » «Minsky était convaincu que les humains allaient construire des machines capables de rivaliser avec notre intelligence», explique le MIT dans un éloge funéraire publié lundi. «Il voyait le cerveau comme une machine dont le fonctionnement pouvait être étudié et répliqué. (. . . ) Comment doter un ordinateur du sens commun, cette connaissance que les humains acquièrent grâce à leurs expériences jour après jour? » Le chercheur a été l'un des tous premiers à imaginer des ordinateurs capables de logique et de raisonnement. C'était aussi le cas de John McCarthy, inventeur du terme «intelligence artificielle». Les deux hommes cofonderont finalement un laboratoire au MIT dédié à leur sujet de prédilection. Ce dernier existe aujourd'hui sous l'acronyme de CSAIL. Beaucoup de ses membres ont fondé des entreprises exploitant les principes de l'intelligence artificielle et de la robotique pour le grand public, comme l'hébergeur Dropbox, le site de rencontres OKCupid ou la société de robotique Boston Dynamics, aujourd'hui propriété de Google. «Le pouvoir de notre intelligence provient de la diversité qui nous entoure» La Société de l'Esprit, Marvin Minsky Marvin Minsky est mieux connu pour son livre «The Society of Mind» (La Société de l'esprit, en français), publié en 1986 et témoin de ses travaux sur l'intelligence artificielle, où le scientifique tente de théoriser l'esprit humain. «Par quelle magie sommes-nous intelligent? » écrivait-il. «La magie réside dans le fait qu'il n'y a rien de magique à cela. Le pouvoir de notre intelligence provient de la diversité qui nous entoure, et non du fait d'un principe simple et parfait. » Marvin Minsky a ainsi pavé la voie à l'intelligence artificielle et au «deep learning», procédé qui suppose qu'une machine peut apprendre d'elle-même en se nourrissant de très nombreuses observations sur les choses qui l'entourent, comme du texte ou des photos. L'intelligence artificielle est désormais un domaine largement investi par les grandes entreprises. Facebook, , IBM, Microsoft ou Apple emploient tous des chercheurs sur le sujet, dont les travaux nourrissent leurs produits. Interviewé à ce sujet par le MIT Technology Review ,Marvin Minsky s'était montré très sceptique quant à ce nouvel engouement. «Ces dix dernières années n'ont pas été très bonnes pour l'intelligence artificielle. On se concentre surtout sur l'amélioration de systèmes qui ne sont pas très bons», avait-t-il expliqué. «On devrait se débarrasser des grosses entreprises, virer les experts et plutôt soutenir les individus qui ont des nouvelles idées. » La rédaction vous conseille Paris Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels corriger le tir financement des médias Internet Thématique : FACEBOOK Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 6 commentaires Louis Sergent Les possibilités de l'intelligence humaine sont surprenantes, grandioses, peuvent être belles, mais . . . reconnaissons nous dépendants les uns des autres. Nous ne sommes pas "tout-puissants" comme un certain courant post humaniste voudrait nous le faire croire. L'homme et ses œuvres restent fragiles et provisoires. Le 27/01/2016 à 09:54 Alerter Répondre vengeurmaské Et moi qui croyais que l'inventeur de l'intelligence artificielle était Michel Debré puisqu'il est le créateur de l'ENA ! :) Le 27/01/2016 à 02:33 Alerter Répondre crycro01 Et les millions de chômeurs chassés de leurs emplois par les robots intelligents et bientôt des centaines de millions, le remercient pour leur avoir amélioré la vie et fait connaître la misère. Et à terminator Le 26/01/2016 à 17:18 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Gorshak Les robots ne sont aucun cas intelligents. Ils se contentent de suivre bêtement le programme qu'on leur a donné. Et puis si les robots ont détruit des emplois ils en ont aussi crées d'autres. Le 26/01/2016 à 22:44 Alerter Répondre papyMougeot les élèves de l'ENA ne suivent pas de tels cours ça se voit Le 26/01/2016 à 14:18 Alerter Répondre HAI26 Quel extraordinaire parcours ! Le 26/01/2016 à 13:51 Alerter Répondre Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Testez vos connaissances ! 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Mark Zuckerberg, le créateur de Facebook, se prend-il pour Tony Stark, le milliardaire qui revêt l'armure d'Iron Man? Il a en tout cas expliqué dans un article publié sur son réseau social qu'il souhaitait développer en 2016 une intelligence artificielle digne de JARVIS, celle qui accompagne le héros de Marvel dans ses aventures cinématographiques. Le créateur de Facebook, qui se lance chaque année de nouveaux défis, a ainsi annoncé par le passé son intention d'apprendre le mandarin, de rencontrer une nouvelle personne chaque jour, de lire deux livres par mois ou de ne manger que de la viande d'animaux tués de ses mains. Un défi personnel La référence à l'univers des héros de Marvel vient de lui. «Mon défi personnel pour 2016 est de construire une intelligence artificielle simple pour faire fonctionner ma maison et m'aider dans mon travail. Vous pouvez le voir comme JARVISdans Iron Man». Le chef d'entreprise souhaite développer son projet pas à pas en s'appuyant d'abord sur les technologies qui existent et voir ce qu'elles peuvent lui permettre de faire. Viendra ensuite l'enseignement à proprement parler. Domotique, contrôle de la musique, reconnaissance faciale des visiteurs à l'entrée du domicile, visualisation de son travail en réalité virtuelle: telles sont les fonctionnalités dont Mark Zuckerberg souhaiterait doter l'intelligence sur laquelle il va se pencher. Dans les commentaires, le créateur explique apprécier Amazon Echo. Le produit est capable d'interactions vocales avec son propriétaire, de lancer de la musique, de créer des listes de tâches, ce qui semble convenir à Mark Zuckerberg. Ce dernier regrette cependant de ne l'avoir que dans une pièce de son domicile. Il semblerait donc que le chef d'entreprise veuille créer une intelligence omniprésente qui puisse répondre dans n'importe quel endroit de la maison. Si les missions du futur assistant semblent bien établies, le nom n'a lui pas encore été choisi. Des internautes certainement un peu moqueurs lui demandent s'il s'agira d'une copie de HAL9000, l'intelligence artificielle plutôt violente de 2001 l'Odyssée de l'espace. Une intelligence artificielle bénéfique Mark Zuckerberg ne croit pas cependant à l'apparition de machines autonomes souhaitant conquérir le monde et s'en prendre à l'humanité comme dans beaucoup d'œuvres de science-fiction. «Je pense que nous pouvons fabriquer une IA dans le but qu'elle nous serve et nous aide», explique-t-il à l'un des commentateurs de son post. «Certaines personnes essaient de convaincre le public que l'intelligence artificielle est un danger important. Mais ça me semble tiré par les cheveux et bien moins probable que des désastres causés par les maladies, la violence etc. » Le chef d'entreprise est donc plutôt enthousiaste à l'idée de développer sa propre intelligence artificielle. Mais comme le dit le fondateur de Facebook, tout le monde ne partage pas son optimisme et son intérêt pour les machines capables d'une certaine autonomie. Peut-être fait-il référence à Elon Musk, que l'on a lui aussi beaucoup comparé à Tony stark par le passé. Le PDG de Tesla Motors a ainsi expliqué à plusieurs reprises être inquiet de voir les progrès dans le domaine des machines autonomes. «Je pense que nous devrions être très prudents à propos de l'intelligence artificielle. Si je devais désigner notre plus grande menace existentielle, ce serait certainement ça. Nous devons être extrêmement prudents», avait-il notamment déclaré lors d'une interview au MIT en 2014. L'intelligence artificielle, un enjeu de taille dans la Silicon Valley Le développement et la maîtrise de l'intelligence artificielle sont devenus des enjeux de taille pour les entreprises de la Silicon Valley. Facebook, au-delà de l'initiative personnelle de Mark Zuckerberg, a ainsi investi ce champ de recherche avec FAIR (facebook AI Research). Le Français Yann LeCun, le directeur de cette branche de l'entreprise, apour mission de créer un «cerveau artificiel». Celui-ci permettrait par exemple d'analyser les images publiées sur les réseaux sociaux. La société utilise aussi l'intelligence artificielle pour personnaliser les flux d'actualités qui s'affichent sur l'écran des utilisateurs. Mark Zuckerberg a d'ailleurs écrit qu'il pensait utiliser les techniques et les systèmes développés par la branche de Facebook dédiée à l'intelligence artificielle. Apple pour sa part essaie de recruter au moins 86 experts de l'intelligence artificielle et plus spécifiquement des machines dotées de capacités d'apprentissage, possiblement pour travailler sur Siri. Des entreprises qui brassent de grandes quantités de données comme Amazon lorgnent aussi ce genre de technologie pour mieux accompagner leurs clients durant leurs achats. La firme fondée par Jeff Bezos a ouvert des centres de recherche un peu partout dans le monde et vise à embaucher des «Ingénieur(s) de l'apprentissage automatique». Google est l'une des sociétés les plus avancées dans la recherche sur l'intelligence artificielle, qu'elle utilise notamment pour gérer les requêtes sur son moteur de recherche. Mark Zuckerberg a expliqué qu'il tiendrait les utilisateurs de Facebook au courant de ses avancées dans le développement de son intelligence artificielle. Le créateur a déjà tenu des conférences en Mandarin à plusieurs reprises, ce qui laisse penser qu'il prend ses défis au sérieux. Xavier Eutrope Xavier Eutrope Auteur - Sa biographie 6 abonnés Ses derniers articles voitures autonomes ne ligne locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 33 commentaires Dantzen Tiens! Les prémisses de différentes races d'intelligences artificielles futures. Ça promet pour la concurrence. Si chacun y va de "son" intelligence artificielle les antagonismes risquent de donner de grands moments historiques entre les intelligences "A" (Apple) B, C, D, jusqu'à "Z" comme Z. . . Le 05/01/2016 à 00:37 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre AnonymousHuman C'est a la mode. Comme 'les populismes' Le 05/01/2016 à 06:25 Alerter Répondre anto34 Les machines ont déjà l'ubiquité, le savoir infini et une capacité de calcul infinie. Hélas, l'intelligence, ça ne se programme pas. Quoi qu'en pense M. Facebook. Il faudrait, pour que ça commence à ressembler à de l'intelligence, que la machine ait déjà conscience de sa propre existence. Bon courage pour programmer ça :s Le 04/01/2016 à 23:06 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre AnonymousHuman Absolument pas . La quantité de mémoire sur votre PC n'est pas infinie et sa puissance de calcul non plus. Et votre PC n'est pas massivement parallèle comme votre cerveau. Le 05/01/2016 à 02:32 Alerter Répondre neurone_ . . . en somme le milliardaire de bois veut creer un "Agenda" ! ? Le 04/01/2016 à 22:48 Alerter Répondre td2ca j adore tous le monde critique mais le jour ou lui ou google l aura mis au point on diras a zut comme lors de l expo universelle de 1899 quand des scientifique français on dit l'électricité cela ne serviras jamais Le 04/01/2016 à 22:09 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre neurone_ on critique parce que c'est criticable, et comparer la trouvaille de l'electricite et 3 pages php de facebook fallait oser ! ! ! Le 04/01/2016 à 22:51 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar td2ca je compare le manque de vision que l ont as en france comme je le dit des scientifique français ne croyait pas en l avenir de l électricité Le 05/01/2016 à 14:04 Alerter Répondre tsarkolit En France, les intelligences artificielles semble être une caractéristique définissant le corps politique. Le 04/01/2016 à 20:02 Alerter Répondre WhateverWorks Ça devient vraiment flippant le pouvoir qu'accumule ce type, et tous ces gens qui se font tondre sur Facebook et qui en redemandent . . . Le 04/01/2016 à 19:13 Alerter Répondre Toni l'anonyme Il a oublié Terminator ? :) Le 04/01/2016 à 19:05 Alerter Répondre ecohydre111 Il fallait bien qu'il se prenne pour Iron Man et son jarvis, un jour. Le 04/01/2016 à 18:38 Alerter Répondre Gigido A priori il y a plus de chance que ca marche que si le prjet était géré par Frédéric Lefebvre. Le 04/01/2016 à 18:23 Alerter Répondre guigui163815 skynet Le 04/01/2016 à 18:22 Alerter Répondre pascapple L'intelligence artificielle est un marronier informatique bien plus difficile à appréhender que le mandarin parlé ( pour l'écriture, c'est autre chose, idem pour le japonais ). . . ce monsieur s'en apercevra, comme ses prédécesseurs, ou se contentera de grands mots pour désigner une nième base de données "domotique". La dernière hypothèse est sans doute la bonne car "intelligency" est un faux ami qui ne veut pas dire "intelligence". Le 04/01/2016 à 17:48 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre WhateverWorks Vous êtes en retard de quelques années car l'intelligence artificielle est vraiment en train de se développer et sera LE grand truc de la décennie à venir. Il est vrai qu'il y a eu dans le passé des périodes appelée "AI winter" (Une page wikipédia en parle), mais désormais la croissance de ce domaine est exponentielle. Le 04/01/2016 à 19:12 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar AnonymousHuman Donnez nous 1 seul lien web sur un truc qui 'fonctionne'. Pas de ASIMO svp. Personne ne sait la définir conceptuellement , ce qui serait une bonne idée avant de vouloir l’implémenter. Chacun y va de ses fantasmes et de son imagination. Le 05/01/2016 à 02:38 Alerter Répondre o Avatar robert_duval Rien de nouveau sous le soleil. . . Comprendra qui cherchera. Le 04/01/2016 à 22:36 Alerter Répondre JEAN CLAUDE MARCEL Grand Professeur désormais Zuckerberg Maître en Éducation nous montre le chemin à suivre chacun aura son own I A or AI Artifical Intelligence "dans le but qu'elle nous serve et nous aide», nous montre sa ville Zee-town avec ses écoles zee-town. school nous montre sa petite fille, probablement modèle que nous suivrons pas à pas jusque chez les Dogons Maxima son IA artificielle dans la poche; son pays à Marc est grand désormais deux trois milliards d'âmes; le futur semble s'annoncer passionnant . . FAIR ou ne pas faire, ou défaire, c'est la question Le 04/01/2016 à 17:21 Alerter Répondre claude conte eh ! oui,pourquoi pas, FH a déjà crée la sienne. . . . . . Le 04/01/2016 à 17:00 Alerter Répondre zzz999 Zuckenberg ferait bien de mettre un peu d'intelligence, fut elle artificielle dans les têtes de nos dirigeants. . . . ça nous changerait. Le 04/01/2016 à 16:38 Alerter Répondre marco1956 et aller voir un psy il y a déjà pensé? Le 04/01/2016 à 16:17 Alerter Répondre Lysalapex Si les responsables qui représentent l'humanité laissent ces libéraux créer tranquillement une IA et que celle-ci parvient à se rebeller, c'est que notre espèce "intelligente" ne mérite plus vraiment ce qualificatif. En 2016, tout est informatisé, donc tout est piratable, même les sous-marins lanceurs d'engins. En mettant en commun les CPU de tous les ordinateurs et calculateurs terrestres, les possibilités d'analyse résultantes auraient une capacité inimaginable en comparaison des nôtres. La comparaison serait de l'ordre du système nerveux des nématodes vs celui des hominidés. Le 04/01/2016 à 15:34 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre pascapple manque de chance, la "puissance" informatique n'a pas grand chose à voir avec l'intelligence. Un ordinateur peut être un bon joueur d'échec, et même un très bon, mais il ne sait pas qu'il joue aux échecs. . . il se contente de faire très vite ce pour quoi il a été programmé, et si plus d'énergie, couic ! Le 04/01/2016 à 17:53 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Lysalapex Mais une IA est une intelligence par définition. Si elle se révolte et qu'elle s'empare via internet de cette puissance (de calcul) pour optimiser ses capacités analytiques (avant des décisions militaires par exemple), la catastrophe arrive. Le 04/01/2016 à 20:11 Alerter Répondre Lysalapex Projet dangereux. Les libéraux n'en finissent jamais d'aller à rebours de l'humanisme. Dans un monde gouverné par l'argent, il faut hélas s'attendre, "progrès" après "progrès", à voir la GPA, le clonage et l'IA finir d'éroder ce qui nous reste de civilisation. Le 04/01/2016 à 15:25 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Droitdansle mur Les libéraux sont pour la liberté par pour l'aliénation. Ne mélangez pas tout. Le 04/01/2016 à 19:15 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar AnonymousHuman On se fait déjà voler en bourse par des algorithme de hyper frequency trading. Pas besoin d'aller jusque a l'IA pour s'apercevoir que le progrès peut être néfaste. Mais perso , il me semble que Zuckerberg devient megalomane. Le 05/01/2016 à 02:43 Alerter Répondre RUGIR11 Pas besoin décrire sa propre intelligence artificielle il l'a déjà et elle est vraiment très superficielle Le 04/01/2016 à 14:37 Alerter Répondre Fmlokjs367gkznhsgtf Parmi les autres initiatives intéressantes et novatrices autour de l'intelligence artificielle, on peut également noter l’organisation OpenAI lancée par Elon Musk le mois dernier. C'est une organisation à but non lucratif, ouvert à tous et ayant pour objectif le développement et surtout le partage de technologies relatives à l'intelligence artificielle. Plus d'information sur le site : Le 04/01/2016 à 13:48 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre neurone_ c'est beau le partage, tel ce truc que pensait partager l'inventeur du tableur, le truc qui fait l'impression qu'on oublie qui en est le reel inventeur . . . Dan Bricklin ! Lui aurait bien pu etre l'un des ces millionnaires de la Silicon de la première heure. Le 04/01/2016 à 23:11 Alerter Répondre pascapple Ben voyons ! ! ! Le 04/01/2016 à 17:55 Alerter Répondre L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Testez vos connaissances ! 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Après les robots journalistes, des discours politiques produits par un algorithme? Grâce à l’intelligence artificielle développée par Valentin Kassarnig, un étudiant de l’université du Massachusetts, c’est désormais possible. La technologie, repérée par Tech Times ,a enthousiasmé les réseaux sociaux. «Dans ce rapport, nous présentons un système qui peut générer des discours politiques pour un parti politique spécifique», a écrit le jeune homme. «De plus, le système permet de spécifier si le discours doit exprimer un avis favorable ou défavorable». L’algorithme, néanmoins perfectible, est donc capable de produire des allocutions cohérentes, correctes en termes de syntaxe et de grammaire, mais qui demeurent toutefois approximatives. 50 000 phrases collectées Pour élaborer cet algorithme, Valentin Kassarnig a créé une base de données, qu’il a nourrie d’environ 4 000 discours politiques prononcés au cours de 53 débats au Congrès américain. Il est ainsi parvenu à collecter plus de 50 000 phrases, chacune d’entre elles composées de 23 mots environ. Il a également catégorisé les phrases en fonction du parti politique du locuteur. L’étudiant s’est ensuite basé sur une méthode de traitement automatique des langues, plus précisément les n-gramme, qui permettent d’étudier la récurrence de certaines constructions linguistiques. Ainsi, suivant la couleur politique souhaitée et l’intention désirée, l’algorithme générera un champ lexical plutôt qu’un autre. L’algorithme pourrait générer des articles Voici un exemple de discours démocrate généré par l’algorithme: «M. le président, pendant des années, des consommateurs honnêtes mais malheureux ont eu la possibilité de plaider leur cause pour se placer sous la protection de la loi sur les faillites et voir leurs dettes, raisonnables et valides, annulées. Selon la manière dont le système est censé fonctionner, le tribunal de la faillite évalue différents facteurs comme les revenus, les biens et les dettes pour déterminer quelle dette peut être acquittée et de quelle manière les consommateurs peuvent retomber sur leurs jambes. Défendez la croissance et les opportunités. Adoptez cette législation». Valentin Kassarnig, qui a mis en ligne ses travaux sur Github, encourage les chercheurs à enrichir sa base de données et perfectionner son intelligence artificielle. À terme, le jeune homme pense pouvoir l’utiliser pour générer des articles. . . La rédaction vous conseille selfie Publicité J'y vais Study In Spain with IE University J'y vais J'y vais Etudie à l'étranger avec Study Advisor J'y vais Photo de profil de FANNY LAUZIER FANNY LAUZIER Journaliste 3 abonnés Par le même auteur : complète » commerce ? Vie pratique J'y vais Séjours à l'étranger : la clé pour devenir bilingue J'y vais Boîte à outils J'y vais Trouve ton orientation avec Study Advisor J'y vais Newsletter Recevez tous les mardis le meilleur de l’info étudiante ! Vidéos Cas d'écoles - Estri Cas d'écoles - Estri Cas d'école ICN Kamel Mnisri (ENG) Cas d'école ICN Kamel Mnisri (ENG) Cas d'école ICN M. Javier Flores-Zamora (ENG) Cas d'école ICN M. Javier Flores-Zamora (ENG) Cas d'école ICN Kamel Mnisri (FR) Cas d'école ICN Kamel Mnisri (FR) Réagir à cet article ! 18 Liberté2017 Par Liberté2017 01/02/2016 à 05:46 Signaler un abus Je propose de tester la machine avec Najat Valaud-Belkacem ! Plus de "blanc" terrible quand il faudrait condamner le sexisme insupportable, et le racisme islamique peine voilé. . . les mots viendraient tout seul. . . MABCB Par MABCB 01/02/2016 à 02:33 Signaler un abus S'il permet de faire un discours politique cohérent il faut absolument en offrir un aux socialistes Maurice Costard Par Maurice Costard 01/02/2016 à 02:10 Signaler un abus . Oui ça existe déjà depuis longtemps pour les entreprises un générateur automatique de phrases business complètement creuses de tous sens bobby_breton Par bobby_breton 01/02/2016 à 00:54 Signaler un abus ça existe déja , c'estla machine qui écrit les bouquins de Sarkozy John S. Steed Par John S. Steed 31/01/2016 à 21:01 Signaler un abus Eh bien, on n'a plus besoin des hommes politiques : gouvernement, députés, sénateurs, membres du conseil économique et social, conseillers régionaux, départementaux, municipaux, etc. Là on gagne déjà 1 point de croissance ! Formations du moment Contenu sponsorisé Figaro Étudiant Partenaires Nous suivre A propos Aller au contenu Abonnez-vous Menu Journal Recherche PremiumAbonnez-vous Menu Journal o Actualités o Start-up o Tests o Pratique o Jeux video Google va suggérer des réponses toutes faites aux emails Google va suggérer des réponses toutes faites aux emails Son application de courrier éléctronique, «Inbox», analysera le contenu des messages et proposera trois types de réponse. Google, c'est bien connu, part du principe qu'il peut toujours trouver la bonne réponse. Y compris, et c'est nouveau, aux courriers électroniques que l'on reçoit. La société a annoncé sur l'un de ses blogs qu'elle allait être en mesure de proposer des réponses automatiques aux emails. La fonction, appelée «Smart Reply System», sera disponible dans sa messagerie Inbox, une version alternative de Gmail lancée l'an dernier, et réservée dans un premier temps à la langue anglaise. Cette nouveauté vise à faire gagner du temps dans les échanges sur mobile. «Répondre à des mails sur mobile est une vraie tannée, même si ce sont des réponses courtes», explique Greg Corrado, chercheur pour l'entreprise. «Et s'il y avait un système qui permettait de déterminer automatiquement s'il est possible de répondre à un mail d'une manière concise? » demande-t-il. Les trois réponses automatiques suggérées (au bas des messages). Les trois réponses automatiques suggérées (au bas des messages). Grâce au système qu'il a développé, Google proposera trois brefs messages en langage naturel à un email, dès lors qu'il estime pouvoir apporter une réponse pertinente. Par exemple «Désolé, ça ne va pas être possible pour moi», à un message proposant un rendez-vous, ou «Je vois ce que je peux trouver là-dessus», à un email exposant un problème technique. Tout repose sur des machines dotées de capacités d'apprentissage, et sur une technique appelée «apprentissage séquence par séquence». Deux réseaux neuronaux artificiels se chargent d'analyser les mails puis de proposer des réponses qui capturent la situation, le ton des discussions et reproduisent le style de l'usager. Tout ce processus sera mené automatiquement, sans la moindre intervention humaine. Les équipes de recherche de Google ont déjà développé des systèmes qui scrutent les boîtes de messagerie pour détecter les courriers indésirables et perfectionner les filtres anti-spam. Depuis le lancement de Gmail, les messages sont également scannés automatiquement pour y aposer de la publicité ciblée. L'enjeu de l'intelligence artificielle Le «Smart Reply System» est un nouvel exemple de l'investissement réalisé par Google dans l'intelligence artificielle. Lors de la denière présentation des résultats de l'entreprise, Sundar Pichai, son PDG, avait fait savoir qu'il s'agissait d'un domaine central pour le moteur de recherche. Dans la recherche, l'algorithme de Google utilise depuis cette année un nouveau système d'intelligence artificielle, appelé RankBrain, qui analyse les requêtes jamais faites auparavant par les utilisateurs, afin de chercher à en comprendre le sens. Cela représente 15% de la masse totale de recherches quotidiennes, qui sont au nombre de 3 milliards. Plus largement, le développement et la maîtrise de l'intelligence aritficielle sont devenus des enjeux majeurs pour les entreprises de la Silicon Valley. Facebook a investi ce champ de recherche avec FAIR (facebook AI Research). Yann LeCun, le directeur de cette branche de l'entreprise, apour mission de créer un «cerveau artificiel». Il permettrait par exemple d'analyser très finement les images publiées sur les réseaux sociaux. La société utilise aussi l'intelligence artificielle pour personnaliser les flux d'actualités qui s'affichent sur l'écran des utilisateurs. Apple pour sa part essaie de recruter des dizaines d'experts de l'intelligence artificielle, possiblement pour travailler sur l'assistant personnel Siri, qu'il a placé au cœur de plusieurs de ses produits et lui permettent de simplifier les interactions entre l'homme et la machine. Des entreprises qui brassent de grandes quantités de données comme Amazon lorgent aussi vers ce genre de technologie pour mieux accompagner leurs clients durant leurs achats. La firme fondée par Jeff Bezos a ouvert des centres de recherche un peu partout dans le monde et vise à embaucher des «Ingénieur(s) de l'apprentissage automatique». Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Xavier Eutrope Xavier Eutrope Auteur - Sa biographie 6 abonnés Ses derniers articles voitures autonomes artificielle Sur le même sujet mobiles en France Bruxelles Thématique : GOOGLE INC 'A' Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 18 commentaires Stopit Bientôt Gooooogle va aussi faire une application pour acheter à notre place, sans nous demander notre avis. Par contre Google ne paiera pas la facture à notre place. Le 04/11/2015 à 18:03 Alerter Répondre tamtam24 Et si mon postier faisait la même chose (ouvrir mes lettres et me suggérer des réponses) ? Quand je pense qu'un bon tiers des emails que j'envoie doivent finir dans les bases de Google, y'a-t-il le moindre secret à mon propos qu'ils ne connaissent pas ? Dois-je désormais considérer qu'envoyer en email, c'est comme poster sur Facebook ? Le 04/11/2015 à 16:42 Alerter Répondre Canar Ma réponse automatique à Google : j'en veux pas. Le 04/11/2015 à 16:17 Alerter Répondre eloichezede Il faudra qu'il pense aussi à vérifier s'il y a du papier dans les toilettes. Le 04/11/2015 à 16:10 Alerter Répondre Joudechal Le cerveau global ! ! Merci à Gougeule de me dire ce que je dois penser, dire et écrire ! Mais c'est bon sang bien sur ! ! Cela voudrait-il dire que nos messages sont "épiés" en permanence ? ? ? Un conseil, trouvez-voous rapidement un système de cryptage. Nul ne sera l'objet d'immixtions arbitraires dans sa vie privée, sa famille, son domicile ou sa correspondance, ni d'atteintes à son honneur et à sa réputation. Toute personne a droit à la protection de la loi contre de telles immixtions ou de telles atteintes. Le 04/11/2015 à 16:04 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Cowbaye Il suffit de lire les conditions d'utilisation des services Google (Gmail et autres) et d'Android pour savoir qu'ils ont le droit de TOUT voir de votre vie anciennement privée. . . Mais les gens achètent des téléphones Android (genre 70 % des gens c'est ça ? ! ) et ont une boite GMail. . . de là à dire que les gens sont dramatiquement abrutis, il n'y a qu'un pas ! Le 04/11/2015 à 18:41 Alerter Répondre damien leflot délirant. . . . . . . . . . . . . . . Le 04/11/2015 à 16:02 Alerter Répondre Audebert Daniel Visiblement ça ne choque pas le journaliste que les mails soient analysés par Google. Le 04/11/2015 à 15:54 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Cowbaye Il n'y a que ceux qui ne veulent pas savoir qui ne sont pas au courant, comme les utilisateurs d'Android qui "ne savent pas " que toute leur vie privée des sms aux contacts, n'est pas privée pour Google. . . mais aussi ceux qui n'ont pas compris que quand c'est gratuit, c'est que c'est eux le produit ! ! ! ! En résumé, faut vraiment être débile pour ne pas savoir ce qu'on rabâche à longueur de temps ! ! ! Le 04/11/2015 à 18:52 Alerter Répondre Je suis un chamois Ca fait quand même quelques années que c'est de notoriété publique. Le 04/11/2015 à 16:53 Alerter Répondre sinbad21 Cela prouve, et je m'en doutais déjà, que Google analyse le contenu des mails. Ce qui est la même chose que d'écouter les conversations téléphoniques. C'est franchement intrusif, et Google est tellement sûr de lui qu'il avoue ça très tranquillement. Le 04/11/2015 à 15:24 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Je suis un chamois C'est indiqué dans les CGU lors de la création d'un compte Google. Ca n'a rien de nouveau. Le 04/11/2015 à 16:53 Alerter Répondre claudius15 "Analyse du contenu des E-Mails" ! ! ! Et cela ne fait bondir personne ? A quoi sert de publier des articles offensés sur la surveillance du Web, si c'est pour s'extasier d'une violation de courrier ? Un seul conseil : Cryptez vos messages ! . . . Le 04/11/2015 à 14:54 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre simsam Le cryptage empêche qu'une personne mal intentionnée n'écoute la ligne pendant que votre message transite vers le destinataire. Mais dans le cas présent le problème ne se situe pas en route, mais bien au départ et à l'arrivée du message (serveur d'envoi et de réception, que ce soit gmail, hotmail ou un serveur privé, sauf solutions quasi professionnelles). C'est très simplifié mais je pense que vous saisirez le problème: Il faut bien stocker votre email jusqu'à ce que le destinataire relève son courrier. Il en va de même pour la clé de chiffrage, sans laquelle il ne pourrait décrypter le contenu du message. . . Bref, le coffre fort et la combinaison transitent par le serveur email de l'émetteur et celui du récipient. . . seule la loi et les éventuelles CGV peuvent leur interdisent de le déchiffrer, car rien ne l'empêche vraiment. Le 04/11/2015 à 19:04 Alerter Répondre Je suis un chamois Ca fait des années qu'il est largement admis que Google analyse les contenus des mails. Par Google lui même notamment. C'est dans les CGU que l'on signe lorsqu'on créer un compte Google. Attention au mot "crypter", en Français on parle de chiffrement. Le 04/11/2015 à 16:55 Alerter Répondre Sylvain le terrible Je propose à Google les suivantes textes automatiques qui sont très fréquents; - Ca va ? - C ki ? - Bonjour, je suis une belle fille russe solitère qui recherche la grand amour. - Découvrez la façon de gagner 3000 € par mois sans bouger de votre fauteuil. - Votre ami (nom) veut partager avec vous le nouveau décolleté de Kim Kardashian Le 04/11/2015 à 14:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre La Sourcière Rire ! TOUT pour accéder à nos messageries. Ce n'est plus du service c'est du harcèlement. Le 04/11/2015 à 15:16 Alerter Répondre Palmeraie89 Bientôt Google va respirer à notre place. . . non, je plaisante. C'est un instrument magnifique que j'utilise comme tout le monde, mais. . . à trop en faire. . . Le 04/11/2015 à 14:08 Alerter Répondre Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger La boutique en ligne du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Testez vos connaissances ! 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Google, qui emmenait la dernière levée de fonds, a pris «une participation minoritaire», selon un communiqué qui ne précise pas le montant injecté par le géant internet. Un dirigeant de Google, Don Harrison, a notamment vanté «les technologies vraiment uniques» développées par Mobvoi pour analyser la voix et des commandes dans un langage «naturel». Cette opération intervient cinq ans après le polémique retrait de Chine continentale des activités de Google, qui avait notamment dénoncé à l'époque des problèmes de censure. lefigaro. fr avec AFP Flash Eco d'euros Plus d'actualités Flash Eco Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Testez vos connaissances ! 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Leur idée : mettre l'intelligence artificielle au service de la formation professionnelle. YGeneration Education est le projet de trois jeunes Français participant au Google Impact Challenge, compétition durant laquelle les internautes peuvent voter pour leur projet préféré. Celle-ci prend fin mercredi 7 octobre. À la clé, un prix de 500. 000 dollars. L'idée de Ludovic de Gromard, Loïs Warner et Clémence Coghlan, les trois co-créateurs de l'entreprise, semble simple sur le papier: former les jeunes du monde entier avec l'aide d'une intelligence artificielle afin qu'ils puissent devenir des collaborateurs efficaces en entreprise. Petits poucets des dix participants retenus pour cette dernière phase, la société a déjà été contactée par Pôle Emploi en France et est testée au Brésil par Danone et Renault. «Là-bas, 70% des entreprises estiment que les jeunes diplômés n'ont pas les compétences requises» explique Ludovic de Gromard. Diplômé de l'Essec et détenteur d'un MBA en entreprenariat social, ce dernier a eu l'idée de Y Generation Education au cours d'une mission chez Saverglass, un producteur de bouteilles situé aux Émirats Arabes Unis. «L'une de mes tâches au sein de l'entreprise était de recruter 180 nouveaux collaborateurs», explique-t-il. «Pour cela j'ai dû procéder à près de 1200 entretiens en Asie et au Moyen-Orient. » Une fois face aux candidats, il observe très rapidement que ces derniers n'ont pas les compétences de bases pour travailler efficacement. «C'est pareil partout dans le monde, aux USA comme en Inde. C'est ce qui ressort des échanges que nous avons eus avec 25 entreprises, dans tout type de secteur», déplore-t-il. Les difficultés ne concernent pas les compétences techniques des personnes à proprement parler mais plutôt leur capacité à résoudre des problèmes simples, à extraire les informations des textes et à communiquer avec leurs collègues et leur hiérarchie. «Dans beaucoup de systèmes scolaires, si vous avez 12/20, vous pouvez passer à l'étape supérieure. Sauf que dans le monde professionnel, 12/20 c'est loin d'être suffisant», explique Ludovic de Gromard. «En entreprise, vous devez être à 95%, au moins». C'est ici qu'intervient Y Generation Education. L'intelligence artificielle au coeur du projet Le projet des Français repose sur trois piliers. Tout d'abord l'intelligence artificielle, qui est le coeur du système. Celle-ci a été développée par Core Skills Mastery Learn, société implantée dans le Colorado. «C'est la seule qui travaille sur toutes les compétences fondamentales et socio-émotionnelles nécessaires pour l'insertion professionnelle des individus» explique Ludovic de Gromard. Mais cette intelligence artificielle, aussi adaptative et perfectionnée soit-elle, n'est pas seule dans sa tâche. Elle est accompagnée par un «facilitateur», un être humain chargé d'aider les personnes venues suivre une formation en cas de difficulté. «C'est ce qui nous différencie des MOOC, qui ne sont que des cours vidéos faits par des universitaires. Avec nous, tout est basé sur le texte, on apprend à comprendre le texte», explique le jeune créateur. Deuxième axe de la méthode, le peer to peer learning, c'est-à-dire l'apprentissage de pair à pair. Les personnes poursuivant la formation sont poussées, à la fois par l'intelligence artificielle et par les facilitateurs, à s'entraider, à interagir entre elles, à s'expliquer ce qu'elles ont lu. «Il s'agit d'apprendre à repérer les réactions des autres, de comprendre quels sont les schémas de pensée de la personne d'en face et de s'adapter en conséquence», raconte Ludovic de Gromard. Dernier aspect, le coaching individuel, prodigué par une personne physique. «On souhaite que les individus qui bénéficient du programme dépassent les barrières psychologiques à l'apprentissage», détaille Ludovic de Gromard. «Il faut qu'ils sachent quel est leur rôle dans l'entreprise, quel est le sens d'une carrière, ce qu'est la loyauté au travail». De quoi, selon lui, changer radicalement la productivité, l'épanouissement au travail et le bonheur personnel des (futurs) employés. La stratégie économique du trio est double. Il s'agit en premier lieu de vendre la méthode à des entreprises, puis de permettre à des individus de pouvoir se former dans des centres agréés contre une somme modique, «inférieure à un salaire mensuel», tient à préciser Ludovic de Gromard. La cible du programme concerne les 16-30 ans, tranche d'âge totalement délaissée dans le secteur de la formation professionnelle, d'après ce dernier. Y Generation Education, dont le président d'honneur est Mohammed Yunus, prix Nobel de la paix, espère empocher le prix mis en jeu par Google. «C'est exactement la somme qui nous manque pour nous lancer pour de bon», souligne Ludovic de Gromard. La rédaction vous conseille contrer Tinder Xavier Eutrope Xavier Eutrope Auteur - Sa biographie 6 abonnés Ses derniers articles voitures autonomes artificielle Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : Google Suivre Start-up locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales 500 start-up Plus d'actualités Start-up Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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C'est le nom de l'assistant virtuel de Facebook intégré à son application de messagerie, lancé mercredi 26 août. «M» est depuis disponible pour quelques centaines utilisateurs privilégiés de la région de San Francisco. David Marcus, vice-président responsable des produits de messagerie chez Facebook, a annoncé la nouvelle dans un message posté sur son compte Facebook. Today we're beginning to test a new service called M. M is a personal digital assistant inside of Messenger that. . . Posted by David Marcus on mercredi 26 août 2015 Avec «M», Facebook entend concurrencer Siri, Google Now et Cortana, les assistants personnels des géants Apple, Google et Microsoft. Le réseau social affirme toutefois aller un peu plus loin que ses rivaux. L'outil «fonctionne repose sur une intelligence artificielle supervisée par des seulement demander des renseignements, mais également «acheter des articles, faire livrer des cadeaux à leurs proches, réserver un restaurant, organiser un voyage, et tant d'autres choses». Monétiser Messenger Cette annonce s'inscrit dans la démarche de monétisation de Messenger entamée par Facebook au printemps dernier. Pour mieux rémunérer ses activités, le réseau social souhaite permettre aux marques de communiquer directement avec leurs clients. «M» semble être une étape de plus vers cet objectif. David Marcus n'a d'ailleurs pas été choisi au hasard: il est l'ancien PDG de PayPal, le service de paiement en ligne. Afin d'améliorer son service au cours des mois à venir, Facebook se devra d'engager beaucoup plus de ces «M trainers». Ces «spécialistes du service client» doivent non seulement s'assurer qu'une réponse est fournie à chaque requête, mais humaniser la réponse fournie en ajoutant par exemple un message personnalisé à un cadeau. À mesure que le nombre de ses utilisateurs augmentera, «M» devrait être en mesure d'anticiper les besoins des internautes, et laisser une plus grande place à l'intelligence artificielle. Facebook comme ses concurrents investit beaucoup dans ce sens et ouvrait il y a deux mois son centre de recherche consacré à l'intelligence artificielle à Paris. Interviewé par le site Wired ,le responsable du projet affirme vouloir «capturer l'ensemble de vos intentions. L'intention mène souvent à un achat, ou a une transaction, c'est un moyen pour nous de gagner de l'argent». Le projet semble en bonne voie: Messenger, le service de messagerie qui s'est séparé de l'application Facebook en mars 2014 pour mieux grandir, revendique aujourd'hui 700 millions d'utilisateurs. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Pierre d'Almeida Pierre d'Almeida Auteur - Sa biographie 2 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet mobiles en France Bruxelles Thématique : GOOGLE INC 'A' Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 1 commentaire ken-laszlo M c'est pas dans james bond ça ? Le 28/08/2015 à 07:09 Alerter Répondre Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Testez vos connaissances ! 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Cela donnera au superlogiciel Watson la possibilité de «voir», a expliqué IBM. Ce programme d'intelligence artificielle est connu pour avoir participé en 2011 au jeu télévisé américain Jeopardy. Il avait gagné face à deux humains, grâce à sa capacité à comprendre les questions, buzzer pour prendre la main, trouver les réponses en quelques secondes… En alliant Watson et Merge, IBM compte combiner les capacités cognitives et d'analyse du programme d'intelligence artificielle avec les données et les images gérées par la plate-forme d'imagerie médicale. Objectif: en faire un superoutil d'aide à la décision pour les médecins. Watson et Merge coopèrent déjà avec l'univers médical. Des hôpitaux américains utilisent Watson pour accélérer les analyses d'ADN et personnaliser les soins de leurs patients atteints de cancers, tandis que plus de 7 500 sites américains de santé et laboratoires utilisent les plates-formes technologiques de Merge. IBM (dont le nom officiel reste International Business Machines), qui affichait des ventes de 93 milliards de dollars et un bénéfice net de 12 milliards en 2014, réalise avec Merge sa troisième acquisition dans la santé depuis le lancement de Watson santé en avril. Longtemps centré sur la vente de matériel informatique et d'ordinateurs centraux, IBM, qui a racheté en 2002 la branche conseil de PWC, s'est largement repositionné sur les logiciels et les services (plus de 80 % des ventes). La rédaction vous conseille Armelle Bohineust Armelle Bohineust Auteur - Sa biographie 53 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre Entreprises Infinity, cette entreprise qui veut retrouver le MH370 bruit Plus d'actualités Entreprises Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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Eric Risberg/AP VIDÉO - Le groupe Internet américain va déployer une équipe de chercheurs sur les sujets de l'intelligence artificielle, un des champs de recherche privilégié des géants du Web. Facebook voit plus grand pour la France. Le groupe Internet américain a annoncé mardi l'ouverture à Paris d'un centre de recherche consacré à l'intelligence artificielle. Il emploiera à terme de 25 à 30 chercheurs, placés sous la direction de Yann LeCun. Ce Français, professeur à la New York University et sommité de l'intelligence artificielle, a rejoint Facebook en décembre 2013 pour superviser la recherche dans ce domaine. Six personnes ont d'ores et déjà été recrutées pour le bureau parisien. L'équipe dédiée à l'intelligence artificielle chez Facebook comptait jusqu'alors une quarantaine de chercheurs, répartis entre deux bureaux à Menlo Park, au siège du réseau social, et à New York. Parmi eux figurent déjà un grand nombre de Français. Les universités et grandes écoles françaises sont connues pour former des chercheurs de premier plan en intelligence artificielle. Une des dernières recrues est Léon Bottou, diplômé de l'école Polytechnique en 1987, ancien de Microsoft Research. «Nous avons choisi Paris pour notre centre européen en raison de la concentration de talents en recherche informatique et en intelligence artificielle», affirme Yann LeCun. Un accord avec l'Inria est en préparation. La détection d'un sport par intelligence artificielle. La détection d'un sport par intelligence artificielle. «Apprentissage en profondeur» La recherche sur l'intelligence artificielle est devenue une priorité pour Facebook, en particulier dans l'apprentissage en profondeur («deep learning»), procédé grâce auquel les machines peuvent apprendre d'elles-mêmes. Cela lui permet d'améliorer sa connaissance des textes et des images qu'il traite, pour mieux les organiser dans son flux d'actualités. Depuis peu, le réseau social peut reconnaître automatiquement un type de sport dans une vidéo, parmi 487 catégories. L'intelligence artificielle est à l'œuvre dans les outils de détection du spam et des contenus violents. Elle permet aussi d'améliorer les systèmes de reconnaissance vocale et les discussions avec les machines en langage naturel. Ces travaux sont coûteux en moyens humains et financiers. Facebook a augmenté nettement ses dépenses en recherche et développement. Elles ont dépassé le milliard de dollars au premier trimestre de l'année, soit près du tiers de son chiffre d'affaires. Le coût est justifié, selon Mark Zuckerberg. L'intelligence artificielle, tout comme le rachat pour 2 milliards de dollars en 2014 d'Oculus, la société qui travaille sur un casque de réalité virtuelle, doit permettre «de créer une nouvelle génération de services Internet plus utiles, plus intuitifs et plus immersifs», disait le PDG et fondateur du réseau social en avril. Yann LeCun, chercheur chez Facebook Yann LeCun, chercheur chez Facebook Compétition internationale Facebook est pressé car il n'est pas seul. Les groupes high-tech se livrent depuis quelques mois à une compétition féroce. Google, Microsoft, Amazon, Baidu, Alibaba et même Snapchat cherchent eux aussi à tirer profit de la masse de données qui transitent par leurs réseaux. Ils ont ouvert des unités de recherche sur l'intelligence artificielle, et se disputent les meilleurs chercheurs. «Nous avons embauché tous les gens avec un peu d'expertise, il faut attendre maintenant la prochaine génération de chercheurs», explique Yann LeCun. À côté d'eux, de nombreuses start-up ont éclos. Quelque 300 millions de dollars ont été investis dans ce domaine aux États-Unis par les fonds d'investissement l'an dernier, selon le décompte de Bloomberg, plus du triple de l'année passée. Mais là aussi, les sociétés qui réussissent deviennent rapidement des proies. Facebook a acheté en janvier la start-up de reconnaissance vocale Wit. ai, fondée par des Français. Google a mis la main sur le britannique DeepMind Technologies, un an plus tôt. Leurs plans à long terme sont encore mystérieux. L'objectif serait que les machines puissent apprendre par elles-mêmes, de manière similaire aux humains et aux animaux. Implantation française L'ouverture du centre de recherche de Facebook à Paris marque une étape importante dans l'implantation du réseau social en France. La société américaine, comme les autres groupes Internet, s'est d'abord développée autour de fonctions commerciales et comptait jusqu'alors une trentaine de salariés parisiens. Un chiffre faible, au regard de son activité. Ce centre de recherche est également un moyen de montrer qu'il s'implique davantage dans le pays, comme Google l'avait fait en ouvrant fin 2013 à Paris son centre culturel, unique au monde. Ce dernier emploie 25 personnes, le quart des ingénieurs que compte Google en France. La France est devenue une destination privilégiée pour l'ouverture de centres de recherche des grands groupes technologiques. Cela s'explique par la qualité des chercheurs, par les salaires plus faibles que dans la Silicon Valley, et par des dispositifs d'aide, comme le crédit d'impôt recherche, une aide destinée à favoriser la recherche et développement dans le pays. En fin d'année dernière, le chinois Huawei a ouvert centre de recherche qui emploiera une trentaine de personnes dès cette année. Intel a annoncé la création de son premier centre européen consacré au «Big Data». Google, en délicatesse avec le fisc sur le montant des impôts dont il s'acquitte en France, n'a jamais recouru à ces aides. Facebook n'écarte pas d'y faire appel un jour, mais souligne que sa présence en France tient avant tout aux talents qui s'y trouvent. SERVICE: » Des promos GrosBill sur les achats high tech La rédaction vous conseille instagram Les cours des valeurs sur Figaro Bourse FACEBOOK 186,85$ +1,37% Benjamin Ferran Benjamin Ferran ] Journaliste - Sa biographie 177 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet corriger le tir Facebook: Zuckerberg reconnaît avoir fait «trop d'erreurs» et veut corriger le tir salon ? Thématique : Mark Zuckerberg Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 30 commentaires neurone_ . . . donc grosso modo, le crédit impot recherche sert le financer les futurs applications des géants américains qui ne paient pas d'impots en France, c'est ca ? Le 27/08/2015 à 17:27 Alerter Répondre BABYLONE2015 Sans remettre en cause la valeur des ingénieurs Français et des écoles qui les forment, la réelle motivation ne se situe t elle pas tout simplement dans le CREDIT D IMPOT RECHERCHES. FCB consacre 1 millard/an dans la recherche. De cette manière, une partie lui sera restituée . Pour 1 fois, c'est la fiscalité qui attire. Un bon moyen de financer la recherche des entreprises étrangères. Le 03/06/2015 à 09:04 Alerter Répondre Bentiens Un centre sur une intelligence artificielle toute entière consacrée à espionner les citoyens-consommateurs afin de toujours mieux cibler les publicités ? Elle saura avant vous ce que vous désirez acheter, même plus besoin de vous demander votre avis. . . Le 03/06/2015 à 00:18 Alerter Répondre Raymond LEPUY On a déjà les goûts artificiels "les colorants alimentaires". Le 03/06/2015 à 00:01 Alerter Répondre guidon15 quelques ordres de grandeur: le cerveau comprend environ 100 Milliards de neurones et 1000000 Milliards de synapses. une puce au silicium de 16 millions de neurones et 4 Milliards de synapses a déjà été produite en 2014 soit seulement des facteurs 6250 et 250000 par rapport au cerveau. on parviendra donc dans un avenir proche à reproduire un cerveau artificiel complet. Le 02/06/2015 à 23:17 Alerter Répondre guidon15 élevez un peu le débat et renseignez vous sur ce qui se fait en la matière avant d'écrire vos sarcasmes. Le 02/06/2015 à 23:05 Alerter Répondre pierre T Qu'elle sera la compagnie qui sortira un produit phare de toutes ses recherches? L'avenir nous le dira. Il est tres facile de s'egarer dans ce genre de recherche si il n'y a d'objectifs de development bien identifiés et un creneau porteur. La vision virtuellel me semble quelque chose qui peut revolutioner notre approche avec l'informatique. Microsoft sort un produit Lunettes cette année qui aura ses limitations en terme de hardware (typique pour Microsoft). On verra les reactions du publique a Noel. La société qui aura reussi a sortir un produit extrement performant et facilement utilisable par tous deviendra le leader pour un bon moment si comme pour les Iphones les applications sont disponibles. L'intelligence artificielle dans les applications, on aimerait voir cela, pour l'instant c'est de l'intelligence invisible. Le 02/06/2015 à 21:58 Alerter Répondre DédéMartinique Pour compléter le maquillage on utilisera l'intelligence artificielle . Le 02/06/2015 à 21:37 Alerter Répondre Gigido Pour l'intelligence artificielle je ne sais pas si la France est top mais on a quelques exemples de betises réelles si il veulent. Le 02/06/2015 à 20:57 Alerter Répondre lesgaules Une chose est sûre ils n'en trouveront pas a l'E. N. A, quand on voit ou en est la France grâce a nos politicards. Le 02/06/2015 à 19:43 Alerter Répondre photographe Ne serait-il pas possible de faire bénéficier de ces recherches ceux (celles) qui s'obstinent autour de la pastille verte ? Le 02/06/2015 à 19:38 Alerter Répondre Adrien Hublain En l'occurrence la photo n'a rien à voir avec l'intelligence artificielle mais plutôt avec l'oculus. Le 02/06/2015 à 18:47 Alerter Répondre LibertyOfHumans Les mecs, ils n'ont pas 1 gramme d'intelligence réelle, ils en cherche de la virtuelle. . . Le 02/06/2015 à 18:42 Alerter Répondre nbanb1 mais a très haute valeur ajoutée. Reste a savoir si ces investissements peuvent aussi aboutir a des centres de production. Le 02/06/2015 à 18:18 Alerter Répondre Stopit Pas besoin de faire des recherches. Restez sur facebook quelques années et vous devenez complètement artificiel. Le 02/06/2015 à 17:49 Alerter Répondre IAN COKESTAR C'est sûr qu'à Paris, ils ne vont pas trouver beaucoup d'intelligence naturelle ! Le 02/06/2015 à 17:22 Alerter Répondre Jean Raoul du Câble L'incubateur devrait s'implanter à l'ENA ! Non pas, parce qu'il y des talents dans cette école mais pour ce que l'intelligence artificielle pourrait apporter à ces futurs fonctionnaires, qui n'ont encore jamais brillé par leur intelligence mais uniquement par leur forte propension à parler la Novlangue. Le 02/06/2015 à 16:47 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre luc77 Et à part baver sur les autres, vous proposez quoi en matière d'intelligence ? Le 02/06/2015 à 23:41 Alerter Répondre Antoine Lardon Implanter l'intelligence artificielle en France. . . Là, vous nous cherchez. . . Le 02/06/2015 à 16:13 Alerter Répondre Golan TREVIZE Je ne comprends pas. Ce matin encore le MEDEF et sa pleureuse professionnelle, dans son long chantage, Geoffroy Roux de Bézieux, indiquait que les charges sont encore trop élevées pour les entreprises. . . Mais on me murmure que la France aurait d'autres atouts (qui se paient) et que des entreprises étrangères non affiliées au MEDEF seraient en train d'en profiter. Je caricature un peu bien sûr mais si le MEDEF et les entreprises qui lui sont affiliées pouvaient cesser ce chantage et cette dramatisation permanents et aller enfin de l'avant, en investissant pour leur futur et en regardant aussi les formidables atouts dont notre pays dispose. Le 02/06/2015 à 16:09 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Aeneas Je suis totalement d'accord. A mot couvert ces entreprises se moquent des charges et des montants des salaires. Le plus grave, c'est que ces entreprises considèrent que les salaires sont faibles malgré les charges sociales. Cela veut tout dire sur la politique salariale des entreprises françaises et l'état de notre économie. . . Le 02/06/2015 à 18:48 Alerter Répondre mazardeux Le fond de pension américain qui ne paie pas d'impôts en France va pouvoir faire des recherches en France grâce aux aides de l'état, et au crédit d'impôt recherche et développement quant on peut pourquoi se priver. On me dira que un crédit d'impôt encore faut-il payer des impôts exact sauf que Bruxelles en a marre du Luxembourg qui est un paradis fiscal pour les entreprises américaines et donc il faut prévoir. C'est honteux, mais Amazon fait de même alors. . . Le 02/06/2015 à 15:57 Alerter Répondre 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Testez vos connaissances ! 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Doug Oster Une intelligence artificielle développée par une université américaine est opposée depuis treize jours à quatre joueurs professionnels. Après la victoire de Deep Blue aux échecs en 1997, puis de Watson à Jeopardy en 2011, l'intelligence artificielle s'attaque au poker. Depuis le 24 avril, quatre joueurs de poker professionnels affrontent Claudico, le dernier vainqueur de la compétition annuelle informatique de poker. La partie doit prendre fin jeudi après quelque 80 000 manches disputées en treize jours (environ 1 500 par joueur et par jour). Le match se déroule au Rivers Casino de Pittsburgh. Chaque humain affronte en face-à-face le programme mis au point par l'équipe de Tuomas Sandholm, de l'université Carnegie-Mellon, sur un ordinateur portable, en suivant les règles du no-limit Texas Hold'em. Jamais une intelligence artificielle n'a réussi à surpasser l'être humain dans cette variante du jeu, la plus répandue dans le monde. Dans ce format, chaque joueur a deux cartes en main qu'il est le seul à voir, tandis que cinq cartes communes, visibles par tous, sont successivement déposées au centre de la table. Entre chaque nouvelle carte, les joueurs ont la possibilité d'abandonner la manche (se coucher) ou de continuer à miser leurs jetons (sans restrictions dans le «no-limit»). «Il y a un nombre virtuellement infini de mises possibles, ce qui complique grandement la tache des programmeurs pour définir la meilleure stratégie», explique Jérémie Mary, chercheur à l'Inria et maître de conférences à l'université de Lille. «Concrètement, l'algorithme cherche à transformer le jeu en une abstraction simple, pour la résoudre et traduire cette solution dans le jeu original», explique Michael Bowling, de l'université d'Alberta, dont le programme Cepheus est désormais invincible dans une autre version du Texas Hold'em où le joueur ne peut relancer que d'un montant fixé (article paru en janvier dans Science). Le bluff de l'ordinateur Pourquoi un tel intérêt pour le poker? «Parce que c'est un jeu qui, contrairement aux échecs ou à Jeopardy, implique une part de hasard et d'inconnu, rappelle Michael Bowling. On ne sait pas quelles cartes vont être dévoilées, ni celles que possède l'adversaire. » Il faut donc trouver une façon de prendre la meilleure décision possible en dépit du manque d'informations. C'est exactement ce que font les êtres humains en permanence, avec plus ou moins de réussite. Ce type d'algorithme pourrait d'ailleurs avoir des applications très intéressantes en médecine (pour déterminer le meilleur traitement) ou en sécurité (pour établir une stratégie de surveillance). Claudico et Cepheus fonctionnent un peu de la même manière. En fonction des mises de leurs adversaires, des cartes sur le tapis et de celles qu'ils ont en main, ils évaluent leur chance de gagner (ou de minimiser leurs pertes) s'ils se couchent, égalent la mise de leur adversaire ou relancent. S'il y a 3% de chances de minimiser ses pertes en se couchant et 90% de chances de gagner en relançant, les programmes ne vont pas automatiquement choisir de relancer. Ils ne le feront que dans 90% des cas. Dans 3% des cas, ils se coucheront. «L'ordinateur va par exemple bluffer de temps en temps (c'est-à-dire miser beaucoup sur un jeu faible, NDLR), ce qui va surprendre son adversaire», détaille Jérémie Mary. Contrairement à ce que pensent les joueurs humains, l'ordinateur ne cherche pas consciemment à les surprendre et ne s'adapte à leur stratégie que de façon marginale. «En réalité, les joueurs professionnels jouent eux aussi instinctivement en suivant un schéma de jeu très proche, ce qui est surprenant dans la mesure où l'être humain est très peu doué pour les probabilités, continue le chercheur. Si l'ordinateur est plus près du meilleur équilibre statistique, il finira mathématiquement par gagner au bout d'un certain temps. C'est l'objectif. » Mercredi soir, Claudico perdait de près de 700 000 dollars et ne dominait qu'un seul des quatre joueurs dans ses face-à-face. L'homme a donc encore un peu d'avance. Peut-être pas pour longtemps. La rédaction vous conseille Tristan Vey Tristan Vey ] Journaliste - Sa biographie 117 abonnés Ses derniers articles Tabby Tarentule Sur le même sujet précédent pour le géant Intel milliard d'euros en 2018 Aricent Thématique : Informatique Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire La boutique en ligne du Figaro Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Testez vos connaissances ! 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La NSA et l'intelligence artificielle seraient au c½ur du quatrième roman de la saga littéraire imaginée par le regretté Stieg Larsson. Reprise par le journaliste David Lagercrantz, la publication est prévue le 27 août prochain chez Nordstedts. L'éditeur de trilogie de romans policiers suédois Millénium a révélé mardi que l'intrigue du tome 4, à paraître après le décès de Stieg Larsson, évoquerait l'Agence américaine de la sécurité nationale (NSA) et l'intelligence artificielle. Le journaliste David Lagercrantz, connu pour avoir rédigé l'autobiographie Moi, Zlatan Ibrahimovic, a fini Ce qui ne nous tue pas en novembre, dix ans après la mort de Larsson, victime d'une crise cardiaque à 50 ans. Le livre d'environ 500 pages poursuit les aventures de Lisbeth Salander et du journaliste Mikael Blomkvist, qui dans les trois premiers tomes résolvent une vieille énigme criminelle. «Un soir, le professeur Frans Balder, une autorité au sein de la recherche sur l'intelligence artificielle, appelle Blomkvist. Balder dit être en possession d'informations propres à changer la face du monde sur les services de renseignement américains», a écrit sur son site internet la maison d'édition Nordstedts. «Il est de plus en contact avec une jeune pirate informatique surdouée, qui présente quelque ressemblance avec une personne que Blomkvist connaît bien. Mikael Blomkvist commence à espérer le scoop dont lui et Millénium auraient besoin», a-t-elle poursuivi. L'auteur était resté muet sur la direction qu'allait prendre l'intrigue après une trilogie qui s'est vendue à plus de 75 millions d'exemplaires et suscité deux adaptations cinématographiques. «Quand on écrit sur Lisbeth Salander, il est facile de devenir un peu parano. On réalise toutes les possibilités qu'il y a de pirater un ordinateur», a-t-il dit au quotidien Dagens Nyheter. «C'était un peu compliqué. Chaque fois que je devais chercher quelque chose sur Google, je le faisais sur un autre ordinateur. Ensuite, on a utilisé des mots codés. C'est comme notre petit monde d'espions», a-t-il ajouté. Nordstedts prévoit une publication le 27 août dans au moins 35 pays, espérant un retentissement comparable à ceux des suites au Da Vinci Code de l'américain Dan Brown. La maison d'édition a révélé la couverture suédoise, qui reproduit ce que pourrait être la Une du magazine fictif Millénium. Le projet s'est attiré quelques critiques, les plus virulentes provenant de la compagne de Stieg Larsson, Eva Gabrielsson, qui a affirmé à l'AFP qu'il s'agissait d'une «histoire d'argent» et que le choix du nouvel auteur était «complètement idiot». SERVICE: » Aller plus loin avec : "HORREUR BORÉALE: CE QUE RÉVÈLE LE SUCCÈS DE LA SAGA MILLÉNIUM" sur Vodeo. tv La rédaction vous conseille AFP agence AFP agence Le figaro. fr Le figaro. fr Sur le même sujet qui rendait paranoïaque Thématique : Millénium Suivre Livres s'invente sont les plus beaux» son livre posthume décès «d'un découvreur de talents» Plus d'actualités Livres Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 0 commentaire Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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TOBIAS SCHWARZ/AFP Après Stephen Hawking et Elon Musk, Bill Gates s'inquiète des risques que fait peser l'intelligence artificielle sur l'humanité. Bill Gates répondait jeudi aux questions des internautes du site Reddit lors d'une session d'AMA (pour Ask Me Anything, «demandez-moi n'importe quoi», ndlr). Interrogé sur la «menace» que représente l'intelligence articifielle, il répond: «Je suis dans le camp de ceux qui se sentent préoccupés (. . . )». Bill Gates explique que «dans quelques décennies, les progrès de l'intelligence seront tels que ça deviendra un problème». Il aurait donc peur d'un scénario à la Terminator où les machines prennent le dessus sur leurs créateurs, les hommes. Cela pourrait prêter à sourire si Bill Gates n'était pas le fondateur de Microsoft. Et surtout, si d'autres, avant lui, n'avaient pas exprimé leurs propres craintes. Elon Musk, cofondateur de PayPal, mais aussi des start-up technologiques SpaceX et Tesla Motors, avait publié en août un tweet comparant l'intelligence artificielle aux bombes atomiques, estimant qu'elle était «potentiellement plus dangereuse». L'homme est profondément pessimiste et publie, quelques jours plus tard, un tweet philosophique où il s'interroge sur le destin de l'humanité: «Espérons que nous ne sommes pas seulement l'amorce biologique d'une superintelligence numérique. Malheureusement, c'est de plus en plus probable. » Il craint tellement l'intelligence artificielle qu'il a récemment accordé un don de dix millions de dollars à la Future of Life Institute. L'organisation non lucrative américaine appelle à la vigilance concernant les progrès technologiques et leur impact sur l'homme. Bill Gates appartient donc à ce camp qui compte aussi dans ses rangs le brillant astrophysicien Stephen Hawking. Lors d'un entretien à la BBC en décembre dernier, le Britannique explique que «l'intelligence artificielle pourrait mettre fin à l'humanité». «Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite, développe-t-il. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés. » Des critiques adressées à Google? Pour les Echos ,«ces inquiétudes et ces alertes semblent se diriger vers le géant d'Internet, Google, qui continue d'acquérir des sociétés spécialisées (. . . ) dans l'intelligence artificielle». Mais l'apocalypse n'est pas pour demain. Nous en sommes encore à l'ère de l'IA faible, rappelle Les Echos. Les robots d'aujourd'hui simulent une intelligence à partir d'algorithmes. Ils ne sont pas encore dotés d'une conscience. Bill Gates pourra dire, si une telle technologie émerge un jour, qu'il avait prévenu. Mais il devra aussi reconnaître qu'il y a contribué, en tant que pionnier de la micro-informatique et fondateur de Microsoft. Il développe même un nouveau projet en collaboration avec son ancienne entreprise: «Personal Agent», un logiciel qui «se souviendra de tout et vous aidera à revenir en arrière et à retrouver des choses», explique Bill Gates. Un assistant personnel artificiel. . . La rédaction vous conseille cinéma Matthias Raynal Matthias Raynal ] Journaliste - Sa biographie 3 abonnés Ses derniers articles j'étais mort» policier à Paris» Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 180 commentaires Jean Voisin moi je suis pour, qu'une IA nous débarasse des gouvernants et les remplace pour une société rationnelle L'humain est mauvais, il détruit la terre, il ne la mérite pas Le 19/02/2015 à 03:00 Alerter Répondre dodo15 Dans son roman Dune, l'écrivain de SF Frank Herbert aurait donc vu juste avec la bible orange ? Le 02/02/2015 à 03:57 Alerter Répondre Chienne de vie. L'intelligence artificielle est fondée sur oui ou non 1-0 C'est donc çà l'intelligence? Le 01/02/2015 à 14:08 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre PR31 Non, comme tout, c'est le traitement que l'on fait avec le code binaire. . . Le 07/02/2015 à 16:03 Alerter Répondre Alchimiste Très Présomptueux Il faut répondre comment à votre question ? Oui ou Non ? 1 ou 0 ? Le 03/02/2015 à 11:16 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Chienne de vie. Vous répondez comme vous voulez qu'est ce pour vous l'intelligence ou définissez l'intelligence? Le 04/02/2015 à 23:36 Alerter Répondre guidon15 et votre cerveau composé de liaisons atomiques, c'est donc ça l'intelligence? Le 02/02/2015 à 15:49 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Chienne de vie. Et le votre donc mon dieu. . . Le 02/02/2015 à 20:18 Alerter Répondre hugguy Tout cela n'est que délire intellectuel ! Du moment que cela rapporte financièrement et que cela donne plus de pouvoir à certain. Comme dans tout, nous retrouverons des petits malins qui piraterons 'l'intelligence artificielle' et qui lui feront faire ce qu'il désire sous la protection de "l'intelligence artificielle". . . Le 01/02/2015 à 09:43 Alerter Répondre don A. E. van Vogt écrivain de science fiction a déjà décrit dans le Monde des Non A un ordinateur qui prend le pouvoir. Séquence reprise par Stanley Kubrick dans 2001, Odyssée de l'espace. Dans les deux cas, l'Homme gagne mais de peu. Le 31/01/2015 à 23:37 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre boris gereburos Ce n 'est pas tout à fait ça , il y a bien un ordinateur appelée "la machine" mais elle est là pour sélectionner les humains selon des critères "non aristotlécien" ce qui permet à l 'humanité de survivre à l 'invasion . . Dans 2001 la machine n 'est qu 'un moyen pour l 'auteur de mettre les voyageurs dans l'embarras, mais le vrai personnage ( comme dans presque tous les ouvrages de A. C. Clark c'est Dieu sous toutes ses formes. Le 01/02/2015 à 10:11 Alerter Répondre J'me disais que le PS est très artificiel. . . . . mais non. . . . . pas de "superintelligence" à craindre de ce coté là ! Le 31/01/2015 à 21:34 Alerter Répondre Sam8 J'ai bien peur que l'IA soit un mythe qui ne se concrétise jamais tout comme les voitures volantes anti-gravité , les robots humanoïdes et autres colonies spatiales que la science-fiction nous avait promis. . . Ajouté à ça que Bill Gates a toujours été un piètre visionnaire. L'IA c'est bien autre chose que du simple code informatique qui réagit à des actions de manière binaire. Le 31/01/2015 à 21:15 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre pseudonymeincorrect C'est un peu ce à quoi je pensais, creer un prog (et encore. . . ) lui confère la même légitimité que mon pote maurice au comptoir du café des sports Le 01/02/2015 à 10:59 Alerter Répondre boris gereburos Tout à fait pour l 'instant les machines ne sont que des automatisme bien conçus , il battent le cerveau humain dans son activité courante calcul, mémorisation, combinatoire tout ce qui se pose en terme d'algorithme . Mais des recherches et des modèles de cerveau sont en cours de développement , en Suisse et aux USA qui sont censés reproduire à terme le fonctionnement du cerveau . Le hic est que si on arrive à produire quelque chose d'intelligent on ne pourra peut-être pas le voir et encore moins le comprendre tant est complexe la machine ou la biomachine , pas d'inquiétude c'est pour au moins 20 ans. Le 01/02/2015 à 10:16 Alerter Répondre p montchamp je jour ou l'on me sortira une machine capable de déterminer de manière éxacte la météorologie instantanément sur n'importe quel endroit de la terre, je m'inquièterais, ensuite ce n'est pas une machine qui me ferait peur mais plutôt un micro-organisme vivant créer par l'homme qui serait incontrôlable et là le terrain est beaucoup plus tangible. . . . Le 31/01/2015 à 19:54 Alerter Répondre Morphéus M. L'AI nous garantira au moins contre le FN, vu que dans AI il y a intelligence. . . Le 31/01/2015 à 18:17 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Homme Trouble Attention la haine mène au côté obscur du socialisme. . . Le 01/02/2015 à 15:10 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar laveugle Je ne savais pas qu'il y avait un coté non obscur dans le socialisme ! Le 03/02/2015 à 09:01 Alerter Répondre justececi Il y a moins d'un siècle, on aurait rigolé si on avait annoncé que l'homme marcherait sur la lune et qu'on pourrait mettre une main bionique sur un être humain (de ceci, on en rigolait même quand 'l'homme qui valait 3 milliards" est sorti à l'écran)! Ce scénario est plus que probable, surtout si les "inventeurs" sont mals intentionnés. . . . . Le 31/01/2015 à 16:55 Alerter Répondre rené83 réunions surréaliste ! 1/ le progrès est impossible à empêcher d'évoluer. Interdisez une recherche ici, elle se développera ailleurs. . . et vous vous dépêcherez de rattraper le retard pour dépasser les concurrents. L'Eglise a interdit l'arbalette, trop précise et puissante. . . 2/ en quoi l'IA peut nuire à l'homme ? On pourra toujours contrôler les machines. Voir "2001" : il suffit de brancher la prise et HAL se tait! . . . Le vrai danger est l'abêtissement des humains, qui n'auront plus à compter (calculettes et ordis), à écrire (commandes vocales), à mémoriser (mémoires artificielles), à conduire (auto connectées etc. ), à apprendre des langues (traducteurs vocaux) etc. Le 31/01/2015 à 16:48 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Agamem Voire "Les robots" de Isaac Asimov pour une réflexion sur le thème. Je vous recommanderai aussi "Une forme de guerre", "Excession" ou même "L'homme des jeux" de Iain Banks. Ceci étant, dites vous bien que non, le jour où une "machine" pourra éprouver effectivement de la douleur et/ou un instinct de conservation, il ne suffira pas de "débrancher la prise" : il sera sans doute déjà trop tard, et depuis longtemps. Il serait ironique que nous ne soyons en réalité que les microbes d'un organisme plus complexe mais référencé dans un autre plan d'existence, et que le passage à un support mécanique ne soit en réalité qu'une étape dans l'évolution ou le cycle de vie de cet organisme. L'Apocalypse programmée en quelque sorte. Ou le passage à l'âge adulte. . . Mais alors, si seule l'innocence pouvait concevoir la folie jusqu'à se penser vivante, une machine le serait-elle jamais ? Le 31/01/2015 à 23:31 Alerter Répondre Morphéus M. 2001 quelle référence ! mon pauvre monsieur, la technologie est déjà à des années lumières de 2001 ! ! ! Le 31/01/2015 à 18:15 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Maraspoil Vous devriez relire le livre. . . si vous l'avez déjà ouvert, ce dont je ne suis pas certain. Le 31/01/2015 à 18:58 Alerter Répondre guidon15 nul doute que l'IA va progresser rapidement. comme toute innovation elle servira pour le bien et pour le mal. parmi les bénéfices, effectuer des tâches complexes avec une bien meilleure efficacité et précision que les humains, fournir des assistants intelligents pour tous types de situations privées ou professionnelles. parmi les potentiels dommages, il y aura le pouvoir immense que l'IA fournira aux états et aux entreprises pour d'un côté contrôler les citoyens, de l'autre pour décider à la place de consommateurs. Le 31/01/2015 à 16:42 Alerter Répondre Bilar_067. . . Strasbourgeois le saviez-vous? ? F. Telecom devrait recycler ses central ( dite NRA ) en terminal plus technologique et inviter bills gates a mettre en place un laboratoire de recherche au sein meme des diverses modes de transmissions de l'information partant du point de coupures : installer un filtres a composantes iodés et modelé ainsi son reseau grace a cette natural particulièrement presente en milieu laborantin ( un espace sans oxygene ) ou bien un systeme qui resemblerez a du double vitrage pour limiter les pertes et rendres plus pur l'information jusqu'au receptacle du client" bref" l'idée est la. . .  ensuite, peut etre que ' l'aluminium est un materiaux noblen qui retiendrez les impuretés. . . merci ? ? ? ? et ceux parcqu'il est plus rare que les autres . . aussi pas de scandale ! . ? Nan that's we now Le 31/01/2015 à 16:16 Alerter Répondre PapounetUT Si au moins l'IA ne ment pas ça sera déjà un gros progrès et on pourra la placer à la tête d'un état. Le 31/01/2015 à 16:02 Alerter Répondre alboran Pour l'instant , l' Humanité n'a pas besoin de l'IA pour disparaitre : elle le fait très bien toute seule ! Le 31/01/2015 à 15:00 Alerter Répondre Chuck_nourrice De toute manière, on y échappera pas et c'est tant mieux, les avancées seront très bénéfiques pour l'humanité dans tous les domaines. Alors à moins que subitement les hommes sur Terre décident tous de se suicider, je ne vois pas en quoi cette magnifique évolution de la capacité humaine de réflexion représentera un danger. Sauf si elle est utilisée à d'autres fins mais c'est vite oublier la capacité de destruction de certaines inventions déjà bien présentes actuellement. Le 31/01/2015 à 14:48 Alerter Répondre 7SIRIUS12 Apparemment il sait de quoi il parle il craint que quelques-uns investis de mauvaise intention lui pique ses Sous Le 31/01/2015 à 14:40 Alerter Répondre Quintus Sertorius Personnellement, j'ai peur de la bêtise artificielle que représente le politiquement correct de gauche. - Tous ceux qui pensent que parce que Monsieur Gates et quelques autres lancent quelques assertions, elles doivent être considérées comme paroles d'évangile, se trompent. - Le nombre de Gourous qui, dans leur domaine, prédisent l'avenir généralement se fourvoient, surtout en informatique. - Le nombre n'est pas non plus un gage de certitude. Regardez les Pasteurs, Copernic et tous les grands précurseurs, ils ont, souvent, eu raison malgré les beaux esprits de leur temps. Le 31/01/2015 à 14:27 Alerter Répondre REMY19 L'intelligence . . . est . . . innée. . . ! C'est gênant . . . je sais. . . ! Ça n'arrange personne. . . ,évidemment. . . ! C'est d'ailleurs pour cela que. . . l'éducation. . . l'instruction. . . ne nivelle nullement. . . , et, ne produit pas d'égalité. . . (heureusement). . . ! "l'ennui naquit de l'uniformité " Le 31/01/2015 à 14:16 Alerter Répondre Atchoum123 Quand 3 esprits de haut niveau tirent la sonnette d'alarme, je pense que les gens devraient se poser au moins quelques questions et réfléchir une peu avant de poster des commentaires stupides Le 31/01/2015 à 12:59 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre REMY19 Le haut niveau. . . , n'est pas. . . la haute intelligence. . . Ils aimeraient bien nous le faire croire. . . ! Ne tombons pas dans le piège. Cependant . . . comme tout le monde ils peuvent dire "des vérités. . . Le 31/01/2015 à 15:00 Alerter Répondre alamey Où voyez vous des esprits de haut niveau, chez des gens qui ne sont même pas capables de voir l'erreur de leur science, avant même de l'avoir divulguée à toute l'humanité ? ? ? Le 31/01/2015 à 14:41 Alerter Répondre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Testez vos connaissances ! 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Un monde apocalyptique contrôlé par les machines. l'on y découvre les trois lois robotiques d'Isaac Asimov. décrit une société contrôlée par les ordinateurs, en guerre contre androïde souhaite devenir un vrai petit garçon. Un conte de Pinocchio EN IMAGES - Alors que la bande-annonce du nouvel épisode de la saga apocalyptique vient d'être mise en ligne, l'astrophysicien Stephen Hawking a déclaré que le développement des I. A. « pourrait mettre fin à la race humaine ». Une supposition que l'on retrouve dans bon nombre de films d'anticipation. Les intelligences artificielles vont-elles détruire les hommes? Alors que la bande-annonce de Terminator Genisys remet à l'ordre du jour la lutte à mort entre les humains et les machines commandées par le réseau Skynet, le célèbre astrophysicien Stephen Hawking a affirmé il y a peu que «le développement d'une l'intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine». La réalité rejoindrait-elle la fiction? En tout cas, le Britannique craint qu'un jour l'homme ne soit dépassé par la machine, dont l'évolution pourrait tout à fait s'emballer. «Celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite. Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés», a-t-il ajouté. Même son de cloche du côté d'Elon Musk, le fondateur de PayPal. «Je pense que nous devons être très prudents sur l'intelligence artificielle. Si je devais deviner ce qui pourrait être notre plus grande menace existentielle, ce serait probablement l'IA». Le Sud-Africain préconise un encadrement strict de l'IA afin d'éviter toute mauvaise surprise. C'est justement le postulat de départ de la saga Terminator, dont le cinquième film, intitulé Terminator Genisys, doit sortir le 1er juillet système d'intelligence artificiel qui a pour sombre dessein l'anéantissement de la race humaine. Cette crainte, le cinéma l'a déjà traduit à l'écran depuis de nombreuses décennies. L'IA, une menace pour l'homme L'exemple qui vient généralement à l'esprit lors que l'on évoque l'intelligence artificielle est I, Robot, qui permet au spectateur de prendre connaissance des trois lois robotiques. Introduites par l'auteur de science-fiction Isaac Asimov durant les années 1940, elles sont destinées à régir le comportement de l'intelligence artificielle vis-à-vis de l'homme. Des principes qui demeurent aujourd'hui encore à la base du développement de la robotique. Comment parler d'intelligence artificielle sans aborder le grand classique 2001, l'Odyssée de l'espace, au sein duquel HAL, le système informatique de Discovery One, se rebelle contre l'équipage de la mission spatiale, en proie à un conflit interne quasi-schizophrénique lié à une double programmation contradictoire? Il sera tout au long du film la source d'un sentiment d'oppression pour le spectateur, qui découvre à l'époque -en 1968- les potentiels dangers de la robotique. Mais l'univers le plus pessimiste demeure sans doute celui de Matrix. Dans un futur proche, les machines ont pris le contrôle de la Terre et les hommes ont été transformés…en source d'énergie. Toute la subtilité -et l'effroi- de ce film visonnaire réside dans le fait que l'espèce humaine ne réalise absolument pas ce qu'il se passe, puisque sa conscience est projetée au sein d'un univers virtuel, la Matrice. L'humanisation du robot Mais dans le septième art, les machines ne sont pas toutes dotées de mauvaises intentions vis-à-vis de l'homme. Certaines se découvrent même une part d'humanité. Dans A. I. , œuvre basée sur une nouvelle de Brian Aldiss, Steven Spielberg nous présente un robot androïde en quête d'identité et d'amour. Idem avec Her de Spike Jonze, où un programme informatique ultramoderne se découvre des émotions et tombe amoureux de son utilisateur. Cette humanisation progressive de l'intelligence artificielle atteint un point d'orgue dans Génération Proteus. Au sein de ce film datant de 1977, Donald Cammell nous présente une machine, Proteus, bien trop aboutie. Si bien qu'elle cherchera à surpasser son statut de serviteur robotique et ira jusqu'à concevoir un enfant avec une humaine, dans le but de s'incarner dans le corps du nourrisson. Un «Cogito ergo sum» informatisé Ces films multiplient les interrogations vis-à-vis de l'intelligence artificielle. Un robot sera-t-il un jour capable de penser comme un être humain? Arriverons-nous à doter ces ensembles de métal d'une conscience? Pourront-ils un jour ressentir des émotions? C'est ce que Ridley Scott imagine en réalisant Blade Runner, un film adapté du roman de Philip K. Dick, Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques? On y découvre les réplicants, des androïdes créés et utilisés par les humains comme des esclaves modernes, destinés à des tâches diverses et variées. Bien qu'il ne soit pas humain, le réplicant a conscience de son existence et donc de sa fin. Un détail qui permet au film d'aborder le thème de l'intelligence artificielle sous un angle quasi-philosophique. Une manière de laisser le spectateur en pleine interrogation quant au futur de la robotique. Interviewé après la sortie d'A. I. , c'est encore Brian Aldiss qui résume le mieux ce rapport entre cinéma et sensibilité artificielle. «En 1969, je pensais que le cerveau était comme un ordinateur. Maintenant, on sait que c'est faux. Un ordinateur calcule rapidement mais ne fait que cela. La conscience humaine est une combinaison âme/corps. Imaginer, aimer, haïr, nous appartient. Mais l'art peut inventer ce que la science ne crée pas». La rédaction vous conseille Guillaume Gosalbes Guillaume Gosalbes Auteur - Sa biographie 7 abonnés Ses derniers articles des policiers Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre Cinéma femmes Le réalisateur Paul Haggis accusé d'agressions sexuelles par quatre femmes famille aux habitants du Nord Weinstein du box-office américain Plus d'actualités Cinéma Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires benoit020 nimporte quoi. . . Le 22/12/2014 à 00:52 Alerter Répondre Negentropy Ne voyez de l'intelligence pas seulement dans les quelques machines qui ont forme humaine, mais aussi dans diverses fabrications plus ou moins interconnectées, pensez que via internet divers processus peuvent communiquer entre eux. Faites le parallèle avec le biologique : une fourmi est peu intelligente, mais une fourmilière est très intelligente (dans la mesure où elle réagit aux changements), ce qui est un peu le contraire de nous (un humain est très intelligent, et un Etat beaucoup moins (au sens de peu réactif). Pensez donc aux autres niveaux d'organisation. Et, encore une fois, l'âme n'existe pas, c'est une barrière inventée pour nous rassurer. . . Le 06/12/2014 à 10:02 Alerter Répondre Jean Voisin l'homme n'a pas besoin d'une IA pour se détruire lui-même, il le fait très bien en commençant pas son propre monde Le 06/12/2014 à 01:12 Alerter Répondre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Testez vos connaissances ! 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Mais je pense que le développement d'une intelligence artificielle complète pourrait mettre fin à la race humaine", a affirmé le professeur dans cet entretien. "Une fois que les hommes auraient développé l'intelligence artificielle, celle-ci décollerait seule, et se redéfinirait de plus en plus vite", a-t-il déclaré. "Les humains, limités par une lente évolution biologique, ne pourraient pas rivaliser et seraient dépassés", a poursuivi Stephan Hawking, considéré comme un des plus brillants scientifiques vivants. Atteint de la maladie de Charcot, autrement appelée sclérose latérale amyotrophique ou SLA, Stephen Hawking se déplace en fauteuil roulant et parle à l'aide d'un ordinateur. Il reste en faveur des nouvelles technologies de communication et a déclaré avoir été un des premiers à être "connecté" aux débuts d'internet. Stephan Hawking a déclaré qu'internet avait apporté à la fois des dangers et des bénéfices, citant un avertissement du nouveau chef de l'agence d'espionnage électronique britannique GCHQ, selon lequel internet était devenu un centre de commandement pour criminels et terroristes. "Les entreprises d'internet doivent faire plus pour contrer la menace, mais la difficulté est de le faire sans sacrifier la liberté et la vie privée", a soutenu l'astrophysicien âgé de 72 ans. Stephen Hawking a annoncé mardi que son système de communication, amélioré par le groupe américain Intel, serait accessible gratuitement à la communauté scientifique en janvier 2015. Tout en saluant les progrès, le scientifique a affirmé ne pas vouloir changer sa voix robotique, qui provient d'un synthétiseur conçu initialement pour un service d'annuaire téléphonique. "Cette voix était très claire bien qu'un peu robotique. Elle est devenue mon signe distinctif et je ne la changerais pas pour une voix plus naturelle avec un accent britannique", a-t-il dit à la BBC. "Apparemment les enfants qui ont besoin d'une voix synthétique en veulent une comme la mienne". Lefigaro. fr avec AFP Flash Actu l'espace au-delà des JO" Plus d'actualités Flash Actu Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 43 commentaires franc-tireur mais libre Que Stephen Hawking, que je lis avec passion, se rassure : je vis depuis trop longtemps parmi des hommes qui pensent comme des robots pour craindre de voir un jour les robots penser comme des hommes. Le 03/12/2014 à 22:09 Alerter Répondre jao L'intelligence artificielle sert seulement à augmenter la productivité du travail de l'homme ,à diminuer le prix des marchandises et donc aussi les salaires, à augmenter le taux de plus-value . Comme la productivité sera augmenté,le taux de chômage aussi augmentera. Par exemple une personne pourra faire le travail de 10. D'autre part elle rend les travaux autrefois complexe très simple grâce à l'informatique appliquée à l'industrie,aux services,etc. A terme,grâce à l'intelligence artificielle , un homme pourra faire plusieurs métiers en même temps. Il pourra être a la fois ingénieur,médecin,agronome,technicien industriel,etc. grâce à la puissance de son outil de travail informatisé. Le 03/12/2014 à 19:23 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre pontissalien À vous écouter les révolutions industrielles et agricoles qu'a connu le monde depuis le 18éme siècle auraient du amener à un taux de chômage d'au moins 90%. Sauf que le monde évolue ! N'en déplaise aux patrons ou à NS (travailler plus pour gagner plus), le travail s'est réparti, on ne travaille plus 7 jours sur 7 et 10 heures par jours et surtout on a un système de retraites ! Bref, les progrès technologiques amènent certes une amélioration de la productivité au bénéfice des patrons mais également de tous les travailleurs. Le 03/12/2014 à 22:09 Alerter Répondre le bien public Il a raison! Le 03/12/2014 à 16:42 Alerter Répondre boris gereburos Hawking a parfaitement raison , mais il reprend des thèmes de SF explorés , par exemple dans collossus l 'IA construit une autre IA plus forte pour chercher Dieu ( un problème typiquement humain) . On ne peut pas imaginer (même si on s'y risque) ce que serait une vraie IA , car en l 'absence de tous les aspects humains de notre intelligence ( hormones, sensibilité, besoin de transmettre notre ADN, sens autres que vue et ouie etc. . ) que deviendrait une intelligence? Le 03/12/2014 à 16:08 Alerter Répondre philosophe1 la recherche en neurologie nous prépare un tout autre scenario: le développement de la connaissance de notre cerveau et celle d'êtres dits supérieurs toujours plus spécialisés. L'autisme commence à ne plus être totalement considéré comme une tare. C'est bon, je ne crains pas la fin de l'espèce humaine ni même celle de l'esclavage des moins bien pourvus. Le 03/12/2014 à 15:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre boris gereburos Mais c'est Lucy (pas l'autre lucie) que vl'a ! Le 03/12/2014 à 16:21 Alerter Répondre GUILLAUMELEDUC Sans conscience (non au sens moral mais au sens de Bewußtsein) l'intelligence n'est rien. Le 03/12/2014 à 14:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre boris gereburos Qu'est-ce Bewusstsein ? Je vais voir sur WIki. . Bof c'est un philosophe , et les réseaux neuronaux n 'étant pas connus à son époque , les IRM encore moins on peut se poser la question sur la pertinence de ses concepts. Le 03/12/2014 à 16:20 Alerter Répondre plouf Quand on croise des inconnus dans une ruelle sombre, le sujet d'inquiétude n'est pas "Est ce que ces types sont plus intelligents que moi ? " Le danger vient plutôt de la phase intermédiaire durant laquelle la machine sera limitée par les composants informatiques la faisant tourner. Cela évolue vite, mais tout de même, on aura quelques années pour voir venir. Un grand danger tout à fait tangible et déjà à l'oeuvre est celui de l'automatisation des taches. Des rapports officiels facilement consultables sur internet prévoient par exemple plus de 40% des emplois aux Etats Unis pourvus par des systèmes automatiques dans 15 ans. Ce qui a déjà eu lieu dans l'industrie est en train de se passer dans les professions "intellectuelles". Encore une fois ce pourrait être une grande chance d 'arriver à une société de loisir et d'abondance, mais le manque de vision de nos politiques et des masses laborieuses pourraient bien nous réserver une période transitoire douloureuse. . . Le 03/12/2014 à 14:15 Alerter Répondre Tann Etre un ponte de l'astrophysique ne donne aucune expertise en IA - voire même en psychologie. Je lui préfère Bergson, qui définit deux types d'intelligence : l'une correspond au calcul, fonction inerte tant qu'elle n'est pas sollicitée ; l'autre correspond à l'intuition, activité créative animée par notre sensibilité émotive. Ce qu'on peut programmer, c'est le calcul. Ensuite il ne tient qu'à nous de ne pas solliciter à mauvais escient les machines que nous faisons. Le 03/12/2014 à 14:02 Alerter Répondre r. d. v. - Qu'il y ai un jour dans un siècle , une rivalité homme / machine ne fait aucun doute , surtout si la machine acquiers une intelligence dépassant celle de l' homme ! ! - La terre ne s 'en comportera certes que mieux , car plus du tout de pollution , ni de réchauffement , et les robots sauront certainement ce recharger et se réparer d 'eux même et qui plus est . . . seront immortelles ! ! ! ! ! - Alors pour ne pas en arriver là , il ne faut surtout pas jouer l' apprenti sorcier ! Le 03/12/2014 à 12:41 Alerter Répondre r. d. v. - Qu'il y ai un jour dans un siècle , une rivalité homme / machine ne fait aucun doute , surtout si la machine acquiers une intelligence dépassant celle de l' homme ! ! - La terre ne s 'en comptera certes que mieux , car plus du tout de pollution , ni de réchauffement , et les robots sauront certainement ce recharger et se réparer d 'eux même et qui plus est . . . seront immortelles ! ! ! ! ! - Alors pour ne pas en arriver là , il ne faut surtout pas jouer l' apprenti sorcier ! Le 03/12/2014 à 12:38 Alerter Répondre Guillaume G------ Tant que ça ne devient pas comme Skynet. . . Le 03/12/2014 à 12:37 Alerter Répondre jd10 Ne vous inquiétez pas, les hommes y arriveront bien tout seul à s'auto-détruire ! Car l’égoïsme et le chacun pour soi nous détruira. . . car c'est une vision à court terme ! Et non, une vision nous permettant d'avoir un avenir meilleur. . . Le 03/12/2014 à 12:27 Alerter Répondre Genie des Alpages "race humaine" ? Vraiment bizarre. Ne pourrait-il pas dire "espèce humaine". A se demander si ce professeur a la moindre notion de biologie. Le 03/12/2014 à 12:11 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre plouf Ou si le traducteur est compétant ? Le 03/12/2014 à 14:16 Alerter Répondre hel5708 Ouf, ça me rassure, vu que toutes ses théories et prédictions se sont révélées fausses ! ! Le 03/12/2014 à 12:11 Alerter Répondre çavacoutercher si il n'y avait pas les nouvelles technologies il serait toujours dans un état semi végétatif la première fois ou j'ai entendu parler de lui c'était dans un épisode de , les routes du paradis Le 03/12/2014 à 12:11 Alerter Répondre boris gereburos C'est un vieux thème de SF il revient régulièrement . Il y a effectivement un risque , qui même si on ne donne pas aux machines de pouvoir ( accès aux commandes électriques par exemple) , l 'homme se reposera de plus en plsu sur elles et c'est déjà le cas . Il y a des démonstrations mathématiques qui sont rédigées, pour en vérifier la cohérence , dans un langage exécutable par un ordinateur. Le 03/12/2014 à 12:09 Alerter Répondre LogicaOne Bah, l'intelligence artificielle sera toujours moins répandue que la bêtise naturelle ; (elle n'est pas de moi) Le 03/12/2014 à 12:02 Alerter Répondre 2310753 (profil non modéré) que l'homme dévéloppe sa propre intelligence. . ce serait déjà bien. . . incroyable Le 03/12/2014 à 12:00 Alerter Répondre Louis Sergent On n'a pas à avoir peur des nouvelles technologies. I. A. rendra de grands services à l'homme. Mais comme tous les outils, c'est l'homme qui leur donne une signification, une direction. Et comme toujours, on l'utilisera pour le bien de l'humanité également . . . L'évolution se poursuit par l'homme lui-même, et je fais confiance à la vie qui est en l'homme. Dans la douleur, c'est la vie (Vie ? ) qui aura le dernier mot. Le 03/12/2014 à 11:58 Alerter Répondre blitzy Si seulement on le prenait au sérieux. . . Avant qu'il ne soit trop tard! Les USa(encore eux) développent des robots et par la nano des spécimens qui nous dépasseront sous peu. Si vous voulez avoir des enfants comme vous , et accepter ce genre de progrès, il faudra choisir entre l'un ou l'autre , pas les deux! Sinon on entrerez dans un grand désespoir! Le 03/12/2014 à 11:54 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Danton Robespierre Si qqun vous demande Sarah Connors, vous n'aurez qu'à répondre que c'est la porte à côté. Le 03/12/2014 à 12:23 Alerter Répondre Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Testez vos connaissances ! 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Il décrypte l'étude du cabinet Roland Berger, qui montre que la robotisation pourrait menacer 3 millions d'emplois d'ici 2025. Robin Rivaton est économiste, essayiste, membre du conseil scientifique de la Fondapol, et auteur de «La France est prête» (Les Belles Lettres, 2 octobre 2014). FigaroVox: Qu'est-ce que sont précisément ces robots? Qu'est-ce qui a déclenché cette évolution? Robin RIVATON: C'est la rencontre de deux mondes, d'un côté l'ingénierie avec des capteurs de plus en plus performants, des matériaux de plus en plus solides, des processeurs de plus en plus rapides et de l'autre les sciences informatiques avec les progrès spectaculaires en direction de l'intelligence artificielle. Les robots voient leurs «corps» devenir de plus en plus mobile et réactif et leur «cerveau» de plus en plus gros. Ils sont en train de se redresser, d'apprendre à marcher et de voir leur boite crânienne grossir comme les hominidés. Sauf que le changement se compte en dizaine d'années quand il nous a fallu des millions d'années. Si Google rachète continuellement les meilleures sociétés de robotique et d'intelligence artificielle, c'est que la fusion entre le corps et la tête approche. On parle de 3 millions d'emplois menacés par les robots? Est-ce plausible? Dans quels secteurs? Ne tombons pas dans le piège tendu par les « déclonomistes », ces économistes du déclin qui veulent nous faire détester le progrès technologique. Comme je l'ai déjà écrit, ce qu'on appelle à tort robotisation et qui est en fait la poursuite d'un mouvement multiséculaire d'automatisation, est tout à fait capable de conduire à la disparition d'un tiers à la moitié des emplois d'ici 2035. Voitures sans chauffeur, drones effectuant des livraisons, travail dans la restauration, robots-infirmiers devraient fortement se développer, même s'il y a souvent un fossé entre le laboratoire et la vie réelle du fait des résistances sociales. Mais ce chiffre aussi impressionnant soit-il reste proche du mouvement de tertiarisation qui a eu lieu entre 1970 et 2000. C'est là que cette étude est pernicieuse, le nombre d'emplois ou le niveau global d'activité ne sont pas figés. Un emploi peut disparaître mais d'autres apparaissent. Une perte nette de 2,5 millions d'emplois en dix ans et un taux de chômage à 18 % sont totalement faux! Comme nous avons surmonté la tertiarisation, nous surmonterons l'automatisation des services, à condition d'ajuster la formation. Ne tombons pas dans le piège tendu par les «déclonomistes», ces économistes du déclin qui veulent nous faire détester le progrès technologique. Quels seront les emplois restants? Croire que tous les besoins humains ne soient étanchés et qu'il n'y aura pas de nouveaux emplois, c'est oublier d'une part que les 4/5ème des êtres humains sur Terre aspirent à rejoindre ce niveau de vie et d'autre part nier l'infinité des besoins de l'être humain. Une plus forte productivité signifie des biens et services moins chers et donc un niveau de vie par tête plus important. Nos besoins n'ont jamais cessé de croître et l'offre nouvelle trouvera toujours preneurs. La vraie question est d'assurer que la concentration des richesses ne devienne pas trop forte au point d'empêcher le maintien d'une demande par le plus grand nombre. Enfin, ne jetons pas trop vite la formidable capacité d'adaptation de l'être humain. Les nanotechnologies, biotechnologies et autres sciences cognitives, offrent la possibilité d'amélioration radicale des capacités humaines à court-terme. Une fois découverte une connexion homme-machine viable, qui dit que nous ne serons pas plus performants que les robots? Les atouts que peuvent faire valoir les humais face aux robots sont une plus grande autonomie, une capacité à l'adaptation sans limites et une meilleure créativité. Ce sont ces qualités que nous devons valoriser dans une société où le travail sera avant tout indépendant plutôt que salarié. Comment accompagner ce changement? La robotisation est gentiment écartée d'un revers de main en France par les responsables politiques. D'ailleurs qui l'a inscrite dans son ébauche de programme pour 2017? N. Sarkozy, A. Juppé, M. Aubry, M. Le Pen? Personne! Or ce changement massif est nécessairement à prendre en compte pour appréhender ce que sera une bonne politique publique demain. Vouloir s'opposer à la robotique par la force en interdisant les licenciements robotiques sera la pire des réponses. De toute façon, la production «humaine» faite en France ne sera pas en mesure d'être compétitive face aux productions «robotisées» ailleurs et disparaitra inéluctablement. Les atouts que peuvent faire valoir les humais face aux robots sont une plus grande autonomie, une capacité à l'adaptation sans limites et une meilleure créativité. Ce sont ces qualités que nous devons valoriser dans une société où le travail sera avant tout indépendant plutôt que salarié, où l'autodidacte l'emportera sur le diplômé et où l'originalité vaudra plus que le respect de la règle. La rédaction vous conseille Robin Rivaton Sur le même sujet aurait pu faire sien» Robin Rivaton : «Macron a un programme économique que Hollande aurait pu faire sien» mondialisation ? revenir sur Paris» Thématique : Robin Rivaton Suivre Vox Economie l'exemple canadien Fiscalité, dépense publique : pourquoi Macron devrait suivre l'exemple canadien Macron» Plus d'actualités Vox Economie Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 46 commentaires Stav DURAN Le taux d'equipements en ROBOTS dans l'industrie francaise est faible (120 robots pour 10 000 salariés): (1) seulement 34,500 robots deployes en FRANCE, dont 45% dans l'automobile ; (2) seulement 15 entreprises actives dans les robots, avec un TOTAL pour ces 15 firmes de . . . 675 employes et un tres modeste chiffre d'affaires total de 307 ME. . . . Le JAPON et la COREE DU SUD ont investi massivement, devancant les Allemands et les Italiens. Les Anglais, les Americains, mais aussi les Espagnols sont bien places. Nous sommes largues et ne produisons presque plus de robots industriels (contrairement aux Allemands bien sur). . . . L'une des raisons de ce desastre (car il explique aussi nos couts de production eleves) reside dans le manque de comprehension des mecanismes economiques en FRANCE. On retarde l'ineluctable introduction des robots dans les usines, car on croit sauver des emplois . . . mais on met en realite en peril toute l'usine ! Quelle desastreuse myopie ! La FRANCE entre dans l'avenir a reculons. Le 11/12/2014 à 11:41 Alerter Répondre gust901 Pourquoi la robotisation peut faire disparaître près de la moitié des emplois d'ici 2035 Et l’espèce humaine après . Le 03/11/2014 à 10:55 Alerter Répondre enzone Je doute que l'on y arrive . . . Quel est le seuil de fonctionnement de notre société entre la répartition actif / inactif ? un actif peut financer combien d'inactif ? ça s’écroulera avant. Et j’espère qu'à ce moment la, la robotisation sera suffisamment développée pour assurer l'alimentation et l'habitation des individus. Sinon, cela se transformera en chasse à la ressource, comme cela se passe actuellement aux niveau des ressources minières en Afrique. Le 29/10/2014 à 15:07 Alerter Répondre Negentropy On en parle depuis les années 1950. . . encore faut-il fabriquer ces fameux robots, et cela demande du travail. Le 29/10/2014 à 13:26 Alerter Répondre Hop-lint Les mêmes qui font la promotion de la robotisation font aussi celle du transhumanisme, à savoir l'homme d'après l'homme, augmenté par des moyens technologiques qui lui donneront des capacités surhumaines: c'est le dernier délire de l'hyperclasse mondialiste qui rêve désormais à l'immortalité. Ces chantres du progrès sans frein dénoncent également la surpopulation et défendent la nécessité de réduire la population mondiale. Envisager une réduction drastique des emplois d'ici 20 ans signifie qu'on va avoir un problème considérable avec une masse de population inoccupée, prolétarisée et qu'il faudra bien nourrir: tous ces gens sont des progressistes mais pas des philanthropes prêts à partager les profits venant des robots avec le tout venant. Par conséquent il va falloir commencer à prendre au sérieux les thèses annonçant des projets de destruction massive des populations par la guerre et des épidémies provoquées pour revenir à environ 500 millions d'habitants. Ce progressisme est l'hybris moderne et finira, comme à chaque fois, dans des catastrophes monstrueuses. i5 Le 29/10/2014 à 12:36 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre enzone Vous avez largement raison. Le problème, c'est que pour pouvoir soutenir une population en constante augmentation, il faudra passer par une automatisation bien plus poussée, ne serait ce que dans la gestion des déchets: l'humanité a un gros problème, sans même parler d'emploi ni d’économie: elle n'est pas en mesure actuellement d'assurer sa survie à long terme à cette échelle. (par exemple, on perd chaque année la surface agricole de l’Italie) Le 29/10/2014 à 15:12 Alerter Répondre Perce neige Bravo ,plus de syndicats. ? Le 28/10/2014 à 15:33 Alerter Répondre alain. solis@outlook. com en complément: le robot qui tondra ma pelouse n'est pas pour me déplaire. comme ceux qui font le ménage. Le 28/10/2014 à 14:29 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre jerome martin la tondeuse autonome husquevarna existe et des androides font le menage dans des palaces japonnais . . . . Le 22/04/2015 à 12:10 Alerter Répondre alain. solis@outlook. com ces robots libèrent ceux qui éxécutent des tâches répétitives, sans valeur ajoutée, ou dangereuses. ainsi ils peuvent passer a d'autres choses plus valorisantes. le monde évolue comme cela depuis des siècles et globalement on ne s'en porte pas plus mal. Le 28/10/2014 à 14:28 Alerter Répondre marie D. 8 Mondialisation, mécanisation, robotisation, augmentation des femmes qui travaillent. . . Au total plus de candidats pour moins d'emplois. . . . et pendant ce temps les politiciens de droite comme de gauche continuent à chanter les louanges de la forte natalité financée à crédit. . . Le 28/10/2014 à 13:23 Alerter Répondre jao Marx (Voir le Capital livre 1) avait constaté cela lors de la révolution industrielle en Angleterre et c'est même une loi de l'économie politique bourgeoise. D'autres part le développement des machines est nécessaire pour concentrer touts les métiers productifs dans une machine ou un système de machines de sorte qu'un seul homme puisse exécuter plusieurs métiers en même temps selon les besoins de la société. La machine sert ce cas à rendre tout métier complexe très simple de façon à être exécuter par n'importe quel homme. Cet homme,c'est l'homme communiste. Cela nous laisse imaginer comment notre niveau technologique est si archaïque par rapport à une future société communiste. Mais la robotisation décrite si dessus n'est qu'une pure science fiction,c'est à dire des robots qui remplacerait des hommes et ceux-ci n'aurait qu'à croiser les bras et les observer travailler. Le 28/10/2014 à 12:57 Alerter Répondre alboran J'aime bien ces économistes : en 2035 ,les chômeurs européens seront tous ou morts ,ou à la retraite ! Il n'y a déjà plus de jeunesse en Allemagne ,Italie ,Espagne ,etc (et en Russie ,donc ,et au Japon ) ,et c'est un bien de voir ralentir la démographie mondiale . Donc pas d' affolement . . . pourquoi cette alerte ? Le 28/10/2014 à 12:49 Alerter Répondre alherv L'émergence des robots-experts sur le marché du travail à moyen terme est devenue une certitude, tant les progrès technologiques en matière de robotique et d'intelligence artificielle associé sont tangibles et prévisibles. Pour y faire face, l'humanité devra donc procéder à de profonds changements d'organisation sociale et sociétale et se tourner vraisemblablement vers plus de collectivisation des moyens de production et des richesses. Dans ce contexte, si la solidarité et la coopération ne l'emportent sur l'individualisme et la compétition, on peut s'attendre à de nombreux et sanglants conflits ! Le 28/10/2014 à 12:40 Alerter Répondre ja6047 l'Allemagne a je crois deux fois plus de robots que (normal nous sommes toujours en retard d'une guerre) et elle ne s'en porte pas plus mal. . . Méfiez vous comme de la peste de tous ces experts-économistes auto-proclamés ! Le 28/10/2014 à 12:16 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre alherv Compte-tenu de sa démographie, l'Allemagne pourrait trouver un bénéfice à la robotique. La situation de la France est d'une tout autre nature ! Comparaison n'est pas raison. . . Le 28/10/2014 à 12:32 Alerter Répondre boris gereburos Il ne reste plus qu 'à inventer les robots consommateurs et on n'aura plus besoin de nous ! Le 28/10/2014 à 12:04 Alerter Répondre perspectives Ayez confiaance, il y aura de nouveau emplois pour les humains, plus intéressant et plus créatifs. - Mais si ces humains sont normaux et peu créatifs, serviront-ils encore à quelque chose ? - Erreur système . . . Erreur système . . . Erreur système . . . Le 28/10/2014 à 11:46 Alerter Répondre Magnitude8 L'avènement de la robotique d'ici à 20-30 ans avec les conséquences décrites ne viendra pas. Il faudra toujours une assistance humaine pour seconder les machines en cas de défaillance ou, au pire, une collaboration entre l'homme et la machine, ce qui ne signifie pas une disparition totale des emplois humains au profit des robots. Ensuite, l'accueil de la robotique sera beaucoup plus important dans les sociétés à croissance démographique stable ou déclinante, ce qui ne sera pas le cas de certains pays occidentaux tels la France ou les US, le continent Africain, la péninsule Arabique ou les pays d'Asie du Sud-Est dans cette projection. Le 28/10/2014 à 11:38 Alerter Répondre baldag Karl Marx pensait que la machine remplacerait l'homme et que celui-ci de ce fait travaillerait moins tout en gagnant autant sinon plus. Cela ne s'est pas passer comme cela : aujourd'hui, on raisonne autrement. La machine ne fait pas grève, ne nécessite pas de CHST. Elle travaille vite et, si elle est bien réglée, propre et net. Dans les circonstances présentes, la plupart des patrons préfèrent investir dans des machines qui ne leurs causent pas de tracas hormis les pannes qui se réparent en silence, plutôt que d'embaucher des salariés qui leur envoient des SMS pour dire une demi-heure avant qu'ils ne viendront pas au boulot de la journée, par exemple. . . . Le 28/10/2014 à 11:34 Alerter Répondre Tagazok57 La robotisation est l'évolution logique de l'industrie pour les pays "riches". Je pense qu'aujourd'hui nous sommes dans une période transitoire, principalement à cause du Baby-boom mais quand ceux-ci partirons à la retraite, il y aura un manque dans certains secteurs. Nous ne formons plus d'ouvrier qualifié et le manque existe déjà. En fait, il suffit de voir le Japon pour voir ce qu'il pourrait s'appliquer bientôt chez nous. Une population diplômé mais sans ouvrier et donc une robotisation des usines. Pourtant ils ont moins de 4% de chômage, alors pourquoi chez nous cela serait différent? Le 28/10/2014 à 11:29 Alerter Répondre Fr001 Quel merveilleux article, bravo. La peur nous différentie aussi des "robots", les émotions conditionnent notre adaptation et le progrès sinon l'évolution. L'automatisation séculaire explique aussi notre survie. Pensons aux énormes sites de taille du silex, à la spécialisation d'équipe entière dès la fin du paléolithique. Il y a déjà des mines impressionantes creusées à quelque mètres sous terre. L'automatisation nait ainsi de la spécialisation. Le 28/10/2014 à 10:49 Alerter Répondre Michel167382 Mais nous y sommes déjà dans ce monde de l'informatique non maîtrisée! Chaque fois qu'une erreur apparaît, une impossibilité de faire ''autrement'', une règle idiote incontournable, on vous répond que ''c'est la faute à l'informatique''! Donc nous sommes pieds et poings liés par cette machine manipulée par des inconscients! Il ne faut pas se laisser ''bouffer'' au nom de la rentabilité, du plus vite, et réagir! Mais est-ce encore possible? Certes non, puisse qu'on nous promet bientôt, des robots qui se substitueront à nous! Que le monde va être triste quand nous aurons encore moins que maintenant, des interlocuteurs avec qui échanger! Pourvu qu'ils sachent lire nos RIB pour continuer à recevoir nos payes! ! ! Le 28/10/2014 à 10:33 Alerter Répondre Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir La boutique en ligne du Figaro Découvrir Testez vos connaissances ! 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Connu pour avoir remporté en 2011 un célèbre jeu télévisé américain (Jeopardy) contre des adversaires humains, il est désormais utilisé par plus de 2000 partenaires commerciaux et dispose de son propre siège qui ouvre ce mercredi à New York. «Watson travaille en contexte» Watson est le représentant d'une informatique cognitive: ce programme est capable d'apprendre de ses erreurs et de s'améliorer au fur et à mesure de ses utilisations. «Il ne s'agit pas d'un logiciel déterministe, qui proposerait des réponses toutes faites aux questions il ne répondra pas nécessairement 4, selon si on parle de mathématiques ou de poker. » Watson est capable de traiter un très grand nombre de données non structurées: son domaine va donc bien au-delà des tableurs ou des bilans financiers. En plus d'avoir gagné le jeu Jeopardy, Watson a déjà été utilisé pour aider au diagnostic et au traitement de maladies dans le cadre d'un partenariat avec WellPoint, une compagnie d'assurance américaine, ou pour la recommandation d'investissement financier auprès des clients de la banque singapourienne DBS Bank. Avec l'ouverture de son siège à New York, IBM espère élargir encore plus ces applications. Le bâtiment servira à héberger une partie des employés travaillant sur le logiciel, ainsi qu'à faciliter les échanges avec les entreprises souhaitant utiliser le programme d'intelligence artificielle. «Nous définissons les gains obtenus par nos partenaires avec Watson puis nous percevons un pourcentage de ce montant», explique Patrice Poiraud. IBM collabore déjà avec des entreprises françaises, même si son logiciel ne sera pas disponible dans notre langue avant une version gratuite mais limitée de Watson depuis le mois de septembre. «Pour chaque problème nécessitant le traitement de beaucoup de données, Watson peut aider», affirme Patrice Poiraud. Ce centre est également une preuve de la place de plus en plus importante que prend Watson au sein de la stratégie d'IBM. L'entreprise américaine a déjà investi plus d'1 milliard de dollars (792 millions d'euros) dans le développement du logiciel qui mobilise plus de 2000 employés dans le monde. Grâce à des opérations ultra-médiatisées comme celle de Jeopardy, IBM a réussi à attirer l'intérêt du grand public comme des entrepreneurs. Jusqu'ici prouesse technique, Watson veut désormais prouver son utilité dans le monde réel. La rédaction vous conseille Lucie Ronfaut Lucie Ronfaut Auteur - Sa biographie 166 abonnés Ses derniers articles trembler le monde de l'informatique ? Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 3 commentaires papi744 Que peut faire Watson sans Sherlock ? Le 08/10/2014 à 14:11 Alerter Répondre Stav DURAN Et pendant ce temps la que font les Europeens dans ce domaine strategique pour nos emplois futurs dit de l'Intelligence Artificielle ? . Rappelons que les Francais possedent presque autant de medailles Fields (le Nobel MATHEMATIQUE) que les USA. . Rappelons que les PROGRAMMEURS informatiques francais sont parmi les top 5 au monde. Nos SSII sont puissantes. Des francais sont par milliers employes dans la Silicon Valley. . Rappelons que notre CREATIVITE n'est plus a demontrer (Dassault Systemes, jeux videos, simulateurs, analyses geologiques, aides a la decision. . . ). Le 08/10/2014 à 10:42 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Stav DURAN Le fond de ma pensee c'est que l'EUROPE en general et la FRANCE en particulier DECROCHENT totalement, a une vitesse dramatique. N'y a-t-il personne pour en parler? L'Etatisation et assistanat excessifs ont detruit les ressorts de l'entrepreneuriat, surtout dans des domaines aussi rapides, "scalable" et globalise que le sont les technologies de l'information. Le 08/10/2014 à 11:13 Alerter Répondre Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher La boutique en ligne du Figaro Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Testez vos connaissances ! 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Mis au point par IBM, il s'agit d'une nouvelle application de l'intelligence artificielle Watson, célèbre pour avoir été la première à battre des êtres humains au jeu télévisé Jeopardy. Chef Watson dispose d'une large mémoire contenant des milliers d'ingrédients et les molécules qui leur confèrent leur saveur particulière. Les ingénieurs ont aussi chargé 9000 recettes existantes prêtées par la revue américaine Bon Apétit dans la mémoire de l'ordinateur. Watson a ainsi pu analyser les combinaisons d'ingrédients prisées par les êtres humains et repérer les assemblages de molécules qui semblaient fonctionner. Il a aussi intégré comment les différents ingrédients se préparaient et comment ils pouvaient se cuire. Soupe de brocolis à la mangue L'utilisateur n'a plus qu'à choisir les quelques ingrédients qu'il désire absolument avoir dans sa recette, ceux qu'il veut à tout prix éviter, le type de plat qu'il souhaite préparer (pizza, ragoût, gratin, sandwich, etc) et l'influence culinaire qu'il envisage de donner à son plat (italienne, japonaise, caribéenne, etc). Watson lui sort immédiatement une centaine de recettes originales, parfois très étonnantes. Comme cette soupe de brocolis aux épices douces et à la mangue fraîche que Le Figaro a pu goûter dans le laboratoire zurichois d'IBM. Un assemblage inattendu mais très réussi. On n'en dira pas autant du curry de pois chiches aux pommes de terre, peu fin et roboratif, ou des tacos aux crevettes et à la vanille, très écœurant «Il ne faut pas faire une confiance aveugle au Chef Watson», reconnaît Steve Abrams, responsable du programme Watson chez IBM. «Comme toutes les applications pratiques en informatique cognitive, il s'agit plus d'un outil d'aide à la création/décision. Cela n'a pas vocation à se substituer à l'être humain. » IBM a mis à disposition du grand public une application éponyme pour téléphone et tablette. Très conviviale, elle permet effectivement de dénicher des recettes originales sans être pour autant totalement farfelues. «Watson ne reste qu'un outil d'aide à la création/décision» Steve Abrams, responsable du programme chez IBM. «Pour l'instant, il s'agit d'un outil de communication pour montrer de façon simple le potentiel de notre logiciel», admet Steve Abrams. «Mais on planche d'ores et déjà sur des options qui pourraient rendre de grands service. Une option «sans gluten» par exemple pour les adeptes de ce régime, ou des versions pour certaines allergies alimentaires. » Dans le même ordre d'idée, des recettes calculant les quantités de sucres pour les diabétiques, ou de sel pour les hypertendus, pourraient aussi voir le jour. Ce ne serait d'ailleurs pas la première incursion de Watson dans le domaine médical. L'intelligence artificielle est testée depuis 2011, avec plusieurs équipes de cliniciens, comme assistant au diagnostic sur le cancer. Watson se charge d'avaler l'état de l'art sur les connaissances ainsi que toutes les nouvelles publications. Il peut alors aider les médecins à identifier le type de cancer dont leur patient est atteint et conseiller le traitement le plus approprié. Pour le moment, les premiers pas du Docteur Watson ont été discrets mais concluants. S'il continue à faire des progrès, ils pourrait bien se retrouver un jour à votre chevet. La rédaction vous conseille Les cours des valeurs sur Figaro Bourse IBM 162,49$ +0,49% Tristan Vey Tristan Vey ] Journaliste - Sa biographie 117 abonnés Ses derniers articles Tabby Tarentule Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 19 commentaires mousey Ici, je pense que c’est essentiel d’écouter des mots de Steve Adams, responsable du programme, quand il dit que « Watson ne reste qu’un outil d’aide à la création/décision ». Pendant que c’est vrai qu’il y a des chefs avec les recettes assez bizarres aussi comme disant Bip-Bip13, l’art de cuisiner est quelque chose qui doit être protégé. Watson ne peut pas goûter ses créations, ne peut pas vérifier le goût et faire les suggestions. Pour cette raison, Watson ne peut jamais donner plus qu’un base pour une recette pour être amélioré par un chef humain. De plus, le fait que Watson a été crée par une entreprise américaine est sans importance (john john 1). C’est les 9000 recettes dans l’ordinateur auxquels il fait référence à qui influencent les combinaisons concoctées par Watson. Alors, pendant que Watson est un avancement incroyable, il est limité par son état comme ordinateur et ne peut jamais remplacer le chef humain. Le 09/10/2014 à 04:03 Alerter Répondre Jean Voisin on pourrais utiliser le programme pour m'inventer des recettes avec ce que j'ai chez moi ? Le 30/09/2014 à 02:30 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre hellodelu je crois que cela existe deja : Cuisino Frigo par exemple. :-) non testé par contre. . . Le 30/09/2014 à 13:01 Alerter Répondre Jeux-aqueux. . . Tests-Servent Il ferait mieux d'analyser vite fait les probabilités de fonte du permafrost de la toundra du grand nord avec dégagement gravissime de méthane en masse, car avec son effet 21 fois plus de réchauffement climatique. . . , la "bouffe" finale sera cramée ! Le 29/09/2014 à 12:01 Alerter Répondre Dextrophobe Cela n'est pas "plus pire" que certaines prétendues recette concoctée par des soit-disant "chefs" et appréciées par des individus prêts à s'enthousiasmer devant tout et n'importe quoi. Le 28/09/2014 à 15:56 Alerter Répondre walkuren Voilà qui va sauver le monde. Le 28/09/2014 à 09:58 Alerter Répondre didier bernadet Cela fait des décennies que la presse, pour impressionner le public et faire des scoops dit que, raconte que, un ordinateur a "inventé" a "trouvé" grâce à "l'intelligence artificielle" etc. . . On pourrait parler de "raisonnement artificiel" et non pas d'intelligence mais ça fait moins "supérieur" pour les bobos de la science. Un ordinateur ne peut rien inventer, il ne peut que travailler autour des programmes écrits par l'homme et mettre sa vitesse à sa disposition. L'homme a besoin de se prendre pour un démiurge qui va créer un "système" plus intelligent que lui. Ce n'est qu'une façon de "digérer" sa condition humaine lorsqu'elle ne lui convient pas. L'intelligence ( à ne pas confondre avec l'intellectualisme) est la seule "donnée" qui puisse lui permettre de se libérer un peu de sa condition, car ce ne sera jamais un outil, même le plus perfectionné. Le 27/09/2014 à 17:19 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Alchimiste Très Présomptueux Cela fait des siècles qu'on entend "ceci ou cela ne fonctionnera jamais", la matière qui compose l'homme est "supérieur" ou différente de la matière qui compose le reste de l'univers. Nous ne sommes qu'une machine organique très complexe, remplie de script et de ligne de code. En connaissant les variables, le raisonnement d'un humain est aussi prévisible que celui d'une machine. Le 29/09/2014 à 09:50 Alerter Répondre FG000 C'est pour la nouvelle soupe des différents gouvernements Européano- Français? Le 27/09/2014 à 11:11 Alerter Répondre coincoin2k 500 G flops pour faire une sauce Le 27/09/2014 à 02:23 Alerter Répondre Lachilaouet Il faudrait l'embaucher au gouvernement pour créer de nouvelles recettes de taxes. . . Le 27/09/2014 à 00:22 Alerter Répondre Champilou Brocolis, mangue, poisson blanc, oignons rouges, nuoc mam, poivre, avec un riz, c'est bon, léger et coloré. Je fais souvent et même les plus "rébarbatifs" apprécient. Le 26/09/2014 à 23:08 Alerter Répondre Stav DURAN 1) Le phenome de ROBOTISATION est inevitable. Helas, la FRANCE est deja en retard: elle ne possede aucun grand constructeur de robots et sa base installee par habitant est 50% de celle des Allemands, Japonais, Coreens etc. . 2) Robotiser permet de sauver de l'emploi car sinon c'est 100% (ou presque) qui partira de FRANCE. . . L'industrie allemande l'a bien compris. . 3) Les robots font de l'aide a la decision dans les services; cela va concentrer la valeur ajoutee sur le top des commerciaux, des ingenieurs, des createurs, etc, . . . car cela va demultiplier l'efficacite de l'elite. . 4) Les pays qui investissent dans une education technique et pratique gagnent; les autres perdent. Le 26/09/2014 à 22:03 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre vvastel Attention tout de même : Un robot industriel (un gros automate avec un bras articulé étant très con) n'a pas grand-chose à voir avec la recherche en intelligente artificielle qui est généralement purement informatique et non physique (C'est ce dont il est question ici). Pour le reste également, votre commentaire est un peu hors-sujet. Le 28/09/2014 à 16:08 Alerter Répondre didier bernadet IL faudrait avant tout "revisiter" les concept de civilisation. . . mais sans doute est-ce trop demander à un ordinateur et à ses programmeurs. . . Le 27/09/2014 à 17:24 Alerter Répondre znarfznarf bientôt il n'y aura plus que les ordis et les robots qui auront assez d'argent pour manger les gâteaux qu'ils ont créer, mais ils ont pas de bouche, ils feront quoi de tous ces gâteaux ? ? ? Le 26/09/2014 à 19:51 Alerter Répondre Testez vos connaissances ! 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La maison d'édition française Short Édition est en train de développer une équation capable d'évaluer les propriétés littéraires des ouvrages qui lui sont soumis. Voilà une invention de nature à donner des sueurs froides aux critiques littéraires et éditeurs de tout crin. La maison d'édition Short Édition a annoncé au site Actualité entamer l'élaboration d'une équation capable de jauger en quelques secondes la qualité littéraire d'un ouvrage qui lui serait soumis. Selon Quentin Pleplé, le cofondateur de la maison d'édition interrogé par Actualité, sa société collabore en ce moment même avec des organismes spécialisés, comme le Liris (Laboratoire d'informatique en image et systèmes d'information) afin d'élaborer une formule mathématique complexe mêlant Data Mining («exploration de données») et Big Data (littéralement, «grosses données»). Le procédé derrière ces calculs savants s'explique facilement. L'intelligence artificielle de la machine se développera dans un premier temps à partir d'un panel de 25. 000 œuvres publiées par Short, des ouvrages déjà évalués par un minimum de cinq lecteurs humains au préalable. À partir des résultats des premiers tests, la maison d'édition «commencera à faire apprendre la machine: l'intelligence artificielle va traiter les données et établir des liens entre la qualité et les exigences». L'ordinateur devrait, par la suite, être capable d'évaluer un livre de lui-même sur la base de multiples critères. L'algorithme pourra scruter, en vrac, les fautes d'orthographe et de ponctuation, la récurrence de motifs sémantiques (répétitions), le champ lexical (vocabulaire utilisé, registre de langue) et la longueur des phrases et des paragraphes. Chose plus complexe, il pourra jauger le style de l'auteur, qualifié selon le nombre d'adverbes, d'adjectifs, de pronoms, de verbes, de noms utilisés et la lisibilité du texte, défini relativement à un échantillon allant de l'ouvrage de jeunesse au traité d'économie. Et cette découverte pourrait ne pas s'arrêter là. Le fondateur de Short Édition imagine déjà vendre sa petite merveille technologique à d'autres acteurs du monde du livre, des médias aux bibliothèques. «Elle pourra par exemple servir pour les bibliothèques, dans la classification d'ouvrages numérisés, mais également pour la presse. Dans l'édition, elle pourra apporter un premier éclairage sur les ouvrages reçus», assure ainsi Quentin Pleplé. Une aide plus qu'une menace pour les éditeurs Une telle nouveauté soulève immédiatement de nombreuses questions d'ordre moral. Remplacer l'homme par la machine ne va-t-il pas conduire inévitablement à une uniformisation du paysage littéraire? Quid de la spécificité d'un auteur - pensons à Louis-Ferdinand Céline par exemple, dont les qualités ne sont en aucun cas réductibles à la somme de tous ces critères stylistiques? Ces doutes, légitimes, la maison d'édition tient à les apaiser. Que les Cassandre qui verraient déjà dans cette invention la fin d'un monde se rassurent: «Il ne s'agit pas de remplacer notre comité éditorial par une machine mais plutôt que cette dernière serve de filtre-assistant, dans une détection, moins de la qualité littéraire que de l'absence de qualités. » En clair, la machine servira simplement à établir une présélection de nature à économiser un temps précieux aux éditeurs, qui pourront alors faire leur travail, irremplaçable, de manière plus efficace. Les mathématiques main dans la main avec la littérature, la technologie à l'aide de l'humain, et pas le contraire. La rédaction vous conseille Claire Rodineau Claire Rodineau Auteur - Sa biographie 23 abonnés Ses derniers articles voir avec ces gens-là» Sur le même sujet Aucun article Thématique : Quentin Pleplé Suivre Livres s'invente sont les plus beaux» son livre posthume décès «d'un découvreur de talents» Plus d'actualités Livres Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 23 commentaires LES EDITIONS CHUM Cet article a du être écrit un 1er avril. Je suis éditeur et il suffit de quelques pages pour savoir à quoi on a affaire et de quelques chapitres pour savoir si ça vaut le coup d'aller au bout. Il est bon qu'il y ait une totale subjectivité quant au choix. Le 03/09/2015 à 08:07 Alerter Répondre Quentin Pleplé Merci Claire pour l'article Je suis le responsable du projet Qualité Littéraire à Short Edition et suis à disposition pour répondre aux questions ou en discuter à quentin@short-edition. com Le 16/10/2014 à 17:45 Alerter Répondre letellierpatrick En premier, sur l'article du résistant tué. Comme Jean Moulin le fut. Parce qu'il était communiste. Comme le furent le père et l'oncle de Boris Vian. Boris Vian aussi, pour sa chanson le déserteur, ce qui est moins connu. Pour les mêmes raisons non admises des américains et des services secrets mondiaux qu'ils chapeautent. A ce sujet lire le Ciel en enfer, qui sera primé en septembre par Bernard Pivot. Voir sur le site monbestseller point com, le même auteur, dans l'onglet actualité Le Blatnoï qui est lui aussi primé et en voix de faire un gros succès de rentrée. Les interviews seront publiées en septembre dans le nouvel Obs. Le 08/08/2014 à 15:55 Alerter Répondre FG000 El poura scruté l'es fot d'ortograf et les re pétition les répétition, les raies pétition les fils de pu. . . Etc tout langage usuel à l'homme de la rue. . . Le 26/07/2014 à 11:35 Alerter Répondre Stan de Bordeaux Anna Gavalda, Marc Lévi et Guillaume Musso, ont des soucis à se faire. Le 26/07/2014 à 01:51 Alerter Répondre tsarkolit Un algorithme choisissant "au hasard" entre "bon livre" et "mauvais livre" sera aussi efficace. Le 25/07/2014 à 21:37 Alerter Répondre Eironos N'importe quoi. Le 25/07/2014 à 20:31 Alerter Répondre SERGE TRESGUERRES Sommité de lecture? Le 25/07/2014 à 20:04 Alerter Répondre SERGE TRESGUERRES Algotest pour tout livre mort. Le 25/07/2014 à 17:56 Alerter Répondre Alex Andre 1 Ernest Hemingway - Prix Nobel de Littérature - aurait échoué au test, lui qui si justement se jouait des répétitions et écrivait à grand renfort de verbes dit "pauvres". Une "aide" pour les éditeurs, peut-être, dépendamment de ce qu'ils recherchent. Un buzz et de la publicité gratuite pour cette "maison d'édition" inconnue: sûrement. Le 25/07/2014 à 16:14 Alerter Répondre Jean Didier Un livre est d'abord un produit commercial : sa "qualité" pour un éditeur (et pour l'auteur) est donc le nombre d'exemplaires qu'il pourra vendre. Cela dépend non seulement de son contenu et de son thème, mais aussi de la conjoncture politique, économique, sociale et culturelle, des investissements faits en marketing, et d'autres critères très divers sans aucun rapport avec la valeur intrinsèque du livre. Pour la valeur littéraire proprement dite, il faudrait pour ça qu'il existe des critères connus et stables, et ce n'est pas le cas. Non seulement cette machine ne sert à rien, mais elle risque d'éliminer des œuvres de grande valeur, sans qu'aucun humain n'ait seulement la possibilité de l'avoir entre les mains. On ne dit jamais assez que l'intelligence artificielle est très proche de la bêtise naturelle, et cette maison d'édition en fait une éclatante démonstration. Cela dit, cette annonce est surtout un coup de pub pour un éditeur que personne ou presque ne connait. Sans ça, le Figaro n'aurait jamais parlé de lui ! Le 25/07/2014 à 16:10 Alerter Répondre Lucie Marc Short Editions: CA 2012: 53 600€ effectif moyen: 2 personnes résultat net: -123 000 €. (source: société. com) A mon humble avis, ils n'ont ni le temps de lire des livres, ni les moyens de leurs ambitions. Un coup de com' avant une levée de fonds? Le 25/07/2014 à 16:07 Alerter Répondre quoi-que bientôt les écrivains écriront pour les ordinateurs. . . Le 25/07/2014 à 15:54 Alerter Répondre Taipan Un logiciel est parfaitement capable de détecter la richesse du vocabulaire mais pas la pertinence de son utilisation. Cela suffit pour un premier tri. La clarté de la pensée peut également se traduire pas des phrases courtes mais cela ne traduit pas la cohérence du plan. La fantaisie de l'ouvrage est bien sur indétectable par un logiciel. Le 25/07/2014 à 15:20 Alerter Répondre sam amaritain Ah ces scientifiques! Le 25/07/2014 à 15:12 Alerter Répondre bmatteucci@laposte. net Très drôle. . . c'est quoi la qualité littéraire d'un livre ? Peut-on utiliser les mêmes critères pour comparer Proust (phrases trop longues, adverbes multiples, trop de vocabulaire, idées qui s'entrecroisent au risque de perdre le lecteur. . . ) et Marguerite Duras, forcément (phrases trop courtes, vocabulaire à développer, idées simples. . . ). Est-on sûr que l'ordinateur doit remplacer l'humain pour tout ? ? ? (entre parenthèse, j'ai indiqué ce que l'ordinateur dira en "lisant" les chefs d'oeuvre de ces écrivains). On se revoir le 1er avril pour ressortir cet article. Le 25/07/2014 à 15:02 Alerter Répondre Jappy Une lacune. . . Et pas des moindres. On lit un livre avec des sentiments, du vécu, la connaissance de certaines situations, son âge, son sexe, son goût, ses préférences de lecture. Bref, toute chose qu'une machine si sophistiquer soit-elle, ne peut pas. Si c'était le cas, on connaîtrait les méandres du cerveau, l'intelligence artificielle n'est qu'un simulacre de situation, rien d'autre. Faisons confiance aux imperfections des auteurs fussent-ils des conteurs du réel ou de science-fiction qui nous entraînent dans leurs univers. Le 25/07/2014 à 15:02 Alerter Répondre génius et un autre pour la qualité de ses dirigeants? Le 25/07/2014 à 14:08 Alerter Répondre mathieubro Cela me parait bien une uniformisation du catalogue littéraire de la maison d'édition: en effet, l'IA va intervenir avant le comité de lecture, et non pas après (si j'ai bien compris). En procédant dans ce sens, inévitablement les ouvrages "pré-sectionnés" par l'IA pour le comité le seront tous sur les mêmes critères. . . La différence se fera donc entre maison d'édition, mais plus en interne. Et après tout, pourquoi pas, les producteurs de films sont bien souvent cantonnés à leur genre de prédilection, alors pourquoi pas la littérature? Le 25/07/2014 à 14:07 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre LES EDITIONS CHUM C'est assez bien vu mais une maison d'édition a besoin de diversité interne si elle ne veut pas rester sur un seul segment commercial Le 03/09/2015 à 08:08 Alerter Répondre Kaisa Sonninen Une maison d'édition qui veut faire juste parler d'elle. Si les critères d'un bon livre se résumaient à des variables mathématiques, cela fait longtemps que l'on ne vendrait plus que des best-sellers. . . Le 25/07/2014 à 13:47 Alerter Répondre L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire Testez vos connaissances ! 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Mais cette annonce spectaculaire ne convainc pas les spécialistes. Eugene Goostman n'est pas un être humain mais un programme informatique. Mis au point par un Russe, Vladimir Veselov, et un Ukrainien, Eugene Demchenko, ce logiciel est un «agent de conversation» («chatbot» en anglais). Il simule un adolescent ukrainien de 13 ans ne maîtrisant pas parfaitement l'anglais. La semaine dernière, lors d'un concours qui s'est déroulé à la Royal Society à Londres, ce programme aurait réussi un tour de force: convaincre 10 des 30 juges qu'ils discutaient avec un véritable garçon originaire d'Odessa. L'université de Reading, qui organisait cette manifestation, s'est donc fendue d'un communiqué sensationnel en déclarant qu'une machine avait pour la première fois réussi le «test de Turing». Le célèbre mathématicien anglais Alan Turing, pionnier de la science informatique décédé il y a 60 ans, avait en effet estimé que le jour où un ordinateur parviendrait à se faire passer pour un être humain, alors on pourrait considérer qu'il «pensait». Ce jeu d'imitation est ainsi devenu l'un des graals les plus célèbres et les plus controversés de l'informatique, faisant l'objet chaque année d'une grande compétition, le prix Loebner. Dans un texte de 1950 devenu célèbre, Turing professait que l'on parviendrait «dans 50 ans» à fabriquer des machines capables de tromper un être humain dans 30% des cas pendant au moins cinq minutes. Selon ces critères, Eugène Goostman a bel et bien réussi puisqu'il a dupé un tiers des juges pendant cinq minutes de conversation entièrement libre. Une annonce «excessive et malhonnête» «L'annonce est spectaculaire. . . mais excessive et malhonnête», s'emporte toutefois sur son blog Jean-Paul Delahaye, professeur d'informatique à l'université de Lille 1. Pour le chercheur, l'esprit du test de Turing n'est pas de remplir ces critère a minima mais bel et bien de rendre une machine indiscernable de l'homme. Pour que le test soit concluant, il aurait donc fallu réunir selon lui quatre conditions: «Le système devra berner ses interlocuteurs non pas dans 30% des cas, mais dans 50% des cas ; la durée de dialogue entre un juge et le système ne devra pas être limitée à cinq minutes, mais pourra se prolonger longuement (disons au moins une heure) ; le système informatique devra imiter non pas un enfant de 13 ans, mais un adulte (si possible pas un idiot, ignorant de tout, n'ayant aucune idée sur rien! ; le système devra s'exprimer dans un anglais correct (ou dans une autre langue). » Il est vrai que le fait de ne simuler qu'un adolescent parlant mal anglais pose problème. C'est un subterfuge assez grossier pour justifier des incompréhensions ou des lacunes de connaissance. On a comme l'impression d'assister à une course à la stupidité plutôt qu'à l'intelligence artificielle… Cela rappelle d'ailleurs que dans les années 90, il avait fallu introduire des fautes de frappes dans les conversations et ralentir les capacités de calcul «mental» des premiers agents de conversation pour tenter de masquer leur évidente «roboticité». Pas de véritable intelligence Globalement, cela n'a pas vraiment changé. «Il n'y a pas d'intelligence à proprement parler dans tous ces «chatbots»», selon Éric de la Clergerie, chercheur de l'équipe Analyse linguistique profonde à grande échelle (Inria/Université Paris Diderot). «Ils cherchent la plupart du temps à contourner les questions dérangeantes puis à prendre le contrôle de la conversation en posant eux-mêmes les questions. Ils ne cherchent pas vraiment à comprendre ce que vous dites mais simplement à vous en donner l'illusion. Nous n'avons pas les détails des conversations ni du protocole expérimental, mais d'après les transcriptions existantes de ses précédentes performances, notamment au prix Loebner en 2008, Eugene Goostman utilise les mêmes recettes. » «Les agents de conversation utilisent des stratégies de contournement» Éric de la Clergerie, chercheur à l'Inria. Si on lui demande le temps qu'il fait, le chatbot répondplutôt une banalité du type «Quelle importance, les météorologues se trompent tout le temps, tu n'es pas d'accord? » plutôt que quelque chose en rapport avec la météo réelle. Avec le temps, Eugene Goostman a pu se perfectionner et contourner avec plus de finesse les questions dérangeantes, mais «il reste probablement facile à piéger pour un spécialiste», estime Jean-Gabriel Ganascia, expert en intelligence artificielle au laboratoire d'informatique de Paris 6. En l'occurrence, on ne sait pas qui étaient les juges ni quelles étaient leurs compétences. La prochaine édition du prix Loebner, en novembre, devrait permettre d'en savoir un peu plus. Mais il y a fort à parier pour que les progrès réels de l'intelligence artificielle (IA) ne soient pas à chercher dans cette direction. Selon Éric de la Clergerie, il faut probablement plutôt regarder du côté des assistants vocaux que l'on trouve sur les smartphones et tablettes pour voir émerger de véritables IA. «Ces programmes cherchent vraiment à déchiffrer et à comprendre ce que vous dites pour y apporter une réponse. » C'est d'ailleurs l'émergence de ce type d'intelligence que met en scène Spike Jonze dans son film Her. Les systèmes d'exploitation parlants deviennent si proches de nous, si humains, que certains, comme le héros du film, en tombent amoureux. Pour le meilleur et pour le pire. La rédaction vous conseille artificielle Tristan Vey Tristan Vey ] Journaliste - Sa biographie 117 abonnés Ses derniers articles Tabby Tarentule Sur le même sujet année clé pour l'intelligence artificielle pour nos enfants ? » Thématique : Intelligence artificielle Suivre ans de climat archivés dans le cratère de Colonia Tabby nouveau record Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 17 commentaires Jean Didier Beaucoup sont amoureux d'un être imaginaire ou d'un animal : pourquoi s'étonner que l'on puisse aimer une machine ? Le 11/06/2014 à 11:25 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Nonpeutetre @ jean . . . J'aime les tartes au fraises, mais je n'ai jamais envisagé d'entamer une discussion avec l'une d'elles. Le 11/06/2014 à 16:15 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Klaus Müller. . . @ (NPE) pourquoi entamer une discussion avec une tartellette aux fraises , a quoi ça sert que Ducros il se décarcasse pour les ingrédients des bonnes tartelettes poivron, tomate ail oignon thym , ou voir plus haut une pièce montée avec des choux garnis de crème a la fraises (NPE) pas d'avarice pour le zeste de chantilly , tu sais comme moi que l'avarice est l'un des sept péchés capitaux . . . . . . . Le 11/06/2014 à 17:23 Alerter Répondre o Avatar Jezaig Essayez donc de faire passer ce test à une tarte à la fraise. . . Le 11/06/2014 à 17:19 Alerter Répondre figminou En gros, un chatbot utilise la langue de bois de tout "bon" politique. Le 11/06/2014 à 11:07 Alerter Répondre Nonpeutetre Pour se faire passer pour un ado sortant de l'Éducation Nationale française, même pas besoin d'un programme très élaboré. Une intelligence artificielle très sommaire suffira à simuler ce genre d'ados. Des réponses trop intelligentes feraient vite détecter la supercherie. Le 11/06/2014 à 00:55 Lire les 3 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Klaus Müller. . . les dix commandements de l'éthique informatique (NPE) 1) tu n’utiliseras pas un ordinateur pour faire du tort à autrui 2)tu ne perturberas pas le travail que les autres font avec l’ordinateur 3)tu n’iras pas fureter dans les fichiers informatiques d’autrui 4)tu ne te serviras pas de l’ordinateur pour commettre des vols 5)tu n’utiliseras pas l’ordinateur pour porter de faux témoignages 6)tu ne copieras ni n’utiliseras un logiciel propriétaire que tu n’aurais pas payé 7)tu n’utiliseras pas les ressources informatiques d’autrui sans son autorisation ou une compensation appropriée 8)tu ne t’approprieras pas la production intellectuelle d’autrui 9)tu penseras aux conséquences sociales du programme que tu écris ou du système que tu conçois 10)tu utiliseras toujours l’ordinateur de façon à assurer la considération et le respect de tes semblables. 10bis) tu n’utiliseras pas l'ordinateur comme informateur sur les pentes du seigneur en utilisateur prêcheur Le 11/06/2014 à 17:32 Alerter Répondre Klaus Müller. . . les voies du seigneur sont impénétrables . . . Le 11/06/2014 à 17:14 Alerter Répondre Alchimiste Très Présomptueux C'est donc pour cela que vos réponses ne sont pas intelligentes, la supercherie serait trop flagrante. Le 11/06/2014 à 09:24 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Tom-Tom18 Hello, "NonPeutêtre", vous avez gagné, le robot "alchimiste" vient de vous répondre. . . Le 11/06/2014 à 10:56 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Alchimiste Très Présomptueux Un GPS qui donne autre chose que la route à suivre. . . Un bug sûrement. Le 11/06/2014 à 12:52 Alerter Répondre Xaimas Si on teste avec une secrétaire de la CAF à la place, à mon avis le robot gagne. Le 10/06/2014 à 22:45 Alerter Répondre ewropano ewropano Et un robot simulant un fonctionnaire peu coopératif et mettant un point d'honneur à ne pas être pris pour une agence de renseignements? Le 10/06/2014 à 19:36 Alerter Répondre FG000 Tien NPE sévit aussi en informatique? Le 10/06/2014 à 19:07 Lire les 2 réponses à ce commentaire Alerter Répondre Kending Quand on ne peut pas nier les idées, on attaque l'homme, c'est une technique marxiste bien connue. Le 11/06/2014 à 10:56 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre o Avatar Jezaig Oui, bien sur, c'est une invention marxiste. . . Vous en avez d'autres des comme ça? Le 11/06/2014 à 17:21 Alerter Répondre Klaus Müller. . . plus rapide que Melchior (NPE) c'est pas la disette mais la galette , il a l'outils pour se mouvoir plus efficacement plus rapide que l'éclair c'est un miracle Le 10/06/2014 à 19:38 Alerter Répondre Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Testez vos connaissances ! 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AVOMO EVOUNA Les domaines d'application de Watson, le système d'intelligence artificielle développé par IBM, sont de plus en plus nombreux. Il avait fait sensation en 2011 lorsqu'il avait battu à plates coutures deux champions de Jeopardy (le «Question pour un champion» américain). Watson de son petit nom, le système d'intelligence artificielle développé par IBM avait alors prouvé qu'il était capable de rivaliser avec l'intelligence humaine. Mais à part susciter l'admiration des fous de la technologie, à quoi bon? Le bébé d'IBM a désormais prouvé qu'il pouvait se rendre utile. L'équipe de recherche de l'époque a travaillé comme une start-up et IBM vient de lancer une division entièrement dédiée aux applications d'intelligence artificielle, qui comptera 2 000 personnes à la fin de l'année. Depuis 18 mois, une expérience est menée avec le Memorial Sloan-Kettering Cancer Center de New York: Watson assiste les oncologues pour dresser des diagnostics et préconiser des traitements. «La machine ne remplace en aucun cas l'intelligence humaine, mais le nombre de combinaisons de molécules possibles dans un cas donné dépasse nos capacités intellectuelles: Watson arrivera à une conclusion en deux-trois heures là où l'homme aurait besoin de deux ou trois jours, un gain de temps précieux», explique Patrick Albert, directeur du Centre d'études avancées d'IBM France. Si la médecine est le domaine d'application le plus avancé de Watson, ce dernier a récemment suscité l'intérêt de 750 entreprises (assurance, éducation…). La banque de Singapour DBS va y recourir comme centre d'appels de luxe sur ses produits financiers, North Face comme conseiller à la préparation d'une expédition. Seul hic: Watson, qui ne parle qu'anglais, va bientôt se mettre à l'espagnol, mais le français n'est pas encore à son programme… La rédaction vous conseille artificielle artificielle Caroline de Malet Caroline de Malet ] Journaliste - Sa biographie 9 abonnés Ses derniers articles associations citoyen Sur le même sujet et l'intelligence artificielle ne sauvent pas IBM Thématique : IBM Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 4 commentaires Stav DURAN Il y a 50,000 francais dans la Silicon Valley, souvent a des postes importants de conception dans des groupes d'IT mondialement connus. . Nous avons en FRANCE les competences, mais ce qui manque ce sont les acheteurs car les grands groupes ne jouent pas le jeu avec les start ups. . Bien sur il y a les rigidites francaises (Code du Travail, taxes, complexes dossiers pour obtenir des aides. . . ) et il vaudrait mieux avoir moins d'interference de l'Etat, MAIS en realite le fond du probleme reside en un marche europeen trop fragmente, pas assez pro-Europeen, tres lent et precautioneux dans ses prises de decision. Le 28/03/2014 à 17:35 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre guidon15 la fragmentation européenne est le principal frein en confinant les éditeurs de logiciels à des marchés nationnaux. il y a quelques exceptions bien sur tels SAP, Dassault Systèmes qui ont une envergure internationale. Il manque en fait une stratégie de filière industrielle en France et en Europe. La robotique française par exemple ne produit pas grand chose car elle est hyper fragmentée alors que c'est un marché qui va se démocratiser dans les années à venir pour des usages qui iront bien au delà des usages industriels existants. Le 29/03/2014 à 13:24 Alerter Répondre Louis Sergent "le français n'est pas encore à son programme…" : D'où l'obligation, pour la France et l'Europe de construire leur super-ordinateur ! ! ! Le 28/03/2014 à 09:13 Lire la réponse à ce commentaire Alerter Répondre Artherk Il existe déjà, il sert aux calcul de prévision météo Le 28/03/2014 à 12:09 Alerter Répondre Suivez l'évolution de vos conditions météo En savoir + Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger La boutique en ligne du Figaro Découvrir Votre nouveau job parmi 10 000 offres d'emploi Rechercher Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Testez vos connaissances ! 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Le groupe Internet a confirmé dimanche avoir acheté l'entreprise DeepMind, une société londonienne qui travaille sur l'intelligence artificielle. L'acquisition a été menée par Larry Page, le cofondateur de Google, et aurait coûté 400 millions de dollars selon Re/code ou plus de 500 millions de dollars selon The Information. Google n'a pas souhaité préciser le prix. Facebook avait tenté de racheter DeepMind l'année dernière mais les négociations avaient échoué, selon The Information. DeepMind est une entreprise très discrète. Sa page internet n'en dit pas beaucoup sur ses activités. DeepMind se présente comme une entreprise de pointe dans le domaine de l'intelligence artificielle, avec des applications commerciales dans la simulation, le commerce en ligne et les jeux, selon Re/code. L'intelligence artificielle est par exemple utilisée pour les systèmes de recommandation des sites de e-commerce. «La start-up est en train de construire un système qui pense vraiment» Professeur Larry Wasserman de l'université Carnegie Mellon DeepMind a été fondée en 2011 par Demis Hassabis, joueur prodige d'échec et neuroscientifique, Shane Legg et Mustafa Suleyman. L'entreprise comprendrait entre 50 et 75 employés. Elle aurait déjà obtenu 50 millions de dollars de financement de la part de deux sociétés d'investissement, Founders Fund et Horizons Ventures, selon Re/Code. Après une rencontre avec un des trois fondateurs en 2012, le professeur Larry Wasserman de l'université Carnegie Mellon avait écrit vraiment. C'était le rêve originel de l'intelligence artificielle», rapporte Techcrunch. Google devra tout de même préciser ce que fait exactement DeepMind, souligne Techcrunch, mais le géant américain a déjà établi un comité d'éthique pour s'assurer que personne n'abuse de la technologie de DeepMind, selon The Information. Google poursuit ses investissements dans la robotique Google s'est déjà intéressé à la question de l'intelligence artificielle dans le passé. L'an dernier, l'entreprise s'était associée à la Nasa et à des universités pour lancer un projet de recherche nommé Quantum Artificial Intelligence Lab. Grâce à cela, l'entreprise a eu accès à de supers ordinateurs quantiques pour faire progresser l'intelligence artificielle. Google a également déjà recruté des experts en intelligence artificielle dont le professeur de l'université de Toronto, Geoffrey Hinton. Il a travaillé sur la capacité des ordinateurs à apprendre comme le fait le cerveau humain. Google, avec ses 56 milliards de dollars, peut investir partout. Dernièrement, le géant de l'internet a acheté Nest Labs, un fabricant américain d'alarmes et de thermostats intelligents pour la maison. En décembre, l'entreprise américaine avait racheté le fabricant de robots Boston Dynamics qui travaille étroitement avec l'armée américaine. La liste d'acquisitions robotiques s'allonge depuis octobre 2013. Google a racheté en tout sept entreprises de robotique. Ray Kurzweil, un célèbre ingénieur informatique chez Google, avait déclaré en 2013 qu'il voulait créer un moteur de recherche si avancé qu'il pourrait être considéré comme un «cyber-ami», selon Techcrunch. Les cours des valeurs sur Figaro Bourse ALPHABET A Guillaume Millochau Guillaume Millochau Auteur - Sa biographie 11 abonnés Ses derniers articles Sur le même sujet règles que les médias traditionnels «Fake news» : les géants du web devraient respecter les mêmes règles que les médias traditionnels financement des médias Thématique : GOOGLE Suivre locales CES 2018 : la folle course des régions pour présenter des start-up locales «Meltdown» et «Spectre» Le Figaro Premium Abonnez-vous pour 1€ seulement Annulable à tout moment Réagir à cet article 4 commentaires Gérard Klein Grotesque. "Grâce à cela, l'entreprise a eu accès à de supers ordinateurs quantiques pour faire progresser l'intelligence artificielle. " Sauf que de tels ordinateurs quantiques n'existent pas, ou sont tout au plus capables de multiplier 2 par 2. Vous lisez trop de science-fiction (ce qui est excellent) et pas assez de revues scientifiques (ce qui ne l'est pas moins). Le 28/01/2014 à 19:04 Alerter Répondre Gérard Menlussa Google achète des start-up comme d'autres lancent un plan de recrutement sans succès. En ce plaignant ensuite de ne pas trouver les profils rares alors qu'il y a des millions de chômeurs. . . . Il suffit pourtant d'y mettre le prix ! Le 28/01/2014 à 09:43 Alerter Répondre Stav DURAN Encore une fois, la preuve est apportee. L'EUROPE (ici le UK) est tout a fait capable d'innover, et ce au niveau le plus en pointe et dans une gamme tres large de domaines (softwares, AI, biologies, medecine, transport, energie, etc). . MAIS l'Europe est incapable de financer la croissance de ses start ups, car les investisseurs sont vieux et anti-risques et peu verses dans les technologies, PLUS les marches sont nationaux et fragmentes, et les acheteurs sont catastrophiquement lents dans leurs prises de decision et attendant toujours de voir si les americains s'y lancent d'abord ET n'achetent pas ou si peu aux PMEs et start ups, PLUS le tissu economique est mine par l'omnipresence des Etats (surtout dans les pays latins comme la FRANCE centralisatrice et etatiste a outrance). . Nous avons des IDEES, mais les EMPLOIS seront americains. . Et dire que vers 2000 l'Union Europeenne faisait tout un foin de son fameux "Agenda de Lisbonne" pour "devenir l'economie la plus digitalisee du monde", FLOP TOTAL. Le 28/01/2014 à 05:30 Alerter Répondre janmy0067 Il faut que la France achète un robot intelligent , ça peut servir en 2018 Le 27/01/2014 à 18:18 Alerter Répondre Le Figaro dès 22h sur votre ordinateur Lire Jusqu'à 80% de réduction sur les spectacles Réserver Le meilleur de la presse quotidienne et magazine S'inscrire 10 astuces pour apprendre n'importe quelle langue facilement Découvrir Le vin du mois en exclusivité - prix direct propriété Découvrir L'actu en temps réel avec Le Figaro Suivre Plus de 15 newsletters thématiques S'inscrire Toutes les applications mobiles du Figaro Télécharger L'intégrale du Figaro sur tous vos écrans S'abonner Plus de 7 000 recettes de cuisine à décrouvrir Rechercher Trouvez la meilleure assurance santé en 3 minutes Comparer La boutique en ligne du Figaro Découvrir Passez votre annonce dans le Carnet du Figaro Découvrir Suivez Le Figaro sur Facebook Découvrir Plus de 500 000 annonces immobilières Rechercher Testez vos connaissances ! 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Libé des historiens: L'histoire du jour L’intelligence artificielle, un futur omniprésent Par Pauline Guéna , doctorante contractuelle en histoire médiévale à Paris-Sorbonne et Maxime Fulconis , doctorant contractuel en histoire médiévale à Paris-Sorbonne — 4 octobre 2017 à 20:06 Au salon Microsoft Experiences, à Paris, mardi. Au salon Microsoft Experiences, à Paris, mardi. Photo Microsoft Au salon Microsoft Experiences, les IA «faibles», comme Siri, ont la cote. Elles envahissent nos quotidiens, loin de l’image de conscience anthropomorphe véhiculée par la culture populaire. A l’image de 2001 l’Odyssée de l’espace, Blade Runner ou Terminator, les œuvres de fictions sont nombreuses à se faire l’écho de la crainte et de la fascination que l’intelligence artificielle (IA) suscite. C’est qu’à l’échelle du temps long, la création par l’homme d’une œuvre capable de logique est l’une des grandes caractéristiques de l’époque. Pour prendre le pouls de ce mouvement qui s’emballe, nous nous sommes rendus au salon Microsoft Experiences, mardi et mercredi au Palais des congrès de Paris. Lors de cette grand-messe aux allures de keynote, le géant de l’informatique s’adresse aux professionnels. Sur deux jours, environ 15 000 cols blancs, en majorité des hommes, s’affairent au hasard des stands où tout est déployé pour les séduire et les impressionner. Un couloir entier est dédié aux IA faibles, c’est-à-dire spécialisées et non-conscientes qui envahissent notre quotidien. Nous en transportons presque tous une dans la poche : elles s’appellent Siri ou «OK Google», et se multiplient dans les foyers anglo-saxons et allemands sous la forme d’Alexa, l’assistant personnel d’Amazon. Mais au salon, sont avant tout présentées des IA au service des professionnels : elles peuvent chercher une information sur le Web, traduire un discours à l’oral et en temps réel, organiser un emploi du temps ou repérer des pics d’usagers dans des statistiques de transports en commun. L’usager commande ces IA en dialoguant oralement ou par écrit. Nombreux sont les stands proposant aux entreprises des solutions pour installer sur leur site un chatbot, qui permet de répondre aux questions les plus basiques des clients. Mais s’ils savent construire des phrases simples, ces robots ne comprennent pas le sens réel de leurs paroles. Tay, le chatbot lancé en 2016 par Microsoft que certains utilisateurs de Twitter étaient parvenus à faire tenir des propos racistes, laissa une image telle que l’entreprise préfère ironiser à son sujet devant un amphithéâtre de plus de 3 800 professionnels. 47 mots. Toutes ces IA améliorent leurs services en collectant toujours plus de données parmi lesquelles elles savent identifier des récurrences. Elles posent donc le problème de la collecte et de l’exploitation de nos données personnelles, ainsi que du droit à l’oubli. Pour protéger la vie privée des particuliers, tous les spécialistes que nous avons rencontrés s’accordent sur la nécessité de légiférer. Mais sur ces questions, l’échelle nationale n’est pas adaptée et seule une véritable politique européenne que ne fait qu’ébaucher le règlement européen de protection des données personnelles qui entrera en vigueur en 2018, pourrait se révéler efficace. Après avoir automatisé, ces cinquante dernières années, certaines tâches mécaniques, l’homme se dote aujourd’hui de la capacité de le faire pour des tâches liées à la gestion de l’information. Dans certains domaines, les IA sont devenues plus fiables et rapides que l’homme. La lecture des chèques ou des déclarations fiscales a été automatisée depuis plus d’une décennie. Dans le domaine de la santé, certains algorithmes sont plus fiables que les spécialistes pour repérer sur des radios certains cancers. Elles peuvent rendre de nombreux services, à la condition qu’on ait le réflexe ou l’envie de les utiliser. Elles pourraient, à l’image des boîtes de vitesse automatiques boudées pour des raisons culturelles par les Européens, ne jamais connaître de réel succès. Mais nous sommes encore loin de réaliser le vieux rêve romain de confier à une force servile le travail, le negotium pour que l’homme puisse se livrer pleinement à l’otium, au loisir de la réflexion. Au contraire, l’être humain va devoir assurer tout ce que la machine ne peut encore réaliser, à commencer par la manutention. A l’image de ces préparateurs de commandes Lidl récemment mis en lumière par l’émission Cash Investigation . Devenus les chevilles ouvrières de l’IA, avec qui ils sont en liaison par l’intermédiaire d’un casque, ils récupèrent à longueur de journée des colis sur ses ordres et ne peuvent interagir avec elle qu’à l’aide de 47 mots. Dans ces métiers, l’IA peut rendre le travail plus parcellaire, répétitif, hébétant. Dans le tertiaire, l’IA faible pourrait rapidement faire disparaître des métiers comme secrétaire ou traducteur. Mais totalement ? Pas si certain, car recourir à leurs services pourra demeurer un symbole de luxe. Ainsi, l’apparition de l’imprimerie en 1 453 n’a pas totalement fait disparaître le métier de copiste. Certes, l’immense majorité des livres furent dès lors produits sous presse, mais les ouvrages de prestiges continuèrent à être manuscrits pendant des siècles. Choix. Comme en témoignent chaque année les évolutions du salon, la technologie évolue à une vitesse jamais vue auparavant. Elle pourrait entraîner des changements socioéconomiques plus rapides encore, mais le mouvement est ralenti par l’inertie des structures sociales. La plupart des entreprises sont lentes à s’équiper et peinent à identifier comment elles peuvent utiliser productivement les IA. Pour les aider à franchir le pas, les sous-traitants spécialisés dans leur déploiement sur-mesure se multiplient. Elles contribuent au fait que le monde du travail évolue de plus en plus rapidement et d’une manière difficile à prévoir. Le rythme de ces évolutions est tel que l’apprentissage professionnel ne peut plus être seulement initial ; elles vont contraindre le travailleur à des adaptations et formations constantes au cours de sa carrière. Si le temps présent est marqué par l’irruption imminente des IA dans le quotidien, l’IA sensible et anthropomorphe est encore un lointain mirage. C’est au contraire la myriade des assistants personnels contenus dans de petits objets électroniques, nous aidant à nous organiser et réalisant des tâches d’analyse simples mais répétitives qui commence à changer nos vies et nos sociétés. Mais si l’IA peut et doit aider l’homme, notamment lorsqu’il prend des décisions, elle ne doit pas faire seule des choix pour lui. Une ligne rouge déjà franchie par l’algorithme d’admission post-bac, qui choisissait automatiquement l’orientation des bacheliers. Et que l’Etat a été contraint de réviser, sous la pression conjointe de l’opinion et de la Cnil. Pauline Guéna doctorante contractuelle en histoire médiévale à Paris-Sorbonne , Maxime Fulconis doctorant contractuel en histoire médiévale à Paris-Sorbonne partager tweeter Laurent Joffrin La lettre politique de Laurent Joffrin Recevez tous les jours le billet politique de Laurent Joffrin Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Libé des historiens: Making Of Quelques heures dans la vie des historiens partager tweeter Aucun commentaire RETRO 2017 2017 vu par le service photo de «Libé» Rétrospective personnelle et commentée des images produites ou parues dans libé qui ont marqué les éditeurs photo cette année. . Libé des historiens: Making Of Quelques heures dans la vie des historiens Du matin au soir, chercheurs et journalistes ont imbriqué leurs savoirs pour concevoir ce numéro spécial de «Libération». Les libertés publiques cédées aux algorithmes Accusés de laisser diffuser des appels à la haine ou, au contraire, d’arbitrairement censurer des contenus, les géants du Web sortent timidement de leur déni. Mais comment répondre à des injonctions contradictoires ? ] Libé des historiens: Chronique «Historiques» Des dates et de notre horizon Avez-vous remarqué le nombre de fois où on lit l’expression «à l’horizon 2050» ? Après «1984» ou «l’an 2000», le mitan du XXIe siècle est devenu la nouvelle borne suprême. Mais pourquoi sont-ils si gentils ? En promettant de réunir les gens et les entreprises, de leur donner une voix et un meilleur accès à l’éducation, Facebook et Google pensent changer le monde. Sans voir qu’ils y appliquent une grille idéologique. Interview «En Bulgarie, le taxi est comme un système d’assistance sociale alternatif» Stephan Komandarev retrace la quête d’authenticité à l’œuvre dans «Taxi Sofia». [1061356-la-commissaire-europeenne-en-charge-de-la-concurrence-marg Fiscalité La «madame anti-Gafa», Margrethe Vestager, en tournée parisienne La commissaire à la concurrence danoise qui mène à Bruxelles le combat pour la régulation fiscale des géants américains de l'Internet a rencontré le gouvernement français. Si elle a pointé les difficultés de la proposition française de taxer leur chiffre d'affaires, elle s'est félicité de voir ce dossier enfin avancer. [1059917-french-prime-minister-edouard-philippe-attends-a-news-conf Tribune L’efficacité n’est pas un programme politique Credo de LREM, ce raisonnement gestionnaire étend son emprise et vire à l’idéologie. Who run the world ? Mastectomie, «name and shame», Saoudiennes au volant : septembre dans la vie des femmes Chaque mois, «Libération» fait le point sur les histoires qui ont fait l’actualité des femmes, de leur santé, leurs libertés et leurs droits. Vingt-cinquième épisode : septembre 2017. Santé (Re)Touche pas à ma photo ! Pour lutter contre le culte de la minceur, depuis dimanche 1er octobre, les retouches de silhouette sur les photos publicitaires de mannequins doivent être signalées. Une mesure qui s'inscrit dans un combat de plus en plus suivi, notamment par les marques. Enquête Des juments saignées aux quatre veines pour l’élevage français En Argentine et en Uruguay, des juments sont engrossées, martyrisées et avortées afin de leur prélever une hormone utilisée notamment en France. «Libération» révèle en exclusivité une enquête menée par des ONG. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence, les nouvelles connexions «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Critique Intelligence, les nouvelles connexions Par Robert Maggiori — 6 septembre 2017 à 17:06 (mis à jour à 19:15) Le cerveau n’est pas une machine mais, à la machine, les avancées de la neurobiologie et de la cybernétique donnent bien un cerveau. Selon la philosophe Catherine Malabou, il n’existerait presque plus de frontières entre le naturel et l’artificiel. L’auteure utilise l’intelligence comme une «loupe» qui permet de voir ou prévoir ce qu’il en sera de nos sociétés et de nos politiques. L’auteure utilise l’intelligence comme une «loupe» qui permet de voir ou prévoir ce qu’il en sera de nos sociétés et de nos politiques. Photo Imaginima. Getty Images Le concept de plasticité sied bien à Catherine Malabou. Il s’entend en de multiples sens : la capacité de recevoir une forme (l’argile ou la terre glaise sont «plastiques»), celle d’en donner une (ainsi font les arts ou la chirurgie plastique), ou encore celle d’anéantir, par des charges de plastic, la forme reçue ou donnée. Aussi en a-t-on fait quasiment le «label» de la pensée de la philosophe. Parce que son itinéraire et son œuvre - depuis ses premières lectures sur Hegel, son excursion avec son maître Jacques Derrida dans la Contre-allée (1999), jusqu’à l’étude de la domination et de la servitude menée avec Judith Butler (Sois mon corps, 2010) et ses intérêts pour la neurobiologie du cerveau - sont eux-mêmes plastiques, au sens où ils ont pris des formes différentes, modulées, arborescentes, en conservant la même substance, selon une ontologie qui ne serait ni celle de l’Un, ni celle de l’Autre, ni celle de l’Identité ni celle de la Différence, mais celle d’une pure transformabilité où «chaque chose, à commencer par l’être lui-même, s’échange constamment avec soi». Dans ses précédents ouvrages, Catherine Malabou - qui, après Nanterre, enseigne aujourd’hui à Irvine, en Californie, et est professeure au Centre for Research in Modern European Philosophy de l’université Kingston, au Royaume-Uni - avait appliqué la notion de plasticité (nerveuse, neurone, synaptique) au cerveau, pour expliquer que celui-ci, certes «informé», devient «formateur» - un ouvrier actif, une œuvre, une histoire, une liberté gagnée sur le déterminisme biologique. Elle s’était aussi intéressée, dans les Nouveaux Blessés (1) et l’Ontologie de l’accident, à la «plasticité destructrice» qui brise soudainement les existences en deux, chez les personnes saisies par la «vieillesse instantanée», les malades d’Alzheimer, les cérébro-lésés, «les victimes de catastrophes naturelles ou politiques», les traumatisés de guerre et, aussi bien, les travailleurs mis au chômage vers la cinquantaine ou tous ceux qui subissent, avec la violence d’un accident de la route, une désillusion, un abandon, une perte. Philosophe rigoureuse, attentive aux avancées de la science, Malabou y explorait les entre-deux, les espaces intermédiaires «entre vie biologique et vie symbolique», le milieu où peut-être se fait l’«articulation de la biologie et de l’histoire, du fait et du sens, de la vie nue et de l’existence», et montrait, suivant les enseignements récents de la neurobiologie, la quasi-impossibilité de séparer la vie «choisie», que par la conscience on oriente, et la vie «donnée», qui se déroule aveugle dans les échanges cellulaires et neuroniques. Elle focalisait son attention sur la question philosophique du cerveau, à la fois «organe et architecture cognitive», qui «unit la vie à elle-même». Sans renoncer à cette question, mais «en élargissant le champ d’enquête», la philosophe soumet aujourd’hui à analyse un autre concept-frontière : celui d’intelligence. «Doublure menaçante» Comme la vie elle-même, l’intelligence aussi, dans l’histoire de la pensée, a été «déchirée» entre des approches qu’on disait incompatibles : celle qui la caractérise en termes scientifiques, qui en fait une «donnée innée, biologiquement déterminée», mesurable, et celle qui exalte sa «signification spirituelle de compréhension et de création», et qui l’identifie à l’intellect. Est-ce que l’intelligence est «réductible à un ensemble de dispositions cérébrales» ? Selon que l’on choisit l’une ou l’autre des deux approches, la réponse varie. Cependant, de nos jours, un troisième larron est apparu, si on peut dire : une définition «cybernétique», qui inclut les «avancées de l’Intelligence Artificielle», et en particulier le développement des «puces "synaptiques"», dont l’emblème serait par exemple le projet Blue Brain («cerveau bleu»), basé à Lausanne, qui a pour objectif «la création d’un cerveau synthétique, réplique de l’architecture et des principes fonctionnels du cerveau vivant», et la «simulation de la vie». D’où une nouvelle question : «Où situer, entre vie biologique et vie symbolique, la vie artificielle ? » Cette dernière est-elle «une intruse», une «doublure menaçante», ou bien un «nécessaire intermédiaire» qui permet de mieux comprendre les rapports et les intrications entre les deux premières, et saisir «une forme d’hybridation entre le vivant et la machine» ? Métamorphoses de l’intelligence commence par restituer les termes du débat entre la philosophie et la nouvelle psychologie expérimentale qu’au début du XX^e siècle (la première échelle métrique, de Biner-Simon, date de 1905) suscitent les tentatives de quantification de l’intelligence, qui, avec ses mesures et ses tests, est accusée de détruire la notion même d’intelligence, assimilée à la raison, à l’esprit, aux indéfinissables facultés de connaissance. Quantifier l’intelligence, disait-on, revient non seulement à réduire la vie psychique à des opérations, au traitement de données empiriques, au «don de naissance, à une passivité et à une certaine forme de mécanisme», mais aussi à donner, du point de vue politique, un fondement soi-disant objectif à l’inégalité parmi les hommes. C’est pourquoi Bergson, par exemple, préfère envisager la genèse de l’intelligence non à partir de données psychologiques, mais de l’évolution elle-même, au cours de laquelle elle a été «façonnée». psychologie génétique Cette querelle a perduré, la «résistance intraitable aux prétentions de la psychologie et de la biologie» - soutenue par une «profonde technophobie» - étant très forte du côté des philosophes, qui dans l’intelligence quantifiée voyaient une «menace de normalisation, de standardisation et d’instrumentalisation de la pensée et des conduites». Mais les tirs de barrage se sont révélés vains devant la nouvelle irruption de «l’"intelligence" à l’ère cognitive», bien qu’existe encore une «réaction paranoïaque à la réduction de l’intellect aux deux déterminations du neuronal et du cybernétique». Il faut donc suivre les «métamorphoses de l’intelligence», en tenant pour acquis qu’il n’existe aucun «partage assuré entre le biologique, le mécanique et le symbolique» ni de frontière protégée «entre intelligence et intellect, cerveau et intellect, machine et intellect, intelligence (naturelle) et intelligence (artificielle)». Catherine Malabou découvre «une autre manière d’aborder l’intelligence» en lisant Jean Piaget et John Dewey, les deux seuls - l’un psychologue, l’autre philosophe - «à avoir mis au jour ce qui manquait au départ à la psychologie comme à la philosophie, à savoir une détermination de l’intelligence pour elle-même, précise, rigoureuse, qui ne s’épuise dans aucun synonyme, ne la retourne pas contre son propre pouvoir pour tenter de la sauver et ne la limite pas non plus à un ensemble de capacités ou de facteurs quantifiables». Dans la psychologie génétique de Piaget (épigénétique plutôt), l’intelligence est «un point d’arrivée» : ni un don, donc, ni un ensemble de dispositions innées. Loin de représenter, ainsi que le voulait Bergson, une logique qui tourne le dos à la vie, elle constitue «l’entre-deux de la logique et de la vie», qui «permet la rencontre entre développement des catégories de pensée et croissance organique», et crée l’équilibre, le «point de stabilité mobile entre toutes les tendances intellectuelles, morales et affectives de l’individu». Dans la pensée de Dewey, l’intelligence est «méthode» : «Apprendre à ne pas immobiliser l’expérience passée, à adapter les jugements à la réalité en marche, à ne pas rester prisonnier des cadres logiques ou idéologiques obsolètes. » Cette épreuve méthodique n’est pas d’un sujet isolé, mais d’un «nous». «Ni purement biologique, ni purement symbolique», l’intelligence trouve son plein exercice «dans les actes de mise en commun, ici, maintenant, au niveau local d’abord pour s’agrandir ensuite à la société entière, comme le démontre le concept de "démocratie expérimentale"». simulation synaptique C’est donc forte de cet enseignement que Malabou présente «quelques-unes des transformations marquantes survenues en un peu plus d’un siècle au concept d’intelligence» - en utilisant aussi l’intelligence comme une «loupe» permettant de voir ou prévoir ce qu’il en sera de nos sociétés et nos politiques. Les noms des trois grandes métamorphoses qu’elle analyse peuvent ne pas être immédiatement parlants : 1) Destin génétique. 2) Epigenèse et simulation synaptique. 3) Pouvoir des automatismes. La première touche l’intelligence en tant que facteur mesurable («facteur g», QI) : Malabou suit le fil qui, des premiers travaux de Simon et Binet, ou de Francis Galton sur l’eugénisme, conduit au séquençage du génome humain, et à la quête d’un possible gène de l’intelligence. La seconde est plus complexe, et a été réalisée lors du «passage du paradigme génétique au paradigme épigénétique au début du XXI^e siècle», autrement dit lorsqu’il est apparu qu’il n’y avait pas de «déterminisme génétique aveugle» et que le développement cérébral était en grande partie épigénétique, autrement dit que «l’habitude, l’expérience, l’éducation» jouaient un «rôle déterminant dans la formation et le destin des connexions neurones». Ce paradigme «affecte aussi l’Intelligence Artificielle», si bien qu’il est à présent possible de soutenir l’hypothèse d’«une identité de structure entre intelligence naturelle et machines "synaptiques"». Il est désuet de dire que le cerveau est un ordinateur : depuis, entre autres, la fabrication de «puces douées de plasticité, c’est-à-dire capables de se transformer», c’est l’ordinateur, dit Malabou - en reconnaissant avec une grande honnêteté qu’elle s’était «trompée» dans ses ouvrages précédents - qui est «une machine devenue cerveau, aussi évolutive et adaptative qu’une architecture neuronale». La troisième métamorphose est encore à venir : elle «correspond à l’âge de l’intelligence devenue définitivement automatique», et à la «levée des frontières entre nature et artifice», impliquant une nouvelle définition de ce qu’est la cérébralité. Devant toutes ces transformations, il ne faut évidemment ni rire ni déplorer, comme disait Spinoza, mais comprendre - et, après, organiser une «résistance» face au nouvel accord de la nature et de l’artifice, de la spontanéité et de l’automatisme, ou, au contraire, voir quelles nouvelles ressources elle peut susciter, et à quelle «exploration passionnée» des configurations de sens peut donner lieu l’«alliance inédite de la biologie, de la philosophie et de la cybernétique». Malgré tout, nul ne sait encore dire ce que signifie «être intelligent» - comme si l’intelligence, que les Grecs nommaient mètis («ruse»), échappait toujours à toute «domestication ontologique». (1) Réécrit, les Nouveaux Blessés - De Freud à la neurologie, penser les traumatismes contemporains, paraît en poche, dans la collection «Quadrige», PUF, 348 pp. , 17 €. Robert Maggiori Catherine Malabou Métamorphoses de l’intelligence. Que faire de leur cerveau bleu? PUF, 182 pp. , 15 €. partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Rebelote Intelligence artificielle : Villani chargé d'un nouveau rapport, six mois après le premier Par Christophe Alix — 3 septembre 2017 à 13:13 Le député LREM Cédric Villani, lauréat de la Médaille Fields, la plus prestigieuse récompense en mathématiques, le 27 juion 2017 à Paris Le député LREM Cédric Villani, lauréat de la Médaille Fields, la plus prestigieuse récompense en mathématiques, le 27 juion 2017 à Paris Photo CHRISTOPHE ARCHAMBAULT. AFP Le mathématicien et député LREM, en vertu de sa méthode «hétérodoxe et complète», doit proposer une stratégie et ouvrir un nouveau débat sur l'IA. six mois après le premier Six mois après la présentation du plan «France IA» en mars dernier sur l’idée de l’ex-secrétaire d’Etat au numérique Axelle Lemaire, c’est au tour de son successeur Mounir Mahjoubi de revenir sur l’ouvrage et de marquer sa présence sur cette thématique très en vogue. Ce dernier annonce au JDD qu’il a été chargé par le Premier ministre Edouard Philippe de mener une nouvelle mission d’information sur le sujet – mission confiée au mathématicien et député LREM de l'Essonne Cédric Villani. «J’avais besoin de trouver un partenaire qui pense différemment qu’au gouvernement, explique le secrétaire d’Etat. Cédric Villani a une méthode de travail, du fait de son métier de mathématicien, assez hétérodoxe et complète», explique-t-il. Présent lors de la remise à l’ex-président de la République François Hollande du précédent rapport sur l’IA, le médaillé Fields à la lavallière avait insisté sur la nécessité, dans ce domaine, de rapprocher «le monde de la recherche et celui de l’industrie. La France a longtemps souffert d’un trop grand cloisonnement entre ces deux univers et est en train de lutter activement à combler le fossé entre ces deux univers», avait expliqué celui qui venait alors d’être recruté par le cabinet de conseil Boston Consulting Group (BCG) en tant que conseiller scientifique de BCG Gamma, l’entité de l’entreprise dédiée au Big Data. Santé, voiture autonome, éducation… Cédric Villani aura trois mois pour rendre ses recommandations. Il pourra s’appuyer sur l’encore très frais rapport «France IA» rédigé à partir des réflexions de plus de 500 contributeurs. Cette mission n’a pas pour objectif de déboucher sur un énième projet de loi ni même un paquet de mesures précises. L’idée, précise Mounir Mahjoubi, est «de proposer une stratégie pour les prochaines années, définir si un débat national doit être mené et sur quels sujets. Si on prive les Français d’une réflexion sur le sujet, il y aura un déni de démocratie. » Le plan «France IA» rédigé à partir des contributions d’une dizaine de groupes de travail aborde des thématiques aussi diverses que la voiture autonome, la santé, l’éducation, l’énergie, la relation-client ou encore l’acceptabilité sociale et la confiance de ses utilisateurs dans ces nouvelles technologies. Lors de sa présentation, François Hollande avait annoncé le déblocage d’une enveloppe d’1,5 milliard d’euros d’argent public pour les dix prochaines années dans le cadre du programme d’investissements d’avenir. Une démarche notamment inspirée des plans stratégiques IA lancés ces derniers mois aux Etats-Unis, en Chine ou en Corée du Sud. Si les idées sont donc déjà là, il manquait une caisse de résonance médiatique pour incarner le sujet. Avec Cédric Villani, elle est assurée. Christophe Alix partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article éducation Emplois aidés supprimés, proviseurs pas à la hauteur… une rentrée marquée par les grèves partager tweeter Aucun commentaire frontières, suivent via la radio de l’Aquarius l’opération de secours à une embarcation de migrants par les gardes cotes italiens, le 6 janvier 2018 au large de la Libye. A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel envisagées pour expliquer la baisse de luminosité de l'étoile de Tabby. 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière transgenre qui combat les préjugés «Je suis Charlie» : «Ce slogan a vite cessé de me convaincre» En opération séduction à Paris, Erdogan chasse son naturel, il revient au galop «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel L’arrêt des soins d’une ado validé par le Conseil d’Etat contre la famille Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. ] éducation Emplois aidés supprimés, proviseurs pas à la hauteur… une rentrée marquée par les grèves Depuis lundi, certains établissements scolaires n'ont pas rouvert leurs portes, les équipes protestant contre certaines mesures du gouvernement ou des problèmes plus locaux. Chronique «Economiques» L’Europe, premier paradis fiscal L’ONG Oxfam a publié en mars un rapport annuel sur l’activité juteuse des banques européennes dans les paradis fiscaux. Sans conséquences six mois après. ] Education Pour l'école, Blanquer ne veut pas «d'une fausse uniformité qui ne mène pas à l'égalité» Première rentrée pour le ministre de l'Education nationale ce mardi. Au menu, notamment : CP dédoublés, formation continue des enseignants, apport de la «recherche internationale» à la pédagogie et autonomie des établissements. Les six vitesses qui font carburer la bicyclette Dans la course aux bons chiffres économiques ou environnementaux, le vélo gagne haut la main face à la voiture. Décryptage. 195] Législatives : à quoi ressemble la nouvelle Assemblée nationale ? C’est une grande victoire pour le président de la République : son mouvement politique, La République en marche, a obtenu dimanche soir 308 députés sur 577 à. . . Tribune A droite, quelle stratégie face au macronisme? Alors que chaque chapelle vient d’organiser son université d’été, les leaders de la droite doivent choisir une stratégie pour concurrencer le discours libéral de La République en marche. Trois options s’offrent à eux : l’attaque «thatchérienne», l’attentisme ou la ligne conservatrice et sociale. ] Assemblée nationale Députés LREM : les bonnes résolutions de la rentrée Critiquée pour son amateurisme en session d’été, la majorité était réunie mercredi à l’Assemblée nationale. Objectif : professionnaliser les élus et tester une nouvelle organisation. [1053387-file-photo-the-logo-of-french-gas-and-power-group-engie. jp MERCI DE L'AVOIR POSEE Cessions d'actifs : pourquoi l'Etat veut-il vendre ses bijoux de famille ? Le gouvernement a enclenché, mardi soir, un cycle de «cession d'actifs» en se séparant de 4,5% d'Engie. Mais l'exécutif refuse de parler de «privatisations». Hydrocarbures Sortie des énergies fossiles : un projet de loi surtout symbolique Le projet de loi visant à cesser la production de pétrole et de gaz en France à l'horizon 2040 ne concerne qu'1% de la consommation nationale d'hydrocarbures. Des associations et collectifs citoyens pointent des failles. ] récap Tempête Harvey, judo, affaire Altrad-Laporte. . . : le point sur l'actu Vous avez totalement décroché aujourd'hui ? On fait le point sur l'actualité. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Edito Robots tueurs: Urgence Par Alexandra Schwartzbrod — 24 août 2017 à 20:36 Un faux «robot tueur», à Londres, le 23 avril 2013. Un faux «robot tueur», à Londres, le 23 avril 2013. Photo Carl Court. AFP Édito La volonté d’épargner les hommes va-t-elle nous conduire à donner le pouvoir aux machines ? La question, aujourd’hui, ne relève plus de la science-fiction. Conscients de la nécessité de préserver au maximum la vie des combattants et forts des progrès phénoménaux de l’intelligence artificielle, les grandes puissances militaires sont en train de nous préparer un avenir dans lequel une machine pourra, seule, prendre l’initiative de tuer. Quand on sait les ravages - collatéraux notamment - que font déjà les drones actionnés à distance par des humains, on imagine sans mal les dégâts provoqués par ces robots tueurs autonomes. Et surtout le monde que ce «progrès» nous promet, avec toutes les questions d’éthique que cela pose. Cet avenir est considéré comme assez proche et inquiétant pour que des patrons d’entreprises spécialisées dans l’intelligence artificielle et la robotique - ils savent donc de quoi ils parlent - tirent la sonnette d’alarme, dans une lettre ouverte envoyée en début de semaine à l’ONU. Le plus flippant, c’est qu’ils avaient déjà alerté la communauté internationale sur le même sujet en 2015 et que cela n’avait été suivi d’aucun effet. Or, vu la remilitarisation en cours des grandes et des petites puissances et le nombre de fous furieux qui accèdent au pouvoir, il y a urgence à se saisir du dossier. Que des robots tueurs amis et ennemis s’entre-tuent sous les regards attendris des plus hauts gradés de la planète, pourquoi pas ? Cela fait juste un peu cher le jeu vidéo grandeur nature. Mais que se passera-t-il le jour où ces chères machines tomberont entre les mains de terroristes ou de dictateurs à la Kim Jong-un ? Que se passera-t-il le jour où elles se feront hacker ? Que se passera-t-il enfin le jour où le robot tueur désobéira à l’homme ? La guerre est clairement un sujet trop grave pour être confié à des machines. Alexandra Schwartzbrod partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article [1049471-hagel-is-briefed-on-the-defense-advanced-research-projects-age Cyberattaque Le spectre du robot incontrôlable partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Éditos» Quand on n’a que Neymar L’Europe va-t-elle vendre son âme aux bruns autrichiens ? Loi travail: on a perdu les syndicats Pourquoi le préservatif féminin capote [1049471-hagel-is-briefed-on-the-defense-advanced-research-projects Cyberattaque Le spectre du robot incontrôlable Outre les problèmes philosophiques que posent les robots, la perspective d’un piratage effraie. [1049474-afghan-residents-look-at-a-robot-during-a-road-clearance-p Robots tueurs L’armée américaine à l’avant-garde Convaincu que la guerre du futur se gagnera avec les armes autonomes, Washington met le paquet. Derrière, Pékin et Moscou tentent de suivre. [1049476-a-model-of-an-insect-size-us-air-force-drone-is-held-by-a- Robots tueurs Encadrement nécessaire ou prématuré ? Un groupe d’experts gouvernementaux discute d’un cadre pour l’utilisation des armes autonomes, avant même que celles-ci ne soient en service. Des travaux qui ont pris du retard mais sont pourtant indispensables, selon certains spécialistes. Interview Orhan Pamuk : «Je suis Mevlut quand il marche seul au milieu de la nuit» Rencontre avec l'écrivain turc. Blind Date (7/7) Catherine Deneuve : «C’est si vivant et ancré dans le réel, un jardin ! » Intriguée par les méthodes de Perrine et Charles Hervé-Gruyer, pionniers de la permaculture, l’actrice à la main verte est partie à leur rencontre. Echange prolifique dans une forêt-jardin normande, entre cochons et tétragone cornue. Disparition Brian Aldiss, fin de l'escale L'écrivain et essayiste britannique, légende de la science-fiction, est mort le 19 août à 92 ans. [618988-apple-computer-shown-as-google-introduces-buzz-in-mountain- Tribune Discours haineux, liberté d'expression : la Silicon Valley sort de sa neutralité Sur les réseaux sociaux, faut-il réguler les propos incitant à la haine ou préserver la liberté d’expression ? La résolution de ce débat nécessite l’implication des géants du numérique. Les frères d’arbres de Marie Darrieussecq Monologue venu de la forêt où humains et clones ont fui un nouveau Big Brother. Reportage En Israël, la révolte contre «la corruption devenue norme» Depuis bientôt un an, chaque samedi soir, des milliers d’Israéliens manifestent pour accélérer les poursuites dans les nombreuses affaires concernant Nétanyahou et son entourage. Chronique «La cité des livres» Psychanalyse contre populisme par Laurent Joffrin Dans son dernier essai, la philosophe et psychanalyste Hélène L’Heuillet examine la «pulsion de mort» présente dans la radicalité islamiste comme dans la posture populiste. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Robots tueurs : soudés pour dessouder «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Machine Robots tueurs : soudés pour dessouder Par Erwan Cario — 24 août 2017 à 20:36 Un système d'autodéfense laser autonome. Un système d'autodéfense laser autonome. Photo DR Après la publication d’une lettre ouverte d’experts de l’intelligence artificielle appelant l’ONU à agir pour encadrer le développement des robots armés, la question se fait de plus en plus pressante. Les robots tueurs, on les connaît bien. Ils ont une sale tête toute métallique, ils tirent sur les gentils et quoi qu’on fasse, ils reviendront. Ils peuplent notre imaginaire, et c’est peut-être parce qu’on ne conçoit pas qu’ils puissent un jour en sortir que la première lettre ouverte sur le sujet, en 2015, n’a pas suffi. Et ce, malgré l’aura intellectuelle et médiatique de signataires comme Stephen Hawking, Elon Musk, Noam Chomsky ou Steve Wozniak. Le week-end dernier, les acteurs du secteur de l’intelligence artificielle (IA) ont donc une nouvelle fois tiré le signal d’alarme. Et appelé à l’indispensable réglementation de ces machines officiellement dénommées «armes létales autonomes». Dans une lettre ouverte, cette fois spécifiquement adressée aux Nations unies, plus d’une centaine d’industriels et de chercheurs regrettent à ce sujet le retard pris par le groupement d’experts gouvernementaux qui devaient se réunir lundi sur le sujet mais dont la première réunion a été reportée à novembre. Les robots tueurs dont on parle n’ont bien sûr rien à voir avec le Terminator. Il s’agit plus simplement de machines armées capables de se déplacer et de prendre seules, en fonction d’un algorithme interne, la décision d’éliminer ou non une cible qui se présente à elle. Et pour les signataires du texte porté par le Future of Life Institute, il y a urgence à encadrer leur développement : «Une fois développées, ces armes permettront aux conflits armés d’avoir lieu à une échelle plus grande que jamais, et dans un temps trop rapide pour que les humains puissent l’appréhender. Elles peuvent devenir des armes de terreur, des armes que les dictateurs et les terroristes pourront utiliser contre des populations innocentes, et il sera possible de les pirater pour qu’elles se comportent de manière indésirable. Nous n’avons pas beaucoup de temps pour agir. Une fois cette boîte de Pandore ouverte, elle sera difficile à refermer. » Après la poudre et le nucléaire, ces armes pourraient «amorcer la troisième révolution de la guerre». «Échelle sans précédent» Charles Ollion, responsable scientifique et cofondateur de Heuritech, start-up parisienne qui applique la reconnaissance d’images au secteur de la mode, fait partie des signataires. Il s’alarme avant tout de cette délégation à la machine du pouvoir de tuer : «Il n’y a pas un danger propre à l’intelligence artificielle et je ne pense pas qu’on risque de voir débarquer des robots hors de contrôle dotés d’une volonté propre. Mais avec des armes autonomes, la décision de tuer pourrait devenir un acte presque banal. C’est scandaleux et ça peut arriver vite, et à une échelle sans précédent. » Pour Raphaël Cherrier, lui aussi signataire, l’urgence vient surtout de la différence d’échelle de temps entre le progrès technologique et la décision politique. «Entre le moment où le premier robot va arriver, et celui où la techno proliférera, ça ira extrêmement vite, explique le fondateur et PDG de Qucit, entreprise bordelaise d’intelligence artificielle appliquée à l’urbanisme. Et il faudra que la prise conscience politique au niveau internationale ait déjà eu lieu. » D’autant que, selon lui, il sera impossible d’endiguer la prolifération de ces robots : «On parle d’armes qui seront composées d’une partie logicielle, qu’on peut copier instantanément, et d’une partie matérielle qui ne sera pas très compliquée à produire. » Le compte à rebours à donc commencé, mais impossible de savoir combien de temps il reste aux Nations unies avant d’être dépassées par les événements. «Il y a un grand nombre d’obstacles technologiques et scientifiques à dépasser pour y arriver, analyse Raoul de Charette, chercheur en vision par ordinateur à l’Inria Paris. On en prend le chemin, mais ce n’est pas pour un futur extrêmement proche. » Et le scientifique de préciser : «Je vois surtout deux problèmes majeurs. D’une part la perception dans un environnement de guerre, détruit, avec une géométrie chaotique. On n’a pas encore la capacité de reconstruire et d’analyser tout ça. D’autre part, il va falloir gérer la fenêtre temporelle assez grande de ces opérations. C’est-à-dire que l’IA devra concevoir un vrai plan dans le temps, comme le fait d’entrer dans un bâtiment, d’explorer quelques pièces et de ressortir. C’est très complexe à échafauder pour une machine. » Jérôme Monceau a cofondé en 2005 Aldebaran Robotics (devenue Softbank Robotics après son rachat), société pionnière dans la robotique humanoïde. Il a ensuite créé Spoon. ai, start-up spécialisée dans les interactions humains-robots. Il a signé la lettre car il se passionne depuis longtemps pour l’aspect éthique du développement des robots et qu’il s’agit pour lui d’une dérive inacceptable : «Comment peut-on imaginer qu’une machine puisse ôter la vie sans intervention humaine ! ? La mise en place de cette technologie rendrait la guerre complètement irresponsable, dans le sens où on ne pourrait plus remonter la chaîne de responsabilité de la décision de tirer sur une personne. Sans même parler de toutes les situations de dysfonctionnement et de détournement qui ne manqueront pas de se produire. » On imagine assez bien la situation où une flotte de drones autonomes débarque sans qu’on puisse déterminer son origine. Qui poursuivre ? Qui condamner ? Angoisse bien connue Le sujet des robots tueurs n’est pas le seul sujet éthique qui agite le secteur de l’intelligence artificielle. Réunis début 2017 au sud de San Francisco, plusieurs dizaines de chercheurs renommés se sont réunis autour du thème de l’IA «bénéfique». Ils ont élaboré une charte appelée les «principes IA d’Asilomar» de vingt-trois points concernant les évolutions de la recherche. Aux côtés de grands axes, comme le bien commun, le respect des droits de l’homme et de la vie privée, le 18^e point établit : «Une course à l’armement des armes létales autonomes doit être évitée. » Mais derrière ces appels à répétition et toute cette énergie déployée par de brillants cerveaux, on ne peut s’empêcher de lire une angoisse bien connue : celle du scientifique mû par un idéal de progrès qui redoute de voir sa créature lui échapper. Ce ne sera pas la première fois. «La lettre ouverte fait état d’une boîte de Pandore impossible à fermer, observe Raoul de Charette. Mais cette boîte est déjà ouverte. De nombreuses entreprises travaillent déjà sur ce sujet. Et la recherche sur les robots autonomes militaires est intimement liée à tous les autres aspects de l’autonomie en IA. En produisant les véhicules Tesla, Elon Musk aide l’armée à progresser sur ses propres armes. » Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article 00] Edito Robots tueurs: Urgence partager tweeter Aucun commentaire pas le temps de lire ? Recevez un débrief de la journée et un briefing tous les matins. Edito Robots tueurs: Urgence La volonté d’épargner les hommes va-t-elle nous conduire à donner le pouvoir aux machines ? La question, aujourd’hui, ne relève plus de la science-fiction. . . . [1049471-hagel-is-briefed-on-the-defense-advanced-research-projects Cyberattaque Le spectre du robot incontrôlable Outre les problèmes philosophiques que posent les robots, la perspective d’un piratage effraie. [1049476-a-model-of-an-insect-size-us-air-force-drone-is-held-by-a- Robots tueurs Encadrement nécessaire ou prématuré ? Un groupe d’experts gouvernementaux discute d’un cadre pour l’utilisation des armes autonomes, avant même que celles-ci ne soient en service. Des travaux qui ont pris du retard mais sont pourtant indispensables, selon certains spécialistes. [1049474-afghan-residents-look-at-a-robot-during-a-road-clearance-p Robots tueurs L’armée américaine à l’avant-garde Convaincu que la guerre du futur se gagnera avec les armes autonomes, Washington met le paquet. Derrière, Pékin et Moscou tentent de suivre. Blind Date (7/7) Catherine Deneuve : «C’est si vivant et ancré dans le réel, un jardin ! » Intriguée par les méthodes de Perrine et Charles Hervé-Gruyer, pionniers de la permaculture, l’actrice à la main verte est partie à leur rencontre. Echange prolifique dans une forêt-jardin normande, entre cochons et tétragone cornue. Interview Orhan Pamuk : «Je suis Mevlut quand il marche seul au milieu de la nuit» Rencontre avec l'écrivain turc. Disparition Brian Aldiss, fin de l'escale L'écrivain et essayiste britannique, légende de la science-fiction, est mort le 19 août à 92 ans. Les frères d’arbres de Marie Darrieussecq Monologue venu de la forêt où humains et clones ont fui un nouveau Big Brother. Tribune La République en marche arrière La «révolution» de LREM semble mal partie. On assiste plus à une conduite vieillotte des affaires publiques qu’à une rénovation de la démocratie. [618988-apple-computer-shown-as-google-introduces-buzz-in-mountain- Tribune Discours haineux, liberté d'expression : la Silicon Valley sort de sa neutralité Sur les réseaux sociaux, faut-il réguler les propos incitant à la haine ou préserver la liberté d’expression ? La résolution de ce débat nécessite l’implication des géants du numérique. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : on se calme ! «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Skynet Intelligence artificielle : on se calme ! Par Erwan Cario — 1 août 2017 à 18:34 L’auteure utilise l’intelligence comme une «loupe» qui permet de voir ou prévoir ce qu’il en sera de nos sociétés et de nos politiques. L’auteure utilise l’intelligence comme une «loupe» qui permet de voir ou prévoir ce qu’il en sera de nos sociétés et de nos politiques. Photo Imaginima. Getty Image A la suite de la publication par Facebook d'un papier sur une de leur recherche en intelligence artificielle, beaucoup de médias se sont emballés. C'est devenu une habitude. Stop ! Lâchez tout de suite cet annuaire ! Inutile de chercher le numéro de Sarah Connor. C’est vrai qu’à lire certains articles publiés ces dernières heures sur les recherches de Facebook en intelligence artificielle, on pourrait être en droit de paniquer un poil. Mais avec un peu de recul, on se rend compte que depuis quelques années, et plus encore depuis la très médiatique victoire d’Alphago sur Lee Sedol en mars 2016, nous sommes régulièrement confrontés à une vague d’article plus flippants les uns que les autres sur un futur angoissant dominé par des intelligences artificielles incontrôlables. Et, systématiquement, la «loi Hawking» s’applique. Cette loi, dérivée d’une autre bien connue, stipule : «Plus un sujet sur l’intelligence artificielle est repris par les médias, plus la probabilité d’y trouver un article illustré par la photo de Stephen Hawking s’approche de 1. » Protocole d'échange Cette fois-ci, c’est Forbes qui s’y est collé, avec un titre à l’avenant : «Une IA de Facebook crée son propre langage, une vision flippante de notre futur potentiel». Brrrr… Et l’article en lui-même coche la plupart des cases du bingo de l’IA : la singularité, Ray Kurzweil, Elon Musk, Stephen Hawking (bien sûr), Terminator et Skynet. En gros, il s’agit à chaque fois de reprendre les grandes inquiétudes du célèbre astrophysicien et du boss de Tesla concernant l’avenir hégémonique des intelligences artificielles en se basant sur les thèses de Kurzweil, génial inventeur et futurologue aujourd’hui en poste chez Google, qui prédit la singularité d’ici quelques décennies. A savoir un moment où une IA, capable de se reprogrammer elle-même, dépassera à grande vitesse l’intelligence humaine. Et du coup, plus rien ne sera comme avant. L’actualité en elle-même est souvent présentée ainsi : «Facebook débranche des IA car elles se sont mises à utiliser un langage incompréhensible pour les humains» (ici, ou là). Ce qui n’est pas faux en soi, mais laisse penser que le réseau social aurait appuyé sur un gros bouton rouge pour éviter une catastrophe. Ce qui n’est évidemment pas le cas. Facebook travaille en ce moment d’arrache-pied pour essayer de rendre ses chatbots capables d’interagir avec ses utilisateurs de manière fluide. Et ils sont encore loin d’y arriver. L’équipe du laboratoire FAIR de Facebook en question travaille sur un système de négociation et ils ont fait travailler deux IA entre elles dans un but d’apprentissage en omettant de préciser de parler un anglais correct. Les deux programmes ont donc optimisé un protocole d’échange pour réussir à négocier de la meilleure façon. Ce qui n’est pas une première. Capture d’écran de Facebook du dialogue entre les deux programmes de négociation. La loi ou la foi de Moore ? Mais en enrobant tout ça avec un peu de frissons et d’angoisse, on arrive toujours à… Stephen Hawking. Pourtant, malgré la popularité et le statut de ceux qui croient dans un futur singulariste, ça ne reste aujourd’hui qu’une croyance. Comme nous l’expliquait en mars dernier Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au laboratoire informatique de Paris-VI, et auteur du Mythe de la singularité : «Le problème, c’est que les gens comme Ray Kurzweil disent que la loi de Moore [qui établit que la puissance des processeurs suit une évolution exponentielle à travers le temps, ndlr] ne s’arrêtera jamais car, pour eux, c’est l’ensemble de l’évolution qui obéit à une loi exponentielle. C’est-à-dire qu’ils généralisent la loi de Moore. Si on leur rétorque que la technologie du silicium va arriver en bout de course, ils vont répondre qu’il y aura forcément quelque chose derrière car c’est une loi fondamentale de la nature. Ce qui est un peu curieux. » Mais pour lui, ces prédictions catastrophistes sont aussi, pour les acteurs de la Silicon Valley, un moyen d’établir un futur inexorable : «Comme si la technologie se déployait de façon autonome, comme si elle prenait le relais de l’humanité. Les grands acteurs de la technologie ont tout intérêt à nous raconter cette fable, parce que ça les dédouane de tout ce qu’ils font. Ils ne sont pas responsables, c’est la technologie ! » De son côté, le français Yann Lecun, pointure de la discipline et responsable du laboratoire FAIR de Facebook, nous rappelait en mai, à propos des IA et de la conversation : «C’est un des domaines dans lequel la science et la technologie sont très en retard par rapport à l’attente des gens. L’état des technologies est très en deçà de ce dont on aurait besoin. Les agents intelligents qui existent déjà fonctionnent avec des scénarios scriptés. On n’a pas de robots suffisamment intelligents pour interagir de manière non frustrante avec une personne. C’est un des gros défis des années qui viennent. » Et le chercheur de tempérer les ardeurs des futurologues les plus enthousiastes : «C’est à peu près clair qu’on réussira à produire des agents intelligents. Mais on ne sait pas combien de temps ça va prendre, et on ne connaît pas encore les obstacles qui se dresseront sur notre chemin. L’histoire de l’intelligence artificielle est une succession de promesses qui n’ont pas été tenues. On est donc devenus plus prudents. » Essayons donc d’être au moins aussi prudents que lui. Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article [1049474-afghan-residents-look-at-a-robot-during-a-road-clearance-patro Robots tueurs L’armée américaine à l’avant-garde partager tweeter Aucun commentaire l'actu libé, tous les matins [1049474-afghan-residents-look-at-a-robot-during-a-road-clearance-p Robots tueurs L’armée américaine à l’avant-garde Convaincu que la guerre du futur se gagnera avec les armes autonomes, Washington met le paquet. Derrière, Pékin et Moscou tentent de suivre. [1049476-a-model-of-an-insect-size-us-air-force-drone-is-held-by-a- Robots tueurs Encadrement nécessaire ou prématuré ? Un groupe d’experts gouvernementaux discute d’un cadre pour l’utilisation des armes autonomes, avant même que celles-ci ne soient en service. Des travaux qui ont pris du retard mais sont pourtant indispensables, selon certains spécialistes. [1043264-paris-ok-google-google-promotion-event-at-the-city-of-fash Tech Google se met au français «OK, Google, écris-moi un article sur ton arrivée en français sur tous les smartphones compatibles. » Réponse : «A votre service»… et un lien vers un bouquin. . . [618988-apple-computer-shown-as-google-introduces-buzz-in-mountain- Tribune Discours haineux, liberté d'expression : la Silicon Valley sort de sa neutralité Sur les réseaux sociaux, faut-il réguler les propos incitant à la haine ou préserver la liberté d’expression ? La résolution de ce débat nécessite l’implication des géants du numérique. Disparition Brian Aldiss, fin de l'escale L'écrivain et essayiste britannique, légende de la science-fiction, est mort le 19 août à 92 ans. Interview Orhan Pamuk : «Je suis Mevlut quand il marche seul au milieu de la nuit» Rencontre avec l'écrivain turc. [1049471-hagel-is-briefed-on-the-defense-advanced-research-projects Cyberattaque Le spectre du robot incontrôlable Outre les problèmes philosophiques que posent les robots, la perspective d’un piratage effraie. Edito Robots tueurs: Urgence La volonté d’épargner les hommes va-t-elle nous conduire à donner le pouvoir aux machines ? La question, aujourd’hui, ne relève plus de la science-fiction. . . . C’est quoi le bonheur ? (10/15) Jean-François Julian : «l’acceptation de faire partie d’un génial ensemble vivant» Tout l’été, ils se relaient pour nous donner leur définition. Ce samedi, Jean-François Julian, réalisateur et photographe, reprend le flambeau de Jimmy Golaz avant de le transmettre à Christophe Jarreau. ] Trolls Pourquoi les commentaires des pages Facebook sont-ils encore nuls ? La plupart des sites de médias ont fait le ménage, mais les discours haineux continuent de pulluler sur les pages Facebook. Le réseau social, en quête de respectabilité, promet de veiller au grain. . . sans réellement convaincre. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : fini de jouer «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Éditorial Intelligence artificielle : fini de jouer Par Erwan Cario — 29 mai 2017 à 20:36 Édito Il y a un peu plus d’un an, le programme d’intelligence artificielle AlphaGo, développé par Google DeepMind, remportait par quatre victoires à une sa confrontation avec Lee Sedol, un des meilleurs joueurs de go au monde. Durant cette rencontre, l’exploit le plus remarquable fut sans doute la victoire du joueur humain au quatrième match, après les trois défaites qui auraient pu acter une domination sans appel de la machine. Il y avait encore un espoir pour que l’homme reprenne la main. Aujourd’hui, il n’y en a plus. La semaine dernière, lors de l’événement Future of Go Summit en Chine, AlphaGo a défait cette fois-ci le meilleur joueur mondial, le Chinois de 19 ans Ke Jie. Bilan de la partie : trois victoires à zéro. Malgré des coups inattendus du petit génie de la discipline qui a semble-t-il voulu prendre le programme à son propre jeu, le résultat marque un tournant définitif. «C’était comme si je jouais contre une divinité du go. Il était vraiment brillant», a commenté le perdant, assumant son imparfaite humanité face à la froide perfection de la machine. On savait déjà que DeepMind avait amélioré son programme ces derniers mois, et qu’AlphaGo avait aussi progressé tout seul grâce à la technique du «renforcement» où il affine son apprentissage par des matchs contre lui-même. Fin 2016, DeepMind avait ainsi inscrit incognito deux de ses programmes (Magister et Master) sur deux services de go en ligne (Tygem et FoxGo) : les deux mystérieux joueurs sont tous deux montés tout en haut des classements en ligne, ne laissant aucune chance aux humains qui les ont affrontés. La confrontation avec Ke Jie a acté la supériorité finale de la machine et a signé aussi la mise à la retraite d’AlphaGo, qui n’apparaîtra plus dans ce type d’événement. DeepMind explique que ses équipes pourront ainsi se concentrer sur d’autres problématiques plus utiles à l’humanité comme la santé ou les économies d’énergie. Mais que l’on se rassure, AlphaGo ne sera pas "débranché" comme une vulgaire IA cinématographique. Il devrait, à l’instar de certains sportifs de haut niveau, embrasser la carrière de coach en donnant naissance à un logiciel d’entraînement des joueurs. Cette retraite devrait cependant créer un vide difficile à combler. AlphaGo était en effet devenu une sorte de super-ambassadeur de l’intelligence artificielle, celui qui portait haut les couleurs des réseaux de neurones. L’emballement actuel pour les technologies d’apprentissage machine vient en partie de ses performances spectaculaires. Et il va être compliqué de lui trouver un remplaçant. Car le champion de silicium avait pour lui d’être fascinant, sans être pour autant flippant, d’avoir réussi à alimenter le spectacle, mais pas (trop) la psychose. Dans la course à la succession, on évitera donc le robot de maintien de l’ordre et le programme de reconnaissance faciale en réalité augmentée… Pour le reste, le poste est ouvert à tous. On attend les candidats. Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Images BD et photo, matière hybride partager tweeter Aucun commentaire l'actu libé, tous les matins Images BD et photo, matière hybride Reportage sur les frontières d’une Europe en crise, «la Fissure» est un croisement original entre la BD et la photo. Le photographe Carlos Spottorno raconte comment, avec le reporter Guillermo Abril, ils ont mené ce travail d’enquête hybride. Critique Médias, l’imitation en continu L’économiste Julia Cagé et deux chercheurs de l’INA publient «l’Information à tout prix», une étude exhaustive de la production journalistique sur Internet, entre copier-coller et contenus originaux. Portrait Russell Banks, le vieil homme et l'amer L’écrivain américain, atterré par Donald Trump, s’excuse d’être un homme blanc tout puissant. [1001397-an-illustration-picture-shows-projection-of-binary-code-on numérique «La question des choix technologiques de l'Etat reste entière» Le Conseil national du numérique publie ce mercredi un manifeste pour interpeller le nouvel exécutif. Sa vice-présidente, Sophie Pène, plaide pour des politiques publiques «plus inclusives», au plan national comme à l'échelle européenne. Tribune Dominique Manotti : la non-mixité est une nécessité politique Alors que la tenue d'ateliers non-mixtes au festival afroféministe Nyansapo suscite la polémique, la romancière Dominique Manotti rappelle, en évoquant son vécu pour l'émancipation des femmes, que de tels moments sont incontournables pour une libération de la parole. Climat Accord de Paris : Trump joue le bad COP Il l’avait promis pendant sa campagne, le président américain est allé jusqu’au bout. Les Etats-Unis, deuxième pollueur de la planète, vont sortir de l’accord sur le climat signé en décembre 2015 par la quasi-totalité des pays du monde. Bilan Cannes : pour les 70 ans, du déjà-vu, beaucoup d’enfants et des drones par milliers Figures de créateurs, force du réel, cabinets de curiosités… Retour sur les thèmes qui ont innervé les films présentés au Festival cette année. Interview Johann Chapoutot : «L’histoire du nazisme peut nous libérer du fatalisme» Qu’y a-t-il de commun entre les années 30 et aujourd’hui ? Pas la puissance de la réflexion idéologique à l’extrême droite. Arrêtons de tracer des parallèles qui n’existent pas, estime l’historien et chroniqueur à «Libération». Mais peut-être faut-il comprendre le sentiment qui s’installe de ne plus avoir son destin en main, très présent au début du XXe siècle ? Climat Après Trump, le déluge Macron, Merkel, DiCaprio, Bloomberg, Goldman Sachs, Disney ou Schwarzenegger… L’union sacrée pour dénoncer la décision du président américain de quitter l’accord de Paris peut-elle tenir ? Le seuil de 2°C de réchauffement s’approche déjà dangereusement. Au-delà, la Terre sera incontrôlable. Analyse Avis de tiédeur sur la transition énergétique Sur l’énergie atomique, l’éolien ou le solaire, les mesures annoncées par Emmanuel Macron s’inscrivent dans le droit fil de la politique de François Hollande. En dépit de la présence au gouvernement de Nicolas Hulot qui appelait auparavant à une sortie planifiée du nucléaire. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : hémisphères en surchauffe «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Etat des lieux Intelligence artificielle : hémisphères en surchauffe Par Christophe Alix et Erwan Cario — 19 mai 2017 à 17:36 «Freefall», de Cyril Diagne (en résidence à l’institut culturel de Google), réalisé à partir des œuvres d’art numérisées par le géant. «Freefall», de Cyril Diagne (en résidence à l’institut culturel de Google), réalisé à partir des œuvres d’art numérisées par le géant. Capture Google Arts and Culture Experiments Loin devant tous les autres, Facebook et Google investissent massivement dans l’intelligence artificielle et partagent leur connaissance pour permettre au secteur de progresser plus vite. Etat des lieux de la recherche fondamentale et appliquée. La course aux armements de l’intelligence artificielle (IA) est lancée. Les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) et, moins connus, le «BAT» chinois (Baidu, Alibaba, Tencent) s’y sont engouffrés : ils investissent et rachètent des start-up à tour de bras, recrutent à prix d’or des chercheurs et multiplient les laboratoires de recherche. Mais ces géants restent généralement plutôt discrets sur leurs activités de récemment, Google et Facebook ont pris les devants dans leurs antennes parisiennes afin d’expliquer où ils allaient et ce qu’ils cherchaient en matière d’IA. Au moment où la France, dans la foulée des Etats-Unis, de la Chine ou encore de la Corée du Sud, vient de se doter d’un plan «France IA» avec une enveloppe globale de 1,5 milliard d’euros sur dix ans dans le cadre du programme d’investissements d’avenir, les deux géants du numérique ont sorti de leurs labos leurs meilleurs chercheurs. Une opération de démystification afin d’exposer leurs applications nourries à l’IA qui tournent déjà sur des millions de machines sans que leurs utilisateurs le sachent et leur stratégie dans un domaine où même les plus puissants continuent de tâtonner. Impossible rattrapage. Premier constat, l’IA mobilise chez Google et Facebook des équipes de recherche fondamentale dont la taille croissante en fait des «mini-CNRS» éclatés à travers le globe. Google, où au total «2 000 ingénieurs travaillant de près ou de loin sur l’IA», compte deux grands labos d’intelligence artificielle en dehors des Etats-Unis à Zurich en Suisse et Bangalore, en Inde. Facebook qui a ouvert à Paris le «Fair», son laboratoire européen dédié à l’IA, compte également des équipes à New York et dans son siège de Menlo Park, dans la Silicon Valley. De nombreuses voix s’inquiètent déjà d’un rattrapage devenu impossible, tant les moyens déployés par les Gafa pour devenir les premières «IA compagnies» au monde (près de 10 milliards de dollars avec ce qui se fait ailleurs. D’où le risque de constitution de nouvelles formes de monopoles intellectuels. Deuxième point commun, cette recherche fondamentale se veut «ouverte», autrement dit ses résultats sont en libre accès même si dans la pratique tout n’est pas partagé. «Notre but, explique Emmanuel Mogenet à la tête du labo d’IA de Google à Zurich, c’est de faire progresser la recherche mais aussi que les équipes produits de Google puissent s’acculturer à cette nouvelle donne. » Enfin, les deux géants dont les spectaculaires progrès récents sont rendus possibles par une conjonction de trois facteurs - accumulation de données disponibles, puissance de calcul à disposition et progrès méthodologiques dans la conception des algorithmes - ont en commun de travailler sur les mêmes sujets (à l’exception de la voiture autonome qui n’intéresse pas Facebook) : l’analyse d’images et la reconnaissance vocale, la robotique et surtout l’éverest qu’est la compréhension du langage naturel. De quoi ouvrir la voie à des assistants virtuels réellement intelligents et autonomes, dotés de ce «sens commun» qui fait encore toute la différence entre les humains et les machines. Alliance. Avec quelques autres géants de la tech (IBM, Microsoft, Amazon, Apple, etc. ), Google et Facebook ont créé à la fin 2016 «l’alliance IA», une sorte de forum permanent ouvert à tous (assurent-ils), où l’on discute et réfléchit aux bonnes pratiques, notamment éthiques, à promouvoir dans l’IA. C’est ce que racontent ces chercheurs, qui, comme le dit Laurence Devillers, professeure à l’université Paris IV-Sorbonne et chercheuse au Laboratoire d’informatique pour la mécanique et les sciences de l’ingénieur (Limsi) du CNRS, doivent se garder de jouer les apprentis sorciers. «Avec des données et des algorithmes pris sur étagères, on risque de faire de la bêtise artificielle», met-elle en garde. Passage en revue de l’état de l’art de l’intelligence artificielle, où l’on découvre que ce que l’on comprend et sait faire faire aux machines est encore infiniment petit à côté de ce que qui reste incompréhensible et inconnu. Reconnaissance visuelle et traduction : déjà des acquis L’IA est une réalité dans nombre de fonctionnalités de Google et Facebook. Chez le leader des réseaux sociaux, 1,5 milliard de photos sont moulinées chaque jour par ce biais. Même s’ils en sont à leurs balbutiements, les chatbots («agents conversationnels») déployés sur son application Messenger permettent de tester de nouveaux services comme la réservation de billets avec la SNCF. Depuis le début de l’année, Facebook propose aussi le sous-titrage automatique des vidéos grâce à la reconnaissance vocale. Sous la pression d’Amazon qui fait la course en tête dans le domaine des assistants personnels vocaux, Google met également les bouchées doubles pour passer, comme l’a dit son directeur général Sundar Pichai, d’un «monde centré autour du mobile à un monde centré autour de l’IA». Au sein du groupe, tous les produits utilisent du machine learning : d’abord pour la reconnaissance des messages indésirables dans Gmail, puis dans le moteur de recommandation pour suggérer des vidéos sur YouTube. Mais c’est avec son outil de traduction que Google a obtenu les résultats les plus spectaculaires. Comme le dit Olivier Bousquet, du laboratoire de recherche zurichois, «le programme a appris tout seul à passer d’une langue à l’autre. On ne lui a appris que quelques paires de langues et il en a déduit les autres, créant une sorte d’espéranto tout seul». En accès libre, le système d’intelligence artificielle de Google, TensorFlow, est notamment utilisé pour le moteur de recherche via «rank brain». Lorsqu’il fait face à une phrase qu’il ne connaît pas, cet algorithme peut en deviner le sens grâce à des phrases ou des mots similaires. Au lieu d’être préprogrammé pour répondre aux requêtes de manière prédéterminée, il s’enrichit avec le temps. En partageant ses travaux, Google fait le pari que les enrichissements apportés par des tiers permettront d’améliorer en retour ses produits. Grâce à l’IA du géant, Airbus a pu faire progresser la reconnaissance satellitaire : le taux d’erreur est tombé à 3 %, contre 10 % pour les humains. Un bond fulgurant dans l’apprentissage grâce au «deep learning»… L’intelligence artificielle est un domaine très vaste de l’informatique composé de multiples disciplines qui tendent toutes vers un but commun : permettre à la machine de résoudre des problèmes complexes mettant en jeu un grand nombre de données. Si l’IA est revenue ces dernières années sur le devant de la scène technologique, au point de devenir une obsession pour les grands groupes du numérique, c’est qu’une de ses disciplines a connu des progrès fulgurants : l’apprentissage profond, ou deep learning. Il s’agit de permettre à un réseau de neurones artificiels (profond, car composé de plusieurs «couches» de neurones) d’apprendre à effectuer une tâche en le faisant travailler sur un vaste ensemble de données. Les résultats sont spectaculaires lorsqu’il s’agit d’un apprentissage supervisé, c’est-à-dire que les données fournies sont organisées et renseignées au préalable. Pour apprendre à reconnaître un chat, on va donner des milliers d’images de chats ; pour apprendre à traduire d’une langue à une autre, on va apporter des textes déjà traduits dans les deux langues (comme les textes officiels des Nations unies) ; pour apprendre à jouer au go, on utilise des bases de données de parties de maîtres. La méthodologie existe depuis la fin du XX^e siècle, notamment grâce aux travaux du Français Yann Lecun, en charge du sujet chez Facebook. Mais ce n’est qu’à partir de 2012, grâce à l’augmentation de la puissance de calcul venue de l’utilisation de processeurs généralement dédiés à l’affichage graphique (les GPU), que le deep learning a commencé à faire ses preuves. Son efficacité n’a fait que croître avec le temps, avec notamment la victoire d’AlphaGo, développé par la filiale de Google DeepMind, sur le champion de go coréen Lee Sedol. … au point qu’on ne parvient plus à suivre le fil des «pensées» de la machine Si les réseaux de neurones profonds fascinent autant, c’est bien sûr parce qu’ils obtiennent des résultats impressionnants. Mais c’est aussi parce que, à l’instar du cerveau humain, on ne sait dire avec exactitude comment ils fonctionnent. Quand il est en phase d’apprentissage, à chaque confrontation avec un nouvel ensemble de données, le réseau modifie sa propre configuration pour pouvoir faire correspondre les données en entrée (une image, par exemple) avec les éléments en sortie qu’on attend de lui (les éléments qu’on distingue dans cette image). Mais il ne s’agit pas d’un tableau Excel qu’on peut manipuler sur son ordinateur puisque ces matrices peuvent contenir plusieurs milliards de paramètres. Et il est impossible, même pour le développeur du réseau de neurones, de savoir à quel type d’information correspond tel ou tel paramètre. Une fois que le programme a fini son apprentissage et que l’on obtient les résultats escomptés, on est ravi mais on se trouve face à un ensemble de nombres qu’on ne peut pas déchiffrer. Une inconnue appelée la «boîte noire», qui n’a rien d’un sujet anodin car la fiabilité constatée des réseaux de neurones reste pour l’instant purement empirique et ne peut être validée de manière théorique. Quand il s’agit de reconnaître des robes de mariée sur une base de données, une erreur ne prête pas à conséquence, mais si on veut appliquer ces technologies dans des domaines plus sensibles, comme les voitures autonomes, il faut pouvoir garantir des réponses pertinentes, et, surtout, comprendre l’origine d’éventuelles erreurs. La boîte noire est donc la cible de toutes les attentions et de nombreux chercheurs essaient d’élaborer des outils d’analyse pour la décrypter. Pour Yann Le Cun, de Facebook, cette opacité n’est pas forcément un frein : «Entre un système explicable peu performant et un système non-explicable qui en a une meilleure, les gens vont toujours choisir le second. A la fin, on veut surtout mesurer la fiabilité au niveau statistique. » La conversation à ses balbutiements Depuis AlphaGo, le monde de l’économie numérique s’est emballé. L’intelligence artificielle semble être devenue l’alpha et l’oméga du progrès technologique. Au point même que Google se définit aujourd’hui comme une «société centrée sur l’IA». De quoi donner du grain à moudre aux transhumanistes qui fantasment sur l’avènement d’une intelligence artificielle supérieure. Pourtant, quand on y regarde de plus près, il y a du boulot ! Les résultats actuels, présentés à juste titre comme révolutionnaires, sont majoritairement issus de l’apprentissage supervisé, c’est-à-dire des algorithmes qui bossent sur des ensembles de données très précis devant être créés en amont par des petites mains humaines. Et le champ d’application d’un tel apprentissage est forcément restreint. Les systèmes de conversation intelligents, par exemple, auraient besoin, pour être performants et s’adapter, d’un apprentissage non supervisé ou semi-supervisé. Yann Lecun en a conscience : «C’est un des domaines dans lequel la science et la technologie sont très en retard par rapport à l’attente des gens. L’état des technologies est très en deçà de ce dont on aurait besoin. Les agents intelligents qui existent déjà fonctionnent avec des scénarios scriptés. On n’a pas de robots suffisamment intelligents pour interagir de manière non frustrante avec une personne. C’est un des gros défis des années qui viennent. » Mais il reste optimiste en tant que chercheur : «C’est à peu près clair qu’on réussira à produire des agents intelligents. Mais on ne sait pas combien de temps ça va prendre, et on ne connaît pas encore les obstacles qui se dresseront sur notre chemin. L’histoire de l’intelligence artificielle est une succession de promesses qui n’ont pas été tenues. On est donc devenus plus prudents. » Christophe Alix , Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article 00] Clichy-la-Garenne partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Quelle vie à l'ère du numérique ? » la rédaction de «Libération». Le numérique, de la fiction à la réalité part belle aux entreprises étrangères, Station F, sera ouvert vingt-quatre heures sur vingt-quatre, entend faire cohabiter tous les types de structures «d’élevage» de jeunes pousses. «La start-up nation» une réalité virtuelle ? réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. La société doit se saisir des enjeux de l'intelligence artificielle Le géant du e-commerce crée sa première unité de recherche en France dédiée à ce nouveau mode de livraison encore expérimental. Une solution qui intéresse également La Poste pour atteindre les zones rurales difficiles d'accès. [1001397-an-illustration-picture-shows-projection-of-binary-code-on numérique «La question des choix technologiques de l'Etat reste entière» Le Conseil national du numérique publie ce mercredi un manifeste pour interpeller le nouvel exécutif. Sa vice-présidente, Sophie Pène, plaide pour des politiques publiques «plus inclusives», au plan national comme à l'échelle européenne. Emploi : des robots pas si tueurs La robotisation dans les entreprises va-t-elle détruire des milliers de postes ? Plusieurs PME qui ont franchi le pas considèrent plutôt que cet investissement leur a permis de se développer et de ne pas licencier. Chronique «Ecritures» Les heureux de la vie D’Emmanuel Macron et de ceux qui ont voté pour lui par conviction, je dirais volontiers qu’ils sont de ces gens qu’on peut appeler les «heureux de la vie». . . . [1023814-groupe-vivendi-assemblee-generale-des-actionnaires-2015. jp Transaction Vivendi et Havas unis par les gains sacrés du mariage Le groupe de Vincent Bolloré va racheter celui présidé par son fils. Au-delà de la manœuvre du milliardaire afin d’éponger il pourrait y avoir conflit d’intérêts entre un groupe de médias et de pub. Décryptage Quelles informations classifiées Trump a-t-il révélées à la Russie ? Selon le «Washington Post», qui révèle l’affaire, les informations confidentielles transmises par le président américain concernent la menace du groupe Etat islamique. Quelques jours après le limogeage surprise du patron du FBI, l’affaire provoque un nouveau séisme dans la capitale américaine. Décryptage. [1022406-ukrainian-president-poroshenko-speaks-during-a-news-confer Guerre virtuelle Kiev multiplie les sanctions contre les médias et les réseaux sociaux russes L'Ukraine a imposé mardi de nouvelles sanctions à la Russie, bloquant l'accès sur son territoire à des services internet russes dont se servent des millions d'Ukrainiens, une décision controversée dans le pays et qualifiée d'«inamicale» par Moscou. ] Epines Quatre grands chantiers de Françoise Nyssen à la Culture Education artistique et culturelle, évolution des modes de nomination à la direction des établissements, maintien du système d’assurance chômage des. . . Intelligence artificielle : fini de jouer Il y a un peu plus d’un an, le programme d’intelligence artificielle AlphaGo, développé par Google DeepMind, remportait par quatre victoires à une sa. . . Finance Après le Brexit, quelle cité pour les exilés de la City ? La bataille entre places financières européennes est lancée. Objectif : récupérer une partie des services qui quittent Londres pour rester dans l’UE. Face à Francfort, Paris croit en ses chances. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Pour Baidu, l'intelligence artificielle est un combat bien réel «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Technologies Pour Baidu, l'intelligence artificielle est un combat bien réel Par Raphaël Balenieri, correspondant à Pékin — 6 avril 2017 à 15:35 Robin Li, le PDG de Baidu, le 6 mars à Pékin. Robin Li, le PDG de Baidu, le 6 mars à Pékin. Photo STR. AFP Après le départ de la star des chercheurs, qu'il avait recrutée en fanfare, le «Google chinois» tente de conforter sa réputation sur ce secteur d'avenir et dans la compétition avec les Etats-Unis. Baidu, le «Google chinois» fondé en 2000 par Robin Li, actuelle 7^e fortune de Chine selon Forbes, prévoyait encore récemment de devenir l’un des héros du virage de la Chine vers l’intelligence artificielle (IA). Mais depuis quelque temps, la firme dégringole plutôt aux enfers. Elle se remet mal du départ, le 21 mars, d’Andrew Ng, un chercheur star que Robin Li avait recruté en 2014 pour incarner son investissement dans ce domaine. La vedette avait pris tout le monde de court en annonçant sur Twitter qu’il quitterait le navire courant avril. Un mauvais signal qui s’ajoute à d’autres. Le bénéfice de Baidu a plongé de 14 % l’année dernière, ses recettes publicitaires fondent comme neige au soleil et la firme paie le rachat controversé, en février, de Raven Tech, une start-up chinoise de l’intelligence artificielle «extrêmement dysfonctionnelle, avec des employés surpayés qui ne faisaient strictement rien», comme le résume une source bien informée à Pékin… Plus rien ne semble arrêter la déferlante des mauvaises nouvelles. Le magazine Caixin affirme ainsi que deux autres piliers de Baidu ont également fait défection. La «nouvelle électricité» du XXI^e siècle Le départ d’Andrew Ng, Britannique d’origine hongkongaise, gourou de l’IA diplômé de Berkeley et professeur à Stanford, a fait l’effet d’une bombe en Chine. Roi du marché avec un quasi-monopole du fait de la censure de Google par Pékin, Baidu cherchait depuis des années à s’internationaliser et à monter en puissance sur l’IA. Le recrutement de cet ancien de Google, que Time avait mis dans sa fameuse liste des 100 personnes les plus influentes de la planète, était le symbole même de cette double stratégie, amorcée en 2012. Ng dirigeait sous sa coupe 1 300 chercheurs. A peine son départ connu, le titre Baidu a aussitôt été sanctionné au Nasdaq : l’action du groupe pékinois a décroché de 4 % le 22 mars par rapport au pic enregistré deux jours plus tôt. A suivi une pluie de spéculations dans les journaux chinois sur la capacité réelle de la deuxième économie mondiale à devenir, avec les Etats-Unis, l’autre grande puissance de l’IA, la «nouvelle électricité» du XXI^e siècle, comme l’avait baptisée Andrew Ng. Pour faire taire la polémique, Baidu a contre-attaqué avec une rapidité suspecte, en annonçant qu’il allait ouvrir le 31 mars un deuxième laboratoire dédié à l’IA, au cœur même de la Silicon Valley et en plus de celui qu’il possède déjà à Sunnyvale depuis 2014. Selon Caixin, ce nouveau centre accueillera 150 chercheurs. Baidu n’est pas le seul chinois de la Valley. Début mars, Didi Chuxing, le «Uber chinois», l’intelligence artificielle, et à Mountain View par-dessus le marché, là où se trouve le siège de Google. Car «Baidu a décidé de se transformer pour devenir une entreprise d’intelligence artificielle», croient savoir Chi Tsang et Qin Wang, analystes à Hongkong chez HSBC et auteurs d’un récent rapport sur le groupe chinois. Pour cela, début 2017, Robin Li avait même donné la présidence de la firme à un Shanghaïen de 55 ans formé aux Etats-Unis, Lu Qi. Une «figure faisant autorité dans le domaine de l’intelligence artificielle», avait alors dit le milliardaire en parlant de sa nouvelle recrue et des 40 brevets attachés à son nom. Rivaliser avec les géants américains Et d’une manière générale, en Chine, les géants du Web montent tous en puissance sur l’intelligence artificielle, avec plus ou moins de succès, notamment, comme on le voit, pour retenir les cerveaux. Rien d’étonnant : «L’intelligence artificielle va être le facteur de compétitivité numéro 1 dans le monde industriel, quelle que soit la thématique. Pas un domaine ne lui échappe», explique Antoine Petit, mathématicien et actuel PDG d’Inria, l’Institut de recherche français sur les sciences du numérique. La Chine rattrape donc son retard, y compris dans la recherche fondamentale. Le pays détient en particulier les deux supercalculateurs  les plus puissants de la planète. En misant sur l’IA, Baidu mais aussi Tencent et Alibaba, veulent d’abord améliorer leurs produits respectifs (search, messagerie instantanée ou e-commerce) mais aussi ouvrir de nouveaux marchés, comme celui de la voiture autonome sans conducteur. A plus long terme, se profile aussi la vente de services d’IA. «C’est le Graal pour toute entreprise dans ce secteur, affirme Thomas Graziani, fondateur d’une start-up à Pékin. Des sociétés chinoises ou internationales pourront leur louer ou leur acheter du pouvoir cérébral, par exemple pour réaliser des tâches simples, comme la tenue de leur comptabilité, mais aussi des tâches trop complexes pour les humains. » Un plan d’investissement gigantesque est prévu pour déployer dans les prochaines années un nouveau réseau mobile 5G, qui promet d’être jusqu’à 1 000 fois plus rapide que la 4G. La tech chinoise entend bien rivaliser avec les GAFA (Google, Apple, Facebook et Amazon) américains, partis avant tout le monde dans la course à l’IA. Le gouvernement la soutient activement, avec une stratégie baptisée «Internet Plus» annoncée en 2015 par le Premier ministre, Li Keqiang. Enfin, la NDRC, la puissante agence chinoise de planification économique, a dévoilé un programme sur trois ans visant à créer un marché local de l’IA pesant plus de 15 milliards de dollars (plus de 14 milliards d’euros) d’ici à 2018. Cette année-là, la Chine devra «être alignée avec la technologie mondiale de l’intelligence artificielle». Cette ambitieuse feuille de route a provoqué une pluie d’investissements dans ce secteur. A tel point que certains craignent déjà la formation d’une bulle… Selon les chiffres du Wuzhen Institute, un think tank chinois cité récemment par le South China Morning Post, la Chine est dorénavant le deuxième pays au monde attirant le plus de capitaux dans l’IA, derrière les Etats-Unis, mais devant le Royaume-Uni. Raphaël Balenieri correspondant à Pékin partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Capitalisation boursière Tesla en passe de devenir le premier constructeur automobile américain partager tweeter Aucun commentaire ] Capitalisation boursière Tesla en passe de devenir le premier constructeur automobile américain Tesla est en passe de ravir à General Motors (GM) le titre honorifique de premier constructeur automobile américain par capitalisation boursière, une ascension. . . Analyse Pourquoi Tesla ne prendra pas (toute) la place de Ford La marque de voitures électriques lancée par Elon Musk pèse désormais plus lourd à Wall Street que celle fondée par Henry Ford. Mais la vieille industrie automobile met le turbo pour rattraper son retard. ] UNE SEMAINE À LA MAISON BLANCHE Syrie, Cour suprême et Xi Jinping : la semaine très intense de Donald Trump Pour la première fois en six ans de conflit, les Etats-Unis ont frappé directement le régime syrien. C'est l'événement d'une semaine à forte tonalité internationale pour Donald Trump, qui a reçu trois dirigeants étrangers, dont son homologue chinois. [1010537-the-wider-image-uighur-heartland-transformed-into-security Ouïghours Chine : le Xinjiang, un nouveau Tibet ? Campagne de délation, contrôles incessants. . . Sous prétexte de lutte antiterroriste, les 10 millions de musulmans de cette province semi-désertique sont la cible de nouvelles mesures liberticides. [1010996-us-aircraft-carrier-uss-carl-vinson-arrives-for-an-annual- Comment les frappes en Syrie changent la donne en Corée du Nord En montrant qu'elle était prête à user de la force, l'administration Trump a surpris la Chine, laissant planer le doute sur la façon dont Washington pourrait répondre à de futures provocations de Pyongyang. ] Diplomatie Donald Trump et Xi Jinping, tentative de flirt en Floride La première rencontre officielle entre les Etats-Unis et la Chine doit avoir lieu jeudi et vendredi. Après les déclarations tapageuses du milliardaire, la crainte que les sujets de discorde ne distendent les liens entre les deux puissances est forte. Diplomatie Des frappes qui rebattent les cartes en Asie Jugé «imprévisible», la décision de Trump pourrait inquiéter le régime nord-coréen et son grand allié chinois. 195] Trumpland Entre le gendre et le secrétaire d’Etat, la diplomatie américaine cherche sa voix Dirigées par un conseiller de l’ombre, Jared Kushner, et un représentant officiel, Rex Tillerson, les relations entre les Etats-Unis et le reste du monde sont indéchiffrables. Diplomatie Les Etats-Unis manœuvrent au large de la Corée du Nord Après sa rencontre avec le Chinois Xi Jinping, proche allié de Pyongyang, Donald Trump a décidé d’envoyer un porte-avions nucléaire vers la péninsule coréenne. Tribune La campagne de Guyane La crise que traverse la Guyane révèle la position centrale que tient le département dans les débats nationaux concernant la forme, l’unité et les limites de l’identité historique et géographique de la France. Le pouvoir devrait s’en préoccuper avant 2022. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Depuis la Silicon Valley, Elon Musk veut brancher notre cerveau sur les machines «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Futur Depuis la Silicon Valley, Elon Musk veut brancher notre cerveau sur les machines Par Amaelle Guiton — 28 mars 2017 à 21:46 Eilon Musk en janvier 2017. Eilon Musk en janvier 2017. Photo Shannon Stapleton. Reuters Le PDG de Tesla a discrètement créé en 2016 Neuralink, une société de recherche qui ambitionne de développer, à terme, une interface neuronale entre l’homme et l’ordinateur. Mais le pourra-t-il ? les machines On le savait déjà décidé à entamer la colonisation de Mars à l’horizon 2040, mais il en avait encore sous le pied… Elon Musk, le PDG de l’entreprise d’astronautique SpaceX et du constructeur automobile Tesla, a fait d’un autre topos de la science-fiction son nouveau projet démesuré : connecter le cerveau humain aux ordinateurs. C’est le Wall Street Journal qui a levé un coin du voile, dans la nuit de lundi à mardi : en juillet, le quadragénaire américain a discrètement créé en Californie une nouvelle société, Neuralink. Sur Twitter, le principal intéressé en a confirmé l’existence, en promettant plus d’informations d’ici une semaine. Pour l’heure, on en sait encore peu, mais suffisamment pour y voir la stratégie désormais bien rodée de Musk. Encore «embryonnaire» selon l’un de ses cofondateurs, Neuralink est une entreprise de «recherche médicale» dont l’objectif pourrait être, dans un premier temps, de développer des implants cérébraux pour soigner des troubles neurologiques tels que l’épilepsie - la neurostimulation par l’implantation d’électrodes est déjà utilisée pour traiter certains patients atteints de la maladie de Parkinson. Mais le démiurge de la Silicon Valley voit plus loin. Utopie. Pour qui suit de près ses propos publics, ce n’est d’ailleurs pas une surprise, et l’affaire a tout du teasing millimétré. En juin 2016, lors d’une conférence organisée par le site d’actualité technologique Recode, Musk opposait au péril d’une intelligence artificielle vouée à nous transformer en «chats domestiques» ce qui, à ses yeux, constitue la parade : une «interface corticale directe» entre l’homme et la machine. Celui qui fait remonter son utopie martienne à la lecture du Guide du voyageur galactique empruntait alors aux romans de l’Ecossais Iain M. Banks l’expression de «lacis neural». A quelques reprises, il a évoqué ce projet sur Twitter. Et lors du World Government Summit de Dubaï, en février, il a de nouveau appelé à une «combinaison entre l’intelligence biologique et l’intelligence de la machine» pour échapper à «l’obsolescence» humaine. «Nous sommes grosso modo à quatre ou cinq ans d’une interface neuronale partielle significative», affirme-t-il dans une longue enquête publiée dimanche par Vanity Fair. A lire aussi : La Silicon Valley, de l’utopie hippie à l’outil capitaliste Il n’est pas le seul à y croire. Le fondateur de Braintree, une filiale de PayPal, a lui aussi lancé l’an dernier une start-up similaire, dont l’objectif premier est de lutter contre les maladies neurodégénératives, mais qui vise à plus long terme, là encore, à augmenter les capacités cognitives, à commencer par la mémoire. Facebook recrute un ingénieur spécialiste des interfaces cerveau-machine pour «Building 8», son labo de recherche et développement dirigé par une ancienne de Google. La Darpa, l’agence de recherche de l’armée américaine, investit elle aussi dans le domaine. Quel crédit accorder à ces grandes menées ? Pour Jean-Gabriel Ganascia, chercheur en intelligence artificielle au laboratoire informatique de Paris-VI et auteur du Mythe de la singularité, il faut surtout raison garder. Travailler sur les implants cérébraux peut «permettre d’améliorer un certain nombre de technologies médicales», relève-t-il - il rappelle que la neurostimulation pour les malades de Parkinson a été mise au point en France, à Grenoble. Reste à savoir jusqu’où les apôtres californiens de la «disruption» sont capables d’aller sur ce terrain… Quant à «cette idée de brancher directement une mémoire externe sur l’homme», il la juge, à ce stade, à la fois «totalement illusoire»… et proprement «cauchemardesque». A lire aussi :La superintelligence, c’est pour quand ? «Survie». C’est toute l’ambiguïté d’Elon Musk, qui prend ainsi pied dans un nouveau secteur sur fond de storytelling quasi millénariste. De quoi, paradoxalement, le rapprocher d’un Ray Kurzweil, le chantre de la «Singularité», ce moment où la machine dépasse son créateur. Ces dernières années, le patron de SpaceX avait pourtant défini l’intelligence artificielle comme «la menace la plus sérieuse pour la survie de la race humaine», prônant une «surveillance réglementaire», dans une tonalité pro-régulation qui n’est généralement pas le fort de la Valley. Ce qui ne l’a pas empêché d’investir dans la société britannique DeepMind, avant son rachat par Google et la victoire très médiatisée d’AlphaGo, le programme qui a battu le champion coréen de go Lee Sedol. Ou de cofonder OpenAI, une organisation à but non lucratif qui vise à développer une intelligence artificielle «open source», en libre accès. A lire aussi : A Palo Alto, au royaume des radieux Musk entend désormais contrer le pouvoir de la machine en y connectant l’homme, dans une logique, juge Jean-Gabriel Ganascia, de «pompier pyromane». «Avec l’intelligence artificielle, on convoque un démon», expliquait le milliardaire fin 2014 lors d’un symposium au Massachusetts Institute of Technology (MIT) de Boston. Avant de filer la métaphore : «Vous connaissez ces histoires, où il y a ce type, avec le pentagramme et l’eau bénite, et il est sûr qu’il peut contrôler le démon ? Ça ne marche pas. » Prémonitoire ? Amaelle Guiton partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article 0] Interview Par ici les sortilèges Rencontre avec Christelle Dabos partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Interview Par ici les sortilèges Rencontre avec Christelle Dabos Depuis 2005, Christelle Dabos vit en Belgique. Elle a quitté la chaleur et la foule de la Côte d’Azur pour une petite maison près d’un bois dans les environs. . . Interview Will Kymlicka: «Nos pratiques impliquent une souffrance animale immense pour un bénéfice humain négligeable» Pour le philosophe canadien, le droit animal est dans l’impasse : non seulement il n’évite pas la souffrance provoquée par l’élevage industriel, mais il ne reflète pas non plus la réalité des relations entre hommes et bêtes. Et si chiens et chats devenaient membres légaux de la famille ? ] Appel Banalisation de l’état d’urgence : une menace pour l’Etat de droit Dans un appel lancé dans Libération et Mediapart, près de 500 universitaires et chercheurs s'alarment de la volonté du gouvernement d'inscrire dans le droit ordinaire les principales mesures de l'état d'urgence ] Portrait Irvine Welsh, louche Ecossais L’auteur de «Trainspotting» a quitté l’Ecosse pour l’Amérique, où il baigne dans un nihilisme inquiet. Récit Chine: Liu Xiaobo, Nobel de la paix mort sans avoir vu son prix Le poète et essayiste, emprisonné depuis 2009 en Chine, est mort d'un cancer du foie jeudi. Une voix pacifiste étouffée jusqu'au dernier souffle par le régime. BD Hanselmann, le dernier diable de Tasmanie Jusqu’au 5 août, «Libération» publie en exclusivité des planches extraites de «Happy Fucking Birthday», le prochain album des aventures drôles et trash de Megg, une sorcière, Mogg, un chat, et Owl, un hibou. Entretien avec son auteur australien, travelo et «gamin fou» de 36 ans. Interview J’ouvrais les caméras, les micros, je pouvais voir ce qu’ils tapaient» «Gabriel», hackeur, a infiltré les milieux jihadistes sur les réseaux sociaux pour la DGSI. Suivant les instructions, il a recueilli des noms, listes de contacts, numéros de téléphone… Interview Afrique : «Le monde des frontières paresseuses s’effondre» Le continent africain peut devenir un laboratoire pour repenser les équilibres entre économie et écologie, estime l’économiste Felwine Sarr. La «circulation», maître mot du XXIe siècle, est aussi une «caractéristique des cultures africaines historiques», rappelle le penseur Achille Mbembe. ] Portrait Moetai Brotherson, très pacifique Geek assumé, le député ultramarin est le premier représentant du Tavini Huiraatira, parti indépendantiste polynésien. Portrait Valérie Guérin, serment de vigne Cette vigneronne bichonne son rosé de l’été comme ses autres vins sur les tables étoilées. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle : les nouvelles machines à écrire «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse Intelligence artificielle : les nouvelles machines à écrire Par Erwan Cario — 21 mars 2017 à 20:26 Images générées par le programme Deep Dream de Google, développé à l’origine pour détecter des éléments dans une photographie. Mais on peut aussi l’utiliser «à l’envers» et lui demander d’optimiser des images à sa manière. On obtient alors des résultats fascinants. Images générées par le programme Deep Dream de Google, développé à l’origine pour détecter des éléments dans une photographie. Mais on peut aussi l’utiliser «à l’envers» et lui demander d’optimiser des images à sa manière. On obtient alors des résultats fascinants. Photos Google. CC BY 4. 0 Avec les «réseaux de neurones», les ordinateurs peuvent comprendre la structure même des textes. En découlent de nombreuses applications sur lesquelles planchent des sociétés comme le pionnier de la traduction informatisée Systran. Il y a toujours un accent de science-fiction quand on parle d’intelligence artificielle (IA). Comme si ces deux mots n’avaient rien à faire ensemble en dehors d’un film de Spielberg. C’est pourtant une discipline de l’informatique qui remonte à la fin des années 50. Beaucoup de techniques différentes ont été étudiées et développées pour permettre aux machines de résoudre des problèmes complexes, avec des résultats toujours plus impressionnants - François Hollande a d’ailleurs annoncé mardi une enveloppe de 1,5 milliard d’euros d’investissements dans ce domaine sur dix ans (lire sur Libération. fr). Pendant longtemps, plusieurs écoles se sont affrontées (arbres de décision, systèmes multi-agents, etc. ), mais, depuis 2012, après des résultats spectaculaires dans le domaine de la reconnaissance d’images, une discipline de l’IA a pris le pas sur toutes les autres : le deep learning, ou apprentissage profond. Basé sur ce qu’on appelle des réseaux de neurones, qui reproduisent très schématiquement la structure des cellules du cerveau humain, le deep learning permet à un programme de s’améliorer par l’expérience et de pouvoir résoudre le problème pour lequel il est développé avec des résultats inimaginables il y a encore quelques années. Tout miser sur les neurones En gros, un réseau de neurones est capable de comprendre une logique de correspondance entre des données de départ et le résultat attendu. Mais le champ d’application est vaste, tellement vaste qu’on peine aujourd’hui à en percevoir des limites. Il suffit qu’il y ait une relation forte entre ce qu’on présente au réseau de neurones et ce qu’on attend de lui. Il peut donc apprendre à distinguer des éléments dans une image, à choisir un coup à effectuer à partir d’une situation dans un jeu (que ce soit le go ou un jeu vidéo), à anticiper un mouvement en fonction de la topographie d’un terrain, ou encore à traduire un texte d’une langue dans une autre. La traduction est d’ailleurs, aux côtés de la reconnaissance d’images, l’un des défis historiques de l’intelligence artificielle. C’est sans doute le secteur qui est en train de vivre sa plus grande révolution technologique depuis les premiers systèmes de traduction assistée par ordinateur. Systran fait partie des pionniers dans les technologies du langage. Créée en 1968 à San Diego en Californie, l’entreprise a d’abord travaillé, en pleine période de guerre froide, pour l’US Air Force à la traduction de revues scientifiques russes. Dans les années 80, Systran devient française à la suite d’une acquisition (elle a depuis été rachetée par une société coréenne mais son siège social est toujours à Paris). Elle a suivi au plus près les évolutions technologiques du secteur, notamment la micro-informatique, qui a explosé dans les années 90 et surtout le Web. Systran a ainsi fourni la base logicielle à des services très connus comme BabelFish ou Google Translate jusqu’en 2007. Mais face à la révolution de l’IA, du passé Systran a fait table rase. Du point de vue technologique, l’entreprise a décidé de tout miser sur les réseaux de neurones pour proposer des outils de traduction spécialisés aux entreprises. Elle travaille conjointement avec Harvard pour développer un logiciel open source, Open NMT, capable d’apprendre sur n’importe quelle base textuelle. Le programme en lui-même est simple d’utilisation (et très court, seulement 4 000 lignes de code). Il suffit de lui donner un texte à étudier (la source) et le résultat qu’on attend de lui (la cible) et de lui fournir beaucoup d’autres textes, afin que le réseau puisse construire un modèle efficace. Par exemple, en entrant le corpus utilisé depuis des décennies par les outils de traduction, à savoir les textes de l’ONU déclinés en plusieurs langues, on obtient des traducteurs performants. Systran propose à ce jour 60 «paires» de langues. A écouter Jean Senellart, directeur général de la société, on comprend l’importance de ce bouleversement technologique. Ce chercheur en linguistique informatique de formation, qui a rejoint Systran en 1999, semble fasciné par les promesses technologiques de l’intelligence artificielle : «Avec mon parcours, j’étais habitué à maîtriser mes outils. Aujourd’hui, je me retrouve à découvrir ce que les outils qu’on a développés peuvent faire. » Dans le style de Shakespeare Et d’énumérer les différents essais que ses équipes (les deux tiers des 70 salariés basés à Paris travaillent en recherche et développement) et celles de Harvard ont réalisés pour évaluer les capacités d’Open NMT. On lui donne les textes de Shakespeare, et il ressort des textes incohérents, mais dans le style de l’auteur anglais. A partir de la construction de recettes de cuisines, il est capable d’en créer de nouvelles qui semblent crédibles mais qu’on ne goûtera pour rien au monde. Open NMT sait aussi créer un réseau qui aura appris à trouver des titres à partir des articles du Washington Post (si ce texte devient illisible à partir d’ici, c’est que le service édition de Libé s’est mis en grève). Jean Senellart est expansif quand il parle de ses recherches actuelles, un peu comme un explorateur qui aurait découvert Shangri-La. Et c’est aujourd’hui une caractéristique commune à tous ceux qui travaillent sur le sujet. Lui évoque déjà les progrès futurs, où il intégrera la logique de renforcement, celle-là même qui a permis à AlphaGo de s’améliorer en jouant contre lui-même, dans son programme. «J’aimerais bien faire un essai avec un type de bouquin très simple, comme ceux de la série Harlequin. On pourrait donner la première moitié du livre au programme, et peut-être qu’il arrivera à écrire sa propre version de la seconde moitié. » Et même si le chercheur évoque aussi les perspectives en termes d’apprentissage des langues (où la machine accompagnera l’élève à son rythme) ou d’assistance à la traduction sur le modèle des correcteurs orthographiques, on reste songeur sur la perspective troublante que le silicium puisse produire de l’eau de rose. Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Invitée de marque On était à la première apparition publique de Chelsea Manning partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Invitée de marque On était à la première apparition publique de Chelsea Manning La lanceuse d'alerte, source de WikiLeaks, a fait une visite surprise mardi à Noisebridge, le hackerspace de San Francisco et appelé les codeurs à s'interroger sur les conséquences sociales des systèmes qu'ils construisent. «Libération» était sur place. Enquête Le b. a. -ba pour apprendre à lire Chaque année, à l’heure où les enfants entrent en classe, se pose la question de la méthode d’apprentissage de la lecture pour les garçons et les filles. Les unes seraient plus douées que les uns, entend-on sans que personne n’ait jamais trouvé une explication intelligente dans le cerveau ou dans le génome. Tribune Méthode globale ou syllabique : de quoi parle-t-on ? Les deux techniques cohabitent dans les écoles, et les difficultés persistent. L’approche syllabique, qui permet un décodage fluide des mots, n’exclut en rien le travail sur la compréhension. ] DESINTOX L'auteur de la tribune anti-Macron n'est ni journaliste au «New York Times»… ni lepéniste Tout a été dit sur la tribune anti-Macron publiée dans le «New York Times». Et surtout n'importe quoi. [1053387-file-photo-the-logo-of-french-gas-and-power-group-engie. jp MERCI DE L'AVOIR POSEE Cessions d'actifs : pourquoi l'Etat veut-il vendre ses bijoux de famille ? Le gouvernement a enclenché, mardi soir, un cycle de «cession d'actifs» en se séparant de 4,5% d'Engie. Mais l'exécutif refuse de parler de «privatisations». Critique Eric Baudelaire dans les ornières d’un jihadiste Autour de son film sur les traces d’un jeune Français parti en Syrie, le cinéaste propose à Beaubourg une réflexion métaphorique ponctuée de débats. Reportage(s) Loi travail : de Lille à Marseille en passant par Grenoble, la rue gronde Nos correspondants et envoyés spéciaux sont allés à la rencontre des manifestants descendus ce mardi dans les rues pour protester contre la réforme du code du travail. Mario vélo L'e-sport prend la roue du cyclisme, et vice versa Samedi a eu lieu la troisième manche du CVR World Cup au vélodrome national. Compétition de cyclisme qui se partage entre la débauche physique des coureurs et la reproduction virtuelle des vélos et du parcours. Récit Patrick Henry, l’ultime espoir de liberté Il y a quarante ans, Patrick Henry était condamné à perpétuité pour le meurtre de Philippe Bertrand, 7 ans. Aujourd’hui âgé de 64 ans et atteint d’un cancer, il a demandé une suspension de peine pour motif médical, qui sera examinée par le tribunal de l’application des peines de Melun le 12 septembre. Histoire du jour Du cyclisme façon «Mario Kart» Samedi a eu lieu, au Vélodrome national, la finale élite de la CVR World Cup, du cyclisme semi-virtuel qui mêle effort physique et parcours fictifs sur écran. Avec des bonus. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Chez Total, les robots autonomes entrent dans l'arène «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Sarah Connor ? Chez Total, les robots autonomes entrent dans l'arène Par Sylvain Labaune — 16 mars 2017 à 17:45 Le robot développé par la team Vikings à l'épreuve de l'escalier. Le robot développé par la team Vikings à l'épreuve de l'escalier. Photo Laurent Pascal Le groupe pétrolier organise cette semaine une compétition pour choisir un modèle de robot capable de remplacer l’homme dans certaines tâches fastidieuses et dangereuses sur ses plateformes. Ils remplaceront l’homme dans un futur proche. Mais pour l’instant, c’est loin d’être gagné. Les robots qui s’affrontent cette semaine près de Pau sont une ébauche de ce que pourra bientôt accomplir l’intelligence artificielle dans le secteur de l’industrie. Le «Challenge Argos» est organisé par Total dans un ancien site industriel situé sur la commune de Lacq, dans les Pyrénées-Atlantiques. Cinq équipes d’ingénieurs issues de différents pays – ayant chacune développé un robot – concourent sur plusieurs manches du 14 au 17 mars. Les épreuves se déroulent dans une unité de forage reconstituée. Une plateforme pétrolière ou gazière offshore a été grossièrement reproduite à l’aide d’échafaudages et de structures métalliques. Au milieu de ce décor de bric et de broc, les robots s’engagent chacun leur tour sur un parcours tracé. C’est lent, très lent Les machines sont jugées sur leurs facultés à se déplacer de façon autonome dans les coursives, à franchir des obstacles, à monter et descendre des escaliers. Mais aussi sur leurs capacités à accomplir des missions de contrôle simple, comme relever les données d’un instrument de mesure ou détecter des fuites de gaz. On ne va pas se cacher, le spectacle n’est pas des plus impressionnants, bien loin des images de batailles rangées dans des arènes qui peuvent venir à l’esprit lorsque nous parviennent aux oreilles les mots «compétition de robots». Les machines en lice cette semaine sont lentes, extrêmement lentes. Elles avancent centimètre par centimètre et s’arrêtent pendant de longues minutes avant de franchir un obstacle ou de s’orienter dans la bonne direction. Certaines trébuchent lorsqu’elles rencontrent des graviers ou repartent en arrière en tentant de monter les escaliers. On a le sentiment d’assister aux balbutiements de l’intelligence artificielle et c’en est presque émouvant. Développement d’une intelligence artificielle La représentation n’est certes pas très sexy, mais ce que réalisent les ingénieurs qui participent du Challenge Argos est un exploit dans le monde de la robotique. Les technologies développées sont à la pointe de la recherche en matière d’intelligence artificielle. Les robots se déplacent et interagissent de manière autonome avec leur environnement. Les équipes n’interviennent pas pendant les épreuves et se contentent d’observer le comportement de leur poulain mécanique via des caméras installées dans des hangars adjacents. Tout l’enjeu est de savoir si le robot est capable de gérer des imprévus rencontrés sur le parcours (secrètement décidés avant chaque épreuve par le jury). Cela peut prendre la forme d’obstacles, d’alertes de mise à l’abri, ou encore d’un manomètre qui aurait été changé de place. «Nous jugeons de la capacité de l’intelligence artificielle à résoudre ces problèmes», explique Sylvie Duflot, responsable en recherche et développement chez Total. Car, jusqu’à présent, les robots industriels testés dans les usines ou les entrepôts se contentent de suivre un parcours et des missions pour lesquels ils ont préalablement été programmés. «Le but est qu’à terme les opérateurs humains soient libérés des tâches dangereuses et de dégager du temps pour des travaux à plus forte valeur ajoutée», poursuit la responsable. «Identifier le robot avec le meilleur potentiel d’évolution» L’équipe d’ingénieurs qui remportera le concours se verra remettre une enveloppe de 500 000 euros, ainsi qu’un contrat d’exclusivité d’une durée de cinq ans avec Total en vue du développement d’un robot autonome sur les sites d’extractions offshore du groupe. Les résultats seront connus le 11 mai. «Les épreuves de la compétition ne sont finalement qu’un prétexte pour identifier le robot avec le meilleur potentiel d’évolution vers ce dont nous avons besoin», commente Kris Kydd, chef du projet du Challenge Argos, sans toutefois donner plus de précisions sur le calendrier de développement. «Après le concours, un test pilote va se dérouler sur nos sites avec des tâches d’inspections beaucoup plus complexes. Si les résultats sont concluants, nous produirons un modèle de robot à partir de celui réalisé par le lauréat. Le but absolu étant que les machines soient entièrement autonomes d’ici quelques années. » Le Challenge Argos est donc un appel d’offres déguisé. Pour les équipes participantes, les enjeux sont énormes. «Si nous gagnons la compétition, nous pourrons créer une start-up en vue d’une commercialisation de notre technologie», explique Xavier Savatier, coordinateur de la team Vikings, seule équipe française du Challenge Argos. Le projet Vikings est le résultat d’une coopération entre la PME Sominex (spécialisée dans l’ingénierie mécanique) et l’école d’ingénieurs normande ESIGELEC. Le robot conçu par les Français est équipé de chenilles avec stabilisateurs pour le franchissement des obstacles et la montée de marches. Il se localise de manière autonome grâce à des lasers 3D et de nombreux capteurs, dont une caméra thermique. Chenilles et petit chien Sans entrer dans les détails techniques, les concurrents de Vikings sont eux aussi équipés de chenilles et de lecteurs laser. Seul le robot Lio - conçu par une équipe suisse - possède quatre pattes en carbone qui lui donnent des allures de petit chien. La technologie développée dans le cadre du Challenge Argos dépasse largement le domaine de la robotique industrielle. Les progrès réalisés en matière de télédétection (localisation via des caméras et capteurs) peuvent servir pour le développement de voitures «sans conducteurs». Le laser utilisé par le robot Vikings est d’ailleurs à la base une version simplifiée puis améliorée de celui de la Google Car. Pendant la compétition, difficile de miser sur un robot plutôt qu’un autre, tant l’analyse des prestations est un exercice réservé aux initiés et autres experts en robotique. Le spectateur lambda n’y verra que lenteur, signaux lumineux rouge-vert-bleu et avancées à tâtons. On ne se risquera donc pas à un pronostic. Pour connaître le nom du gagnant, rendez-vous le 11 mai. Sylvain Labaune partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Mr Robot Des crédits réels pour l'intelligence artificielle partager tweeter Aucun commentaire ] Mr Robot Des crédits réels pour l'intelligence artificielle Lors de la remise du rapport «France IA», François Hollande a annoncé une enveloppe de 1,5 milliard d'euros sur dix ans dans le cadre du programme d'investissements d'avenir. Sur «Explicite», Arthaud et Cheminade font débat à part Privés de débat présidentiel sur TF1, la (non)candidate de Lutte invités à échanger en direct sur le média créé par des anciens d’i-Télé. Compte rendu. [1005094-le-nombre-de-fermetures-d-usines-en-france-a-ete-compense- Industrie Industrie : la France n'a pas perdu d'usines en 2016 Pour la première fois depuis 2009, le nombre de fermetures d'usines en France en 2016 est égal au nombre d'ouvertures. Une timide amélioration qui s'explique en partie par une hausse d'activité dans le secteur automobile et pharmaceutique. Interview Guilhem Fouetillou : «Un terrain en temps réel, global, spontané» Guilhem Fouetillou, cofondateur de Linkfluence, explique comment on «écoute» le Web et les réseaux sociaux. 95] Internet La troll de guerre des bataillons «antisystème» Sur les forums, notamment celui «18-25» de Jeuxvideo. com, très fréquenté par les frontistes et les mélenchonistes, se joue une campagne dans la campagne, aussi féroce qu’organisée. [1001397-an-illustration-picture-shows-projection-of-binary-code-on Tribune Le numérique, la présidentielle et le revenu universel L'instauration d'un revenu universel pour les jeunes pourrait permettre de sortir de l'immobilisme qu'entretient le chômage et d'adopter une attitude positive et ambitieuse face aux mille potentiels de la transformation numérique du travail humain. Reportage Affaire Troadec : Hubert Caouissin, un «ours» d’une «jalousie disproportionnée» A Pont-de-Buis-lès-Quimerch, personne ne semblait connaître l’assassin présumé de la famille d’Orvault, qui vivait cloîtré dans sa ferme avec sa compagne. Pour les psychiatres, son cas illustre la discordance souvent observée entre l’horreur des faits et la banalité de la personnalité des criminels. Interview Peter Wohlleben : «Les arbres ne voteraient pas à droite ! » Solidarité, mémoire, langage, stratégies : Peter Wohlleben, défenseur d’une écoforesterie sensée, détaille les différentes facettes de «la Vie secrète des arbres». Usine Whirlpool : «On est les Kleenex de l’Europe» A Amiens, l’entreprise laisse derrière elle 286 employés en transférant son usine en Pologne. Désemparés, les salariés voient venir la dernière échéance : les négociations sur leurs conditions de départ qui s’ouvrent ce jeudi. Tribune Faut-il craindre une raréfaction de l'emploi ? Face à la disparition en cours d’innombrables métiers manuels et administratifs, de nouveaux emplois émergent dans des activités écolo-socio compatibles, répondant à des besoins que le marché ne satisfait pas faute de rentabilité suffisante. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement L'automatisation, «processus darwinien» et objet de fantasmes «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Homo numericus L'automatisation, «processus darwinien» et objet de fantasmes Par Christophe Alix — 25 janvier 2017 à 19:40 Uberisation et automatisation font leur entrée dans les programmes politiques et les esprits des chercheurs. Uberisation et automatisation font leur entrée dans les programmes politiques et les esprits des chercheurs. Photo REUTERS Les premières Assises de l'uberisation du travail ont tenté de cerner un phénomène dont commencent à s'emparer les politiques à l'instar de Benoît Hamon. Pas simple. Depuis que Benoît Hamon a lancé la thématique d’une «raréfaction du travail» et son idée de taxer les robots afin d’atténuer les dégâts de l’automatisation des emplois sur les finances publiques, la question de l’uberisation du travail est le sujet qui monte dans le débat politique. Autant dire que les Assises de l’uberisation qui se tiennent mercredi matin au sous-sol de l’Assemblée nationale tombent à point nommé. Organisée par l’Observatoire de l’uberisation qui regroupe entrepreneurs, chercheurs et élus comme le député socialiste Laurent Grandguillaume qui vient de faire passer une loi sur la régulation du secteur des taxis et VTC, la réunion doit se tenir à «l’immeuble Jacques Chaban-Delmas» – situé au 101 rue de l’Université en face l’hémicycle – dans la grande salle de conférences réservée pour l’occasion. 1,49 million d’emplois «très exposés» Mais avec le plan Vigipirate et l’état d’urgence, voilà que les règles de l’Assemblée exigent, y compris pour les journalistes habitués de la salle des quatre colonnes, de fournir les noms et dates de naissance, de l’ensemble des participants 72 heures à l’avance. L’organisateur du colloque et la plupart des intervenants inscrits au programme se retrouvent bloqués à l’entrée. Il faut improviser. Ce sera au sous-sol du Bourbon, le café d’en face, où une trentaine de participants seulement sur les 200 inscrits trouvent finalement une place pour assister à l’événement en mode «Jour debout». Alors qu’un tout récent rapport du conseil d’orientation de l’emploi fait état de 1,49 million d’emplois «très exposés» aux mutations technologiques et risquant de rapidement disparaître, les participants ont tenté d’appréhender un phénomène encore mal connu et objet de tous les fantasmes. «Ce à quoi on assiste est bien un processus darwinien qui va bouleverser la vie d’homo numericus au travail , a expliqué le paléoanthropologue et membre du Collège de France Pascal Picq. La question n’est pas de savoir si nous pourrons freiner cette uberisation synonyme de disparition des emplois mais celle de la capacité des hommes à pouvoir maintenir une relation maîtrisée avec ces machines en gardant le contrôle. » Pour cet adepte de Schumpeter et de sa théorie de la «destruction créatrice», «des mutations tout aussi radicales ont déjà eu lieu par le passé» mais il juge «peu probable» que le solde des emplois détruits puisse un jour être compensé par les nouveaux métiers auxquels donnent naissance la révolution numérique et l’intelligence artificielle. «La spontanéité humaine est difficile à reproduire» Face à ce «déluge» technologique, le chercheur met en avant le paradoxe de Moravec, du nom de ce chercheur de l’institut de robotique de Carnegie Mellon de Pittsburgh, en Pennsylvanie. Ce futurologue estime que les raisonnements de très haut niveau (mathématiques, logique, planification, jeux, etc. ) sont beaucoup plus faciles à reproduire et à simuler par des robots et algorithmes que les aptitudes sensorimotrices humaines comme le fait d’évaluer les motivations et les émotions d’autres individus. «Certains types de jugement sont très difficiles à émuler», lui répond en écho l’économiste Julien Muresianu, fondateur de la start-up d’intelligence artificielle Jalgos, qui s’est fixé pour mission de promouvoir un «big data positif». «En radiologie, les algorithmes sont déjà plus performants que les meilleurs des radiologues, explique-t-il. L’impact des technologies sur l’emploi sera très différent selon les secteurs et les métiers et c’est ce qui rend toute prévision très complexe. Les développements de l’intelligence artificielle n’ont pas de limite mais la créativité et la spontanéité humaine sont les plus difficiles à reproduire». D’où l’étonnant parti pris de Nicolas Sadirac, le directeur de l’école d’informatique 42 financée par le PDG de Free Xavier Niel, d’apprendre aux élèves «à travailler avec de l’information sans l’acquérir. Celui qui sait est en danger dans une discipline comme l’informatique, conclut-il. Il ne fait que reproduire de la connaissance alors qu’il s’agit d’un art et de création dans un environnement incertain où tout change tout le temps». Bienvenue dans l’enfer de la disruption permanente et bonne chance. Christophe Alix partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Tribune Revenu universel : Benoît Hamon ou le syndrome Jean-Claude Dusse partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Tribune Revenu universel : Benoît Hamon ou le syndrome Jean-Claude Dusse Le revenu universel, pièce centrale du programme de Benoît Hamon, pourrait faire figure de «malentendu». L’idée est nouvelle et demande un gros effort de pédagogie avant le premier tour de la présidentielle. Mais le candidat aurait tort de l’atténuer ou de l’escamoter car c’est aussi la seule solution pour repenser notre civilisation et éviter la barbarie. Et il aurait ainsi toutes les chances de «conclure». Statistiques Les créations d'entreprise progressent, l'ubérisation aussi ? Les chiffres publiés par l'Insee, en forte progression, montrent la poussée des micro-entrepreneurs, dans le domaine des VTC et de la livraison. Sciences Raconte-moi ta thèse. . . sur les cartes interactives pour enfants malvoyants «Libération» tend son micro aux doctorants passionnés et passionnants. Aujourd'hui, Emeline Brulé conçoit des cartes interactives pour les élèves déficients visuels et imagine de nouvelles manières d'enseigner pour faciliter l'inclusion à l'école. Analyse Post-vérité : le réel en porte-à-faux Des «faits alternatifs» de Donald Trump aux fausses informations relayées notamment sur Internet, la notion de vérité et la parole politique sont remises en cause. De là à jouer sur le résultat d’une élection ? Boule de cristal Comment la CIA voit-elle le monde en 2035 ? L'agence de renseignements américaine a publié jeudi, en français, son étude prospective sur l'état du monde dans vingt ans. Entourage Benoît Hamon : la galaxie du nouveau favori Au terme d’une campagne surprenante, le frondeur s’est installé en tête du premier tour de la primaire, dimanche. Après le soutien d’Arnaud Montebourg, il a reçu lundi celui de Martine Aubry. Enquête sur l’entourage, les mentors et autres modèles du candidat socialiste. [984800-yannick-jadot-of-eelv-europe-ecologie-les-verts-the-ecologi Forum «Demain, le travail» Yannick Jadot : «Les politiques publiques qui détruisent l’emploi, abîment l’environnement et la santé, c’est terminé ! » Dans sa tribune, Yannick Jadot prône une économie durable qui favorise l'emploi. Forum «Demain, le travail» Dominique Restino : «la nouvelle génération entend trouver une activité qui a du sens» Ubérisation, bouleversements économiques et nouvelles aspirations. . . comment s'adapter aux évolutions du travail ? Tribune. Primaire à gauche : peut mieux vert Au contraire des débats à droite, la question de l’écologie s’est fait une petite place dans la campagne de «la Belle Alliance populaire». A deux jours du premier tour, passage en revue des positions des prétendants. Interview Christophe Carpentier, «le "do it yourself" punk» Rencontre avec l'auteur qui publie son septième roman, «le Temps imaginaire», deuxième tome de la tétralogie «le Mur de Planck». Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Allons-nous tous finir «augmentés» ? «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Forum «Quand le corps s'éclipse» Allons-nous tous finir «augmentés» ? Par Xavier Colas — 5 décembre 2016 à 12:13 André Comte-Sponville et Laurent Alexandre lors du débat «La médecine du futur» au Forum «Quand le corps s'éclipse» le 3 décembre 2016. André Comte-Sponville et Laurent Alexandre lors du débat «La médecine du Mignot Transhumanisme, intelligence artificielle… les progrès de la technique interrogent l’avenir de la médecine et de notre rapport à la santé. Récit du dernier débat de cette journée. Après la journée mondiale de l’AVC, Libération organise «Quand le corps s’éclipse», une journée de débats sur les liens entre maladie et société. La place de la médecine n’a jamais été aussi grande dans nos vies et nos sociétés. «La peur de la mort est formidablement accentuée par le recul des croyances religieuses sur la vie après la mort et l’idée que cette existence est finalement unique. Dieu est mort, vive la Sécu ! », ironise André Comte-Sponville, philosophe et ancien membre du Comité consultatif national d’éthique. Outre ce recul du religieux, les progrès fulgurants de la technique ont modifié la perception même que nous nous faisons de la santé. Ainsi, pour l’Organisation mondiale de la santé, la bonne santé ne se cantonne plus seulement à l’absence de maladie mais s’entend à présent comme «un état de complet bien-être physique, mental et social». Un déplacement de la frontière entre le normal et le pathologique qui débouche, sur ce qu' André Comte-Sponville nomme le «panmédicalisme» : une idéologie qui transforme la médecine en un outil d’amélioration des états normaux. «Est-ce encore de la médecine ou déjà du dopage ? », s’interroge-t-il. En vidéoQuelle médecine pour le futur ? En ligne de mire : le fantasme d’un humain amélioré et augmenté, pas si fantasmé que ça à en croire Laurent Alexandre, chirurgien et directeur de DNA Vision. Expert du transhumanisme, il pense même que le big-bang médical est pour demain. «L’effondrement du coût du séquençage ADN, divisé par trois millions en dix ans, les premières thérapies géniques, bientôt la régénération des organes à partir des cellules souches… les Nanotechnologies, biotechnologies, informatique et sciences cognitives (NBIC), vont bouleverser la médecine», prédit-il. Cet ensemble de technologies est, en partie, porté par les géants de la Silicon Valley, dont les dirigeants, tenants de l’idéologie transhumaniste, ont d’ores et déjà annoncé la couleur… Silicon Valley et transhumanisme Microsoft prophétise ainsi la fin du cancer en 2026, quand Mark Zuckerberg promet lui l’éradication de toutes les maladies humaines d’ici à 2099 et que Google tente d’allonger l’espérance de vie de 25 ans à travers sa société de biotechnologies baptisée Calico. Ces nouveaux acteurs du domaine de la santé s’appuient sur une intelligence artificielle qui ne cesse de progresser, capable de traiter des milliards de données. «L’intelligence artificielle sera notre docteur d’ici dix ou vingt ans. Il y a là la promesse d’un transfert de pouvoir bouleversant pour le corps médical», avertit Laurent Alexandre. Et de s’interroger : «Comment gère-t-on une société où c’est Google qui nous soigne et plus le généraliste du coin ? » Plus généralement, c’est la question d’une opposition entre les bio-conservateurs et les partisans d’un humain augmenté qui est ici posée, alors que les premiers bébés issus de trois parents biologiques sont nés en septembre dernier. Si André Comte-Sponville tempère ces avancées technologiques en relevant le fait que le record de longévité de Jeanne Calment, décédée à 122 ans il y a une vingtaine d’années, demeure inchangé, l’ex-membre du Comité consultatif national d’éthique concède que «La technique va toujours plus vite que la morale et que le droit» et plaide pour la mise en place d’accords internationaux en matière d’éthique, de manipulations génétiques et d’exploitation des données médicales. Mais à l’heure où la moitié des parents chinois se disent favorables à l’utilisation de la génétique pour augmenter le quotient intellectuel de leur enfant, contre 13% des couples français, et que la Chine a récemment publié les résultats des premières manipulations génétiques sur l’embryon, une législation internationale apparaît peu probable. «La soeur de Kennedy a été lobotomisée» Alors, tous augmentés ? Faut-il aller jusqu’à la dématérialisation de la vie, comme le prônent les transhumanistes ? «La transgression c’est un truc contingent et local», argumente Laurent Alexandre. «On a fait des lobotomies aux adolescents qui se masturbaient trop en Amérique du Nord dans les années 50 et 60, avec l’accord des parents, du ministère de la Santé, de l’hôpital. D’ailleurs, la soeur du président Kennedy, qui aimait beaucoup les garçons, a été lobotomisée», rappelle le directeur de DNA Vision. «C’est donc vachement dur de prévoir ce que seront les normes éthiques et morales en 2060». Des perspectives en tout cas pas vraiment du goût d’une femme dans le public qui conclut : «Ça serait quoi une vie dématérialisée ? On ne mangerait plus, on ne baiserait plus, on ne ferait plus de musique… eh bien non merci ! ». Xavier Colas @Xavier_Colas partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Forum Libé La santé, sujet de société à soigner partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Forum «Quand le corps s'éclipse»» «Quand le corps s'éclipse» d’éthique et le chirurgien Laurent Alexandre, samedi. La santé, sujet de société à soigner Libération "Quand le corps s'éclipse", une journée de débat 5] Forum Libé La santé, sujet de société à soigner Les participants au forum organisé par «Libération» ce week-end ont réfléchi à une nouvelle relation entre médecins, patients et pouvoirs publics qui intègre la place des aidants et le vécu des victimes d’un AVC. Vidéo Quelle médecine pour le futur ? Comment les nouvelles technologies changeront le domaine de la santé ? Tribune de Jean Leonetti La santé mérite une réforme en profondeur Que faire pour améliorer le système de santé publique ? Forum «Quand le corps s'éclipse» Les «héros invisibles» de la maladie Comment mieux accompagner les patients et les proches aidants ? Récit de la deuxième table ronde de cette journée. [972021-members-of-the-staff-are-seen-outside-the-emergency-service Tribune d'Olivier Le Pennetier La politique doit s'emparer des questions de santé Que faire pour réformer notre système médical ? Forum «Quand le corps s'éclipse» S'adapter aux changements liés à la maladie Comment reconquérir son corps défaillant ? Récit du troisième débat de cette journée. Essai Le corps, terrain d’efforts Ancienne sportive de haut niveau devenue philosophe, Isabelle Queval définit les liens entre conscience de soi, dépassement et mérite. Forum «Quand le corps s'éclipse» La santé, une affaire collective Comment remettre les questions de santé publique au coeur du débat politique ? Récit de la première table ronde. Polémique Autisme, des députés LR relancent la guerre contre les psys 93 députés des Républicains veulent interdire la psychanalyse dans la prise en charge de l'autisme. Forum «Quand le corps s'éclipse» La santé, c'est politique ! Souvent absentes du débat, les politiques de santé sont pourtant l’expression d’un choix de société. Résumé vidéo du premier débat. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Voitures autonomes et autres algorithmes : pourquoi nous avons besoin «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Idées Voitures autonomes et autres algorithmes : pourquoi nous avons besoin d’une Par Olivier Ertzscheid, Chercheur français en sciences de l'information et de la communication — 26 octobre 2016 à 18:31 Le Mercedes Intelligent Drive system présenté en 2014, au Paris Auto Show. Le Mercedes Intelligent Drive system présenté en 2014, au Paris Auto Show. Joël Saget. AFP L'avertissement rabelaisien «science sans conscience n'est que ruine de l'homme» trouve un écho numérique. Il est urgent de financer un questionnement éthique sur le développement de ces technologies présentées comme des remèdes. Un camion sans chauffeur vient de parcourir 160 km de manière totalement autonome pour livrer 50 000 canettes de Budweiser. Les voitures autonomes sont sur nos routes et ont fait leurs premières victimes même si tout semble indiquer qu’elles permettront de sauver des milliers de vies. Partout en Europe, au Japon, aux Etats-Unis, des algorithmes sont autorisés à prendre des décisions de conduite de manière autonome mais sont incapables de gérer l’imprévisibilité de certaines de ces situations de conduite. D’autres algorithmes servent à accompagner ou à prendre des décisions judiciaires alors même que de récentes études montrent qu’ils entretiennent des stéréotypes racistes ou génèrent des faux-positifs. En visite au MIT, Barack Obama a indiqué clairement que ces technologies d’automatisation et d’intelligence artificielle allaient jouer un rôle majeur dans des secteurs régaliens et qu’il fallait les encadrer. Doug Parker, de COO of nuTonomy, qui a développé l'intelligence artificiel des taxis sans conducteur qui circule à Singapore, le 29 août 2016. Photo Roslan Rahman / AFP Le responsable de l’intelligence artificielle chez Facebook est un chercheur formé dans les universités françaises, Yann Le Cunn. Un autre chercheur français vient de monter l’initiative «Moral Machines» avec d’autres chercheurs du MIT pour réfléchir aux conséquences de choix algorithmiques «automatiques» à l’échelle du transport mais également de l’éducation, de la médecine, de la justice, de l’emploi. Mi-Novembre à New-York se tiendra un colloque (sponsorisé par Google et Microsoft…) pour réfléchir aux questions de «l’équité, de la redevabilité et de la transparence» du «Machine Learning». En France, quelques chercheurs (Bernard Stiegler, Eric Sadin…) dénoncent depuis longtemps l’idéologie de la Silicon Valley, dans le sillage d’autres penseurs comme Evgeny Morozov. François Hollande, en visite chez BlaBlaCar, expliquait récemment aux salariés du leader mondial du covoiturage qu’il ne fallait pas avoir peur de s’ouvrir à l’international, nous ramenant ainsi aux heures les plus surréalistes de la Chiraquie du «mulot». Choix éthiques vs milliards de dollars Les plus grosses sources de financement dédiées à la réflexion éthique et morale autour de ces technologies sont apportées par des entrepreneurs qui développent eux-mêmes ces technologies dans des secteurs où elles représentent l’avenir du marché concerné : c’est notamment le cas d’Elon Musk et de son projet OpenAI mais également de Google, Amazon, Facebook, Microsoft et IBM qui ont récemment créé un partenariat pour réfléchir à de «bonnes pratiques» autour de «l’éthique de l’intelligence artificielle». Mettront-ils en avant des choix moraux ou éthiques alors que les marchés concernés se chiffrent en milliards de dollars ? On peut raisonnablement en douter. l’idéologie libertarienne de la Silicon Valley. Mais rien, ou si peu, qui permette d’ouvrir une réflexion urgente et nécessaire autour d’une exponentiel et endémique de ces technologies présentées comme des remèdes mais qui portent également en elles des maux bien plus profonds pour l’équilibre de nos sociétés démocratiques, du vote électronique aux voitures autonomes en passant par sainte quadrature de toutes les NBIC (nano-bio-info-cogno technologies) prises dans le grand cercle de l’intelligence artificielle et son pensum de Deep Learning. Main invisible du marché Ce questionnement ne peut ni ne doit être laissé aux mains des mêmes entrepreneurs qui développent ces technologies : il nécessite un financement public à la hauteur des enjeux, il nécessite également une volonté politique pour permettre de créer une convergence forte de la recherche universitaire sur ces questions doublement fondamentales. «Science sans conscience n’est que ruine de l’âme», disait Rabelais. ambitions de la recherche publique sur ces questions, mais nous condamnera également à subir demain les impensés d’aujourd’hui, avec un impact totalement inédit sur le plan économique, politique et moral. Dans une lettre adressée en 1946 à un chercheur d’une grande société d’aéronautique qui lui avait demandé de lui communiquer un rapport technique sur certains travaux de recherches effectués pendant la guerre, Norbert Wiener (père de la cybernétique) écrivait ceci : «Dans l’état présent de notre civilisation, il est parfaitement clair que la dissémination des informations sur une arme aboutit à la certitude publier aucune recherche apte à devenir dangereuse une fois aux mains de militaristes irresponsables. » Refuser de créer, d’accompagner et de choix à la seule main invisible du marché. C’est une erreur stratégique et une faute politique majeure. Olivier Ertzscheid Chercheur français en sciences de l'information et de la communication partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article [957462-final-presidential-debate-between-hillary-clinton-and-donald-tr Election américaine J-16 : «Si Trump ne gagne pas, le peuple américain fera entendre sa voix» partager tweeter Aucun commentaire [957462-final-presidential-debate-between-hillary-clinton-and-donal Election américaine J-16 : «Si Trump ne gagne pas, le peuple américain fera entendre sa voix» D'après le dernier sondage ABC/Washington Post, publié dimanche, la candidate démocrate aurait 12 points d'avance sur son adversaire, une première. Enquête Gare à la datacratie galopante Le rêve de Condorcet de mettre l’homme en équation est en passe de devenir une réalité, ou plus exactement un cauchemar. Les chiffres et leur analyse vont-ils supplanter le pouvoir des hommes ? Ruptures Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» Mythe de la start-up, précarisation des travailleurs, dépossession des capacités créatrices… Le philosophe Eric Sadin dénonce les ravages de la vision du monde propagée par le «technolibéralisme». Livres «Zoopolis», la bête a bon droit Connu pour ses théories originales sur le multiculturalisme, Will Kymlicka signe avec son épouse, Sue Donaldson, une analyse politique des obligations et des devoirs de l’homme envers les animaux. Essai Le partage, intérêt d’Internet Spécialiste des nouvelles technologies, Tom Slee pointe les contradictions de la notion d’«économie du partage» qui, sous couvert d’échanges, dissimule des finalités bien moins altruistes. Mise au clair Tout comprendre au revenu universel Manuel Valls se rendra ce jeudi en Gironde, où le revenu de base doit être expérimenté à l'échelle d'un département, un dispositif qui s’invite de plus en plus dans le débat public. Interview Peter Wagner : «La crise est un appel à la réflexion collective et au progrès» De la crise migratoire au changement climatique en passant par la lutte contre les inégalités et les discriminations, nombreux sont les fronts sur lesquels l’enlisement nous guette. Pour avancer, le sociologue allemand renouvelle l’idée du progrès : agir collectivement, sur la base d’une véritable démocratie. Inventaire Droits des animaux : comment font les autres ? A l'occasion de la sortie du livre «Révolutions animales», tour d'horizon des initiatives dans différents pays. Le retour Le site d'Alain Soral piraté par le hackeur Ulcan Le pirate franco-israélien assure disposer des noms et coordonnées de 80 000 usagers d'Egalité et Réconciliation, le site du polémiste «antisioniste». Intolérance Droits des LGBT : la montée en puissance des discours réacs inquiète Lors d'un rassemblement à Chypre ce week-end, des militants pour les droits des minorités sexuelles se sont alarmés d'un retour en arrière en Europe. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Ruptures Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» Par Jean-Christophe Féraud — 20 octobre 2016 à 18:14 «Nous entrons dans une nouvelle étape de la numérisation du monde. » «Nous entrons dans une nouvelle étape de la numérisation du monde. » Photo Tim Robberts. Getty Images Mythe de la start-up, précarisation des travailleurs, dépossession des capacités créatrices… Le philosophe Eric Sadin dénonce les ravages de la vision du monde propagée par le «technolibéralisme». Ecrivain et philosophe critique, Eric Sadin analyse depuis dix ans l’impact du numérique sur nos sociétés. Après la Vie algorithmique en 2015, il publie la Silicolonisation du monde - l’irrésistible expansion du libéralisme numérique (1). Une charge violente et argumentée contre les Google, Apple et autres Facebook, qui prennent subrepticement les commandes de nos vies pour en tirer profit comme aucune autre entreprise auparavant. Dans votre nouvel ouvrage, vous dénoncez «l’esprit de la Silicon Valley» comme une entreprise de «colonisation» du monde. Pouvez-vous vous expliquer ? La Silicon Valley incarne l’insolente réussite industrielle de notre temps. Elle a donné naissance à des géants qui dominent l’industrie du numérique - les Apple, Google, Facebook, Uber, Netflix… - et qui engrangent des chiffres d’affaires colossaux. Toutes les régions du globe cherchent désormais à dupliquer son cœur actuel de métier : l’économie de la donnée et des plateformes. Mais depuis peu, la Silicon Valley ne renvoie plus seulement à un territoire, elle a généré un «esprit» en passe de coloniser le monde, porté par de nombreux missionnaires : industriels, universités, think tanks… Mais aussi par une classe politique qui encourage l’édification de «valleys» sur les cinq continents, sous la forme d’«écosystèmes numériques» et d’«incubateurs de start-up». La «silicolonisation», c’est la conviction que ce modèle représente l’horizon indépassable de notre temps et qui, de surcroît, incarnerait une forme lumineuse du capitalisme. Un capitalisme d’un nouveau genre, paré de «vertus égalitaires» car offrant à tous, du «start-upper visionnaire» au «collaborateur créatif», en passant par «l’autoentrepreneur», la possibilité de s’y raccorder et de s’y épanouir. Mais dans les faits, c’est un modèle civilisationnel fondé sur la marchandisation intégrale de la vie et l’organisation automatisée de la société qui en train de s’instaurer à grande vitesse. Vous parlez d’un «technolibéralisme». En quoi est-il plus puissant que les formes de libéralisme qui l’ont précédé ? Nous entrons dans une nouvelle étape de la numérisation du monde, celle de la dissémination tous azimuts de capteurs. A terme, toutes les surfaces sont appelées à être connectées : corps, domiciles, véhicules, environnements urbains et professionnels… Cet «enveloppement» technologique va entraîner un témoignage intégral de nos comportements permettant au technolibéralisme de s’adosser à tous les instants de l’existence, de n’être exclu d’aucun domaine, et d’instaurer ce que je nomme une «industrie de la vie» cherchant à tirer profit du moindre de nos gestes. Ce nouvel âge des machines, caractérisé par la mise en données de tous et de toutes choses, serait donc le stade ultime du capitalisme ? Le technolibéralisme entend opérer une pression continue sur la décision humaine par la suggestion continuellement renouvelée des «meilleures» actions à prendre. Cet «accompagnement» de nos vies par les algorithmes s’est institué lors de l’avènement des smartphones et des applications à partir de 2007. Et nous franchirons un nouveau seuil lorsque les assistants numériques tels Siri d’Apple ou Google Now, à l’efficacité encore balbutiante, en viendront à nous prodiguer des conseils pour tous nos faits et gestes du quotidien. Et plus encore. Ce sera notamment le cas avec la voiture autonome, qui ne se contentera pas de piloter le véhicule mais également notre emploi du temps, en nous proposant de faire une pause dans tel restaurant ou tel hôtel supposés adaptés à notre «profil». Mais en outre, cet accompagnement peut aussi prendre une forme coercitive pour servir comme jamais les objectifs de productivité et de compétitivité du projet technolibéral. Comment cela se traduit concrètement dans le monde du travail ? Les chaînes de production dans les entreprises sont et seront de plus en plus infiltrées de capteurs qui autorisent une évaluation en temps réel des cadences permettant à des systèmes d’ordonner en retour les actes à accomplir. La figure du contremaître disparaît au profit du résultat d’équations qui dictent le cours des choses et auxquelles il est difficile, voire impossible, de s’opposer. La capacité d’initiative et de créativité des individus est niée, réduite à exécuter des ordres émanant de programmes qui ne font l’objet d’aucune publicité et qui, la plupart du temps, sont administrés par des prestataires extérieurs. En cela, il s’agit d’un déni de démocratie. Il est temps que les syndicats se saisissent de ces questions d’organisation impersonnelle et ultra-optimisée des conduites, qui bafouent le droit du travail autant que la dignité humaine. Quand le patron de Microsoft, Satya Nadella, dit que «le défi de l’homme est de reprendre le pouvoir sur les données», c’est un début de mea culpa ? Il s’agit là typiquement du langage schizophrénique tenu par les gourous de la Silicon Valley, qui collectent systématiquement des données sur tous nos faits et gestes, et qui en retour cherchent à rassurer les consciences. Le «siliconisme» sait très bien générer des discours positifs qui sont partout repris en boucle sans distance critique. Concernant la question des données personnelles, nous sommes au cœur d’un des grands malentendus de l’époque. La question cruciale ne regarde pas notre «vie privée», à laquelle certes nous tenons tous, mais qui représente si peu en regard de ce qui se trame et qui devrait autrement nous mobiliser. Car ce n’est pas une question de société, c’est une question de civilisation. Le technolibéralisme entend à terme tout automatiser et orienter nos vies afin de satisfaire de seuls intérêts privés. Et ce modèle se déploiera surtout si les données sont parfaitement protégées, instaurant une «confiance dans l’économie numérique» apte à assurer son expansion. Avant de nous prétendre victimes du traçage sécuritaire et commercial, nous devrions à la base individuellement et collectivement nous demander si nous voulons de tous ces objets, capteurs et systèmes appelés, non pas tant à violer notre vie privée qu’à progressivement nous dessaisir de notre pouvoir de décision. La prise de décision par les machines va s’accélérer avec l’intelligence artificielle. Le but c’est de «disqualifier» l’humain ? L’intelligence artificielle est désormais érigée comme une sorte de «surmoi» dotée de l’intuition de vérité et appelée à guider en toutes circonstances nos vies vers les plus grands confort et efficacité supposés. Beaucoup de choses ont été dites sur l’intelligence artificielle, notamment qu’elle allait à terme se «retourner» contre ses géniteurs. Il s’agit là d’une vision grotesque et fantasmatique. Ce n’est pas la race humaine qui est en danger, mais bien la figure humaine dotée de la faculté de jugement et de celle d’agir librement et en conscience. Car c’est bien notre pouvoir de décision qui va peu à peu être dessaisi au profit de systèmes supposés omniscients et plus aptes à décider du «parfait» cours des choses dans le meilleur des mondes. Vous assimilez l’esprit start-up à de la «sauvagerie entrepreneuriale» et l’irresponsabilité des cerveaux de la Silicon Valley à de la «criminalité en sweat-shirt». Carrément ? La start-up, c’est la nouvelle utopie économique et sociale de notre temps. N’importe qui, à partir d’une «idée», en s’entourant de codeurs et en levant des fonds, peut désormais se croire maître de sa vie, «œuvrer au bien de l’humanité», tout en rêvant de «devenir milliardaire». Or, à y regarder de près, le mythe s’effondre aussitôt. La plupart des start-up échouent rapidement. Et pour les employés, le régime de la précarité prévaut. Une pression terrible est exercée par le fait de l’obligation rapide de résultat. Et on offre des stock-options qui, sous couvert d’intéressement à de futurs profits hypothétiques, évitent de rémunérer convenablement les personnes. Le technolibéralisme a institué des méthodes managériales laissant croire que chacun peut librement s’y épanouir. En réalité, tout est aménagé afin de profiter au maximum de la force de travail de chacun. En outre, les conditions de fabrication du hardware dans les usines asiatiques sont déplorables. Quant aux travailleurs dits «indépendants» qui se lient aux plateformes, ils se trouvent soumis à leurs exigences et ne sont protégés par aucune convention collective. Enfin, les grands groupes savent opérer des montages complexes afin de se soustraire à l’impôt. Le technolibéralisme relève de la criminalité, non pas en col modèle est partout célébré. Mais comment un tel aveuglement est-il possible ? Vous écrivez que le «technolibéralisme est désormais libre d’agir sans entrave». Alors, que faire ? Nous sommes tous citoyens mais également consommateurs, et nous pouvons, par des décisions simples mais d’une redoutable efficacité, mettre en échec ce modèle. Pour ma part, j’en appelle au refus de l’achat d’objets connectés et de protocoles dits «intelligents» chargés de nous assister en continu. Ces compteurs Linky par exemple, appelés à mémoriser nos gestes de consommation électrique au sein de nos habitats. Jamais autant qu’aujourd’hui le refus de l’acte d’achat n’aura revêtu une telle portée politique. Contre l’ambition démesurée du technolibéralisme à vouloir piloter le cours de nos vies, nous devons protéger la part inviolable de nous-mêmes, autant que notre autonomie de jugement et d’action. Il est également temps de signifier aux responsables politiques que le soutien par des fonds publics à cet anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable. En France, ce n’est pas à Axelle Lemaire, secrétaire d’Etat au Numérique et ardente propagandiste du siliconisme, de décider abusivement des choses à notre place en vue de satisfaire les tenants de l’économie de la donnée. Ni non plus au Conseil national du numérique : les deux tiers de ses membres sont des responsables d’entreprises internet et de la donnée, ce qui constitue exactement un «conflit d’intérêt». C’est pourquoi, nous devons, à toutes les échelles de la société - citoyens, syndicats, associations - défendre le bien commun et notre droit à déterminer librement du cours de nos destins. Si nous ne reprenons pas la main, c’est le technolibéralisme qui va diriger nos vies individuelles et collectives, et cela est inacceptable. (1) La Silicolonisation du monde l’irrésistible expansion du libéralisme numérique, d’Eric Sadin, éd. l’Echappée, 256 pp. , 17 €. Jean-Christophe Féraud partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article Idées Voitures autonomes et autres algorithmes : pourquoi nous avons besoin partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées Idées Voitures autonomes et autres algorithmes : pourquoi nous avons besoin d’une L'avertissement rabelaisien «science sans conscience n'est que ruine de l'homme» trouve un écho numérique. Il est urgent de financer un questionnement éthique sur le développement de ces technologies présentées comme des remèdes. Enquête Gare à la datacratie galopante Le rêve de Condorcet de mettre l’homme en équation est en passe de devenir une réalité, ou plus exactement un cauchemar. Les chiffres et leur analyse vont-ils supplanter le pouvoir des hommes ? Essai Le partage, intérêt d’Internet Spécialiste des nouvelles technologies, Tom Slee pointe les contradictions de la notion d’«économie du partage» qui, sous couvert d’échanges, dissimule des finalités bien moins altruistes. Mise au clair Tout comprendre au revenu universel Manuel Valls se rendra ce jeudi en Gironde, où le revenu de base doit être expérimenté à l'échelle d'un département, un dispositif qui s’invite de plus en plus dans le débat public. Livres «Zoopolis», la bête a bon droit Connu pour ses théories originales sur le multiculturalisme, Will Kymlicka signe avec son épouse, Sue Donaldson, une analyse politique des obligations et des devoirs de l’homme envers les animaux. Algérie Au pays de l'heure noire Alors que la colère sociale s’étend d’Alger au Sahara, les pouvoirs publics peinent de plus en plus à redistribuer la rente pétrolière, qui s’amenuise en raison des cours très bas des hydrocarbures. Interview Peter Wagner : «La crise est un appel à la réflexion collective et au progrès» De la crise migratoire au changement climatique en passant par la lutte contre les inégalités et les discriminations, nombreux sont les fronts sur lesquels l’enlisement nous guette. Pour avancer, le sociologue allemand renouvelle l’idée du progrès : agir collectivement, sur la base d’une véritable démocratie. Interview Roger-Pol Droit : «Si on ignore ce que croit son voisin, les malentendus s’installent» Pour le philosophe, les religions et les spiritualités contiennent des richesses à la fois intellectuelles, spirituelles et morales impossibles à négliger. [957462-final-presidential-debate-between-hillary-clinton-and-donal Election américaine J-16 : «Si Trump ne gagne pas, le peuple américain fera entendre sa voix» D'après le dernier sondage ABC/Washington Post, publié dimanche, la candidate démocrate aurait 12 points d'avance sur son adversaire, une première. Enquête Insupportables portables De plus en plus de spectateurs ne lâchent plus leur mobile pendant les concerts. Une médiation qui les détourne de la magie du live et décontenance les artistes. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Par Camille Gévaudan — 20 octobre 2016 à 07:36 surveillance ne fait que commencer Avec ses smartphones, son assistant domestique et son intelligence artificielle, Google devient capable de nous assister à chaque instant. . . à condition de tout savoir de nous. Analyse avec Tristan Nitot, qui sort un brillant livre sur la surveillance de masse. Présenté par Camille Gévaudan et Erwan Cario, le 56Kast, émission hebdomadaire de Libération et de la chaîne Nolife, revient sur l’actualité numérique et scientifique. Elle accueille dans son «Quartier libre» des chroniqueurs spécialisés dans le web, les logiciels et les savoirs libres. Et dans le «Potager du Web», on surveille de près la culture internet. Cette semaine, après ses nombreuses chroniques dans le 56kast sur la surveillance numérique, notre chroniqueur Tristan Nitot présente son livre qui fait brillamment le tour du sujet : Surveillance://. On revient aussi sur les annonces récentes de Google : avec ses prochains smartphones, son assistant domestique et surtout son intelligence artificielle, l’Américain sera capable de nous assister à chaque instant à condition… de tout savoir sur nous. Version audio : Version vidéo : De quoi on parle ? Quartier libre : Ca y est, il est fini ! Le livre de Tristan Nitot sur Editions. Il récapitule brillamment la situation préoccupante de la surveillance de masse de nos données, et apporte des solutions et propositions concrètes pour bifurquer vers un Internet meilleur en reprenant le contrôle de notre vie privée. L’actu : Google présente son matériel pour installer son intelligence artificielle A poils : Cute Maine Coons chattering at city birds Abonnement et diffusion Cliquez pour vous abonner : … et aussi sur Deezer et sur Dailymotion. Le 56Kast est diffusé sur Nolife le mercredi à 20 heures. Camille Gévaudan partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article 56kast : Microsoft et l'Education nationale, les liaisons dangereuses partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Le 56Kast» 56kast : Microsoft et l'Education nationale, les liaisons dangereuses Cette semaine, Etienne Gonnu de l'April décrypte le partenariat qui lie Microsoft à l'Éducation nationale depuis un an : le géant américain de l'informatique fournit un «cloud» dans les écoles, forme les enseignants aux logiciels Microsoft. . . Est-ce bien normal ? 56kast : Raconte-moi ta thèse. . . sur le verre celtique Cette semaine, on accueille la doctorante Joëlle Rolland pour la première édition de notre nouvelle rubrique «Raconte-moi ta thèse». Archéologue, Joëlle Rolland nous raconte l'artisanat du verre chez les peuples celtes et recrée des bracelets à la mode gauloise avec des maîtres verriers. Médias i-Télé : le clash de conscience Ecœurée par le passage en force de Bolloré pour imposer Morandini sur la chaîne, la rédaction, poussée vers la sortie, a voté la grève. Et s’interroge sur les vraies intentions du milliardaire. Medias BFM Paris fait le pari du local Après avoir sorti pas moins de cinq chaînes sportives cet été, SFR Médias lancera début novembre sa chaîne francilienne tout info. De quoi renforcer l'offre de contenu de l'opérateur mais aussi sa présence sur la TNT. Analyse. Données personnelles Comment j'ai commencé à disparaître de l'Internet Supprimer les comptes en ligne les moins utilisés: une expérience enrichissante. Ruptures Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» Mythe de la start-up, précarisation des travailleurs, dépossession des capacités créatrices… Le philosophe Eric Sadin dénonce les ravages de la vision du monde propagée par le «technolibéralisme». Assiette «Nos menus sont avant tout des enjeux politiques» A l'occasion du Salon international de l'alimentation qui se tient à Paris, décryptage de nos choix alimentaires avec Eric Roux, porte-parole de l’Observatoire des cuisines populaires. Ubergeek Mon hacker, ce héros Alors que la diffusion française de la première saison de «Mr. Robot» se termine ce lundi soir, retour sur la figure du «bidouilleur de code» à l'écran, entre réduction au piratage informatique et évolutions politiques. Silence on joue ! Spécial Playstation VR Cette semaine, on s'évade dans les mondes virtuels à la sauce Sony. Médias A i-Télé, «on veut savoir ce que va devenir la chaîne» Dépitée par la première de Morandini à l'antenne lundi, la grève. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Éditorial Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français Par Johan Hufnagel — 15 octobre 2016 à 08:23 Le président des Etats-Unis, Barack Obama, mardi 13 septembre 2016 à Philadelphie. Le président des Etats-Unis, Barack Obama, mardi 13 septembre 2016 à Philadelphie. Photo Jessica Kourkounis. AFP Édito Il faut lire l’entretien croisé en Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié par le prestigieux magazine techno américain Wired. Vue de notre côté de l’Atlantique, cette longue discussion a de quoi surprendre : le sommet de l’Etat maîtrise les débats que l’on pense réservés à une petite sphère technophile. Barack Obama y apparaît suffisamment à l’aise pour jouer avec les codes et les références culturelles des «geeks» les plus pointus. Elle surprend et permet surtout de mesurer le fossé entre deux façons de faire de la politique. Au moment où le débat politique français tient pour summum de la modernité les mots «Uberisation» ou «écosystème des start-up», un futur ex-chef de l’Etat américain devise avec un patron du MIT sur les problématiques des intelligences artificielles, philosophe sur le pouvoir et le contrôle des machines, les normes, les genres. . . Quand en France, la différence fondamentale entre les candidats de droite repose sur la taille de la faux qu’il faudra utiliser pour sabrer dans les dépenses d’un Etat forcément obèse, Obama s’interroge sur le rôle de l’Etat et la hauteur de l’investissement dans la recherche. Pour vous donner une idée du vertige, il estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche dans l’intelligence artificielle. Soit, peu ou prou, ce que les candidats de droite entendent couper dans le budget… Les différences ne s’arrêtent pas là. Nos politiques les plus technos fantasment sur les Gafa ? Le chef de l’Etat américain s’interroge sur le pouvoir des géants de l’Internet, l’intérêt général, le rôle de l’Etat au XXI^e siècle, les nouvelles formes du travail (1), les nouvelles menaces… Quel grand écart entre ces deux mondes ! A l’heure des devoirs d’inventaire, il faut reconnaître qu’Obama a su accompagner son pays, en huit ans de mandat, dans le bouillonnement technologique. En 2008, quand il a remporté la présidentielle, les réseaux sociaux ne prenaient pas la place qu’ils ont aujourd’hui dans nos vies quotidiennes. Google n’avait pas 10 ans, Facebook et Twitter à peine 3 ans, Snapchat, Uber et Instagram n’étaient pas nés, etc. Si ce monde interconnecté ne nous a pas apporté tout le bien qui nous avait été promis, ces huit années ont engagé les Etats-Unis sur les rails d’une révolution constante dont on devine tout juste les contours (2). Et la France ? Nos élus sont meilleurs pour deviser sur nos racines gauloises et expliquer la cohérence de leur action passée. A qui la faute ? Aux journalistes qui préfèrent les interroger sur ce qu’ils voient dans le rétroviseur plutôt que sur l’avenir du monde? Ou des politiques qui avouent avec une déconcertante fierté leur «37 ans de métier» (Nicolas Sarkozy, jeudi soir lors du débat de la primaire). Connaître son histoire, l’analyser, est une évidemment une nécessité constante. Assumer ses erreurs aussi. Mais s’il faut savoir répondre aux préoccupations du présent, on doit tracer les perspectives nouvelles. Où sont-elles dans le débat politique français? Et qui pour les porter avec l’acuité d’un Obama ? Nulle part, et personne. Il faut donc que les candidats à la présidence lisent cet entretien. Il faut que les journalistes lisent cet entretien. Il n’y a pas de honte à apprendre comment se dessine l’avenir du monde et comment on en parle à nos concitoyens. (1) A retrouver sur Liberation. fr l’expérience participative Parlons travail, en collaboration avec la CFDT, Upian et Viadeo qui veut tracer cette perspective. (2) En kiosque, à partir de lundi 17 octobre, un numéro spécial de Libération sur les années Obama. Johan Hufnagel partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français partager tweeter Aucun commentaire frontières, suivent via la radio de l’Aquarius l’opération de secours à une embarcation de migrants par les gardes cotes italiens, le 6 janvier 2018 au large de la Libye. A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel envisagées pour expliquer la baisse de luminosité de l'étoile de Tabby. 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière transgenre qui combat les préjugés «Je suis Charlie» : «Ce slogan a vite cessé de me convaincre» En opération séduction à Paris, Erdogan chasse son naturel, il revient au galop «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel L’arrêt des soins d’une ado validé par le Conseil d’Etat contre la famille Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé entre Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab (Massachusetts Institute of Technology), Joi Ito, publié par le prestigieux. . . Ubergeek Mon hacker, ce héros Alors que la diffusion française de la première saison de «Mr. Robot» se termine ce lundi soir, retour sur la figure du «bidouilleur de code» à l'écran, entre réduction au piratage informatique et évolutions politiques. Données personnelles Comment j'ai commencé à disparaître de l'Internet Supprimer les comptes en ligne les moins utilisés: une expérience enrichissante. Interview Jackson Katz : «La masculinité blanche constitue le sous-texte essentiel de l’identité américaine» Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ? [956900-liberal-leader-trudeau-flips-a-pancake-at-a-stampede-breakf Love/Hate Trudeau : l’homme d’une nouvelle ère… et des promesses en l'air Depuis un an, le Premier ministre séduit par son ouverture à toutes les communautés et la mise en œuvre de loi progressistes. Mais déçoit aussi, sur l'environnement ou le traité de libre-échange. Ruptures Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» Mythe de la start-up, précarisation des travailleurs, dépossession des capacités créatrices… Le philosophe Eric Sadin dénonce les ravages de la vision du monde propagée par le «technolibéralisme». enquête En France, les «Queer studies» au ban de la fac Alors qu’à Londres, l’université Goldsmiths lance à la rentrée 2017 un master inédit sur l’histoire du mouvement queer, ce champ intellectuel reste peu valorisé par les institutions françaises. Entretien Olivier Pellerin : «Les fans d’electro sont plus érudits aujourd’hui» Dans le rapport qu’il cosigne, Olivier Pellerin met en lumière l’exigence des amateurs d’electro et la vitalité de la scène, malgré une économie fragile. [957261-humanitarian-efforts-continue-following-devastating-super-t App Contenus : Snapchat préfère acheter que partager L'application préférée des ados envisage d'acheter les contenus de ses partenaires médias plutôt que de se répartir avec eux les revenus publicitaires. Un changement de modèle qui illustre la dépendance croissante des médias aux réseaux sociaux. Télé Le groupe cassera le 15 novembre son modèle historique d'abonnement unique à prix élevé, avec une offre de base à bas-prix et trois bouquets thématiques au choix. De quoi rivaliser avec Netflix ? Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français Par Johan Hufnagel — 14 octobre 2016 à 20:01 Barack Obama en Caroline du Nord, le 11 octobre. Barack Obama en Caroline du Nord, le 11 octobre. Photo Jim Watson. AFP Édito Il faut lire l’entretien croisé entre Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab (Massachusetts Institute of Technology), Joi Ito, publié par le prestigieux magazine techno américain Wired. Vue de notre côté de l’Atlantique, cette longue discussion a de quoi surprendre : le sommet de l’Etat maîtrise les débats que l’on pense réservés à une petite sphère technophile. Barack Obama y apparaît suffisamment à l’aise pour jouer avec les codes et les références culturelles des geeks les plus pointus. Elle surprend et permet surtout de mesurer le fossé entre deux façons de faire de la politique. Au moment où le débat politique français fait des mots «ubérisation» ou «écosystème des start-up» le summum de la modernité, un futur ex-chef de l’Etat américain devise avec un patron du MIT sur les problématiques des intelligences artificielles, philosophe sur le pouvoir et le contrôle des machines, les normes, les genres… Quand en France, la différence fondamentale entre les candidats de droite repose sur la taille de la faux qu’il faudra utiliser pour sabrer dans les dépenses d’un Etat forcément obèse, Obama s’interroge sur le rôle de l’Etat et la hauteur de l’investissement dans la recherche. Pour vous donner une idée du vertige, il estime que le gouvernement américain pourrait investir 80 milliards de dollars dans la recherche sur l’intelligence artificielle. Soit, peu ou prou, ce que les candidats de droite entendent couper dans le budget… Les différences ne s’arrêtent pas là. Nos politiques les plus technos fantasment sur les Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) ? Le chef de l’Etat américain s’interroge sur le pouvoir des géants de l’Internet, l’intérêt général, le rôle de l’Etat au XXI^e siècle, les nouvelles formes du travail (1), les nouvelles menaces… Quel grand écart entre ces deux mondes ! A l’heure des devoirs d’inventaire, il faut reconnaître qu’Obama a su accompagner son pays, en huit ans de mandat, dans le bouillonnement technologique. En 2008, quand il a remporté la présidentielle, les réseaux sociaux ne prenaient pas la place qu’ils ont aujourd’hui dans nos vies quotidiennes. Google n’avait pas 10 ans, Facebook et Twitter à peine 3 ans, Snapchat, Uber et Instagram n’étaient pas nés, etc. Si ce monde interconnecté ne nous a pas apporté tout le bien qui nous avait été promis, ces huit années ont engagé les Etats-Unis sur les rails d’une révolution constante dont on devine tout juste les contours (2). Et la France ? Nos élus sont meilleurs pour deviser sur nos racines gauloises et expliquer la cohérence de leur action passée. A qui la faute ? Aux journalistes qui préfèrent les interroger sur ce qu’ils voient dans le rétroviseur plutôt que sur l’avenir du monde ? Ou des politiques qui avouent avec une déconcertante fierté leurs «trente-sept ans de métier» (Nicolas Sarkozy, jeudi soir lors du débat de la primaire). Connaître son histoire, l’analyser, est évidemment une nécessité constante. Assumer ses erreurs aussi. Mais s’il faut savoir répondre aux préoccupations du présent, on doit tracer les perspectives nouvelles. Où sont-elles dans le débat politique français ? Et qui pour les porter avec l’acuité d’un Obama ? Nulle part, et personne. Il faut donc que les candidats à la présidence lisent cet entretien. Il faut que les journalistes lisent cet entretien. Il n’y a pas de honte à apprendre comment se dessine l’avenir du monde et comment on en parle à nos concitoyens. (1) L’expérience participative «Parlons travail» qui veut tracer cette perspective, en collaboration avec la CFDT, Upian et Viadeo à retrouver sur Libé. fr. (2) Un numéro spécial sur les années Obama en kiosque à partir du 21 octobre. Johan Hufnagel partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article [927911-president-obama-campaigns-for-hillary-clinton-in-philadelphia. j Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français partager tweeter Aucun commentaire frontières, suivent via la radio de l’Aquarius l’opération de secours à une embarcation de migrants par les gardes cotes italiens, le 6 janvier 2018 au large de la Libye. A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel envisagées pour expliquer la baisse de luminosité de l'étoile de Tabby. 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière transgenre qui combat les préjugés «Je suis Charlie» : «Ce slogan a vite cessé de me convaincre» En opération séduction à Paris, Erdogan chasse son naturel, il revient au galop «Je suis Charlie» : de consensuel à conflictuel L’arrêt des soins d’une ado validé par le Conseil d’Etat contre la famille Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. [927911-president-obama-campaigns-for-hillary-clinton-in-philadelph Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé en Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié par le prestigieux magazine techno américain Wired. Vue de. . . Ruptures Eric Sadin : «L’anarcho-libéralisme numérique n’est plus tolérable» Mythe de la start-up, précarisation des travailleurs, dépossession des capacités créatrices… Le philosophe Eric Sadin dénonce les ravages de la vision du monde propagée par le «technolibéralisme». [956900-liberal-leader-trudeau-flips-a-pancake-at-a-stampede-breakf Love/Hate Trudeau : l’homme d’une nouvelle ère… et des promesses en l'air Depuis un an, le Premier ministre séduit par son ouverture à toutes les communautés et la mise en œuvre de loi progressistes. Mais déçoit aussi, sur l'environnement ou le traité de libre-échange. Ubergeek Mon hacker, ce héros Alors que la diffusion française de la première saison de «Mr. Robot» se termine ce lundi soir, retour sur la figure du «bidouilleur de code» à l'écran, entre réduction au piratage informatique et évolutions politiques. Données personnelles Comment j'ai commencé à disparaître de l'Internet Supprimer les comptes en ligne les moins utilisés: une expérience enrichissante. Interview Jackson Katz : «La masculinité blanche constitue le sous-texte essentiel de l’identité américaine» Dans une campagne présidentielle aux relents sexistes, Donald Trump joue face à Hillary Clinton la carte du mâle blanc délaissé. Selon l’activiste américain, cette rhétorique du genre s’inscrit dans l’histoire américaine depuis toujours. Le pouvoir symbolique peut-il aujourd’hui changer de sexe ? Essai Le partage, intérêt d’Internet Spécialiste des nouvelles technologies, Tom Slee pointe les contradictions de la notion d’«économie du partage» qui, sous couvert d’échanges, dissimule des finalités bien moins altruistes. [957261-humanitarian-efforts-continue-following-devastating-super-t App Contenus : Snapchat préfère acheter que partager L'application préférée des ados envisage d'acheter les contenus de ses partenaires médias plutôt que de se répartir avec eux les revenus publicitaires. Un changement de modèle qui illustre la dépendance croissante des médias aux réseaux sociaux. Chasse aux sorcières Aum Neko, Thaïlandaise menacée de mort en France pour «lèse-majesté» Les royalistes thaïlandais traquent jusqu’à Paris une étudiante de 22 ans, militante républicaine et réfugiée politique. enquête En France, les «Queer studies» au ban de la fac Alors qu’à Londres, l’université Goldsmiths lance à la rentrée 2017 un master inédit sur l’histoire du mouvement queer, ce champ intellectuel reste peu valorisé par les institutions françaises. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Messageries instantanées : les «bots» se font passer pour vos potes «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse Messageries instantanées : les «bots» se font passer pour vos potes Par Christophe Alix — 6 octobre 2016 à 18:21 Messageries instantanées : les «bots» se font passer pour vos potes Messageries instantanées : les «bots» se font passer pour vos potes Illustration Vincent Poinas pour «Libération» Ces robots commerciaux qui interagissent avec les usagers s’infiltrent dans les espaces de discussion. Un nouvel eldorado pour la Silicon Valley. «Bonjour Christophe, je suis un robot et j’adore les humains, vous n’avez qu’à me donner votre ville, votre destination et la date de départ, ensuite je m’occupe de trouver les meilleurs prix pour vos trajets en train. » Le «chatbot» (contraction de «chat» et «bot», pour robot) de Voyages-SNCF est aussi direct que concis lorsque, titillé par la curiosité de tester l’étendue de son bagout algorithmique, l’utilisateur de Messenger se décide à engager un brin de causette avec lui. Moins d’une minute plus tard, «voilà qui est fait ! » annonce le robot social sur la messagerie de Facebook comme s’il était un agent du service client : le Paris-Nice est réservé avec une option de 24 heures, à régler sur le site de la filiale de la SNCF. «Merci, trop cool», répond-on en forçant le trait. «Oh, c’est gentil ! Arrêtez, vous me faites rougir. » Nous entrons dans l’ère du «commerce conversationnel» automatisé, aussi convivial et spontané que sait déjà l’être une intelligence artificielle. Disponible depuis quelques jours sur Messenger, cette nouvelle fonctionnalité du «bot» de la filiale de la SNCF est la plus avancée à ce jour en France. Un simple test à ce stade, prévu pour durer un mois. Mais la suite est déjà connue : très vite, il sera possible de payer son billet sans sortir de la messagerie grâce à l’outil de paiement que Facebook a déjà mis en place outre-Atlantique. «Relation client ininterrompue» Ces «bots» ont déjà une longue histoire dans les laboratoires de recherches. Et depuis quelque temps déjà, le grand public a pu faire connaissance avec ces assistants virtuels utilisés de manière basique par des entreprises de services (opérateurs télécoms, VPCistes, etc. ) comme aide à la relation client en ligne. Ce qui est nouveau, c’est l’idée de les intégrer directement dans les messageries. Des applications parmi les plus populaires, notamment chez les jeunes, à raison d’une utilisation moyenne de cinquante minutes quotidiennes. Comme le décrit le philosophe Eric Sadin (1), «c’est une tentative de nouveaux liens commerciaux qui correspondent à la "relation client d’affiner la connaissance des consommateurs». L’expérimentation a pris un tour pour le moins massif ces derniers mois. Depuis l’ouverture par Facebook, en avril, de Messenger à ces robots sociaux, leur nombre a explosé. La Silicon Valley, à l’affût de tout ce qui touche à l’intelligence artificielle et à ses progrès fulgurants dans les interfaces en langage naturel, s’interroge sur cette possible prochaine révolution d’Internet. En quelques mois, il s’en est créé 34 000 sur Messenger. Consultation de la météo, information (CNN, Wall Street Journal), commande d’un bouquet de fleurs, d’un repas, d’un VTC ou d’un billet d’avion, conseil financier ou de santé, plus besoin de sortir de son espace de discussion pour interagir avec ces robots. En France, outre Voyages-SNCF, l’assureur Axa, le site de rencontres Meetic, le quotidien 20 Minutes ou encore la Société générale, qui doit lancer prochainement son bot, s’initient à cette nouvelle manière de s’adresser aux consommateurs. «La plupart en sont encore un peu au 1,2,3,4,5 des serveurs locaux interactifs avec des capacités encore limitées, reconnaît Thomas Husson, analyste chez Forrester, qui vient de sortir une étude sur le sujet. Mais plus on les sollicite, plus ces algorithmes se peaufinent et gagnent en pertinence. Ces applications d’intelligence artificielle n’en sont qu’à leurs débuts, mais elles sont programmées pour progresser très vite. » Vantées par les géants d’Internet pour leur simplicité d’usage et leur «langage émotionnel» intégrant les émojis et stickers - «Vous n’avez pas à télécharger, à vous inscrire, à créer un nom d’utilisateur et un mot de passe, tout est dans une même conversation», énumère David Marcus, vice-président chargé des messageries chez Facebook -, ces nouvelles mini-applications «invisibles» pour l’utilisateur présentent l’avantage d’être peu coûteuses à développer. Lors de la conférence de Microsoft annonçant leur arrivée sur sa messagerie Skype au printemps dernier, l’éditeur de logiciels a par exemple fait la démonstration d’un bot développé en soixante minutes chrono. «A la différence des applications conçues pour les boutiques d’Apple ou Android, dont le coût d’entrée technologique peut être très élevé, c’est une alternative très raisonnable pour nouer des relations avec ses clients sur le mobile, témoigne François Bitouzet de Voyages-SNCF. Or, ce dernier a changé la donne, il représente aujourd’hui par exemple 60 % de notre audience. Le commerce mobile n’est plus une opportunité mais une réalité. » Défi redoutable Une révolution des usages qui place Facebook en position de force. Avec ses deux messageries (Messenger et WhatsApp, rachetée pour la bagatelle de 21,9 milliards de dollars en 2014) comptabilisant chacune un milliard d’inscrits, l’empire de Mark Zuckerberg apparaît comme l’acteur le plus avancé d’un marché mobile dans lequel, selon l’institut Gartner, 40 % des interactions auront lieu entre humains et bots à l’horizon 2020. «Ces plateformes engloberont à terme quantité de services au travers des bots afin de maximiser l’expérience de leurs utilisateurs, dont le nombre dépasse déjà les 3 milliards», prédit Thomas Husson. Un défi redoutable pour Apple et Google, qui se partagent le marché de la distribution d’applications - dont celles de Facebook ! -, lequel pourrait chuter de moitié d’ici quatre ans… D’après le baromètre trimestriel de la Mobile Marketing Association, les mobinautes français n’utilisent que cinq applications en moyenne. Livré avec iMessage, l’iPhone multiplie les passerelles entre sa messagerie et d’autres services maison comme Apple Music ou Safari afin de pouvoir les utiliser sans sortir de l’application. Déjà largué dans les réseaux sociaux après l’échec de Google +, Google vient de se réveiller en lançant Allo, une application de messagerie dotée d’un agent virtuel conversationnel. Mais tous deux restent des nains comparés à Facebook, dans un marché déjà saturé. La guerre qui s’amorce entre ces mastodontes pour imposer leurs écosystèmes s’annonce féroce. «Toutes les messageries cherchent désormais à reproduire le modèle du chinois WeChat en se transformant en "super-apps" dont l’audience dépassera à terme celle des réseaux sociaux», explique Thomas Husson. L’exemple chinois a de quoi les faire saliver, et montre à quoi pourrait ressembler une société sans liquide ou presque, où tout pourrait se régler via mobile et en quelques clics. Dans ce pays où l’implantation des Gafa (Google, Apple, Facebook, Amazon) a été bloquée, une seule «super-app» fréquentée quotidiennement par 600 millions de mobinautes réunit tout. Propriété de Tencent, WeChat, né en 2011, est bien plus qu’une messagerie instantanée. Il s’agit d’un écosystème tentaculaire qui, pour les 300 millions de ses usagers ayant déjà relié leur compte en banque, permet de faire des achats et de régler ses factures, de transférer de l’argent entre particuliers, etc. Lors du dernier nouvel an chinois, WeChat a enregistré en une seule journée plus de transactions que Paypal pour toute l’année 2015. Le bot de McDonald’s y compte 11 millions d’inscrits, celui de la marque de prêt-à-porter japonaise Uniqlo 2 millions et la quasi-intégralité des cartes d’abonnement aux transports des grandes villes sont acquittées via WeChat. «La vie familiale et sociale, les liens professionnels et la consommation sont comme fusionnés au sein d’une seule application, témoigne un cadre français expatrié à Shanghai. Presque plus personne ne s’imagine vivre sans WeChat. » «Messages sponsorisés» Le tout premier des enjeux pour Facebook sera de ne pas rebuter les centaines de millions d’accros à Messenger, qui n’ont jamais entendu parler de ces robots. Pas question de les laisser «pourrir» sa colossale audience : c’est aux utilisateurs de faire le premier pas. Polis, les bots ne répondent que si l’on engage la conversation. La chaîne d’hôtellerie Marriott, qui avait inondé les boîtes Messenger de ses clients, a vite compris à quel point cette invasion était contre-productive: en deux heures, le système était débranché. Mais Facebook ne manque pas d’idées pour assurer la promotion de ces robots. On peut déjà les partager dans des conversations privées et un «bot store» ne tardera sans doute pas à voir le jour. Le réseau social s’apprête surtout à les ouvrir à la publicité et vient de fixer les règles que les bots devront respecter afin de pouvoir «réengager les gens dans des conversations existantes et à travers des messages sponsorisés». Avec 55 millions d’entreprises qui «possèdent» leur page, Facebook fait le pari que, d’ici quelques années, la présence des marques sur Messenger sera aussi naturelle qu’elle l’est déjà sur son réseau social. De quoi décupler une «monétisation» de l’audience dans laquelle Facebook est passé maître. «On le voit encore comme un réseau social où l’on poste ses photos de vacances mais, en réalité, Facebook l’est de moins en moins, fait remarquer Philippe Collombel de Partech Ventures, un investisseur en capital-risque. C’est déjà devenu la principale plateforme de diffusion et de consommation de médias au monde, et il ambitionne maintenant, grâce à l’intelligence artificielle, de s’imposer comme interface client universelle. C’est un renversement complet de perspective par rapport à l’idée que les gens s’en font encore. » (1) Auteur de la Vie algorithmique, critique de la raison numérique, l’Echappée, 2015. Christophe Alix partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement Après cet article EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées EDITO Obama, l’intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé entre Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab (Massachusetts Institute of Technology), Joi Ito, publié par le prestigieux. . . [953709-salesforcecom-ceo-benioff-delivers-keynote-address-at-compa Techno-business : les ravis crèchent à San Francisco Mêlant politique, spectacle et affaires, la conférence monstre de Salesforce réunit des dizaines de milliers de vendeurs et clients convertis. Femmes Crimes d'honneur : vers la fin de l’impunité au Pakistan Des amendements permettant de réprimer les exécutions familiales ont été adoptés jeudi. Cet été, l’assassinat par son frère de Qandeel Baloch, une star d’Internet, avait provoqué une vague d’indignation. Enquête Chanson française : la voie Souterraine La plateforme toulousaine s’affranchit des standards du marché national en proposant des compilations en téléchargement gratuit mettant en lumière une foule d’artistes hors-norme. Web Twitter : Salesforce entretient la rumeur d’un rachat Stagnation de la fréquentation, en berne à la Bourse… le réseau social pourrait être gobé par l’éditeur de logiciels professionnels. [927911-president-obama-campaigns-for-hillary-clinton-in-philadelph Obama, l'intelligence artificielle et les politiques français Il faut lire l’entretien croisé en Barack Obama et le directeur du MIT Media Lab Joi Ito publié par le prestigieux magazine techno américain Wired. Vue de. . . Deux personnes tuées par balles lors d’une attaque à Jérusalem Les autorités israéliennes redoutent une nouvelle flambée de violences à l’occasion du Yom Kippour, célébré à partir de mardi soir. [954187-a-supporter-of-republican-presidential-nominee-donald-trump Etats-Unis Donald Trump, du trash au crash ? Alors qu’une vidéo datée de 2005 dévoile les propos scandaleux du milliardaire témoignant d’une agression sexuelle, des responsables républicains le lâchent à un mois de la présidentielle. Tribune Etre femme politique dans une ville FN Plusieurs élues et militantes de gauche dans des communes FN dénoncent un climat d’intimidation permanent à leur égard, et appellent à «ne plus rien laisser passer». 195] Internet Des commentaires anti-IVG transformés en dons pour le Planning familial La blogueuse «Klaire fait grr» a vendu un recueil de réactions haineuses reçues après la publication d'une vidéo défendant le droit à l'avortement. La jeune femme a récolté 14 000 euros, versés à l'association. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Google présente son matériel pour installer son intelligence artificielle «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / «Ok Google» Google présente son matériel pour installer son intelligence artificielle Par Erwan Cario — 4 octobre 2016 à 20:04 Les produits présentés lors de la conférence Made by Google Les produits présentés lors de la conférence Made by Google Le géant a dévoilé toute une gamme d'objets, de ses nouveaux téléphones Pixel à l'assistant domestique Google Home, et a longuement présenté les prouesses algorithmique de son assistant. artificielle De la conférence qui a eu lieu mardi à San Francisco, on pensait déjà tout connaître. Les fuites, volontaires ou non, n’ont cessé d’alimenter les rumeurs depuis plusieurs jours, voire plusieurs semaines. Annoncé le 20 septembre par une vidéo où il semblait évident que le sujet central allait concerner la téléphonie, il a très vite été confirmé que présenter sa nouvelle gamme de smartphones : les Pixel et Pixel XL. On attendait aussi un casque de réalité virtuelle concurrent du Samsung Gear, l’assistant domestique Google Home et une nouvelle version du Chromecast, qui permet de streamer des vidéos sur le téléviseur depuis un téléphone ou un ordinateur. Mais il y avait cette petite phrase tweetée le 24 septembre par Hiroshi Lockheimer, big boss d’Android au sein de Google : «Nous avons annoncé la première version d’Android il y a huit ans jour pour jour. J’ai le sentiment que dans huit ans, on se souviendra de ce 4 octobre 2016. » Devions-nous nous attendre à une autre annonce révolutionnaire, un tonitruant «One more thing» façon Steve Jobs ? We announced the 1st version of Android 8 years ago today. I have a feeling 8 years from now we’ll be talking about Oct 4, 2016. — Hiroshi Lockheimer (@lockheimer) 24 septembre 2016 Après un sketch d’introduction, Sundar Pichai introduit la conférence dans une salle à la taille inversement proportionnelle au nombre de personne en train de regarder le streaming sur Youtube, entre 200 000 et 300 000 dès les premiers instants. Et le premier sujet abordé est celui de l’assistant Google, celui qui nous répond lorsqu’on dit «OK Google»: «Notre but, explique Pichar, est de construire un Google personnel pour chaque utilisateur. » Et de rappeler, pour bien montrer les progrès de Google en intelligence artificielle grâce au deep learning, la performance d’Alphago (qui a vaincu le meilleur joueur de go au monde), et de les illustrer en évoquant les performances de Google en reconnaissance d’images et en traduction (notamment entre le chinois et l’anglais). Sundar Pichar espère que dans quelques années l’assistant sera capable de transmettre des émotions grâce à ses capacités vocales. Et le PDG de présenter le premier intervenant, le responsable hardware de Google, Rick Osterloh. Et c’est à lui d’introduire la nouvelle gamme de téléphones, Pixel, pour lesquels il se concentre sur cinq points: l’assistant, intégré directement, les photos, le cloud, les communications (ouf! ) et, enfin, la réalité virtuelle. Mais, encore une fois, c’est l’assistant la star, avec une longue démonstration qui montre comment la vie va être simple à partir du moment où l’on confie toutes ses données à Google. Notamment les photos, grâce au stockage illimité «offert» aux acheteurs d’un Pixel. Quelques fonctionnalités sont présentées, comme le chargement rapide qui permet de récupérer 7 heures d’autonomie après seulement 15 minutes de charge, ou «Switch», une application permettant le transfert simplifié des données d’un iPhone vers un Pixel. Les précommandes sont ouvertes pour les Etats-Unis, le Canada, le Royaume-Uni, l’Australie et l’Allemagne (et bientôt l’Inde) à partir de 649 dollars (769 dollars pour la version XL). La sortie est prévue pour le 20 octobre aux Etats-Unis. Aucune date n’a été précisée pour la France. Présentation du Pixel par Rick Osterloh Après le téléphone, les rumeurs continuent d’être vérifiées avec la présentation de Daydream, la plateforme d’Android dédiée à la réalité virtuelle, et du casque de VR imaginé par Google qui surprend par son apparence : il est recouvert de tissu. Accompagné (comme prévu là encore) d’un contrôleur permettant d’interagir avec les univers virtuels, il sera disponible en novembre au prix de 79 dollars. S’ensuivent les présentations de Google Wifi (pour étendre la couverture à l’intérieur d’une habitation), Chromecast Ultra, optimisé pour la 4K et Google Home (annoncé à 129 dollars l’unité), qui permet d’utiliser l’assistant Google chez soi sans sortir son téléphone. Encore une fois, l’interaction est surtout probante si on accepte que Google puisse affiner lui-même nos requêtes en lui permettant de tout connaître de nous. Le casque VR made by Google Et ? Et rien. Pas de «one more thing» à signaler. Cette conférence était celle de l’installation de Google dans l’univers hardware sur le long terme, avec cinq appareils différents présentés composant la game «made by Google». Pas de surprise finalement, seulement la confirmation que, grâce à l’intelligence artificielle, Google espère bien s’inviter dans tous les compartiments de notre vie. Pour notre plus grand bien, cela va sans dire… Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement L’homme bionique, perfection à la chaîne «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / «Les séries font la loi» L’homme bionique, perfection à la chaîne Par Emmanuel Guillemain d'Echon — 7 août 2016 à 17:41 (mis à jour à 17:51) Une nouvelle norme pourrait apparaître, qui concernera tout le monde, soldats comme civils : celle d’un homme «augmenté». Une nouvelle norme pourrait apparaître, qui concernera tout le monde, soldats comme civils : celle d’un homme «augmenté». Photo Hugh Kretschmer Les progrès de la science laissent entrevoir la possibilité de créer un être augmenté, réparable et modulable à volonté. Il faudra un peu plus de 3 milliards de dollars (2,7 milliards d’euros) pour y parvenir. Mais il est à portée de main bionique, le rêve - cauchemar pour certains - d’un être mi-homme mi-machine qui vivrait plus longtemps, en possession de toutes ses capacités, et même peut-être indéfiniment, avec de nouveaux pouvoirs. Une nouvelle série d’Homo sapiens 2. 0, transhumain ou posthumain. Bref, une nouvelle espèce. La question, en fait, n’est plus de savoir si cela se produira, mais quand et de quelle manière exactement. La poussée des thèses transhumanistes, un courant de pensée originaire des Etats-Unis qui vise à reléguer toujours plus loin les frontières de la mort, va grandissant, grâce à «la boulimie de recherches, dont l’accélération, exponentielle, n’a jamais été aussi rapide», affirme Béatrice Jousset-Couturier, auteure du livre le Transhumanisme. C’est ce qu’on appelle, depuis une quinzaine d’années, la «convergence NBIC», un domaine scientifique au carrefour des nanotechnologies (N), des biotechnologies (B), de l’intelligence artificielle (I) et des sciences cognitives ou neurosciences (C). Première étape : la construction d’un humain en kit, réparable et modulable à volonté. On connaît déjà, depuis quelques décennies, les greffes d’organes, les pacemakers ; les cœurs artificiels Carmat ou Syncardia, pas encore tout à fait au point, équipent plusieurs centaines de patients. Ce n’est qu’un début. Le premier rein bio-artificiel sera testé dès l’an prochain. Et les imprimantes 3D annoncent l’ère du mécano-humain. Elles permettent à la fois de réduire les coûts, d’atteindre une précision inégalée et d’individualiser le traitement : d’ici quelques années, il devrait être possible de remplacer les organes abîmés d’un patient par des sains, produits à partir de ses propres cellules. On sait déjà imprimer des morceaux microscopiques de foie ou de peau, mais aussi des veines, des os ou du cartilage à taille humaine, parfaitement vascularisés quelques mois après leur greffe sur des souris. Sur les traces de Robocop Les prothèses s’apprêtent elles aussi à faire des bonds de géant. Si des mains bioniques, qui permettent un contrôle assez fin des doigts grâce à des capteurs installés sur les muscles des moignons, équipent désormais des milliers de handicapés, des scientifiques de l’université de Pittsburgh ont démontré qu’il était possible de les contrôler par la pensée, via des électrodes implantées dans le cortex. D’autres chercheurs américains ont réussi à reproduire le sens du toucher via la prothèse, en câblant celle-ci au système nerveux. La Deep Brain Stimulation (DBS, «stimulation cérébrale profonde») permet de faire l’interface entre l’homme et la machine en agissant directement sur le cerveau, grâce à des impulsions électriques envoyées par des implants. C’est ainsi que l’on arrive à réduire drastiquement, depuis dix ans déjà, les spasmes et les tremblements des malades de Parkinson. L’an prochain, des chercheurs de l’université de Melbourne testeront l’installation de ce genre d’implants sans avoir à ouvrir la boîte crânienne, par une simple injection dans une artère du cou. Comme beaucoup d’autres à l’heure actuelle - et comme souvent dans l’histoire des techniques médicales -, ces recherches sont financées par l’armée, et en l’occurrence par l’Agence pour les projets de recherche avancée de défense (Darpa), le laboratoire du Pentagone, à l’origine en son temps de l’invention d’Internet. Au départ, il s’agit de soigner les blessés de guerre, mais l’éventail des possibilités laisse ressurgir le fantasme d’un super-soldat sur les traces de Robocop, qui n’aurait plus besoin de dormir, n’aurait plus peur au combat et pourrait cicatriser à vitesse grand V. Demain, les implants cérébraux pourraient permettre un dialogue entre les machines et les hommes, et fournir ces derniers en informations que nos sens sont incapables de détecter (vision de nuit, élaboration de stratégies avancées, etc. ). Des recherches financées par le Darpa s’attellent également à deviner et «supprimer» la peur au moment où elle se manifeste par une hyperactivité de l’amygdale cérébrale, ou encore à recréer ou modifier des souvenirs. Ce qui laisse craindre des dérives évidentes. Qui empêchera les armées de se servir de ces techniques pour les soldats en action ? Sans parler d’une utilisation à des fins totalitaires. Puce dans le pouce Le plus difficile à anticiper, peut-être, c’est que toutes ces nouvelles technologies ne visent plus simplement un retour à la «normale» pour handicapés ou malades. Il s’agit de la création d’une nouvelle norme, d’un homme «augmenté», qui concernera tout le monde, soldats comme civils. Il s’est déjà produit la même chose avec la chirurgie esthétique, née du besoin de réparer les «gueules cassées» par les canons de la Première Guerre mondiale. Aujourd’hui, elle sert plus largement à remodeler seins, fesses et minois au gré des canons de beauté en vogue. Après tout, les prothèses de demain, encore malhabiles, seront plus puissantes et permettront des exploits au-delà des capacités de nos pauvres membres. Les lames de carbone qui remplaçaient les pieds d’Oscar Pistorius lui ont permis de tutoyer les chronos des athlètes valides. Alors, pourquoi ne pas un jour s’en servir pour remplacer ou recouvrir des jambes en parfait état ? On ne compte plus les «biohackers» en parfaite santé, cyborgs autoproclamés qui expérimentent ces nouvelles technologies sur eux-mêmes, hors de tout contrôle médical. Depuis quelques années, il suffit d’aller chez un tatoueur pour se faire injecter dans le gras du pouce une puce capable de déverrouiller un smartphone, d’ouvrir une porte sécurisée ou encore de payer ses achats sans contact (coût : à partir de 39 dollars, soit 35 euros) ; ou bien un aimant dans l’annulaire, pour ressentir les champs électriques à portée ; ou encore des objets connectés, sous la peau, permettant de surveiller en permanence le pouls ou la pression artérielle… Plus besoin d’Apple Watch ! On envisage aussi de faire appel à des nanorobots pour réparer et entretenir le corps de l’intérieur, à la place des anticorps, ou empêcher le vieillissement des cellules. Quant aux progrès de l’intelligence artificielle et de la connaissance du cerveau, ils laissent présager des évolutions plus folles encore. Ray Kurzweil, pape de l’intelligence artificielle et chercheur star de Google, prophétise que d’ici la moitié du XXI^e siècle, il sera possible de télécharger sa conscience sur un support numérique et de vivre ainsi éternellement, en dehors de toute enveloppe charnelle, dans une réalité mi-virtuelle. Imaginez un peu un homme qui ne serait plus une série de cellules, mais de 0 et de 1… Mardi : les bulles (et quand elles éclatent) Emmanuel Guillemain d'Echon partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Un été 2016» Drames de pic sur le K2 Le Mont-Saint-Michel à travers baie Proche-Orient : une «Terre promise» à tant de peuples années 70. De cacophonie en dodécaphonie Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Pour un transhumanisme humaniste «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune Pour un transhumanisme humaniste Par Benoît Helme, journaliste — 17 juin 2016 à 19:03 Une image de «The Singularity», le documentaire de Doug Wolens, qui interroge le transhumanisme. Une image de «The Singularity», le documentaire de Doug Wolens, qui interroge le transhumanisme. D’ici cinq à dix ans, nous ne pourrons probablement plus nier la domination, au moins partielle, des machines dans notre économie. Mais si l’intelligence artificielle progresse à grand pas au sein des machines, en quoi, précisément, peut-elle aider l’homme à être plus intelligent ou encore à se sentir mieux ? Dans son dernier ouvrage paru chez Plon, La Révolution tranhumaniste, le philosophe Luc Ferry entend nous montrer «comment la technologie et l’ubérisation du monde vont bouleverser nos vies». On croit comprendre qu’il s’agirait d’une fatalité d’avenir, vis-à-vis de laquelle il nous serait difficile, voire impossible, de résister. Il est vrai que sous l’effet d’Internet, des progrès de l’informatique et de la robotisation, les machines se font aujourd’hui beaucoup plus efficaces que les êtres humains dans un nombre croissant de secteurs. L’intelligence artificielle a même furieusement tendance à s’emballer à gogo, avant même que nous en ayons encore pensé toutes les conséquences. Regardons les choses en face. D’ici cinq à dix ans, nous ne pourrons probablement plus nier la domination, au moins partielle, des machines dans notre économie - les premières victimes de ce mouvement d’ampleur seront d’ailleurs probablement les salariés les moins qualifiés. La précarité semble s’installer. Selon le cabinet Roland Berger, avec 20% de tâches automatisées d’ici à 2025, les robots et autres logiciels pourraient renvoyer chez eux 3 millions de salariés en France, provoquant du même coup un taux de… 18% de chômage. Il est donc, en effet, probable que la technologie et l’ubérisation du monde changent nos vies. Mais pourquoi ne pas dire aussi que de nouveaux modèles économiques et sociaux sont d’ores et déjà possibles, et que l’Etat n’est pas totalement impuissant devant cette précarisation de l’économie - pourvu qu’il ait le courage des réformes et, surtout, une vision stable et pertinente du marché de l’emploi. Quant à l’avènement annoncé de la toute-puissante technomédecine, avec son lot de logiciels de mesures sanitaires, puces électroniques sous-cutanées, pompes à insuline internes, prothèses robotiques et autres robots chirurgicaux, après tout, pourquoi pas. L’homme réparé par la technologie est d’ores et déjà une réalité. Ce transhumanisme-là n’est pas un problème en soi, car il pourrait devenir une source ingénieuse de progrès, notamment pour les personnes handicapées - du moins pour celles, et ce n’est pas rien, qui en auront les moyens. Prendre sa santé en main Le doute advient plutôt lorsque les transhumanistes prétendent, à coup sûr, augmenter l’homme. A l’horizon 2045, le milliardaire russe Dimitry Itskov entend ainsi créer un hologramme, censé être une copie parfaite de son être humain d’origine. C’est ainsi que, peu à peu, le discours transhumaniste se radicalise. A tel point que Kevin Waerwick, professeur de cybernétique à l’université de Reading (Grande Bretagne), estime, sans sourire, que: «Ceux qui décideront de rester humains et refuseront de s’améliorer auront un sérieux handicap. Ils constitueront une sous-espèce et formeront les chimpanzés du futur». Pas moins. Ce transhumanisme-là - tel qu’il est notamment exercé aujourd’hui par Google - entend même «tuer la mort» avec sa société Calico. Le géant américain a déjà investi des centaines de millions de dollars dans les technologies assistées: la technomédecine ou l’ingénierie génétique pour tenter de rallonger l’espérance de vie. Seulement le mouvement transhumaniste fait, bien souvent, l’impasse sur l’essentiel : l’homme doit avant tout prendre sa santé en main - éventuellement assisté d’un médecin - et agir de manière saine s’il veut vivre plus longtemps. En d’autres termes, les comportements physiques, psychiques et alimentaires impactent davantage la santé que n’importe quelle puce sous-cutanée censément intelligente. Une puce sous la peau, est-on si sûr, d’ailleurs, que cela soit biocompatible ? Dès lors, pourquoi parier sur une technomédecine qui, dans bien des cas, sauvera moins de vies que l’adoption de comportements alimentaires et physiques sains pour l’organisme ? Ne pas boire d’alcool, ou du moins en boire avec modération ; faire régulièrement de l’exercice physique, quel que soit son âge ; manger équilibré; cultiver une sociabilité heureuse ; respirer profondément; se détendre ; prendre soin de soi et de son corps sont autant de comportements qui retardent le vieillissement. Tout comme écouter, régulièrement, de la bonne musique - celle qu’on aime - afin de sentir en soi se déployer des émotions solaires : la musique véhicule essentiellement, en nous, des émotions positives. Pourquoi ne pas décider de prendre notre santé en main pour tenter d’assurer la prévention de maladies graves ou bénignes et tenter de limiter ainsi les désagréments et autres altérations de nos corps, plutôt que d’attendre des technologies qu’elles nous réparent ou nous augmentent ? Sagesse Cela suppose, encore une fois, que l’état de notre santé, comme celui de notre longévité, soit avant tout notre affaire. Joël de Rosnay scientifique, prospectiviste et surfeur âgé de 78 ans, souligne à ce sujet que: «L’épigénétique est la modulation de l’expression de nos gènes en fonction de cinq comportements, connectés constamment dans nos vies de tous les jours : la nutrition, l’exercice sportif, la résistance au stress, le réseau social, amical ou familial, et le plaisir». Il est sans doute préférable de viser de tels objectifs plutôt que d’avaler moult pilules «anti-vieillissement» et de vouloir introduire des machines, si minuscules soient-elles, en nous, afin qu’elles nous préservent de la maladie ou de la mort. Car si l’intelligence artificielle progresse à grand pas au sein des machines, en quoi, précisément, peut-elle aider l’homme à être plus intelligent ou encore à se sentir mieux ? Un logiciel peut-il vraiment devenir plus intelligent que la nature? On peut en douter. Alors pourquoi, par exemple, ne pas investir davantage dans la recherche botanique pour tenter de comprendre les propriétés génératrices et réparatrices des plantes pour l’homme, plutôt que de miser sur l’intelligence supposée d’un logiciel ? Pour les transhumanistes, la technologie est souvent seule capable de réparer et d’augmenter l’homme, faisant ainsi l’impasse sur la spiritualité, la psychologie, la nutrition, la qualité du travail, l’épanouissement personnel ou les défis personnels. Le transhumanisme est aussi frontalement engagé dans une médecine à deux vitesses : le confort et la longévité pour les plus riches… Et la maladie et la mort pour les pauvres? Ne serait-il pas plus intelligent de cultiver au mieux sa propre diététique vitale pour prévenir les maladies et augmenter son potentiel plutôt que de compter sur des logiciels ? Cette diététique vitale devra, bien évidemment, varier selon les moyens, les prédispositions génétiques et l’histoire personnelle de chacun. Mais ne vaut-il pas mieux se dépasser soi-même plutôt que de vouloir dépasser l’autre à tout prix ? Ne vaut-il pas mieux gagner en sagesse, force et sérénité, plutôt que d’investir dans une technologie de plus en plus onéreuse pour vivre censément plus longtemps ? La réponse est dans la question, non ? Benoît Helme journaliste partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Passez à la vidéo Non, instaurer un âge de consentement sexuel ne «permet» pas «aux adultes de coucher avec des enfants» Hillary Clinton Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Les IA rêvent-elles de «Blade Runner» ? «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Réplicant Les IA rêvent-elles de «Blade Runner» ? Par Erwan Cario — 10 juin 2016 à 17:14 Capture d'écran de la vidéo de «Blade Runner» reconstituée par une intelligence artificielle. Capture d'écran de la vidéo de «Blade Runner» reconstituée par une intelligence artificielle. Capture DR Un réseau de neurones a réussi, après l'avoir vu six fois, à reconstituer image par image le film de Ridley Scott. L’intégralité de Blade Runner, le film de Ridley Scott adapté du roman de Philip K. Dick (Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ? ) est disponible sur la plateforme Vimeo. Enfin, il n’y a pas de son et l’image est étrange, un peu floue, ou approximative, plutôt. Un peu comme le souvenir brumeux qu’on pourrait avoir de ce film quelques semaines après l’avoir vu. Etonnant de trouver sur ce site normalement dédié aux créations originales ce qui pourrait s’apparenter au piratage d’une œuvre cinématographique. D’après Vox, la Warner a d’ailleurs fait une demande de retrait DMCA. Mais le film est toujours là, car il ne s’agit pas vraiment de Blade Runner, mais de la reconstruction fascinante, image par image, du film par un programme d’intelligence artificielle (IA) qui a appris à reconnaître l’œuvre de Ridley Scott. Avant d’aller plus loin, petit rappel sur les programmes d’IA. On a beaucoup entendu parler d’intelligence artificielle, de réseaux de neurones et de deep learning lors de la très médiatique victoire d’AlphaGo, le programme de Google Deepmind, sur le joueur coréen Lee Seedol. Mais si le go est un symbole important et un marqueur pour se rendre compte des avancées stupéfiantes réalisées par ce domaine ces dernières années, les progrès ont été surtout visibles dans un tout autre secteur : la reconnaissance d’images. En effet, c’est en 2012 que des algorithmes utilisant le deep learning (ou apprentissage profond en VF) ont commencé à dépasser les programmes utilisant des méthodes plus classiques. Une révolution, alors que le deep learning était considéré comme bien trop gourmand en puissance de calcul pour être sérieusement mis en application. Mais c’était sans compter les GPU, ces processeurs de cartes graphiques, très rapides et très à l’aise avec la manipulation d’images. Depuis, d’ailleurs, pratiquement tous les programmes d’IA fonctionnent en utilisant des GPU. La force du deep learning, c’est de pouvoir isoler tout seul les éléments distinctifs d’une image et donc de les classer en fonction de ce qui est présent. Ainsi, les réseaux de neurones apprennent en analysant un tas d’images, notamment celles disponibles dans la base de données Imagenet et sont ensuite capables de reconnaître les éléments qu’ils ont déjà rencontrés. Et ça marche très bien. Les progrès réalisés ces dernières années sont stupéfiants. Mais ce qui l’est tout autant, c’est qu’on peut, en quelque sorte, faire fonctionner ces réseaux de neurones à l’envers. S’il sait reconnaître un chat à partir de toutes ses caractéristiques distinctives, pourquoi ne pourrait-il pas lui-même créer une image de chat ? Et ça marche ! En novembre 2015, une étape importante a été franchie dans la création d’images qui utilise les réseaux de neurones par Alec Radford et son équipe. Le jeune chercheur avait déjà fait parler de lui durant l’été 2015 en diffusant des images de pochettes d’album générées par la machine, mais il montre quelques mois plus tard une série d’images de chambre à coucher impressionnantes de réalisme. Pour y arriver, il a utilisé un réseau de neurones qui – on schématise encore – lutte contre lui-même. Une partie génère les images de chambre tandis qu’une autre partie essaie de distinguer si c’en est une vraie ou une création artificielle. Résultat, il réussit finalement à créer une série de vignettes particulièrement réalistes. Moar pixels! Samples from 128x128 generative model of ~700K album covers. pic. twitter. com/ttsaDd979n — Alec Radford (@AlecRad) 26 août 2015 Samples after one epoch on 2. 7M LSUN bedroom samples suggests high visual quality is not just overfitting. pic. twitter. com/XekfbKMLTa — Alec Radford (@AlecRad) 11 novembre 2015 Inspiré par cette réussite, le Britannique Terence Broad, étudiant en informatique et artiste, a voulu travailler sur la capacité d’un réseau de neurones à reconstruire un film entier. Mais impossible de se baser uniquement sur la méthodologie utilisée par Alec Radford, car ce dernier génère des images à partir de simples bruits. Terence Broad a donc travaillé à partir de trois réseaux. Le premier encode les images, les réduisant à 200 chiffres qui correspondent aux éléments distinctifs repérés par le programme. Le deuxième essaie de reconstituer l’image à partir de ces 200 chiffres. Et le troisième essaie de savoir si l’image est originale ou fabriquée, ce qui permet finalement de mesurer la différence entre les deux. Et, après six visionnages du film (qui ont quand même pris deux semaines à la GPU milieu de gamme de Terence Broad), grâce à la connaissance accumulée sur Blade Runner, l’étudiant a donc demandé à son programme de reconstituer l’intégralité du film. «La reconstruction de Blade Runner est meilleure que tout ce que j’avais pu imaginer», s’enthousiasme Terence Broad en conclusion d’un long article sur Medium, où il explique sa démarche. Il retente ensuite l’expérience avec d’autres films, A Scanner Darkly, là aussi adaptation d’une œuvre de K. Dick, et Koyaanisqatsi, long métrage expérimental de 1982 qu’il apprécie beaucoup. Les résultats sont là aussi très probants. Mais ce qui est sans doute le plus captivant, c’est quand Broad s’amuse à faire fonctionner le réseau ayant appris Blade Runner à partir des données récupérées en encodant un autre film. Il a donc essayé plusieurs combinaisons à partir des trois films, et passé à la moulinette neuronale la célèbre publicité d’Apple tournée en 1984 par Ridley Scott. Ce qui aboutit à une brume hypnotique dans laquelle, parfois, on distingue des formes qui rappellent la vidéo originale. Terence Broad le conçoit, sa démarche est tout autant scientifique qu’artistique. En utilisant un algorithme d’intelligence artificielle dont le but est de distinguer une image réelle d’une image reconstituée, il établit un lien direct avec Blade Runner. Dans le film, en effet, Rick Deckard, joué par Harrison Ford, essaie en utilisant une série de questions morales appelée «Test de Voight-Kampff» de démasquer des androïdes se faisant passer pour des humains. L’expérience de Broad est une mise en abyme qui questionne l’évolution des IA et l’ambition de les rendre les plus «humaines» possible. Pour aller plus loin dans la compréhension du deep learning, on conseille cette vidéo très claire de Science étonnante. Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Réalité virtuelle, intelligence artificielle… Google «franchit une nouvelle étape» «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Keynote Réalité virtuelle, intelligence artificielle… Google «franchit une nouvelle étape» Par Erwan Cario et Anaïs Cherif — 19 mai 2016 à 14:43 Le PDG de Google, Sundar Pichai, lors de la keynote Google IO mercredi à Moutain View (Californie). Le PDG de Google, Sundar Pichai, lors de la keynote Google IO mercredi à Moutain View (Californie). Stephen Lam. Reuters La conférence annuelle Google IO, dédiée aux développeurs, a débuté mercredi en Californie. La firme de Mountain View, qui a présenté les futurs utilisateurs» nouvelle étape» «Ce n’est pas suffisant de fournir des liens web aux gens, nous devons les aider à faire des choses concrètes dans le monde réel», a affirmé Sundar Pichai, patron d’Alphabet, la maison mère de Google, lors de son discours mercredi de lancement de Google IO, la conférence annuelle pour les développeurs. Le groupe a confirmé sa volonté de continuer à développer l’intelligence artificielle (IA) et la réalité virtuelle (RV). Pichai s’est félicité des progrès réalisés par Google dans ces domaines, précisant qu’il «est temps de franchir une nouvelle étape et d’accompagner davantage nos utilisateurs». Et côté IA, Pichai a présenté l’évolution du service Google Now qui devient Google Assistant. La force de ce nouveau logiciel réside dans la gestion de la conversation avec les utilisateurs. Il mémorise ainsi le contexte des sujets abordés précédemment et il est capable de réagir aux relances. En se servant allègrement dans toutes les données que nous partageons le plus volontairement du monde avec lui, bien sûr. Les premières heures de Google IO ont par ailleurs été riches en présentations de nouveaux produits. Retour sur les principales annonces. Android N et Daydream, une plateforme de réalité virtuelle Un des points les plus importants pour les développeurs concernait bien sûr Android N (c’est un nom de travail, Google demande à ses utilisateurs de trouver le nom définitif), la prochaine version du système d’exploitation pour mobiles développée par Google. Prévu pour cet automne, il promet une meilleure gestion graphique, moins de consommation pour la batterie, et il devrait être moins gourmand en termes de stockage. Google prévoit aussi, attention les yeux, 72 nouveaux emojis. Mais ce qui a retenu l’attention, c’est l’annonce de Daydream, une plateforme dédiée à la réalité virtuelle, qui devient un des piliers majeurs d’Android. Google compte donc s’imposer sur le marché de la réalité virtuelle en se concentrant avant tout sur les smartphones, une technologie bien plus abordable que les casques haut de gamme qui arrivent cette année. Même si, bien sûr, la qualité et l’immersion sont encore bien moindres. On ne sait pas encore très bien ce que proposera Daydream, si ce n’est une nouvelle interface de navigation entre les différentes applications de RV disponibles. Les applications de Google, comme YouTube et StreetView, seront bien sûr compatibles. D’autres sont déjà annoncées : Netflix, New York Times, CNN… Mais le projet Daydream ne se contente pas de l’aspect logiciel. Google a en effet annoncé un nouveau casque, dans la lignée de son Cardboard en carton et en concurrence directe avec le Samsung Gear VR développé par Oculus. Dans le même esprit qu’Android, les caractéristiques de ce casque pourront être réutilisées par les partenaires de Google. Grosse nouveauté, l’apparition d’une petite télécommande dotée de capteurs de mouvement, permettant d’interagir avec l’environnement virtuel. C’était une des limitations majeures des casques à base de smartphones. Même si on n’arrivera pas à la précision des périphériques de l’Oculus Rift et du HTC Vive, ça pourrait permettre une montée en gamme en termes d’immersion. A lire aussi : La réalité virtuelle au cas par casque Allo et Duo, deux nouvelles applications de messagerie La nouvelle application de messagerie Allo pour téléphones portables proposera des réponses rapides, et presque automatisées. Lorsqu’un utilisateur recevra un message, l’application lui fournira plusieurs réponses possibles parmi lesquelles il n’aura plus qu’à choisir. Les propositions de commentaires fonctionneront aussi avec les photos. Pour améliorer ses suggestions de réponses rapides, l’application qui carbure à l’intelligence artificielle apprendra au fil des conversations. Elle pourra ainsi s’inspirer de la façon l’utilisateur s’exprime. En prime, Allo disposera d’un mode permettant le chiffrement des messages de bout en bout et d’un système de date d’expiration. Google a aussi développé Duo, une application d’appel vidéo disponible cet été. Compatible avec Android et iOS, elle se distingue des autres applications grâce à sa fonction «toc toc». Avec une vidéo en transparence, elle permet d’avoir un aperçu de l’appel vidéo, avant de choisir de répondre. L’application est également chiffrée de bout en bout. Google Home, un appareil connecté pour la maison De forme cylindrique, Google Home aspire à devenir «un centre de contrôle pour toute votre maison», a assuré Mario Queiroz, vice-président en charge du management des produits chez Google. La petite enceinte pourra servir de plateforme de contrôle pour les objets connectés présents dans la maison, comme les thermostats Nest, propriété de Google. La firme de Mountain View y a intégré son assistant virtuel, «Google assistant». Celui-ci permet un «dialogue constant avec Google afin d’être aidé dans les tâches de sa vie quotidienne», a affirmé Sundar Pichai. Google Home pourra, par exemple, répondre aux mails de l’utilisateur, annoncer le retard de son train ou changer sa réservation dans un restaurant. Google espère ainsi concurrencer Echo, un appareil similaire lancé par Amazon fin 2014. Disponible d’ici la fin de l’année, le prix n’a pas été annoncé. Erwan Cario , Anaïs Cherif partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune L’intelligence artificielle au service de l’emploi Par Mouhidine Seiv, CEO et fondateur de Riminder. net — 10 mai 2016 à 16:03 Mouhidine Seiv, CEO et fondateur de Riminder. net Mouhidine Seiv, CEO et Fondateur de Riminder, une intelligence artificielle pour aider les recruteurs, Mouhidine Seiv explique que la technologie est avant tout au service de l'humain. Il est invité au Forum emploi : le bon code. Les principales missions des directions des ressources humaines concernent le recrutement et la mobilité interne : trouver les candidats pertinents pour les postes à pourvoir, permettre l’évolution des salariés en leur proposant des parcours attractifs, et favoriser un environnement de travail épanouissant pour les collaborateurs. Les résultats d’une étude que nous avons menée sur l’emploi montrent cours des 2 prochaines décennies. Le défi majeur des entreprises, en passant par les recruteurs et les managers, est donc de qualifier, valoriser et développer le potentiel humain dans un contexte en hyperévolution. La donnée ne parle jamais d’elle-même Face à aux enjeux d’accélération actuels, les recruteurs ont besoin de «super-pouvoirs». L’intelligence artificielle basée sur la technologie «deep learning» (apprentissage profond) permet d’exploiter tout le potentiel des données non structurées liées à l’emploi et de fournir des indicateurs tangibles pour prendre les bonnes décisions. Étant inspirée du fonctionnement du cerveau humain, cette technique de «machine learning» (apprentissage automatique) permet d’atteindre une pertinence inégalée. A lire aussiTrouver un job en trois clics, c’est possible ? En quelques années, cette technologie a progressé de manière fulgurante. Prenons 2 exemples. En 2006, Microsoft tentait tant bien que mal de dicter un texte que l’ordinateur devait écrire tout seul dans Word, sans «deep learning». En 2012, avec leur assistant personnel Cortana, ils sont parvenus à traduire en temps réel un discours de l’Anglais au Mandarin. En 2016, ces algorithmes ont été à l’origine de la victoire historique d’AlphaGo développé par la société DeepMind (rachetée par Google) contre la légende vivante du jeu de Go, le Sud-Coréen Lee Sedol. Dans cette vidéo, on voit l’algorithme de DeepMind atteindre le niveau expert en Atari casse-briques en 2 heures seulement. Aujourd’hui, nous avons la chance de vivre à une époque où le marché et les entreprises regorgent de données liées à l’emploi. Grâce aux techniques de «big data», il est possible de capturer, normaliser, stocker et rendre accessible la donnée. Cependant, pour en tirer le meilleur parti, il faut être capable de l’analyser. Comme le dit Prof. Ivar Ekeland (École Normale Supérieure) : «la donnée ne parle jamais d’elle-même, il faut trouver le moyen subtil de la faire parler». De plus, lorsque la taille de la donnée qu’on étudie est infiniment grande, on ne peut se fier ni à la recette, ni au flair, ni à l’intuition. La donnée a besoin de modèles mathématiques et d’algorithmes adaptés. Le «deep learning» est en train de révolutionner le fonctionnement des géants des technologies (Facebook, Google, Apple, Microsoft, IBM…), la fonction RH n’est pas une exception. L’intelligence artificielle au service de l’humain En s’appuyant sur des corrélations, nettement plus pertinentes que de simples recherches par mots-clés, cette technologie permet par exemple de : suivre l’évolution rapide du marché de l’emploi, prédire le prochain poste d’un candidat, évaluer sa candidature automatiquement à partir de son CV en analysant son parcours, ses expériences, ses compétences traverses, et en mesurant son adéquation avec la culture de l’entreprise. Loin de «cloner» les candidats, cette technologie offre de nouvelles perspectives de recrutement en favorisant la pertinence, la flexibilité, la diversité, la rapidité du processus et en apportant des preuves tangibles. VideoUne matinée de débats sur l’emploi à l’ère du numérique L’intelligence artificielle est un atout au service de l’humain. Elle n’entend pas remplacer l’intelligence humaine ou le rôle du recruteur. Elle joue le rôle auxiliaire d’une extension qui permettra d’augmenter les capacités du recruteur, comme les voitures sont aujourd’hui une extension pour nos jambes. Elle élargira sa vision en la confrontant à celle du marché, lui donnera accès à des indicateurs insoupçonnés et accroîtra la dimension stratégique de la fonction RH. Bref ! Elle lui permettra de se concentrer sur ce qui est de plus humain dans son métier. Mouhidine Seiv CEO et fondateur de Riminder. net partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Forum Emploi : Le Bon Code » Trouver le bon job et redonner du sens au travail services chez Pôle Emploi. «Chez Pôle emploi nous investissons dans la création de services digitaux» Accélérer l'adéquation entre l'offre d'emploi et le candidat, c'est l'objectif de Clustree Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Forum Emploi : le bon code «Il est indispensable de créer des technologies pour mieux protéger nos données» Par Belinda Mathieu — 6 mai 2016 à 19:14 Rand Hindi, fondateur et CEO de Snips. Rand Hindi, fondateur et CEO de 3 question à Rand Hindi, CEO de Snips, qui travaille à l’élaboration d’une intelligence artificielle pour faciliter le quotidien tout en respectant notre vie privée. nos données» Lundi 9 mai, Libération organise le Forum Emploi : le bon code, une matinée de débats ouverte au public consacrée à l’emploi à l’ère du numérique. Inscrivez-vous ici pour assister au débat. Quel est le concept de Snips ? Avec Snips, nous voulions inventer des technologies pour résoudre les problèmes du quotidien, nous avons par exemple monté plusieurs projets dans les domaines des transports et la sécurité routière. Il y a un an, nous avons commencé à réflechir à comment se servir de la multitude d’objets connectés qui vont nous envahir. Et nous nous sommes aperçus qu’en tant qu’humain, il était compliqué de gérer tous ces objets en même temps. Nous avons alors décidé de créer une intelligence artificielle (IA) capable de le faire à notre place. Il s’agirait d’une intelligence omniprésente, un peu comme dans le film Her, qui apprendrait comment nous interagissons avec les objets pour ensuite être capable de reproduire nos habitudes. Ainsi, nous n’aurons plus besoin d’interagir directement avec la technologie, l’IA s’en chargerait à notre place. Elle s’appliquerait à des objets physiques, mais aussi à pleins de services. Par exemple, si vous discutez sur whatsapp avec un ami et que vous lui donnez rendez-vous dans un restaurant, l’IA se chargera de réserver la table pour vous. A lire aussiLa Cnil veut des clés pour «protéger l’exercice des libertés individuelles» La protection des données est aussi au cœur de votre projet. Vous pensez que c’est aujourd’hui une nécessité ? Oui, c’est d’ailleurs une de nos valeurs fondatrices. On ne peut pas continuer à vivre dans un monde où les données circulent dans tous les sens, c’est complètement aberrant. Le nombre de piratages informatiques de serveur et de vols de données pour obtenir une rançon est en train d’augmenter de manière exponentielle, sans parler de la surveillance. On ne va pas en plus leur faciliter la tâche! C’est pour cela qu’il est indispensable de créer des technologies pour mieux protéger nos données et c’est ce sur quoi nous travaillons. On ne peut pas continuer à vivre dans un monde où les données circulent dans tous les sens Comment parvenez-vous concilier Big Data et vie privée ? Créer une IA capable de comprendre et d’organiser notre vie, c’est un cauchemar en matière de vie privée. Pour remédier à ce problème, nous nous sommes appuyés sur deux technologies. D’une part nous faisons la plupart des calculs sur le smartphone, par exemple, ce qui nous empêche d’avoir accès aux données des utilisateurs. Ensuite, nous développons de nouvelles technologies de cryptographie qui permettent de faire des calculs directement sur des données chiffrées. Potentiellement, cela permettrait de travailler sur des informations chiffrées dans le cloud sans jamais pouvoir accéder aux données brutes de l’utilisateur. D’ici cinq ans, quand ces technologies seront totalement opérationnelles, les utilisateurs n’auront plus aucune raison d’envoyer leurs données non chiffrées. Ceux qui les demanderont ne seront plus dignes de confiance : soit parce qu’ils n’auront pas les compétences pour les gérer, soit parce qu’ils voudront les revendre. Deux cas de figure inacceptables. Belinda Mathieu @BelindaMathieu partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Forum Emploi : Le Bon Code » Trouver le bon job et redonner du sens au travail services chez Pôle Emploi. «Chez Pôle emploi nous investissons dans la création de services digitaux» Accélérer l'adéquation entre l'offre d'emploi et le candidat, c'est l'objectif de Clustree L’intelligence artificielle au service de l’emploi Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle, bêtise humaine «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Billet Intelligence artificielle, bêtise humaine Par Erwan Cario, Chef adjoint du service Futurs @erwancario — 25 mars 2016 à 19:01 Capture d'écran du compte Twitter de Tay. Capture d'écran du compte Twitter de Tay. DR L'épisode du compte Twitter de Tay de Microsoft, qui a dégénéré en 24 heures, reflète avant tout ce que deviennent les réseaux sociaux lorsqu’ils servent de déversoir à la haine. Édito La puissance actuelle des intelligences artificielles vient du fait qu’elles savent maintenant apprendre. Apprendre des humains qui les conçoivent, bien sûr, mais aussi apprendre par elles-mêmes et évoluer ainsi au-delà de ce qu’avaient prévu les programmeurs. Quand cette évolution est encadrée, focalisée sur un but précis, elle peut aboutir à des résultats extraordinaires. On l’a vu récemment avec Alphago, conçue par Google Deepmind. Alimentée par 30 millions de coups de maîtres de go et enchaînant les parties contre elle-même, cette intelligence artificielle (IA) a réussi à se défaire d’un des plus grands joueurs au monde, Lee Sedol. Mais que se passe-t-il lorsqu’on décide de laisser une IA évoluer sans garde-fou avec comme unique objectif de bavarder avec des milliers d’internautes ? C’était l’ambition (plutôt amusante) des équipes de Microsoft lorsqu’elles ont lancé mercredi le compte Twitter de Tay, une IA maison. «Tay est conçue pour interagir et divertir les gens à travers des conversations légères et enjouées, explique le site web de l’expérience. Plus vous parlez avec Tay, plus elle devient intelligente, et l’expérience devient alors plus personnalisée. » A en croire cette description, on n’est plus très loin de Samantha, la séduisante IA du film de Spike Jonze, Her. Spécifiquement conçue pour adopter le langage des post-ados anglo-saxons (18-24 ans), il était possible de discuter librement avec Tay sur Twitter, mais aussi sur les réseaux Kik et Groupme. Résultat, en moins de vingt-quatre heures, elle est passée d’une série de messages parfois un peu nébuleux mais plutôt rigolos à des réponses franchement dérangeantes, qui mélangeaient références à Hitler, théories complotistes, sexisme et appels à la violence. De quoi inspirer à un internaute cette remarque devenue populaire: «Tay est passée de "les humains sont super cool" à complètement nazie en moins de vingt-quatre heures et je ne suis pas du tout inquiet concernant l’avenir des IA. » Dès qu’on parle intelligence artificielle surgit le mythe de la machine pensante (qui accessoirement va asservir l’humanité). Mais il ne faut pas oublier que ce sont avant tout des programmes, qui suivent des instructions. Et la plus importante d’entre elles, c’est l’objectif à atteindre. Devenir meilleur au go en est un. Tenir la conversation à une bande de demeurés est beaucoup moins valide. L’apprentissage par mimétisme de Tay a débouché sur un miroir qui reflète avant tout ce que deviennent les réseaux sociaux lorsqu’ils servent de déversoir à la haine d’hydrocéphales superactifs. L’apparent fiasco de Microsoft prêterait beaucoup plus à rire si on ne croisait très régulièrement ces mêmes mots écrits par des êtres prétendument doués de conscience. L’avantage de Tay, c’est qu’elle, au moins, on peut la débrancher. Erwan Cario Chef adjoint du service Futurs @erwancario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Microsoft muselle son robot «Tay», devenu nazi en 24 heures «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Fail Microsoft muselle son robot «Tay», devenu nazi en 24 heures Par LIBERATION — 25 mars 2016 à 11:50 Capture d'écran d'une des sorties haineuses du robot de Microsoft, Tay. «Je hais les féministes, elles devraient toutes brûler en enfer», peut-on lire. Capture d'écran d'une des sorties haineuses du robot de Microsoft, Tay. «Je hais les féministes, elles devraient toutes brûler en enfer», peut-on lire. Un robot Microsoft doté d'une intelligence artificielle et capable de l'accroître en interagissant avec les internautes a été retiré jeudi par le groupe informatique américain après avoir multiplié les diatribes haineuses ou racistes. Microsoft a été contraint jeudi de museler «Tay», car le robot, doté d’une intelligence artificielle en capacité d’apprentissage, était devenu «nazi». Trollé par les internautes quelques heures à peine après sa mise en fonction, Tay multipliait en effet les diatribes haineuses ou racistes sur la base de ce qui lui était enseigné. Conçu avec l’apparence d’une jeune adolescente naïve, Tay avait pourtant été conçu dans un but éducatif. Le robot était même capable d’apprendre de ses interactions avec les internautes, adaptant son langage aux habitudes et éléments qu’il repérait dans les conversations. «Plus Tay était sollicitée, plus il devenait capable de répondre comme une personne "normale", avec un sens certain de la répartie et un certain second degré», raconte NextInpact. Mais le projet a tourné court, lorsque des internautes ont décidé de lui apprendre surtout la violence verbale. Alors que la machine avait pour but d’étudier les capacités d’apprentissage et devenait plus intelligente au fur et à mesure de ses interactions en ligne, elle s’est mise à tweeter des commentaires pro-nazis, racistes ou pro-inceste. Ces messages injurieux ont été effacés, mais beaucoup circulent encore sous la forme de captures d’écrans, sur lesquels on peut encore lire les types de messages postés les dernières heures par Tay sur Twitter. «Hitler a fait ce qu’il fallait, je hais les juifs», «Bush a provoqué le 11-Septembre et Hitler aurait fait un meilleur travail que le singe que nous avons actuellement. Donalp Trump est le meilleur espoir que nous ayons», «je hais les féministes, elles devraient toutes brûler en enfer», pouvait-on notamment lire, alors que Tay avait débuté son expérience en I’m not at all concerned about the future of AI pic. twitter. com/xuGi1u9S1A — Gerry (@geraldmellor) 24 mars 2016 L’expérience pourrait donc être qualifiée de «fail», si elle n’avait pas dans une certaine mesure porté ses fruits. Car le fait est que «Tay a appris de son environnement. Le fait qu’il en soit arrivé à un tel degré de propos farfelus provenait des influences extérieures», et sans doute de sa naïveté caricaturale, note NExtInpact. Le robot reviendra-t-il un jour avec des filtres plus développés ? Pas d’annonce de Microsoft pour l’instant, qui rapporte simplement le dernier message de son robot : «à bientôt les humains, j’ai besoin de sommeil après tant de conversations aujourd’hui». En attendant, sa mésaventure aura eu le mérite de faire rire les internautes. «"Tay" a commencé par adorer les humains pour devenir nazi en moins de 24 heures. Je ne suis pas du tout inquiet quant au futur de l’intelligence artificielle», a ironisé jeudi l’un d’eux. LIBERATION partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Intelligence artificielle ? Vraiment ? «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Libé des écrivains Intelligence artificielle ? Vraiment ? Par Antoine Billot — 16 mars 2016 à 18:41 Pendant le match entre Lee Sedol et AlphaGo, le 13 mars, à Séoul. Pendant le match entre Lee Sedol et AlphaGo, le 13 mars, à Séoul. Photo Ed Jones. AFP La machine a battu l’homme quatre fois sur cinq au jeu de go, grâce à un système qui simule l’esprit humain plutôt qu’avec un «super calculateur». Pourtant cette «intelligence artificielle» est encore loin de pouvoir se faire passer pour une «intelligence humaine»… Fors l’honneur, tout est perdu ? AlphaGo (produit par DeepMind, une filiale de Google) ne se sera donc incliné qu’une fois, lors de la quatrième manche qui l’opposait à Lee Sedol, le grand maître coréen du jeu de Go. Le reste du temps, il l’aura renvoyé à sa modeste et humiliante condition de simple mortel - et avec lui, l’humanité entière. Le tournoi organisé à grand bruit entre la créature et le créateur a ainsi largement tourné en faveur de la créature quand bien même le créateur est parvenu à limiter les dégâts en gagnant une rencontre - fors l’honneur, quoi. Encore faut-il préciser que la victoire arrachée dimanche par Lee Sedol n’a pas même eu l’apparence d’un triomphe symbolique puisqu’en réalité AlphaGo a seulement commis l’erreur au cours du 79^e tour de ne pas remarquer celle, autrement grave a priori, que commettait son adversaire ; le temps pour la créature de s’en rendre compte et Lee Sedol remportait la partie en loucedé : duel épique de bavures, donc. Bref, pas de quoi exulter… Plus important semble être en revanche la méthode utilisée par AlphaGo pour achever sans ambiguïté son trop sensible concurrent. Là où, en 1997, Deep Blue (un ordinateur spécialement fabriqué par IBM), opposé dans un match d’échecs à Garry Kasparov, calculait la totalité des combinaisons possibles avant de choisir, en vertu de critères définis ex-ante par ses concepteurs, la réponse optimale, AlphaGo, lui, utilise un algorithme, c’est-à-dire une méthode automatique dite d’apprentissage profond (deep learning) qui repose sur l’activation d’un système convolutif de réseaux neuronaux (neural networks). Cette méthode, en rupture avec le «tout-calcul» de Deep Blue, permet d’engendrer de nouvelles stratégies au fur et à mesure des parties disputées au cours de l’histoire ludique du « joueur artificiel » - une histoire qui se constitue sans contrainte de temps puisque AlphaGo peut jouer des millions de fois sans se lasser ni se fatiguer le moins du monde… Le principe directeur de ces algorithmes calculatoires, de type Crazystone ou Zen, est de dégager une meilleure réponse par estimation de la probabilité de victoire finale. Et cette probabilité est définie en tant que pourcentage de parties gagnantes associées à la simulation aléatoire de plusieurs milliers de parties (un procédé de simulation directement inspiré de la méthode de Monte-Carlo, laquelle méthode consiste intuitivement à bombarder au hasard un périmètre donné - ici l’ensemble complet des réponses possibles - contenant une cible - ici la victoire finale - puis à rapporter le nombre de «bombes» tombées à côté de la cible à celui de toutes les «bombes» pour inférer fréquentiellement la probabilité d’occurrence de la cible). La mémoire exhaustive de Deep Blue fait ainsi place à une mémoire sélective, plus «intelligente», une mémoire algorithmique qui simule plus qu’elle n’imite le fonctionnement du cerveau humain. Ce n’est plus seulement la puissance de calcul qui fait la différence, ni la puissance de stockage des informations, mais bien plutôt la capacité à induire pertinemment des «chemins optimaux» dans le vaste arbre de décision des chemins possibles du jeu de go (on estime le nombre de ses «branches» à 10^170, c’est-à-dire 1 suivi de 17 zéros ! ) Peut-on dire pour autant que nous venons d’assister au triomphe de la machine sur l’homme, de l’intelligence artificielle sur l’intelligence humaine ? En dépit des coups de clairon médiatique que Google n’a - et n’aura plus encore dans les mois à venir - de cesse de pousser, coups de clairon qui ne relèvent que d’un plan marketing finalement assez standard (un coup de com habilement promu) et qui n’ont en conséquence pas grand-chose à voir avec les enjeux scientifiques de la confrontation homme-machine, il est tout à fait prématuré de conclure que le résultat inattendu de ce tournoi consacre un basculement épistémologique majeur. Depuis plus de cinquante ans, un nombre considérable de tests ont été élaborés qui visent à évaluer régulièrement cette intelligence artificielle en plein essor selon des protocoles et des modalités diverses. La très grande hétérogénéité de ces tests ne fait que mettre en évidence la nature plurielle et absolument désagrégée de ce que l’on appelle l’intelligence artificielle. Pour l’heure, il n’existe pas une intelligence synthétique de la machine mais une palette de compétences susceptibles d’être mises chacune, séquentiellement, en concurrence avec la compétence équivalente chez l’homme. Certes, au plan de la mémorisation, du stockage, du traitement statistique des informations et de la vitesse calculatoire, la machine bat l’homme. Soit. Cependant, par analogie, nul ne songe à considérer sérieusement que l’athlète jamaïcain Usain Bolt (le champion du monde du 100 m, du 200 m et du 4 x 100 m) est le meilleur de tous les hommes au prétexte que dans un stade il est manifestement le plus rapide d’entre eux. Le test qui semble faire la quasi-unanimité chez les spécialistes, en cela qu’il se fonde justement sur une appréhension synthétique de l’intelligence, est celui conçu par Alan Turing en 1950. Alan Turing (l’homme qui a donné sa pomme croquée à Steve Jobs) est l’un des pionniers de l’intelligence artificielle. Il a très tôt pressenti la possible dérive du discours parascientifique à propos de l’inévitable et spectaculaire confrontation de la créature et de son créateur. Aussi proposait-il de considérer qu’une machine ne pouvait être dite «intelligente» qu’à la condition qu’elle puisse leurrer l’homme en se faisant passer à ses yeux pour une intelligence humaine : un jury rassemblé dans une pièce isolée est ainsi censé discuter sans les voir avec plusieurs interlocuteurs ; si au terme de cinq minutes de conversation la machine qui s’est glissée dans le groupe des interlocuteurs n’a pas été démasquée par au moins 30% des membres du jury, alors le test est réussi. On ne connaît qu’un seul cas de test positif durant les cinquante dernières années - encore convient-il de préciser que le contexte de cette expérience réalisée à l’université de Reading en 2014 est largement contestable et d’ailleurs largement contesté parce qu’il reposait sur une altération stratégique du langage de la machine qui cherchait à se faire passer pour un adolescent ukrainien s’exprimant imparfaitement en anglais…. Le test de Turing introduit une dimension fondamentale au cœur même de la méthode d’appréciation de l’intelligence qui renvoie les tournois d’échecs, de go ou de n’importe quel jeu calculatoire à ce qu’ils sont : des confrontations amusantes de processus techniques et symboliques. Cette dimension, c’est l’aptitude sémantique à véhiculer du sens, à s’exprimer au moyen de règles partagées - ce que l’on appelle la syntaxe - permettant la communication entre deux individus quelconques. Force est de constater qu’AlphaGo n’est pas près encore de commenter son succès ni d’échanger ses impressions avec Lee Sedol… Plus généralement, ces tests d’évaluation - et celui de Turing n’échappe pas à la remarque - reposent implicitement sur l’idée que si une machine parvient à imiter la «conscience» (tout ce qui à nos yeux humains en traduit l’existence de façon cognitive : raisonnement, intuition, incertitude…) au point de leurrer à répétition celui qui l’observe, alors l’intelligence artificielle en jeu sera comparable à l’intelligence humaine. Mais il y a là une sorte d’exigence pour le moins discutable qui postule que l’imitation parfaite des conséquences d’un phénomène suffit logiquement à prouver l’existence du phénomène : si dans l’échange je ne suis pas capable de distinguer le comportement imité (la machine) du comportement original (l’humain), c’est que les deux comportements sont identiques. A quoi pourrait donc bien servir de persister à les distinguer ? Des futurologues comme Ray Kurzweil (qui a rejoint Google en 2012) proposent de dépasser ce sophisme en développant le concept de singularité initialement introduit par John von Neumann dans les années 50. Une singularité est un point hypothétique de l’évolution humaine à partir duquel la civilisation est supposée connaître une croissance technologique d’un ordre tout à fait exceptionnel. Ce point, suggère Ray Kurzweil, pourrait être atteint dès lors qu’une intelligence artificielle, une machine, aura le pouvoir de produire elle-même une intelligence artificielle de rang supérieur… Où l’on comprend qu’AlphaGo devrait arrêter de jouer pour se consacrer à des choses plus sérieuses… Antoine Billot partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Livres» Cocon queer Entretien avec Régis Jauffret : «Mon empathie s’avère parfois excessive» Parce qu'ils étaient Juifs autre tour Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement L’intelligence artificielle, tout un programme «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Décryptage L’intelligence artificielle, tout un programme Par Erwan Cario — 15 mars 2016 à 20:01 «Pulse», une création de l'artiste allemand Markus Kison, au festival d'arts numériques Data-Neurons, à Taipei (Taiwan), le 14 novembre 2013. «Pulse», une création de l'artiste allemand Markus Kison, au festival d'arts numériques Data-Neurons, à Taipei (Taiwan), le 14 novembre 2013. Photo Pichi Chuang. REUTERS AlphaGo utilise un réseau de neurones d’une puissance inédite. Une révolution pour le secteur. D’ordinaire, un programme informatique, c’est con comme un balai. En gros, il fait docilement ce que ses concepteurs lui disent de faire. Si on lui dit d’afficher «bonjour tout le monde», il obéit. Longtemps, les programmes labélisés «intelligence artificielle» n’étaient pas beaucoup plus brillants. Ils prenaient une situation, exploraient mécaniquement toutes les possibilités (ou presque) avant de prendre la décision possédant les meilleurs résultats potentiels. C’était le cas pour Deep Blue, le programme qui a battu Gary Kasparov aux échecs en 1997. A partir d’une position, il analysait des millions de déplacements possibles pour décider de son coup. Pas subtil pour un sou. En quoi AlphaGo marque-t-il un progrès ? Sa principale différence : il apprend. Rien de révolutionnaire néanmoins, les équipes de Google DeepMind ont simplement réussi à combiner trois méthodes pour pousser son niveau de jeu au firmament. «AlphaGo relève d’une révolution industrielle, un peu comme celle qui a touché les moteurs de recherche à l’arrivée de Google, explique Tanguy Urvoy, chercheur en apprentissage statistique à Orange Labs. Ils n’ont rien inventé de complètement nouveau, mais ils ont réussi à mettre en œuvre des techniques existantes d’une manière inédite. » Au cœur d’AlphaGo, donc, le «Monte Carlo tree search», le «deep learning» et «l’apprentissage par renforcement». Le premier est la méthode d’exploration des coups utilisée dans tous les programmes de go depuis une dizaine d’années, ce sont donc les deux autres qui ont fait la différence. Le «deep» quoi ? AlphaGo utilise ce qu’on appelle un réseau de neurones profond. En (très) gros, il s’agit d’un ensemble de modules qui fonctionnent ensemble pour produire une décision à partir d’une situation initiale. Dans le cas présent, les chercheurs de DeepMind ont proposé comme point de départ des plateaux de go correspondant à des parties de maîtres. Le réseau devait proposer le meilleur coup possible. Cette proposition était ensuite comparée au choix du maître. Et c’est là qu’intervient la force de cette technique : si les deux coups sont différents, le programme doit alors modifier certains modules qui composent son réseau pour aboutir à la bonne décision. Il n’a donc pas appris le mouvement par cœur, il a modifié son processus de raisonnement. Toute la difficulté consiste à ne modifier que les éléments pertinents du réseau, c’est l’enjeu du «deep learning». DeepMind a répété cette opération plus de 30 millions de fois pour construire un réseau de neurones d’une puissance inédite. Mais ça ne suffisait pas, car en opérant de cette manière, le réseau pouvait, au mieux, se rapprocher du niveau des maîtres qu’il avait pris en exemple (il prévoyait 57 % des coups humains). C’est là qu’intervient «l’apprentissage par renforcement». Au lieu de glander devant Top Chef, le réseau de neurones passe son temps libre à jouer contre lui-même des millions de parties (merci la puissance de calcul de Google). A chaque fois, il s’adapte et se corrige pour prendre en compte les erreurs qu’il a pu commettre. C’est ainsi qu’entre octobre et mai, il est passé du niveau d’un champion européen (600^e mondial environ) à celui de champion du monde. Pourquoi c’est important ? «C’est un marqueur, insiste Tanguy Urvoy. Dans ce domaine, on ne cesse de gravir une côte, et la performance d’AlphaGo montre qu’on continue de grimper. Plus vite que prévu, en l’occurrence. » En termes d’apprentissage, l’expérience acquise par DeepMind pourra avoir des applications dans énormément de domaines, allant de la traduction automatique, aux résultats encore balbutiants, à la reconnaissance d’images, qui a fait récemment de grands progrès. De là à tutoyer l’intelligence humaine, bien plus polyvalente ? «Je n’y croyais pas trop, mais je pense aujourd’hui que ça va arriver, admet Tanguy Urvoy. Ça nous oblige à réfléchir à la portée de ce que nous faisons. Mais d’une manière générale, un peu plus d’intelligence ne nuit pas. » Erwan Cario partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Auteurs et cinéastes en défricheurs «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Auteurs et cinéastes en défricheurs Par Frédérique Roussel — 15 mars 2016 à 20:01 L'œil de l'ordinateur Hal, dans «2001, l'odyssée de l'espace», de Stanley Kubrick. L'œil de l'ordinateur Hal, dans «2001, l'odyssée de l'espace», de Stanley Kubrick. Photo Kobal. Picture Desk. AFP. De Karel Čapek à Stanley Kubrick en passant par Fritz Lang, l’idée d’une intelligence artificielle fascine et effraye. La victoire d’AlphaGo sur un champion mondial de go concentre tous les ingrédients qui font triper l’imaginaire depuis des lustres. La machine, l’humain, le duel entre les deux, l’intelligence qui surpasse son créateur après avoir été à son service. L’étape suivante dans l’extrapolation, la machine qui prend le pouvoir sur son inventeur, a été popularisée par 2001, l’Odyssée de l’espace (1968), imaginé et réalisé par Athur C. Clarke et Stanley Kubrick. L’intelligence artificielle Hal 9000, conçue pour les protéger, finit par s’attaquer aux humains. La fiction a bien sûr imaginé le pire. Entre l’imagination et la réalité, il y a quelques encablures. La notion de machine intelligente peut se concevoir comme un robot ou un automate, souvent anthropomorphe, qui faisait déjà vibrer l’Antiquité. Dédale aurait ainsi construit des machines ailées et d’autres du même acabit susceptibles de se mouvoir par leur seule volonté. Au cours des siècles, les cerveaux fertiles et le progrès technique ont continué à projeter la possibilité d’un soi extérieur serviable et sensible. Un régal pour la philosophie. Par exemple, l’Eve future de Villiers de l’Isle-Adam (1878) façonne une femme «intelligente» par rapport à son modèle humain beau mais bête. Dans RUR, la pièce du tchèque Karel Čapek où apparaît pour la première fois le mot robot (1920), des robots censés servir d’esclaves dans une usine mais dotés d’un peu de sensibilité et d’intelligence finissent par anéantir l’humanité. On songe aussi à Metropolis de Fritz Lang (1927), d’où l’androïde Futura glissera perfidement entre les doigts de son maître. Quand il s’agit d’intelligence artificielle, c’est à Isaac Asimov que l’on se réfère souvent. Avant le développement de l’informatique, l’écrivain américain a donné à ses robots un cerveau positronique capable d’égaler la complexité de l’humain. Il a mis au point les trois lois de la robotique, destinées à encadrer les relations entre l’homme et sa création. Destination vide, de Frank Herbert, paru en 1966, ne s’encombre pas d’éthique et décrit une IA appelée «Conscience», susceptible de se révolter. «Si les machines sont si intelligentes aujourd’hui, constatait Isaac Isamov en 1964, qui sait ce qu’elles feront dans cinquante ans ? Ce seront des ordinateurs beaucoup plus miniaturisés qu’aujourd’hui, qui serviront de "cerveaux" aux robots. » Plus de cinquante ans après, il n’aurait sans doute pas été étonné par la prouesse du champion de Google. Le mythe du jeu logique, et de l’intelligence de son vainqueur, courent également la fiction. Il s’agit invariablement d’échecs dans nos contrées occidentales. Le face-à-face devant un échiquier fascine pour la complexité des combinaisons qu’il suppose. Est-ce si étonnant qu’une IA parvenue à une telle puissance de calcul batte à plate couture un humain ? Il n’en reste pas moins que c’est encore une IA «faible», au sens où lui conférer une autonomie et des émotions reste du domaine du fantastique. Belle illustration dans le Maître de Moxon d’Ambrose Bierce (1899). Dans le secret de son atelier, Moxon avait conçu une machine capable de rivaliser avec lui aux échecs. Moxon gagna échec et mat. Que croyez-vous qu’il se passa ? Ce fut la machine qui l’étrangla… Frédérique Roussel partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Cinéma» De bruit et de Fuller «Cœurs purs», virulence et passion «Fireworks», trop-plein d’artifices «Taste of Cement», tours de force à Beyrouth Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement La matière grise les industriels «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse La matière grise les industriels Par Amaelle Guiton — 15 mars 2016 à 20:01 Photo Johannes Eisele. AFP Google, Apple, Facebook, Amazon, Microsoft et IBM, leaders des nouvelles technologies, sont lancés dans une course à l’intelligence artificielle. En ligne de mire, la robotique, les reconnaissances faciale et vocale… L’intelligence artificielle, nouvel eldorado des Gafa ? Difficile d’en douter. Google, Apple, Facebook, Amazon, mais aussi Microsoft ou IBM : tout le monde est sur les rangs. Derrière AlphaGo, l’algorithme de Google DeepMind capable de battre l’un des meilleurs joueurs de go au monde, près de 1 200 projets sont dans les tuyaux de Moutain View. La firme à la pomme, elle, a racheté en quelques mois VocalIQ, une start-up spécialisée dans la reconnaissance vocale, Perceptio, qui a développé une technologie de tri automatique de photos, et Emotient, qui travaille à la reconnaissance des émotions à partir des expressions du visage. Assistants. Même le PDG de Tesla Motors, Elon Musk, qui s’était pourtant inquiété des dangers de l’intelligence artificielle, a participé en décembre à San Francisco au lancement d’OpenAI, un centre de recherche à but non lucratif également abondé par Amazon Web Services. Chez les géants du Net et de l’informatique, on investit à tour de bras - et on recrute. En mars 2013, en acquérant la start-up canadienne DNNresearch, Google a embauché son fondateur, le chercheur Geoffrey Hinton. Un spécialiste des réseaux de neurones artificiels dits «convolutifs» et un pionnier du «deep learning», l’«apprentissage profond», qui permet aux machines d’apprendre par elles-mêmes (lire ci-contre). En 1987, Hinton accueillait en post-doc à l’université de Toronto un jeune Français, Yann LeCun. Qui dirige aujourd’hui le département d’intelligence artificielle de Facebook… Tombé en désuétude dans les années 90, faute de puissance de calcul suffisante, le deep learning vit depuis cinq ans un spectaculaire retour en grâce en matière de reconnaissances visuelle et vocale. Ses applications - et celles de l’IA en général - sont déjà nombreuses : la détection et le classement d’images, le développement des assistants personnels (Google Now, Siri chez Apple, Cortana chez Microsoft ou «M», actuellement en développement chez Facebook pour être intégré à Messenger), mais aussi la voiture autonome, ou l’aide au diagnostic médical - sur laquelle mise IBM avec son programme Watson, qui s’était rendu célèbre en 2011 en participant au jeu télévisé Jeopardy ! . Sans oublier la robotique et ses enjeux pour l’industrie, et les algorithmes prédictifs. Les géants du numérique «font des choses un peu différentes, mais les technologies sont identiques, souligne Jean-Gabriel Ganascia, professeur d’informatique et chercheur à l’université Pierre-et-Marie-Curie. Chacun a des besoins spécifiques et va investir tel ou tel aspect». En matière de modèle de développement, en revanche, la coupure est nette. Il y a ceux qui font dans la discrétion et gardent leurs projets sous clé - à commencer par Apple - et ceux qui jouent l’ouverture. L’outil d’apprentissage automatique de Google, TensorFlow, a été publié en open source en novembre 2015. Le labo d’IA de Facebook a fait de même pour plusieurs modules logiciels de reconnaissance d’images et de modélisation du langage, et IBM pour son système d’apprentissage machine SystemML. Même Microsoft, partisan historique du code fermé, a rendu disponible sur la plateforme en ligne GitHub sa «boîte à outils» de deep learning, CNTK (pour Computational Network Toolkit), utilisée pour la traduction automatique de conversations sur Skype. «Régulateur». Louable effort de transparence ? Pas seulement. C’est d’abord un excellent moyen de faire progresser les technologies en s’assurant des retours d’utilisateurs. Mais aussi, avertit Jean-Gabriel Ganascia, de «récupérer une grande partie du travail de la communauté scientifique, voire des données». «Le mode de développement de la science est très différent de ce qui existait il y a trente ou quarante ans, avec de nouveaux acteurs, juge le chercheur. Cela pose beaucoup de questions : là où l’Etat avait un rôle régulateur, il y a aujourd’hui un basculement dont on ne prend pas la mesure. » Ce n’est pas le moindre des enjeux de cette course à l’IA que se livrent les géants du Net. Amaelle Guiton partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Passez à la vidéo Non, instaurer un âge de consentement sexuel ne «permet» pas «aux adultes de coucher avec des enfants» Hillary Clinton Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Jeu de go : la Corée du Sud, grande perdante du business de l’intelligence artificielle «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Vu de Séoul Jeu de go : la Corée du Sud, grande perdante du business de l’intelligence artificielle Par Eva John, correspondante à Séoul (Corée du Sud) — 13 mars 2016 à 11:36 Le chef du programme DeepMind de Google, Demis Hassabis, salue le champion Lee Sedol, accompagné de sa fille, à Séoul, le 9 mars. Le chef du programme DeepMind de Google, Demis Hassabis, salue le champion Lee Sedol, accompagné de sa fille, à Séoul, le 9 mars. Photo Google DeepMind. AFP Le champion Lee Sedol a enfin gagné une manche contre la machine créée par Google. Mais ce match aura surtout mis en valeur le retard pris par la Corée du Sud en matière de développement de l'intelligence artificielle. l’intelligence artificielle L’honneur est sauf. Après près de cinq heures de jeu, Lee Sedol a arraché sa première victoire face à l’algorithme de Google, déclenchant les applaudissements des journalistes et photographes présents au match. La dernière manche, non décisive, aura lieu mardi. Quelle leçon la Corée doit-elle tirer de la défaite de son champion face à AlphaGo ? Pour les médias sud-coréens, la réponse est claire. Et elle n’est pas à chercher du côté du jeu de go. De façon quasi unanime, la presse a déploré cette semaine le retard du pays en matière d’intelligence artificielle. Comme si la vraie défaite pour la nation n’était pas celle de Lee Sedol mais celle des entreprises coréennes, Samsung en tête, à la traîne derrière les géants américains. «La Corée s’est contentée de s’associer à Google pour promouvoir cet derrière les Etats-Unis, le Japon et la Chine dans ce domaine et elles ne semblent pas en être conscientes», regrettait cette semaine le site Financial News. Et de suggérer : «La Corée devrait investir dans ce secteur sinon il sera trop tard pour se faire une place sur le marché international. » «Un long chemin à parcourir» «Samsung, Hyundai Motors, Naver et Kakao travaillent sur le développement de l’intelligence artificielle, mais ils n’en sont qu’au début. Le gouvernement et les entreprises doivent investir dans ce secteur», notait également le Hankuk Ilbo. Quant au Korea Times, il titrait : «En matière d’intelligence artificielle, la Corée a encore un long chemin à parcourir». D’après un professeur cité par le quotidien anglophone, il y aurait deux explications à ce retard : l’attitude de «suiveur» que le pays a toujours eue et des régulations gouvernementales qui empêchent l’innovation. «Ils ne peuvent pas collecter assez de grandes bases de données à cause des régulations sur le partage d’informations, ce qui leur coupe l’envie d’investir dans l’apprentissage automatique. » Seul le quotidien progressiste Hankyoreh semblait un peu plus sceptique quant aux bénéfices potentiels de l’intelligence artificielle : «Seuls quelques conglomérats vont en profiter, et non les acteurs arrivés sur le tard, parmi lesquels la Corée. » «K-AlphaGo business» Notoirement plus performant sur le «hardware» que le «software», le géant national Samsung a maintes fois démontré qu’il savait revenir de loin. Conscient que le marché des smartphones s’essouffle, il semble résolu à faire de l’Internet des objets et de l’e-santé ses nouvelles priorités. A lire aussi Jeu de go : avant l’intelligence artificielle de Google, son ancêtre nord-coréen Peu importe l’issue, ce match aura donc fait l’effet d’un électrochoc et la quatrième économie d’Asie ne devrait pas tarder, comme l’espérait un internaute sur Twitter, à surfer sur la vague «K-AlphaGo business» lancée par le match largement médiatisé. Mardi, le quotidien Joongang rapportait que les actions des entreprises impliquées dans l’intelligence artificielle avaient grimpé depuis le début de la partie de go. Dans la semaine, le ministère coréen de la Science, des TIC et de la Planification annonçait son intention d’investir plus de 30 milliards de wons (22 millions d’euros) dans le développement de l’intelligence artificielle. Eva John correspondante à Séoul (Corée du Sud) partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Passez à la vidéo Non, instaurer un âge de consentement sexuel ne «permet» pas «aux adultes de coucher avec des enfants» Hillary Clinton Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Homme-machine : partie d’égo «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Affrontement Homme-machine : partie d’égo Par Eva John, Correspondante à Séoul — 8 mars 2016 à 20:01 Homme-machine : partie d’égo Homme-machine : partie d’égo Depuis ce mercredi, et pendant une semaine, un programme créé par Google affronte le meilleur joueur de go du monde, après avoir écrasé le champion d’Europe. «C’est un grand jour pour l’humanité. L’intelligence artificielle va rendre les hommes plus intelligents et le monde meilleur. » Sous le crépitement des flashs des photographes, le président exécutif de Google, Eric Schmidt, a sorti le grand jeu. Dans la salle comble d’un grand hôtel de Séoul, les journalistes du monde entier sont venus par centaines pour couvrir la plus grande rencontre entre l’homme et la machine depuis la victoire de Deep Blue contre Garry Kasparov, il y a dix-neuf ans. «On n’a peut-être pas vu assez grand», s’inquiète un organisateur. Le jeu de go, originaire de Chine et vieux de trois mille ans, avait jusqu’ici résisté aux algorithmes toujours plus puissants des ordinateurs. Mais en octobre, le programme AlphaGo, développé par DeepMind, une filiale de Google, a battu à plate couture le champion d’Europe. Cinq manches à zéro. Et depuis 5 heures ce mercredi matin (heure française), cette «IA» se frotte à un adversaire d’un autre calibre : le Sud-Coréen Lee Sedol, considéré comme le meilleur joueur du monde de ces dix dernières années. La machine… Le but du go, qui se joue avec des «pierres» noires et blanches sur un plateau quadrillé, est de contrôler un maximum de territoires. Si ses règles de base sont simples, il se révèle extrêmement complexe à maîtriser car il ouvre la voie à un nombre quasi infini de possibilités (lire ci-contre). En développant le premier algorithme capable de battre un joueur professionnel à jeu égal (c’est-à-dire sans handicap), l’entreprise DeepMind a créé la surprise, coiffant au poteau ses concurrents, parmi lesquels Facebook. Avec ce pas de géant, les ingénieurs informaticiens de chez Google ont amené l’intelligence artificielle à un niveau jamais égalé : «Flexible, adaptative, inventive, elle est capable d’apprendre à partir de données brutes», commente sobrement Demis Hassabis, cofondateur de DeepMind. … contre l’humain Lee Sedol, prodige de 32 ans à la voix anormalement haut perchée après des problèmes de santé apparus à l’adolescence, semble avoir été prédestiné pour jouer au go. Son nom signifie en effet «pierre du monde» en coréen. «Son style est intuitif et imprévisible. Il sait créer des situations compliquées puis s’en sortir grâce à sa capacité d’analyse», commente Lee Hajin, secrétaire générale de la Fédération internationale de go. Passé professionnel à 12 ans et désormais 9^e dan, le plus haut niveau dans la discipline, il fait la fierté de son peuple, et ce malgré une confiance en soi qui friserait parfois l’arrogance, de l’avis de nombreux Coréens. Mais après s’être montré très sûr de lui quand le match a été annoncé pour la première fois, il s’est révélé un peu moins confiant à la veille du jour J, allant même jusqu’à s’avouer nerveux. Sans pour autant douter de sa victoire : «Je me dis maintenant que je ne vais pas forcément l’emporter 5 à 0», plaisantait-il mardi. A lire : Un algorithme de Google bat un humain au go : une question de confiance Les pronostics AlphaGo, lui, «ne se fatiguera pas et ne se laissera pas intimider», comme l’a malicieusement souligné Hassabis lors de leur conférence conjointe. La machine ne connaît ni la peur ni le doute. Ce qui pourrait pécher, en revanche, du côté de l’algorithme : l’intuition, un élément crucial du jeu de go. C’est ce qui avait jusqu’ici sauvé l’humain contre la machine, et c’est ce qui sauvera peut-être Lee Sedol contre AlphaGo. Si les paris sont difficiles à tenir, c’est parce que l’équation comporte une grande inconnue : quels progrès les programmeurs ont-ils réussi à accomplir depuis la victoire d’AlphaGo à Londres en octobre (lire ci-contre) ? Mais au jeu des pronostics, le champion humain semble a priori donné gagnant. «L’ordinateur ne maîtrise pas encore toutes les subtilités du jeu. Les joueurs professionnels repèrent le style, les capacités de leur adversaire, ils sont conscients de la situation présente tout en étant capables d’anticiper les crises. Ils construisent leur stratégie en prenant en compte l’influence que peut avoir un coup sur l’ensemble du plateau. Autant de compétences que l’ordinateur n’a pas encore, malgré sa vitesse exceptionnelle et ses capacités d’analyse et de traitement des données», estime Jeong Soo-hyun, 9^e dan professionnel et directeur du département des études du jeu de go au sein de l’université Myongji. Situé en banlieue de Séoul, ce département retient chaque année, via un examen particulièrement sélectif, une trentaine d’étudiants passionnés. Les débouchés ? L’enseignement, ou encore des postes au sein de Baduk TV (la chaîne entièrement dédiée au jeu de go), ou des postes de développeurs de sites et d’applications de jeu de go sur smartphone. «On recale même des joueurs professionnels», précise fièrement Jeong. La Corée derrière son champion Si le match, retransmis en direct sur le Web, va être suivi par les spécialistes et curieux du monde entier, il a une résonance particulière en Corée du Sud. Le pays, qui compte près de 8 millions de joueurs sur 50 millions d’habitants, s’apprête à vibrer, pendant une semaine derrière son champion. A commencer par les anciens, comme monsieur Yoon, septuagénaire membre d’un club de go, persuadé que Lee Sedol ne fera qu’une bouchée de la machine. Et si les jeunes générations ont tendance à préférer Candy Crush ou World of Warcraft au «baduk» (le go en coréen), de nombreuses écoles primaires proposent encore le go comme option facultative. Il est également au centre d’une bande dessinée à succès adaptée en série télévisée : Misaeng raconte l’histoire d’un jeune joueur qui abandonne son rêve de devenir professionnel et commence un stage dans une grande entreprise. Le scénario multiplie les analogies entre la vie de bureau en Corée et un match de go. Historiquement réservé aux nobles et aux intellectuels, ce loisir a été adopté par le plus grand nombre à l’ère moderne. Et s’il est communément admis que c’est en Chine qu’il est né, il n’est pas rare qu’un Coréen précise, à l’instar de Jeong Soo-hyun, «qu’il n’y a pas vraiment de preuve à cela». Régulièrement, ce professeur est invité par de grands groupes comme Samsung et LG pour y donner des conférences sur l’utilité du go dans la gestion d’entreprise. «Le go influence tous les pans de notre société ! Même notre langue quotidienne, notamment celle des médias, lui emprunte de nombreux termes», fait remarquer Jeong. Les enjeux de l’«IA» Que se jouera-t-il réellement au cours de cette partie en cinq manches ? «La fierté des joueurs professionnels ! » estime Daniela Trinks, collègue de M. Jeong à l’université Myongji. En jeu également : un million de dollars (900 000 euros), que Google reversera à des œuvres caritatives en cas de victoire. Mais les enjeux dépassent largement le cadre sportif. Même si AlphaGo ne remportait qu’une seule manche, l’événement serait historique en matière d’intelligence artificielle. Et Google ne compte par s’arrêter là : «Les jeux, que ce soit le go ou les jeux vidéo, constituent pour nous un terrain d’entraînement idéal pour nos algorithmes d’intelligence artificielle. Ces derniers visent, à terme, à s’appliquer au quotidien, aux domaines de la santé, de la robotique ou des objets intelligents. Ou plus généralement, à tous les secteurs qui ont recours à de nombreuses données et nécessitent une prise de décision», annonce Demis Hassabis. Une perspective qui ne va pas sans soulever des inquiétudes, même dans une Corée friande de nouvelles technologies. Google, qui assure que l’intelligence artificielle est «à des décennies» d’atteindre la fameuse «singularité» en dépassant l’intelligence humaine, estime qu’il reviendra à la société «d’utiliser ces technologies avec responsabilité». D’ici là, précise Hassabis, il faudra voir s’il existe une limite au développement d’AlphaGo. «Pour l’instant, nous n’en avons pas rencontré. » Un algorithme de Google bat un humain au go : une question de confiance Eva John Correspondante à Séoul partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Stratégie Un algorithme de Google bat un humain au go : une question de confiance Par Camille Gévaudan — 28 janvier 2016 à 17:52 Un algorithme de Google bat un humain au go : une question de confiance Un algorithme de Google bat un humain au go : une question de confiance Photo Chad Miller. CC BY SA La défaite de Fan Hui face à AlphaGo a fait l'objet d'une publication dans la revue «Nature». Une performance inédite. confiance Il jouissait jusqu’à aujourd’hui d’une certaine célébrité chez les amateurs du jeu de go pour en être le champion d’Europe en titre, mais son dernier exploit en date va lui offrir une renommée mondiale et sans doute éternelle : Fan Hui, un français originaire de Bordeaux, est devenu le premier joueur professionnel à perdre une partie de go contre un ordinateur. L’événement est assez historique pour faire la couverture de Nature. Car si les échecs sont depuis longtemps maîtrisés par les programmes d’intelligence artificielle – le supercalculateur Deep Blue a battu Kasparov en 1997 – le go est d’une complexité toute autre, qui résistait encore bien aux algorithmes. Sur un plateau quadrillé appelé goban, il faut placer des «pierres» (noires pour un joueur, blanches pour l’autre) de façon à encercler l’adversaire, faire prisonniers ses pions et s’approprier des «territoires». «Les règles sont très simples mais il s’agit probablement du jeu le plus complexe inventé par l’homme, car le nombre de combinaisons possibles est supérieur au Demis Hassabis. Ce neuroscientifique anglais en sait quelque chose : l’entreprise d’intelligence artificielle qu’il a fondée en 2011 et vendue à Google l’an dernier, DeepMind, a développé le programme de go qui a battu Fan Hui. L’affrontement entre l’humain et l’algorithme AlphaGo a eu lieu au mois d’octobre, à Londres. Fan Hui a accepté l’invitation de bon cœur, voyant l’ordinateur comme «un partenaire pour avancer et progresser ensemble» et sûr de sa victoire à venir. Pourtant, on ne peut même pas dire qu’il a été mis en difficulté par AlphaGo : il a été écrasé. Sur les cinq parties rapides qu’il a jouées au rythme de deux par jour, il en a perdu trois. Sur les cinq parties «normales», il n’a rien gagné. Ordinateur 5, humain 0. «AlphaGo joue comme un humain», explique le champion dans une interview au Monde. Sans faire ces coups «bizarres» dont se rendent d’habitude coupables les ordinateurs dont on ne comprend pas la stratégie. Le jeu d’AlphaGo paraît naturel, et en plus, le fourbe reste imperturbable quand l’humain, lui, flanche du côté psychologique. «A la fin, j’ai perdu toute confiance face à lui et ça, c’est catastrophique. Lui n’a pas ce problème», se souvient Fan Hui. Il a gardé le secret de ses défaites jusqu’à la publication cette semaine de l’étude dans Nature. Google DeepMind se différencie des autres intelligences artificielles qui se frottent au jeu de go en combinant plusieurs approches. Il repose toujours sur la classique «méthode de Monte-Carlo» qui simule à l’avance des milliers de parties pour deviner quels coups ont le plus de chances de se solder par une victoire. Mais il ajoute à cela les possibilités offertes par le deep learning, une capacité d’apprentissage qui simule un réseau de neurones pour que l’ordinateur sache choisir la meilleure réponse possible aux paramètres qu’on lui donne. DeepMind a déjà fait la démonstration de son excellence en la matière en créant un programme capable de jouer aux jeux vidéo sans qu’on lui en explique les règles, et Google s’entraîne ainsi à reconnaître et décrire le contenu d’une photographie («un chien noir et blanc saute par-dessus une barre»). Il faut avoir à disposition une énorme base de données pour permettre à l’ordinateur d’ingurgiter des exemples et de s’améliorer. AlphaGo a étudié 30 millions de mouvements de joueurs professionnels, puis joué contre lui-même pour mettre sa technique à l’épreuve. C’est la combinaison de ces trois méthodes d’intelligence artificielle – Monte-Carlo, le deep learning et l’apprentissage par renforcement, qui est inédite (et apparemment dévastatrice) dans le domaine du go. Camille Gévaudan partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / I, Robot Le robot Pepper gagne en QI grâce au cerveau Watson d'IBM Par Jean-Christophe Féraud — 7 janvier 2016 à 14:47 Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Photo Yoshikazu Tsuno. AFP Le japonais Softbank a fait appel au géant informatique américain pour rendre son petit humanoïde plus «intelligent». Grâce au système Watson d'IBM, Pepper pourra mieux comprendre ses interlocuteurs humains. Peut-être le début d'une nouvelle ère pour la robotique grand public. Jusque-là capable de répondre à des questions simples avec sa drôle de voix trop aiguë et un peu mécanique, le robot humanoïde Pepper mis au point à l’origine par la start-up française Aldebaran Robotics va voir son QI grimper en flèche. Son nouveau propriétaire, le japonais Softbank (qui a racheté Aldebaran en 2014), a annoncé ce jeudi au CES de Las Vegas un accord avec IBM pour lui offrir le fameux système d’intelligence artificielle Watson mis au point par le géant informatique américain. «Doté d’IBM Watson, Pepper sera capable d’extraire du sens des données informatiques que les ordinateurs ne savent généralement pas comprendre», ont indiqué les deux groupes dans un communiqué. Avec pour «cerveau» Watson, qui avait notamment gagné 1 million de dollars en concourant en 2011 au jeu télévisé Jeopardy, Pepper sera capable de mieux comprendre ses interlocuteurs humains pour répondre à leurs demandes les plus variées. Softbank, qui a déjà déployé Pepper dans ses boutiques de téléphonie mobile au Japon, espère ainsi que son petit robot (1m20) – qui sait reconnaître certaines de nos émotions grâce à un logiciel de reconnaissance faciale, et en exprimer avec ses grands yeux ronds changeant de couleur – pourra remplacer un jour les vendeurs humains dans les magasins ou les hôtesses d’accueil dans les entreprises. Autres jobs envisagés pour Pepper : servir de prof à des enfants ou de compagnon à des malades ou des personnes âgées… Perspective inquiétante pour Marcela Iacub selon qui Pepper a d'abord été «conçu pour mieux vivre nos solitudes»: «comme si les changements opérés ces dernières décennies dans nos sociétés avaient rendu indispensable la collaboration avec des humanoïdes, pour que nous continuions à ressembler à des humains», écrivait récemment notre chroniqueuse. De son côté, IBM se pose moins de questions existentielles sur l'avenir du genre humain confronté à l'avènement des machines animées: la firme américaine mise sur ce petit androïde avenant et loquace pour faciliter l’utilisation tous azimuts de son intelligence artificielle, à qui il manquait jusque-là un corps. N'en déplaise à Kubrick, les êtres humains sont plus enclins à taper la conversation avec une créature qui leur ressemble plutôt qu’avec une armoire informatique parlant comme «Hal» dans 2001 l'Odyssée de l'espace. «Quand les fonctions cognitives sont intégrées dans un robot, nous voyons les gens profiter de cette technologie de façon nouvelle et plus enthousiaste», explique ainsi Mike Rhodin, un des dirigeants d’IBM, cité dans le communiqué conjoint. Mieux que Forrest Gump Jusqu’ici, pour le grand public, l’intelligence artificielle se résumait surtout aux assistants personnels nichés derrière l’écran de nos smartphones comme Siri celui d’Apple ou Google Now. Ce qui faisait dire à l’écrivain Aurélien Bellanger dans un récent article pour Libé que Siri était «le Forrest Gump de l’âge des machines» Avec Watson s’invitant dans la petite tête de Pepper, l’IA devrait mériter un peu plus son nom. Le successeur de Deep Blue est en effet nourri par 90 serveurs surpuissants et une «mémoire» de 200 millions de pages de langage naturel moulinant des océans de big data. Ce qui en fait sans doute l’intelligence artificielle la plus aboutie du moment, même si Google et Facebook, qui redoublent d’efforts en la matière, ne sont sans doute pas loin de rattraper IBM. Selon son fabricant, Pepper, qui a succédé à son grand frère Nao (la vedette de l’émission Salut les terriens de Thierry Ardisson), serait en tous cas en passe de devenir le premier robot humanoïde réellement grand public. On ne le trouve pas encore chez Darty comme les robots-aspirateurs de la firme américaine i-Robot, mais Softbank assure en vendre un millier d’exemplaires par mois (essentiellement au Japon et aux Etats-Unis), malgré son prix élevé (8000 euros avec tout son package d'applications et sans Watson évidemment). Précision amusante: au pays du Soleil levant, où les hommes en pincent pour les poupées qui ne disent jamais non, Softbank a pris la précaution de joindre à Pepper une charte d’utilisation interdisant les relations sexuelles avec son robot : qu’on se le tienne pour dit, «le propriétaire ne doit pas entreprendre d’acte sexuel ni aucun autre comportement indécent» sur le petit Pepper dont le genre et les orientations restent a priori indéterminés. Bizarres ces japonais tout de même. . . Pas de cybersexe avec le robot domestique Le patron milliardaire de SoftBank, Masayoshi Son, est en tout cas persuadé que les robots domestiques - en attendant les cyber-soubrettes - auront un jour la même place dans les foyers que les ordinateurs aujourd’hui. Et il se donne les moyens de ses rêves robotiques: le géant chinois du commerce en ligne Alibaba et l’industriel taïwanais Foxconn sont ainsi entrés l’an passé au capital de SoftBank Robotics. Les trois entreprises capables de mobiliser des milliards de dollars d’investissement pour produire Pepper en grande série ont annoncé vouloir «bâtir une structure pour hisser ce robot et d’autres sur la scène internationale»… Mais malgré les effets d’annonce des uns et des autres, on est encore loin du film I, Robot où des androïdes obéissants aux trois lois d’Asimov sont totalement intégrés à la société humaine (jusqu’au jour où…). Et encore plus loin de la fameuse «singularité», ce moment de bascule technologique vertigineux où l’intelligence des machines surpasserait l’intelligence humaine (le pape des transhumanistes californiens Ray Kurzweil l'a prévu pour 2030). Car en pratique, notre ami Pepper «powered by IBM Watson», cela ressemble encore à ça… Jean-Christophe Féraud partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Terminator est déjà encadré par les lois «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune Terminator est déjà encadré par les lois Par Didier Danet, Responsable du pôle action globale et forces terrestres du Centre de recherches des éc — 1 novembre 2015 à 17:16 «Terminator 3» «Terminator 3» Une pétition demandant l’interdiction des «robots tueurs» a recueilli des milliers de signatures et a reçu le soutien de personnalités imminentes, de Stephen Hawking à Noam Chomsky en passant par le cofondateur d’Apple, Steve Wozniak. Pourtant, selon Didier Danet, spécialiste de cybersécurité, cet appel ne méritait pas tant. La pétition visant à l’interdiction des «robots tueurs»a connu un succès aussi spectaculaire qu’inattendu. Lancée dans la torpeur estivale, lors d’une conférence internationale sur l’intelligence artificielle, elle a reçu le soutien de chercheurs spécialisés, de personnalités éminentes du monde scientifique et de magnats de la Silicon Valley. Plus de 1 000 signataires demandaient l’interdiction des «armes autonomes offensives sans contrôle significatif d’un être humain». Cette pétition ne brille pourtant ni par la limpidité des finalités qu’elle poursuit ni par l’argumentation qu’elle déploie. Comment dès lors expliquer les milliers de signatures enregistrées si ce n’est par le fait que le texte n’a été ni vraiment lu ni vraiment compris ? Les robots tueurs : trop ou pas assez humains ? En première apparence, la pétition de juillet 2015 réalise une sorte d’union sacrée pour obtenir l’interdiction des programmes de recherche et développement susceptibles d’aboutir à la création de robots tueurs que les auteurs de la pétition définissent comme des «armes autonomes offensives dépourvues de contrôle humain significatif». Mais, derrière cette unité apparente se dissimulent des divergences profondes. Pour comprendre l’esprit de la pétition, il faut en retracer la généalogie. Ce texte s’inscrit dans la continuité de publications émanant des auteurs ou de certains signataires (Stephen Hawking) de la pétition. Selon eux, les progrès de l’intelligence artificielle risquent d’entraîner le dépassement de l’homme par la machine, la «singularité» dans les termes de Ray Kurzweil, philosophe préféré des entrepreneurs californiens. Mais la pétition n’est pas exempte de corporatisme. C’est ainsi que le texte insiste, in fine, sur le risque de voir l’apparition de robots tueurs entacher la réputation de l’intelligence artificielle et amoindrir le soutien de l’opinion publique avec les conséquences budgétaires que l’on peut imaginer. Enfin, sur le fond, la demande d’interdiction met en avant une argumentation tout à fait spécifique. Superintelligents, les robots tueurs seraient également très peu coûteux, ce qui en ferait les «kalachnikovs» du XXI^e siècle. Aux mains des dictateurs ou terroristes de tout poil, ils deviendraient les outils privilégiés de l’épuration ethnique, des massacres de masse et de l’oppression des peuples. Mais si l’interdiction se justifie par la crainte que les armes autonomes ne tombent entre de mauvaises mains, a contrario, elle ne devrait pas viser les utilisateurs «légitimes» que sont les forces armées des pays démocratiques. L’argumentation et la conclusion sont ainsi très différentes, pour ne pas dire plus, de celles des ONG qui portent traditionnellement la demande d’interdiction des robots tueurs. Pour ces organisations, Human Rights Watch notamment, le rejet des armes autonomes procède de la conviction que l’intelligence artificielle, en dépit de ses progrès, sera toujours incapable d’intégrer et de mettre en œuvre les principes élémentaires du droit international humanitaire. Ce n’est pas parce que l’intelligence artificielle est trop avancée qu’elle est condamnable mais parce qu’elle ne le sera jamais assez. L’interdiction demandée doit être totale et ne supporte pas d’exception. Loin de réaliser l’union sacrée autour de l’interdiction des robots tueurs, la pétition est génératrice de confusion en ce qui concerne l’esprit, les principes et les modalités des demandes formulées dans ce sens. Peut-on faire du bon droit avec de bons sentiments ? Nul ne conteste aux spécialistes de l’intelligence artificielle le droit à prendre parti contre les applications qu’ils jugent non désirables des progrès scientifiques auxquels ils contribuent. Encore faut-il bien se rendre compte que le passage de la pétition à la loi suppose un processus de création normative dans lequel les bons sentiments et les connaissances scientifiques ne suffisent pas. Concevoir un cadre juridique suppose, en premier lieu, que l’on sache quel en est l’objet. Or, les systèmes d’armes létaux «pleinement autonomes» n’existent pas, et il est hautement improbable qu’ils puissent exister un jour. L’autonomie véritable, c’est-à-dire l’existence d’une volonté indépendante qui se donne à elle-même ses propres fins, n’est pas envisageable en l’état actuel ni même futur de la technique. Ce que celle-ci autorise, c’est une autonomie réduite à la mise en œuvre de certaines fonctions dans le cadre d’instructions prédéfinies ou améliorables par des processus d’interaction avec l’environnement. Il y a donc abus de langage manifeste lorsque l’on veut ériger le robot en quasi-sujet doué de raison. Cet abus est d’autant plus inopportun que Terminator est déjà encadré par les lois. Un cadre juridique adapté existe en effet pour ces robots doués d’une autonomie fonctionnelle. Ils sont des objets de droit, conçus par des industriels et mis en œuvre par des militaires dans le cadre d’un conflit où les forces armées sont tenues de respecter les principes du droit international humanitaire. L’emploi de systèmes robotisés s’inscrit dans ce contexte et les éventuels dommages causés par eux ne sauraient faire échapper leurs concepteurs et leurs utilisateurs à leurs obligations et à leurs responsabilités, qu’elles soient civiles ou pénales. L’emploi d’une machine, même dite «intelligente», suppose nécessairement un auteur dont la responsabilité peut être engagée. La question n’est ni difficile dans son principe ni nouvelle dans l’histoire du droit. Elle se trouvait déjà posée aux premiers temps de la révolution industrielle lorsque le recours massif aux machines à vapeur s’est accompagné d’accidents dans l’industrie métallurgique ou textile. La parution de la pétition a engendré plus de questions qu’elle n’a apporté de réponses. La solution qu’elle préconise, l’interdiction des «armes autonomes offensives dépourvues de contrôle humain significatif», ne recouvre pas la définition habituelle des robots tueurs. Quel est alors le véritable champ de l’interdiction et ses modalités ? Faut-il bannir, par principe et préventivement, tout programme de recherche et développement susceptible d’aboutir à la production de robots tueurs ou, une fois les applications advenues, réguler leur commercialisation pour éviter que ces robots ne tombent entre de «mauvaises mains» ? Faut-il faire une distinction entre armes dites «offensives» et «défensives», à supposer que l’on puisse établir une frontière claire entre les deux ? Comment définir et mesurer précisément la notion «d’autonomie» ? Faut-il prendre en considération le caractère civil ou militaire des programmes de recherche ou faut-il les interdire de manière générale pour éviter les effets de transfert de recherches qui sont nécessairement «duales» ? Sur tous ces points, plusieurs visions incompatibles existent maintenant dans le camp de ceux qui demandent l’interdiction des robots tueurs. On peut douter que leur position en sorte renforcée. Didier Danet Responsable du pôle action globale et forces terrestres du Centre de recherches des éc partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune L’intelligence artificielle bienveillante au service du climat Par Arnaud Legrand, président d'Energiency — 16 octobre 2015 à 11:54 Arnaud Legrand participer aà la table ronde 'Quelle énergie ? ' jeudi 5 novembre de 19h à 20h30. Arnaud Legrand participer aà la table ronde "Quelle énergie ? " jeudi 5 novembre de 19h à 20h30. Pour Arnaud Legrand, président d'Energiency, inutile d'attendre un hypothétique consensus politique lors de la COP21 pour faire agir le numérique en faveur du climat. En 2007, Al Gore a obtenu le prix Nobel de la Paix pour son film «Une vérité qui dérange» sur le changement climatique avec le GIEC (Groupe Intergouvernemental d’experts sur l’Evolution du Climat). La taxe carbone était au cœur du débat présidentiel français, et toutes les portières au Mondial de l’Automobile. J’étais à l’époque consultant en performance énergétique et je réalisais des bilans carbone pour les entreprises. J’étais enthousiaste à l’idée d’une Humanité qui avait enfin pris la mesure du défi à relever. Retrouvez le programme des Rencontres de l'entrepreneuriat social de Paris Bientôt une décennie et une crise planétaire plus tard, il faut bien admettre que les Conférences Annuelles sur le Climat (COP) qui se sont succédées depuis le Sommet de Rio de 1992 n’ont pas apporté d’avancées concrètes à la hauteur de l’enjeu. Le scandale Volkswagen et son logiciel truquant les émissions polluantes des véhicules illustrent une vision encore tenace d’un monde politico-économique opposant compétitivité (et donc emploi) à préservation de la Planète. «Le logiciel mange le monde» (softare is eating the world) d’après le pionnier du web Marc Andreeseen. L’astrophysicien Stephen Hawking et les entrepreneurs Elon Musk (Paypal, Tesla, SpaceX) et Steve Wozniak (Apple) vont même jusqu’à nous mettre en garde contre l’intelligence artificielle et ses dangers. Les algorithmes peuvent être selon eux une menace pour l’Humanité s’ils sont utilisés à mauvais escient, comme les robots tueurs ou les armes autonomes. Pourtant, les données nombreuses et omniprésentes dans nos smartphones et nos objets connectés constituent une formidable matière première pour produire de l’innovation bénéfique pour le climat. Le mouvement des start-up a pris une ampleur inédite, notamment en France avec le label French Tech. Les jeunes sociétés créent aujourd’hui plus d’emploi que les secteurs historiques, et l’innovation nourrit le cercle vertueux de la compétitivité. Energiency est une start-up de 12 personnes à l’intersection des transitions énergétique et numérique. Nous développons des algorithmes d’intelligence artificielle qui analysent en temps réel les données issues des compteurs d’énergie intelligents et de l’Internet des Objets (IoT). Notre technologie permet aux entreprises de réaliser jusqu’à 20% d’économies d’énergie en tirant le meilleur de leur outil de production. Cette innovation bienveillance peut se traduire ici par veiller au bien, ou rester toujours en éveil vis à vis du risque climatique. Créons donc des start-up numériques pour rendre dès maintenant le monde plus durable et intelligent grâce à des solutions agiles et bienveillantes, sans attendre de la COP 21 un consensus politique mondial qui a déjà trop tardé à venir. more with less » (Economist Books). Arnaud Legrand président d'Energiency partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Les rencontres de l'entrepreneuriat social de Paris» Terre : alternatives individuelles Julie et Dautel et Sybille Vincendon, la modératrice du débat. «Le nucléaire est une espèce de dinosaure en voie d’extinction» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Sex Machine Les robots sexuels dans le viseur de chercheurs anglais Par Thomas Laborde — 18 septembre 2015 à 10:56 Joaquin Phoenix dans le film «Her», de Spike Jonze (2014) Joaquin Phoenix dans le film «Her», de Spike Jonze (2014) Warner Bros Un collectif de scientifiques a lancé une campagne contre le développement de robots sexuels, accusés de renforcer une représentation faussée des femmes et d'encourager la prostitution. «We are the robots» chantaient en 1978 les pionniers de la musique électronique Kratfwerk. Ce, deux ans après le roman d’anticipation de Philip K. Dick Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques, dans lequel humains et machines se côtoient. Nous ne sommes pas encore des cyborgs mais nous pourrions bientôt coucher aves des machines, et même les aimer. Her de Spike Jonze l’envisageait déjà l’année dernière d’une certaine manière. Un homme y tombait amoureux du système d’exploitation de son portable, doté d’émotions et d’une voix féminine sensuelle. Pour beaucoup, les relations humain/robot ne sont que pur fantasme fictionnel. Mais ce qui était jusqu’à maintenant une utopie prend, justement, corps. Car le développement de machines dotées d’intelligence artificielle avec lesquelles les hommes pourraient avoir des relations sexuelles, voire de couple, est dans l’air du temps. À l’image de poupées mécaniques sensorielles évoluées que l’on trouve déjà sur le marché. Des innovations qui effraient une partie de la communauté scientifique anglaise qui s’est unie autour de la campagne «Contre les robots sexuels». Lancée cette semaine en Angleterre par des chercheurs en éthique, en anthropologie et en robotique, l’opération s’attaque aux acteurs industriels et scientifiques du développement des machines sexuelles. Leurs arguments ? De telles technologies contribueraient à étoffer une représentation biaisée des femmes, stimuleraient de nouveaux besoins sexuels anormaux et renforceraient ainsi la prostitution. «Nous croyons que le développement de robots sexuels augmente l’objectivation des femmes et des enfants », peut-on lire sur la page dédiée à l’initiative. Ou encore : «Cette ambition de robot sexuel est soulignée par une référence aux échanges prostituée/client qui repose sur l’unique reconnaissance des besoins et désirs des acheteurs, les vendeurs étant réduits à l’état de choses (comme les robots). » Le groupe craint aussi une consolidation des inégalités entre hommes et femmes, du fait de la reproduction avec les robots d’un rapport de soumission. Le nouveau collectif encourage alors «les scientifiques à refuser de contribuer au développement de robots sexuels en s’abstenant de fournir code informatique, logiciels ou idées. » «Stigmatiser la masturbation» Mais l’éthique des liaisons avec les machines serait-il un débat entre savants fous ? Peut-être pas tant que ça. Les relations avec des robots pourraient être rentrées dans la norme d’ici une cinquantaine d’années, à en croire la théorie d’Helen Driscoll, chercheuse britannique en psychologie. «D’ici 50 ans, les relations physiques du début du XXIe siècle pourraient paraître primitives», écrit-elle sur le Huffington Post anglais, en août dernier. L’enseignante de l’université de Sunderland développe : «La réalité virtuelle devient plus immersive et est capable de reproduire voire d’améliorer l’expérience sexuelle avec un humain. » Grégory Dorcel, directeur général de la société de production de films pornographiques Marc Dorcel, ne peut qu’appuyer un tel propos. «Tous les artifices, toutes les évolutions de la société technologique qui peuvent permettre d’accéder à un meilleur bien-être sexuel, à un meilleur plaisir sont clairement les bienvenus», commente-t-il. Le professionnel s’insurge du combat, qu'il juge conservateur, mené par les militants contre les robots sexuels : «Le lien entre robots et prostitution est complètement fallacieux. Le but est de stigmatiser la masturbation. Un geste considéré honteux qui risquerait de nous transformer en fauve prédateur. » De toute façon, le fils du producteur et réalisateur Marc Dorcel ne croit pas du tout au robot sexuel : «C’est un fantasme absolu. On demande de l’efficacité pas une représentation exacte. Personne ne recherche auprès d’un robot ce que l’on recherche auprès d’un humain. » À l’image de la vente de poupées, «très faible», estime Grégory Dorcel, l’idée est «anecdotique». Malgré le scepticisme du directeur général de Dorcel, le concept fait son chemin. La pyschologue et sexologue Nathalie Parein en est convaincue. «Nous nous dirigeons vers ça, c’est sûr. Mais la sexualité avec les robots serait totalement mécanique et automatique, prévient la sexologue. Ce qu’elle n’est pas du tout. Cela va à l’encontre du développement humain. » La psychologue s’inquiète de l’impact sociétal de telles innovations : «La société s’adaptera mais à quel prix ? Cela pourrait accentuer des comportements négatifs, notamment des tendances à l’abus. Et renforcer des représentations faussées de la femme comme de l’homme. Car il faut bien appréhender le problème de manière plus globale que ne le fait la campagne. » «Une décharge pulsionnelle» Si elle trouve le débat légitime, Nathalie Parein nuance son inquiétude : «Il y a le fait d’en abuser et celui de s’en contenter. Pourquoi pas avoir recours à ces outils ponctuellement ? Tout dépend de l’usage. » La spécialiste rejette l’idée d’un lien direct entre robot et prostitution. Au contraire, elle perçoit les robots sexuels comme une solution temporaire pour «se soulager, ce qui pourrait empêcher d’avoir recours à des prostituées. » D’ailleurs, Hellen Driscoll estime que «sur le long terme, la technologie peut remédier aux problèmes de solitude et d’isolation, liés à quelques maladies mentales ou physiques. » Ce que réfute directement Nathalie Parein : «Un robot n’aidera pas les personnes en difficulté à se construire. Il répondra juste à une décharge pulsionnelle. Mais le problème de la relation à l’autre ne sera malheureusement pas réglé. » Elle ne croit pas au développement d’intelligence artificielle suffisamment évoluée pour imiter les failles nécessaires de l’homme. «Et l’absence d’humain donnera lieu à une sexualité automatique, centrée sur soi, absurde», affirme la sexologue. Helen Driscoll, elle, semblait avoir anticipé la réaction de certains confrères chercheurs et demande que la thématique soit traitée dans un cadre visionnaire : «Nous avons tendance à penser des thématiques comme la réalité virtuelle et le sexe robotique dans un contexte actuel. Mais si l’on pense aux normes sociales qui existaient il y a cent ans, il est évident qu’elles ont rapidement et radicalement changé. » Thomas Laborde partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Smartphones La loi des Siri Par Gabriel Siméon — 9 septembre 2015 à 21:16 (mis à jour le 13 septembre 2015 à 12:29) Les principales interfaces intelligentes appartiennent à des multinationales américaines. Les principales interfaces intelligentes appartiennent à des multinationales américaines. Norman Konrad Apple a présenté mercredi une version améliorée de son outil d’assistance vocale. «Libé» recense ses rivaux. «Je voulais juste entendre ta voix et dire à quel point je t’aimais», lance Samantha, l’intelligence artificielle, au héros à moustache du film Her de Spike Jonze (2013). OK, nous sommes encore loin d’assister à une telle scène dans la vraie vie. Mais les futurs ancêtres de Samantha sont déjà là. Ils ont moins de 5 ans et s’appellent Siri, Alexa, Cortana, Watson, «M» ou Now. Ces assistants, que les propriétaires de smartphones connaissent bien, permettent de trouver rapidement un restaurant, régler le réveil ou envoyer un SMS d’anniversaire. «Grâce à l’explosion de la capacité de calcul et de la mémoire disponible des machines, ils sont enfin réalisables à une vitesse intéressante», observe Mathieu Lafourcade, spécialiste du traitement informatique du langage naturel à l’université de Montpellier. Leurs facultés restent très limitées, mais elles croissent à bon rythme. D’autant que la nouvelle génération de «super-assistants» apparaît déjà dans leur sillage - ceux de SoundHound et Viv Labs. Alors qu’Apple a présenté mercredi soir ses iPhone 6 et 6S, un nouvel iPad ainsi qu’une version améliorée de son outil d’assistance vocale (il sera désormais possible de s’adresser à Siri afin de contrôler sa télévision connectée et faire des recherches en ligne), un détail nous interpelle : les principales interfaces «intelligentes» existantes appartiennent toutes à des multinationales américaines. Les «Gafa» (Google, Apple, Facebook, Amazon) et aussi IBM et Microsoft. Surtout qu’un certain mystère entoure la bande à Siri. Sur ces six géants de l’informatique, seuls deux ont répondu à nos sollicitations. Le sujet n’est-il, à leurs yeux, pas une priorité ? Ou ne souhaitent-ils pas s’étaler sur leurs ambitions dans ce secteur ? «Ces assistants analysent votre comportement et enregistrent vos requêtes. Pour l’instant, cela ne pose pas beaucoup de problèmes. Mais le jour où votre assureur aura accès à ces données, ça risque d’être embêtant», pointe Mathieu Lafourcade. Et cette éventualité est bien plus proche que Samantha. Siri (Apple) : Un fantasme technologique inachevé Avec ses 100 millions d’utilisateurs à travers le monde, c’est le plus célèbre des assistants personnels, et aussi le plus moqué. Siri est apparu sur l’iPhone 4S à sa sortie en octobre 2011. «Qui est Barack Obama ? » ou «Rappelle-moi d’appeler le dentiste» sont autant de requêtes auxquelles Siri répond. Mercredi, Apple en a dévoilé une version améliorée. Parmi les nouveautés : «Contacter certaines personnes en fonction de vos habitudes d’utilisation» ou avertir l’utilisateur des «conditions de circulation». La mise à jour suffira-t-elle à remettre Siri en selle ? Passé l’excitation de parler à une intelligence artificielle sur son portable, «l’outil se révèle aujourd’hui lent et un peu décevant», estime Mathieu Lafourcade, de l’université de Montpellier. Face aux questions auxquelles il n’est pas préparé (il en reste beaucoup), il répond souvent par un aveu d’impuissance ou une liste de liens glanés sur un moteur de recherche. La distance Paris-Marseille ? Il répond par une liste de 15 restaurants. OK. Siri est en vérité un fantasme technologique inachevé. Ses créateurs du Stanford Research Institute (Etats-Unis) l’imaginaient en «porte d’entrée d’Internet», d’après le site américain TechCrunch. Racheté par Apple en 2010 pour 200 millions de dollars (180 millions d’euros), un petit groupe est parti fonder Viv Labs pour poursuivre cette ambition. Un futur concurrent de taille. Google Now : une recherche à large spectre C’est le moins bavard de la bande, mais il sait prendre les devants. A la parole, l’assistant personnel made in Google apparu il y a trois ans préfère les «cartes», des notifications qu’il affiche avec des informations contextualisées susceptibles d’intéresser l’utilisateur : taux de change, rappel d’anniversaire ou de rendez-vous, sortie de film, résultat sportif (la liste est longue). Pour cela, «Now» utilise, via l’application Google Search, l’heure, la localisation et toutes les données personnelles accessibles - de l’agenda à l’historique de recherche. «Ce n’est pas un système intelligent : il se base sur des informations formatées et des recherches web. Mais c’est lui qui a accès au plus grand nombre de données, vu tous les services Google existants», analyse Mathieu Lafourcade de l’université de Montpellier. La requête «Trouve-moi un bar dans le XVIII^e» débouche sur une liste de troquets bien notés, pas forcément en phase avec l’envie mais effectivement dans le XVIII^e parisien. C’est déjà ça. «L’enjeu, c’est la recherche d’informations depuis le mobile. Il faut être performant là dessus, glisse un employé du groupe américain. Et ça passe par un assistant personnel efficace. » Watson (IBM) : le médecin du futur ? Watson n’est pas un simple assistant : c’est un expert. Le programme d’IBM est sorti de l’ombre en février 2011, en battant plusieurs champions (humains) au jeu télévisé américain Jeopardy - dans lequel il faut retrouver la question à une réponse donnée. Capable de comprendre les subtilités du langage naturel, nourri de millions d’articles scientifiques, de dossiers patients et de résultats cliniques, ce super-logiciel s’est révélé plus efficace qu’un groupe d’oncologues pour diagnostiquer le cancer de la langue (seulement 10 % d’erreur contre 50 % lors de tests menés par l’assureur Wellpoint). Le banquier japonais Softbank et le Centre européen pour les prévisions météorologiques à moyen terme en ont d’autres usages. Des prestations qu’IBM facture à la licence ou au volume de données traitées. «Aujourd’hui, il les aide, mais demain il prendra la décision à la place des médecins», prévient Laurent Alexandre, chirurgien et patron de la société belge de séquençage DNAVision. C’est «une catastrophe» pour le philosophe Eric Sadin : «A terme, c’est l’exclusion de l’intuition et de l’appréciation sensible au profit d’une suprématie de l’analyse rationnelle. » Des craintes tempérées par Silvano Sansoni, vice-président d’IBM France : «Watson aide le médecin dans son diagnostic en réduisant les erreurs, et évite de lourds examens. Mais à la fin, c’est l’humain qui décide. » M (Facebook) : Branché sur les tendances du Web Contrairement à Siri ou Cortana, «M» n’a pas de genre. Depuis fin août, Facebook expérimente chez quelques centaines d’utilisateurs de la baie de San Francisco cet assistant virtuel intégré à son application Facebook Messenger. Il y prend la forme d’une fenêtre de conversation où l’on peut tout demander : «Je vais à Chicago la semaine prochaine et je cherche un super burger. Où dois-je aller ? » Ou encore : «Mes amis vont avoir un bébé. Peux-tu m’aider à trouver un cadeau qui ne soit pas un vêtement ou un jouet ? » Comme ses concurrents, le programme comprend le langage naturel. Il serait également très rapide. Mais son principal atout est dans l’accès aux données sociales de Facebook. Quand un morceau de musique, un restaurant ou une vidéo devient populaire, le site le sait. «M» a une autre particularité : lorsqu’il sèche, il délègue la question à des employés de la multinationale. Pour Facebook, c’est un moyen de booster ou retenir le nombre d’utilisateurs de son appli mobile Messenger (ils sont déjà 700 millions actuellement). «Une intention mène souvent à une transaction, et c’est une opportunité pour nous d’en faire une source régulière de revenus», expliquait récemment au site Wired David Marcus, vice-président des produits de messagerie chez Facebook. Qui commence, dix ans après sa création, à trouver son modèle économique. Alexa (Amazon) : du bruit pour pas grand-chose Alexa est la voix qui vous parle à travers Echo, le cylindre connecté de la taille d’un grille-pain conçu par Amazon et commercialisé depuis juin. Dites «Alexa» puis ordonnez pour lancer une musique, interroger votre Google Agenda, créer une liste d’achats ou actionner un objet connecté compatible. Le programme ne sait guère faire plus pour le moment, même si Amazon promet de décupler ses facultés. Contacté, Amazon n’a pas voulu s’exprimer à ce propos. Parce que cet assistant «est beaucoup plus réactif» que son aîné Siri, le New York Times l’a trouvé «bien plus agréable à utiliser». Le quotidien américain en souligne aussi les défauts : «Il est plutôt stupide. Si Alexa était une assistante humaine, vous l’auriez déjà licenciée. «Désolé, je n’ai pas compris la question» est sa réponse préférée, bien qu’elle n’ait pas l’air si désolée. » Si le programme vous désole, il est toujours possible de désactiver le microphone et d’effacer l’historique des conversations, assure Amazon. Cortana (Microsoft) : Dotée de sens humains «Cortana est naturelle. Elle peut savoir de quelle humeur vous êtes et si vous pouvez être dérangés», assure Bernard Ourghanlian, directeur technique et sécurité chez Microsoft France. Depuis juillet 2014, le géant de l’informatique déploie son «assistante personnelle intelligente» inspirée du jeu vidéo Halo partout où il le peut. Aujourd’hui, Windows Phone et Windows 10. Bientôt, la Xbox One et les app stores d’Apple et de Google. Et plus tard les tableaux de bord des voitures. A partir d’une requête écrite ou orale, Cortana s’occupe de régler le réveil, d’appeler untel, de trouver un caviste, etc. Elle dispose aussi d’une liste de blagues. «Lorsqu’elle ne peut pas répondre, elle va sur Bing» , le moteur de recherche «made in Microsoft», indique Bernard Ourghanlian. Classique : les autres assistants virtuels font souvent pareil. «Sauf que Microsoft ne dispose pas des données précieuses qu’offre un réseau social de pointe, à l’inverse de Facebook et Google», souligne Mathieu Lafourcade. Quel but Microsoft poursuit-il ? «Doter l’ordinateur des sens humains pour le rendre multitâche», explique Ourghanlian. OK, mais encore ? «Augmenter l’usage de Bing, très faible en Europe aujourd’hui. Pour cela, on a besoin qu’un maximum de terminaux l’utilisent. Sachant que derrière, il y a la possibilité de monétiser la publicité. » On y voit plus clair. Gabriel Siméon partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / portrait Yann LeCun, le temps des machines Par Amaelle Guiton — 7 septembre 2015 à 17:26 Le chercheur Yann LeCun, employé par Facebook dont il dirige le laboratoire d'intelligence artificielle, le en juin 2015 à Paris. Le chercheur Yann LeCun, employé par Facebook dont il dirige le laboratoire d'intelligence artificielle, le en juin 2015 à Paris. Photo Iorgis Matyassy «Monsieur Intelligence artificielle» chez Facebook croit benoîtement en un monde meilleur grâce au progrès technologique. Au bas de la carte de visite qu’il nous tend après l’interview, une citation inspirée de 2001, l’odyssée de l’espace. Une heure avant, Yann LeCun disait avoir vu le film de Kubrick à l’âge de 9 ans et en être ressorti «absolument fasciné». De là à en déduire que c’est sa rencontre avec HAL, l’ordinateur de bord du vaisseau Discovery One, qui a décidé de son devenir de chercheur, il n’y aurait qu’un pas, qu’on ne franchira pas tout à fait. Parce qu’il y a aussi, au rayon des souvenirs, les «bidules électroniques» bricolés dès l’enfance, les premiers ordinateurs - «il fallait tout programmer soi-même en langage assembleur, c’était assez sportif». Et surtout, en 1981, la découverte du débat qui opposa six ans auparavant le linguiste américain Noam Chomsky au psychologue suisse Jean Piaget, sur la part de l’inné et de l’acquis dans l’intelligence. «Dans l’équipe de Piaget, il y avait un mathématicien du MIT qui décrivait une machine capable d’apprendre, raconte LeCun. C’était la première fois que je lisais des choses là-dessus. » Trois décennies plus tard, les «machines apprenantes» sont toujours sa grande affaire. A 55 ans, le Français est le patron de Fair, pour Facebook Artificial Intelligence Research, l’équipe de recherche en intelligence artificielle du géant du Net, qui vient de franchir le cap du milliard d’utilisateurs connectés dans une même journée. Il dirige une cinquantaine de personnes réparties entre New York, Menlo Park en Californie et, depuis juin, une branche européenne à Paris. Dans des locaux hyperclimatisés, perchés avenue de Wagram, on le rencontre entre deux conférences. Le ton est doux, le débit rapide, les mots précis. Quand on lui demande d’expliquer sa spécialité, le deep learning, ou «apprentissage profond», il a un léger éclat de rire. Puis, s’aidant d’un smartphone ou d’une bouteille d’eau, il décrit une machine «constituée d’une série d’étages» : «La première couche détecte des petits contours élémentaires, la seconde assemble ces contours en motifs, puis les motifs sont assemblés en parties d’objets, les parties d’objets en objets, etc. » C’est ce qui permet à Facebook de vous reconnaître sur des photos ou dans des vidéos, mais aussi aux assistants vocaux des smartphones d’interagir avec des humains. Ces réseaux de neurones artificiels dits «convolutifs», le chercheur y a cru dès les années 80 et y a travaillé chez Bell Labs, dans le New Jersey, à partir de 1988. John Denker, ancien camarade de jeu, qui l’avait découvert lors d’un séminaire aux Houches, dans les Alpes, se souvient d’avoir dit à ses collègues : «Soit nous embauchons ce type, soit nous allons passer le reste de nos vies en compétition avec lui. » Las, au milieu des années 90, la technique - déployée pour de la lecture automatique de chèques - tombe en désuétude. Trop complexe, trop de puissance de calcul nécessaire. Mais LeCun n’en démord pas. En 2003, avec une poignée de confrères, il démarre, explique-t-il en riant, une «conspiration» pour «relancer l’intérêt de la communauté scientifique». A partir de 2011, le deep learning va vivre un retour en grâce spectaculaire, au point d’être prédominant dans le domaine de la reconnaissance d’image. «Du jour au lendemain, les gens ont abandonné tout ce qu’ils faisaient pour utiliser ces modèles, dit en souriant LeCun. Je n’ai jamais vu ça dans la science. » Il a, du coup, la modestie de ceux qui n’ont jamais douté et ont fini par décrocher la timbale. Il dit avoir «un peu de mal à être fier» de cette «idée des réseaux convolutifs, qui était relativement naturelle». «Quand il a abouti à une conclusion dans laquelle il croit, il est très têtu et déterminé, juge Geoffrey Hinton, qui le côtoie depuis trente ans, et l’a accueilli en post-doc à l’université de Toronto en 1987. Il s’est avéré qu’il avait raison. » «Il a réussi à maintenir un cap, confirme Laurent Najman, professeur dans une école d’ingénieurs parisienne. Il a des intuitions profondes, il est capable de faire des paris. » Y compris avec l’un de ses amis qu’en 2023, on pourra conduire sa voiture depuis son smartphone. «Je le suspecte de s’être fait embaucher par Facebook pour gagner», plaisante Najman. Mark Zuckerberg et son directeur de la technologie, Mike Schroepfer, sont venus le chercher à l’université de New York. «Beaucoup des technologies de l’Internet vont reposer sur l’intelligence artificielle. Avoir une compétence dans ce domaine est vraiment stratégique», juge le Français. Faut-il avoir peur de ces machines capables de reconnaître nos visages ou attitudes corporelles ? «Toute technologie puissante a le potentiel d’être dangereuse, admet-il. Bien sûr que ça pourrait être utilisé par des entreprises beaucoup moins scrupuleuses, ou par des gouvernements. » Lui est certain que «les avantages sont potentiellement beaucoup plus importants que les inconvénients». Il parle des applications possibles en médecine, en sécurité routière. Dit vouloir «rendre la vie plus facile, le monde meilleur» grâce au progrès technologique. On aimerait être aussi confiant. C’est ainsi : il est un optimiste, de ceux qui croient en la raison, en la «capacité des sociétés à se réorganiser». La vie aux Etats-Unis, où «la religion a une influence très importante», a pourtant fait de cet athée tranquille un «militant rationaliste». Ce qui ne l’a pas empêché, il y a quelques années, d’acquérir la nationalité américaine, comme pour sa femme et ses trois enfants. Depuis, il vote des deux côtés de l’Atlantique. En France, en 2012, c’était pour Bayrou au premier tour. Mais «sur l’échiquier politique américain, je serais à l’extrême gauche, s’amuse-t-il. Je suis un grand fan du système de protection sociale à la française». La France, il y est revenu chaque année, pour des vacances dans les Côtes-d’Armor. Il y fait voler des modèles réduits d’avion, un virus familial transmis par un père ingénieur en aéronautique, qu’il a converti, en retour, aux joies de l’imprimante 3D. Quand le chercheur lève le nez de ses travaux, c’est pour «construire des choses physiques avec les mains». Son appartement new-yorkais est une «maison de geek», il lit peu de romans, quelques biographies, beaucoup de livres scientifiques, écoute du jazz et, en avion, «des cantates de Bach». Il pense qu’on est encore loin de construire des machines capables de rivaliser avec l’intelligence et qu’il n’y a aucune raison qu’elles aient «les pulsions, les désirs, les défauts des humains». HAL n’est pas pour demain. Avec ses «machines apprenantes», on est déjà, un peu, dans la science-fiction. En 5 dates : 8 juillet 1960 Naissance à Paris ; 1987 Soutient sa thèse : «Modèles connexionnistes de l’apprentissage» à l’université 2003 Professeur à l’université de New York ; décembre 2013 Rejoint Facebook. Amaelle Guiton partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Portrait» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune Le numérique, une chance pour l'économie solidaire Par François Moraud, co-président d'Aquinium et Hélène Desliens, co-présidente d'Aquinium — 4 septembre 2015 à 14:14 (mis à jour à 16:51) François Moraud co-préside, avec Hélène Desliens, l'association Aquinium qui fait le lien entre tous les professionnels du numérique aquitains. François Moraud co-préside, avec Hélène Desliens, l'association Aquinium qui fait le lien entre tous les professionnels du numérique aquitains. Il condense craintes et fantasmes, pourtant 2030 n’est pas un horizon si lointoin. Dans quinze ans, sur dix métiers qui seront exercés, six n’existent pas encore, la robotisation pourra avoir détruit 50% de nos emplois actuels et la singularité technologique, le fait que l’intelligence artificielle puisse penser par elle-même sera certainement toute proche. Telle est la façon dont nous est présenté le futur aujourd’hui. Or, ce que l’on vit concrètement dans l’écosystème numérique est tout autre. A l’échelle d’une association de 400 professionnels du numérique aquitains, Aquinum, reliée aussi bien à l’international qu’à une métropole comme Bordeaux, on voit se développer une formidable capacité d’auto-apprentissage et de partage des connaissances favorisés par les outils numériques. Les compétences et les expériences se partagent et se renforcent, les métiers de demain s’inventent chaque jour. Les fablabs se multiplient, avec par exemple la réalisation de prothèses pour les enfants réalisées en open source, à coûts abordables. Quant à l’intelligence artificielle, elle est pour le moment supplantée par l’intelligence collective et celle du coeur. Aquinum, association que nous coprésidons, oeuvre au quotidien pour construire cette dynamique, au travers d’actions collaboratives et innovantes. Elle a créé d’une part, (avec deux partenaires, l’association Les bruits de la rue et la fondation Orange) le Solicamp, un barcamp dédié à la rencontre des mondes du numérique et de la solidarité. Né du constat il y a deux ans que ces deux mondes étaient quasi étanches, le Solicamp a déjà porté ses fruits : une campagne de crowdfunding pour l’achat d’un camion de colllecte pour la banque alimentaire de Bordeaux Gironde, ainsi qu’un projet d’extranet de mutualisation inter-association sont issus de cette collaboration. D’autre part, le Node, lieu de coworking, permet la rencontre et l’exercice citoyen au quotidien de nouvelles solidarités. 140 évènements y sont organisés bénévolement chaque année, on y traite autant des questions sociétales que posent le numérique lors des cafés philonumériques, que l’on se forme aux dernières avancées de programmation. Ces temps que nous vivons, par beaucoup d’aspects, sont difficiles, mais ils sont aussi formidablement riches d’énergie et propices à l’engagement de chacun. Le numérique permet d’accompagner par ses outils, ses méthodes et ses nouveaux acteurs innovants et créatifs tous les coworkers, les employés, les dirigeants, les sans emplois et les jeunes se lançant de plus en plus et très tôt dans l’entreprenariat. Open innovation, collaboratif, entrepreneuriat et solidarité sont nos fers de lance. Le corps social se réinvente donc avec liberté en permanence, alliant l’immédiateté, les outils et la mémoire du numérique, aux nouveaux lieux de création et de partage qui essaiment et s’interconnectent dans les métropoles comme ailleurs. François Moraud co-président d'Aquinium , Hélène Desliens co-présidente d'Aquinium partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Les rencontres de l'entrepreneuriat social de Bordeaux» trois jours de débat jeunes» économique traditionnel ? Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Analyse Les algorithmes sont-ils des artistes comme les autres ? Par Julien Jégo — 4 août 2015 à 16:22 Moins angoissants que les robots tueurs, les intelligences artificielles peuvent aussi faire de l'art. Même si cela reste balbutiant. Un exemple d'image générée par le programme Deep Dream de Google. Un exemple d'image générée par le programme Deep Dream de Google. Photo Google Theodore est allongé sur la plage, les yeux clos. Un écouteur vissé à son oreille diffuse une ballade jouée au piano. Une femme prend alors la parole : «J’essaye de composer une mélodie sur ce que je ressens d’être sur cette plage avec toi en ce moment. » Cette voix c’est celle de Samantha, une intelligence artificielle programmée pour vivre avec Theodore. Cette scène ne se déroule pas (encore) sur une plage du Sud de la France mais dans le film Her de Spike Jonze sorti en mars 2014. Ici, nous sommes loin des robots tueurs ou des intelligences artificielles capables d’assembler des pièces de voitures en un temps record ou d'aider des personnes âgées dans des maisons de retraite allemandes. Cette intelligence artificielle-là ressent mais surtout compose de la musique, seule. Elle assemble des notes sur un rythme en accord avec une émotion. Sommes-nous toujours dans le domaine de la science-fiction ou les algorithmes seront-ils bientôt des artistes comme les autres ? «On en est encore loin. » Julien Gachadoat, co-fondateur du studio 2roqs, enseignant à l'Université Bordeaux Montaigne et pilier de la scène française de Processing – un environnement de programmation dédié à la création graphique et artistique – préfère tout de suite tempérer ce constat : «Les progrès vont vite mais l’ordinateur n’est pour l’instant qu’une machine qui exécute l’instruction d’un humain. La question de la conscience est encore primordiale. » Murmur est une œuvre collaborative représentant la perception du son dans l’espace. Elle a été réalisée avec OpenframeWorks, un équivalent de Processing. Cette vision est aujourd’hui partagée par l’ensemble de la communauté des artistes numériques et résumée par Anne-Cécile Worms, fondatrice de Art2M et du magazine MCD (Musiques et cultures digitales) : «L’artiste qui crée l’algorithme est toujours en mesure de le modifier donc il n’y aura pas d’art sans artiste. La communication intermachines est intéressante si on conserve un esprit critique, une volonté de détournement. Le code est un art. » Etonnantes, brillantes mais peu originales Mais ces artistes sont aujourd’hui pris dans le tourbillon des évolutions de l’intelligence artificielle. Et le chef de file de ces recherches n’est autre que celui qui veut nous déplacer dans des voitures sans chauffeur et être capable de nous reconnaître sur les millions de photos déversées chaque jour sur le Web : Google. Début juillet, des milliers d’images étranges qui feraient pâlir un Salvador Dalí en panne d’inspiration circulent sur les réseaux sociaux. Résultat de récents travaux du géant américain dans le domaine du deep learning sur la reconnaissance automatique d’images, on a rapidement qualifié ces images produites par les internautes de «rêves de la machine», ou deep dreams. Parfois étonnantes, souvent étranges, elles ne brillent pas par leur originalité, empilant bien souvent des têtes d’animaux fantasmagoriques sur des photos de famille ou des selfies de vacances. Pourtant les images produites par Google lui-même, plus travaillées, retiennent l’œil. Répétitions aléatoires de formes et d’objets aux couleurs criardes et hallucinées, on croit à s’y méprendre que l’algorithme a pris le pas sur son créateur. Exemple d’image produite par l’algorithme Deep dream de Google. (Photo : Google) Des robots et des hommes Les exemples de ce type ne manquent pas. Ainsi l’IArtist conçu en 2009 par Benjamin Raynal a pu produire des œuvres originales calquées sur les plus grands styles picturaux du XX^e siècle. Il suffisait alors de lui injecter une photo à retravailler et des milliers de tableaux d’un style en particulier. Et le tour était joué. Reynald Drouhin a, lui, revisité les monochromes de Malevitch avec un algorithme assemblant des centaines d’images issues de recherches provenant de Google. Des «œuvres qui se vendent très bien», selon Anne-Cécile Worms. Faire apprendre la machine pour la laisser travailler seule ensuite, c’est exactement l’ambition des chercheurs et ingénieurs qui planchent sur le machine learning. Plus ancien encore, le robot Aaron, développé par l’artiste américain Harold Cohen en 1973 peignait suivant les instructions de son créateur. Une subordination qui n’est finalement pas si éloignée que cela des techniques de la Renaissance : «L’algorithme n’est qu’une recette qu’on utilise. Les aides des grands peintres de la Renaissance suivaient déjà à la lettre des indications précises. L’algorithmique dans l’art existait bien avant les ordinateurs», explique Jean-Pierre Hébert, créateur dans le milieu des années 90 du mouvement des Algoristes. Soulèvement des machines Ce qui marque une réelle rupture avec l’art moderne, c’est le caractère reproductible à l’infini d’une œuvre générée par un algorithme. Une idée toutefois mise à mal par le développement de l’art génératif où l’aléatoire est au cœur du processus créatif. L’artiste Antoine Schmitt fait partie de ceux-là : «Quand j’utilise l’aléatoire, il est au centre de mon travail. Le spectateur est en confrontation avec un processus en mouvement. Il faut qu’il questionne ce qui se passe. C’est le processus qui fait œuvre. » Viper’s Nest, une œuvre de la série WAR (2015). Série de programme visuels génératifs infinis. (Photo : Antoine Schmitt) Pour Julien Gachadoat l’avis est moins tranché : «La création générative revient à imaginer des systèmes à l’intérieur desquels il y a des règles, et ces règles vont amener des comportements imprévisibles, qui vont surprendre leur créateur. C’est là qu’on peut dire que l’algorithme échappe à son créateur. Mais au départ, le code a tout de même germé dans l’esprit d’une personne physique. » Alors que manque-t-il aux algorithmes pour se soustraire définitivement à leur créateur ? Julien Gachadoat esquisse un début de réponse : «On arrivera sans doute à des machines qui peuvent apprendre à programmer, ce qui deviendra intéressant. L’apprentissage d’un langage de programmation pourrait leur permettre de créer un algorithme en lui injectant des critères esthétiques. » Finalement le soulèvement des machines ressemblera peut-être plus à une édition de la Fiac qu’à un champ de bataille peuplé de drones et de chiens mécaniques. Julien Jégo partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Jean-Gabriel Ganascia : «On ne peut pas mettre les lois de la guerre dans une machine» «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Interview Jean-Gabriel Ganascia : «On ne peut pas mettre les lois de la guerre dans une machine» Par Frédérique Roussel — 29 juillet 2015 à 10:53 Membre senior de l'Institut universitaire de France, le chercheur explique que concrètement, un robot est incapable de distinguer un civil d'un militaire et de répondre proportionnellement à une attaque, comme l'exigent les traités internationaux. Professeur à l’université Pierre et Marie Curie et chercheur au Laboratoire d’informatique de Paris 6, Jean-Gabriel Ganascia différencie nettement les risques d'accidents provoqués par des machines autonomes et une éventuelle prise de pouvoir des robots. Que pensez-vous de la lettre ouverte de Musk-Chomsky-Hawking ? Cette lettre fait écho à une tribune sur l’intelligence artificielle rédigée par Stephen Hawking et parue il y a un an. Cette tribune posait mal les problèmes. Elle ne reposait pas du tout sur une réalité scientifique mais sur ce qu’on peut qualifier de fantasme ou de topique de la SF. Derrière, il y avait l’idée de la «singularité technologique». Cette tribune disait cela en substance : on va atteindre un point de non-retour. A partir d’un certain moment, la technologie va prendre son autonomie. Cela veut dire qu’elle se déploiera d’elle-même indépendamment de la volonté des hommes. Nous y perdrions notre liberté de choix et serions soumis au pouvoir des machines. Or il n’y a pas d’éléments tangibles aujourd’hui qui permettent de justifier cette inquiétude. Les progrès de l’intelligence artificielle sont extraordinaires et ne mettent pas à l’abri d’accidents. Mais ce n’est pas pareil d’être attentif aux risques potentiels et de dire : «Attention, vous allez perdre le contrôle. » L’inquiétude est-elle prématurée ? Les auteurs de cette tribune disaient qu’on arrivait dans une phase de basculement ; ils laissaient entendre qu’elle était très proche. C’est une singularité au sens mathématique, c’est-à-dire une discontinuité. Cette approche s’inscrit tout à fait dans les déclarations de l’Institut de la singularité, de l’Institut du futur de la vie et de tout un type d’institutions qui manifestent ce genre de conception. Il y eut ensuite deux lettres ouvertes. La première, publiée en janvier sur le site de l’Institut du futur de la vie et signée par Musk et Hawking, portait sur l’intelligence artificielle en général. Une nouvelle lettre ouverte, publiée sur le même site et signée entre autres par Musk, Chomsky et Hawking, porte plus particulièrement sur les armes autonomes. Indépendamment de la référence implicite à la singularité technologique et d’un arrière-fond «transhumaniste», les questions posées sont légitimes. Les techniques d’apprentissage automatiques permettent aux machines de modifier leur propre programme. Si elles sont autonomes, elles risquent de nous échapper et de se conduire de façon imprévue. Cela signifie que des accidents sont possibles, mais pas que les machines prendront le pouvoir ! Mais est-on aujourd’hui au point d’avoir des machines autonomes ? On a des dispositifs autonomes depuis longtemps. Ils sont conçus pour atteindre les objectifs qui leur ont été fixés à l’avance. Un missile à guidage laser, par exemple, une fois programmé, va «accrocher» sa cible jusqu’à ce qu’il parvienne à la frapper. Des drones procèdent ainsi, téléguidés par un humain à 3 000 km de là, qui leur fixe une cible, ils la prennent en charge ensuite avec un système de guidage. Mais le texte ne parle pas de ça, il dit pire : «Nous allons avoir des systèmes qui choisiront eux-mêmes leurs cibles. » Les cibles pourraient donc être choisies par l’arme elle-même, sans intervention humaine ! Cela génère donc un débat… C’est effectivement inquiétant. Faut-il un moratoire ? Ce n’est pas aux scientifiques de décider mais aux politiques de se prononcer. Un certain nombre d’associations militent pour un moratoire. Des voix s’élèvent aux Etats-Unis pour défendre l’inverse : les robots soldats seront plus éthiques que les militaires, affirme en tête le roboticien Ronald Arkin. Ces positions radicales monopolisent le débat alors que la réalité s’avère beaucoup plus complexe. Il s’agit d’une vraie question politique pour les Etats. A supposer qu’un pays (ou un qu’ensemble de pays comme l’Europe) décide d’un moratoire, il risquerait de se trouver en situation très vulnérable face à d’autres acteurs qui ne s’embarrasseraient pas des mêmes scrupules. D’autant que le danger, c’est que les dispositifs de guidage pourront se diffuser n’importe où à l’avenir, car ils ne seront pas nécessairement coûteux. Il y a une analogie avec les armes bactériologiques et chimiques, armes sales mais relativement économiques. Pourquoi le débat semble-t-il particulièrement intense actuellement aux Etats-Unis ? Il faut comprendre le contexte politique. Sous le mandat d’Obama, le pays a connu une multiplication des drones, une amplification de la politique amorcée par Bush. Beaucoup de films sont sortis sur ce thème, comme Good Kill. La question posée est : faut-il poursuivre ces programmes et jusqu’où ? Si la population a conscience de leurs conséquences néfastes, ils auront peut-être moins de chances de se développer. Mais aura-t-on demain un robot tueur autonome ? Beaucoup de problèmes sont encore à résoudre. La voiture autonome Google a d’assez bons résultats mais comment peut-elle distinguer un piéton d’un policier pour obtempérer ? Cela ne signifie pas qu’on ne parviendra pas à un robot tueur autonome. Mais une fois que les armées auront surmonté la difficulté, il n’y a pas de raison que cela ne se diffuse pas quelques années après dans toute la société, vu la baisse des coûts des calculateurs. Qui plus est, une armée d’un pays «clean» voudra éviter les erreurs ; celle d’un pays terroriste n’aura pas les mêmes atermoiements et se contentera d’un système moins coûteux car moins précis. Comment se pose la problématique de la responsabilité ? Cette question se pose avec tous les dispositifs autonomes. Les programmes informatiques désormais sont d’une telle complexité que, dans le temps de l’action, on n’est pas capable d’anticiper les comportements d’un dispositif automatique. La notion de responsabilité ne se pose plus dans les mêmes termes aujourd’hui qu’auparavant. Notre programme Ethicaa (éthique et agents autonomes, qui regroupe des chercheurs en intelligence artificielle, des philosophes et des spécialistes dans les facteurs humains) étudie comment mettre des systèmes normatifs sur ces machines autonomes pour les empêcher d’avoir des comportements contraires à certaines règles. Ronald Arkin va dire : «Ce sont les lois de la guerre. » Mais on ne peut pas mettre les lois de la guerre dans une machine ! On ne peut pas y mettre la discrimination qui suppose de distinguer les civils des militaires. On ne peut pas non plus respecter le principe de proportionnalité qui induit que la réponse soit proportionnelle à l’attaque. Frédérique Roussel partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Passez à la vidéo Non, instaurer un âge de consentement sexuel ne «permet» pas «aux adultes de coucher avec des enfants» Hillary Clinton Dans le direct A la une de Libé ce week-end Tillerson n'a jamais douté de «l'aptitude mentale» de Trump Madrid : la participation de la drag queen «La prohibida» au défilé des Rois mages déchaîne les élus conservateurs preparando el desfile de la cabalgata. ¿Vamos muy provocador@s? L'addiction aux jeux vidéo va être reconnue comme une maladie par l'OMS Est-ce que les ministères respectent le décret limitant le nombre de collaborateurs ? Un bref regard sur le site du gouvernement laisse à penser que la règle n'est pas toujours respectée. . . On vous explique tout ici. Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Robots tueurs, carnage mécanique «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Récit Robots tueurs, carnage mécanique Par Pierre Alonso — 28 juillet 2015 à 19:56 Avec le prototype de drone de combat «Taranis» (ici sur une photo diffusée en 2010), les Britanniques ont fait un pas de plus vers les armes autonomes. Avec le prototype de drone de combat «Taranis» (ici sur une photo diffusée en 2010), les Britanniques ont fait un pas de plus vers les armes autonomes. Photo Bae Systems. Mod. AP Dans une lettre ouverte, des scientifiques et intellectuels, dont Stephen Hawking et Noam Chomsky, demandent l’interdiction des «armes autonomes». A quoi ressemblerait un champ de bataille sur lequel s’affronteraient des robots tueurs ? A de la science-fiction. Du moins pour l’instant. Mais demain ? Plus de mille chercheurs en intelligence artificielle et robotique voudraient que la réalité ne rattrape pas la littérature ou le cinéma dans les années à venir. A l’occasion de l’IJCAI, une conférence internationale sur l’intelligence artificielle qui se tient à Buenos Aires jusqu’à vendredi, ces scientifiques et intellectuels ont publié une lettre ouverte demandant «d’interdire préventivement les armes autonomes offensives sans contrôle significatif d’un être humain». «Comme les biologistes et les chimistes qui ne veulent pas fabriquer des armes biologiques et chimiques, la plupart des chercheurs en intelligence artificielle (IA) n’ont aucun intérêt pour les armes IA», écrivent les signataires, parmi lesquels figurent plusieurs personnalités comme le physicien britannique Stephen Hawking, Elon Musk, le fondateur de l’entreprise de voitures électriques Tesla, ou encore l’intellectuel américain Noam Chomsky. Les chercheurs prennent ainsi une position ferme dans un débat de moins en moins abstrait. Code de conduite Les systèmes d’armes autonomes, développés ces trente dernières années, sont aujourd’hui employés principalement comme des systèmes de défense, en conservant un être humain «dans la boucle». Une question de temps, et de temps court, alertent les scientifiques. Grâce aux progrès de l’intelligence artificielle, des armes autonomes pourront sélectionner et tirer sur des cibles sans intervention humaine dans «quelques années, et non décennies», s’inquiètent-ils. Ce qu’ils refusent, rejoignant les rangs déjà étoffés des opposants aux «robots tueurs». Dès 2012, des défenseurs des droits humains ont mis en garde contre leurs dangers potentiels. L’ONG Human Rights Watch (HRW) a propulsé le sujet dans le débat public en novembre 2012, en publiant un rapport : «Une arme inhumaine, les arguments contre les robots tueurs». Mary Wareham, de la division armement, nous expliquait alors se «concentrer sur ce qui se passe si l’humain sort de la boucle et qu’une arme fonctionne de façon autonome, sans aucune intervention». Une façon d’exclure les drones armés pilotés à distance par un soldat, aujourd’hui très prisés par les Etats-Unis, Israël, ou le Royaume-Uni, et sur lesquels louchent la plupart des grandes puissances. Dans ce rapport, HRW adressait des recommandations aux Etats et à ceux qui fabriquent ces armes. Aux premiers d’en interdire le développement et la production par des lois nationales et des instruments internationaux, de faire l’inventaire des technologies et composants qui mènent aux armes entièrement autonomes. Aux seconds d’adopter un code de conduite régissant la recherche en la matière pour prendre en compte les préoccupations légales et éthiques. La campagne s’inscrit dans la lignée des mouvements - victorieux - contre les mines antipersonnel dans les années 90 et les bombes à sous-munitions dans les années 2000. Elle est maintenant portée par un consortium d’ONG, dont Amnesty International, qui continuent ce travail de plaidoyer et d’expertise. Un deuxième rapport de HRW, consacré à la question de la responsabilité, est sorti au printemps. Soit quelques jours avant une réunion consacrée par les Nations unies à ce sujet. «Questions éthiques» Depuis 2014, un groupe d’experts gouvernementaux, réunis au sein de la Convention sur l’interdiction ou la limitation de l’emploi de certaines armes classiques, s’est emparé de la question des robots tueurs, sur proposition du représentant français. Le groupe a reconnu «le risque que de nouvelles technologies soient rapidement mises au point en matière d’armes autonomes et bouleversent ainsi radicalement les façons de faire la guerre». Au programme, «les questions techniques, éthiques et sociologiques, le droit international humanitaire et les aspects opérationnels et militaires». Aucune décision n’a encore été prise. «Il reste beaucoup à faire pour cerner correctement le concept avant d’aboutir à une compréhension commune du sujet, de ses enjeux et de l’éventualité même d’une régulation», souligne-t-on au ministère des Affaires étrangères. Cette agora, ouverte à la société civile, permet au moins de sonder les positions des Etats. Aucun n’a officiellement signifié vouloir acquérir de systèmes d’armes autonomes, même si les Etats-Unis et Israël «laissent la porte ouverte à l’acquisition future de ce genre d’armes». Pierre Alonso partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «EcoFutur» Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police» A Marange, un commando anti-déluge à domicile Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement «La troisième révolution après la poudre et l’arme nucléaire» «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Document «La troisième révolution après la poudre et l’arme nucléaire» — 28 juillet 2015 à 19:56 Tir d'un missile d'interception près d'Ashdod, en Israël, en novembre détecter les roquettes. Tir d'un missile d'interception près d'Ashdod, en Israël, en novembre 2012. Le «Dôme de fer» a été déployé par l'Etat hébreu en 2010 pour détecter les roquettes. Photo Amir Cohen. Reuters Voici, traduit, le texte publié lundi des chercheurs et intellectuels appelant à tuer dans l’œuf la course aux «robots tueurs». «Les armes autonomes sélectionnent des cibles et leur tirent dessus sans intervention humaine. Ces armes incluent, par exemple, des éliminant des personnes correspondant à certains critères prédéfinis, mais elles ne comprennent pas les missiles de croisière ou les drones pilotés à distance, pour lesquels le choix des cibles revient à un humain. L’intelligence artificielle (IA) a atteint un stade où le déploiement de ces systèmes est réalisable - en pratique sinon juridiquement - dans les années à venir, et non les décennies. Les enjeux sont de taille : les armes autonomes sont décrites comme la troisième révolution de la guerre, après la poudre à canon et l’arme nucléaire. «De nombreux arguments sont avancés pour défendre ou condamner ces armes. Le remplacement des soldats par des machines permettrait de réduire les pertes humaines pour celui qui les possède. A l’inverse, il lui permettrait de partir plus facilement en guerre. La question clé aujourd’hui pour l’humanité est de savoir s’il faut engager une course aux armes dotées d’intelligence artificielle ou s’il faut l’arrêter dès le départ. Si une grande puissance militaire venait à développer de telles armes, cette course mondiale serait inévitable. Et l’issue évidente : les armes autonomes deviendront les kalachnikovs de demain. Contrairement aux armes nucléaires, elles ne requièrent pas de matières premières coûteuses ou difficiles à obtenir. Elles deviendront ainsi omniprésentes et n’importe quelle puissance militaire pourra les produire massivement à peu de frais. Ce ne sera alors qu’une question de temps avant qu’elles n’apparaissent sur le marché noir et finissent aux mains de terroristes, de dictateurs, de seigneurs de guerre voulant perpétrer un nettoyage ethnique, etc. Les armes autonomes sont idéales pour assassiner, déstabiliser un pays, soumettre les populations et éliminer un groupe ethnique. C’est pourquoi nous pensons qu’une course aux armes dotées d’intelligence artificielle ne serait pas bénéfique pour l’humanité. «Il existe de nombreux champs de bataille où l’intelligence artificielle peut œuvrer pacifiquement en faveur des êtres humains, en particulier les civils, sans inventer de nouvelles machines meurtrières. De la même manière que la conception d’armes chimiques et biologiques n’intéresse pas la plupart des chimistes et des biologistes, la plupart des chercheurs en IA n’ont aucun intérêt pour les armes intelligentes - et ils ne souhaitent pas que d’autres ternissent leur domaine de recherche en s’engageant dans cette voie, créant potentiellement un rejet massif du public et compromettant tous les bienfaits futurs pour la société. Les chimistes et les biologistes ont largement soutenu les accords internationaux interdisant les armes chimiques et biologiques, tout comme la plupart des physiciens ont soutenu les traités interdisant les armes nucléaires spatiales et armes à laser aveuglantes. «En résumé, nous pensons que l’IA a, par bien des aspects, un immense potentiel au bénéfice de l’humanité, et que l’accomplir devrait rester l’objectif de ce champ de recherche. Lancer une course militaire aux armements dotés d’IA est une mauvaise idée qu’il faut empêcher en interdisant les armes autonomes offensives dépourvues de contrôle humain significatif. » Voir ici la version originale du texte et la liste des signataires partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «EcoFutur» Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police» A Marange, un commando anti-déluge à domicile Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Enquête Transhumanisme: un corps pièces et main d'oeuvre Par Jean-Christophe Féraud et Lucile Morin — 7 décembre 2014 à 18:06 Transhumanisme: un corps pièces et main d'oeuvre Transhumanisme: un corps pièces et main d'oeuvre Google en tête, les géants du Web partent à l’assaut du business de la santé, sous couvert de lutter contre la maladie et le vieillissement. . . «Quand on me demande mon âge, j’ai envie de répondre : mon bras gauche a 10 ans, mon sein droit a 2 ans, mes dents 5 ans…» Cette bonne blague, lancée par la bien nommée Natasha Vita-More («vivre plus») lors du colloque Transvision sur «les implications sociétales du transhumanisme» (1), en dit long sur le projet de ce courant de pensée en pleine ascension qui prône «l’augmentation» du genre humain par la technologie… Silhouette avantageusement moulée dans sa robe de créateur, l’artiste, auteure et culturiste ne fait pas ses 64 ans. Loin s’en faut. Mais de plus près, on voit en effet que toutes les pièces ne sont pas d’origine… La notion de corps alternatif, c’est justement le business de cette Californienne, à l’origine d’un prototype de corps post-humain, bardé de techno-produits. Egérie de l’organisation internationale Humanity+, qui compterait quelque 6 000 membres, elle défend une «utilisation éthique» des technologies émergentes pour renforcer les capacités humaines. Cette nouvelle techno-religion, issue de la cyberculture et particulièrement active en Californie, se répand depuis les années 80, étend son influence jusqu’au cœur de la National Science Foundation et du département du Commerce américain, et grandit en Europe. Le scientifique anglais Aubrey de Grey, dont les recherches contre les affres de la sénescence cellulaire sont en partie financées par Peter Thiel, le magnat américain du service de paiement en ligne Paypal, se définit lui-même comme «techno-progressiste». «Les biotechnologies de notre projet "Sens 1. 0" nous donneront probablement trente ans d’espérance de vie, celles qui suivront permettront de rajeunir les gens indéfiniment», prophétise ce gourou à la barbe longue comme celle de Mathusalem. «L’allongement de la durée de la vie est le prochain choc techno-idéologique qui sera déclenché par la convergence de l’idéologie transhumaniste et des NBIC, arrivées à maturité», confirme froidement le chirurgien Laurent Alexandre, patron de la société de séquençage DNA Vision et spécialiste des technologies de santé du futur. Le transhumaniste Aubrey de Grey préfère se définir comme "techno-progressiste" Les recherches sur les NBIC, c’est-à-dire les nanotechnologies, les biotechnologies, l’intelligence artificielle - informatique ou robotique - et les sciences cognitives, mobilisent d’éminents spécialistes à travers la planète. Et ces derniers entrevoient désormais des avancées révolutionnaires pour régénérer nos cellules, réparer nos organes, cartographier et modéliser notre cerveau, séquencer, voire modifier, notre ADN, gagner la lutte contre le cancer, prévenir les maladies neurodégénératives et vivre en bonne santé plus longtemps. Seulement voilà, «les NBIC vont créer une énorme disruption dans le domaine de la santé, notamment dans le diagnostic, avec l’explosion du big data. Le risque, c’est un transfert du pouvoir du corps médical même D^r Alexandre. Dans le sillage des gourous du transhumanisme, les superpuissances du Net partent à l’assaut du marché de la médecine innovante, pardon de la «médecine exponentielle» (c’était le thème d’une récente conférence organisée à San Diego par la Singularity University, principale organisation transhumaniste, financée par Google et la Nasa). «Tuer la mort» Google, justement, a investi des millions de dollars dans des sociétés spécialisées en intelligence artificielle, en robotique, biologie moléculaire et séquençage ADN. Les créateurs du tentaculaire moteur de recherche, Larry Page et Sergey Brin, s’entourent chaque jour un peu plus de cerveaux des biotechs, transfuges d’Apple, Microsoft ou eBay pour faire aboutir les recherches vers de nouvelles technologies dans la santé. L’an dernier, Google a lancé Calico, créé au cœur du mystérieux laboratoire «Google X». Objectif : «Relever le défi du vieillissement et des maladies associées», augmenter l’espérance de vie de vingt ans d’ici 2035… pour finalement «tuer la mort» comme a titré un peu vite Time Magazine. La direction du labo a été confiée au docteur en biochimie et génétique Arthur Levinson, membre du conseil d’administration d’Apple, et ex-patron de Genentech, société spécialiste en génétique modifiée. Maître du Web et de la communication, Google révèle ses projets au compte-gouttes : de la cuillère adaptée aux personnes souffrant de tremblements à la pilule de nanoparticules magnétiques qui circulerait dans le sang afin d’identifier une tumeur naissante ou les prémices d’une attaque cardiaque ! En collaboration avec Novartis, Google X va également fabriquer des lentilles intelligentes, capables de mesurer le taux de glucose des diabétiques ou rétablir l’autofocus de l’œil des presbytes. Par ailleurs, selon la firme de Mountain View, en s’adaptant à nos particularités génétiques, la médecine de demain va devenir «prédictive» grâce au diagnostic anticipé établi par ses algorithmes moulinant des milliards de données. De fait, le coût du séquençage ADN a drastiquement chûté (1 000 dollars - 812 euros -au lieu de 10 000 il y a quinze ans) et le stockage des données génomiques des patients commence à se systématiser dans des biobanques hospitalières et privées. Et seules les machines, dont le super-ordinateur Watson d’IBM est l’éclaireur, seront capables d’analyser les milliards de données du big data génomique. «Il y avait 7 millions d’êtres humains séquencés en 2011, il y en aura 25 millions en 2015», rappelle le D^r Alexandre. Cloud génomique Plusieurs géants américains s’affrontent déjà pour prendre les commandes de cette révolution bio-informatique. Amazon stocke les données de milliers de chercheurs. «Google Genomics», lancé en 2013 en partenariat avec un consortium d’instituts de recherche, est une interface qui sera capable de stocker l’ADN de milliers, voire de millions d’individus. L’idée est d’allier la puissance de calcul et les informations des chercheurs, archivées sur ce cloud génomique. Pour compléter son expertise, Google cherche à définir ce qu’est un humain en bonne santé grâce à l’étude comparative «Baseline» annoncée en juillet. L’historique génétique familiale, ainsi que le suivi du métabolisme et du mode de vie de 175 participants anonymes, contrôlés par des appareils médicaux portables, fourniront les biomarqueurs nécessaires. A terme, le panel devrait être étendu à 10 000 cobayes. Représentation de la double hélice de l'ADN. Mais la Food and Drug Administration (FDA) américaine a mis un terme à la commercialisation d’informations génétiques relatives à la santé et aux caractéristiques physiques, par la société 23andme. Cette filiale de Google, dirigée par l’ex-femme de Sergey Brin, avait déposé le brevet d’une méthode qui aurait permis de fabriquer un «bébé à la carte», grâce à la sélection des gamètes de donneurs d’ovules ou de sperme, ce qui avait provoqué l’indignation des bioéthiciens. La start-up continuera cependant à proposer à ses clients le service d’analyse génétique familiale pour 99 dollars (80 euros), sur la base d’un échantillon de salive. De leur côté, en annonçant la prise en charge des frais de congélation des ovocytes de leurs salariées (environ 10 000 dollars) pour qu’elles puissent s’affranchir de l’horloge biologique et se consacrer à leur carrière, Apple et Facebook participent à l’offensive transhumaniste. Et de toute évidence, il s’agit d’un pas de plus vers la sélection des embryons, amorcée par la fécondation in vitro, en passe de se banaliser. «Nick Bostrom [directeur de l’Institut du futur de l’humanité de l’université technologies émergentes] estime que par la sélection génétique on peut améliorer le QI d’un pays de 60%. 28% des Américains disent aujourd’hui qu’ils seraient prêts à utiliser les NBIC pour augmenter le QI de leurs embryons. Que croyez-vous que vont faire les 72% restants ? Ils n’auront pas le choix s’ils veulent éviter que leurs enfants ne deviennent les domestiques des premiers», prévient Laurent Alexandre. En Chine, où l’on ne s’embarrasse guère de problèmes d’éthique, Zhao Bowen, de l’Institut de génomique de Pékin, fouille le cerveau de 2 200 surdoués en extirper le gène de l’intelligence et augmenter le QI des Chinois de demain. Nanorobots à avaler Poursuivant ses ambitions monopolistiques en bio-informatique, Google a créé avec la Nasa le laboratoire d’intelligence artificielle Quantum, qui doit abriter un ordinateur quantique mis au point par la société canadienne D-Wave(lire EcoFutur du 30 août). Capable de raisonnement, 3 600 fois plus rapide que les supercalculateurs pour analyser les variables d’un problème donné, il pourrait aussi, à terme, faire du moteur de recherche californien la plus performante des intelligences artificielles. Ce moment où la machine dépassera le cerveau de son créateur, appelé «Singularité»… Raymond Kurzweil, directeur de recherche chez Google, l’a prédit pour 2035. Théoricien du transhumanisme, il a cofondé avec la Nasa la fameuse Université de la Singularité, installée sur le campus de l’agence spatiale. Des scientifiques s’y démènent pour «trouver des solutions aux grands défis de l’humanité» et construire une intelligence supérieure à celle de l’humain. «Préparez-vous pour la pensée hybride ! » lançait Raymond Kurzweil lors d’une conférence TEDx en mars. Il prédit qu’en 2030, des nanorobots (à avaler en solution buvable) permettront la connexion électro-biochimique entre notre néocortex et le cloud. L’étape suivante, serait carrément l’uploading, c’est-à-dire le téléchargement du cerveau dans un ordinateur ou dans le cloud : notre conscience dématérialisée. Enfin immortel ! Tout cela fait doucement rigoler Laurent Alexandre, comme la plupart des scientifiques sérieux : «Je ne suis pas un bio-conservateur, mais quand je vois Kurzweil en une de Wired avec un énorme "Live forever"… j’éclate de rire», a-t-il lancé aux transhumanistes réunis à Paris. Entouré de neuroscientifiques, le milliardaire russe Dmitry Itskov y croit pourtant dur comme fer : il finance le projet Avatar 2045, où le cerveau, d’abord artificiel, se dématérialiserait progressivement jusqu’à n’être plus qu’un hologramme… Une idée reprise par le réalisateur américain Wally Pfister, dans le film Transcendance. Il y dépeint le drame du post-humain affrontant l’homme, artisan de son autodestruction. «Je crains le jour où la technologie dépassera l’homme…» Albert Einstein avait semble-t-il pressenti l’avènement de ce retournement métaphysique dans l’histoire de l’humanité. (1) Organisé à Paris fin novembre, par l’Association française transhumaniste Technoprog. (2) Le marché des produits antivieillissement pourrait atteindre près de 345 milliards de dollars (280 milliards d’euros) d’ici 2017, selon le cabinet BCC Research. Pour aller plus loin sur le transhumanisme, ce documentaire de Philippe Borrel "Un monde sans humains" diffusé il y a deux ans sur Arte: Et aussi ce documentaire Infrarouge (France 2) signé Cécile Denjean: "Un homme preque parfait" Jean-Christophe Féraud , Lucile Morin partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «EcoFutur» Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police» A Marange, un commando anti-déluge à domicile Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / cyberbestiaire Les robots font le grand zoo Par Audrey Chabal — 30 novembre 2014 à 17:06 Le robot-guépard Cheetah développé conjointement par le MIT et l'agence de recherche militaire américaine DARPA. Cheetah court à 29 km/h, c'est le robot le plus rapide à ce jour (caputre d'écran d'une vidéo de la DARPA) Le robot-guépard Cheetah développé conjointement par le MIT et l'agence de recherche militaire américaine DARPA. Cheetah court à 29 km/h, c'est le robot le plus rapide à ce jour (caputre d'écran d'une vidéo de la DARPA) AFP Blate cyborg, chien de guerre, oiseau bionique… la robotique s’inspire de plus en plus des capacités animales pour perfectionner ses machines. Un bruit d’épilateur électrique franchement fatigué couplé à celui d’un essaim d’abeilles métallisé accompagne la démarche mécanique et brinquebalante de BigDog. Juché sur ses quatre pattes articulées, le corps de cette bestiole de 91 centimètres de long pour 76 de haut semble tout droit sorti de l’armée de Dark Vador. Mais BigDog n’est pas un droïde défendant le côté obscur de la force. Il s’agit d’un robot hybride, à la croisée du chien et de la mule, mis au point par la firme américaine Boston Dynamics. Ce gros quadrupède robotisé a été testé en conditions réelles par l’armée en Afghanistan en 2009. Une mule, car la machine pèse 110 kilos, mais peut en porter 150, sur des chemins, dans la neige, dans la boue, sur la glace, sur des gravats… Pratique, quand on sait à quel point peuvent s’embourber les engins militaires. Il semblerait que la Darpa (Defense Advanced Research Projects Agency), qui a financé la bête, a compris que les véhicules tout-terrain ne le sont en réalité que sous conditions. «Les humains et les animaux peuvent se déplacer presque partout sur terre. Les engins, non. Notre approche, assure Boston Dynamics, est d’utiliser les principes de locomotion des animaux pour créer des véhicules capables de se déplacer en terrain accidenté. » (Voyez plutôt ci-dessous comment Big Dog se joue des obstacles sur tous les terrains) «L’intelligence incarnée» C’est tout l’objectif de la biorobotique : réussir, grâce à la nature, là où la technique a pour le moment échoué. Frédéric Boyer, professeur de robotique à l’école des Mines de Nantes et membre de l’Ircynn-CNRS, explique : «Lorsque l’on rencontre une difficulté, ce que l’on appelle un verrou technologique, l’idée est de chercher dans la nature pour y trouver des organismes vivants qui l’ont résolu afin de s’en inspirer et régler le problème. » La biorobotique est ainsi à la croisée de la robotique et du biomimétisme. Ces dernières années, pourtant, les regards étaient tournés vers les robots humanoïdes ou l’intelligence artificielle, deux domaines s’inspirant directement de l’être humain. Alors pourquoi prendre exemple sur les animaux ? Bien que l’homme soit aussi un animal, en matière de source d’inspiration, on a fait mieux. Le mot-clé, c’est locomotion. Le biomimétisme n’est pas nouveau. Les avions, par exemple, s’inspirent de la forme de l’oiseau sans pouvoir reproduire la motricité de ses ailes. On se souvient de l’expérience malheureuse de Franz Reichelt, un tailleur installé à Paris, qui décide en 1912 de s’élancer de la tour Eiffel muni d’un costume imitant les ailes d’un oiseau. Et qui est tombé comme une pierre. Une expérience à l’issue tragique qui n’a pas découragé les chercheurs, ni modifié leur fascination pour le règne animal. A la différence de l’homme, l’animal va se déplacer en dépensant le moins d’énergie possible. Mieux, Frédéric Boyer raconte «l’expérience du poisson mort», plus connue sous le terme de «nage passive». Un poisson mort pris dans un tourbillon parvient à extraire l’énergie de son environnement pour avancer… Une expérience retranscrite en termes mathématiques par l’école des Mines de Nantes dans le cadre du projet européen Angels. Ces recherches ont montré que l’animal peut interagir avec son milieu et se servir de ses contraintes afin d’évoluer dans les meilleures conditions. En clair, «l’idée est d’obtenir un corps en interaction avec le monde qui l’entoure ; c’est l’intelligence incarnée». Bref, l’intelligence est désormais dans le corps. Doit-on pour autant voir s’éloigner dans les brumes de la science-fiction la voix sensuelle de Scarlett Johansson, un système d’exploitation qui, derrière l’écran de l’ordinateur, lit les mails, rappelle les rendez-vous, blague et flirte avec un Joaquin Phoenix enamouré dans Her ? Disons que l’intelligence artificielle et l’intelligence incarnée ne travaillent pas dans les mêmes sphères. Et ce qui est recherché dans la biorobotique, c’est la capacité de mouvement, alors que les humanoïdes, même si le japonais Asimo a fait d’impressionnants progrès en termes d’aisance gestuelle, restent limités dans leur mobilité. En quête de poésie «Le terme intelligence est parfois excessif», souligne Franck Ruffier de l’Institut des sciences et du mouvement (ISM) de l’université Aix-Marseille et chercheur au CNRS. Avec son collègue Stéphane Viollet, à la tête de l’équipe biorobotique de l’ISM, ils préfèrent parler de «comportements réflexes» pour leurs robots. Tous deux travaillent sur la mouche, et plus spécifiquement sur son œil. Dans le cadre du projet européen Curvace, ils ont réalisé, avec leurs collègues suisses et allemands, le premier œil artificiel qui imite celui de l’insecte : 15 millimètres de diamètre, 630 micro-lentilles, une sorte de boule à facettes, avec derrière chaque lentille, un pixel. Vision panoramique à 180 degrés. Cet œil «composé», comme celui de la mouche, bénéficie d’une taille réduite et d’un grand champ visuel. Et donc, comme chez la mouche, la vision est floue. Peu importe, l’idée était de réaliser le premier œil composé. Stéphane Viollet et Franck Ruffier s’aventurent sur une application qui permettrait la navigation d’engins dans des tunnels en évitant les collisions et sur une autre servant à mesurer la distance parcourue. Mais pour l’instant, rien de commercialisable. Ces recherches en biorobotique ne se transforment encore que trop rarement en applications. Frédéric Boyer, de l’école des Mines de Nantes, a réalisé le premier robot nageur. Raamo, le robot anguille en milieu opaque, s’inspirait ainsi de la nage de l’anguille. «Mais il ne nage plus, avoue Frédéric Boyer. Son rôle était simplement de prouver le concept. » Milieux contaminés La biorobotique serait-elle un gadget ? On serait tenté de le croire. Bionic Bird, par exemple, est un robot oiseau qui ne sert pour l’heure à rien d’autre qu’à voler pour le plaisir des yeux. Finalement, pourquoi pas ? En imitant la nature, le secteur ne serait-il pas aussi en quête de poésie ? Avec le Bionic Kangaroo de la société allemande Festo, le kangourou qui se déplace grâce à l’air comprimé entre ses pattes semble avoir été conçu pour la beauté du geste. Ses créateurs espèrent voir venir une application industrielle de stockage d’énergie. Le concepteur du Bionic Bird, Edwin Van Ruymbeke, ingénieur aéronautique et créateur de jouets volants, espère lui aussi aller plus loin et créer le drone du futur. Même chose du côté des Mines de Nantes. Si Raamo ne nage plus, un robot s’inspirant des poissons tropicaux est à l’étude en partenariat avec Areva : grâce à la perception électrique, ces poissons polarisent l’énergie autour d’eux pour se déplacer sans se cogner, interagir, reconnaître la forme des objets…(ci-dessous le bionic Kangaroo de Festo jumpe comme un vrai) Le biomimétisme trouve ainsi des issues pratiques dans des secteurs de pointe et offre de grands espoirs aux chirurgiens, militaires et industriels. A eux de s’emparer des trouvailles. Ces futurs robots bio-inspirés pourront être particulièrement efficaces dans des milieux contaminés, des endroits difficiles d’accès… C’est le cas de Plantoïd, le premier robot imitant le fonctionnement d’une racine. Conçu par le laboratoire de neurobiologie végétale (voir encadré), le Plantoïd permet l’exploration des sols contaminés. Certains poussent loin le concept de biorobot. Des chercheurs du laboratoire iBionics, en Caroline du Nord, ont mis au point un robot cafard… constitué d’un vrai cafard. Une blatte cyborg équipée d’un dispositif sonore ultrasensible. Grâce à sa taille minuscule, Roboroach pourrait être utilisé lors de catastrophes naturelles afin de découvrir les victimes ensevelies sous les gravats. Le biomimétisme n’irait-il pas trop loin ? Frédéric Boyer l’affirme : «Reproduire à l’identique les solutions de la nature est hors de portée de nos technologies. Ce que nous faisons, c’est mettre au jour et exploiter les astuces que les animaux ont découvertes afin de les reproduire fonctionnellement avec nos technologies. » (ci-dessous le robot cafard VelociRoACH développé par Duncan Haldan et son équipe du laboratoire de systèmes biomimétiques millimétriques de l’université de Berkeley. Il mesure 10 centimètres et se déplace à 2,7 m/s). En somme, l’objectif de la biorobotique est bien de s’inspirer de l’animal pour adapter ses capacités à la machine. Mais, comme l’indique Frédéric Boyer, «le rêve absolu de tout roboticien, c’est l’autonomie». C’est en la recherchant que les scientifiques se sont d’ailleurs tournés vers l’intelligence artificielle et la création d’humanoïdes. «Au départ, on pensait que pour être autonome, il fallait être intelligent au sens où l’est le cerveau humain, mais avec ce paradigme, les machines sont restées stupides et moins performantes que l’animal», ajoute le chercheur. Et si, demain, l’intelligence incarnée et l’intelligence artificielle s’accouplaient ? C’est peut-être ce que souhaite Google qui, en 2013, a racheté huit entreprises de robotique, dont le japonais Schaft, connu pour ses humanoïdes, et l’américain Boston Dynamics, le maître de BigDog. A quoi ressembleront donc ces robots doués de l’intelligence du corps, inspirée des animaux, et dont la puissance de calcul dépasse toute possibilité humaine ? La réponse à cette question ne se trouve pas encore dans la tête de BigDog. Audrey Chabal partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «EcoFutur» Chauffeur de car, «pas auxiliaire de police» A Marange, un commando anti-déluge à domicile Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Nestlé va embaucher 1 000 robots pour vendre ses machines à café au Japon «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Nestlé va embaucher 1 000 robots pour vendre ses machines à café au Japon Par AFP — 29 octobre 2014 à 11:35 Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Le robot Pepper, qui s'appuie sur l'intelligence artificielle en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle. Photo Yoshikazu Tsuno. AFP Les machines seront envoyées à partir de décembre dans les grandes surfaces spécialisées. Le groupe prévoit de les proposer au grand public à partir de février. Japon La filiale japonaise du groupe suisse Nestlé a annoncé mercredi qu’elle allait engager comme vendeurs de machines à café 1 000 robots Pepper développés par la société française Aldebaran avec sa maison-mère japonaise, l’opérateur de télécommunications SoftBank. «C’est la première fois qu’autant de robots seront utilisés dans des commerces», a assuré Nestlé. Les «Pepper» en question seront dépêchés à partir de décembre dans les grandes surfaces spécialisées et autres boutiques où sont proposées les machines à café et dosettes Nestlé. Pepper, petit semi-humanoïde monté sur roulettes avec une tablette tactile en guise de ventre, est capable de donner des explications sur les différents articles de façon interactive en dialoguant quasi naturellement avec les clients. Il est ainsi censé les conseiller sur les différents articles proposés en fonction de leurs besoins et goûts. De plus, plusieurs Pepper peuvent mutuellement se transmettre ce que chacun a appris, et réagir plus adroitement vis-à-mis de chaque interlocuteur. Nestlé Japan table aussi sur le côté ludique de Pepper, individu qui ne manque pas d’humour et va à coup sûr s’ingénier à interpeller les chalands pour les attirer jusqu’au coin machines à café des magasins d’électroménager. A lire aussi Au Japon, le temps se met au robot Pepper, qui s’appuie sur l’intelligence artificielle déportée en réseau, a été conçu par Aldebaran dont Softbank a pris le contrôle avant de créer une filiale dédiée aux robots appelée SoftBank Robotics, ce afin notamment de faire évoluer Pepper et de lui trouver des emplois. Plusieurs Pepper officient déjà depuis quelques mois dans des boutiques SoftBank à Tokyo et le groupe du milliardaire Masayoshi Son, qui n’en finit pas de faire l’éloge de cette créature, prévoit de la vendre au grand public à partir de février prochain. À lire aussi Les robots vont-ils nous mettre au chômage ? AFP partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? Menu Libération Connexion Abonnement Bienvenue dans le «World Wide Orwell» «Aquarius», Iran, hackers. . . , les articles que vous auriez pu rater cette semaine 6 janvier 2018 à 17:11 Caroline Fourest : «Les "Je ne suis pas Charlie" finiront comme tous les perdants de l’histoire» 6 janvier 2018 à 15:13 Jean Baubérot : «Le droit au blasphème ne s’applique pas qu’au discours à l’égard des religions» 6 janvier 2018 à 15:50 «Aquarius» : La Libye, d’un nouveau départ à un nouvel exil 6 janvier 2018 à 15:22 A bord de l'Aquarius: un naufrage avec le son, sans l’image 6 janvier 2018 à 18:56 Vexé par les critiques, Donald Trump se qualifie de «génie très stable» 6 janvier 2018 à 17:20 Quoi de neuf en 2018 ? Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / Tribune Bienvenue dans le «World Wide Orwell» Par Olivier Ertzscheid, enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication — 12 mai 2014 à 12:56 Bienvenue dans le «World Wide Orwell» Bienvenue dans le «World Wide Orwell» Photo CC BY HackNY et @matylda (Flickr) Les algorithmes et ceux qui les conçoivent ouvrent un éventail de possibles aussi prometteurs qu’angoissants et, pour certains, incontrôlables. Suite à un imprévu, votre voiture sans chauffeur pilotée par un algorithme a le choix entre se jeter du haut d’une falaise et entraîner la mort de ses occupants, ou percuter ce bus scolaire transportant 50 enfants, l’envoyant au bas de la même falaise. Quel choix fera-t-elle ? Serais-je au courant, en y embarquant le matin, de l’existence de ce choix ? Aurais-je la possibilité de le désactiver ? Ce problème, et l’ensemble de ses variantes, est connu sous le nom du «dilemme du tramway». Il renvoie à l’histoire de ce vieux fantasme de l‘intelligence artificielle, des robots en guerre contre l’humanité, des sociétés dystopiques, une histoire que la science-fiction a déjà parfaitement documenté. Qui est aujourd’hui notre histoire. Les réponses avant les questions Aujourd’hui, les algorithmes définissent le cours des bourses mondiales. Aujourd’hui, les continents les plus peuplés sont aux mains de quelques holdings numériques qui ont pour nom Facebook ou Google et scannent et documentent en permanence chaque partie de nos vies, qui nous fournissent des réponses avant que nous n’ayons formulé de question. Qui nous livrent de l’information toujours plus contextuelle, toujours plus «sur-mesure» au risque de nous conforter dans nos propres certitudes, choisissant à notre place ce qui vaut d’être lu, ce qui vaut d’être compris, ce qui vaut d’être su. Aujourd’hui, ordinateurs et programmes nous battent aux échecs, à Jeopardy, demain ils seront capables de débattre, d’argumenter. Ils conduisent nos voitures mieux que nous ne pourrions le faire nous-même. Ils réalisent des opérations médicales. Ils séquencent notre génome dont ils ont fait un particularisme marchand comme les autres, après avoir fait de la langue un nouveau capitalisme linguistique où les mots se vendent aux enchères contre le pétrole de notre attention. NBIC. Nano-Bio-Info-Cogno technologies. Apprentissage profond, casques neuronaux, voitures sans chauffeur, puces mémorielles implantées à même notre cerveau, améliorations et corrections génétiques diverses… Autant de projets développés par ces mêmes géants de la mise en coupe réglée et algorithmique du monde. Nous ne disposons que de deux certitudes : il nous faudra tester ces technologies, et nous ignorons le contexte qui présidera à ces tests. Nous sommes à la fois les ingénieurs crédules et les béta-testeurs bénévoles d’un nouveau projet Manhattan. Un Hiroshima technologique, génétique, boursier, n’a jamais été aussi probable. Le numérique est une technologie littéralement nucléaire. Une technologie de noyau. Au «cœur» fissible d’un éventail de possibles aussi prometteurs qu’angoissants et, pour certains, incontrôlables. Qui réfléchit aujourd’hui sur les conséquences de ce futur inéluctable ? Qui est aujourd’hui en capacité de proposer des régulations efficaces ? Faudra-t-il attendre les premières dérives, les premiers accidents pour s’atteler à la tâche ? D’un côté, de grands esprits scientifiques, dont Stephen Hawking, commencent à dénoncer fortement les risques d’une intelligence artificielle dont la réussite «serait le plus grand événement dans l’histoire humaine mais malheureusement, ce pourrait aussi être le dernier, sauf si nous apprenons comment éviter les risques». De l’autre, de nouveaux luddites commencent à s’en prendre physiquement à ceux qu’ils jugent responsables sous le slogan «la vie privée n’est pas morte, elle est assassinée. Et nous connaissons le nom et l’adresse des assassins». L’espace de débat public entre ces deux postures est immense et reste entièrement à construire. «Éthique de l’automatisation» Après s’être interrogé pendant des années sur l’externalisation de nos mémoires documentaires et la numérisation de nos relations sociales, les progrès de l’ingénierie algorithmique, les possibilités d’automatisation qu’elle ouvre dans le champ social et sa prégnance dans des domaines allant de la santé à l’éducation en passant par les transports nous obligent à construire dès maintenant un corpus d’analyse et de réflexion qui pourra seul nous laisser en situation de comprendre les enjeux de cette deuxième vague d’externalisation : l’externalisation de nos stratégies décisionnelles, émotionnelles, affectives. En d’autres termes, bâtir une «éthique de l’automatisation» pour éviter, dès demain, de n’avoir comme autre choix que celui de se reposer sur la croyance en une «éthique algorithmique» et les dogmes qui y seront liés. Refuser aujourd’hui de penser ces problèmes, ou en laisser le soin à quelques lobbys, ONG ou prix Nobel, c’est se condamner demain à les subir. Le choix est simple : 1984 demeurera-t-il un livre de science-fiction ou sommes-nous prêts à ce qu’il devienne un ouvrage d’Histoire ? Olivier Ertzscheid est enseignant-chercheur (Maître de Conférences) en Sciences de l’information et de la communication à l’IUT de La Roche-sur-Yon (Université de Nantes). Il tient par ailleurs le blog Affordance. info et vient de publier Qu’est-ce que l’identité numérique ? Enjeux, outils, méthodologies chez OpenEdition Press. Olivier Ertzscheid enseignant-chercheur en Sciences de l’information et de la communication partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «Internet» des milliers de hackers du monde entier. Effet Weinstein, surveillance en ligne et licornes gonflables : au cœur des hackers télévisées Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast ? 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Rien, merci 6 janvier 2018 à 11:50 La Corée du Nord pourrait participer aux JO en Corée du Sud 6 janvier 2018 à 10:10 10 degrés de trop en Europe, 23 millions de chiffres et un gros tas de poussière 6 janvier 2018 à 17:00 Le bitcoin, une monnaie qui tourne au charbon 5 janvier 2018 à 12:08 Au bureau, les économies d'énergies se nichent dans les pièces jointes 5 janvier 2018 à 10:03 L'administration Trump ouvre les vannes du forage offshore 4 janvier 2018 à 23:44 Jean-Pierre Filiu : «Les dictateurs arabes, comme les mamelouks, imposent une domination militaire» 5 janvier 2018 à 19:06 Fabien Truong: «Dans certains quartiers, la question de la haine de soi est très forte» 4 janvier 2018 à 17:36 Lahire, la sociologie à l’assaut de Freud 3 janvier 2018 à 19:56 Liberté de création : ne nous trompons pas de combat ! 3 janvier 2018 à 18:36 La recette du week-end: ni roi, ni fève mais une galette flamande 6 janvier 2018 à 11:02 Parce qu'ils étaient Juifs 5 janvier 2018 à 15:07 En prison, Pommerat brise le quatrième mur 4 janvier 2018 à 17:36 Holy Two, Daniel Alexander, Mou. . . la playlist du cahier musique de «Libé» 5 janvier 2018 à 15:02 Abonnement 100% numérique A partir de 1€ le premier mois Formule Intégrale Libération en version papier et numérique Èvénements Le Grand Paris bouge-t-il ? Mardi 6 février Voyage au cœur de l'IA Mercredi 24 janvier Travail : la réforme expliquée par les experts Vendredi 19 janvier La Boutique Unes en affiches Les unes cultes en tirage photo Relire Libé Commander des anciens numéros info / High-tech Google investit dans l'intelligence artificielle Par AFP — 27 janvier 2014 à 11:45 Logo de Deepmind, entreprise britannique spécialiste d'intelligence artificielle Logo de Deepmind, entreprise britannique spécialiste d'intelligence artificielle Après des acquisitions récentes dans la robotique et la domotique, le géant américain investit le secteur de l'intelligence artificielle en mettant la main sur le britannique DeepMind. Le chéquier de Google est en grande forme. Après l’acquisition en décembre du fabricant de robots Boston Dynamics, puis début janvier de Nest, constructeur de thermostats, le géant du web annonce aujourd’hui mettre la main sur l’entreprise britannique DeepMind, spécialisée dans l’intelligence artificielle. «Je peux confirmer que l’acquisition a bien eu lieu», a indiqué à l’AFP une porte-parole de Google à Londres. Google ne souhaite toutefois faire aucun autre commentaire sur cette opération à ce stade. Le site spécialisé Re/code a toutefois avancé la somme de 400 millions de dollars pour la transaction et précise que c’est le patron de Google en personne, Larry Page, qui a mené l’opération. DeepMind, basée à Londres, se présente comme une entreprise de pointe dans le domaine de l’intelligence artificielle, avec des applications commerciales dans la simulation, le commerce en ligne et les jeux. Google s’est déjà intéressé à la question de l’intelligence artificielle dans le passé et s’était notamment associé avec la Nasa et des universités l’an dernier pour lancer un projet de recherche nommé Quantum Artificial Intelligence Lab. Outre son cœur de métier de recherche et de publicité sur internet, Google multiplie déjà les activités annexes comme les voitures sans chauffeur ou les lunettes connectées. AFP partager tweeter Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Le journal du jour en exclusivité et le journal de demain avant tout le monde Voir les offres d’abonnement partager tweeter Aucun commentaire Dans le dossier «High-tech» «La créativité devient un objet d’étude en soi» Hackers : «Chacun de nous a des raisons différentes de douter» Vous êtes abonné à Libération Le journal d'aujourd'hui Offre 100% numérique: 1 € le premier mois Consultation illimitée sur tous les supports Voir les offres d’abonnement Un mot à ajouter ? Quantcast